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4e Grand Prix Historique Monaco 2004_Résumé (en français - AB Moteurs - France) [RaceFan96]

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Transcription
00:00 La passion des moteurs est profondément ancrée dans les gènes de la principauté de Monaco.
00:06 Le célèbre rallye Monte Carlo, né en 1911, est là pour témoigner encore aujourd'hui de ses solides racines.
00:12 Les courses de motonautisme furent dès le début du XXe siècle encore au centre des célébrations sportives et mondaines.
00:19 Nombreux sont les témoignages de cet attachement, de ce coup de foudre entre Monaco et les moteurs.
00:24 Exemple parmi tant d'autres, cette plaque qui rend hommage à un pharmacien suisse, Ernesto Guglielminetti,
00:32 grand ami de la principauté, c'est sur la route qui conduit au palais qu'il expérimenta le goudronnage des routes fondamentales pour le développement des courses automobiles.
00:40 Et l'histoire du sport auto est perpétuée depuis quelques années lors du Grand Prix historique de Monaco.
00:50 Le 4e Grand Prix se fera, à mon avis, un très bon cru. Lorsqu'on a commencé en 1997 ce premier Grand Prix historique, qui devait être unique,
00:59 car le Grand Prix de Monaco a été créé pour remercier la principauté de Monaco et surtout la famille Grimaldi qui fûtait ses 700 ans,
01:09 on avait voulu, nous, automobilistes de Monaco, apporter un événement un petit peu particulier et qui rappelait notre tradition automobile.
01:16 Et devant le succès de la manifestation, il a été décidé de la renouveler 3 ans plus tard en 2000. Puis après, on a décidé tous les 2 ans, 2000, 2002, 2004,
01:24 et la prochaine, puisqu'on pense déjà à la prochaine, aura lieu en 2006.
01:39 Les concurrents sont toujours plus nombreux à s'inscrire. Il est donc de plus en plus difficile de sélectionner les voitures admises au départ de l'épreuve.
01:46 Tout le monde veut vraiment venir faire cette course à Monaco. Et bien sûr, nous avons beaucoup de belles voitures.
01:56 D'abord des pilotes fameux et les voitures, bien sûr, dans toutes les catégories, de la Formule Junior aux Formules en moderne. Nous avons un plateau exceptionnel.
02:08 Cette année, le Grand Prix avait un attrait supplémentaire avec l'achèvement de la énième évolution du tracé qui atteint à présent les 3 km et 340 m de long.
02:18 Une ultime étape dans la chronologie des transformations de la piste dessinée en 1929 avec ses courbes légendaires comme celles du bureau de tabac, du casino et de la gare de Monte Carlo.
02:34 Tout comme le furent les anciens stands et l'incroyable virage du gazomètre ou l'ancienne chicane du port, moins accentuée aujourd'hui mais toujours aussi difficile à négocier pour les pilotes.
02:44 Par la suite, en 1973, la première grande nouveauté fut l'ajout du complexe de la piscine. En 1976, le nouveau virage de la Rascasse et la chicane de Sainte-Dévote.
03:03 C'est à cette période que le circuit a pris sa forme générale actuelle. En 1997, la chicane fut élargie et enfin, cette année, en 2004, on inaugurait avec la 4ème édition du Grand Prix historique les stands En Pytlen Flambande.
03:30 Sous les yeux des membres de l'association des anciens pilotes de Grand Prix, leurs altesses sérénissimes, les princes Régnier III et Albert de Monaco ouvraient officiellement ces nouvelles installations.
03:41 Un projet superbe en contraste total avec les stands à ciel ouvert qui caractérisaient les Grands Prix dans les années 60.
03:56 Le premier rendez-vous du week-end est la course réservée aux formules junior à moteur avant.
04:25 Dès le départ, c'est le numéro 1 l'anglais Langdon qui se détache devant le numéro 17, l'américain Joseph Colassoco qui s'était lancé de la pole position aux commandes de sa Stanguellini.
04:36 Dans la montée de Beau-Rivage, c'est le numéro 1 Langdon qui a déjà repris la tête. Colassoco est seulement 3ème derrière le numéro 27 John Monson.
04:49 Dans le peloton, la bagarre est incertaine et devant, le britannique Langdon s'élimine sur une erreur dans le virage du casino.
05:01 L'anglais Monson prend alors la tête de la course suivie de près par Colassoco, Justesen et Trusloff.
05:12 Au terme du premier tour de course, c'est Monson qui est au sommet du classement devant Colassoco, Justesen, Trusloff, Wilson et Stage.
05:34 Colassoco, le numéro 17 est à présent dans les roues du leader et attend le moment propice pour tenter une attaque. Même scénario pour la 3ème place entre le 31 Justesen et le 22 Trusloff.
05:48 L'instant est arrivé, et le numéro 17 est à présent dans les roues du leader et attend le moment propice pour tenter une attaque.
06:02 L'insistance de l'américain sur sa Stanghelini a finalement raison de Monson à bord de sa BMC. A la sortie du tunnel, il passe et prend la tête de la course.
06:13 Quant à Langdon à bord d'une voiture qui tombe en morceaux, il doit se résoudre à rejoindre les stands.
06:29 Cette bagarre rend hommage au rôle premier de la Formule Junior qui était celui de mettre en évidence les talents des jeunes pilotes en devenir.
06:36 Entre autres, à Monaco, un certain Jim Clark, meilleur tour en 1960.
06:56 Sur le tourniquet monégasque, les Formules Junior ont couru à 5 reprises de 1959 à 1963.
07:05 Retour à la course à présent. Derrière le leader Colassoco, on insiste à une bagarre pour la 2ème place entre le 27 Monzon et le 31 Justesen.
07:16 Le danois tente une attaque sur l'anglais en sortie du tunnel et il évite de peu le contact à la chicane.
07:26 Au terme des 33 km et 400 m de Grand Prix, le drapeau adamié vient consacrer les efforts de Colassoco et sa Stanghelini qui réalisent une moyenne de 93,3 km/h.
07:42 La 2ème place est pour le britannique Monzon sur BMC et puis coup de théâtre à l'insu des caméras, la 3ème place échappe à Justesen qui rencontre un problème juste avant le drapeau adamié.
07:53 Il termine 4ème, devancé par l'italien Stanghelini.
07:57 Lors de la remise des prix, le vainqueur laisse éclater sa joie mais le 3ème a aussi de bonnes raisons d'être fier puisque Simonnet Stanghelini est le petit neveu du constructeur, de sa voiture et également de celle du vainqueur.
08:17 Un nom auquel le jeune Simonnet rend hommage au travers de la décoration de son casque, le S du logo de Stanghelini.
08:26 Le 3ème place est pour le britannique Monzon sur BMC et puis coup de théâtre à l'insu des caméras, la 3ème place est pour le britannique Monzon sur BMC et puis coup de théâtre à l'insu de Stanghelini.
08:35 Le 3ème place est pour le britannique Monzon sur BMC et puis coup de théâtre à l'insu de Stanghelini.
09:02 180 voitures sont admises sur la liste des engagés de ce 4ème Grand Prix Automobiles Historiques.
09:07 Elles sont réparties en 6 catégories qui couvrent la période de l'avant-guerre à la moitié des années 70.
09:13 57 marques produites dans le monde entier sont représentées sous la conduite de pilotes venus de 21 pays différents.
09:21 La 2ème course rend hommage à l'épreuve discutée en principauté en 1952 avec des voitures de sport catégorie Rennes sur les circuits à l'époque.
09:28 Sur la grille de départ on remarque particulièrement les voitures de sport catégories Rennes sur les circuits à l'époque.
09:34 La 2ème course rend hommage à l'épreuve discutée en principauté en 1952 avec des voitures de sport catégorie Rennes sur les circuits à l'époque.
09:41 Sur la grille de départ on remarque particulièrement les voitures de sport catégories Rennes sur les circuits à l'époque.
09:48 Sur la grille de départ on remarque particulièrement la présence de l'Alfa Romeo 3000CM modèle rare pilotée pour l'occasion par le champion du monde de Formule 1 1961, l'américain Phil Hill.
09:59 Voici l'une des Jaguars type C présente à Monaco, aux côtés de la Stonemartin DB3 construite en 1952 pour David Brown, l'artifice de la marque anglaise.
10:09 De retour au pied du rocher, la Fraser Nash, le Mans numéro 30 de 1951.
10:15 Les casques masquent les visages des pilotes à quelques exceptions près. On aperçoit celui de Stirling Moss, vainqueur à 4 reprises ici à Monaco.
10:25 Les moteurs rugissent et les prototypes s'engouffrent dans le goulet de Sainte-Dévote. Malgré les dimensions imposantes de certaines, aucune carrosserie ne souffre dans ce passage.
10:38 En tête, c'est le parisien Flavien Marseille qui a pris le meilleur départ au volant de sa Jaguar type C numéro 7.
10:45 Derrière lui, la Talbot Lago numéro 11 de Richard Pilkington et la Maserati A6 GCS d'une irlandais coaster.
11:02 Après quelques virages seulement, Phil Hill et son Alfa Romeo sont 3e. Le champion américain a couru à 5 reprises à Monaco, mais jamais il n'a remporté le Grand Prix.
11:11 Avec son style déterminé, il semble qu'il veuille corriger cet oubli.
11:16 En 4e place, on retrouve la Maserati A6 GCS de 1952 pilotée par Yos Coaster.
11:30 Peu à peu, les écarts se creusent et il semble que la course ait trouvé son maître.
11:44 Si Phil Hill peut encore nous réserver des surprises, le grand dominateur de l'épreuve, c'est Marseille qui dirige sa Jaguar type C avec fougue.
11:56 Marseille pilote également avec beaucoup de précision, une précision à la hauteur du circuit.
12:01 A noter que plusieurs voitures engagées sont des 3 litres et plus, mais que la course de 1952 fut réservée aux voitures de moins de 2 litres de cylindrée.
12:11 La fougue ne manque pas non plus aux poursuivants qui payent parfois le prix fort à leurs excès.
12:21 C'est le cas de l'américain Murray Smith dont la Fraser Nash part en tête à queue dans la descente du virage du portier.
12:28 Tandis que Marseille navigue en tête, le toboggan monégasque mérite une fois encore sa réputation de tracé ultra sélectif.
12:49 Le virage Anthony Noguess enterre les espoirs de Phil Hill, le contact avec le rail est inévitable et l'accident pousse l'américain vers l'abandon.
12:58 En bataille pendant ce temps, la Talbot Lago de Pilkington et la Fraser Nash de John Uray qui parvient finalement à doubler dans la descente du Mirabeau et à prendre la deuxième place.
13:18 Les erreurs de pilotage sont parfois lourdes de conséquences pour la mécanique comme ici au portier.
13:24 La lutte fait toujours rage entre le numéro 28 Pilkington et le numéro 11 John Uray pour la deuxième place à distance de la Jaguar numéro 7.
13:47 Le numéro 7 est un peu plus rapide que le numéro 8 et est donc plus facile à contrôler.
13:53 La dernière course est la plus difficile de la course.
13:58 La dernière course est la plus difficile de la course.
14:16 Flavien Marseille, leader de la course, pourrait assurer sa victoire mais il attaque encore et toujours et signe le meilleur tour en course à une moyenne de 94.2 km/h.
14:27 Au terme des 10 tours, c'est bien la Jaguar type C de Marseille qui l'emporte devant Uray et Pilkington et la boucler l'épreuve à plus de 90 km/h de moyenne.
14:43 La cérémonie du podium est bien sûr la même qu'en Formule 1.
14:47 Les dirigeants de l'automobile club récompensent les premiers.
14:50 Le vainqueur peut être satisfait.
14:53 Ça s'est merveilleusement bien passé.
15:01 Je suis très content de m'être fait un peu plus de 100% de la course.
15:05 Ça s'est merveilleusement bien passé, sans problème.
15:13 Ça aide d'avoir la meilleure auto du plateau, il faut dire.
15:16 J'ai pris un bon départ, ce que je voulais, je suis parti en tête.
15:20 J'ai fait deux tours rapides pour me construire une avance solide.
15:23 Et puis après, j'ai géré doucement, je ne roulais pas vraiment à mon rythme.
15:27 Je regardais plutôt les températures, je faisais attention à ne pas faire de bêtises.
15:31 La voiture a merveilleusement bien marché.
15:33 Le souvenir de Monaco n'est pas seulement l'apanage des collectionneurs.
15:46 Au détour d'un virage mythique, on retrouve quelques souvenirs d'un ancien pilote, Sir Stirling Moss,
15:51 qui se souvient très bien de ses défis d'antan.
15:54 Évidemment, j'ai de très bons souvenirs sur ce beau circuit.
16:00 En 1961, il y avait 100 tours à boucler.
16:03 Et au bout de la course, je n'avais que 4 ou 5 secondes d'avance sur les Ferraris.
16:07 C'est dire si j'ai attaqué durant tout le Grand Prix.
16:11 Autre figure du passé, revenu sur l'asphalte monégasque, l'américain Phil Hill.
16:17 Champion du monde 1961, il n'a pourtant jamais gagné à Monaco.
16:26 Les souvenirs que je garde de Monaco, c'est de ne jamais y avoir gagné.
16:32 J'ai terminé deuxième en 1962 derrière Bruce McLaren.
16:36 Troisième en 1961 et quatrième en 1959.
16:41 Je n'ai jamais gagné ici à Monaco.
16:48 Voici à présent un jeune octogénaire qui fit partie de la vague des pilotes argentins
16:52 venus conquérir l'Europe dans les années 50.
16:55 Pourtant, Roberto Mires n'a pas que de bons souvenirs du Grand Prix de Monaco.
17:02 En 1955, j'étais quatrième au 60ème tour de course.
17:07 Lorsqu'à la sortie du tunnel, j'ai vu une énorme fumée.
17:10 Je croyais que c'était un bateau, un yacht qui fumait.
17:15 Lorsque je suis passé devant mes mécaniciens au box,
17:19 tout le monde me disait que j'étais leader de la course.
17:22 J'ai compris plus tard qu'Ascari était tombé à l'eau.
17:25 Mais malheureusement, deux tours plus tard, j'ai cassé une durite
17:29 et pour moi, la course était également terminée.
17:36 Jacky Hicks, pilote éclectique s'il en est, a gagné dans toutes les spécialités du sport automobile.
17:42 Il compte huit succès en Formule 1, mais aucun à Monaco.
17:45 Ce qui ne l'empêche pas d'être l'une des légendes vivantes de ce Grand Prix.
17:52 Monaco, je ne peux pas dire que ce soit un circuit qui est particulièrement souri à Ferrari et Jacky Hicks ensemble.
18:01 Mais on a toujours fait de belles performances.
18:04 Mais c'est sûr que les souvenirs aujourd'hui, peut-être plus que jamais,
18:09 quand on pense rouge, quand on pense Ferrari, quand on pense Monaco,
18:13 ce sont tous des endroits mythiques.
18:16 La troisième course est réservée aux voitures de Grand Prix d'avant 1947.
18:36 Les voitures se rangent sur la grille de départ dans l'ordre des qualifications,
18:39 ce qu'elles ne faisaient pas dans leur jeunesse.
18:42 Il y a quelques années plus tard, à Monaco, que fut introduite cette procédure.
18:46 Une des pièces rares de cette course, c'est l'Alfa Romeo 12 cylindres de 1937, pilotée par Gary Pearson.
18:52 Sans parler des nombreuses Bugatti, il y en a huit au total,
18:55 ou encore des 8 Maserati, 6 CM et 4 LC, des voitures des années 30 au palmarès prestigieux.
19:08 C'est la "ERA Immaculée" du britannique John Urée qui prend le meilleur départ.
19:13 Une type B de 1935.
19:15 "ERA" étant l'abréviation de "English Racing Automobiles".
19:19 Constructeur anglais, né en 1934, qui produit des voitures jusqu'en 1952.
19:25 Cette année-là, Stirling Moss avait participé à trois Grands Prix au volant d'une ERA.
19:30 Les vieilles monoplaces sont impressionnantes, avec leurs pneus étroits
19:33 qui leur autorisent des vitesses de pointe très élevées.
19:36 Le meilleur temps en qualification est à l'actif de Urée, à une moyenne frôlant les 98 km/h.
19:42 John Urée parvient d'ailleurs à conserver la tête avec une certaine aisance,
19:54 même si derrière lui, Irvine Laidlaw parvient à rester au contact au volant de sa Maserati 6 CM chargée d'histoire.
20:02 Elle est retournée à Indianapolis en 1938 et participa au Grand Prix Targa Florio de Palerme en 1939,
20:09 qu'elle remporta grâce à Gigi Villoresi.
20:12 John Urée et sa ERA type B sont déjà habitués au Grand Prix historique de Monaco.
20:20 Lors de la première édition en 1997, ils finissent quatrième et puis ils l'emportent en 2000.
20:28 Le peloton des Maserati est très nombreux, véritable musée roulant de la marque italienne.
20:33 Au même titre que les Bugatti à l'époque, les Maserati sont de véritables symboles de toute une époque de sport mécanique.
20:44 [Vrombissement du moteur]
20:48 Les monoplaces assurent un spectacle superbe et captivant pour le public venu en nombre.
21:09 Parmi les spectateurs attentifs, le président de l'Automobile Club de Monaco.
21:13 Après quelques tours seulement, l'allemand Wegner Pscher conduit sa Maserati 4CL de 1939 à l'abandon.
21:20 [Vrombissement du moteur]
21:26 [Vrombissement du moteur]
21:29 En tête, John Urée semble contrôler totalement la course.
21:52 Il commence à effectuer les premiers dépassements des retardataires et tout redevient possible.
21:57 [Vrombissement du moteur]
22:16 Parmi les curiosités dans cette série, l'Alfa Romeo évoque les grandes épreuves routières de l'avant-guerre
22:22 quand les voitures roulaient de jour avec des phares couverts ou renversés pour les conserver intactes avant d'affronter la nuit.
22:29 La Era de Urée est toujours en tête mais elle est à présent sous la menace de la Maserati de Laidlaw qui ne cache pas ses intentions.
22:38 Il attaque à chaque instant, s'impose à ceux qui se retrouvent devant lui avec l'objectif de prendre la première place.
22:45 [Vrombissement du moteur]
22:48 Mais malheureusement pour lui, comme ça arrive trop souvent à Monaco, l'excès de fougue est inexorablement puni.
23:00 Le pilote de la Maserati part en tête à queue et devra se résoudre à perdre la deuxième place.
23:13 [Vrombissement du moteur]
23:16 Laidlaw peut repartir mais après avoir perdu beaucoup de temps.
23:33 John Urée et son Era blanche sont sur la voie royale. Derrière eux, à 15 secondes et demi, l'allemand Stéphane Schulwuck sur une autre Maserati 6CR.
23:43 Urée s'apprête à franchir la ligne d'arrivée. Il est également détenteur du meilleur temps en course à 97,586 km/h de moyenne.
23:55 Et le pilote de la Era a couvert la course à une moyenne de 95,5 km/h.
24:00 [Musique]
24:03 J'ai pris un excellent départ et je me suis immédiatement positionné en tête.
24:22 Et puis durant la course, Marcus a vraiment mis énormément de pression sur moi.
24:27 Il était derrière, il a eu un petit problème, je sais qu'il a fait un tête à queue à Sainte-Dévote.
24:33 Mais honnêtement, lorsque nous étions en course, je pensais qu'il était toujours derrière moi, c'est pour ça que j'ai attaqué jusqu'au bout.
24:39 C'était vraiment une très grande course pour moi.
24:42 [Musique]
24:45 [Musique]
24:48 Les auteurs et organisateurs du Grand Prix Monégasque et les hommes qui ont fait l'histoire automobile dans la principauté
25:04 sont souvent célébrés dans les rues de Monaco.
25:07 A commencer par Anthony Noguès, créateur du Grand Prix.
25:10 [Musique]
25:14 A une place d'honneur dans la mémoire monégasque, l'enfant du pays, Louis Chiron.
25:18 Vainqueur du Grand Prix en 1931 avec une Bugatti et du rallye en 1954 sur l'ancien Aurelia.
25:23 [Musique]
25:26 D'autres personnalités sont honorées, ainsi que leurs voitures d'ailleurs.
25:30 C'est le cas de Williams Groover et de sa Bugatti victorieuse lors du premier Grand Prix, c'était en 1929.
25:36 [Musique]
25:38 Et que dire de Juan Manuel Fangio, aux côtés de sa Mercedes W196, dominateur dans les années 1954 et 1955.
25:47 [Musique]
25:50 Dans cette galerie de portraits figure également la Formule 1 des années plus récentes.
26:00 La McLaren de Ayrton Senna trône fièrement au virage du portier.
26:04 Comme on le voit à la F1 et partout dans les rues de Monaco, même quand il n'y a pas de Grand Prix.
26:09 [Musique]
26:12 Intermède de luxe entre les six courses, le défilé de Monoplace Ferrari.
26:29 Un rassemblement unique des voitures construites et engagées en course par le constructeur de Maranello depuis 50 ans.
26:35 [Musique]
26:54 Impossible d'oublier le nom de Gilles Villeneuve, vainqueur ici en 1980.
27:00 [Musique]
27:03 On ne parle pas de Formule 1 mais de Formule Tasman pour cette intéressante Monoplace de 1968.
27:16 Quand la Scuderia allait courir au sud de l'Australie gagnant avec le Néo-Zélandais Chris Hammond.
27:22 [Musique]
27:25 Tout aussi intéressante, cette 500 F2 qui parcourut les rues de Monaco aux mains de Maurice Trintignant.
27:31 [Musique]
27:34 Binôme prestigieux, la Ferrari 312 T et Niki Loda, deux fois champion du monde pour le Cavallino.
27:43 [Musique]
27:47 [Musique]
27:50 Un des plateaux les plus imposants du week-end restera sans aucun doute celui des Formule 1 de 1947 à 1960.
28:08 26 voitures, 8 constructeurs différents parmi lesquels Maserati présent en force avec 11 voitures.
28:15 Un éventail de machines très hétéroclites de la Maserati 250 F aux minuscules Cisitalia et Gordini.
28:23 [Musique]
28:26 L'américain Duncan Dayton est le plus vif au départ et il s'installe en tête avec sa Lotus 16.
28:40 Il a signé le deuxième temps lors des qualifications derrière l'espagnol Joaquin Folk engagé sur une voiture identique.
28:47 [Musique]
29:05 Les deux Lotus forment le premier groupe en tête.
29:08 Elles devancent d'une courte distance le gros du peloton qui après moins d'un tour s'étire à présent en un long serpent multicolore.
29:15 Un peloton qui reste assez éloigné des prestations des deux hommes de pointe.
29:19 [Musique]
29:23 [Musique]
29:26 La force évocatrice de ces voitures de course est très grande.
29:38 Peut-être parce qu'elles évoquent une période difficile pas seulement pour les courses automobiles.
29:42 Beaucoup d'entre elles témoignent de la volonté farouche de courir alors même que la deuxième guerre laissait le monde en crise.
29:51 Pas de nostalgie en tête où les deux Lotus sont au coup d'un coup.
29:55 Deux voitures de type 16 de 1959 qui ont couru avec des grands pilotes comme Inès Ireland et Graham Hill.
30:03 [Musique]
30:06 Au deuxième passage dans Saint-Dévote, Folk dépasse Dayton.
30:31 Mais les jeux sont bien loin d'être déjà fait sur la roulette monégasque.
30:35 Les coups de théâtre seront encore nombreux.
30:38 Les deux Lotus sont dans un mouchoir et les pilotes jouent l'intimidation.
30:45 C'est la bagarre comme l'aimait Colin Chapman à l'époque.
30:48 Derrière la lutte n'est pas moins indolore.
30:52 A la chicane la Maserati 250F de l'américain Tom Price touche celle de Michael Inderhoer.
30:58 C'est fini pour Tom Price.
31:01 Et lorsque le classement s'affiche à l'écran avec Folk en tête, Dayton reprend la première place.
31:08 La suite est tellement indécise qu'il devient difficile de savoir qui mène les débats.
31:16 Ce qui aurait tendance à doper les espoirs de Dayton.
31:19 C'est d'ailleurs le Coriace américain qui s'installe de nouveau en tête de la meute.
31:24 [Vrombissement du moteur]
31:30 Dans le peloton on ne compte pas moins de 7 Maserati 250F
31:38 parmi lesquelles la numéro 10 qui se reconnaît grâce à la forme particulière de son museau.
31:42 [Vrombissement du moteur]
31:46 [Vrombissement du moteur]
31:49 Les leaders sont toujours en lutte serrée pour la victoire.
31:57 Souvent roue dans roue les deux Lotus se jouent des difficultés du circuit
32:01 prouvant encore le génie de leur créateur Colin Chapman.
32:04 [Vrombissement du moteur]
32:08 [Vrombissement du moteur]
32:11 Autre créateur de génie, Amede Gordini doit contempler tristement l'abandon de sa Type 11 de 1946.
32:22 La troisième place est désormais à l'actif de Thomas Pscher,
32:28 président de Bugatti mais grand amateur de Maserati.
32:32 Il pilote la numéro 10, le dernier exemplaire produit de la 250F.
32:36 Son museau est séparé en deux parties et sa principale caractéristique historique
32:41 est qu'elle a été pilotée par le grand Fangio en 1958.
32:45 Inutile d'en dire plus.
32:47 [Vrombissement du moteur]
32:50 En quatrième position figure l'anglais Martin Streatton
32:55 qui pilote la Ferrari 555 Super Squalo de 1955.
32:59 Cette année-là, le 22 mai, Paul Frère lui faisait faire ses premiers mètres en course à Monaco.
33:05 Il terminait à 8e du Grand Prix et puis Ferrari abandonna le développement de ce modèle
33:10 pour choisir la monoplace D50 construite par Lancia.
33:13 Celle-ci permettra à Fangio de gagner le Championnat du Monde 1956.
33:18 [Vrombissement du moteur]
33:22 Le leader des tonnes se retrouve dans les roues des retardataires
33:31 et rencontre quelques difficultés pour doubler ce qui favorise le retour de Volk.
33:36 Dayton, qui venait de signer le meilleur tour en course,
33:49 doit à présent surveiller Volk qui est revenu dans ses rétroviseurs.
33:53 [Vrombissement du moteur]
33:58 [Vrombissement du moteur]
34:01 Au terme de cette course seulement, 8 voitures sont dans le même tour,
34:15 c'est dire le rythme imposé par les leaders.
34:17 Le vainqueur est l'américain Duncan Dayton dont la moyenne franchit la barre des 100 km/h.
34:22 Joachim Volk termine 2e.
34:25 [Musique]
34:28 Et après la cérémonie du podium, le vainqueur n'oublie pas ses mécaniciens.
34:32 "Sans ces gars-là, je n'aurais rien pu faire.
34:37 Ils ont parfaitement préparé la voiture et avec ce type d'engin, on peut tout gagner."
34:41 [Musique]
34:50 [Vrombissement du moteur]
34:55 [Musique]
34:58 [Musique]
35:20 [Musique]
35:23 Pour animer la 5e course du week-end, voici maintenant les voitures d'avant 1966,
35:32 quelques-unes des plus essentielles dans l'histoire des courses.
35:35 Tout est prêt pour le départ et pourtant, le pilote de la Brabham BT11 reste tête nue.
35:41 C'est simplement Duncan Dayton qualifié en première ligne,
35:44 il vient juste de gagner la course précédente, il a oublié son casque dans sa Lotus.
35:49 [Musique]
35:52 L'oubli est vite réparé, les choses rentrent dans l'ordre.
35:59 Et une fois encore, c'est ce diable de Duncan Dayton qui est parmi les leaders.
36:04 Le premier des leaders, c'est Flavien Marseille, le français déjà vainqueur en voiture de sport,
36:14 cette fois, il pilote une Lotus 21 de 1962.
36:18 Derrière l'homme de tête, le monégasque Marcus Mussa installe sa Lotus 18 de 59 en 2e place.
36:24 Les voitures construites par Colin Chapman sont parmi les plus nombreuses lors de cette épreuve.
36:30 Elles sont au nombre de 8 dans cette course contre 7 pour les coupeurs.
36:34 Le pilote monégasque subit une attaque concluante de Dayton
36:39 qui prend la 2e place au virage du Monte Carlo Grand Hôtel.
36:46 [Musique]
36:49 Dans ce groupe, à l'exception de deux voitures, dont une est mérice aux Belges, toutes sont anglaises.
37:14 Cela aide à comprendre où se trouve le berceau de la Formule 1.
37:17 Au classement, Marseille précède Dayton, Mussa, Baker, Hall, Wright et Walzer.
37:44 [Bruit de moteur]
37:47 Le jeune Flavien Marseille semble suffisamment sûr de lui pour contrôler la course.
37:53 Derrière, Dayton est impatient et il manifeste clairement sa volonté de passer en tête.
38:00 Pour cela, il prend même quelques risques.
38:03 La fougue est une des caractéristiques communes à tous les concurrents,
38:08 qu'ils soient aux avant-postes ou dans l'arrière-garde.
38:11 Le britannique Frank Mountain rencontre un problème mécanique sur sa Lotus 20.
38:16 Pour lui, la course se termine là.
38:18 Déchaîné, Dayton poursuit sa course folle.
38:22 Toujours à la limite, il parvient pourtant à dompter les caprices de sa Lotus.
38:25 En 4e position, Hancock, pressé par Baker, part en tête à queue à Sainte-Dévote.
38:31 Malgré tout, le britannique, sur sa Cooper T45, sera le premier classé dans le même tour que les leaders.
38:38 Impressionnant, le tête à queue du hollandais Van Der Kroft, à la sortie du tunnel.
38:44 Sa Cooper ne bouclera que 8 tours de course.
38:47 Et Marseille part, lui aussi à la faute, dans le virage de la Rascasse, mais il parvient à limiter les dégâts.
38:54 Pour d'autres, les problèmes sont mécaniques, comme pour l'américain Del Benet, qui se racontera l'abandon.
39:02 Pipi au vif, Dayton est de plus en plus pressé, et il n'hésite pas à manifester sa réprobation à ceux qui oublient de regarder dans leur rétroviseur.
39:29 Et la valse des têtes à queue continue, cette fois c'est l'américain Moquette, sur une Cooper, qui part à la faute.
39:35 Enfin intervient le coup de théâtre annoncé, après ses nombreuses glissades et spectaculaires freinages à la limite, Marseille,
39:42 pour faire le contrôle de sa Lotus à la chicane.
39:45 Et cette fois, Dayton est là pour en profiter.
39:54 Immédiatement, Duncan Dayton s'échappe en tête, pendant ce temps, on revoit le ralenti du tête à queue du pilote français.
40:00 Pour les autres, le balai sur le fil au ras des glissières de sécurité continue, c'est le cas de l'argentin Ferrioli.
40:14 Sans bavure, Duncan Dayton va, lui, vers un succès de la voiture, mais il n'y a pas de dégâts.
40:22 Duncan Dayton va, lui, vers un succès superbe, au terme d'une course disputée, il coupe la ligne d'arrivée,
40:27 après avoir bouclé ses 10 tours à une moyenne de 101 km/h.
40:31 Derrière Dayton, le grand déçu de cette course, c'est Flavien Marseille.
40:35 Dayton obtient ainsi sa deuxième victoire de la journée, et il ne cache pas sa joie de l'emporter,
40:40 tout comme son dauphin ne dissimule pas sa tristesse d'avoir échoué en vue de l'arrivée.
40:44 [Musique]
41:02 Impeccable, c'était vraiment parfait.
41:05 J'ai fait un tête à queue, mais lui aussi a commis deux têtes à queue,
41:10 et c'est pour ça que je suis passé en tête, ça fait partie de la course.
41:14 J'avais course gagnée, et j'ai glissé à 20 à l'heure sur de l'huile comme un débutant,
41:21 donc c'est de la faute, je fais une bêtise.
41:24 [Musique]
41:36 Le Grand Prix historique aura une fois encore été le pôle d'attraction pour tous les acteurs de l'automobile,
41:41 même si tous ne sont pas montés en piste.
41:43 Ce fut entre autres le cas du président de la FIA, Max Mosley.
41:49 De l'ancien pilote américain Danny Sullivan, qui termina 5e du Grand Prix en Formule 1, c'était en 1983.
42:00 Aperçu également Bruno Giacomelli, ancien pilote de Formule 1.
42:06 [Musique]
42:09 Et puis il y avait les fiers représentants de l'association des anciens pilotes de F1,
42:14 comme Roy Salvadori, Cliff Allison, Tony Brooks, Maria Teresa de Philippis, ou encore le belge Paul Frère.
42:22 [Musique]
42:34 [Musique]
42:43 C'est en fin d'après-midi que se déroule la dernière course du week-end, réservée aux Formule 1 des années 1966 à 1975.
42:50 La plus récente a presque 30 ans, et il semble pourtant évident que quelques bonnes idées de l'époque font toujours recette aujourd'hui.
42:58 [Musique]
43:10 Parmi les 22 voitures au départ, 10 constructeurs sont représentés avec seulement un modèle présent à deux reprises.
43:17 Pour cette dernière course, ce sont 15 tours qui sont affichés au programme.
43:23 [Musique]
43:28 Avant même le départ, le malchanceux de cette manche s'appelle Sin Walker.
43:33 Sa Lotus 72 fait des siennes et il ne parvient pas à s'élancer. Malheureusement, il n'est pas le seul.
43:39 [Bruit de moteur]
43:55 En première ligne avec la pole position latérale 6 roues de l'anglais Martin Streaton, qui ne se laisse pas surprendre au départ.
44:02 La Brabham BT26 de Marseille est partie elle aussi de la première ligne et passée par la Penske PC3 de Sittner.
44:09 Mais dans la montée du Beau Rivage, Marseille reprend la deuxième place.
44:13 [Bruit de moteur]
44:20 Bruit moteur, pneus et dimensions sont à peu près ceux que l'on voit aussi dans la Formule 1 actuelle.
44:26 Avec peut-être un peu moins d'imagination technique pour les monoplaces d'aujourd'hui.
44:31 [Bruit de moteur]
44:33 La 6 roues est en tête. Plus loin, on note le vert et jaune de la Brabham de Marseille qui affiche une silhouette plus ancienne.
44:40 Le peloton des 22 voitures s'extrait sans problème des principales difficultés du circuit, même les plus délicates à négocier.
44:47 [Bruit de moteur]
44:54 Martin Streatton peut montrer l'aisance en virage de sa Tyrell multiroue qui était conduite par Ronnie Peterson au Grand Prix d'Autriche et de Hollande en 1977.
45:04 [Bruit de moteur]
45:06 Si Streatton est bien installé à la première place, Marseille est lui attaqué par le numéro 36, l'anglais Frank Sittner.
45:13 [Bruit de moteur]
45:21 Coup de théâtre. Au sommet de la montée du Beau Rivage, la malchance s'acharne encore sur Marseille.
45:26 Sa Brabham BT26 a peut-être frôlé une de ses concurrentes d'un peu trop près et elle part s'écraser contre le rail. Marseille doit abandonner.
45:34 [Bruit de moteur]
45:50 Tout cela pendant que Martin Streatton et sa Tyrell à six roues se voient emboîter le pas par son compatriote Sittner sur une Penske PC3 de 75.
45:59 Derrière eux, le numéro 6, Ryan Delane sur sa Tyrell 006, suivi par le numéro 18, Rodrigo Gallego sur une marche 761.
46:09 [Bruit de moteur]
46:15 Du travail en piste pour les commissaires de la CM pendant que le numéro 16, Danny Baker sur sa Shadow DN5 revient et enregistre le meilleur tour.
46:24 Il passe Gallego au freinage de la chicane et prend la quatrième place.
46:29 [Bruit de moteur]
46:43 Quatrième tour, le troisième, Ryan Delane a un problème de boîte de vitesse sur sa Tyrell 006 et perd sa position au profit de Baker.
46:49 Pour ne pas perdre le contact avec Baker, Gallego attaque et il rate son freinage à Sainte-Dévote.
46:55 [Bruit de moteur]
46:57 Streatton est solidement installé au commandement et personne ne semble pouvoir aller le menacer.
47:02 Mais derrière lui, l'usure des pneus et la fatigue des pilotes commencent à se faire sentir.
47:07 [Bruit de moteur]
47:12 À Sainte-Dévote, c'est une touchette entre la BRM de Cross et la McLaren de Clark.
47:17 [Bruit de moteur]
47:19 Encore à Sainte-Dévote, c'est le numéro 5, la Brabham de Robert Baker qui sort de la roue.
47:25 [Bruit de moteur]
47:27 Immunisé de cette épidémie, la Penske numéro 36 semble devoir se sortir du lot.
47:33 Une des rares monoplaces américaines à être venue se frotter en championnat du monde de Formule 1.
47:39 Elle a été déployée entre 1974 et 1976 et ce modèle fut piloté en course par le Britannique John Watson.
47:45 Touchette pour la Shadow numéro 16 de Baker qui rétrograde de la 3ème à la 7ème place.
47:51 [Bruit de moteur]
48:08 La Streathon ne donne aucun signe de faiblesse. Sa Tyrell P34 figure toujours au sommet des tours par tours.
48:13 [Bruit de moteur]
48:15 Bien aussi les autres Tyrell, moins rapides mais d'une belle fiabilité comme la numéro 6 de DeLayne, une 006 de 1972 qui sera 5ème au final.
48:26 [Bruit de moteur]
48:50 Les derniers tours se transforment en promenade de santé pour Streathon qui s'octroie pourtant le meilleur tour en course en 1'40"307.
48:58 [Bruit de moteur]
49:08 Streathon conclut avec un avantage de 12"30" sur le 2ème. Il a bouclé ses 15 tours à une allure moyenne de 117.3 km/h.
49:18 Le premier précède Frank Sittner sur Penske, Gallego sur sa Marche est 3ème.
49:24 [Bruit de moteur]
49:53 [Musique]
50:00 Grand ami tué des courses historiques, Streathon revient sur cette nouvelle victoire.
50:05 [Musique]
50:09 "C'était une excellente course. J'étais un peu inquiet avant le départ car il y avait beaucoup de voitures en course et j'ai d'ailleurs été un peu gêné lors des essais mais finalement tout s'est bien passé et je suis très heureux de gagner cette course."
50:22 [Musique]
50:47 Le spectacle est terminé, une représentation qui a visiblement plu au public profane ou spécialiste.
50:53 [Musique]
51:00 "Pour moi c'est ça la véritable passion de la Formule 1. Il y a énormément de gens qui sont venus voir ces voitures anciennes. Il y avait beaucoup d'amitié, beaucoup de camaraderie, c'est ça la Formule 1."
51:14 [Musique]
51:19 A présent il ne reste plus qu'à se donner rendez-vous dans 2 ans pour la 5ème édition du Grand Prix Historique à Monaco où les mécaniques de toutes origines se sentent chez elles, pour elles aussi l'histoire continue.
51:32 [Musique]

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