Les Vraies Voix Citoyennes avec Aurélie Gros et Stéphane Pellet co présidents du #G500citoyen l’ONG citoyenne 500 associations et 750 000 sympathisants, François Richez - président de la Fédération Nationale de Protection civile, Maxane Houy, bénévole, Alain Ananos, président de l’Union des associations L’outil en main France et Dominique Riou, président de l'OeM de Surgeres.
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##LES_VRAIES_VOIX_CITOYENNES-2023-02-13##
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NewsTranscription
00:00 Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France, 19h20, les vraies voix citoyennes.
00:06 Aurélie Gros, Stéphane Pelet.
00:08 Citoyens mon patriot, rejoins le parti sans tulot.
00:14 Citoyens, citoyennes, on vous court.
00:19 Des citoyens propres, nous offrons nos cas.
00:22 Pour l'honneur, pour servir, pour la gloire, nous avançons.
00:26 Je suis un citoyen ordinaire, citoyen soldat, frère, père.
00:31 C'est mon devoir de citoyen. Je n'ai que mes voies.
00:34 Bienvenue dans les vraies voix citoyennes, on est ravis de vous retrouver comme chaque lundi avec Aurélie Gros et Stéphane Pelet.
00:41 Bonsoir Aurélie, bonsoir Stéphane.
00:43 Bonsoir à tous les 3.
00:45 Tous les 4, tous les 1000, tous les 1 million.
00:48 Je ne te dis pas bonsoir.
00:50 Parce que je ne t'apprécie pas beaucoup.
00:52 En tout cas ce sont les coprésidents du G500 Citoyens, l'ONG Citoyenne, avec un grand grand grand nombre d'associations et plus de 750 000 sympathisants.
01:02 Ça monte, ça monte, bientôt le million, le million.
01:06 Le million, c'est ça. Le million, bientôt, grâce à Sud Radio.
01:09 Ouais, en tout cas.
01:10 On croise les doigts.
01:11 Et encore des sujets qui nous concernent et qui vous concernent, de ces associations, puisque le but des associations c'est de vous aider, forcément, de vous soutenir.
01:20 Donc au sommaire de cette émission, aider, secourir et former 32 000 bénévoles, 500 implantations locales et pas moins de 98 associations,
01:30 composent le visage de la protection civile.
01:32 Ces hommes, ces femmes, dévoués au service de la population, interviennent sur les grandes missions de secours.
01:38 Le président François Richer est avec nous et des bénévoles seront avec nous, bien entendu.
01:43 Plus de 3500 adolescents par semaine initiés à l'artisanat. L'association Outils en main valorise les métiers manuels de l'artisanat auprès des jeunes dès l'âge de 9 ans.
01:53 Plus de 100 métiers sont représentés dans les ateliers partout en France.
01:56 Carleurs, charpentiers, vitraillistes, tailleurs de pierre, pâtissiers.
02:00 Une action ludique déployée déjà dans 63 départements.
02:03 Alain Anos, son président, et des bénévoles qui nous raconteront leur amour des métiers manuels seront avec nous après 19h30.
02:09 On vous souhaite la bienvenue dans "Les vraies voix citoyennes" avec le G500.
02:13 Et on vous l'a dit, notre invité François Richer est avec nous. Bonjour, merci d'être avec nous.
02:21 Vous êtes président de la Fédération Nationale de la Protection Civile.
02:25 Aurélie, je crois que c'est vous qui avez eu envie de parler de la protection civile et vous avez bien raison.
02:31 Eh oui, parce que lorsqu'on voit ce que vous faites, c'est un grand honneur pour nous de vous avoir aujourd'hui.
02:36 Et je pense que c'est important aussi de parler à l'ensemble des Français et d'expliquer ce que vous faites.
02:40 Ça fait 56 ans que vous agissez, ça fait 56 ans que vous vous mobilisez sur trois axes.
02:48 Vous l'avez dit, Cécile, aider, secourir et former.
02:51 Et donc on va parler effectivement de vos actions qui vont même beaucoup plus loin, en Ukraine,
02:55 ou encore ce que vous faites pour la Turquie et la Syrie qui sont dans...
03:00 C'est compliqué, c'est compliqué.
03:02 ...quelques problématiques importantes et quels sont vos...
03:05 Le périmètre.
03:06 ...vous voudriez savoir ce que vous faites. Et on commence déjà par le début.
03:10 C'est 56 ans alors.
03:12 Tout à fait, ma chère Aurélie.
03:13 La protection civile, c'est plus de 32 000 bénévoles, comme vous l'avez très bien dit,
03:16 qui maillent l'ensemble du territoire national avec trois missions principales
03:21 qui tournent autour de l'aide, de la formation et du secours.
03:25 Le secours, il est divers et varié. Il va aussi bien du secours du quotidien
03:29 au travers des différentes postes de secours, dispositifs de secours
03:33 que l'on peut mettre en œuvre au sein de toutes les villes, des villages, des collectivités
03:38 pour venir, donc pour prendre en charge les victimes sur différentes manifestations,
03:44 qu'elles soient sportives, culturelles, festives.
03:46 Et c'est aussi bien le 10 km de Moriak, dans le Cantal,
03:50 comme les vieilles charrues ou tant d'autres manifestations qui ont lieu
03:55 et qui maillent notre territoire national.
03:56 En tout cas, c'est une présence pour prévenir et secourir.
04:00 Et donc c'est 78 000 personnes secourues par an.
04:04 Oui, tout à fait. C'est plus de 78 000 personnes secourues,
04:06 c'est 20 000 dispositifs de secours.
04:08 Et j'insiste sur le rôle essentiel que les bénévoles, les femmes et les hommes
04:12 qui construisent la protection civile sur cette mission,
04:14 qui est une mission quotidienne et qui permet à nos territoires de vivre.
04:18 Parce que sans la protection civile, c'est un grand nombre de manifestations
04:21 qui n'auraient pas lieu.
04:22 Parce que sans notre présence, c'est des manifestations
04:24 qui réglementairement ne peuvent pas avoir lieu.
04:26 Et donc on participe aussi à la vie locale des collectivités,
04:29 de l'engagement citoyen, d'autres associations qui permettent
04:34 à un grand nombre de villes, de collectivités, d'assurer la fête patronale
04:41 tout simplement de leur territoire.
04:43 On parle de 32 000 bénévoles, on explique quand même qu'il y a une expertise
04:48 chez les bénévoles, puisqu'ils sont formés pour agir.
04:51 Ce n'est pas du tout venant, c'est une vraie expertise.
04:54 Tout à fait, je qualifie toujours mes bénévoles,
04:57 les bénévoles de la protection civile, comme des bénévoles professionnels.
04:59 C'est-à-dire qu'ils suivent la même formation que les autres acteurs
05:02 du secours de la sécurité civile, que nos collègues secours-pompiers.
05:05 Ils ont le même niveau de formation, on a la même exigence vis-à-vis d'eux
05:09 sur la formation, parce qu'on ne s'improvise pas secouriste.
05:13 Il y a des techniques, c'est ça.
05:16 Notre bénévolat nous engage à assurer une qualité de service,
05:20 une qualité de prestation, une qualité de prise en charge
05:23 d'une victime que tout citoyen peut...
05:26 Quel âge ont-ils, ces bénévoles ? Entre quel âge et quel âge ?
05:28 La moyenne d'âge tourne autour de 36 ans, c'est une moyenne...
05:31 36 ans.
05:32 36 ans, tout à fait, avec une réelle parité, c'est globalement une 50-50.
05:36 Un engagement donc relativement jeune de la part de nos bénévoles.
05:40 Et issus de tous les milieux professionnels ?
05:42 Tous les milieux.
05:43 Il y a un âge minimal, un âge maximal ?
05:45 Non, il n'y a pas de limite, mais globalement, la plupart des bénévoles
05:47 intègrent à partir de... entre 14 et 16 ans.
05:50 Entre 14 et 16 ans, c'est ce que nous appelons les cadets de la protection civile.
05:53 C'est une vocation.
05:54 C'est une initiation à cette action de bénévoles de la protection civile.
06:00 Et puis à partir de 16 ans, ils commencent à rentrer pleinement opérationnels.
06:03 Stéphane Pellef ?
06:04 Une petite question. Actuellement, il y a un débat sur des nouveaux objectifs en matière de jeunesse.
06:10 On parle éventuellement d'un brevet de secourisme qui viendrait à devenir obligatoire.
06:14 Ce qui serait vachement bien.
06:15 On sait qu'il ne faut pas confondre, bien sûr, votre action et puis globalement
06:19 tous les grands objectifs de sécurité civile, mais vous en pensez quoi ?
06:22 Qu'est-ce que j'en pense ?
06:23 Sur les premiers gestes, en fait.
06:25 Oui, tout à fait, j'ai bien compris le sens de la question.
06:28 Sur les premiers gestes, globalement, la France est toujours un petit peu à la traîne
06:32 par rapport à d'autres pays européens, même si on progresse.
06:35 On progresse quand même grandement.
06:37 Moi, j'ai connu la France avec une dizaine de pourcents de personnes formées au geste de premier secours.
06:42 Désormais, on est entre 28 et 29 ou 30 pourcents.
06:44 Donc, voilà, ça progresse. Le challenge, il est quand même...
06:48 Pour ceux qui ne savent pas, c'est quoi les gestes de premier secours ?
06:52 Les gestes de premier secours, c'est tout simplement être capable d'alerter les secours.
06:56 Que dire ?
06:57 Être capable de connaître les numéros de secours, tout simplement.
07:00 Et puis, être capable aussi de prendre en charge quelqu'un qui est victime d'un malaise cardiaque,
07:05 quelqu'un qui bouche à bouche, passage cardiaque,
07:07 quelqu'un qui est victime d'un accident de circulation.
07:10 Quoi faire ?
07:11 Les bons gestes qui peuvent être salvateurs.
07:14 Alors, on parlait tout à l'heure de secourir.
07:16 On vous l'avait dit, trois axes, secourir, aider et former.
07:20 Aider, forcément, c'est au soutien du SAMU social, par exemple.
07:24 Oui, complètement. Aider, c'est clairement la prise en charge des gens qui sont dans la difficulté.
07:29 Aussi bien au travers de Marraute Social,
07:31 qui peuvent avoir lieu dans l'ensemble des grandes villes.
07:35 Et pas que.
07:37 Mais on sait que, globalement, c'est plutôt ce qui est périurbain et urbain.
07:40 Donc, c'est toutes les grandes villes qui maillent notre territoire national.
07:43 Mais c'est aussi la mise en place, en fonction des conditions météorologiques,
07:47 de l'accueil des gens sur des phases très ponctuelles,
07:50 dans le cadre de l'activation du plan Grand Froid.
07:53 J'en veux pour preuve, l'activation encore ce week-end,
07:56 dans Loire-Atlantique, dans les Bouches-du-Rhône,
07:59 de nos équipes qui ont mis en œuvre, dans un temps record,
08:02 des centres d'accueil, des gymnases, pour accueillir les personnes
08:06 qui sont à la rue et qui sont victimes du froid.
08:09 Pardon ?
08:11 Je voulais juste compléter.
08:13 Je n'en sais rien.
08:14 Si c'est la même question.
08:15 Récolter aussi des denrées et des vêtements.
08:17 Tout va bien.
08:18 Récolter et distribuer.
08:21 C'est plutôt même distribuer que récolter.
08:24 C'est quoi les grandes espèces ?
08:26 C'est les distribuer lors de ces différentes maraudes,
08:29 quand ils vont au contact, tous les soirs, des gens qui sont dans la rue.
08:33 C'est le sourire, mais aussi, en même temps, amener...
08:36 On peut faire un service civique, chez vous ?
08:39 Oui, tout à fait.
08:40 Comment ça se passe ?
08:41 Tout simplement, les gens qui veulent faire un service civique
08:44 au sein des équipes de protection civile
08:46 prennent contact dans leur département,
08:48 avec la protection civile de proximité,
08:50 et puis après se met en œuvre cette possibilité
08:52 de faire des services civiques.
08:54 On a un certain nombre de services civiques par territoire.
08:57 A peu près 55 ans, chauve, vous vous prenez ou pas ?
09:00 C'est du l'intéressant.
09:03 Quelqu'un m'a déjà dit que même si elle avait ses diplômes de secouriste,
09:06 si je faisais un malaise, elle ne me ferait jamais de bouche à bouche.
09:09 Je ne cite pas de nom, c'est une animatrice qui est assise à ma gauche.
09:12 Mais fais-le ce soir, en état du monde.
09:14 Ah ça y est, je me sens mal.
09:15 En revanche, je pourrais le faire rouler dans le ravin, papa.
09:18 En plaisante, bien entendu.
09:19 Si t'arrives à le pousser.
09:20 Oui, c'est ça.
09:21 Former aussi, on agit bien sûr en s'amusant,
09:25 former aussi 130 000 personnes par an aux gestes qui sauvent,
09:30 ça me paraît beaucoup et pas beaucoup.
09:32 C'est énorme, mais je me dis,
09:35 comment on peut faire pour vous aider pour en avoir plus ?
09:38 Tout simplement, une classe d'âge, c'est entre 700 et 800 000 personnes.
09:42 Donc quand on vous parle de 130 000 personnes
09:44 qui sont formées aux gestes de premier secours au sein de la Protection CIL,
09:47 avec nos autres collègues et acteurs,
09:48 on monte à environ 400 000 personnes formées.
09:50 D'accord.
09:51 Donc on est encore loin du compte.
09:56 Parce que le compte, c'est quoi ?
09:57 C'est arriver à former une classe d'âge chaque année.
10:00 Ce qui permettrait au final d'avoir toujours ce turnover.
10:04 Et justement, comment on fait pour s'inscrire,
10:06 pour pouvoir participer à cette formation ?
10:09 En allant sur nos sites internet, tout simplement.
10:12 Et là, il y a un grand nombre de sessions qui sont ouvertes.
10:14 Toute personne peut s'inscrire.
10:16 C'est simple, c'est 7 heures de formation.
10:18 Et vous êtes basé dans toute la France.
10:20 Exactement, tout à fait.
10:21 Donc il n'y a aucune difficulté pour trouver des sessions de formation
10:23 sur l'ensemble du territoire national, tout au long de l'année.
10:26 Et bien vous restez avec nous, François Richer,
10:27 président de la Fédération Nationale de Protection Civile.
10:29 Parce qu'on parle de ce qui se passe en France,
10:32 mais vous avez aussi des actions sur des terrains de guerre et à l'étranger.
10:36 On en parle dans quelques instants.
10:38 C'est les vraies voix citoyennes avec Aurélie Gros, Stéphane Pelé, le G500 Citoyens.
10:42 Vous pouvez vous inscrire.
10:44 Vous savez que vous allez sur le site le G500 Citoyens.
10:46 Vous avez une association.
10:48 Vous êtes les bienvenus.
10:49 Et peut-être que vous serez sélectionnés pour venir sur Sud Radio.
10:53 C'est même pas peut-être, c'est sûrement.
10:55 A tout de suite.
10:57 Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France.
11:00 19h20, les vraies voix citoyennes.
11:03 Aurélie Gros, Stéphane Pelé.
11:05 Vous ne me connaissez pas bien, mais on se croise souvent.
11:08 Tous les jours en fait, et depuis 50 ans au moins.
11:10 Dans votre rue, votre quartier, votre ville, ou à l'autre bout de la France.
11:15 Avec mon uniforme orange et bleu, je ne passe pas inaperçu.
11:18 Bienvenue si vous venez nous rejoindre.
11:21 On parlait de bien sûr la protection civile.
11:24 On le rappelle, 32 000 bénévoles, 500 implantations locales, et pas moins de 98 associations.
11:28 Composent justement ce visage avec notre invité François Réchet qui est avec nous.
11:33 Le président de la Fédération Nationale de la Protection Civile.
11:36 Et je vous remercie beaucoup d'être avec nous.
11:38 On a fait tout à l'heure l'état des lieux.
11:40 Qu'est-ce que la protection civile sur le terrain français, mais aussi à l'étranger.
11:45 Et Aurélie Gros, forcément des actions l'Ukraine par exemple.
11:50 Aujourd'hui vous intervenez en Ukraine et vous avez lancé avec l'Association des maires de France
11:56 une opération vis-à-vis des collectivités territoriales.
11:59 Donc ce serait important d'en parler.
12:01 Peut-être pour rappeler les collectivités à participer à cet élan.
12:04 Dès le début de la guerre, le 24 février dernier, on se devait d'agir.
12:11 Les bénévoles avaient cette volonté, ce souhait d'être aux côtés du peuple ukrainien.
12:19 Dès le début, dès le 1er mars, on a décidé avec l'Association des maires de France,
12:23 au travers d'un mouvement citoyen fantastique,
12:27 de collecter des dons pour que tous ces matériels puissent aider le peuple ukrainien.
12:34 Quel type de matériel aujourd'hui ?
12:36 Le type de matériel était divers et variés, mais il allait aussi bien du respirateur pour aider les blessés en réanimation,
12:43 de lits médicaux, de couvertes, de couches, de matériel logistique, de groupes électrogènes, de vêtements.
12:50 Et c'est 8000 tonnes de dons qui ont été envoyées.
12:53 8000 tonnes ?
12:54 8000 tonnes. C'est le plus gros pont humanitaire français depuis la Seconde Guerre mondiale.
12:58 8000 tonnes de dons, 15 000 palettes.
13:00 Mais ce sont des dons financiers ou les gens ont fait des dons ?
13:04 C'était essentiellement des dons matériels qui nous ont permis justement
13:09 d'envoyer l'ensemble de ces dons de façon ciblée et précise
13:14 au travers d'un pont humanitaire qui s'est mis en oeuvre en moins d'une semaine.
13:18 Une semaine après le déclenchement de l'opération avec l'Association des maires de France,
13:21 parce qu'il y avait cette volonté farouche, tous les citoyens voulaient être acteurs et aider le peuple ukrainien,
13:25 donc au travers du relais local que sont les maires, les urgentistes de la République,
13:29 on a pu acheminer dès la première semaine ces matériels.
13:34 Et ce maillage territorial, il est j'imagine très important pour vous ?
13:37 Exactement. L'Association du maillage territorial, de la protection civile et des élus,
13:41 c'était la parfaite adéquation.
13:45 Beaucoup de bénévoles sont partis sur place ?
13:47 Oui, dès le début, il y a eu deux actions.
13:50 Les bénévoles ont surtout collecté sur le territoire national.
13:52 C'est eux qui ont fait ce travail de petites mains.
13:56 Il n'y a aucun côté péjoratif dans mes propos, vous vous en doutez.
14:00 Mais ce travail de petites mains, c'était un travail de l'ombre.
14:03 C'était 24 heures sur 24. Pendant 24 heures sur 24,
14:06 on a collecté, trié, organisé, tout était référencé
14:10 et partait selon les cycles définis avec les associations ukrainiennes
14:14 et le gouvernement ukrainien sur les secteurs ciblés.
14:17 Et aujourd'hui ?
14:18 Aujourd'hui, nous continuons l'action sur quelque chose de beaucoup plus ciblé,
14:21 en lien avec ce que les Ukrainiens appellent les points de résilience
14:26 ou les points d'invasivité.
14:28 Clairement, ce sont les points de vie où tout Ukrainien peut se retrouver
14:30 au sein de sa collectivité pour recharger son portable,
14:34 pour boire un...
14:37 Le quotidien, c'est ça.
14:40 Et pour faire cela, il y a deux actions essentielles qui sont nécessaires.
14:44 C'est pouvoir se chauffer et aussi avoir des générateurs
14:47 qui permettent aux gens de se retrouver, d'avoir de la lumière
14:51 et de pouvoir recharger leur téléphone portable et autres.
14:53 Alors quel est le principe avec les collectivités ?
14:56 Qu'est-ce qui peut être fait ? Quel appel on peut faire en collectivité ?
14:59 L'objet qui clé avec les collectivités, mais aussi avec les citoyens,
15:01 au travers de dons financiers, c'est le fait d'envoyer incessamment sous peu
15:05 près de 700 générateurs. 700 générateurs de tout type.
15:09 De très grands générateurs aux plus petits,
15:11 qui ont pour but à la fois d'assurer la mise en œuvre de ces points de résilience,
15:14 ces points de rencontre, et en même temps d'assurer la capacité
15:18 à fournir de l'électricité sur des zones sensibles.
15:21 Les zones sensibles, ce sont tout simplement les stations de pompage,
15:24 les hôpitaux et les écoles.
15:26 Avant de prendre une de vos bénévoles, Max Hanoui,
15:28 il y a aussi un autre théâtre, malheureusement,
15:30 la Rouve Naturelle, Turquie, Syrie. Vous intervenez là-bas aussi.
15:32 Oui, sur la Turquie et la Syrie, l'objectif, dès le début de la crise,
15:36 c'était d'accompagner les deux peuples, au travers d'envois de matériel.
15:41 Là, la collecte est en train de s'opérer, une collecte financière,
15:44 en train de s'opérer pour qu'incessamment sous peu,
15:46 on puisse envoyer, sur la deuxième phase,
15:48 il y a la première phase qui est la première semaine
15:50 où on essaie de sortir les gens des décombres,
15:52 et la deuxième phase qui est plus liée au fait
15:54 qu'il n'y a plus d'habitation, de maison,
15:58 la mise en place de camps, de tentes,
16:02 d'hébergement, plus aussi des produits de première nécessité.
16:06 Et vous êtes combien de bénévoles à être partis,
16:09 en tout cas en Turquie ou en Syrie ?
16:11 En Syrie et en Turquie, ce sont des équipes qui vont partir après.
16:16 Là, on est sur la deuxième phase.
16:17 Sur la partie ukrainienne, ce sont un grand nombre de bénévoles,
16:20 près d'une centaine qui se sont relayées.
16:22 Et je crois qu'il y en a même 32 000 bénévoles
16:24 qui ont été honorés de la médaille du mérite
16:26 du président Zelensky.
16:28 Au travers de vous-même, président.
16:30 Au travers du président, mais c'est surtout les bénévoles
16:31 qui ont été honorés.
16:32 Vous savez, quand on a visité les entrepôts logistiques,
16:35 où il y avait des tonnes et des tonnes de cartons,
16:39 personne ne pouvait rester insensible
16:41 au fait de cet engouement populaire
16:45 qui était à la joie de tous les Français
16:48 qui ont souhaité aider le peuple ukrainien,
16:50 et puis les bénévoles de la protection sihile
16:52 qui ont finalement été les petites mains
16:54 qui ont permis ce pont humanitaire.
16:56 Sans eux, rien n'aurait été possible.
16:58 - Et après, il va falloir reconstruire.
17:00 - Maxane est avec nous.
17:02 Bonsoir Maxane.
17:04 - Bonsoir.
17:05 - Vous avez un très joli prénom.
17:07 - Ah oui, c'est bon d'y être.
17:09 - Maxane, vous êtes bénévole depuis 4 ans.
17:13 Aujourd'hui, l'engagement,
17:15 est-ce que finalement c'est une éducation ?
17:18 C'est le fait d'avoir croisé quelqu'un ?
17:20 D'où vient cet engagement ?
17:22 - Oui, ça fait 4 ans que je suis bénévole
17:25 à la protection sihile dans l'antenne de Karch.
17:28 J'ai commencé avec la formation PSC1.
17:32 C'est une formation qui est vraiment accessible à tous
17:34 et c'est ce qui m'a donné l'envie de m'engager.
17:37 - PSC1, c'est vraiment la formation de base
17:39 des gestes qu'ici.
17:41 - C'est les 130 000 personnes que l'on forme tous les ans
17:43 au geste premier secours.
17:45 C'est une journée de formation qui permet
17:47 de connaître tous les gestes salvateurs.
17:49 - Allez-y Maxane.
17:51 - Oui, tout à fait.
17:53 J'ai passé cette formation et j'ai rejoint une antenne,
17:56 l'antenne de Karch.
17:58 Ce qui m'a permis de passer d'autres formations
18:00 de secouristes pour devenir équipière secouriste.
18:03 Aujourd'hui, je suis chef d'équipe
18:06 pour une secours, ce qui me permet d'encadrer
18:08 des autres bénévoles et des autres secouristes
18:10 lors de postes de secours ou de gardes
18:13 au profit du staminé des pompiers.
18:15 - Ça ne se fait pas auprès d'une femme,
18:17 vous avez quel âge ?
18:19 - J'ai commencé à 19 ans.
18:21 - Vous comptez bien.
18:23 - Est-ce qu'il y a différents métiers
18:26 à la protection civile ?
18:28 On voit qu'il y a chef d'équipe, équipe,
18:30 mais est-ce que finalement tout le monde a la même expertise ?
18:32 Ou finalement, on se rend compte
18:34 qu'il y a des expertises différentes,
18:36 des choses que vous ferez tout le temps
18:38 à la protection civile ?
18:40 Ou alors vous pouvez passer d'une expertise à une autre ?
18:42 - On peut passer d'une expertise à une autre,
18:44 à la protection civile.
18:46 Le chef, comme Maxane, peut être aussi bien
18:48 quelqu'un qui est de n'importe quelle profession
18:51 et l'équipier peut être un polytechnicien.
18:53 La richesse même de cet engagement,
18:57 c'est que tout le monde se rend compte
18:59 à la protection civile.
19:01 - C'est comme le G500, la protection civile.
19:03 Tout le monde se rend compte, il vient d'horizons différents.
19:05 Maxane, comment vous diriez à d'autres personnes
19:08 qui souhaiteraient s'engager,
19:10 comment on devient bénévole ?
19:12 Qu'est-ce qu'il faudrait faire
19:14 pour qu'il y ait plus de bénévoles qui viennent ?
19:16 - Comme disait François,
19:18 peu importe l'âge, l'expérience
19:20 ou le milieu professionnel,
19:22 vous pouvez vous engager à la protection civile.
19:26 Il suffit d'être motivé,
19:28 d'avoir envie de se rendre utile,
19:30 d'aider les autres
19:32 et de rencontrer d'autres personnes.
19:34 - On a l'impression que c'est un petit côté familial
19:36 la protection civile, c'est ça ?
19:38 - Oui, tout à fait.
19:40 C'est un peu comme une grande famille,
19:42 on partage tous les mêmes valeurs
19:44 et ce qui nous unit aussi.
19:46 On partage des missions qui sont assez fortes.
19:48 - Il y a une mission qui vous a touché humainement
19:50 plus qu'une autre ?
19:52 - Justement,
19:54 ce qui s'est passé en Ukraine,
19:56 ça m'a particulièrement touchée.
19:58 Du jour au lendemain, on a été sollicité
20:00 pour organiser des collectes de dons
20:02 et j'ai été touchée par la générosité
20:04 des citoyens
20:06 qui venaient à nous directement
20:08 pour proposer leurs dons,
20:10 leur aide, et ça c'était vraiment super
20:12 de voir ça.
20:14 - Et aujourd'hui,
20:16 est-ce qu'il y a forcément
20:18 des lieux ou des endroits
20:20 que vous préférez ?
20:22 Il y a des choses que vous préférez faire par rapport à d'autres ?
20:24 Est-ce que ce sont plutôt les événements ?
20:26 Je sais que les terrains de guerre c'est très compliqué,
20:28 il faut avoir une force
20:30 particulière et c'est vrai qu'il faut
20:32 avoir un mental vraiment
20:34 de faire. Est-ce que finalement,
20:36 quand on est dans la protection civile,
20:38 on dit toujours, moi je vous le dis parce que
20:40 j'ai aidé des pompiers un jour et c'est vrai que
20:42 j'ai peur du sang mais quand vous êtes dans l'action
20:44 les peurs s'effacent.
20:46 - Plus peur de rien.
20:48 - Est-ce que c'est ce que vous ressentez aussi Maxane ?
20:50 - Oui tout à fait,
20:52 il y a différentes façons de s'engager,
20:54 il y a différentes missions possibles.
20:56 Moi j'aime autant venir en aide
20:58 à des personnes sur des postes de secours
21:00 ou sur des gardes, mais j'aime tout autant
21:02 former des citoyens
21:04 aux gestes de premiers secours
21:06 parce que je suis aussi formatrice
21:08 et j'adore également faire des maraudes,
21:10 venir en aide aux personnes
21:12 qui sont dans le besoin.
21:14 En tout cas, il y a une grande diversité de missions possibles.
21:16 - C'est une belle chaîne de solidarité.
21:18 Merci beaucoup. - Bravo à vous aussi.
21:20 - Merci beaucoup Maxane d'avoir été avec nous,
21:22 bénévole bien sûr depuis 4 ans.
21:24 Merci au Président François Richet d'avoir été avec nous
21:26 pour cette protection civile
21:28 32 000 bénévoles.
21:30 Vous voulez vous inscrire, c'est facile,
21:32 vous allez sur le site de la protection
21:34 civile, j'imagine que c'est simple,
21:36 et puis on va vous former.
21:38 Voilà, en tout cas,
21:40 il faut faire grossir, grossir, grossir
21:42 cette protection civile. Merci beaucoup
21:44 d'avoir été avec nous et merci pour ce que vous faites.
21:46 Dans un instant, on va parler artisanat.
21:48 Vous savez que l'artisanat
21:50 a pas mal de pénuries
21:52 aujourd'hui, mais sans doute parce que les métiers
21:54 ne sont pas suffisamment bien connus. Il y a une association
21:56 qui lutte qui s'appelle
21:58 L'outil en main qui valorise ses métiers
22:00 auprès des jeunes générations et ça c'est
22:02 une très bonne idée à tout de suite.
22:04 Le lundi, les vraies voix citoyennes avec
22:06 Aurélie Gros, Stéphane Pelay,
22:08 ça va les enfants, les petites-enfants ?
22:10 - Ça va bien, ça va très très bien. - On est heureux.
22:12 Il n'y a que des gens bien autour de la table.
22:14 C'est ça.
22:16 C'est encore un coup de Philippe David.
22:18 C'est le G500 citoyens.
22:20 L'association L'outil en main
22:22 joue un rôle clé pour attirer les jeunes vers les métiers
22:24 de l'artisanat. Plus de 100 métiers sont représentés
22:26 dans les ateliers partout en France
22:28 et on les accueille ce soir.
22:30 Alain Ananos, bonjour. - Bonsoir.
22:32 - Merci d'être avec nous. Vous êtes président de l'Union des associations
22:34 L'outil en main France.
22:36 Vous êtes accompagné de
22:38 Tamar Motillo, bonsoir.
22:40 Merci d'être là.
22:42 Et puis Dominique Rieu est avec nous, président
22:44 de
22:46 L'Outil en main. - L'Outil en main.
22:48 - Oui c'est ça, de Surger.
22:50 Vous êtes à Surger. Merci.
22:52 Merci d'être avec nous.
22:54 Avec Stéphane,
22:56 un artisanat qui
22:58 subit une pénurie aujourd'hui. - Vous vous souveniez
23:00 Cécile Philippe Aurélie ?
23:02 - Oui. - Il y a quelques semaines, on avait reçu un
23:04 orfèvre qui nous disait son désespoir
23:06 de travailler, d'être pratiquement seul
23:08 dans Paris, de ne plus trouver
23:10 d'ouvriers à embaucher.
23:12 Et donc en effet, vous le disiez, l'artisanat
23:14 a subi cette pénurie de main d'oeuvre
23:16 depuis maintenant pas mal d'années.
23:18 Vous allez certainement nous rassurer, j'espère.
23:20 Et ce sont pourtant des savoir-faire
23:22 très très recherchés dans beaucoup de secteurs.
23:24 La culture, l'art, le patrimoine. Et puis on a vu par exemple
23:26 avec l'immense chantier de Notre-Dame
23:28 ce que ça a suscité comme
23:30 nouvelle vocation. Et puis aussi les métiers du luxe
23:32 qui sont une des spécialités françaises.
23:34 Enfin voilà, ça fait énormément de raisons
23:36 pour que cette méconnaissance des métiers
23:38 cesse grâce à vous,
23:40 l'outil en main. Donc comment
23:42 vous en êtes arrivé là à lancer, il y a quand même
23:44 maintenant assez longtemps, cette magnifique
23:46 fédération de plus de 250 associations ?
23:48 - En fait, pour lancer l'outil en main,
23:52 on est parti
23:54 d'une idée de femme,
23:56 d'une citoyenne,
23:58 qui a regardé le monde et qui s'est dit
24:00 - Marie-Pascal Ragnot
24:04 - Par les mains, oui, Marie-Pascal Ragnot,
24:06 par les mains, en fait,
24:08 et par la fabrication des choses,
24:10 on peut mieux comprendre le monde.
24:12 Elle revenait d'un voyage au Mexique et elle était
24:14 confrontée à la rénovation du Vieux-Trois.
24:16 Et elle a regardé
24:18 autour de lui, elle s'est dit "il y a là
24:20 des gamins
24:22 qui observent comment leur environnement se change
24:24 et qui ont besoin de comprendre".
24:26 Et à partir de là, avec les compagnons
24:28 du devoir et la fédération compagnonique,
24:30 en fait, est née cette idée
24:32 de transmettre.
24:34 Mais elle a d'abord été un peu à la remorque,
24:36 on a 35 ans, mais on va fêter nos 30 ans
24:38 l'année prochaine, on a d'abord été
24:40 un peu à la remorque des compagnons
24:42 pour être, voilà, ils faisaient
24:44 de la transmission en plus de leur temps de travail.
24:46 Et la grande idée, c'était d'utiliser
24:48 ce temps libéré, ce temps libéré
24:50 de la retraite et
24:52 du passage de la retraite,
24:54 franchir cette porte pour
24:56 effectivement conserver le sens
24:58 des choses,
25:00 le sens de la transmission.
25:02 Et à ce moment-là, les gens de métier se sont
25:04 mobilisés et l'outil en main
25:06 est né dans sa version actuelle.
25:08 Transmettre. Transmettre parce que chacun
25:10 de nos gens de métier qui transmet
25:12 travaille sur son éternité.
25:14 - Parce que c'est ce qui est extraordinaire,
25:16 c'est qu'il y a un double message. C'est les jeunes
25:18 mais aussi cette transmission pour
25:20 de toute façon, on en parle en ce moment de la retraite,
25:22 bon d'accord, peut-être pas sous cet angle-là,
25:24 mais justement,
25:26 il y a aussi des gens qui ont envie de faire
25:28 connaître leur savoir-faire.
25:30 - Oui, il y a des gens qui ont envie de transmettre,
25:32 qui ont envie de transmettre, et donc ça s'est
25:34 manifesté dans chaque
25:36 morceau de territoire que sont
25:38 les villes, les petites
25:40 villes, les grandes villes, etc.
25:42 Ils ont envie de transmettre, ils ont envie
25:44 de faire vivre
25:46 le pays, quoi.
25:48 Le village, la petite ville, ils ont envie
25:50 de continuer. - Oui, ils transmettent leur passion
25:52 aussi, je pense. - Ils transmettent leur passion, mais ils transmettent aussi
25:54 au-delà de leur passion du métier,
25:56 ils transmettent au-delà de la passion du métier,
25:58 ils transmettent quelque chose qui pour nous est
26:00 important à l'outil en main, ils transmettent,
26:02 vous l'avez dit, avec les métiers d'art,
26:04 ils transmettent quelque chose de plus grand
26:06 que chacun d'entre nous. Ils transmettent
26:08 quelque chose de l'ordre culturel, de l'ordre
26:10 patrimonial, et c'est extrêmement important.
26:12 Enfin, pour nous c'est extrêmement important, c'est un peu
26:16 ces morceaux d'histoire.
26:18 - Dominique Riu,
26:20 d'abord merci d'être avec nous, ce sont des métiers
26:22 souvent de prestige, on a toujours
26:24 souvent en tendance
26:26 à l'oublier. Aujourd'hui,
26:28 l'association, je crois,
26:30 forme plus ou moins 3500
26:32 adolescents par semaine, en tout cas,
26:34 c'est ça ? - Oui, c'est 3500
26:36 gamins qui sont dans le modal de l'outil
26:38 en main, et 500 à 600
26:40 qui sont dans ce qu'on est en train
26:42 de travailler, de la transformation, c'est-à-dire
26:44 on a élargi nos possibles,
26:46 et par exemple on participe à des
26:48 programmes de CITE éducatif,
26:50 pour les décrocheurs scolaires, enfin,
26:52 aujourd'hui on peut dire que par semaine
26:54 on a 3500 gamins qui
26:56 sont nos gamins,
26:58 et puis on a à peu près un flux de 500 gamins,
27:00 on a à peu près 4000 gamins
27:02 qui passent à l'outil en main,
27:04 avec 5500 bénévoles qui sont
27:06 mobilisés chaque semaine. - Dominique Riu,
27:08 comment réagissent les adolescents, parce qu'il y a
27:10 plein de métiers, j'imagine que, même nous,
27:12 on est adultes, qu'on découvre dans l'artisanat,
27:14 aujourd'hui,
27:16 quel regard ils ont sur l'artisanat,
27:18 à 9 ans par exemple ?
27:20 - Eh bien, ils ont envie de découvrir,
27:22 nous on a 14,
27:24 15 métiers
27:26 à l'outil en main de surgères,
27:28 et les gamins, ils sont ravis
27:30 de découvrir,
27:32 de prendre
27:34 le bon geste,
27:36 la mécanique,
27:38 faire voir à son père comment il va
27:40 changer une ampoule, ou changer
27:42 la boîte à vitesse, enfin bon,
27:44 ils sont,
27:46 ils se prennent au jeu,
27:48 et ils aiment bien
27:50 tout ça, découvrir
27:52 la peinture,
27:54 la zinc grille, la couverture,
27:56 ils sont tous de tournage
27:58 sur bois, enfin bon. - Est-ce qu'il y a
28:00 des métiers par région, par exemple, qui émergent
28:02 plus ?
28:04 - Eh bien, je ne sais pas,
28:06 mais je pense que, c'est vrai que nous,
28:08 l'Ardoise par exemple, on a un atelier
28:10 Ardoise parce qu'on a des gens qui savent travailler
28:12 l'Ardoise, mais c'est pas notre région, l'Ardoise.
28:14 Il y a quelques maisons
28:16 bourgeoises qui sont couvertes en Ardoise,
28:18 mais je pense que,
28:20 oui, il y a sûrement des régions où il y a des métiers qui sont,
28:22 qui sont, qui émergent davantage
28:24 que dans notre région.
28:26 - On a Tamar Montillot
28:28 qui est avec nous, on va dire grand
28:30 adolescent, l'adolescence est un peu
28:32 terminée. - C'est fini, oui.
28:34 - Comment est-ce que vous êtes arrivés à l'outil
28:36 en main et qu'est-ce que vous avez appris à l'outil en main ?
28:38 - C'était par passion, le bricolage avec mon père
28:40 justement, quand j'étais petit, et puis
28:42 mes parents m'ont fait découvrir
28:44 l'outil en main quand j'étais petit,
28:46 et du coup, j'y allais tous les mercredis. - T'étais petit, vous aviez quel âge ?
28:48 - J'avais une dizaine d'années, et du coup,
28:50 j'y suis allé pendant deux ans d'affilée, tous les mercredis
28:52 après-midi, à faire
28:54 de la menuiserie, de la mosaïque,
28:56 de la peinture, apprendre les métiers manuels
28:58 et être satisfait de faire les choses.
29:00 Voilà, c'était un vrai complément pour moi
29:02 par rapport à l'enseignement
29:04 qu'on avait au collège, et du coup,
29:06 ça m'a suscité une passion,
29:08 une vocation chez moi, et ça m'a permis
29:10 maintenant d'être passé par l'école
29:12 Boulle, en structure sur bois.
29:14 Voilà, en structure sur bois,
29:16 et on essaye de susciter des vocations,
29:18 des envies, une intelligence
29:20 de la main en fait, c'est-à-dire être fier
29:22 de produire quelque chose,
29:24 et avoir la satisfaction d'être en capacité de montrer
29:26 aussi, comme l'a dit Dominique,
29:28 à ses parents, la capacité de faire et d'avoir une certaine
29:30 reconnaissance de notre travail, c'est ça
29:32 qui est important. Et du coup,
29:34 de cette vocation est née
29:36 une passion pour moi, pour la
29:38 sculpture sur bois, ce qui m'a permis d'obtenir un CAP,
29:40 meilleur apprenti de France, diplôme de
29:42 formation des métiers d'art,
29:44 et diplôme des métiers d'art.
29:46 - Si ça se trouve, Tamar n'aurait pas fait ça,
29:48 s'il n'était pas passé par le petit en main,
29:50 il aurait peut-être été en... - Mais c'est rigolo ce que vous dites, Aurélie,
29:52 vous aviez un rêve avant de faire ça ?
29:54 - Policier ? - Quand vous étiez petit ?
29:56 - Euh, non non, j'avais pas d'objectif,
29:58 c'était une
30:00 passion de faire les choses, un besoin de faire les choses
30:02 et de mettre un sens à ma scolarité.
30:04 C'était ça qui était très important pour moi, c'est-à-dire que
30:06 sans avoir cette
30:08 vision-là,
30:10 en troisième, on nous demande de choisir.
30:12 Et aujourd'hui, c'est
30:14 très difficile, on le voit, moi aujourd'hui
30:16 je suis bénévole à l'outil en main de Boulogne,
30:18 quand j'ai des disponibilités, puisque je travaille à côté,
30:20 mais du coup, on le voit,
30:22 ils sont un peu incertes,
30:24 ils savent pas trop où ils vont se diriger après.
30:26 Donc si nous on peut les aider à savoir
30:28 ou même savoir où ils n'iront pas,
30:30 et les guider pour une orientation
30:32 choisie et pas subie,
30:34 c'est ça qui est important pour nous.
30:36 - Justement, Dominique et Alain, vous
30:38 qui êtes donc plutôt les "anciens"
30:40 dans ce mouvement...
30:42 - Au bon accueil, bonjour !
30:44 - Je suis à l'école de philippe.
30:46 Comment vous pouvez lutter
30:48 contre ce déterminisme qui fait qu'on a
30:50 l'impression que certains seraient destinés à des
30:52 métiers manuels, alors qu'on a la preuve devant nous,
30:54 avec justement Tamar,
30:56 c'est quelque chose d'autre qui a déterminé
30:58 cette envie. Comment vous y arrivez ?
31:00 Qu'est-ce que vous avez comme message à faire passer ce soir ?
31:02 - On parle de la main, mais il faut parler
31:04 du corps des gamins.
31:06 Quand vous êtes avec les gamins, garçons
31:08 ou filles, qui sont en train de prendre
31:10 une pièce entre leurs mains,
31:12 et qui vont,
31:14 sans autre chose que leur pensée
31:16 et leurs mains, trouver le centre.
31:18 Et avec le maniement de vrais
31:20 outils, percer ce centre pour faire la pièce.
31:22 A ce moment-là,
31:24 vous les faites rentrer dans le domaine de l'abstraction
31:26 et dans le domaine de la pensée.
31:28 Vous êtes dans tout à fait autre chose.
31:30 Et il y a ceux qui vont prendre à peu près
31:32 35% des gamins
31:34 qui passent l'outil en main, qui deviennent des artisans,
31:36 qui reprennent l'entreprise.
31:38 - De leurs parents.
31:40 - De leurs parents ou de celui qui les a reçus.
31:42 Mais on a aussi des gamins qui sont
31:44 passés par l'outil en main, qui sont ingénieurs
31:46 et qui ont ouvert
31:48 des outils en main, et qui sont...
31:50 - Ce que vous dites, c'est que finalement, tous les enfants
31:52 devraient passer par là.
31:54 - C'est pas... En tout cas, cette compréhension
31:56 du réel par le corps
31:58 et par les mains, c'est quelque chose
32:00 qui ouvre l'esprit et qui, comme le dit
32:02 Tamar,
32:04 quand on fait quelque chose de beau, parce que chaque
32:06 gamin sort avec son chef-d'oeuvre,
32:08 c'est-à-dire qu'ils font des cycles et ils sortent
32:10 avec leur chef-d'oeuvre. Ils sortent avec quelque chose
32:12 qu'ils peuvent montrer. Et il n'y a pas
32:14 d'échec.
32:16 A chaque fois, on sort avec quelque chose
32:18 qu'on a produit soi-même.
32:20 - C'est le profil de l'apprentissage.
32:22 - C'est vrai, vous avez raison.
32:24 C'est le profil de l'apprentissage. Et l'autre aspect,
32:26 par exemple, on est soutenu par le CPSTI.
32:28 Mais c'est aussi important
32:30 pour les artisans. - Qu'est-ce que c'est ?
32:32 - C'est le Conseil des Travailleurs
32:34 Indépendants.
32:36 C'est une caisse de retraite.
32:38 Et en fait, comment derrière,
32:40 par la protection
32:42 qu'accorde... Je veux pas être dans l'actualité
32:44 brûlante, mais par la protection
32:46 qu'accorde le système de retraite,
32:48 les gens sont protégés. Nous, on fait de la communication.
32:50 On dit que le CPSTI
32:52 existe. Le CPSTI nous permet
32:54 d'aller au plus près des artisans et des commerçants
32:56 qui sont à la retraite,
32:58 pour les remettre dans le tissu social
33:00 et construire, en fait, ce qui nous rassemble.
33:02 - D'accord. - En fait, on est profondément
33:04 tournés... Je sais pas si c'est de la citoyenneté, en tout cas,
33:06 c'est de l'humanité. - Oui. En tout cas, c'est très
33:08 citoyen, quand même. Vous restez avec nous. - Absolument.
33:10 - L'association L'Outil en Main
33:12 qui joue un rôle de clé pour les jeunes
33:14 sur les métiers de l'artisanat.
33:16 Et vous savez combien on aime l'artisanat
33:18 sur ce radio. On est une radio
33:20 des territoires, je vous le rappelle.
33:22 Et nous sommes avec Stéphane Pellet
33:24 et Aurélie Gros, ce sont les vraies voix citoyennes.
33:26 On revient dans un instant, à tout de suite.
33:28 Il y a les fausses voix, il y a les vraies voix
33:30 citoyennes. Voilà. Et les fausses voix, c'est pas nous.
33:32 Et là, c'est les vraies voix citoyennes,
33:34 c'est nous. C'est Aurélie Gros, c'est Stéphane Pellet,
33:36 du G500 Citoyens. C'est, bien sûr, avec
33:38 Philippe David, ensemble, jusqu'à
33:40 20h, avec nous,
33:42 Tamar Mantillot,
33:44 qui est avec nous, qui est une
33:46 belle personnalité.
33:48 On est ravis de vous accueillir.
33:50 Il a fait l'outil en main,
33:52 en tout cas, il était, vous étiez au début,
33:54 vous vous êtes formé à l'outil
33:56 en main. Et cette association
33:58 qui joue un rôle clé, justement, pour
34:00 récupérer les jeunes et leur présenter
34:02 les métiers de l'artisanat, on va en parler
34:04 avec Alain Ananos, qui est avec nous, président
34:06 de l'union des associations de l'outil en main
34:08 et Dominique Rioux, qui est présentant
34:10 aussi de l'outil en main
34:12 à Surger. On
34:14 parlait de vous, il y a quelques instants,
34:16 Tamar, avec vous. Aujourd'hui, qu'est-ce que
34:18 vous avez envie de dire à ces jeunes ?
34:20 On en parlait il y a quelques instants, de dire
34:22 finalement, quand on vous demande, quand vous avez
34:24 10, 11, 12 ans, qu'est-ce que tu veux faire ?
34:26 Bon, à part policier, pompier,
34:28 une fois qu'on a fini tout ça, et bien on se dit
34:30 vers quelle filière j'ai
34:32 envie d'aller ? Et souvent, les professionnels
34:34 que nous rencontrons ici,
34:36 dans le cadre d'une émission d'emploi, nous disent,
34:38 "Mais oui, mets nos métiers à nous, de l'artisanat,
34:40 de l'expertise, de l'art,
34:42 par exemple. Nos métiers sont
34:44 suffisamment, ne sont pas assez connus
34:46 pour donner envie à une jeune
34:48 génération de venir." Un Orfev
34:50 qui nous venait et qui nous disait, "On n'est plus
34:52 que 4 en France, et il n'y en a plus,
34:54 et certains métiers vont mourir
34:56 de faute, finalement,
34:58 de bonne publicité."
35:00 J'ai envie de dire qu'avant la compétence,
35:02 il y a la motivation, et c'est pour ça qu'on est
35:04 là aussi. C'est pour faire découvrir des métiers
35:06 et susciter des vocations, des envies,
35:08 des passions. C'est un âge où
35:10 on cherche, où on en demande
35:12 de savoirs, de connaissances,
35:14 et de sens aussi.
35:16 On a besoin de ce...
35:18 Quand Alain vous donne l'exemple
35:20 de faire un perçage, on est dans des mathématiques
35:22 appliquées. Des mathématiques qui sont un sujet
35:24 clivant pour des collégiens ou des lycéens, qui disent
35:26 "À quoi ça sert ?" Là, c'est un exemple
35:28 concret. C'est un exemple concret
35:30 de se trouver une passion
35:32 et de pouvoir mettre du sens
35:34 dans ce qu'on fait et réussir.
35:36 - Alors ce soir, à mon avis,
35:38 qui nous écoute, il y a beaucoup d'artisans qui rentrent
35:40 chez eux, dans leur véhicule,
35:42 qui écoutent Sud Radio, qui ont
35:44 envie aussi d'avoir des bonnes nouvelles sur tout ça.
35:46 Quels sont les pans, je vous pose la question
35:48 à tous les deux, quels sont les pans actuellement
35:50 de l'artisanat ou des métiers d'art
35:52 qui sont les plus en vogue, et puis ceux peut-être
35:54 pour lesquels il faut lancer aussi un appel ?
35:56 - Bon, en fait,
35:58 ce serait surtout un appel
36:00 à l'engagement, puisqu'on est autour
36:02 de la citoyenneté, en fait,
36:04 à l'engagement et à oser ouvrir les portes.
36:06 C'est-à-dire, pour les artisans
36:08 jeunes retraités ou les artisans
36:10 qui ont du temps, etc.,
36:12 il faut dépasser
36:14 la désespérance
36:16 qui peut parfois être celle de l'artisan
36:18 dans son camion, qui court, qui court,
36:20 pour se dire "je me pose
36:22 et je me remets dans une perspective
36:24 pour transmettre". Et à partir
36:26 de là, nous on a tous les métiers,
36:28 on a tous les espoirs, et parfois
36:30 aussi tous les désespoirs, quand on est
36:32 confronté à une réalité
36:34 qu'il faut qu'on trouve des locaux,
36:36 un outil en main c'est au minimum
36:38 200 mètres carrés pour 12 métiers.
36:40 - Donc un appel aux collectivités
36:42 territoriales pour vous prêter
36:44 des locaux, pour ouvrir des antennes.
36:46 - On a de bons... Vraiment,
36:48 les maires sont très engagés,
36:50 les lycées, les collèges sont très
36:52 engagés, on a des partenariats
36:54 intelligents. Il faut compter, c'est un peu...
36:56 C'est qu'Antona qui disait "mon ploubobit, c'est une passe".
36:58 Et nous, on joue là-dessus.
37:00 On joue sur un collectif... - Sur le solidaire en fait.
37:02 - Sur un collectif d'entraide.
37:04 C'est la tradition compagnonique, on en parlait.
37:06 Par exemple, on a eu à un moment l'outil
37:08 en main de Tulle qui était moins bien.
37:10 C'est d'autres outils en main qui sont venus l'aider.
37:12 La transmission. On est vraiment dans cette
37:14 tradition compagnonique d'entraide.
37:16 Mais on ne perd pas le fait
37:18 que tout ça,
37:20 ça nous dépasse. C'est comment on fait vivre
37:22 nos territoires, et comment derrière,
37:24 on travaille pour quelque chose qui est de l'ordre
37:26 de la permanence. C'est-à-dire que
37:28 vous en parliez autour de... - Ah non, non, non.
37:30 Pardon, je vous coupe. Justement, sur cette
37:32 animation qui est hyper importante que vous mettez
37:34 en place,
37:36 dans les villes, vous montez
37:38 un outil en main
37:40 itinérant. - Ah oui.
37:42 - Alors ça c'est important.
37:44 - L'outil en main, ça c'est...
37:46 Je voulais terminer sur le fait que...
37:48 Pardon, Pas-Saint-Denis, on travaille avec l'association La Flèche
37:50 pour travailler... On va
37:52 ouvrir un
37:54 outil en main au pied
37:56 de la cathédrale. - Ah oui.
37:58 - Avec l'association La Flèche, avec l'association...
38:00 On est en train de regarder comment on va faire
38:02 avec l'association des femmes des francs-moisans.
38:04 C'est-à-dire comment rassembler
38:06 cette universalité de tous les gens
38:08 autour de cette main qui est
38:10 quand même essentielle à chacun d'entre nous.
38:12 Sur les ateliers itinérants... - Parce qu'on n'a pas beaucoup de temps.
38:14 C'est pour ça que je me permets de vous soumettre un peu.
38:16 - Non, mais j'ai pas l'habitude.
38:18 - Je vous fais des signes.
38:20 - Sur les ateliers itinérants,
38:22 on a regardé, on a une zone blanche,
38:24 on est un peu moins implanté,
38:26 c'est la région PACA.
38:28 On a repris un peu l'idée des compagnons
38:30 de passer de village en village
38:32 et en fait, on a
38:34 tous nos bénévoles, on a lancé un appel
38:36 à tous les bénévoles, donc on a aujourd'hui
38:38 70 à 80 bénévoles de toute la France
38:40 qui se sont mobilisés
38:42 et du 1er...
38:44 enfin, au début juin,
38:46 on va faire notre caravane itinérante
38:48 dans chaque village. - Ils finissent au G500.
38:50 - Dans chaque village...
38:52 - On va se revoir à Marseille début juin, alors,
38:54 pour raconter cette histoire-là de façon...
38:56 - On a déjà un peu...
38:58 on a déjà un peu échangé, et en fait,
39:00 on va animer, on va aller dans les lycées,
39:02 dans les collèges et sur les places des villages
39:04 et avec nos gens de métier,
39:06 on va animer et on va essayer de
39:08 susciter de l'engagement.
39:10 - Peut-être que nous ne pouvons pas nous dire juste que
39:12 en 2022, vous avez été quand même
39:14 récompensé par le prix Liliane Bettencourt
39:16 pour l'intelligence de la main, c'est dire
39:18 la puissance quand même de votre réseau,
39:20 de plus de 250 associations locales,
39:22 tous les métiers manuels, c'est quand même
39:24 magnifique. - Juste un petit mot avec vous
39:26 Dominique Rioux, c'est bien de le dire aussi,
39:28 ce sont des métiers pérennes et ce sont
39:30 des métiers qui embauchent, c'est ça
39:32 qui est important aussi. - Tout à fait,
39:34 on manque de personnel
39:36 dans presque tous les métiers.
39:38 Mais ce que j'aurais ajouté, c'est que
39:40 l'outil en main, c'est pas un apprentissage,
39:42 c'est de la découverte de la matière
39:44 et du bon geste. Mais c'est pas...
39:46 il ne faut pas confondre l'outil en main et l'apprentissage.
39:48 - Le but quand même, à un moment donné,
39:50 c'est de promouvoir aussi l'artisanat.
39:52 C'est-à-dire qu'au début, c'est se développer.
39:54 - Découvrir surtout la matière
39:56 et le bon geste.
39:58 Et puis faire voir si le gamin
40:00 il a du goût
40:02 à travailler le cuivre, à travailler le bois
40:04 ou à travailler la farine.
40:06 Donc, c'est permettre
40:08 aux gamins, quand il a
40:10 son stage à faire dans l'entreprise,
40:12 de ne pas en choisir la mauvaise entreprise.
40:14 - C'est ça. - C'est de susciter des vocations
40:16 en fin de compte. - Absolument.
40:18 - Merci. - Merci en tout cas d'avoir été avec nous
40:20 Alain Ananos,
40:22 président de l'Union des associations L'outil en main
40:24 France. Dominique Rioux,
40:26 président de L'outil en main de Surger.
40:28 Et merci beaucoup Tamar
40:30 Montillot d'avoir été avec nous pour ce joli
40:32 témoignage. En tout cas, ça donne envie
40:34 de vous suivre et d'envoyer
40:36 nos enfants. Julie Charvin
40:38 est avec nous. Stéphane Pelé.
40:40 - Alors, on parle métier
40:42 d'art, on parle métier
40:44 manuel. On n'est pas très très loin.
40:46 Julie Charvin, bonsoir.
40:48 - Bonsoir. - On voulait prendre de vos nouvelles.
40:50 Vous étiez venue dans
40:52 les Vraies Voix Citoyennes il y a bientôt
40:54 quelques mois. Maintenant, nous parlez d'un...
40:56 - Le 24 octobre dernier, Stéphane. - Voilà. Le 24
40:58 octobre. Donc, vous nous présentez un projet
41:00 magnifique. Vous
41:02 avez donc composé
41:04 un livre. Un livre avec
41:06 des références, notamment linguistiques
41:08 propres aux jeunes, pour faire découvrir les
41:10 grands classiques. On avait
41:12 fait en sorte que vous puissiez rencontrer
41:14 un certain nombre de responsables de l'éducation nationale,
41:16 mais je crois que vous êtes allé beaucoup plus loin du côté des éditeurs.
41:18 Est-ce que vous pouvez nous donner quelques nouvelles ?
41:20 C'est notre coup de cœur ce soir.
41:22 - Bonsoir. Donc,
41:24 exactement en ce moment, en fait,
41:26 je suis en phase de test avec la
41:28 maison d'édition, donc Nathan,
41:30 et avec la plateforme
41:32 lea.fr, qui est un réseau
41:34 pédagogique qui permet, en fait,
41:36 en partie de tester des propositions
41:38 pédagogiques faites par des auteurs.
41:40 Donc là, via la plateforme
41:42 lea.fr,
41:44 quelques chapitres de mon livre vont être testés auprès des
41:46 professeurs, puis en fait
41:48 auprès directement des élèves
41:50 en classe de collège à la rentrée
41:52 septembre. Et donc si
41:54 tout ça fonctionne, je serai donc
41:56 édité chez
41:58 Nathan.
42:00 - Génial. - C'est formidable.
42:02 - Nathan est un grand éditeur scolaire, il faut le dire.
42:04 - Aujourd'hui, est-ce que vous avez des retours de l'éducation nationale ?
42:06 - En effet, j'ai eu un
42:08 appel avec une représentante de
42:10 la DGESCO, qui doit faire
42:12 remonter mon travail. - Direction générale de l'enseignement scolaire,
42:14 pour les auditeurs qui ne le savent pas.
42:16 - Merci Stéphane, merci Aurélie.
42:18 - Qui doit faire remonter mon travail, on a eu un échange
42:20 très intéressant, et là je suis un petit peu
42:22 en attente d'un retour.
42:24 - On va aller relancer.
42:26 - Bien entendu. - Bien remonté.
42:28 - Est-ce que vous êtes en train d'écrire un nouvel
42:30 ouvrage, ou pas ? Ou vous travaillez
42:32 au second ?
42:34 - Alors je vais devoir bientôt
42:36 essayer de travailler sur un deuxième
42:38 pour la rentrée, qui sera
42:40 certainement Claude Gueux.
42:42 - Et une thématique particulière ?
42:44 - Ça sera
42:46 plutôt autour du travail...
42:48 - Ah bah...
42:50 Faut l'envoyer à Philippe David.
42:52 En tout cas, vous nous tiendrez au courant.
42:56 Julie ? - Oui, merci.
42:58 - Merci en tout cas d'avoir été
43:00 avec nous, et on remercie
43:02 toutes ces belles associations,
43:04 encore une fois, on était avec
43:06 la Protection Civile.
43:08 On vous rappelle, 32 000
43:10 bénévoles, si vous voulez en faire partie,
43:12 c'est facile, vous allez sur leur site
43:14 internet, et vous serez forcément
43:16 les bienvenus. Et puis cette belle
43:18 association, l'association Outils en Main,
43:20 qui valorise les métiers manuels
43:22 de l'artisanat auprès des jeunes
43:24 enfants à partir de 9 ans,
43:26 si vous voulez,
43:28 c'est pareil, j'imagine, c'est une inscription,
43:30 il y en a un petit peu partout en France, vous vous renseignez,
43:32 il y en a dans 33 départements, aujourd'hui,
43:34 si vous voulez même ouvrir
43:36 l'outil En Main,
43:38 vous vous renseignez,
43:40 vous envoyez un petit mail,
43:42 et on vous répondra. Merci beaucoup Stéphane Pellet d'avoir
43:44 été avec nous, merci beaucoup Aurélie Gros,
43:46 merci Philippe David, dans un instant,
43:48 Yvan Cujus. - Yvan Cujus qui reçoit
43:50 une légende de la chanson française, Michèle Jonas,
43:52 il reçoit aussi Charlotte Fever
43:54 et Sylvie Malice.
43:56 Nous on se retrouve demain à 17h,
43:58 mais tout de suite on va parler de votre argent, Stéphane Moller,
44:00 conseil de famille. A demain !