Conférence régionale des acteurs de la lutte contre la pauvreté, le 4 juillet 2023 à Sciences Po Bordeaux (Pessac, 33)
//Le futur pacte des solidarités en Nouvelle-Aquitaine : enjeux et perspectives//
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00:00 Benoît Combes, vous êtes directeur adjoint de la mutualité sociale agricole de la Gironde
00:06 et coordonnateur des politiques d'action sociale de la MSA dans l'ensemble de la Nouvelle-Aquitaine.
00:11 Alors la MSA suit les travailleurs agricoles et leurs familles tout au long de leur vie
00:18 puisqu'elle intervient à la fois sur les volets famille, maladie, vieillesse et cotisation.
00:24 En quelques mots, Monsieur Combes, expliquez-nous ce qui est mis en œuvre au sein de la MSA
00:29 pour favoriser l'accès aux droits.
00:31 Merci, merci pour l'organisation de cette journée tout d'abord.
00:36 Effectivement, dans sa génétique, la MSA a une chance absolue, c'est qu'elle est un guichet unique.
00:41 C'est-à-dire que nous, lorsqu'une personne en situation de pauvreté se présente dans notre guichet
00:44 pour nous poser une question sur la politique familiale, sur une allocation logement
00:49 ou sur l'obtention d'un RSA, dans la foulée on va examiner ses droits à la retraite, ses droits à la santé,
00:54 est-ce que vous avez bien votre complémentaire santé solidaire, etc.
00:57 Donc ça, c'est une vraie chance génétique dont dispose la MSA.
01:01 La MSA a un autre petit atout également, c'est que c'est un système qui est puissamment démocratique,
01:07 c'est-à-dire que ce sont les agriculteurs qui se réunissent entre eux, qui élisent les élus cantonaux.
01:12 Il y a 350 élus cantonaux en Gironde.
01:16 Ces 350 élus, ils élisent ensuite le conseil d'administration auquel a participé Madame la Commissaire
01:21 et l'Assemblée Générale.
01:23 Tous les quatre fois par an, nous formons l'ensemble des élus cantonaux de la MSA.
01:28 Donc ces 350 personnes ont ce que c'est que le droit aux prestations sociales
01:33 et on leur demande d'aller porter le message auprès de leurs collègues.
01:37 C'est-à-dire que cette culture, elle se diffuse entre pairs, c'est une culture de qualité
01:41 sur l'accès aux prestations sociales pour lutter contre le non-recours.
01:47 Donc c'est une chose qui est extrêmement importante
01:51 et ça permet également de répondre à la préoccupation du sourcing de l'information,
01:56 c'est-à-dire, je ne sais pas, sur des dossiers comme la parentalité.
02:00 En tant que parent, je ne sais pas trop comment je vais faire avec l'arrivée d'un jeune enfant à la maison.
02:05 On en parlait dans le comité départemental des services aux familles.
02:08 Qu'est-ce que c'est qu'une information de qualité ?
02:10 Sur quel site je vais taper ? Quelle revue je vais lire ?
02:14 Est-ce qu'il vaut mieux regarder TikTok ou le site de l'Agence régionale de santé ?
02:18 La réponse est dans la question, mais cette réponse n'est pas évidente pour tout le monde.
02:22 Donc on la diffuse auprès de nos élus.
02:25 Dans le même ordre d'esprit, on forme également,
02:28 parce qu'on a ce souci de la pauvresté de l'information vis-à-vis des territoires
02:33 et donc vis-à-vis des bénéficiaires finaux,
02:35 on forme, c'est un sujet qui n'est pas très joyeux,
02:38 mais les élus de l'AMSA et les ressortissants même en général
02:42 à la détection des états suicidaires.
02:47 Donc ils sont formés par des professionnels.
02:51 Comment je parle à quelqu'un qui va mal ?
02:54 Comment je l'oriente vers les bons canaux ?
02:56 L'essentiel étant bien sûr le recours au droit en matière de santé.
03:00 Voilà une dernière petite illustration.
03:03 On va former à leur domicile, en individuel ou en collectif,
03:08 les personnes qui ne sont pas très fans de numérique.
03:12 Alors c'est pas sur TikTok, bien sûr,
03:14 mais on va les former à l'utilisation numérique.
03:18 Comment je crée ma boîte mail ?
03:19 Qu'est-ce que c'est que cette histoire de France Connect ?
03:22 Comment je peux me connecter au site de la CAF,
03:25 de l'AMSA ou d'autres prestations ?
03:27 Je salue mes collègues de la CAF présents dans la salle.
03:30 Et puis bien évidemment, comme beaucoup de guichets sociaux,
03:34 on fait ce qu'on appelle aussi des rendez-vous prestations.
03:37 C'est-à-dire que la personne vient nous voir avec un petit motif
03:40 et derrière, on a une batterie de questions à lui poser
03:44 pour essayer vraiment de lui faire accéder à la plénitude de ses droits,
03:47 soit les droits que l'on verse nous-mêmes,
03:49 soit les droits que les institutions proches du secteur sanitaire et social versent également.
03:55 Voilà, alors ceci dit, l'AMSA, elle n'a pas le monopole de ces approches intégrées.
04:01 Alors, Quentin Dumont, vous êtes responsable du service de médiation sociale de rue
04:05 et coordonnateur du contrat local en santé mentale auprès du CCAS de Brive-la-Gaillarde.
04:12 Est-ce que vous pouvez nous parler, puisqu'on m'a soufflé au quotidien
04:15 que vous êtes au fait de ces approches parfaitement intégrées ?
04:18 Est-ce que vous pouvez nous en dire plus ?
04:20 Oui, bien sûr. Merci déjà. Merci à tous et bonjour à tous.
04:24 Je vais vous parler moi de la plateforme AACHI, Accueil, Hébergement, Insertion,
04:31 qui propose effectivement une approche intégrée,
04:34 notamment sur les questions d'accès au droit.
04:36 Alors très rapidement, cette plateforme, juste il y a deux petites photos,
04:41 c'est la cour que vous voyez de la plateforme.
04:44 Cette cour, elle est destinée, réservée aux personnes,
04:47 à un public en situation de grande précarité, des publics sans domicile,
04:52 des publics en situation de grande précarité énergétique,
04:56 des personnes qui se retrouvent avec des problématiques d'addiction importantes
05:00 ou des problématiques de santé mentale importantes
05:04 et qui viennent tous les jours sur ce lieu où on les accueille.
05:09 La cour leur appartient, c'est pas une zone de non-droit bien sûr,
05:12 mais c'est un lieu où ils peuvent venir, pas forcément pour faire des démarches,
05:16 ils peuvent venir juste pour se poser, pour s'installer,
05:19 pour éviter des fois d'être sur la voie publique.
05:24 Je vous présente un peu comment elle est organisée.
05:25 Alors elle a ouvert ses portes en 2016.
05:29 En 2016, en gros, il y avait un CHRS qui était dans ces locaux-là.
05:34 Ce CHRS a fermé son internat et s'est redéployé en diffus.
05:40 Et ça nous a permis de récupérer une grande partie des locaux.
05:43 On y a accueilli très rapidement l'accueil de jour de la Croix-Rouge.
05:47 Alors l'originalité de la plateforme Abri, Vavashi, c'est qu'elle est pluri-institutionnelle.
05:52 C'est pas un seul partenaire qui fait tout,
05:54 c'est plusieurs partenaires qui fonctionnent ensemble de manière très transversale.
06:01 Donc l'accueil de jour de la Croix-Rouge, je ne l'ai pas dit,
06:04 mais qui fait petit déjeuner, douche, machine à laver et un service de bagagerie.
06:09 Le 115 SIAO qui est porté par l'association Le Roc,
06:12 qui fait bien sûr tout ce qui est évaluation SIAO,
06:15 les orientations sur l'hébergement d'urgence et d'insertion.
06:21 Toutes ces personnes sont présentes physiquement à la plateforme.
06:25 La médiation sociale de rue qui fait de l'accompagnement social global,
06:29 les maraudes, l'aide alimentaire, tout le travail de rue classique
06:31 d'un service de prévention spécialisé.
06:34 Et qui porte aussi un hébergement d'urgence.
06:39 Le CHRS Bernard Patier, le fameux CHRS qui a fermé ses portes,
06:43 qui maintenant fonctionne en diffus.
06:46 Et effectivement, un dernier venu qui est le RPE.
06:50 Le RPE, c'est le retour progressif vers l'emploi.
06:52 Alors je prends deux secondes pour le développer un petit peu,
06:54 parce qu'on va parler beaucoup d'emploi tout à l'heure.
06:57 Mais là, on est sur un dispositif pré-IEAE.
07:01 Vraiment, on est avant le chantier d'insertion
07:03 pour des publics qui sont les nôtres sur la plateforme.
07:07 C'est la possibilité, alors le RPE se décompose en plusieurs phases,
07:11 trois phases.
07:12 Dans la première phase, c'est la possibilité d'intégrer un emploi
07:15 très rapidement, on rencontre un travailleur social.
07:18 Et on va pouvoir commencer.
07:19 Alors c'est un dispositif qui est coporté avec la régie de territoire
07:22 qui s'appelle maintenant le Carré solidaire,
07:24 qui elle porte les supports d'activité.
07:26 Et les personnes vont pouvoir commencer.
07:28 Quatre heures seront rémunérées à la fin de la journée.
07:31 Elles viennent à la plateforme le matin
07:33 et elles sont conduites directement sur le chantier.
07:36 La question des repas est prise en charge
07:38 et les personnes sont rémunérées à la fin de la journée.
07:40 Deuxième phase, la personne commence à être un peu plus autonome.
07:45 Elle va avoir un paiement à la semaine.
07:46 Ça va nécessiter que la personne ait un compte en banque.
07:49 Donc, on va se poser la question de la carte d'identité,
07:52 la question des droits, la sécu et ainsi de suite.
07:55 On va parler tout ce temps là, bien sûr, on va parler santé, addiction.
07:59 Voilà, donc c'est vraiment un dispositif qui permet aux personnes
08:03 de se préoccuper de, déjà, et de leurs droits.
08:07 Troisième phase, les personnes sont bien plus autonomes.
08:10 Elles se déplacent de manière autonome sur les chantiers.
08:16 La question des repas, elles le gèrent entièrement
08:20 et elles sont payées comme un salarié classique tous les mois.
08:25 C'est un dispositif qui a été construit avec Convergence France.
08:31 Je continue, alors la plateforme, bien sûr, ce n'est pas des quatre partenaires.
08:35 Il y a l'État, la DEDE, l'ETSPP nous a beaucoup accompagnés
08:38 et fait partie de la convention de partenaires de la plateforme.
08:41 C'est tout un tas d'autres partenaires qui interviennent chez nous.
08:44 On va retrouver sur les questions d'addiction,
08:47 l'association Addiction France, Ex-Empa.
08:50 On va retrouver un carude qui intervient déjà une fois par semaine sur Brief,
08:56 mais qui vient une fois par mois dans nos locaux
08:59 pour revenir au contact du public.
09:04 Le conseil départemental avec une assistante sociale de secteur.
09:08 On va retrouver une journée qu'on organise tous les trois mois,
09:12 ce qu'on appelle la journée ScanVir.
09:13 Pour ceux qui connaissent, c'est le FibroScan.
09:16 L'idée, c'est un examen du foie.
09:17 C'est un examen de prévention en addictologie qui est assez intéressant
09:21 et le CRCDC sur le dépistage des cancers,
09:23 notamment le dépistage du cancer du sein, colorectal et ainsi de suite.
09:28 C'est des journées qui fonctionnent très bien,
09:32 très conviviales.
09:33 Les personnes se présentent et jouent le jeu,
09:35 participent aux examens.
09:36 C'est plutôt intéressant.
09:38 On a une vingtaine de personnes à chaque fois.
09:42 Le centre hospitalier avec ce qu'on appelait avant l'EMPP,
09:45 qui est devenu EMSP, Equipe mobile santé précarité.
09:49 Une équipe qui a perdu malheureusement sa compétence psychiatrique,
09:53 mais qui sait...
09:55 Enfin, maintenant, c'est un médecin généraliste qui intervient dessus.
09:57 Ils interviennent une fois par semaine dans nos locaux.
10:00 C'est pareil, c'est une permanence qui est très, très utilisée.
10:03 Sans rendez-vous, tous ces partenaires interviennent sans rendez-vous.
10:07 Et le centre hospitalier, encore une fois, avec un psychiatre.
10:11 Alors là, c'est plus à destination des équipes.
10:13 Ça arrive qu'ils rencontrent des personnes
10:16 et qu'ils interviennent, pareil, une fois par mois.
10:19 Voilà ce qu'il faut dire.
10:21 J'insiste là dessus sur l'ensemble de ces partenaires.
10:23 C'est qu'ils interviennent de la même façon que nous sur la plateforme.
10:27 C'est-à-dire, ils vont dans la cour, ils vont voir les personnes.
10:30 Ils utilisent cet espace informel pour créer du lien.
10:33 Et s'ils ont de la chance, s'ils le méritent,
10:35 ils pourront avoir les personnes dans leur bureau et travailler avec eux.
10:40 Voilà.
10:41 Merci, merci Quentin pour cet exposé
10:46 qui nous montre l'utilité finalement du faire ensemble
10:50 et qui prolonge cette journée d'aujourd'hui,
10:51 qui nous permet à tous d'échanger, de nous rencontrer.
10:56 Alors la question de l'accès au droit, du zéro non-recours,
10:58 elle est centrale sur la thématique qui nous mobilise aujourd'hui.
11:02 Erwan Otestrehan, vous êtes responsable du pôle Vulnérabilité en santé
11:06 à l'Agence nationale de la santé de Nouvelle-Aquitaine.
11:09 On vous connaît déjà, c'est votre deuxième passage de l'après-midi.
11:12 Je n'ai pas changé d'affectation depuis 13h50.
11:16 Est-ce que vous pouvez cette fois-ci nous expliquer comment,
11:18 depuis votre place et celle de votre institution,
11:21 vous améliorez l'accès au droit en santé ?
11:24 Oui, je vais essayer d'être synthétique.
11:26 Merci pour cette présentation.
11:27 J'ai particulièrement apprécié la dernière slide
11:30 où vous voyez l'articulation du sanitaire et du social.
11:33 Et on en a tous conscience ici, je pense.
11:37 Les freins à l'accès à l'emploi, au travail, etc.
11:40 passent aussi beaucoup par les questions de santé.
11:43 Et voilà, une personne en situation d'alcoolodépendance,
11:47 il faut travailler ces questions-là,
11:49 il faut l'accompagner pour ensuite, d'une certaine manière,
11:52 ne plus fréquenter cette plateforme du CCS de brives.
12:00 Alors j'essaye techniquement.
12:03 On peut vous faire un petit avis numérique si vous voulez.
12:05 La MSA.
12:06 Je suis désolé.
12:09 J'avais prévu quelques diapos de contexte,
12:14 mais très rapidement pour resituer,
12:17 les personnes bénéficiaires de la protection universelle maladie.
12:21 La Puma qui a remplacé la CMU en Nouvelle-Aquitaine,
12:23 c'est plus de 600 000 bénéficiaires.
12:27 Donc environ 10% de la population.
12:31 On est un peu mieux qu'en situation nationale,
12:34 mais avec de forts écarts par rapport au territoire,
12:40 comme on peut le voir dans cette slide.
12:44 On peut passer à la suivante.
12:45 Je vais faire rapidement.
12:46 Il y a un autre élément aussi qui me semble important à avoir en tête.
12:49 C'est le nombre de personnes à la hache en Nouvelle-Aquitaine.
12:53 158 000 personnes bénéficiaires de la hache,
12:55 avec un nombre qui a accru de 13% depuis 2015 dans la région,
13:01 qui est aussi une population, d'une certaine manière,
13:04 en situation de vulnérabilité et en grande partie sous le taux de pauvreté.
13:12 Je ne vais pas revenir sur les principes de l'accès aux droits et de l'accès aux soins,
13:17 puisque je pense qu'on partage les principes de l'aller vers,
13:20 de toute détermination des personnes, de l'empowerment de collectif,
13:23 des liens de confiance à créer avec les personnes et aussi des rencontres
13:28 à avoir auprès des personnes pour les ramener vers les droits et les soins.
13:34 Mais quand même, ces principes là sont importants à rappeler.
13:38 Peut-être la diapose suivante.
13:41 Là non plus, je pourrais faire la liste des actions soutenues par l'ARS
13:45 au niveau des établissements de santé, du premier recours
13:48 ou des associations pour mener des actions.
13:50 Je voyais que l'association Le Roc faisait partie de la plateforme Hachy.
13:56 Elle va mettre en place des lits Altes soins santé,
13:59 par exemple 4 prochainement sur Brive,
14:04 pour accompagner les personnes en situation de précarité,
14:09 qui ont besoin de soins, qui ont l'état de santé incompatible à la rue.
14:12 Mais dès qu'on parle d'accès aux droits,
14:13 il faut forcément parler de coordination des acteurs.
14:17 Bien sûr, la MSA sur un certain nombre de territoires
14:19 ont travaillé étroitement avec vous.
14:21 Je pense aussi à l'assurance maladie avec les missions
14:24 d'accompagnement à la santé, les MISAS,
14:27 qui font du recontact téléphonique, qui accompagnent,
14:29 qui travaillent avec les acteurs territoriaux pour mettre en place des choses.
14:32 On est tout à fait en lien avec les CEPAM
14:35 pour faire de la coordination sur l'aller vers, le ramener vers,
14:38 regarder les droits.
14:39 C'est ce que fait l'émission locale.
14:41 Ils checkent les droits des jeunes pour s'assurer qu'ils aient bien
14:46 des droits ouverts côté assurance maladie.
14:52 Et puis les dispositifs qui existent.
14:53 Alors juste deux actions aussi importantes en Nouvelle-Aquitaine,
14:59 l'action de médiation en santé, qui est portée principalement
15:03 par des associations qui recrutent des médiateurs en santé
15:10 pour aller vers les personnes les plus vulnérables,
15:12 qu'elles soient étrangères, qu'elles soient en squad,
15:14 qu'elles soient en bidonville, qu'elles soient en milieu rural.
15:17 Voilà, beaucoup d'actions sont financées en ce sens.
15:20 Ces actions de médiation en santé sont complémentaires
15:24 de toutes les actions de médiation faites du côté des DETS-PP,
15:27 évidemment, et des MAROD.
15:29 Là, elles ont la focale d'avoir en plus une dimension paramédicale
15:34 avec des soutiens parfois de médecins aussi.
15:36 Et l'idée, c'est que cette médiation en santé crée un lien de confiance
15:41 avec les populations les plus éloignées du soin.
15:44 Ces médiations en santé, elles ont été beaucoup mobilisées
15:46 pendant la Covid et elles ont permis de renforcer les dépistages,
15:49 de renforcer la vaccination.
15:50 Et aujourd'hui, il y a une mission ministérielle qui est portée
15:53 par Philippe de Normandie pour voir la transcription
15:55 de la médiation en santé dans la future stratégie nationale de santé.
15:58 En tout cas, en Nouvelle-Aquitaine, on souhaite continuer le déploiement
16:02 de ces médiateurs sur l'ensemble de la région.
16:04 Et puis, un dispositif qui est né aussi de la crise Covid,
16:09 alors, ça a le même nom qu'Abriv,
16:12 mais ce n'est pas tout à fait le même dispositif qu'Abriv.
16:14 C'est les équipes mobile santé, parce que l'EMSP de Brive,
16:18 ça reste une EMPP qui s'est élargie à une dimension un peu plus large.
16:22 Mais il existe un nouveau dispositif d'équipes mobile santé précarité
16:25 où des équipes pluriprofessionnelles vont faire de la médiation
16:32 sur le terrain, dans l'espace public, auprès des personnes
16:35 en très grande précarité.
16:37 Alors, soit elles sont adossées à des lits Altes soins santé mobile,
16:40 elles font de l'amont et de l'aval des lits Altes soins santé,
16:43 soit c'est des créations d'équipes.
16:45 Et juste pour vous dire que depuis leur création en 2021,
16:49 après la crise, on est en train de les déployer en Nouvelle-Aquitaine
16:52 avec trois créations d'EMSP qui ont été validées dans les Landes,
16:56 à Bayonne et tout récemment à Bordeaux.
16:59 Et également le renforcement des lits Altes soins santé mobile.
17:03 Sept départements bénéficient maintenant dans la région.
17:07 Voilà, pour conclure, entre guillemets, l'ARS prend sa part
17:12 de cette question de l'accès aux soins et de l'accès aux droits,
17:14 vraiment en complément de toute l'action menée par les collectivités
17:17 locales, par la Sécurité sociale, la Sécurité sociale, la Sécurité sociale,
17:20 la Science maladie, la MSA et également par nos collègues
17:25 des DETS-PP.
17:26 Merci à tous les trois.
17:30 Merci.