La révolution woke au Québec.

Sud Radio

Avec Jérôme Blanchet-Gravel, rédacteur en chef de Libre Média au Québec.  Retrouvez Bercoff dans tous ses états avec André Bercoff du lundi au vendredi de 12h à 14h sur #SudRadio.  --- Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry   ———————————————————————  ▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75...   Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   ———————————————————————   Nous suivre sur les réseaux sociaux   ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100063607629498 ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/ ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr ———————————————————————  ☀️ Et pour plus de vidéos de Bercoff dans tous ses états : https://www.youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDQe5oKZlhHutOQlGCq7EVU4  ##CA_BALANCE-2023-09-20##

Transcript

00:00 - Le Québec nous aussi, on adore le Québec.

00:02 Et on est heureux d'accueillir Jérôme Blanchet-Gravel, qui est rédacteur en chef de Libre Média, c'est bien ça ?

00:08 - Bonjour William, merci. - Bonjour.

00:10 Jérôme, vous êtes effectivement sur les réseaux, vous êtes sur internet,

00:15 et vous avez vos tribunes, vos blogs, vos editoriaux.

00:18 Alors, j'ai profité, vous m'avez appelé, vous me dites "voilà, je suis de passage à Paris, on s'était connu au Québec,

00:23 et il y a beaucoup de choses à dire, et vous me trouvez très très très bien,

00:27 parce qu'effectivement, on a suivi les convois de la liberté,

00:30 on a suivi ce qui est passé avec le Covid, aussi bien chez vous que chez nous,

00:34 on a suivi les narratifs divers et variés,

00:36 et puis, et puis, et puis, on a suivi un certain nombre de choses,

00:40 et là, je voudrais que vous en parliez, parce qu'on voudrait savoir où vous en êtes, vous, l'état un peu des lieux,

00:46 et je voudrais que vous faites écouter quelque chose,

00:48 qu'on a vu circuler sur les réseaux sociaux hier, c'est la fête des Gémeaux.

00:54 Alors, écoutez, écoutez, aux lecteurs résistants du Sud Radio, ce passage de la fête des Gémeaux, écoutez.

01:00 J'aimerais entendre les filles !

01:02 [Applaudissements]

01:05 C'est pas si mal !

01:07 De ce côté-ci, je veux entendre les gars !

01:09 [Applaudissements]

01:11 Ça va bien, hein ? OK ! Je veux entendre les filles, jusqu'en haut !

01:14 [Applaudissements]

01:16 Les gars !

01:17 [Inaudible]

01:19 Qu'est-ce qu'il y a ?

01:20 C'est trop !

01:21 Les filles, les gars, mais ça se fait pas !

01:24 Non, c'est bien trop charré pour les Gémeaux !

01:28 OK, fait que t'es en train de me dire que cette année, on est tous des humains !

01:32 On est des humains !

01:33 On est des humains ! OK, c'est ça, j'ai compris, on est des humains !

01:35 On est des humains !

01:37 On est des humains !

01:38 On est des humains !

01:39 C'est ça qu'on est, hein ?

01:40 On est des humains !

01:42 C'est-tu le Louis ?

01:43 On est des humains !

01:44 Oui, Jean-François !

01:45 Oui, on n'est pas une fille, on n'est pas un gars, non, non, ça existe plus, ça, hein ?

01:50 Sinon, vous êtes un réactionnaire à la droite d'Adolf Hitler, ça existe plus !

01:54 Un garçon et une fille, on est des humains !

01:56 On est des humains !

01:57 On est des humains !

01:58 Jean, qu'est-ce qui se passe, là ?

02:00 Qu'est-ce qu'il doit un peu remarquer ?

02:01 On le sait un peu, parce que...

02:03 On n'est pas très loin, mais...

02:04 Quand même, voilà, il dit...

02:06 Il interrompt, c'est formidable, évidemment, c'était préparé, l'animateur qui dit,

02:09 "Mais non, oui, les filles, allez-y, on entend les filles !

02:12 Oui, les gars, allez-y, on entend les gars !

02:14 Mais non, les filles, les gars, c'est fini, ça !"

02:16 C'est quoi, c'est fini, ça ?

02:17 Vous êtes des humains, je pense qu'ils sont plus des transhumains, à mon avis.

02:21 Malheureusement, le Canada, le Québec en particulier, est devenu le laboratoire de toutes les idées.

02:27 Vous savez, au Québec, on est colonisé, vous savez,

02:29 bon, c'est l'Empire britannique qui nous a brisés,

02:31 ensuite, on a été dominé par l'Église, maintenant, on est dominé par l'État,

02:36 maintenant, par le wokeisme.

02:38 Le Québec n'a pas de défense.

02:40 C'est-à-dire qu'on est une nation...

02:41 Vous n'avez pas de défense immunitaire, si je peux me permettre, c'est ça ?

02:43 On n'a pas d'immunité contre cette colonisation idéologique woke, malheureusement.

02:49 Donc, les idées woke qui viennent des États-Unis

02:52 pénètrent très, très, très facilement au Québec,

02:54 et c'est ça qui s'est passé durant la crise sanitaire.

02:56 Donc, le Québec est une nation, je le répète, brisée par la colonisation,

02:59 et c'est ça le drame du Québec.

03:01 Donc, le Québec résiste très mal,

03:05 beaucoup moins bien que la France,

03:08 à cette colonisation idéologique qui vient des États-Unis.

03:11 Et l'establishment québécois,

03:13 et en particulier depuis la gestion de la pandémie,

03:15 est particulièrement soumis au wokeisme.

03:18 Donc, le wokeisme, on le répète, le progressisme,

03:20 le mélange de diversité culturelle et sexuelle.

03:23 Donc, le transgenrésme qui s'impose très facilement

03:27 à travers ces porte-parole, notamment que sont les drag queens.

03:31 Donc, on a tout un débat actuellement au Canada sur les toilettes, par exemple.

03:36 Ah oui, alors vous allez me parler de ça,

03:38 parce que les drag queens, ça existe depuis très longtemps.

03:40 Oui, oui, bien sûr.

03:41 Pas de problème.

03:42 Et là, vous dites qu'il y a un problème, les toilettes,

03:44 c'est-à-dire, alors qu'est-ce qui se passe, oui, justement.

03:46 Montrez-nous concrètement comment ça s'illustre, tout ça.

03:49 C'est assez surréaliste, parce que le Québec vit un effondrement institutionnel

03:54 absolument incroyable depuis la pandémie, en particulier.

03:57 Donc, la gestion de la pandémie a accéléré la chute du Québec.

04:02 Donc, on manque d'enseignants, on manque d'infirmières,

04:04 on manque de tout au Québec.

04:05 On manque même de juges pour prononcer des sentences.

04:08 Donc, il y a un déclin démographique incroyable.

04:11 La population inactive, par rapport à la population active,

04:14 la proportion est démesurée.

04:16 Et pendant ce temps-là, pendant que des bouts,

04:19 en fait, il y a des bouts de plafond qui tombent sur des élèves au Québec,

04:23 je ne sais pas si vous imaginez.

04:24 Ah oui?

04:25 Il y a des écoles en ruine, vous voulez dire?

04:27 Les écoles tombent en ruine, il y a des bouts de plafond

04:30 qui tombent sur la tête d'élèves au Québec,

04:32 et on attribue ça au réchauffement climatique, imaginez-vous.

04:35 C'est assez incroyable.

04:36 Et pendant ce temps-là, on nous parle des toilettes.

04:38 Et donc, la grande priorité du mouvement Woke au Québec,

04:41 ce n'est pas de régénérer le Québec, c'est d'instaurer des toilettes mixtes.

04:47 Vous voyez à quel point c'est déconnecté de la réalité populaire.

04:51 Donc, le transgenreisme qui s'impose à vitesse grand V,

04:54 qui n'est pas un mouvement marginal, quelques chiffres, hein,

04:57 pour ceux qui pensent que c'est totalement marginal,

05:00 selon l'agence Reuters, qui n'est pas une agence complotiste,

05:03 1,64 million de gens de plus de 13 ans se déclarent transgenres aux États-Unis.

05:10 1,64 million de personnes, ça fait à peu près 20% de la population du Québec.

05:14 - 1,64 million, oui, c'est pas mal, oui.

05:17 - C'est fou, là.

05:18 Donc, cette idéologie-là, en fait, n'est pas seulement une idéologie,

05:22 c'est également une industrie.

05:23 C'est un nouveau marché du corps humain.

05:25 Et vous avez aux États-Unis, au Canada,

05:28 des médecins qui deviennent millionnaires

05:31 en pratiquant des chirurgies sur des adolescents.

05:35 C'est extrêmement grave, là.

05:37 - Oui, carrément, oui.

05:38 Surtout, on laisse aux adolescents.

05:40 Est-ce qu'au Canada, au Québec, l'adolescent peut choisir de se faire,

05:45 je n'allais pas dire charcuter, de se faire opérer,

05:48 même à un âge très jeune, etc.?

05:51 - C'est encore embryonnaire, ça dépend.

05:53 Mais oui, il y a des enfants qui sont autorisés

05:56 à recevoir des bloqueurs d'hormones.

05:58 Les compagnies pharmaceutiques, évidemment, s'en réjouissent.

06:02 Et la gauche, où est la gauche?

06:06 La gauche qui est à plat ventre devant les compagnies pharmaceutiques

06:09 durant toute la pandémie et qui, maintenant, soutient un mouvement,

06:12 une industrie du changement de sexe, un nouveau marché du corps humain,

06:15 qui est loin d'être banal.

06:17 Et donc, on a sur les réseaux sociaux plein de médecins

06:19 qui utilisent, par exemple, TikTok, les réseaux sociaux,

06:22 où les jeunes sont... - Très nombreux, bien sûr.

06:26 - Très nombreux, pour promouvoir leur très humaniste pratique.

06:30 Donc oui, le mot est juste, on charcute des enfants

06:34 au nom du progrès en Amérique du Nord.

06:36 C'est extrêmement grave.

06:38 Et est-ce que, je pense que la France n'est pas à l'abri de ces idées-là?

06:42 Un peu comme le vu avec le multiculturalisme.

06:44 Je parlais avec des amis français cette semaine.

06:46 On me disait, oui, la France va résister davantage à ce courant.

06:51 - Je ne suis pas certain.

06:52 Parce que le transgenreisme a été importé en Amérique latine.

06:55 Je ne sais pas si vous imaginez en Amérique latine

06:56 à quel point ce n'était pas un terreau fertile pour ce genre de développement.

06:59 - Oui, la culture est plutôt macho, si on peut se permettre.

07:02 - Exact. En Argentine, au Mexique.

07:04 Donc, si les Américains ont réussi à importer le transgenreisme

07:08 en Amérique latine, ça va venir en France aussi.

07:11 - Mais juste, alors, quelle est la position des autorités

07:13 au Québec et au Canada?

07:14 Est-ce que les autorités encouragent cela,

07:17 ou se maintiennent dans une neutralité plus ou moins affectée?

07:22 Comment ça a pris quand même un tel essor que vous décrivez?

07:29 - Oui, les autorités, bon, le gouvernement du Québec,

07:32 à l'échelle provinciale, veut avoir mené une sorte de réflexion sur la question.

07:37 On veut former un comité de sage, un comité scientifique.

07:41 Mais on sait que la science n'est plus la science.

07:44 - La science est la science, mais pas où on la cherche,

07:47 et pas où on l'entend.

07:48 - Exact. On sait qu'au nom de la science,

07:50 on fait bien des choses aujourd'hui.

07:51 Et on sait que c'est dans les universités,

07:53 en fait, c'est dans le département d'études féministes,

07:55 dans les universités américaines,

07:56 qui ont été reconverties en département d'études du genre.

07:59 C'est de là que partent ces idées-là.

08:01 Donc, c'est très pyramidal.

08:03 C'est écrit dans les universités Oxford, Berkeley.

08:06 C'est fou, là.

08:07 Le mouvement transgenre est financé massivement

08:11 par les institutions publiques,

08:13 mais aussi par des compagnies privées.

08:14 Dans la Silicon Valley, on est très loin d'une théorie du complot.

08:18 Avec le transgenre, on prépare le terrain au transhumanisme.

08:22 Ça, c'est pas non plus...

08:25 - Et ça se traduit, vous dites, par exemple,

08:28 les médias au Québec, que ce soit mainstream,

08:32 comment le débat...

08:36 Alors, il n'y a pas de débat au Québec.

08:38 Parce que souvent, quand je fais le commun,

08:39 ils me disent "oui, mais on n'a pas assez de débats,

08:41 on n'a pas assez de discussions".

08:42 Beaucoup de Québécois me disaient ça.

08:44 - Vous êtes transphobe, André Bercoff.

08:46 Vous êtes transphobe.

08:47 - Probablement.

08:48 - Donc, on désamorce les critiques de cette façon-là.

08:52 Mais c'est ça aussi le drame du Québec.

08:54 C'est-à-dire un consensus écrasant.

08:56 On n'a pas vraiment de discussion.

08:58 Évidemment, il y a des médias indépendants,

08:59 comme le nôtre, Libromédias,

09:01 qui s'opposent à ce genre d'imposition,

09:05 de colonisation idéologique.

09:07 Mais dans les grands médias,

09:09 on est plutôt du côté du courant trans.

09:12 Mais c'est incroyable, parce que ce sont des parents.

09:14 Je ne comprends pas, moi, comment les parents

09:16 peuvent laisser faire ce genre de courant.

09:19 - Moi, je ne suis pas transphobe du tout.

09:21 J'ai question à tout.

09:22 Mais on peut se poser des questions,

09:24 sans passer, vous le savez,

09:25 comme une espèce de réactionnaire et tout ça.

09:28 Ce qui ne veut plus strictement rien dire.

09:31 Mais Jérôme Blanchet-Gravel,

09:32 pour vous, il y a quand même beaucoup de gens

09:35 qui ne sont pas d'accord.

09:37 Il n'y a pas de retour du balancier.

09:39 Pourquoi je vous parle de ça ?

09:40 Parce que je viens de recevoir un bouquin

09:42 de Perez, je ne me rappelle plus de son prénom,

09:46 sur une côte offensive, un retour du balancier,

09:49 déjà qui s'amorce aux États-Unis.

09:52 Il commence à y avoir des gens qui disent

09:54 "Basta, trop c'est trop".

09:55 On a reçu hier, ici, Nora Bussini,

09:57 qui a écrit un très bon bouquin d'immersion

09:59 sur le woke, en disant

10:00 "Beaucoup de gens, et à lire,

10:04 disent "attendez, on veut bien,

10:06 le radicalisme le plus total et le plus extrême,

10:09 ça ne va pas, on ne peut pas tomber

10:11 dans les extrêmes les plus totaux".

10:12 Donc, est-ce qu'il n'y a pas au Québec, au Canada,

10:14 quand même quelque chose, des gens qui se disent

10:16 pas seulement vous, mais d'autres, "Basta cozy".

10:18 - Tout à fait.

10:19 En fait, la société canadienne,

10:21 comme la société américaine,

10:22 est de plus en plus polarisée.

10:24 Et surtout depuis le convoi des camionneurs,

10:26 que vous avez bien suivi.

10:27 Donc, les militants conservateurs

10:30 veulent interdire les chirurgies,

10:31 les traitements de changements de sexe.

10:33 J'étais présent avec l'IbraMésia

10:36 au dernier congrès du Parti conservateur

10:38 dans la ville de Québec, où j'habite, au Québec.

10:40 Et oui, on sent qu'il y a un appétit

10:44 pour, disons, des idées moins mainstream.

10:47 C'est clair, il y a vraiment un divorce

10:49 entre une grande partie de la population

10:52 et les grands médias.

10:53 Donc, les grands médias ne représentent plus

10:55 le point de vue d'une grande partie de la population.

10:57 De même que les élus.

10:59 Les élus ne représentent plus

11:02 le point de vue d'une grande partie de la population.

11:04 Donc, il y a une crise de la représentation.

11:06 Les gens ne se sentent plus représentés,

11:07 non seulement par les médias,

11:09 mais par leurs élus dans les parlements,

11:11 non seulement à Québec, mais à Ottawa.

11:13 Donc, il y a une grogne, il y a une colère.

11:15 Comment va-t-elle s'exprimer cette colère ?

11:18 Bonne question.

11:20 Chose certaine, Pierre Poilievre,

11:21 qui est le nouveau chef du Parti conservateur du Canada,

11:23 on le sent très dynamique.

11:25 Il est très prêt pour achever le règne de Trudeau.

11:28 Ça fait presque dix ans que Justin Trudeau

11:30 est à la tête du Canada.

11:31 On a vu d'ailleurs quelques vidéos.

11:34 Il se faisait hue.

11:36 En tout cas, il n'est peut-être pas partout.

11:38 Mais on va parler aussi de la gestion du Covid,

11:43 justement du narratif du Covid,

11:45 en sortant un peu du trans.

11:47 Après, peut-être cette petite pause, Estéban.

11:50 On va revenir de part de cette révolution woke du Québec.

11:53 On est toujours avec Jérôme Blanchet-Gravel,

11:55 qui est rédacteur en chef de Libre Média.

11:57 Et si vous avez une question, 0826 300 300.

12:00 On va tout de suite sur Sud Radio.

12:02 - Toujours avec Jérôme Blanchet-Gravel,

12:04 rédacteur en chef de Libre Média au Québec,

12:06 qui est le passage à Paris.

12:08 Justement, on parlait de ce qui se passe

12:10 avec sonore à l'appui,

12:12 avec la grande tendance trans.

12:15 Encore une fois, le problème n'est pas juger,

12:17 le problème est de voir que quand vous n'êtes pas

12:20 dans tel ou tel ou tel ou tel mode,

12:22 il y a une espèce de refus.

12:25 En fait, au nom de l'inclusion et de l'inclusif,

12:29 ces gens-là excluent.

12:31 Ces gens-là discriminent.

12:33 Ces gens-là, on le voit dans les cortèges,

12:35 en tout cas un certain nombre,

12:37 je parle des plus extrémistes,

12:39 eh bien, ils disent, toi en tête de cortège,

12:41 toi racisé là-bas, toi blanc ceci,

12:43 toi noir cela, toi à moitié, etc.

12:46 Je veux dire, c'est hallucinant,

12:48 c'est un tri sélectif.

12:50 - Au nom de la diversité culturelle et sexuelle,

12:52 on supprime la diversité intellectuelle.

12:54 C'est le grand paradoxe.

12:56 Il n'y a aucune diversité d'idées,

12:58 aucune diversité d'opinions,

13:00 mais on fait la promotion de la diversité culturelle et sexuelle

13:02 qui s'entrechoque d'ailleurs, ça c'est intéressant.

13:04 Le wokisme est en train d'imploser

13:06 parce qu'on voit que des gens des communautés immigrées

13:10 qui sont strictement opposés

13:12 à la promotion du transgenreisme chez leurs enfants.

13:14 On voit au Canada actuellement des manifestations...

13:16 - Notamment que les islamistes ont fait la religion.

13:18 - Exactement. Donc il y a des manifestations

13:20 de Canadiens de confession musulmane

13:22 très opposés à la promotion de la théorie de genre

13:26 chez leurs enfants.

13:28 C'est vrai aussi de d'autres communautés

13:30 qui sont moins visibles.

13:32 Par exemple, les latino-américains du Canada,

13:34 vous comprenez, ils ne sont pas du tout favorables à ça.

13:36 La femme de Pierre Poilievre,

13:38 le chef du Parti conservateur du Canada,

13:40 Anaïda Poilievre, qui est d'origine vénézuélienne,

13:42 c'est très intéressant.

13:44 On est aussi devant un Canada immigré,

13:46 mais qui est très opposé au wokisme.

13:48 Donc ça c'est très paradoxal.

13:50 - D'ailleurs, il y a quelque chose d'extraordinaire,

13:52 je ne sais pas si c'est dans le milieu de l'USA,

13:54 il y a eu un maire musulman

13:56 qui a été effectivement élu,

13:58 et il a enlevé les drapeaux LGBT.

14:02 Il a dit non, il y a le drapeau des USA,

14:04 il n'y a pas le drapeau LGBT.

14:06 Et qu'est-ce qui s'est passé ?

14:08 La communauté LGBT a dit "mais comment ?

14:10 Vous êtes racisé comme nous, on vous a élu,

14:12 et voilà comment vous nous traitez.

14:14 Comme quoi les contradictions ça existe.

14:16 Et l'histoire, où on en est avec le Covid ?

14:18 - C'est le grand déni.

14:20 - C'est le grand déni.

14:22 - Au Québec, c'est ça qui me frappe le plus,

14:24 l'absence de réflexion collective

14:26 sur ce qui s'est passé

14:28 durant les deux, trois dernières années.

14:30 Parce qu'on le sait au Québec,

14:32 ça a été pire qu'ailleurs.

14:34 Je sais qu'en France,

14:36 les gens ont été choqués

14:38 par le genre de gestion autoritaire de Macron.

14:40 Mais au Québec, je vous le dis,

14:42 moi je suis venu en France durant le confinement,

14:44 durant la crise, et c'était pire au Québec.

14:46 Les gens obéissaient davantage,

14:48 parce qu'au Québec,

14:50 l'état est encore plus grand qu'en France,

14:52 malheureusement.

14:54 C'est probablement l'héritage catholique.

14:56 En France, l'état a remplacé l'Église.

14:58 Donc critiquer l'état, critiquer la bureaucratie,

15:00 c'est une sorte de sacrilège.

15:02 Vraiment, c'est très net.

15:04 Francis Denis,

15:06 un collaborateur d'Hypermésia,

15:08 a écrit un livre très intéressant là-dessus.

15:10 Comment l'état est-ce que c'est le suit à l'Église au Québec ?

15:12 - Au Québec, oui. L'état, c'est la nouvelle religion.

15:14 Enfin, c'est le nouveau Vatican.

15:16 - Oui, et donc le purèze,

15:18 la nouvelle au bénite durant la crise sanitaire.

15:20 C'était tout un ensemble de rituels.

15:22 On se pliait à la grande messe du gouvernement Legault.

15:24 Il y avait la Trinité,

15:26 il y avait Legault, Arruda,

15:28 la ministre Mécane.

15:30 On était devant la Sainte Trinité.

15:32 On était soumis à ce nouveau culte sanitaire.

15:34 C'est incroyable.

15:36 Vraiment, c'est incroyable. Moi, je m'en suis pas remis complètement.

15:38 J'ai passé la grande partie de la crise au Mexique.

15:40 Non, mais c'est hallucinant.

15:42 - Les parents de votre femme...

15:44 - Regardez ça du Mexique, le triste spectacle

15:46 que c'était.

15:48 J'ai eu mal avant Québec, c'est triste.

15:50 - Je comprends.

15:52 En tout cas, on va aller voir

15:54 la Sainte Trinité, nous,

15:56 les 7 et 8 octobre.

15:58 On vous en reparlera,

16:00 bien sûr,

16:02 aux lecteurs de Sud Radio, nos amis.

16:04 Je vais donner...

16:06 On va participer à un débat

16:08 sur la liberté d'expression

16:10 avec Didier Raoult

16:12 et avec Idriss Aberkane.

16:14 On va le faire le week-end

16:16 du 7 et 8 octobre.

16:18 On sera à Montréal

16:20 pour débattre

16:22 de cela.

16:24 C'est organisé par la production France-Québec.

16:26 Si vous voulez, vous allez sur leur site.

16:28 Si vous voulez, écoutez ça en direct.

16:30 On viendra en reparler

16:32 ici avec Esteban,

16:34 avec Thibaut, avec Esteban

16:36 Ragnard et Thibaut Sadler.

16:38 On fera évidemment quelque chose

16:40 ici dans l'émission.

16:42 En tout cas, Jérôme Blanchet-Gravel,

16:44 on vous verra là-bas.

16:46 Mais surtout, surtout, surtout,

16:48 j'espère que vous vous tenez avec cette chape de plomb.

16:50 - Oui, oui, c'est difficile.

16:52 Mais en même temps, je vous dis, il y a quand même

16:54 des gens au Québec.

16:56 Vous êtes venus, vous allez y retourner.

16:58 Vous êtes le bienvenu, d'ailleurs.

17:00 Il y a quand même des gens avec qui discuter.

17:02 Il faut continuer à résister.

17:04 C'est une question de...

17:06 C'est moral.

17:08 Il faut résister à ce courant de pensée.

17:10 C'est ce qu'on fait.

17:12 C'est ce que des millions de gens font en France et ailleurs.

17:14 Et heureusement.

17:16 Merci, Jérôme Blanchet-Gravel. - Merci à vous.

17:18 Un grand merci pour l'expression. - Et à très bientôt.

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