Soumission chimique et manque de confiance dans la classe politique

  • il y a 8 mois
Les Vraies Voix Citoyennes avec Aurélie GROS, et Stéphane PELLET co-présidente du #G500citoyen, Caroline Darian, fondatrice de l’association « M’endors pas », Éloïse Sicre et Eloi Ardail fondateurs de l’application POL
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##LES_VRAIES_VOIX_CITOYENNES-2024-01-22##

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Transcript
00:00 [Musique]
00:01 Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France, 19h20, les vraies voix citoyennes.
00:07 Aurélie Gros, Stéphane Pelet.
00:09 [Musique]
00:15 [Musique]
00:16 - Citoyens, citoyennes, on vous court !
00:19 - Des citoyens propres de nos unités, propres de nos enfants, nos gars !
00:22 - Pour l'honneur, pour servir, pour la gloire, nous avançons.
00:26 - Je suis un citoyen ordinaire, citoyen soldat, frère, père.
00:31 - C'est mon devoir de citoyen.
00:33 - Je vais avec mes voix.
00:34 - Allez, bienvenue dans les vraies voix citoyennes.
00:36 Aurélie Gros, Stéphane Pelet, coprésident du G500, cette ONG citoyenne.
00:40 - Bonsoir les amis, comment ça va ? - Bonsoir.
00:41 - Bonsoir à tous les deux. - Super bien.
00:43 - Bon, vous allez toujours bien vous, c'est ça qui est bien.
00:45 - Oui. - Exactement, comme on a dit.
00:46 - C'est pour la gloire, comme disait l'autre jour.
00:49 - Ça va Philippe David ?
00:50 - Ça va très bien, moi j'aime beaucoup livrer vos citoyennes en pleine forme.
00:53 - C'est bien, j'aurais préféré ça que le contraire.
00:55 - Mais vous ça va aussi j'espère. - Mais j'ignore le micro, moi je déteste cette émission.
00:58 - Vous ça va bien aussi Cécile ?
01:00 - Écoutez, moi ça va très bien, moi ça va toujours très bien.
01:02 En tout cas, quoi qu'il en soit, chaque semaine on vous parle de sujets très importants
01:07 qui relatent d'engagement, en tout cas d'association sur des sujets importants pour nous et pour vous aussi.
01:14 Aller au sommaire de cette émission, on revient sur le phénomène de la soumission chimique qui a explosé en 2022.
01:19 Selon le nombre de signalements rapportés par le centre d'addictos, l'OVG de Paris,
01:26 près de 2000 plaintes ont été ressenties cette année contre 727 en 2021.
01:32 Alors que moins de 10% des victimes de violences sexuelles portent plainte,
01:36 il est difficile de donner des chiffres précis sur l'ampleur du phénomène de la soumission chimique.
01:40 Récemment, Sandrine Jossot, la députée moderne qui accuse le sénateur Joël Garriot
01:45 de l'avoir drogué en vue de l'agresser sexuellement, a témoigné pour la première fois publiquement.
01:50 Elle est devenue un peu l'ambassadrice de cette association "M'en dors pas"
01:54 avec Caroline Darion qui était avec nous, la fondatrice. On en parlera avec elle dans quelques instants.
01:58 577 députés, plus de 1000 heures de séance dans l'hémicycle, 141 textes examinés,
02:04 dont 68 adoptés définitivement bientôt un an après le début de la 16e législature.
02:09 Voici un premier bilan chiffré de l'activité du Palais Bourbon.
02:12 Et pourtant, les Français, eux, ne savent toujours pas ce que décident ou préparent leurs parlementaires dans l'hémicycle.
02:19 Le constat est clair, les citoyennes ne se sentent pas suffisamment représentées en politique.
02:23 Cela continue d'amplifier le manque de confiance dans cette même classe politique.
02:26 Héloïse Sicre et Eloi Ardaille, fondateurs de l'application "Pol", sont avec nous ce soir pour en parler.
02:32 Et ce sont les vraies voix citoyennes. On vous souhaite la bienvenue.
02:39 Il fallait tout de suite que je fasse un bilan sanguin.
02:42 Quand le médecin vient vers 6h du matin me dire "Madame, on a les premiers résultats et oui, vous avez bien été droguée",
02:51 en fait on s'est regardé avec mon collègue et je me suis dit "mais c'est pas possible".
02:55 En fait, j'ai eu beaucoup de colère à ce moment-là et après je me suis dit "j'en reste pas là, je m'interdis de me taire, quoi, j'en reste pas là, c'est inadmissible ce qui m'est arrivé".
03:04 C'est le témoignage de Sandrine Josseau, la députée Modem. Avec nous Caroline Darion, fondatrice de l'association "M'en dors pas", Stop soumission chimique.
03:13 Bonsoir, merci d'être avec nous.
03:15 Bonsoir.
03:15 Directeur Sud Radio. Stéphane Pelet, une association nécessaire parce que c'est vrai que c'est un sujet dont on parle peu.
03:22 On en parle peu. Bon, il y a bien sûr eu cette actualité, on l'a rappelé à l'instant sur le plan parlementaire.
03:28 Alors, bizarrement, ce soir on va parler beaucoup des parlementaires, là, c'est un volet un peu plus sombre de ce qui a pu se passer.
03:34 Donc la soumission chimique, vous l'avez raconté, c'est assez méconnu du grand public, elle est en augmentation.
03:40 Mais surtout ces cas recensés reposent pas forcément toute la réalité.
03:44 Si les dangers de la drogue, du violeur, comme on dit, ont été largement médiatisés, par contre il y a une partie qui est très très méconnue,
03:52 qui est même sous-estimée, qui est partie de la sphère privée finalement, ce sont souvent des gens qu'on connaît.
03:59 C'est pour ça que c'est pas facile j'imagine de monter une association, parce qu'au départ on a eu peut-être même vous reprocher de venir vous immiscer dans des affaires de famille.
04:08 Comment vous avez eu ce courage, cette envie, et puis surtout comment vous avez eu cette idée de lancer cette association avec un titre extrêmement éloquent ?
04:17 En fait, moi, ma vie personnelle et familiale a totalement basculé le 2 novembre 2020,
04:26 puisque ce jour-là ma mère m'appelle, après avoir été entendue au commissariat de police de Cap-Entrain,
04:32 où on va lui apprendre que son mari, en l'occurrence mon géniteur, mon père, la drogue depuis plus de 10 ans,
04:38 à coups d'anxiolytiques et de somnifères, pour abuser d'elle et la faire abuser par plusieurs hommes.
04:44 On apprendra plus tard, au gré de l'instruction, qu'ils ont été plus de 80 officiellement œuvrés pendant ces 10 ans,
04:50 et sur ces 80, ils ont juste été 51 à être écroués, et cette année devrait se dérouler le procès, un procès d'ampleur.
04:56 Alors ce qui est intéressant dans ce que vous dites, c'est ma première question, c'est à quel moment elle se peut...
05:02 Pourquoi si longtemps avant de s'en rendre compte ? Qu'est-ce qui s'est passé finalement ?
05:06 Sur un coup de chance, la providence, c'est-à-dire que le 2 novembre 2020,
05:11 on lui apprend cela parce que son mari, à peu près deux mois auparavant,
05:16 a été surpris en train de filmer sous les jupes de trois femmes dans un supermarché.
05:20 Les vidéosurveillance vont le voir, ces femmes-là vont aller déposer plainte,
05:24 et quand il va être relayé au commissariat de police, ils vont le mettre en garde à vue,
05:28 perquisitionner ses affaires, son téléphone, etc., et en regardant dans la galerie de photos de son téléphone,
05:34 ils vont s'apercevoir qu'une même femme, inanimée, être régulièrement abusée,
05:40 et très vite, ils s'aperçoivent que cette femme-là est en danger.
05:43 Donc ils vont investiguer, ils vont perquisitionner le domicile dans les heures qui vont suivre cette première garde à vue,
05:49 ils vont embarquer téléphone, plusieurs cartes SIM, disques durs,
05:54 plusieurs appareils photos, vidéos, etc., et ils vont exhumer in fine, en deux mois,
06:00 près de 20 000 vidéographies et photographies à caractère sexuel et pornographique,
06:05 dans lesquelles on retrouve ma maman totalement inerte et abusée.
06:10 Donc, à ce moment-là, si vous voulez, on vit ce qu'on appelle un effondrement,
06:15 et très vite, au gré, dans les jours qui suivent, moi je...
06:20 Bon, évidemment, les premières semaines sont extrêmement compliquées,
06:24 parce que on vit cette espèce de... cet état de sidération,
06:29 et puis, moi je me mets rapidement à écrire, parce que je me rends compte que ce qu'on traverse est totalement hors sol,
06:34 et je décide d'investiguer le sujet de la soumission chimique.
06:38 Et donc, en quelques mois, je vais rencontrer plusieurs professionnels de santé,
06:44 des professionnels de santé que sont des médecins généralistes, mais aussi des spécialistes,
06:49 je vais me rapprocher du Centre d'évaluation et d'information de Pharmacovigilance de Paris,
06:54 puisque j'aurai découvert, au gré de mes recherches, que régulièrement, depuis 2003,
06:59 la NSM, qui est l'Agence Nationale de Santé et du Médicament, lance, ou en tout cas,
07:05 mandate le CEIPA de Paris pour mener cette enquête,
07:10 qui, je précise, n'a pas vocation à recenser l'intégralité des cas de soumission chimique en France,
07:15 mais qui, pour le coup, sur la base de simples réquisitions judiciaires, c'est-à-dire sur la base de dépôts de plaintes,
07:21 va analyser les typologies de molécules, de drogues utilisées dans les cas de soumission chimique.
07:29 - Vous avez parlé ? - Stéphane Pellet, pardon.
07:31 - Parce que justement, pour ceux qui nous écoutent, là vous êtes en train de dire
07:35 qu'il y a des tas de substances qu'on ne connaît pas forcément.
07:38 Comment vous pouvez déjà nous aider, à nous guider là-dedans ?
07:41 Qu'est-ce qu'on appelle cette drogue du viol ?
07:44 - Alors déjà, juste petit rappel basique, fondamental, je pense, c'est qu'il faut bien distinguer
07:50 la vulnérabilité chimique, qui va être l'absorption de drogue ou de substances médicamenteuses,
07:57 mais sur la volonté de la personne, mais ça peut être ça, comme ça peut être de l'alcool,
08:01 rappelons que l'alcool fait partie aussi des substances qui peuvent altérer et faire baisser le taux de vigilance des victimes,
08:09 ça c'est une chose, de la soumission chimique, qui consiste à droguer une personne avec des substances psychoactives...
08:15 - À son insu total. - À son insu total, à des fins d'agression,
08:19 et dans la majorité des cas, à des fins d'agression sexuelle,
08:22 et en première ligne, on retrouve les femmes et les enfants, souvent dans des cas d'inceste.
08:27 - Alors on parle souvent, là c'est dans le cadre intrafamilial, c'est une affaire horrible, il n'y a pas d'autre mot,
08:32 ce dont on parle notamment dans les discothèques, c'est le GHB.
08:36 C'est la seule drogue, ce qu'on appelle la drogue du violeur, c'est la seule drogue où il y a d'autres...
08:40 - Bien sûr, il y a d'autres drogues, il y a la MDMA, il y a toutes les substances,
08:43 regardez, sang et nez josson, pour le coup c'est de l'ecstasie,
08:46 pour le coup, à l'inverse, sans doute que la volonté qui a été faite en administrant ce type de substances,
08:52 c'était à l'inverse du GHB, où ça va effacer les images, les agressions,
08:58 où on va avoir une perte de connaissance, l'ecstasie à l'inverse,
09:01 va provoquer chez la victime qui l'absorbe à son insu,
09:04 cette espèce de volonté de vouloir se rapprocher de la personne,
09:10 cette espèce d'élan d'affection, d'empathie, donc on voit bien où ça pouvait mener.
09:16 En l'occurrence, les substances psychoactives, comme le GHB, la MDMA, la cocaïne, l'ecstasie, etc.,
09:25 n'ont pas les mêmes propriétés, mais ce n'est pas ce que l'on retrouve le plus dans les cas de soumission chimique.
09:30 Ce qu'on retrouve le plus dans ces cas-là, ce sont des substances médicamenteuses.
09:36 En première ligne, les benzodiazépines, ce sont les molécules que l'on retrouve dans les classes de dents océolithiques,
09:41 des somnifères, tout ce qui va sédater la personne, et administrer à forte dose,
09:47 et en plus mélanger à de l'alcool, alors là, la victime, c'est une anesthésie générale.
09:51 Allez, vous restez avec nous, on reste avec Caroline Darrian, fondatrice de cette association importante,
09:57 Mendorpa Stop Soumission Chimique.
10:00 On continue, dans un instant, on fait une petite pause, et vous pouvez, bien entendu, nous appeler au 0826 300 300.
10:06 Et avec Aurélie Gros et Stéphane Pellet, des sujets importants, parfois souriants, d'autres un peu moins,
10:13 en tout cas, on espère que l'issue sera favorable, la soumission chimique, qui est assez méconnue du grand public,
10:18 nous l'avons dit en augmentation depuis 2022, Stéphane Pellet, avec notre invité, Caroline Darrian,
10:24 fondatrice de cette association, Mendorpa Stop Soumission Chimique.
10:28 Pour ceux qui viennent de nous rejoindre, on revient forcément sur cette actualité avec Sandrine Jossot,
10:34 la députée Modem, qui a dit, en tout cas qui accuse le sénateur Joël Guerriot de l'avoir drogué à des fins d'abus sexuels.
10:44 - C'est ça, il y a en fait une actualité toute récente entre deux parlementaires,
10:47 mais qui a mis en lumière cette affaire de la soumission chimique,
10:50 mais avec Caroline Darrian, à l'origine de la création, elle nous l'a expliqué, de son association,
10:56 il y a ce cas familial très dramatique, personnel, qu'elle a vécu dans le Vaucluse,
11:01 avec sa maman progressivement, on va dire, droguée, soumise chimiquement,
11:06 pour être elle-même soumise à des hommes, et même par dizaines, donc vraiment un cas extrêmement dramatique,
11:12 et ce que je disais tout à l'heure, c'est que c'est pas simple de monter une association
11:15 qui va beaucoup se tourner vers les familles et à l'intérieur des familles,
11:18 et pourtant vous avez envie de sensibiliser le grand public,
11:22 vous nous l'avez expliqué, comment vous pensez qu'il faut commencer ou continuer d'ailleurs votre action,
11:26 qu'est-ce qu'on peut faire pour y donner plus d'ampleur,
11:28 et puis on reviendra ensuite sur la mission gouvernementale.
11:31 - La prévention et la sensibilisation sur ce sujet aujourd'hui en France, c'est majeur.
11:36 Pourquoi ? Parce que dans le cas de ma mère, tout simplement un exemple, c'est 10 ans d'errance thérapeutique.
11:42 10 ans ! Vous vous rendez compte ? Le corps médical n'a pas su détecter.
11:47 C'est-à-dire ses gynécologues, son médecin généraliste, elle a vu trois neurologues,
11:53 ils n'ont pas cherché au bon endroit, là où il était formulé très clairement,
11:59 j'ai des trous de mémoire, j'ai des absences, je ne me souviens pas de ce que j'ai fait la veille,
12:04 j'ai mon trouble de sommeil qui est complètement perturbé, je fais des insomnies,
12:08 je perds mes cheveux, perte de poids, fulgurante, 8 kilos en 10 ans.
12:12 - Oui mais au moment où elle fait des analyses, elle a certainement fait des analyses,
12:15 aucun lui a dit "mais en fait vous avez des médicaments, vous avez en tout cas dans vos analyses,
12:20 ça veut dire que vous prenez des médicaments". - Non ! Mais pourquoi ?
12:22 Parce que quand vous allez faire des analyses aujourd'hui chez un médecin,
12:25 il vous fait des analyses d'urine et de sang, et il ne cherche que ce qu'il save.
12:30 C'est quoi ? On va vous faire une analyse sanguine de votre taux de fer ? Sodium ? Potassium ?
12:35 On ne va pas aller chercher dans vos analyses de sang et d'urine,
12:39 une molécule potentiellement qui vous sédate à des fins criminelles.
12:42 - Ce qui prouve bien la difficulté justement de reconnaître l'état de victime pour ces femmes.
12:49 - En tout cas pour les femmes aujourd'hui, et même pour les victimes de manière générale,
12:52 parce qu'on dit il y a des femmes, je le disais tout à l'heure, c'est aussi des enfants, des mineurs,
12:55 dans des cas d'inceste, il y a aussi des hommes, il y a aussi des personnes âgées.
13:00 Donc c'est toutes les victimes qu'il faut sensibiliser sur ce fait de société
13:04 qui est beaucoup plus répandue qu'on ne le croit et qu'on ne le pense.
13:07 - Beaucoup plus répandue ?
13:08 - Oui, parce que vous voyez, tout à l'heure vous parliez de presque 2000 plaintes.
13:12 Ce ne sont pas 2000 plaintes, pas du tout.
13:14 Ce sont 2000 signalements et plaintes.
13:17 Mais combien de plaintes ? Quelques centaines par an ?
13:20 Parce que quand les victimes savent, ou elles ont le doute,
13:23 aller pousser les portes d'un commissariat pour déposer plainte en face d'un officier de police,
13:28 est-ce que l'officier de police va vous prendre au sérieux ?
13:31 - D'abord, est-ce qu'il est formé pour ça ?
13:33 - Est-ce qu'il est formé ? Non, il n'est pas formé.
13:35 Il n'a pas de preuves tangibles, comme ça a été le cas de ma mère.
13:37 Il n'est pas formé, il passe à côté, la victime repart chez elle et elle est en danger.
13:41 - Alors vous aimeriez qu'on s'adresse à quel type de population de cible pour démarrer les sensibilisations ?
13:48 Est-ce que c'est l'école ? Est-ce qu'au contraire ça va effrayer dans les familles ?
13:51 Qu'est-ce qu'il faut faire ?
13:52 - Non, il ne faut pas tomber dans une paranoïa excessive.
13:55 Il faut simplement dire aux victimes, femmes majoritairement,
13:59 les populations vulnérables, écoutez le doute.
14:03 Si vous avez des symptômes, les symptômes sont clairs.
14:06 Absence, amnésie à répétition, parfois c'est des réminiscences, des flashs.
14:11 Quand les dosages ont pas été suffisamment administrés à haute dose,
14:14 les personnes peuvent se réveiller, les flashs reviennent.
14:18 Il faut investiguer le doute.
14:20 Investiguer le doute, ça veut dire aller en parler à quelqu'un.
14:22 Ça peut être un médecin, et aujourd'hui, moi j'attire, ça fait déjà deux ans maintenant
14:27 que je sonne la sonnette d'alarme en disant
14:29 "Attention, le corps médical n'est pas suffisamment formé pour détecter ce type de cas dans leur patientèle"
14:34 et c'est dramatique, notamment la médecine de ville,
14:38 qui sont le premier rempart et qui pourraient être, faire partie des gens
14:43 qui pourraient protéger davantage, ou en tout cas se dire
14:45 "Ah tiens, il y a un truc qui est bizarre chez cette femme".
14:47 - Est-ce que ça veut dire qu'il faudrait aujourd'hui,
14:49 outre les propositions que vous voulez mettre en place,
14:52 qu'il faudrait des médecins référents peut-être en France ?
14:55 - Des médecins référents, des officiers de police sans doute aussi formés
14:58 dans chaque commissariat de France,
15:01 comme ça peut être le cas dans les cas de violences conjugales, intrafamiliales,
15:07 parce que prendre la déposition d'une femme abusée sexuellement sous soumission chimique,
15:11 vous imaginez bien qu'il y a un vrai travail psychologique derrière à prendre en considération.
15:16 Mais en fait, les solutions elles sont multiples.
15:20 Mais vous me disiez à qui s'adresser ?
15:22 C'est au sens large, c'est s'adresser aux victimes qui ont un doute,
15:27 d'investiguer le doute, de s'écouter, de se faire confiance.
15:30 Et puis plus largement, derrière, c'est beaucoup de parties prenantes à mettre autour de la table,
15:36 et c'est en cela d'ailleurs que Sandrine a accepté d'être la marraine de notre association.
15:41 - Alors Sandrine, c'est Sandrine Jossot, députée Modem, c'est ça ?
15:46 - Parce qu'on sait, on est convaincus, elle et moi, aujourd'hui,
15:50 elle après cette mésaventure avec ce sénateur,
15:53 avec tout le recul que j'ai depuis presque trois ans maintenant,
15:57 vu le nombre d'appels à l'aide, je précise bien, d'appels à l'aide de femmes
16:02 qui ne savent pas par quel bout prendre le problème.
16:05 C'est vraiment, il y a un vrai sujet sociétal là-dedans à prendre en considération.
16:12 Avec Sandrine, ce que l'on sait aujourd'hui, c'est que le travail des associations sur le terrain, c'est très bien.
16:17 Mais ça ne suffit pas.
16:18 Ça veut dire qu'aujourd'hui, le gouvernement doit s'en emparer.
16:21 - Vous avez parlé d'une mission gouvernementale, justement, qu'est-ce qu'elle pourrait faire ?
16:26 - On a demandé, Sandrine a fait un discours à l'Assemblée mardi dernier,
16:30 - Ne serait-ce que peut-être le diagnostic exact, c'est ça ?
16:32 - C'est surtout auditer, faire le tour de France, de ce qui se passe en région,
16:36 parce qu'aujourd'hui, nous sommes à Paris.
16:38 Mais imaginez-vous ce que ça donne en milieu rural,
16:40 ce n'est pas circonscrit aux grandes villes de France.
16:43 Donc, il y a un vrai travail à faire pour aller écouter les victimes,
16:48 recenser les cas, mettre autour de la table les bonnes expertises médicales, sociales et judiciaires,
16:54 pour espérer, in fine, véritablement cranter la prise en charge des victimes.
16:59 Parce que le fléchage en matière de prise en charge, aujourd'hui, il n'est pas clair.
17:04 Un exemple, vous me parliez tout à l'heure des analyses toxicologiques, faites ou pas par les médecins.
17:11 Mais il faut savoir que quand vous faites une analyse toxicologique, même d'urine ou de sang,
17:15 les substances, à commencer par le GHB, la MDMA,
17:19 elles ont une durée de vie dans l'organisme de 48 à 72 heures, parfois 5 jours.
17:23 Les substances médicamenteuses, et donc ces fameux bainzots, diazépines,
17:29 oxylytiques, somnifères et j'en passe, qui ont pour objet de sédater la personne,
17:33 ne se retrouvent pas dans des analyses toxicologiques standards
17:37 que l'on fait dans des laboratoires de ville.
17:40 Ce sont, pour avoir une vraie traçabilité de ce que la victime a pu ingérer,
17:45 la seule analyse valable et fiable aujourd'hui, c'est une analyse séquentielle de cheveux.
17:50 Mais qui n'est pas rendue accessible à tous, parce que, aujourd'hui,
17:54 ce sont les victimes qu'on prendra au sérieux dans le cadre d'un dépôt de plainte,
17:58 et sur réquisition judiciaire, qui seront relayées vers une unité médico-légale
18:03 pour un prélèvement de cheveux.
18:05 Et voyez, j'ai le cas d'une dame, et je l'embrasse ce soir si elle écoute cette émission,
18:09 sa fille de 18 ans a été abusée, sédatée par plusieurs individus, d'accord ?
18:16 Enfin, elle va déposer plainte la semaine dernière après avoir tergiversé,
18:21 et on lui fait cette fameuse analyse séquentielle,
18:24 enfin, son prélèvement, il va falloir qu'elle attende 18 mois
18:28 pour avoir les résultats, entre 6 et 18 mois, et vous vous rendez compte ?
18:32 - Alors, Cécile Philippe, justement, c'est un de nos engagements du mois de janvier,
18:36 au moment de conclure cette venue de Caroline Darrian,
18:41 d'abord, qui parle de ces sujets, vous avez vu, avec une grande compétence,
18:44 vous n'auriez pas un petit faible pour les questions de santé, par ailleurs ?
18:48 - Pas particulier. - Non ? En tout cas, bravo !
18:50 - Et vice-ministre, bon je le sens ! - Une excellente pédagogue de la santé !
18:54 Mais l'engagement qu'on prend, nous, c'est de vous aider aussi, de pousser là-dessus,
18:58 donc je pense qu'on aura à un moment ou à un autre, Sandrine Josso, à nouveau,
19:02 par téléphone, dans une prochaine émission, pour nous dire comment ça avance,
19:05 cette mission gouvernementale, parce que c'est très très important
19:08 qu'on fasse avancer les sujets, grâce à tous les citoyens qui nous écoutent.
19:12 - Et alerter le grand public, parce que je crois qu'aujourd'hui,
19:15 le fait d'alerter et de prévenir les citoyens que ça existe,
19:18 et qu'enfin on en parle publiquement, je pense que c'est aussi ce qui doit se faire.
19:23 - C'est un sujet, un petit sujet, mais un gros sujet de santé publique aussi,
19:28 c'est très important, bien sûr, et moi ce que j'aimerais en tant que porte-parole,
19:33 absolument, mais vous avez raison, il y a un vrai travail à opérer,
19:36 c'est pluridisciplinaire en fait, la solution elle est pluridisciplinaire.
19:40 Ce que je voulais dire, c'est quand on dit alerter, sensibiliser, prévenir, informer,
19:43 ça passe nécessairement par des campagnes, au moins une grosse campagne annuelle
19:46 de prévention chaque année, moi c'est ce que je souhaiterais,
19:50 mais est-ce qu'on doit attendre, est-ce que c'est à l'association de porter ça,
19:54 avec des fonds, ça veut dire collecte de fonds, vous voyez où je veux en venir,
19:58 ou est-ce que c'est au gouvernement de le faire, simplement on ne va pas attendre 2 ans,
20:01 qu'il y ait l'élaboration de ce rapport, des pistes, ou des axes d'amélioration,
20:06 pour se dire on va véritablement agir pour les victimes.
20:09 Pendant ce temps-là, des victimes souffrent, sont dans le silence,
20:12 dans l'incompréhension, et on peut même le dire en errance thérapeutique.
20:16 Pour vous contacter pour les victimes potentielles, comment faire ?
20:20 Il y a un site internet qui s'appelle mandorpa.org.
20:23 En tout cas merci d'avoir été avec nous, forcément vous le savez,
20:28 le principe de cette émission c'est aussi de vous aider,
20:31 non seulement de vous donner la parole, ce qui est important,
20:34 mais aussi de poursuivre le combat à vos côtés.
20:37 Ils ont du pain sur la planche, Aurélie Gros et Stéphane Pellet,
20:41 mais en tout cas je veux dire, en entendant votre témoignage,
20:44 je ne pense pas qu'on puisse ne rien faire en fait.
20:48 C'est-à-dire que le sujet est tellement grave et tellement hallucinant,
20:51 qu'à un moment donné, je pense que ceux qui nous écoutent aujourd'hui,
20:54 ce soir à l'émission, doivent être scotchés de ce qu'on vient d'entendre.
20:59 Et c'est vrai que rien que ce mot, que j'ignorais totalement,
21:03 c'est la soumission chimique, rien que le mot je ne le connaissais pas du tout.
21:06 Donc c'était important de le mettre en oeuvre.
21:08 On va le diffuser sur nos réseaux sociaux bien entendu,
21:11 mais vous pouvez compter sur notre soutien.
21:14 Quelque chose d'un tout petit peu plus réjouissant dans un instant,
21:17 avec Eloi Ardaille et Héloïse Sicre,
21:20 on parlera d'une application qui s'appelle Paul,
21:23 qui peut vous réconcilier peut-être avec la politique.
21:25 On revient dans un instant, à tout de suite.
21:27 Sud Radio, parlons !
21:29 En tout cas Aurélie Gros et Stéphane Pelé,
21:41 je ne sais pas ce qu'il s'est passé en 2024,
21:43 ils sont au taquet, au taquet du taquet.
21:45 Ça va les amis ?
21:46 - Ça ne fait que commencer, Cécile.
21:48 - Ah là là, vous me faites peur, mais en même temps, c'est absolument passionnant.
21:52 On va parler politique avec vous.
21:54 Est-ce que vous connaissez cette appli ?
21:56 L'appli Paul, eh bien P-O-L, Paul comme politique.
22:00 Héloïse Sicre est avec nous,
22:02 Eloi Ardaille, bonsoir, merci d'être avec nous.
22:06 C'est une application finalement qui a suscité votre intérêt.
22:11 - Alors, rappelez-vous, Cécile,
22:13 juste avant le 30 mai de l'année dernière,
22:16 puisqu'on est passé en 2024,
22:18 j'ai eu la chance d'avoir Eloi à nos côtés,
22:22 en coup de cœur,
22:23 ils allaient lancer cette application.
22:25 Donc, c'est deux étudiants de sciences poliles
22:29 qui ont remarqué, en fin de compte,
22:31 que les citoyens ne s'intéressaient pas beaucoup à la politique,
22:34 n'avaient plus spécialement confiance,
22:36 ne comprenaient pas vraiment ce qui se passait à l'Assemblée.
22:39 Donc, ils ont créé une application
22:41 et ils l'ont lancée le 30 mai dernier,
22:43 qui, je ne vais pas dire qui vulgarise,
22:45 mais qui montre le vrai travail de l'Assemblée,
22:48 qui vulgarise aussi pour faire comprendre.
22:50 Mais justement, expliquez-nous un peu le démarrage,
22:53 parce qu'on vous avait reçu,
22:54 ce n'était pas encore lancé.
22:55 Aujourd'hui, vous êtes dans le top 3, 4, 5,
22:58 le top 10, on va dire,
23:00 des applications les plus téléchargées,
23:02 même moi, tous les matins,
23:04 je réponds à la question Paul.
23:06 - Ah bon ? Ben, c'est très bien.
23:07 - À 7h du matin, je pense à eux à chaque fois.
23:09 - Donnez-nous envie, donnez-nous votre.
23:11 - Oui, oui, c'est super.
23:12 - Eloïse ou Eloi, comme vous voulez.
23:14 - Peut-être d'abord sur le fonctionnement de l'application.
23:16 - Oui.
23:17 - Donc Paul, c'est une application
23:18 de démocratie participative et de consultation citoyenne.
23:21 Donc tous les jours,
23:22 les utilisateurs vont recevoir une question.
23:24 Cette question peut être un texte
23:27 qui est étudié à l'Assemblée nationale
23:28 ou un sujet d'actualité.
23:30 Sous cette question,
23:31 il y aura un contexte des avis favorables
23:33 et des avis défavorables,
23:35 pour avoir donc tous les avis sur la question.
23:38 Et le lendemain,
23:40 les utilisateurs vont avoir accès au résultat,
23:42 au résultat de l'Assemblée nationale,
23:44 au résultat de leurs députés,
23:45 de leurs circonscriptions,
23:47 et les résultats aussi des autres utilisateurs
23:50 à l'échelle nationale
23:51 et à l'échelle de leurs circonscriptions.
23:52 - D'accord.
23:53 Intéressant.
23:54 Il y avait une application qui s'appelait Gov,
23:56 il y a quelques années,
23:57 où vous répondiez aussi sur ces sujets-là.
24:00 Ça a été compliqué, Eloi,
24:02 à monter justement une application,
24:05 parce que vous êtes encore étudiant
24:08 et forcément de réfléchir à cette application,
24:11 en tout cas de vendre le principe,
24:14 de lever, j'imagine, un peu de sous,
24:16 parce que tout ça n'est pas gratuit.
24:17 Comment ça s'est passé ?
24:18 - Alors, on est tombé sur les bonnes personnes,
24:20 on est tombé sur des développeurs,
24:21 parce que nous, effectivement,
24:22 on a des compétences plus en sciences politiques
24:24 qu'en développement d'applications,
24:25 donc pour nous, c'était complètement étranger.
24:27 On a rencontré des développeurs
24:29 qui étaient partants pour se lancer ce défilade,
24:31 créer cette application,
24:32 sans forcément que ça nous coûte beaucoup d'argent,
24:35 parce qu'effectivement, vu qu'on est étudiant,
24:36 on a peu de ressources financières.
24:37 - Oui.
24:38 - Et l'application a été très bien reçue,
24:40 ils ont fait un travail fantastique,
24:41 on a même sorti une deuxième version
24:43 pendant le mois de novembre.
24:44 Donc, nous, on est assez fiers du résultat,
24:46 effectivement, pour la communication, etc.
24:49 Pareil, on a peu de ressources financières,
24:50 donc on essaye de miser sur les réseaux sociaux,
24:52 sur beaucoup de moyens
24:54 de faire la communication gratuitement.
24:55 - Mais comment est née l'idée,
24:56 et comment ça a été accueilli à Sciences Po-Lille ?
24:58 Parce que c'est quand même une école de sciences politiques,
25:00 si je ne m'abuse.
25:01 - Effectivement.
25:02 - Ça a été très bien accueilli à Sciences Po-Lille.
25:05 Comment est née l'idée ?
25:06 Alors, en fait, c'était pendant
25:08 la réforme des retraites.
25:12 Et on s'est dit, avec Eloi,
25:14 qu'en fait, les moyens de contestation
25:17 n'étaient pas forcément efficaces.
25:20 Et, en fait, on s'est rendu compte que...
25:21 - Ou pas visibles.
25:22 - Ou pas visibles, effectivement.
25:23 Et on s'est rendu compte que les nouvelles technologies
25:25 pouvaient, en fait, permettre à tout le monde
25:27 d'être tous les jours sur son téléphone
25:29 et dire, en fait, ce qu'il pensait.
25:31 Donc, voilà, on a créé cette application-là
25:33 avec cette idée en tête.
25:35 - Et, du coup, de faire du poids des masses
25:37 de chiffres concrets,
25:39 en argument, peut-être, pour porter des combats.
25:42 - Après, c'est un oui/non.
25:43 C'est pas réfléchi, ni forcément...
25:46 Quand vous répondez, voilà,
25:48 c'est pas nourri, en tout cas, d'arguments.
25:51 C'est juste oui/non, c'est ça.
25:52 - Exactement.
25:53 Ils peuvent se nourrir d'arguments pour répondre.
25:54 Donc, l'objectif, c'est vraiment aussi pour des citoyens
25:56 qui ne savent pas forcément comment se prononcer
25:59 sur plein de questions.
26:00 Ça arrive d'ailleurs très souvent.
26:01 Ils peuvent se forger un avis
26:02 en allant consulter le contexte,
26:04 les avis favorables et défavorables.
26:06 Ils peuvent eux-mêmes voir si jamais ils sont en accord
26:08 avec les idées de leur parti politique
26:10 sur des questions qui sont votées tous les jours
26:11 à l'Assemblée nationale.
26:12 Donc, pas forcément sur les grandes questions
26:14 pour lesquelles ils ont voté initialement aux élections.
26:16 Donc, non, on a beaucoup de retours,
26:18 comme quoi, effectivement, ils trouvent cet aspect
26:20 assez intéressant de pouvoir se forger un avis
26:21 et le confronter.
26:22 - Aurélie Gros ?
26:23 - Alors, non, parce que j'ouvre l'application Pôle
26:25 en ce moment même, et la question, c'est...
26:27 - Pour ou contre les vrais voix ?
26:28 - Pour et non.
26:29 - Est-ce vous favorable à l'adoption
26:31 du projet de loi Immigration ?
26:32 Donc, vous avez pour, contre, je m'abstiens.
26:34 Mais ce qui est intéressant, c'est qu'il y a le contexte,
26:36 donc l'explication de toute la loi.
26:38 Et quand on va, par exemple, dans les résultats
26:40 des dernières, pas sur les questions d'opinion,
26:43 mais sur celles des lois,
26:45 êtes-vous favorable à la régulation
26:47 de l'installation des médecins pour lutter
26:49 contre les déserts médicaux ?
26:50 Donc, on voit le résultat à l'Assemblée
26:52 contre 57% pour 43%.
26:56 Votre député, alors je ne citerai pas mon député,
26:59 n'a pas voté.
27:00 304 députés ont voté sur 577.
27:03 - C'est-à-dire un peu plus de la moitié.
27:05 - 9 se sont abstenus volontairement.
27:06 Et après, vous avez un truc très intéressant,
27:08 c'est résultats autour de vous.
27:10 Pour 67%, donc c'est le contraire de ce qui a été voté,
27:14 contre 33%, et à l'échelle nationale.
27:17 Pour la régulation, 76%,
27:20 contre 24%.
27:22 Alors, au-delà de la question, ce qui est intéressant,
27:24 c'est que ça devrait inspirer nos politiques.
27:28 Parce que quand on regarde cela,
27:30 ça donne une vraie image, une vraie photographie.
27:33 Mais ce qui m'intéresserait de savoir,
27:34 il y a combien de personnes aujourd'hui
27:36 qui répondent sur votre application ?
27:38 - Par exemple, à la question d'hier,
27:40 il y en a eu plus de 17 000.
27:41 Donc, on commence à avoir un échantillon
27:43 qui est assez important.
27:44 Là, aujourd'hui, on est sur plus de 15 000 votants aussi.
27:46 - Et c'est quoi ? C'est très jeune ?
27:47 C'est quoi aujourd'hui ?
27:49 - Alors oui, on a découpé tout notre panel
27:51 en tranches d'âge.
27:53 On a à peu près 40% de personnes de moins de 30 ans.
27:56 Et ensuite, on a réussi à avoir pas mal de personnes,
27:58 même de plus de 60 ans, qui ont téléchargé l'appli.
28:00 C'était un gros enjeu initial.
28:02 C'est de rendre l'application accessible
28:04 à toutes les personnes,
28:05 qu'elles ne soient pas forcément intimidées
28:08 à l'idée de télécharger une application,
28:09 de devoir lire des choses et voter.
28:12 - Comme vous révélez,
28:13 même si ce n'est pas une révélation, c'est officiel,
28:15 les votes des députés,
28:16 il y en a qui sont rentrés en contact avec vous
28:18 pour vous parler, vous poser des questions,
28:22 comment ça se passe, etc.
28:23 - Non, pas tellement.
28:24 On n'a pas tellement suscité de curiosité.
28:25 - Pas tellement, ça veut dire zéro ?
28:26 - Zéro.
28:27 - À part les anciens députés.
28:28 - Oui.
28:29 - Ah oui, ceux qui sont, comme on dit,
28:30 rangés des voitures.
28:31 - Même des anciens ministres.
28:32 - Ah, même des anciens ministres !
28:33 - Qui prennent du recul.
28:34 - Qui prennent du recul.
28:35 - Mais, mais, mais...
28:36 - Il y a des électeurs.
28:37 - C'est intéressant, Stéphane Pellet,
28:39 parce que c'est vrai que
28:40 lors de votre grand événement à Marseille,
28:44 effectivement, c'est d'une efficacité redoutable.
28:48 - Eh oui, parce qu'en fait,
28:49 on veut que tout le monde revienne aux urnes,
28:51 mais je pense qu'on n'arrivera pas
28:52 à faire revenir 80% des gens aux urnes
28:54 avec toujours les mêmes méthodes.
28:55 - Le vote obligatoire, peut-être.
28:56 - Alors, il y aura le vote obligatoire.
28:57 - Alors là, faut-il reconnaître le vote blanc ?
29:00 C'est oui à 81%, selon Paul.
29:04 - C'est ce que je disais,
29:05 on va y revenir grâce, en effet,
29:06 au vote obligatoire, peut-être, pourquoi pas,
29:08 grâce à la reconnaissance du vote blanc,
29:10 mais aussi par des nouveaux moyens électroniques.
29:12 Et vous vous souvenez qu'on a,
29:13 un des cofondateurs de notre G500,
29:16 pour lequel, d'ailleurs, on a utilisé les technologies,
29:18 ça s'appelle le vote électronique, Electis,
29:20 on a reçu le jugement majoritaire
29:22 qui a permis à ce que toutes les résolutions
29:24 de ce sommet citoyen soient votées par les citoyens.
29:28 Et donc, je pense que c'est une des voies.
29:30 Et moi, je crois que vous ouvrez la voie,
29:32 c'est-à-dire que si vous intéressez
29:33 notamment cette jeunesse-là,
29:35 il faudra qu'à un moment,
29:36 on leur propose une solution numérique pour le vote.
29:39 - Et c'est anonyme, pour rassurer
29:41 tous les téléchargés ce soir.
29:43 - C'est anonyme, mais en fait, pas tant que ça,
29:46 puisque vous arrivez à voir les profils,
29:49 en tout cas, des gens.
29:50 - On a beaucoup travaillé dessus,
29:51 parce que la Règle aménistation européenne
29:53 sur les données politiques est assez stricte,
29:55 et heureusement.
29:56 Donc, en fait, chaque vote,
29:57 n'est pas enregistré, n'est pas stocké.
29:59 Il est complètement anonyme et intraçable.
30:01 Ce qui fait que quand vous votez,
30:02 il incrémente juste le nombre de votes,
30:04 un lot de votes, pardon,
30:06 dans votre circonscription,
30:07 qui ensuite s'ajoute aux votes nationaux.
30:09 Et donc, on perd totalement la trace de votre vote.
30:12 - Et donc, on peut, en temps réel,
30:13 finalement, poser des questions sur des sujets
30:17 et avoir une réponse immédiate, en fait.
30:19 C'est ça qui est intéressant.
30:20 - Exactement. Après, c'est donc du quotidien.
30:22 Donc, on aura une question par jour,
30:24 et le lendemain, on aura les résultats de la veille.
30:26 - Et qui est le rédacteur en chef de cette application ?
30:30 - Nous deux.
30:31 - Voilà, c'est vous qui décidez.
30:32 Comment être impartial, justement,
30:34 sur l'impartialité des questions,
30:36 quand on est deux,
30:38 et quand on travaille ensemble,
30:39 et qu'on est à peu près, j'imagine,
30:41 dans les mêmes voies idéologiques ?
30:44 - On a eu beaucoup de cours déjà dessus.
30:47 On a une formation derrière
30:48 qui nous assure de comprendre les enjeux,
30:50 comment poser une question de sondage, etc.
30:52 - Pour assurer le pluralisme, en tout cas.
30:54 - Pour assurer le pluralisme.
30:55 Et on l'assure surtout en mettant
30:57 les avis favorables et défavorables
30:59 de tous les camps politiques.
31:00 On s'assure à ce qu'il y ait une stricte représentation
31:02 de tous les avis politiques à chaque question du jour.
31:04 Et pour le court contexte, qui est très neutre,
31:07 on va mêler des sources,
31:08 mais sur beaucoup de sources institutionnelles,
31:10 vie publique, etc.
31:11 aller chercher vraiment une info fiable et neutre.
31:13 - Vous avez dit que d'anciens députés et ministres,
31:15 que là, Sam Thurlupi n'a pas y avoir réfléchi.
31:17 Qu'est-ce qu'ils vous ont dit ?
31:19 - C'était une très bonne initiative.
31:21 - Oui.
31:22 - Qu'ils étaient très intéressés, qu'ils aimeraient échanger.
31:25 - Ils ont envie de revenir en politique
31:26 ou ils sont définitivement...
31:27 - Qu'ils aimeraient le fichier...
31:29 - Bon, écoutez, vous savez quoi ?
31:32 On va faire une petite pause.
31:33 Dans un instant, mettez la question pour ou contre
31:35 le clip d'Evidem.
31:37 - Je vote pour.
31:40 - On revient dans un instant.
31:41 On fait une petite pause.
31:42 On descend ensemble jusqu'à 20h
31:44 avec Stéphane Pelet et Aurélie Gros.
31:47 Et nos invités, à tout de suite.
31:49 Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France.
31:51 19h20, les vraies voix citoyennes.
31:54 Aurélie Gros, Stéphane Pelet.
31:56 - Vous êtes députée ?
31:57 - Non.
31:58 - Vous ne vous intéressez pas ?
31:59 - Non.
32:00 - Je ne me sens pas intéressée du tout, mais pas que ça.
32:01 Est-ce que vous connaissez votre députée ?
32:03 - Pardon ?
32:04 - Est-ce que vous connaissez votre députée ?
32:05 - Non.
32:06 - Ça vous intéresse la politique ?
32:07 - Non.
32:08 Parce qu'ils disent toujours n'importe quoi.
32:10 - Ils font jamais ce qu'ils disent.
32:11 - Pardon ?
32:12 - Ils font jamais ce qu'ils disent.
32:13 - Alors, est-ce que vous aimez vos députés ?
32:16 - On ne comprend pas ce qu'ils disent.
32:18 - Les promesses d'engagement que ceux qui les reçoivent.
32:19 Charles Pasqua.
32:20 - Iloua Ardaï est avec nous et Loïse Sicre pour cette application qui s'appelle "Pol comme politique",
32:26 bien entendu, P-O-L.
32:28 Vous pouvez la télécharger et répondre à ces questions.
32:32 Quand on entend ces jeunes, souvent par mimétisme, de dire "nous on n'y comprend rien à la politique",
32:38 mais finalement quand vous discutez avec eux, il y a une espèce d'effet de groupe, de masse.
32:44 Quel regard vous avez, vous, sur la politique ?
32:47 D'abord, je ne vais pas vous demander si vous votez ou pas, parce que ça ne me regarde pas,
32:50 mais autour de vous, vos copains hors Sciences Po, qu'est-ce qu'ils pensent de la politique ?
32:57 - Nous, on pense que les jeunes ne sont pas du tout indifférents à la politique.
33:02 On s'en rend compte sur les réseaux sociaux, surtout avec nos réseaux sociaux de Pôle, de l'application.
33:07 Les personnes sont très intéressées.
33:09 Ce sont des personnes qui demandent à avoir de l'information.
33:13 Ils ne savent pas vraiment comment la voir, ni où.
33:16 Ce sont des personnes qui sont constamment sur leur téléphone et surtout sur les réseaux sociaux.
33:19 Ils s'informent majoritairement via ce canal-là.
33:23 - Ce qui est un problème pour le pluralisme, parce que quand vous regardez toujours les mêmes sites, c'est compliqué.
33:29 - Plus vertous, les réseaux sociaux, il y a quand même à boire et à manger.
33:32 - Les citoyens un peu plus âgés regardent aussi souvent les mêmes chaînes, etc.
33:37 - C'est pareil, c'est la même chaîne.
33:39 - On pense en tout cas que les jeunes manquent juste de connaissances et de confiance dans le système politique, mais aussi en eux.
33:47 Ils ne se sentent souvent pas capables de réfléchir, de se forger une opinion sur beaucoup de sujets variés.
33:52 Un des retours qu'on a le plus de leur part, c'est "génial, j'arrive à participer maintenant à des débats avec mes parents
33:58 parce que j'arrive à comprendre beaucoup de sujets différents et à me forger mon propre avis".
34:03 - Aurélie Gros ?
34:04 - Je vois cette application et je me souviens du gouvernement, parce qu'ils ne vous ont pas contacté, j'imagine, eux non plus.
34:10 Pourtant, ils ont sorti une petite application...
34:12 - Ils viennent d'arriver, il y a 10 jours.
34:15 - Qui s'appelle Agora. Vous l'avez vue l'application Agora ? Je suis inscrite aussi, mais c'est assez compliqué.
34:21 - Vous m'enseyez à tous les râteliers, vous êtes tous les râteliers.
34:25 - Je suis inscrite depuis plus longtemps à Pôle que à Agora, mais j'essaye de comparer.
34:30 - Pourquoi ne pas proposer cette application carrément à l'échelle nationale au gouvernement ?
34:36 Parce que j'imagine qu'aujourd'hui, votre application est gratuite, vous n'avez pas de pub, on peut tous voter, vous êtes jeunes...
34:45 - Mais moi je connais quelqu'un, Priska Tevno, puisque c'est la nouvelle ministre du Renouveau Démocratique.
34:50 D'ailleurs Aurélie, tu la connais puisque tu étais en plateau avec elle, et avant elle était porte-parole...
34:54 - Elle est maintenant porte-parole du gouvernement.
34:56 - Voilà, elle est chargée du Renouveau Démocratique, je pense vraiment que vous pouvez la rencontrer, et là pour le coup, on peut s'en occuper.
35:02 - Mais je rebondis sur ce que vous dites, est-ce que le fait que ce soit lié à un moment donné au gouvernement n'est pas une erreur ?
35:09 Là c'est la totale liberté de dire, il n'y a pas d'implication, quel que soit le gouvernement, de l'Etat dans cette...
35:18 Là on est vraiment dans la démocratie participative.
35:20 Après qu'il soit consulté par l'Etat et qu'on leur demande de faire des rapports en disant "ça nous intéresse parce que c'est la vraie vie, les remontées sont totalement intéressantes".
35:28 - Oui, c'est ce que je veux dire, que ça ne dépend pas du gouvernement, on est bien d'accord, mais qu'on se serve de cela pour faire remonter les envies et les choix des citoyens.
35:38 Parce qu'aujourd'hui, quand on voit une application comme Agoura, je ne suis pas sûre qu'ils aient autant de participants que vous.
35:45 - Non, sur des consultations moins. On avait pourtant essayé de contacter le cabinet de M. Véran, qui était ministre du Renouveau Démocratique.
35:52 Sans succès, on voulait juste lui faire remonter, nous, nos convictions et notre expérience aussi de développeur d'applications politiques.
36:01 - Là je pense qu'il va regretter pour l'instant.
36:03 - Et alors Paul II, c'est quoi ? La suite ?
36:07 - La suite, c'est encore plus de participants à nos sondages et c'est permettre aux citoyens cette fois de participer à la politique locale.
36:17 Ce qu'on aimerait, c'est proposer à des collectivités de sonder directement les citoyens qui habitent dans un bassin de population précis.
36:24 Donc on est capable de les mettre en relation, de faire ce rôle d'intermédiaire pour pouvoir faire en sorte que les citoyens participent à l'élaboration de politiques publiques
36:32 qui les touchent concrètement et qui trouvent vraiment un réel intérêt à voter sur notre application.
36:36 - Un vrai référendum local en fait. C'est ça qui est intéressant.
36:40 - Vous êtes, c'est un mot anglais, un des digitales natifs de votre âge, des gens qui sont nés avec une tablette et un téléphone portable dans le berceau.
36:47 Est-ce que pour vous, le Renouveau Démocratique, il passe impérativement par le numérique ?
36:52 - Oui.
36:53 - C'est parce que vous vous êtes regardé, c'était une consultation.
36:56 - Non, parce qu'on avait écrit une tribune à ce sujet justement.
36:59 On en est intimement persuadé. Pour nous, il passera par des outils numériques, de toute façon, les jeunes et les modiques.
37:07 - Déjà par facilité, je pense.
37:08 - Par facilité. C'était une de nos premiers constats quand on était à Paris pendant la réforme des retraites
37:14 et qu'on observait autant de gens qui perdaient des journées de salaire en allant manifester dans la rue.
37:19 En fait, on voulait absolument leur permettre de donner plus de poids à leur voix, tout en restant chez eux et en pouvant juste sur leur téléphone voter.
37:27 - Est-ce qu'on attend de vous, dans cette application, la possibilité de se sentir entendue, écoutée, considérée ?
37:37 Est-ce que c'est ça aussi qui fait, plutôt que de répondre à des questions, on sent que finalement, notre voix compte,
37:43 ce qui n'est pas toujours le cas quand on vote et qu'on met un bulletin dans l'urne ?
37:48 - Alors, effectivement, oui. Notre slogan, c'est que pour que la voix des Français compte.
37:53 - Oui, j'aurais pu l'écrire.
37:56 - Non, que la vraie voix des Français compte.
38:01 - Totalement. Et notre objectif final, c'est d'être le seul intermédiaire entre le citoyen et le politique.
38:06 Donc, ça comprend effectivement de se sentir écoutée. Et ça peut passer par Paul et par les initiatives citoyennes.
38:12 - Après, vous parlez du local, mais est-ce que ça veut dire que vous allez le faire au niveau de la région, du département ?
38:18 Est-ce qu'à toutes les strates, finalement, aujourd'hui...
38:20 - On sera en mesure de le faire. Effectivement, parce que là, du coup, on va être en mesure de pouvoir couper notre panel
38:27 à partir de tous les types de collectivités, des villes, départements, circonscriptions, aux régions.
38:33 Donc, oui, on sera en mesure de faire des sondages pour tout type de collectivités.
38:36 - Et vous avez des contacts, pour le moment, avec des collectivités ? Il y a des élus locaux qui vous ont interpellés ?
38:41 - Aucun.
38:43 - On peut peut-être faire quelque chose pour vous.
38:45 - Et pour la petite fille d'Ariane, qui est encore avec nous, de cette belle association qui s'appelle "M'endors pas",
38:49 est-ce que ce type d'application, vous qui êtes un tout petit peu plus âgée qu'eux, c'est quelque chose qui peut vous intéresser,
38:58 justement, pour comprendre, pour voir où on est ? Je ne sais pas si vous vous intéressez à la politique ou pas,
39:02 mais est-ce que c'est quelque chose qui pourrait vous intéresser ?
39:05 - Ah ben, complètement.
39:06 - Oui ?
39:07 - Je trouve que même, encore plus, dans le moment où on vit un coup de remaniement qui ne cesse de se succéder,
39:17 il y a quelques années, juste, 3 ans, 4 ans de la présidentielle, je trouve que c'était le bon moment.
39:23 Vous l'avez lancé quand, l'application ?
39:25 - Je viens en 2023.
39:26 - Ben voilà, c'est parfait timing.
39:28 - C'est parfait timing, oui.
39:30 - Est-ce que ça va s'étendre à d'autres sujets ? Est-ce qu'on va aller élargir, être extra-politique ?
39:36 Parce que, en fait, tous les sujets peuvent être politiques à un moment donné.
39:40 - Ben, comme disait Marx, tout est politique.
39:42 - Oui, on pose déjà beaucoup de questions d'actualité, qui peuvent être relatives à plein de sujets qui ne sont pas foncièrement politiques,
39:49 mais qui le deviennent par des débats et par, du coup, nos votes sur l'application.
39:53 - Depuis le lancement de l'application, il y a 7 mois, il n'y a pas eu d'élection,
39:56 là, il y en a une importante dont on commence à beaucoup parler.
39:59 Alors, sans dévoiler des secrets industriels, vous allez avoir quelque chose de spécial pour les prochaines européennes ?
40:05 Parce qu'on ne parle déjà que de ça, à 5 mois du scrutin.
40:08 - C'est prévu, effectivement. Il y aura une nouvelle fonctionnalité sur l'application pour les européennes.
40:13 - Il s'agirait que les Français s'intéressent aux européennes, ce qui n'est pas encore gagné, mais grâce à Paul, peut-être.
40:18 - Stéphane Polèche ?
40:19 - Non, mais ce que je trouve très beau, en tous les cas, dans toute votre démarche, c'est quand même de relier encore au vote et au rôle des élus.
40:24 Parce que, bien entendu, les réseaux sociaux permettent de faire tous les sujets.
40:27 On peut se questionner sur ci ou sur ça. Il y a plein de méthodes pour remonter des données.
40:31 Mais par contre, ce qui est génial, c'est de faire ce qu'a fait Aurélie tout à l'heure, c'est-à-dire de prendre son téléphone
40:36 et de regarder ce que son député, pour la loi qui a été adoptée la veille, a fait,
40:40 et en quoi c'est en accord ou pas avec son territoire. Et quelques fois, c'est vraiment flagrant,
40:44 70% d'un département penche plutôt là-dessus, et puis le député, lui, l'a voté tout seul.
40:49 Alors, bon, ça pose des tas de questions de conscience, du fameux vote...
40:53 - Mandat impératif.
40:55 - Mandat impératif. Mais enfin, voilà, je trouve ça très très beau.
40:57 - Oui, bravo pour votre boulot, parce que je pense qu'il y a encore un rôle pour la politique.
41:01 - Et ce qui est étonnant, c'est un conseil de surveillance de nos députés.
41:04 Parce que c'est vrai que, pour le coup, c'est la vraie transparence de la politique française.
41:09 C'est-à-dire qu'on vous dit "moi j'ai voté pour", ben non, mon petit loulou.
41:12 Regarde, là, sur l'appli, ils disent que le contraire. En tout cas...
41:16 - Bon, alors, on a notre stylo. Comment on peut vous aider ?
41:18 - Ah ben, on se dépêche.
41:20 - 30 secondes, comment on peut vous aider ? Sérieusement. On y va.
41:23 - En téléchargeant l'application, en la diffusant au maximum autour de vous,
41:28 et en votant tous les jours, je pense que ce serait déjà super.
41:31 - Et ben voilà, vous avez... - P.O.L.
41:33 - P.O.L. Cette belle application.
41:35 Merci beaucoup Aurélie Gros et Stéphane Pelé encore pour ces sujets.
41:37 Merci beaucoup Caroline Dorian d'avoir été avec nous, fondatrice de cette association.
41:44 Mandorpa, on va bien entendu vous aider.
41:47 Merci beaucoup Héloïse Sicre et Héloa Ardaï, fondateur de cette application.
41:51 P.O.L.
41:53 - Merci à vous. Tout de suite, une nouvelle émission sur Sud Radio.
41:56 Au cœur de la mêlée, alors vous en doutez, ça va parler de rugby.
41:59 Et on peut dire que les clubs français ont été plutôt brillants hier,
42:02 avec le Stade Toulousain, l'UBB, le Racing, la Rochelle et Lyon,
42:06 qui se sont qualifiés pour les huitièmes de finale de la Champions Cup.
42:09 Ce sera le 6 avril et vous allez retrouver toute la Dream Team de Sud Radio,
42:12 François Trio, Philippe Spanghiro, Johan Muget et Quentin Cabanis.
42:16 C'est juste après le flash de 20h.
42:19 - On se retrouve demain à 17h. On embrasse notre équipe.
42:22 - On les embrasse. - Merci de votre fidélité. Salut, à demain.

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