Sébastien Bourdais_Ma saison de champion (2004) (en français - AB Moteurs - France) [RaceFan96]
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00:00 Les bolides sont lancées à des vitesses impressionnantes.
00:06 Le public déplacé en ombre apprécie de voir ses fous du volant à plus de 150 km/h dans la poussière.
00:14 A part la victoire et la renommée, le gagnant de l'épreuve se voit attribuer la coupe Vanderbilt.
00:20 En anglais dans le texte, la Vanderbilt Cup.
00:23 Mais qui sera le premier français à gagner cette prestigieuse récompense ?
00:28 A la prochaine !
00:30 [Vrombissement du moteur]
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01:33 Le 7 novembre 2004, Sébastien Bourdet est devenu le premier français à gagner aux Etats-Unis le Champs-Cars,
01:39 rejoignant ainsi les pilotes comme Mario Andretti, Jacques Villeneuve, Nigel Mansell ou Juan Pablo Montoya.
01:44 7 victoires et 8 pole positions en 14 courses, des statistiques de champions.
01:49 Mais le français avait déjà impressionné tout le monde en 2003,
01:52 avec 3 victoires et 5 pole, meilleur débutant de la saison, une année pour apprendre, une année pour gagner.
01:57 [Applaudissements]
02:00 La saison 2003, elle était assez satisfaisante, avec 3 victoires, 5 pole, pas mal de records du tour en piste.
02:08 Le prix Bridgestone, qui était pour le pilote le plus rapide de l'année, qualif et courses confondues.
02:14 Donc ça c'était assez sympa et assez surprenant pour un débutant qui découvrait les pistes et la voiture.
02:20 L'état d'esprit était assez simple, je savais que de toute façon 2004 ce serait sans Formule 1,
02:26 donc ce serait avec la voiture McDonald's.
02:30 Et l'engagement du sponsor à une plus grande échelle pour la saison complète et pour 3 ans,
02:38 ça a quand même rassuré l'équipe et permis de travailler dans de très bonnes conditions,
02:45 aussi bien au niveau technique qu'au niveau plus global des relations presse et tout ce qui va avec.
02:51 [Musique]
02:58 C'était l'objectif, c'est sûr, d'essayer d'arriver en 2004 pour le championnat.
03:02 Maintenant je savais aussi qu'il y aurait de la concurrence avec Ancort-Récy, avec Bruno.
03:06 Et puis surtout il y a eu un hiver très très long avec beaucoup de points d'interrogation,
03:10 où tout le monde donnait le champ car pour mort.
03:12 Et très rapidement, une fois que le championnat a été racheté par Calcoven et Foresight,
03:18 tout le monde s'est rassuré, tout le monde s'est mis au travail.
03:20 On a commencé la première séance d'essai fin février, une pause ultra longue de quasiment 5 mois,
03:28 sans monter dans la voiture.
03:29 Et j'ai fait en tout et pour tout 3 jours d'essai avant la saison.
03:32 Donc ce n'était pas évident, on est arrivé à Long Beach un peu à court de préparation,
03:35 mais avec une voiture qui était plutôt dans le coup.
03:38 Et puis surtout les 3 jours qui avaient été très productifs, on en avait abattu beaucoup.
03:42 Et on était assez sereins sur notre potentiel et nos setups,
03:46 aussi bien circuit en ville que circuit routier.
03:48 On se retrouve 1 et 2, Bruno fait la pôle sur un circuit qu'il aime particulièrement, Long Beach.
04:02 Très difficile, bosselé, exigeant, étroit par moments, un petit peu plus ouvert d'autres.
04:07 Mais un circuit qui lui convient très bien, où j'étais très très mal à l'aise l'année précédente,
04:12 comparé à la première course comme ça à Petersburg, où je m'étais vraiment libéré et éclaté.
04:18 Bon, malgré tout on fait 1 et 2, dans des conditions de trafic très divisibles à gérer.
04:24 Où le premier jour je me retrouvais 9ème parce que je n'avais pas réussi à faire un tour
04:27 sans me faire bloquer par un concurrent.
04:30 D'ailleurs suite à cette course, il y a la règle du blocking qui est arrivée en qualification,
04:34 qui a énormément changé les dons et qui m'a probablement permis de m'illustrer dans le top 3 des qualifs à chaque course.
04:44 C'est le coup d'envoi de la saison 2004.
04:46 Une première ligne Numanas, attention Tracy attaque ! Tracy est passé !
04:53 En bousculade derrière, ça se bouscule partout, il y a du dégât.
05:02 Une course solide de Numanas avec une stratégie, comme on l'avait prévu, safe.
05:12 Tracy risque tout, d'entrer de jeu à la première course, il l'avait dit, de toute façon les démons Tracy réapparaissaient.
05:21 Paul Tracy à la limite, regardez.
05:28 Il attaque trop, il attaque encore ici, il a un retard à terre, mais pourquoi il ne reste que quelques tours ?
05:33 Et comme l'année dernière, première course gagnée pour Paul Tracy.
05:42 On voulait absolument finir dans le top 5 et le résultat, l'arrivée, tout à fait satisfaisant avec un premier podium pour la première course.
05:49 Rien de catastrophique pour nous, bien au contraire un plutôt bon départ.
05:53 Maintenant, quel est l'avenir de Long Beach ?
05:55 Oui, tout le monde craint un petit peu puisque Toyota est le sponsor premier.
05:59 Malgré tout, même si c'est une venue qui intéresse très sérieusement l'IRL, ce n'est pas du tout fait non plus pour l'instant.
06:08 Ce sera à nous d'essayer de garder Long Beach qui est aussi la référence en matière de circuit urbain au niveau des États-Unis pour le Championnat de Carrefour.
06:16 Le début de saison sur la stratégie, ça a été les stratégies de la peur parce qu'on ne savait jamais quand ravitailler.
06:30 Il y avait la stratégie sûre d'essayer de s'arrêter suffisamment en avance pour ne pas être victime d'un drapeau jaune.
06:35 Par contre, si on s'arrêtait tôt et que justement ce drapeau jaune n'arrivait pas, c'était l'assurance de finir dans le top 5 ou 6, mais l'assurance aussi de ne pas gagner la course.
06:45 Donc c'était assez frustrant.
06:47 Une invention super par contre, le push to pass qui a donné beaucoup de spectacles tout au long de la saison avec des dépassements à quasiment toutes les courses sans exception.
06:57 Un spectacle bien augmenté à mon avis, on a vu beaucoup plus de dépassements que sur les années précédentes.
07:03 Les pneus options ont aussi introduit une petite nouveauté dans le championnat avec les pneus Bridgestone.
07:11 Et puis derrière, le nouveau système de points qui était lui aussi comme les nouvelles règles de stratégie un peu critiquables.
07:19 On rentrait un peu dans le système NASCAR où il fallait finir absolument et on donnait un peu moins d'importance à la victoire.
07:32 Voilà, Dominguez à la faute, il veut trop bien faire le Mexicain devant son public.
07:36 On revoit la corde, la prise dans la suspension, j'ai jamais vu un abandon aussi stupide.
07:58 Là ça commence à s'énerver, on voit bien ça pousse dans tous les coins du circuit.
08:01 Alain Liguerre est en feu !
08:06 Les Doni Manas sont en tête maintenant.
08:15 Et Servia qui guise le circuit.
08:17 Et le circuit est en feu !
08:19 Et le circuit est en feu !
08:21 Et le circuit est en feu !
08:24 Les Doni Manas sont en tête maintenant.
08:26 Et Servia qui glisse !
08:28 Oh là là, Bournet !
08:42 Il a gagné la course dans l'estompe !
08:52 Dominguez sur le podium, il revient de loin.
08:55 Assez bien pour le Mexicain chez lui.
08:57 Une course où il a fallu que j'aille au bout de moi-même,
09:12 puisqu'avec les stratégies un petit peu compliquées qui étaient nouvelles pour cette saison,
09:17 on s'est retrouvé pendant un moment en grosse difficulté,
09:21 où des concurrents avaient pris ce qu'ils appellent un "early yellow",
09:25 un drapeau jaune de début de course.
09:28 Nous on s'était fait avoir, il a fallu qu'on ravitaille au mauvais moment,
09:33 et derrière il a fallu sortir le grand jeu,
09:36 passer Bruno, et ce n'était pas facile.
09:39 Sauver un peu d'essence pour pouvoir le faire dans les dernières minutes.
09:42 Et derrière, rouler le plus vite possible pendant 40 et quelques tours.
09:47 Et là, sur les images, je ne sais pas si on les aura à la fin,
09:50 mais je crois que ça se voit très bien, je suis allé au bout de moi-même sur cette course-là.
09:54 C'est le premier jour de la course, et c'est le premier moment où Bruno est allé au bout de lui.
10:10 C'est le premier oval de la saison.
10:13 Wilson dans le mur, ça commence très très mal pour lui.
10:16 Il me piège complètement sur le départ,
10:20 puisqu'on a des rapports qui sont très espacés dans les rapports de début de boîte de vitesse.
10:26 Il y a un énorme trou entre la 2 et la 3,
10:28 et au moment où je mets la 3, il met plein de gaz et il décolle.
10:31 Moi je me retrouve complètement scotché sur la grille, je me retrouve 4ème ou 5ème.
10:35 Pendant la course, j'ai accumulé les erreurs jusqu'à ce que ça finisse dans le mur malheureusement.
10:41 Et Tressy qui tape comme Sébastien Bourdin, et les favoris sont au tapis aujourd'hui.
10:47 Hunter-Reay, toujours lui, toujours en tête.
10:52 C'est peut-être une course pour les Américains avec Helmendinger ici qui revient très fort.
11:03 Hunter-Reay, intouchable, du début à la fin, il a mené la course.
11:07 C'est une grosse déception puisqu'il y avait vraiment un coup à jouer,
11:20 un top 5 à gagner, même peut-être un podium.
11:23 Si, si, ça avait été une course sans problème.
11:32 C'était un circuit qui nous enlevait une parce qu'on aurait dû faire un podium là-bas
11:35 après une crevaison qui, je le pensais, devait nous éloigner complètement d'un bon résultat.
11:42 Malgré tout, on était revenus à la force du poignet et grâce à des bons ravitaillements.
11:47 C'est clair que cette année c'était sympa de mettre l'accent et de remporter la course là-bas.
11:53 Et c'est parti ! Quel bon départ de Talgany ici à gauche de l'écran !
11:56 Attention au premier virage, c'est très important ici.
11:59 Et voilà, jour d'âme, première victime.
12:07 Regardez derrière ce qui se passe avec Dominguez, il y a Rodolphe Olavide aussi.
12:10 Incroyable restart, il accélère et il trottoie, les deux Mexicains sont out.
12:16 Et voilà, jour d'âme, première victime.
12:18 Alors restart, regardez derrière ce qui se passe avec Dominguez, il y a Rodolphe Olavide aussi.
12:27 Incroyable restart, il accélère et il trottoie, les deux Mexicains sont out.
12:32 Alors aujourd'hui c'est vraiment l'explication entre les deux Numanaz.
12:34 Attention, dernier arrêt pour tout le monde, pas le droit à l'erreur.
12:43 Et Tressy veut son petit coup.
12:44 Et il y a Rodolphe Olavide qui s'est fait défoncer.
12:46 Et il y a Rodolphe Olavide qui s'est fait défoncer.
12:48 Et il y a Rodolphe Olavide qui s'est fait défoncer.
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13:08 Et il y a Rodolphe Olavide qui s'est fait défoncer.
13:09 Et il y a Rodolphe Olavide qui s'est fait défoncer.
13:10 Je suis très heureux de m'imposer de cette façon.
13:14 En mettant la manière avec la pôle.
13:16 La première fois qu'on utilisait les pneus options.
13:20 Et puis une domination de Newmanace qui fait 1 et 2 en survolant la course.
13:26 En laissant très loin derrière l'opposition.
13:29 Par des conditions de chaleur assez inhabituelles pour l'Oregon.
13:33 C'était assez sympa.
13:37 Je suis très content d'avoir gagné à Portland.
13:40 C'est un petit peu un juste de paix.
13:43 Il y a beaucoup de défis aussi bien techniques que de pilotage.
13:46 Sur une piste qui est plutôt courte.
13:49 Mais sur laquelle la moyenne est quand même assez élevée.
13:52 Et puis c'est surtout un endroit où on se fait vraiment plaisir en tant qu'Européen.
13:57 Puisque c'est un des rares routiers sur lesquels on va se faire plaisir.
14:01 On passe au travers d'un carton monstre.
14:06 Où il y a un paquet de voitures qui reste sur le carreau.
14:09 J'en sors je ne sais encore pas comment.
14:12 Quand tu regardes les images c'est assez étonnant.
14:15 Et puis surtout après une victoire facile.
14:19 Puisque tous les groupes ont gagné.
14:22 Et puis après une victoire facile.
14:25 Puisque tous les groupes ont gagné.
14:28 Et puis après une victoire facile.
14:31 Puisque tous les groupes ont gagné.
14:34 Il n'y a que Carpentier qui nous donne une toute petite réplique.
14:37 Mais malgré tout on s'en va.
14:40 Et puis derrière Bruno le temps qu'il revienne au contact c'était terminé.
14:43 Une course assez bizarre.
14:46 Et probablement la plus facile de ma carrière.
14:49 Tout simplement parce que l'opposition avait disparu.
14:52 Après Tressy c'est Carpentier qui abandonne le moteur à lâcher.
14:55 Et puis après Tressy c'est Carpentier qui abandonne le moteur à lâcher.
14:58 Et puis après Tressy c'est Carpentier qui abandonne le moteur à lâcher.
15:01 Et puis après Tressy c'est Carpentier qui abandonne le moteur à lâcher.
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15:07 Et puis après Tressy c'est Carpentier qui abandonne le moteur à lâcher.
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15:13 Et puis après Tressy c'est Carpentier qui abandonne le moteur à lâcher.
15:16 Et puis après Tressy c'est Carpentier qui abandonne le moteur à lâcher.
15:19 Et puis après Tressy c'est Carpentier qui abandonne le moteur à lâcher.
15:22 C'était une course qui cette année n'était pas pour moi.
15:25 On n'était pas les plus vite en piste.
15:27 Ce qui n'est pas arrivé très souvent dans la saison.
15:29 Mais là c'était le cas.
15:31 Quelle course de Tagliani !
15:35 Maintenant en 3ème.
15:37 Il était dans l'herbe tout à l'heure, vous vous rappelez ?
15:39 Il va conserver son titre Sébastien Bourdais sur cet aéroport.
15:44 Un peu plus et il décolle aujourd'hui.
15:46 Je pense que le plus facile c'est encore de mener.
16:01 Je pense que le plus facile c'est encore de mener.
16:05 D'être devant et de se mettre en dehors de ses adversaires.
16:12 Malheureusement ça ne s'est pas passé comme ça cette année.
16:14 On était très bien partis pour remporter le championnat de course avant la fin.
16:18 Et puis il y a eu les incidents de Montréal et de Laguna Seca
16:22 qui nous ont privés de 2 victoires qui étaient quasi assurées.
16:25 Après ça dépend un peu de dans quelle série on se situe.
16:31 Puisque là en Championnats de Carrefour, quand on est le leader du championnat,
16:34 on est pris un peu pour cible.
16:36 Je ne suis plus trop sûr de la démarche à suivre.
16:40 Ce qui est sûr c'est que malgré tout, il faut mieux être devant avec 20 points que derrière avec 40 points.
16:45 Je pense que c'est important de prendre en compte les choses qui sont en train de se passer.
16:48 Je pense que c'est important de prendre en compte les choses qui sont en train de se passer.
16:51 Je pense que c'est important de prendre en compte les choses qui sont en train de se passer.
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20:48 La pole position de Paul Trecy.
20:51 Attention au départ, Trecy devant, Bourdes derrière.
20:55 Et Sparafico qui percute Carpentier, tous les deux dans les pneus.
21:00 Ah oui, il est déçu Carpentier.
21:05 Il est déçu, il est déçu.
21:09 Trecy est loin devant et en plus il a ravitaillé plus vite que son ombre.
21:13 Ça va être dur d'aller le chercher.
21:16 C'est pas vrai, ils savent pas calculer chez Forsyth ou quoi ?
21:21 Il a pas assez d'essence Trecy, il va falloir qu'il s'arrête encore une fois.
21:24 Il a besoin de 20 secondes pour être sécurisé.
21:27 Il a besoin de 20 secondes pour être sécurisé.
21:30 Il a besoin de 20 secondes pour être sécurisé.
21:33 Il a besoin de 20 secondes pour être sécurisé.
21:36 Il a besoin de 20 secondes pour être sécurisé dans les stands lors du ravitaillement.
21:39 Il a touché !
21:40 Et oui il se précipite trop, 20 secondes, 20 secondes, il fallait aller le chercher ces 20 secondes.
21:43 Ça c'est un ravitaillement parfait.
21:59 Premier podium d'Albeniger.
22:02 Et victoire de Trecy.
22:04 Bordeaux est cinquième.
22:06 L'événement de Vancouver a été un petit peu plus frustrant que celui de Toronto.
22:11 Ça s'est pas très très bien passé en qualifications.
22:13 On a eu les drapeaux rouges au mauvais moment.
22:15 Et puis en course on était bien partis pour gagner.
22:19 Et malheureusement le drapeau jaune est venu à 7 tours ou 5 tours de notre premier arrêt.
22:26 Nos pneus arrière étaient pas mal usés.
22:29 On avait eu beaucoup plus à taper dans les pneus que Trecy pour maintenir le rythme.
22:35 Et sauver de l'essence aussi.
22:37 Ça c'était important.
22:38 Malheureusement quand le drapeau jaune tombe, mes pneus arrière ont plus beaucoup de gomme.
22:44 Et j'ai pas réussi à les réchauffer très rapidement puisqu'il faisait pas très chaud ce jour-là.
22:48 Et bon je perds 2 secondes au tour quasiment pendant 3 tours.
22:52 Puis 5/10 sur les tours restant.
22:54 Et quand je rentre au stand j'ai la meute derrière moi.
22:57 On se fait passer au ravitaillement.
23:00 Et puis quelques autres pilotes qui avaient été bloqués dans le paquet arrivent à rester en piste.
23:05 Et là c'est la catastrophe.
23:06 On se retrouve 5ème ou 6ème en piste.
23:08 Et malheureusement à partir de là notre événement est foutu.
23:12 Ça a été une course assez frustrante.
23:15 Mais encore une fois l'objectif était rempli.
23:17 On a score encore un top 5.
23:19 Et c'était tout ce qui comptait à la limite.
23:22 Le gros regret c'est Milwaukee.
23:24 Parce que c'est clair que sans l'abandon sur le mile, on aurait eu une avance assez conséquente.
23:31 Maintenant plutôt satisfait du début de saison.
23:35 On avait déjà score 4 victoires.
23:38 C'est un bilan plus que positif pour l'équipe Mc Donald's.
23:43 Encore une pôle pour le français. C'est la 4ème de la saison Thomas.
23:46 On revoit, regardez, le joli balai synchronisé entre les deux Américains.
23:59 10 points pour les Américains.
24:01 C'est Vasseur et Hanteauret du coup.
24:03 Carpe diem pour les Américains.
24:05 Et on a encore une pôle pour le français.
24:07 C'est la 4ème de la saison Thomas.
24:09 Et on a encore un point pour les Américains.
24:11 C'est Vasseur et Hanteauret du coup. Carpentier piégé derrière.
24:13 0 points pour lui.
24:15 Mauvais départ de Sébastien là.
24:17 Dans la montée, juste avant le dernier virage, je vois Le Pescar qui n'est toujours pas parti de la piste.
24:24 Donc je lève le pied.
24:27 Tout le monde arrive derrière en catastrophe.
24:29 Bruno parle dans l'herbe. Tracy reste dans la boîte.
24:32 Il utilise le push to pass.
24:34 Il me passe au bout.
24:36 Et en plus il me met un coup en passant.
24:38 Là j'étais un petit peu vert.
24:40 Parce que ça a complètement ruiné la course.
24:42 Bon c'est pas le cas d'autre bordel tout le terrain.
24:46 Bonjour le debriefing chez Numanas.
24:48 Taguiani pour la 2ème place sur la Vigne.
24:58 Il met une pression d'enfer. La Vigne qui va tout droit.
25:00 Tracy le leader.
25:06 Il est en train de perdre la course Paul Tracy là.
25:08 Oui dans les stands.
25:10 Très énervé Paul Tracy. On le retrouve.
25:14 Attention au contact. Il est parti au clash avec Junquera.
25:17 Il met le nigger à l'intérieur sur Tracy. Attention Tracy il est déchaîné aujourd'hui.
25:22 Et c'est pas vrai il part aussi.
25:24 Ah Tracy encore une fois.
25:27 Cette fois-ci il y est pour rien je crois.
25:29 Première victoire en carrière de Taguiani.
25:32 C'est mérité. On aime bien Taguiani.
25:34 Ça fait longtemps qu'il attendait ça le Québécois.
25:36 Et podium de Sébastien.
25:38 C'est un des tournants de la saison.
25:49 Après celui de Toronto où Bruno ne finit pas et où moi je gagne avec une domination sur le week-end.
25:55 C'est clair qu'à ce moment-là les choses commencent à sentir plutôt bon.
25:59 Mais la saison est encore longue.
26:01 Les 47 points c'est qu'une victoire à demi.
26:03 Donc on reste concentré et on s'applique à continuer de finir devant.
26:07 Et à se lancer en tout cas devant pour se mettre en dehors des difficultés.
26:11 Comme tous les pilotes du Tchemka on regrette que Elkert Lake et Laguna Seca ne fassent plus partie du programme.
26:24 Malheureusement ça a été deux courses où on a dû avoir 20 000 spectateurs à Elkert Lake et 5 000 à Laguna Seca.
26:31 Et ça tu connais bien le problème du Tchemka.
26:35 S'il n'y a pas les spectateurs dans les gradins, la course n'a pas lieu d'être.
26:39 Donc on va être obligé de faire l'impasse sur ces épreuves-là en attendant peut-être des jours meilleurs.
26:54 Au départ Bruno va pour la première place et ne me laisse pas suffisamment d'espace.
27:02 Je suis les deux roues intérieures sur le vibroir pour tenter de l'éviter.
27:06 Puisque je vois que définitivement il ne me laisse aucune place.
27:10 On fait la course tous les deux.
27:13 Et je ne m'attendais pas du tout à ça.
27:15 Malheureusement sur un circuit en ville avec un grip limité c'est difficile de disparaître.
27:20 Il a fallu que je me compose.
27:24 Je suis parti en tête à queue, le moteur a calé quand j'ai essayé de redémarrer.
27:28 Après derrière c'est la course de rêve et de folie.
27:33 Où je donne tout ce que j'ai à donner.
27:35 Je repars 15ème et je double tous mes adversaires un par un.
27:39 Pour finalement aller passer Bruno et Tracy.
27:43 Avec un Dominguez entre temps qui est un peu plus rugueux sur les bords.
27:48 C'est définitivement la plus belle course de ma carrière.
27:53 Les deux coéquipiers qui se retrouvent comme tout à l'heure.
27:56 J'espère qu'ils ne vont pas remettre ça.
27:58 Un drapeau jaune qui arrange Sébastien.
28:03 Ça passe, ça passe, ça passe, non !
28:07 Ça touche !
28:08 Non, non, non, non.
28:09 Mais c'est passé quand même.
28:11 Attention le dépassement, l'ultime dépassement pour Sébastien Bourdet pour la première place sur Paul Tracy.
28:19 Tracy s'écarte, il revient.
28:21 Il revient, ouais, ouais, ça va passer.
28:23 C'est bon !
28:24 Ce dépassement est symbolique, Pat.
28:26 Victoire extraordinaire, il faut le dire.
28:34 Quelle remontée du français.
28:36 Patrick, il peut être fier.
28:40 Il a eu des sursauts d'orgueil par moments.
28:43 Il nous a ressorti les vieux démons.
28:47 Long Beach, Laguna Seca, où il vient me chercher dans un endroit où il y a zéro place.
28:53 En plein milieu d'un virage, à l'intérieur, deux roues dans la terre.
28:56 Mais bon, Paul, ça reste Paul.
28:58 Il a réussi à me chercher dans un endroit où il y a zéro place.
29:01 Il a réussi à me chercher dans un endroit où il y a zéro place.
29:04 En plein milieu d'un virage, à l'intérieur, deux roues dans la terre.
29:07 Mais bon, Paul, ça reste Paul.
29:09 Et c'est clair qu'à chaque fois qu'on s'y attaque, il faut réfléchir à deux fois à ce qu'on va faire.
29:13 Parce qu'on peut s'attendre au pire.
29:15 Donc, même si ce n'est pas toujours le cas, il faut mieux redouter le pire pour ne pas être surpris.
29:20 Sixième pole position pour Bourdet.
29:23 Pierre Ambolage !
29:30 Eh bien oui !
29:31 Ouais, ouais, c'est Tracy encore qui pousse.
29:33 [Musique]
29:43 Eh bien ces trous appartenaient effectivement à Nelson Philippe.
29:45 [Musique]
29:51 À l'intérieur, Dominguez qui prend la tête sur Sébastien Bourdet.
29:54 [Musique]
30:07 Ça commence vraiment à faire long.
30:08 Arrêt catastrophique pour Dominguez.
30:10 [Musique]
30:17 Faut pas oublier de freiner Sébastien !
30:19 Il a sali ses pneus.
30:21 [Musique]
30:23 Oh, il retarde devant, c'est bon !
30:25 Almendinger qui va attaquer là.
30:27 [Musique]
30:30 Oh, c'est pas vrai ! Almendinger qui écarte Sébastien Bourdet, il est sur trois roues !
30:35 [Musique]
30:37 Il était à un tour, mais pourquoi avoir tenté ça ? C'est une agression.
30:40 [Musique]
30:42 Il fiche la pénalité.
30:43 [Musique]
30:45 Voici le tarif, stop and go.
30:47 [Musique]
30:49 Il en a profité, Bruno Junqueira, il remporte sa première victoire.
30:52 Top, c'est fait !
30:53 En fait, la course se passe très très très très bien.
30:57 On a une voiture qu'on a vraiment peaufinée, bien améliorée au fur et à mesure du week-end.
31:04 On signe la pole position les deux jours.
31:06 Et en course, on est plutôt bien parti pour la gagner.
31:11 Malheureusement, Dominguez a fait un très très gros short-field.
31:14 Il a rentré probablement trois, quatre secondes de moins d'essence que nous.
31:18 Donc il faudra qu'il s'arrête beaucoup plus tôt sur la suite de la course.
31:21 Mais il est passé devant.
31:22 On a un autre concurrent qui s'appelle Abjeel Almendinger qui est décalé en stratégie,
31:26 qui lui devra refaire un arrêt.
31:28 Et à ce moment-là, il va pour me dépasser.
31:31 Je lui ouvre la porte grande ouverte pour lui laisser prendre ses cinq tours de tête avant qu'il ravitaille de nouveau.
31:40 Et malheureusement, là, il fait une erreur monumentale.
31:43 Il bloque les deux roues arrière et il vient s'encastrer dans mes deux pontons, dans mon ponton à droite.
31:48 Et au moment où il faut quand même que je tourne, il me fait passer la roue arrière par-dessus sa roue avant.
31:55 Et c'est terminé.
31:56 Donc grosse frustration parce qu'un week-end qui était quasi parfait,
32:00 qui aurait définitivement scellé le destin du championnat à Vegas,
32:05 où on aurait remporté le championnat, peut-être même à Laguna Seca si ça avait continué comme ça.
32:10 Là, d'un seul coup, on se retrouve à perdre 30 points,
32:14 puisque Bruno s'empare de la victoire et récolte les fruits d'une course qui devait tomber dans nos mains.
32:21 Donc c'était la grosse frustration de l'année, je crois.
32:24 Je crois qu'on a découragé un petit peu les autres sur les qualifs.
32:35 On a montré beaucoup de vitesse, un peu à l'image de l'an passé.
32:38 Huit pôles au total sur 14 courses.
32:40 C'est assez remarquable.
32:42 Ce dont je suis le plus fier, probablement, c'est le fait qu'on ait démarré chaque course dans le top 3.
32:47 Ça, je crois qu'on a du mal à se rendre compte à quel point c'est fort,
32:52 parce qu'il y a tellement de façons de louper une qualif dans une saison.
32:57 C'est une grosse performance, c'est clair.
33:01 Maintenant, j'ai toujours été quelqu'un qui s'est bien qualifié.
33:06 Et c'est clair que les setups, approchant la fin de saison,
33:09 ont commencé à être de plus en plus précis et de plus en plus proches de la vérité.
33:13 C'est plutôt de bonne augure pour 2005, d'ailleurs.
33:16 Je pense qu'on aura une voiture qui sera de toute façon dans le coup l'an prochain,
33:20 même si après, la réussite dépend un petit peu de différents facteurs qui ne sont pas que la rapidité.
33:27 C'est parti avec cette crevaison dès le départ.
33:35 Attention, au freinage, sur Gonzalez.
33:42 Il a perdu sa moustache.
33:43 Ça a touché.
33:44 Il faut tout refaire pour vendre et on repart à zéro.
33:47 Carpentier qui est en tête.
33:51 Et Dinger, il n'est pas calmé depuis l'autre jour.
33:57 Là, il poussère bien.
33:59 Le rookie victime de son tempérament.
34:01 Puni le rookie.
34:04 Attention, restez concentrés pour Carpentier.
34:06 Et comme l'année dernière, le Québécois l'emporte ici à la Guna Seca.
34:16 Joubkira deuxième, Sébastien finit huitième et premier podium pour Servia.
34:22 C'est beau pour l'Espagnol.
34:24 Au départ, je gère ma course plutôt bien.
34:28 Je prends un bon départ.
34:29 Au deuxième passage, Tracy, suite à un accrochage entre Justin Wilson et je ne sais plus trop qui,
34:37 on se retrouve avec des débris à la sortie du corkscrew.
34:39 Moi, je passe à la fin.
34:40 Je suis un peu plus à l'avant.
34:41 Je suis un peu plus à l'avant.
34:42 Je suis un peu plus à l'avant.
34:43 Je suis un peu plus à l'avant.
34:44 Je suis un peu plus à l'avant.
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35:00 Je suis un peu plus à l'avant.
35:01 Je suis un peu plus à l'avant.
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35:10 Je suis un peu plus à l'avant.
35:34 Je suis un peu plus à l'avant.
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35:58 Je suis un peu plus à l'avant.
36:04 Je suis un peu plus à l'avant.
36:05 Je suis un peu plus à l'avant.
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36:10 Je suis un peu plus à l'avant.
36:11 Je suis un peu plus à l'avant.
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36:13 Je suis un peu plus à l'avant.
36:14 Je suis un peu plus à l'avant.
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36:18 Je suis un peu plus à l'avant.
36:19 Je suis un peu plus à l'avant.
36:20 Je suis un peu plus à l'avant.
36:21 Je suis un peu plus à l'avant.
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36:23 Je suis un peu plus à l'avant.
36:24 Je suis un peu plus à l'avant.
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36:30 Je suis un peu plus à l'avant.
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36:32 Je suis un peu plus à l'avant.
36:33 Je suis un peu plus à l'avant.
36:34 Je suis un peu plus à l'avant.
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36:36 Je suis un peu plus à l'avant.
36:37 Je suis un peu plus à l'avant.
36:38 Je suis un peu plus à l'avant.
36:39 Je suis un peu plus à l'avant.
36:50 Ils vont repartir ensemble les deux Numanas.
37:11 Toujours les deux Numanas.
37:12 Il faut qu'il vente sur l'intérieur Sébastien.
37:13 Oh quel duel !
37:14 Ça fait 15 tours que ça dure.
37:15 Oui !
37:16 Tom Wattensouffle l'enforce le Français.
37:17 Il a résisté jusqu'au bout.
37:18 Super victoire.
37:19 Sixième victoire de Bourdet.
37:20 À fond, à fond, à fond.
37:21 Comme en Allemagne.
37:22 Et en fait ça s'est résumé à une course qui est dépendue, qui a été très difficile
37:23 à faire.
37:24 Et qui a été très difficile à faire.
37:25 Et qui a été très difficile à faire.
37:26 Et qui a été très difficile à faire.
37:27 Et qui a été très difficile à faire.
37:28 Et qui a été très difficile à faire.
37:29 Et qui a été très difficile à faire.
37:30 Et qui a été très difficile à faire.
37:31 Et qui a été très difficile à faire.
37:33 Et ça je crois que j'ai démontré à deux reprises que j'étais plutôt pas mauvais.
37:34 Et ça je crois que j'ai démontré à deux reprises que j'étais plutôt pas mauvais.
37:35 Et même après un premier pit stop qui s'est pas déroulé comme on le voulait, loin de
37:36 là.
37:37 Puisque le refueller fait son travail.
37:38 Mais il y avait quelqu'un qui était censé actionner un levier pour que l'essence coule
37:39 et on reste 7 secondes de refus.
37:40 Et on reste 7 secondes de refus.
37:41 Et on reste 7 secondes de refus.
37:42 Et on reste 7 secondes de refus.
37:43 Et on reste 7 secondes de refus.
37:44 Et on reste 7 secondes de refus.
37:45 Et on reste 7 secondes de refus.
37:46 Et on reste 7 secondes de refus.
37:47 Et on reste 7 secondes de refus.
38:13 Et on reste 7 secondes de refus.
38:20 Et on reste 7 secondes de refus.
38:21 Et on reste 7 secondes de refus.
38:22 Et on reste 7 secondes de refus.
38:23 Et on reste 7 secondes de refus.
38:24 Et on reste 7 secondes de refus.
38:25 Et on reste 7 secondes de refus.
38:26 Et on reste 7 secondes de refus.
38:27 Et on reste 7 secondes de refus.
38:28 Et on reste 7 secondes de refus.
38:29 Et on reste 7 secondes de refus.
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38:31 Et on reste 7 secondes de refus.
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38:33 Et on reste 7 secondes de refus.
38:34 Et on reste 7 secondes de refus.
38:35 Et on reste 7 secondes de refus.
38:36 Et on reste 7 secondes de refus.
38:37 Et on reste 7 secondes de refus.
38:43 Et on reste 7 secondes de refus.
38:44 Et on reste 7 secondes de refus.
38:45 Et on reste 7 secondes de refus.
38:46 Et on reste 7 secondes de refus.
38:47 Et on reste 7 secondes de refus.
38:48 Et on reste 7 secondes de refus.
38:49 Et on reste 7 secondes de refus.
38:50 Et on reste 7 secondes de refus.
38:51 Et on reste 7 secondes de refus.
38:52 Et on reste 7 secondes de refus.
38:53 Et on reste 7 secondes de refus.
38:54 Et on reste 7 secondes de refus.
38:55 Et on reste 7 secondes de refus.
38:56 Et on reste 7 secondes de refus.
38:57 Et on reste 7 secondes de refus.
38:58 Et on reste 7 secondes de refus.
38:59 Et on reste 7 secondes de refus.
39:00 Et on reste 7 secondes de refus.
39:01 Et on reste 7 secondes de refus.
39:25 Il y a de la tension dans l'air.
39:44 Sébastien peut être titré aujourd'hui.
39:46 Allemandinger a touché !
39:49 Ça faisait très longtemps que je n'étais pas pris un tel choc dans l'arrière.
39:54 Au troisième virage, la seule chose que j'attendais c'était une crevaison.
40:00 Parce que le choc avait été tellement violent que c'est vraiment la seule chose qui m'inquiétait.
40:03 Bien tenté sur Tressi mais c'est pas facile.
40:06 En tête Junckerer.
40:07 Il a profité de l'erreur de Tressi.
40:08 Rien de souci à l'avant pour la voiture de Carpentier.
40:28 C'est l'allong !
40:29 Et ça se finit sous le drapeau jaune.
40:39 Victoire de Junckerer devant Bourdet.
40:40 C'était la grosse déception pour moi puisqu'on la perd dans les stands.
40:43 Bruno avait une voiture qui était très très neutre.
40:45 Donc optimisée pour la recherche de l'aperfaut.
40:50 Pas forcément très confortable pour sauver de l'essence.
40:53 Je ne m'attendais pas à ce changement soudain d'allure.
40:58 Je me fais complètement piéger.
41:01 Bruno met gaz.
41:03 Je mets déjà un bon tour avant de me rendre compte qu'ils ont changé de stratégie.
41:07 J'ai une voiture qui développe un sous-virage bien trop trop prononcé pour pouvoir prétendre
41:15 faire des tours déjà constants et plus rapides.
41:20 Même si sur le record du tour je suis qu'à un dixième ou un dixième et demi, c'était
41:26 un tour où j'ai réussi à ne pas faire de fautes.
41:28 Je suis super frustré à l'arrivée parce que d'une course du Mexique où j'aurais
41:33 quasiment eu qu'à prendre le départ avec le nouveau système de points où on meurquait
41:36 des points jusqu'à la dernière place, on arrive au Mexique et il faut que je finisse
41:40 dans les 10.
41:41 Ça veut dire accrochage et ennuis mécanique interdit.
41:44 J'ai eu quelques mauvais souvenirs de championnats perdus comme ça, notamment la Formule Renault,
41:48 la Formule 3000 qui m'a été restitué pour d'autres raisons.
41:53 Mais c'est vrai que j'avais la grosse hantise d'un week-end qui allait se décider sur
41:59 autre chose que sur l'aspect sportif.
42:00 Quand on a été en tête du championnat quasiment toute la saison et qu'on a affiché le niveau
42:15 de performance toute l'année, c'est clair que je me voyais mal perdre le titre à la
42:21 dernière épreuve.
42:22 Je savais que la perfo en elle-même n'avait aucune importance puisque de toute façon
42:26 faire un top 10 avec une voiture Numanas, c'est quand même assez faible comme objectif.
42:32 Et d'un autre côté, je savais aussi que la meilleure façon de me mettre hors de portée
42:37 de mes rivaux, c'était de partir devant et d'essayer de me mettre à l'abri avec
42:41 un niveau de performance optimum.
42:43 Donc on a travaillé très dur, on a posé la voiture, on a été devant tout le week-end.
42:48 Aussi bien sur la première qualif où je fais une petite erreur et où je ne fais pas
42:53 la pole parce qu'on n'est pas avec les pneus option que sur la deuxième où on met
42:57 une grosse starting à tout le monde en signant la pole de 6/10e.
43:01 Donc là, le niveau de performance est bien affiché, le niveau de prétention aussi.
43:07 En course, ça me donne la latitude après au cas où ça devient trop chaud de laisser
43:11 les furieux s'expliquer, même si je n'ai pas trop envie.
43:14 J'ai forcément qu'une envie, c'est d'avoir le destin entre mes mains et d'avoir la possibilité
43:21 de finir le championnat avec une victoire, la Coupe du Mexique et tout ce qui va avec.
43:25 Il y avait des enjeux multiples avec des degrés différents, mais forcément j'avais
43:30 envie d'y mettre le panache.
43:31 Et je crois que cette course, c'est qu'une question d'orgueil à la fin.
43:35 C'est le moment de vérité.
43:53 Il prend de l'avance Sébastien, c'est bien ça !
44:15 16 secondes d'avance, c'est le scénario idéal.
44:20 Sur la piste, comme au championnat, ils sont premiers et deuxième.
44:42 Qu'est-ce qu'ils se mettent ?
44:43 Oh non, c'est pas vrai ! Non !
44:50 C'est tout bête.
44:53 La course a démarré à 3h au Mexique et le soleil était déjà très bas.
44:58 L'ombre a commencé progressivement à gagner sur la piste et à cet endroit-là, c'est
45:02 très bosslé.
45:03 Quand Mario, je pensais qu'il m'avait vu, commence à rentrer dans le virage, je vais
45:08 pour replonger à gauche et sur les bords, je regarde un tout petit peu en l'air, je
45:12 prends le soleil dans les yeux.
45:13 Au moment où je reprends conscience de l'endroit sur lequel je suis sur la piste, c'est tout
45:19 simple.
45:20 Je suis derrière gauche dans l'herbe et il n'y a rien à faire.
45:22 Il faut absolument tourner.
45:24 Je suis au moment du turn-in et la voiture part instantanément de 2360 en marche arrière
45:30 pour finir.
45:31 Je suis debout sur les gaz.
45:33 Quand ça s'arrête, je saute sur l'embrayage.
45:36 Là, c'est des réflexes, c'est une question un petit peu de survie.
45:39 Il faut trouver la marche arrière puisque je suis face aux pneus.
45:42 Il faut retrouver la première sans casser la boîte.
45:45 Ce n'est pas toujours évident.
45:48 Donc, ça a été un gros coup de stress parce que suite à ça, je n'attendais qu'une seule
45:51 chose, c'est que j'ai cassé le pignon de marche arrière et que la boîte explose à
45:57 quelques tours de l'arrivée, ce qui aurait très bien pu se passer.
45:59 Ça va, ça va, il est toujours en tête.
46:04 Il ne faut pas être cardiaque.
46:05 On se remet de nos émotions.
46:06 Le compte est bon.
46:10 Il a un champion, mais lequel ?
46:11 C'est passé, c'est passé.
46:21 C'est tendu dans le clambourdet.
46:27 Le dernier virage.
46:28 C'est bon, c'est bon, il va être champion, Sébastien Bourguignon.
46:29 Il va devenir champion du Jump Car, c'est fait.
46:48 C'est la première fois, Pat.
46:49 C'est la première fois qu'un Français est champion.
46:50 Quelle émotion.
46:51 C'est la première fois que je suis champion.
47:14 À ce stade-là, suite à cette saison 2004, qui a été un peu au-delà des espérances
47:36 au niveau des victoires, des pôles et des performances affichées, l'objectif était
47:42 de faire un essai avec une écurie de pointe en F1.
47:46 Donc cet objectif-là, il n'aura pas lieu, manifestement.
47:49 Il y a eu des tractations avec Williams qui n'ont pas abouti, essentiellement pour des
47:57 problèmes de fiabilité.
47:58 C'est un tout petit peu rageant.
47:59 Dans les deux tiers de la saison, la piste Jaguar et Ford étaient au top de l'affiche.
48:09 J'étais numéro un sur la liste.
48:12 Dès que le retrait de Ford a été annoncé, ça a complètement tué mes espérances d'être
48:19 en 2005 en F1.
48:21 Un tout petit peu déçu, forcément, parce que c'est quand même l'objectif ultime d'être
48:26 avec un constructeur en Formule 1 pour essayer de gagner.
48:29 Maintenant, il faut faire avec.
48:31 C'est comme ça.
48:32 Et puis, le pire, pour l'instant, c'est de replonger avec New Manasse pour défendre
48:38 le titre et conduire la voiture McDonald's numéro un.
48:40 Je pense qu'il y a pire sur terre, mais c'est clair que les objectifs de Formule 1 sont
48:45 toujours vivants.
48:46 J'espère bien pouvoir concrétiser ça en 2006.
48:48 C'est génial que les gens s'intéressent au Chemcar.
48:51 Ça veut juste dire que s'il y avait des pilotes devant en Formule 1 au niveau français,
48:58 l'intérêt serait de toute façon en très grande hausse.
49:01 Ça ne donne qu'une envie, c'est de faire le grand pas.
49:05 J'espère qu'il arrivera très prochainement.
49:07 En tout cas, merci aux spectateurs de suivre les courses de Chemcar.
49:11 Je les invite à une chose, c'est de continuer pour les années à venir.
49:14 Merci à vous de votre soutien.
49:15 En tout cas, c'était top de faire une saison dans ces conditions-là.
49:18 Merci à tous.
49:19 A la prochaine.
49:20 Ciao.
49:20 Ciao.
49:21 Ciao.
49:22 Ciao.
49:22 Ciao.
49:23 Ciao.
49:23 Ciao.
49:24 Ciao.
49:25 Ciao.
49:25 Ciao.
49:26 Ciao.
49:26 Ciao.