476€ de plus par mois : suffisant pour vivre convenablement ?

  • l’année dernière
Parlons Vrai chez Bourdin avec Mathieu Escarpit, directeur marketing chez Cofidis France.

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Transcription
00:00 Revenons sur le pouvoir d'achat des Français.
00:04 476 euros de plus par mois, vous suffirait-il pour vivre convenablement ?
00:10 L'inflation continue de peser lourd sur les dépenses des Français,
00:13 c'est ce que révèle une étude publiée hier lundi.
00:16 La somme leur manquant par mois pourrait être satisfaite, notamment en baisse.
00:20 Près de 80% des Français prévoient de maintenir leurs arbitrages en matière de dépenses en 2023 par rapport à 2022,
00:27 faire attention à beaucoup, beaucoup de... faire le choix, beaucoup de dépenses évidemment,
00:34 privilégier certaines dépenses au dépend par exemple des loisirs.
00:38 Nous allons avoir le témoignage de Tony dans un instant qui est en Gironde,
00:42 mais tout de suite je suis avec Mathieu Escarpie, directeur marketing chez Cofidis.
00:47 Bonjour !
00:48 Bonjour !
00:49 Merci, vous avez réalisé cette étude avec l'aide de CSA Research,
00:53 publiée hier, consacrée aux stratégies financières et aux enjeux de consommation des Français pour cette année 2023.
01:01 Les Français se serrent toujours la ceinture, si j'ai bien compris.
01:05 Oui, effectivement, vous l'avez dit, sur la somme qui manque en moyenne aux Français pour vivre confortablement,
01:11 476 euros, même si elle baisse légèrement en 2022.
01:14 Le chiffre qu'on retient en revanche, c'est que 74% des Français nous déclarent que cette situation d'hyperinflation les a impactés
01:22 et que donc, et c'est à peu près le même chiffre, 7 Français sur 10,
01:26 et que donc ils ont changé la manière de gérer leur budget, pour faire face justement à cette hausse de prix.
01:31 Oui, fragilisés, ils ont dû s'adapter à la situation.
01:35 Par exemple, les Français nombreux sont contraints de laisser de côté les dépenses superflues. Quelles dépenses ?
01:43 Alors, effectivement, les Français face à cette situation d'inflation ont changé leur consommation,
01:48 ils ont réduit les dépenses non essentielles pour 59% d'entre eux, et ça, ça veut dire quoi ?
01:53 C'est moins d'achats textiles, on voit les difficultés d'ailleurs dans le secteur du textile aujourd'hui.
01:57 C'est aussi la recherche à tout prix des prix bas.
02:01 Là, on voit la montée des discounters, les gains de part de marché de la grande distribution.
02:06 Et puis, ce qui est intéressant aussi, c'est les nouvelles formes de consommation.
02:09 Pour la moitié des Français, ils nous disent "Maintenant, moi j'utilise les circuits courts,
02:13 j'utilise la seconde main, la location, le covoiturage".
02:16 Et ça, c'est pour la moitié des Français.
02:18 Et effectivement, vous le disiez, c'est a priori pas un effet de mode,
02:21 puisque 80% des Français nous disent que ces nouvelles formes de consommation,
02:25 ils vont continuer à les utiliser tout au long de 2023 pour économiser de l'argent.
02:29 - Oui, évidemment, l'alimentation reste la dépense prioritaire devant l'énergie et la santé. C'est bien cela ?
02:37 - Tout à fait, donc l'alimentation, c'est la dépense que les Français souhaitent sanctuariser.
02:43 C'est 7 Français sur 10 qui nous disent que ça sera à la priorité de l'année.
02:46 Et puis, logiquement, vu les coûts de l'énergie, ça s'ensuite aux électricité et puis la santé.
02:52 - Et les Français continuent d'épargner ?
02:54 - Alors, les Français, effectivement, mais pas tous.
02:57 Une petite partie réussit encore à épargner, mais ça reste pas la majorité en tout cas.
03:04 - Bien. Merci pour cette enquête, cette enquête très très intéressante,
03:09 que l'on retrouve sur Internet, j'imagine ?
03:12 - Oui, tout à fait, sur notre site, coffee10.fr.
03:15 - Merci Mathieu Escarpie, merci.
03:17 - Merci à vous.
03:18 - Merci, il est 10h38, témoignage, celui de Tony qui est en Gironde. Bonjour Tony.
03:23 - Bonjour, Vendracq, vous allez bien ?
03:25 - Ben ça va, Tony et vous ?
03:27 - Oui, oui, ben on fait aller, hein ?
03:29 - On fait aller, même si vous terminez tous les mois à découvertes, Tony.
03:33 - Oui, bon, alors ça c'est... Bon, on va dire qu'on s'y est habitué malheureusement.
03:38 - Oui. - Mais, non, mais pour revenir, c'est vrai que sur l'étude, c'est pas idiot,
03:42 bon, moi sur la nourriture, par défaut on est devenu un peu végétarien, hein ?
03:47 - Oui. - Voilà, on mange plus de légumes, plus de fruits, beaucoup moins de viande,
03:52 vous voyez, on fait attention à ça, parce que bon, ben c'est hyper cher.
03:56 Le poisson on a oublié, c'est même pas la peine d'y penser.
03:59 Donc, non, on fait attention et c'est vrai que le budget il est consacré sur l'alimentation
04:03 et puis pour rouler, quoi. Moi pour travailler j'ai besoin de 300€ de gazole par mois.
04:07 - Évidemment. - Donc les sorties, on essaie de se contenter de peu,
04:12 moi j'ai la chance d'habiter une région où il y a l'océan.
04:15 Alors même en hiver c'est agréable d'y aller, d'y promener,
04:18 mais j'ai la chance d'avoir deux enfants qui sont pas très envieux et demandeurs,
04:23 alors bon, pour l'instant je passe à travers les gouttes de la désespérance, quoi.
04:30 Parce que franchement c'est ça en fait qui nous guette, c'est qu'on est...
04:33 Ouais, les salaires qui augmentent pas, l'inflation qui augmente, c'est...
04:37 On a peu d'espoir que la situation s'arrange, quoi, c'est ça qui est le plus déprimant en fait.
04:41 - Oui. Vous ne pouvez pas faire plaisir à vos enfants comme vous le souhaiteriez, Tony ?
04:47 - Alors si c'était que de moi, non. Mais comme je vous dis, les miens ils sont heureusement,
04:52 et on en discute, je leur ai expliqué que c'était compliqué en ce moment,
04:55 qu'il fallait pas faire non plus de dépenses superflues,
04:58 mais bon, les miens ils se contentent de peu, alors j'ai une chance extraordinaire, heureusement.
05:03 Mais oui, oui, non, on fait attention, puis bon, mais...
05:07 Alors est-ce que c'est conjoncturel ? On l'espère tous, hein, mais moi j'ai surtout peur pour eux.
05:12 Parce que moi j'ai vécu, je suis d'une génération où on se contentait aussi de peu.
05:16 Voilà, on avait pas besoin de réseau, on avait pas besoin de téléphone, on avait pas besoin de...
05:21 En sortant, on allait dehors et puis on vouait.
05:24 C'est pareil pour les fringues, y'a le textile qui est en crise,
05:27 mais nous on avait deux pantalons pour la semaine, là je vois mes enfants,
05:30 c'est tous les jours à la machine, ils ont des fringues en pagaille.
05:33 Donc bon, peut-être que la décroissance voulue par les verts, elle se fait par défaut.
05:36 - Ça c'est tellement vrai, Tony, on a surconsommé, et parfois on surconsomme encore beaucoup trop.
05:43 C'est vrai, mais c'est vrai Tony, c'est vrai ça, c'est vrai.
05:46 On apprend à se restreindre.
05:48 - Oui, alors moi je reviens, ça me choque pas parce que c'est ce que je vivais,
05:52 j'étais pas malheureux, mais c'est vrai que ma gamine, mon enfant de 15 ans,
05:56 qui adore faire les boutiques, elle a bien compris qu'il va falloir qu'elle restreigne un peu ses envies,
06:01 qu'elle fasse attention, mais bon, on va écouter, on se débrouille.
06:07 - Mais oui, on se débrouille, on se débrouille.
06:10 Merci beaucoup Tony, et merci d'être avec nous le matin sur Sud Radio, ça fait vraiment plaisir.
06:15 - Merci à vous.
06:16 - Merci, 10h41, je surveille toujours le discours de Vladimir Poutine,
06:20 je résume, que dit-il ?
06:22 Il répète que la Russie continuera soigneusement l'offensive,
06:25 nous défendrons nos intérêts, nous atteindrons progressivement nos objectifs,
06:32 dit-il, nous allons réagir de façon conséquente à l'agression de l'Occident,
06:37 il est impossible de battre la Russie, répète Vladimir Poutine,
06:40 l'Occident fait preuve de russophobie, l'Occident est responsable de l'escalade.
06:46 Voilà résumé ce qu'il a dit jusqu'à maintenant,
06:48 il poursuit son discours, c'est un très long discours,
06:50 qu'il prononce devant les deux chambres du Parlement russe,
06:53 il est 10h42, nous allons parler de Poutine, nous allons parler de Joe Biden,
06:58 avec Jean-Éric Branat, dans un instant, puisque Biden, lui, qui est à Varsovie,
07:03 après une visite surprise à Kiev hier, Biden va s'exprimer dans l'après-midi,
07:08 et puis, tiens, je parlais d'intenses activités diplomatiques autour de l'Ukraine et de la Russie,
07:15 la Première Ministre italienne, Meloni, Georgia Meloni, est en route pour Kiev, de son côté,
07:23 et puis le ministre chinois des Affaires étrangères est à Moscou,
07:26 et lui dit son inquiétude devant la situation, il est 10h43,
07:31 vous êtes sur Sud Radio, vous ne raterez rien, je vous le promets,
07:34 ça m'intéresse, vous le savez, toutes ces affaires internationales,
07:38 ça doit nous intéresser, parce que la situation est une situation sérieuse,
07:42 je dirais pas grave, mais très sérieuse, 10h43, merci, à tout de suite.

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