Les Vraies Voix Citoyennes avec Katia Dayan , fondatrice des Papillons de Jour ; Lamya Essemlali, présidente de l'association Sea Shepherd France ; Nathalie Hanet, directrice générale d’Unis-Cité ; Loane Romé et Erwann Mossot, ambassadeurs d’Unis-Cité, anciens volontaires.
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NewsTranscription
00:00Citoyens, mon patriot, rejoins le parti sans qu'il n'y ait rien.
00:08Citoyens, citoyennes, on vous court !
00:11Des citoyens propres que nous, propres que nos enfants, nous regardons.
00:14Pour l'honneur, pour servir, pour la gloire, nous avançons.
00:18Je suis un citoyen ordinaire.
00:20Citoyen, soldat, frère, père.
00:22C'est mon devoir de citoyen.
00:24Je n'ai qu'une voie.
00:26Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France.
00:2919h20, les vraies voies citoyennes.
00:32Aurélie Gros, Stéphane Pellet.
00:34Et comme tous les lundis, le grand plaisir de retrouver notre duo Aurélie Gros et Stéphane Pellet du G500.
00:40Bonsoir Aurélie, bonsoir Stéphane.
00:42Bonjour David.
00:43Vous allez bien ? Super.
00:45Quelles sont les dernières nouvelles du G500 ?
00:47Je crois qu'il y en a beaucoup.
00:48Toujours plus d'associations, ça grandit, ça grandit, ça grandit.
00:52Beaucoup de réunions en perspective.
00:54Un Tour de France des initiatives avec la première étape, l'étape santé, hyper importante.
00:59Première préoccupation des Français qui a lieu le 9 novembre à Lille.
01:03Et on peut s'inscrire pour venir participer à la création et à l'écriture de la nouvelle loi,
01:10la future loi de programmation santé qui sera proposée à nos décideurs.
01:15Et puis vous savez que toutes ces initiatives ont une nouvelle marque ombrelle, un lieu de ralliement.
01:21J'ai vu la météo, c'est plutôt Parapluie qu'Ombrelle.
01:23Parapluie, une marque Parapluie.
01:25Ideal-Citoyen avec un S.
01:28Donc en fait ça donne 3 W.
01:30Ideal-Citoyen avec un S.fr.
01:33Et là vous trouvez toutes les informations et toutes les autres étapes qu'on n'a pas eu le temps de vous détailler aujourd'hui.
01:38On reviendra peut-être.
01:40Vous reviendrez déjà lundi prochain.
01:41Surjustice, démocratie, il y a beaucoup de choses.
01:45Handicap, ce soir on va en parler d'ailleurs.
01:48Au sommaire ce soir, selon les derniers chiffres communiqués par le ministère de l'éducation nationale,
01:53490 000 enfants en situation de handicap iront à l'école cette année.
01:57Le ministère affirme que 3000 AESH supplémentaires ont été recrutés pour cette rentrée,
02:02même si de plus en plus d'enfants en situation de handicap sont accueillis à l'école.
02:06Les difficultés persistent.
02:07Selon une étude dans l'Heure, 27% d'entre eux ont accès à moins de 6 heures de cours hebdomadaires.
02:13Un chiffre qui monte à 40% dans l'Hérault et à 50% dans la Sarthe.
02:17Katia Daian, fondatrice des Papillons de Jour, est avec nous pour en parler.
02:21Plus qu'un coup de gueule, ce soir un appel à la mobilisation.
02:24Paul Watson, militant écologiste, défenseur des malades et fondateur de l'ONG.
02:28Sy Schaeffer est incarcéré au Danemark et attend sa possible extradition au Japon.
02:33La mobilisation ne faiblit pas aux quatre coins du monde.
02:35Pour réclamer au Danemark la libération de Paul Watson,
02:38l'AMIA SM Lally, présidente de Sy Schaeffer France, sera avec nous.
02:42Enfin, près de 11% des 16-25 ans réalisent un service civique créé par la loi du 10 mars 2010.
02:48Le service civique propose à des jeunes âgés de 16 à 25 ans et jusqu'à 30 ans,
02:52pour les jeunes en situation de handicap,
02:54de s'engager dans une mission d'intérêt général auprès d'associations ou d'institutions publiques.
02:59Ce dispositif a pris une place croissante dans les politiques de jeunesse entre 2018 et 2023.
03:04Chaque année, plus de 80 000 jeunes ont commencé une mission, soit quatre fois de plus qu'en 2014.
03:10A nos côtés, pour en parler, nous avons la chance d'avoir les pionniers en France de cette démarche.
03:14Je parle évidemment d'Unicité, avec Nathalie Hanais, directrice générale d'Unicité,
03:19Lohan Rohm, ambassadrice d'Unicité, ancien volontaire,
03:22et Erwann Mosso, ambassadeur d'Unicité et ancien volontaire.
03:27Allez, on commence Aurélie Gros, on va parler d'un triste chiffre.
03:31Et peut-être on peut écouter un petit son juste avant.
03:53Aurélie Gros.
03:54Eh oui, ça c'était en 1961, ce sont les archives de l'INA.
03:58Je crois que personne n'est né dans ce plateau.
04:00Non, évidemment que personne n'est né.
04:04Et il se trouve qu'aujourd'hui, effectivement, la situation s'améliore.
04:08On peut dire qu'elle s'améliore par rapport aux années précédentes,
04:11mais elle reste encore très très compliquée,
04:13puisque par exemple en Loire-Atlantique, plus de 900 élèves attendent d'être pris en charge dans un institut médico-éducatif.
04:19Et cette question, en fin de compte, d'accompagnement, d'inclusion des enfants handicapés dans le milieu scolaire,
04:25est quand même une question qui travaille beaucoup de parents,
04:28qui travaille évidemment beaucoup d'enfants, et aussi beaucoup de personnes engagées.
04:32C'est pour ça qu'on est ravis d'avoir à nos côtés aujourd'hui Katia Daillon,
04:37qui est la fondatrice des Papillons de Jour,
04:40qui est une agence de communication qui emploie ces jeunes qui sortiront de l'école,
04:45parce qu'elle emploie plus de 80% de personnes en situation de handicap.
04:50Alors Katia, merci d'être avec nous ce soir.
04:52Merci, bonsoir Aurélie, bonsoir tout le monde.
04:542024, on en est où ?
04:56Oh là là, constat 2024, alors oui, il y a beaucoup de choses qui ont changé depuis 1961,
05:02évidemment, et c'est normal que les choses évoluent,
05:05sauf qu'aujourd'hui, beaucoup, beaucoup, beaucoup d'enfants restent à la maison,
05:12beaucoup d'enfants partent sur le chemin de l'école,
05:15et on leur dit au dernier moment, donc on forme des enfants pour aller à l'école,
05:19parce que c'est normal, on fait la rentrée scolaire, on a 6 ans, on rentre en CP,
05:23et vous avez les écoles qui vous disent, nous n'avons pas d'AESH,
05:30nous ne pouvons pas les accueillir, alors qu'il faut savoir que l'État a mis en place une loi
05:35qui dit que quand on a une classe Ulysse dans une école, on a des subventions d'État,
05:40pour justement embaucher des personnes, des AESH, des AVS aussi,
05:47qu'est-ce qui se passe en fait ?
05:50Je pense que les écoles ne jouent pas le jeu.
05:52Vous pensez que c'est les écoles qui ne jouent pas le jeu ?
05:55Les écoles, qu'est-ce qui se passe ? Il y a une loi qui dit aujourd'hui en France,
05:58on a débloqué des budgets, on a débloqué des budgets pour des écoles aussi semi-privées,
06:03et j'en connais, et j'en connais beaucoup, je viens d'avoir aussi une école semi-privée aujourd'hui,
06:08dans le 19ème arrondissement, qui a voulu mettre dehors un enfant de 6 ans,
06:13en disant simplement à la maman, voilà, il faut le mettre dans un Uber, on ne peut pas le garder,
06:18on n'a pas d'AESH, et c'est la maîtresse de la classe qui doit s'occuper de la classe d'Ulysse où on va.
06:25Alors, Katia, d'ailleurs, une question, quel est le profil des gens qu'on recrute comme AESH ?
06:31Ce sont des personnes qui ont des formations spécialisées.
06:35C'est l'assistant aux élèves en situation de handicap, c'est ça ?
06:37Tout à fait, pour les accompagner, pour les encadrer, pour les aider aussi,
06:41et les structurer dans une classe, ce qu'on appelle ordinaire.
06:46Une formation de 60 heures, exactement.
06:48Et c'est une formation, exactement Stéphane, c'est une formation de 60 heures.
06:52Donc elles sont formées, ils sont formés pour ça. Où sont-ils ?
06:56Pourquoi n'en avons-nous pas plus ?
06:59Moi je suis en colère aujourd'hui, parce que les enfants, c'est des enfants.
07:02On ne devrait pas en 2024... Alors oui, aujourd'hui, il y a beaucoup de choses qui se sont mises en place,
07:07mais quand on voit aujourd'hui les Jeux Olympiques, les Paralympiques, tout ce qu'on a fait,
07:11on a nettoyé la Seine, on a fait venir des stars, on a réussi les Jeux Olympiques, etc.
07:16Comment ? On n'arrive pas aujourd'hui en 2024, à la rentrée, à accueillir tous les enfants ?
07:21C'est pas possible.
07:22Stéphane Collet.
07:23Mais une question, Katia, justement, pour que les choses avancent,
07:25qu'est-ce que vous proposez-vous de faire ?
07:27Parce que je suis sûr que vous avez des idées, notamment des idées de prise de conscience,
07:30parce que je pense que ça marche toujours comme ça.
07:32Vous avez raison de le dire, il n'y a pas assez d'AESH, mais il y a eu des transformations,
07:36une nouvelle filière a été créée, etc.
07:38Comment on peut faire pour que la prise de conscience aille encore plus loin ?
07:42Alors, malheureusement, déjà, on ne peut pas toujours taper sur l'État,
07:45parce que l'État a mis en place des choses, et surtout a débloqué des budgets.
07:48Moi, je pense que ça vient des écoles.
07:50On devrait avoir plus de contrôle dans les écoles.
07:54Dans les écoles, déjà, qui ont des classes ULIS, quand elles ont des classes ULIS automatiques.
07:58Alors, expliquez-nous ce qu'est une classe ULIS.
08:00Une classe ULIS, c'est une classe spécialisée pour accueillir des personnes, des enfants,
08:03en situation de handicap, quel que soit l'âge.
08:06C'est tout type de handicap physique, mental, etc.
08:09Tout type de handicap, absolument.
08:10Ce sont des classes spécialisées où vous avez des AESH, vous avez aussi des AVS,
08:14tout dépend de la classe ULIS, tout dépend de l'âge de l'enfant,
08:17et de la section dans laquelle il est.
08:19Mais oui, automatiquement, quand une école déclare qu'elle a une ou deux classes ULIS,
08:24voire trois classes ULIS, elle touche des subventions d'État,
08:27pour embaucher des AESH, et non pas pour demander à la maîtresse d'une classe
08:32de faire classe aussi dans les classes ULIS.
08:35C'est pas possible.
08:36– Et vous sentez une inégalité en fonction des territoires,
08:39ou sur l'ensemble de la France ?
08:41– Oui, je sens une inégalité entre certains territoires,
08:44mais moi je pense que c'est qu'une question de volonté dans les écoles,
08:48avec les directeurs ou directrices d'écoles.
08:50Bien sûr qu'il y a des écoles qui jouent le jeu, tout va bien,
08:53mais combien il y en a qui ne le font pas ?
08:55Parce que ce serait trop facile.
08:57Si aujourd'hui je suis directrice d'une école, et que je ne reçois pas mes subventions,
09:00eh bien j'écris aux personnes concernées.
09:02– Et je dis que je n'ai pas les moyens de les payer.
09:04– Et je dis que je n'ai pas les moyens de les payer.
09:06C'est aussi simple que ça.
09:08– Peut-être que c'est aussi la question du handicap qui n'a pas forcément été
09:12une des premières priorités de tous les gouvernements.
09:16Puisque là, dans le dernier gouvernement, ça y est,
09:18on va avoir un secrétaire d'État.
09:20Mais aux premières nominations, il n'y en avait quand même pas.
09:23Donc c'est quand même une idée de ce qu'on a envie de porter comme idée.
09:28– C'est super énervant.
09:30Aujourd'hui la France c'est quoi ? C'est nos enfants ?
09:32C'est vous ? C'est vous ?
09:34C'est nos enfants ? C'est nos petits-enfants ?
09:37C'est l'avenir de la France, les enfants.
09:39Tous les enfants doivent être scolarisés en France.
09:42Tous. Tous.
09:44– C'est une obligation.
09:46– C'est une obligation.
09:48– Et il y a la promesse gouvernementale d'une école encore plus inclusive.
09:51– Si je peux rajouter juste un petit truc, je sais qu'on dit Caïmé.
09:54– Non mais il ne vous est pas fini, il faut faire une pub.
09:56Mais allez-y.
09:58– Elle ne veut pas de la pub.
10:00– Pour financier les écoles.
10:02– Claire Hédon a dit que oui, le service public n'est pas à la hauteur
10:06de l'engagement garanti par les textes de loi.
10:09Oui c'est vrai, il faut des contrôles, il faut en faire.
10:12– La défenseuse des droits.
10:14– Oui c'est important.
10:15– Claire Hédon.
10:16– Absolument, on continue à en parler de ce problème
10:18pour les enfants en situation de handicap
10:20qui n'ont pas d'AESH pour s'occuper d'eux en ce début d'année scolaire.
10:23On peut le dire parce que ça a repris il y a à peine un mois.
10:25– Complètement.
10:26– Absolument, on se retrouve dans quelques instants.
10:28– Sud Radio.
10:29– Sud Radio.
10:30– Parlons vrai.
10:31– Parlons vrai.
10:32– Sud Radio.
10:33– Parlons vrai.
10:34– BMW.
10:35– Il faut vraiment une bonne raison pour changer de ligne de conduite.
10:37Le coup de cœur sur un nouveau design,
10:39la magie d'un écran panoramique incurvé,
10:42le frisson du plaisir de conduire.
10:44Nouvelle BMW.
10:46Nouvelle BMW.
10:47Nouvelle BMW.
10:48Nouvelle BMW.
10:49Nouvelle BMW.
10:50Nouvelle BMW.
10:51Nouvelle BMW.
10:52Nouvelle BMW.
10:53Nouvelle BMW.
10:54Nouvelle BMW.
10:55Nouvelle BMW.
10:56Nouvelle BMW.
10:574 pour une BMW 1.16 M Sport Design.
10:59LLD 39,30 000 km.
11:00Réservé aux particuliers si accord BMW Finance.
11:03Condition sur BMW.fr.
11:04– Pensez à covoiturer.
11:06– Sud Radio Tarbes.
11:07– 102.
11:09– Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France.
11:1119h20, des vraies voies citoyennes.
11:14Aurélie Gros, Stéphane Pelé.
11:17– Retour des vraies voies citoyennes avec Aurélie Gros et Stéphane Pelé.
11:20On parle du manque d'AESH en ce début d'année scolaire
11:24en compagnie de Katia Daian, fondatrice des Papillons de Jour.
11:27Vous vouliez reprendre la parole, Katia Daian,
11:30mais on a dû faire une pause promotionnelle, on va dire ça comme ça.
11:33– Oui, je voudrais reprendre la parole si vous le permettez en fait,
11:37parce qu'on a des propositions, on peut faire des choses.
11:40Déjà, lancer des grandes campagnes par rapport à l'éducation nationale
11:44pour faire en sorte que tous les enfants puissent rentrer à l'école.
11:46La deuxième chose, c'est ce qu'il faut savoir aussi,
11:48que dans beaucoup d'écoles, les enseignants ne veulent plus d'école inclusive.
11:53Ils ne veulent plus.
11:54– Carrément les enseignants, pas seulement les directrices ou les directeurs.
11:57– Ce sont les enseignants qui refusent d'avoir dans leur classe
12:02des enfants en situation de handicap.
12:04Alors, on ne va pas leur jeter la pierre, ils ne sont pas formés,
12:06ils sont formés, on ne va pas rentrer dans ce débat-là,
12:08on n'a pas assez de temps.
12:09– Peut-être Katia, on peut quand même en deux mots être juste plus précis,
12:12mais factuel, je ne dis pas que vous ne l'êtes pas vous.
12:14En effet, il y a en ce moment une remontée de terrain très très forte.
12:18Pourquoi ? Parce qu'on a voulu, comment dire,
12:21les gouvernements ont voulu intégrer un maximum d'élèves en situation de handicap,
12:25mais c'est arrivé pratiquement d'un seul coup.
12:27En 2-3 ans, on est passé à des centaines de milliers d'élèves.
12:30Vous l'avez dit tout à l'heure, les AESH, déjà on n'en a pas recruté assez,
12:33il en faudrait encore plus.
12:35Il faudrait qu'ils passent pratiquement tous à 35 heures
12:37de façon à ce qu'ils aient le temps de se former.
12:39– C'est ce que j'allais dire Stéphane, et là vraiment, je vous rejoins.
12:42Il faut passer toutes les AESH à 35 heures
12:46pour qu'elles aient le temps de faire leurs 60 heures de formation.
12:49C'est essentiel, vraiment.
12:51– Oui c'est une question de formation, et justement, j'en profite,
12:56parce que comme on a un jeune, c'est la deuxième partie,
12:58mais qui veut être enseignant, vous vous en pensez quoi ?
13:01Parce que c'est intéressant, on a au moins un témoignage d'un enseignant,
13:04d'un futur enseignant sur le plateau.
13:06– Et il sait ce qu'est la radio parce qu'il a rapproché le micro lui.
13:09– C'est une question à poser à Katia.
13:12– Non mais c'est vrai que j'allais dire qu'on a vraiment un gros problème
13:14aujourd'hui au niveau des AESH, parce qu'il n'y en a pas beaucoup.
13:17C'est-à-dire qu'il y a un AESH qui va se partager 4-5 élèves,
13:20les élèves n'ont pas assez d'heures avec les AESH,
13:23et même aussi par rapport au métier,
13:26il n'y a pas assez de formation pour attirer des gens,
13:29et il n'est pas assez bien payé, bien exposé,
13:32et ça c'est un gros problème parce qu'en tant que prof,
13:35maintenant il y a des formations qui commencent à être dans le Master MEF,
13:40donc le Master pour être prof à l'INSPE,
13:42on a des formations sur le handicap, mais c'est vrai qu'on n'est pas encore formé,
13:45et parfois avec les enfants, on n'a pas les connaissances sur le handicap,
13:50donc parfois on ne peut pas les aider.
13:54Donc parfois ce qu'on n'a pas, c'est qu'on n'a pas un dossier médical,
13:59et parfois c'est un peu compliqué.
14:02– Une chose c'est que vous vous dites j'ai envie de le faire, d'être formé,
14:05mais le problème c'est qu'on en est à ce qu'on demande aux gens
14:08s'ils ont envie ou non.
14:10Or, je ne voudrais pas prendre la place de Katia,
14:13mais je pense que ce qu'elle veut dire, c'est qu'il n'y a pas à demander si oui ou non,
14:17la nation doit absolument offrir totalement la place à tous les élèves en situation de handicap.
14:22– Et mettre tous les moyens en place.
14:24– Et peut-être que là vous allez lancer une campagne.
14:26– Là on va lancer une campagne pour la formation.
14:28– Et peut-être la solution, Katia ?
14:29– La solution c'est déjà de former les enseignants,
14:31donc on fait de la formation vraiment, et on a des écoles qui nous appellent
14:34pour former les enseignants, leur expliquer ce que c'est que le handicap,
14:37à tous les niveaux, et les former, au moins discuter avec eux
14:41pour enlever, casser ces tabous, enlever cette peur, et c'est normal.
14:45Et puis la deuxième chose, lancer vraiment une grande campagne aujourd'hui,
14:48et mobiliser le plus de monde possible, si on m'écoute, il faut vraiment le faire,
14:52nous on va lancer une campagne aujourd'hui, pour sensibiliser la nation,
14:55sans prétention aucune, pour faire en sorte que tous les enfants puissent rentrer à l'école.
15:01– Mais on va poser une question pas politiquement correcte,
15:04parce que c'est tabou en France, combien gagne un ou une AESH ?
15:08Pour combien d'heures par semaine ?
15:10– Alors en deux mots, parce que je ne suis pas sûr que Katia ait l'agri,
15:14mais en deux mots c'est plutôt 24 heures, donc c'est deux tiers de même pas un SMIC,
15:18dont vous imaginez un millier d'euros.
15:19– Mais est-ce que déjà pour recruter des gens,
15:21on ne ferait peut-être pas les payer un peu mieux, parce que deux tiers d'un SMIC ?
15:24Il y a une question d'attractivité, excusez-moi.
15:27– Bien sûr, bien sûr.
15:28– Ce sont des grilles tarifaires qui bougent en fonction des horaires, etc.
15:32Donc c'est vrai que les gens ne travaillent pas pour rien aujourd'hui,
15:34et c'est normal, le pouvoir d'achat baisse de plus en plus,
15:37tout travail mérite salaire, et croyez bien que c'est un travail très méritant.
15:41Donc il faut vraiment le revaloriser, le valoriser.
15:44– Et celui d'enseignants aussi.
15:46– Et celui d'enseignants, ô combien.
15:48Donc aujourd'hui il faut arrêter de jeter la pierre comme ça,
15:50à droite, à gauche, les enseignants, les ceci, les cela.
15:52Non, il faut passer à l'action, maintenant, avant qu'il ne soit trop tard.
15:55– Aurélie ?
15:56– On est bien d'accord, je pense que la question de la formation
15:59et de l'attractivité des métiers est essentielle,
16:01et je pense que c'est ce qui manque beaucoup en France,
16:03dans beaucoup de métiers d'ailleurs.
16:05On comprend le système de santé,
16:07souvent on remarque les aides-soignants, les auxiliaires de vie,
16:11et on ne parlera même pas de la condition des aidants,
16:14parce que c'est des sujets qui…
16:16Mais quelque part, ça rejoint cette question des AESH.
16:20– Alors Katia, vous voulez lancer une campagne,
16:22vous avez peut-être à nous distiller quelques messages,
16:25ça s'appelle comment, ça commence quand ?
16:28– Alors ça va commencer le 1er…
16:30– Si vous voulez que tout le monde soutienne les papillons du jour.
16:32– La semaine du handicap qui est au mois de novembre,
16:36on ne va pas attendre cette année,
16:38on est en train de terminer nos campagnes,
16:40on va les lancer le 1er novembre,
16:44ça va parler des enfants, ça va parler du handicap,
16:47ça va parler du ras-le-bol,
16:49ça va parler qu'on attend trop, c'est trop long,
16:52trop trop long, et aujourd'hui on a les moyens de le faire.
16:55On a les moyens technologiques, on a les moyens financiers en France
16:58pour le faire, pour avancer.
17:01Nos campagnes elles nous apparaissent.
17:03– Mais les Jeux Olympiques et donc Paralympiques,
17:05ça a servi à quelque chose quand même ?
17:06– Pour moi c'est l'arbre qui cache la forêt.
17:08– Oui peut-être, mais avec un bel arbre c'est encore mieux non ?
17:11– Avec un bel arbre oui.
17:13– Il y a une question, comment ça se passe pour recruter les AESH ?
17:18C'est dans les écoles primaires, voire les écoles maternelles,
17:21les collèges, les lycées, c'est pour tous les échelons des études ou pas ?
17:25– Bien sûr.
17:26– Parce que les auditeurs le savent pas automatiquement.
17:28– Il y a même des assistants au niveau universitaire,
17:30il faut le savoir quand même ça, c'est un des grands progrès.
17:32– Même en post-ac.
17:33– Il n'y a pas une seule personne en situation de handicap
17:35qui ne faisait d'études supérieures.
17:36Désormais il y a à peu près 10% des étudiants
17:39qui sont plutôt en situation de handicap
17:41avec des autres étudiants qui prennent les notes pour eux.
17:44Tout ça c'est un budget particulier.
17:46– Bien sûr.
17:47– Et cette question, quand on les recrute, parce qu'en France,
17:49désolé, c'est pas un peu le millefeuille,
17:51mais le dix millefeuille administratif,
17:53c'est pas Aurélie Gros qui est maire d'une ville qui va me dire le contraire,
17:57les écoles primaires et maternelles c'est géré par les communes,
18:00les collèges c'est géré par les départements,
18:02les lycées c'est géré par les régions,
18:04les universités c'est géré par le ministère de l'enseignement supérieur,
18:08qui est-ce qui recrute ?
18:09– Non non, elles sont autonomes maintenant, elles sont autonomes.
18:11– Alors il y a des autonomies qui se font comme dit Stéphane effectivement,
18:14mais c'est encore trop long au niveau administratif,
18:16parce que justement tout est sectorisé, tout est cloisonné,
18:18tout est dans des cases, et donc après les transmissions
18:20ne se font pas automatiquement,
18:22et donc les accords ne sont pas pris automatiquement,
18:24à part les écoles qui reçoivent les budgets,
18:26une fois qu'elles ont les budgets, après il faut faire bouger les choses.
18:28– Alors chère Catherine Ayant, nous avec Aurélie Gros,
18:30on vous a trouvé quelque chose, vous parliez de nation,
18:33vous savez qu'il y avait une fois la formule la nation apprenante,
18:35et nous on vous propose la nation apprenante et inclusive, voilà.
18:38– Merci.
18:39– Article 1er de la Constitution, c'est ça qu'on croit les militants.
18:43– Merci beaucoup.
18:44– Je pense qu'effectivement de modifier l'article 1 de la Constitution,
18:48qui est une des mesures portées par le G500,
18:51serait une grande avancée dans nos politiques publiques en général.
18:55– Nous le G500 on porte beaucoup de choses,
18:57puisqu'on est les fondateurs du G500,
19:00et nous sommes sur le terrain, nous les citoyens,
19:02c'est pour ça qu'à Lille c'est très important de nous rejoindre,
19:04c'est pour ça qu'il faut venir, et on est sur le terrain,
19:09donc on sait ce qui se passe, on retrousse nos manches,
19:12et on y va à fond, donc écoutez-nous, rejoignez-nous,
19:15et essayons de faire bouger les choses,
19:17et si vous avez des questions, nous les papillons de jour,
19:20on peut vous répondre, parce qu'on est vraiment acteurs
19:23dans le handicap en France.
19:25– Surveillez tous les réseaux sociaux des papillons de jour,
19:28grandes agences de communication, 80% de ces personnels
19:34qui sont en situation de handicap,
19:36franchement il faut toujours tirer son chapeau
19:38à la chef d'entreprise que vous êtes.
19:40– Et pour contacter les papillons de jour, le site web ?
19:44– C'est www.lespapillonsdejour.fr
19:47– En un seul mot ?
19:48– Oui c'est ça.
19:49– Ça fait pas de mal de le rappeler mon cher Stéphane.
19:52Parfois c'est les-papillons-de-jour,
19:56c'est pour ça que ça fait pas de mal en le rappelant,
19:58les papillons de jour, que vous pouvez contacter,
20:00même la nuit, évidemment.
20:01– Alors on a une ligne, on répond tout le temps,
20:04on est là pour ça, pour aider, pour répondre aux questions.
20:07– Oui Stéphane ?
20:08– J'aurais même pu dire pour faire une transition,
20:10bien sûr mon cher Watson.
20:12– Élémentaire mon cher Watson.
20:13– Trouver des solutions.
20:14– Oh là là, là tu lui as piqué à fin d'avis, super vexé.
20:18J'ai failli rire comme une baleine, le jeu de mots est très mauvais,
20:21parce que dans quelques instants,
20:23on va parler de l'association Sea Shepherd France,
20:26avec Paul Watson qui est en prison
20:28et qui risque d'être extradé vers le Japon,
20:30parce qu'il a défendu les baleines.
20:32On se retrouve dans quelques instants.
20:34– Sud Radio.
20:35– Sud Radio.
20:36– Parlons vrai.
20:37– Parlons vrai.
20:38– Sud Radio.
20:39– Parlons vrai.
20:40– Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France,
20:4219h20, les vraies voix citoyennes,
20:44Aurélie Gros, Stéphane Pellet.
20:47Retour des vraies voix qui font bouger la France,
20:50les vraies voix citoyennes avec Aurélie Gros et Stéphane Pellet.
20:52Et tout de suite, un coup de gueule Aurélie.
20:55– Oui, c'est un coup de gueule,
20:57mais c'est aussi un appel aux auditeurs.
20:59On a la chance d'avoir Lamia Hemsen-Lalli
21:02qui est avec nous au téléphone de très très très loin,
21:06du Groenland.
21:07Merci Lamia d'être avec nous.
21:10On vous avait reçu il y a quelques temps
21:11pour parler de la situation,
21:13notamment de Paul Watson,
21:14qui a évolué, mais il faut encore agir et se battre.
21:19Bonsoir Lamia.
21:21– Bonsoir.
21:22Oui, alors elle a évolué,
21:23en même temps elle est bloquée.
21:25– Exactement.
21:26– Voilà, on a une audience prochainement, après demain,
21:30toujours au tribunal de Nuuk au Groenland.
21:33On ne s'attend malheureusement pas à grand chose,
21:35puisque jusqu'à présent,
21:37le juge groenlandais a refusé d'examiner les preuves
21:39qui permettraient d'innocenter Paul Watson.
21:43On s'attend à ce que ce soit un bis repetita,
21:46de la même farce, très clairement.
21:49On pense en fait que ça va se jouer
21:51plutôt au niveau de la Cour suprême du Danemark,
21:54mais pour ça, il faut que le ministre de la Justice danois
21:57prenne enfin une décision,
21:58qu'elle soit positive ou négative,
22:00mais qu'il prenne une décision et qu'on puisse avancer,
22:03parce que là, Paul Watson est en détention
22:06de manière renouvelée, 28 jours à chaque fois,
22:09sans en voir le bout.
22:10Mais quels sont les motifs de son incarcération ?
22:13Parce que le Danemark, c'est un pays démocratique,
22:15il n'embastille pas les gens pour tout et n'importe quoi.
22:19Il a été arrêté sur la base d'un mandat d'arrêt du Japon,
22:22qui remonte à des faits qui se sont passés en 2010,
22:24dans le sanctuaire balénaire antarctique,
22:25puisque Paul Watson a mené près de 15 ans de campagne
22:28contre la chasse balénière illégale, je précise,
22:31du Japon dans le sanctuaire balénière antarctique.
22:33Les chefs d'accusation sont blessure
22:37et destruction de propriété.
22:39Ce n'est pas du tout ce que Paul aurait fait lui-même,
22:41c'est des membres d'équipage,
22:43qui ont pu entendre le pont des balénières,
22:52une substance qui est complètement inoffensive,
22:56donc il est absolument impossible
22:57qu'elle ait blessé qui que ce soit.
22:58Par contre, nous, on a des images des baléniers japonais
23:00qui sont en train de tirer sur nous
23:02avec du gaz poivré,
23:04qui font en vent contraire
23:06et qui se prennent en pleine figure.
23:08C'est surtout avec ça
23:10qu'ils ont dû causer les irritations
23:13dont ils disent que le beurre rance est responsable.
23:16Quand on analyse le dossier,
23:18on voit bien que toutes les preuves
23:20sont complètement fabriquées,
23:22qu'on est dans une traque politique,
23:26que le Japon souhaite se venger
23:28du fait que Paul Watson les a humiliés,
23:31notamment parce qu'il y a une série télé
23:33qui a été diffusée dans des millions de foyers,
23:35c'était Justicier des Mers en France,
23:37qui montrait les actions des japonais
23:41dans le sanctuaire balénier antarctique.
23:42Là, ce qui est problématique,
23:44c'est que le Danemark s'est allié au Japon
23:47pour faire tomber,
23:49ou tenter de faire tomber,
23:50leur ennemi commun.
23:51Pourquoi leur ennemi commun ?
23:52Parce que depuis des décennies,
23:53Paul Watson et Sea Shepherd
23:54s'opposent au massacre des dauphins globicéphales
23:56aux îles Ferroé,
23:57sous protecteur à Danois.
23:58Il faut savoir que le Danemark
23:59mobilise ses frégates militaires
24:01pour nous empêcher de sauver des dauphins
24:03aux îles Ferroé.
24:04Paul, c'est un gros caillou
24:06dans la chaussure du Danemark.
24:07On a d'un côté les chasseurs de dauphins
24:09et les chasseurs de baleines
24:10qui se sont alliés
24:12pour avoir la tête de leur ennemi commun.
24:15Comment on peut vous aider ?
24:17Peut-être en signant la pétition ?
24:19Parce que je sais qu'il y a
24:20une grande mobilisation dans le monde entier
24:22autour de cette pétition
24:24de la libération de Paul Watson
24:25et pour éviter son extradition au Japon.
24:28Oui, c'est fondamental
24:30d'éviter son extradition au Japon
24:32parce qu'il faut bien comprendre
24:33que ça équivaut à un arrêt de mort
24:35pour Paul Watson.
24:36Très clairement,
24:37le système carcéral japonais
24:38a été condamné par les accords européens
24:40des droits de l'homme
24:41et on sait que Paul n'en ressortira pas vivant.
24:43Aujourd'hui, pour aider,
24:44il faut continuer à passer le mot
24:46parce que la seule chose
24:47qui peut sauver Paul Watson aujourd'hui,
24:49c'est la mobilisation de l'opinion publique
24:50et des médias.
24:51C'est la mobilisation aussi des politiques.
24:54C'est ce qui est en train de se faire.
24:56Ce n'est pas encore suffisant
24:57mais heureusement que c'est là
24:58parce que je pense que sinon
24:59il serait déjà dans une prison au Japon.
25:01Ce qu'on aimerait voir aussi,
25:02c'est pourquoi pas
25:03que le président Emmanuel Macron
25:05lui accorde la nationalité française
25:07parce que pour le coup,
25:08ça permettrait de le protéger
25:10une bonne fois pour toutes.
25:11Enfin, l'immigration serait une chance.
25:13Non mais je plaisante.
25:14Non, pour le coup.
25:16Et où est-ce qu'on signe la pétition
25:18en un mot, Lamia ?
25:19L'immigration, quand elle est choisie,
25:20est une chance.
25:21Où est-ce qu'on signe la pétition ?
25:23Sur le site internet de Ciché-Porte-France,
25:25il y a la pétition
25:28qui s'adresse à la première ministre du Danemark.
25:30Et sur mesopinions.com,
25:32c'est la pétition
25:33qui s'adresse à Emmanuel Macron.
25:35Et bien alors, signons tous.
25:37Merci beaucoup, Lamia et Seb Lamy.
25:40Merci à vous.
25:41Tout notre soutien à Paul Watson
25:43parce que là, c'est vraiment complètement hallucinant,
25:45soit dit en passant,
25:46même si ça n'engage que moi.
25:47Allez, tout de suite,
25:48notre seconde partie.
25:50Et on en parle avec vous, Stéphane Pelé.
25:52Tiens, unicité et le service civique.
25:55Eh oui, ce soir,
25:57la Nation orange est rassemblée
25:59là face à nous.
26:00Vous avez dit, c'est un peu côté supporter des Pays-Bruns.
26:03Donc avec leur très très beau sweatshirt,
26:05unicité,
26:07et donc avec aussi la responsable
26:09de cette grosse association,
26:11parce qu'on peut le dire,
26:12c'est un opérateur public, pour ainsi dire,
26:14qui finalement,
26:15bah si, en tous les cas, part en public.
26:17Vous êtes là aussi sur l'action,
26:19en tous les cas, d'intérêt général.
26:21Je préciserai les choses.
26:22Bah allez-y, allez-y,
26:23vous allez le faire dans quelques secondes.
26:25Donc vous êtes là pour présenter
26:28le service civique,
26:29même si on le connaît déjà depuis longtemps,
26:31pour relancer cette campagne
26:33de telle façon à ce que les jeunes pensent
26:35à cette forme-là d'engagement citoyen.
26:37Et donc vous allez peut-être nous raconter,
26:39en quelques mots,
26:40comment est née unicité,
26:42et puis comment a grandi unicité.
26:44Pour ma part, j'en ai souvent entendu parler
26:46dans les endroits où j'ai travaillé.
26:48Je n'en doute pas, merci beaucoup.
26:50Alors en effet, je suis directrice générale
26:52depuis peu de cette association.
26:54Elle a été créée il y a bientôt 30 ans.
26:56On va fêter notre 30e anniversaire.
26:59On va fêter notre 30e anniversaire.
27:02Et on va fêter notre 30e anniversaire
27:04du Cannes.
27:05Et on va fêter notre 30e anniversaire
27:07du Cannes.
27:08Elles avaient constaté que le quartier
27:10dans lequel elles faisaient leurs études,
27:12dans une grande école de commerce,
27:14était une forme d'îlot bourgeois,
27:16entre guillemets,
27:17au milieu de quartiers populaires,
27:19et que du coup,
27:21il y avait deux jeunesses
27:22qui ne se côtoyaient pas.
27:23Et impressionnées par des missions
27:25qu'elles avaient vues aux Etats-Unis,
27:27et des camps qui mélangeaient
27:30des jeunes d'horizons et de cultures différentes
27:33sur des projets d'intérêt général,
27:35ils se sont dit, toutes les trois,
27:37c'est de ça dont nous avons besoin
27:39dans notre pays.
27:40Il faut que nous soyons capables
27:42de proposer à la jeunesse de nos pays
27:44des actions qui aient un but
27:47d'intérêt général,
27:49dans la diversité,
27:50c'est-à-dire permettre à des jeunes
27:51de tous horizons de se rencontrer
27:53qui ne se rencontreraient pas
27:55dans d'autres conditions,
27:56et ainsi de faire citoyenneté ensemble.
27:59Et aujourd'hui, Unicité,
28:01c'est donc une association
28:03qui est certes à l'origine
28:04de la création du service civique,
28:06mais qui n'est pas para-public.
28:07On a des financements qui sont
28:09grosso modo pour moitié public,
28:11pour moitié privé,
28:12et ces financements sont issus
28:14et visent à financer
28:17des grands programmes.
28:19Je vous parlerai de ces programmes.
28:20Aujourd'hui, le service civique,
28:22qu'est-ce que c'est ?
28:23Il faut quand même le rappeler
28:24aux personnes qui nous écoutent.
28:26C'est une proposition pour des jeunes
28:28de 16 à 25 ans,
28:30quel que soit le moment
28:32où ils ont choisi d'arrêter l'école.
28:34C'est complètement ouvert à des mineurs
28:36de 16 à 18 ans,
28:37scolarisés ou déscolarisés.
28:39C'est ouvert jusqu'à des jeunes
28:41qui ont un bac plus 5,
28:43sans limite d'ailleurs,
28:45du moment qu'ils n'ont pas plus de 25 ans,
28:47ou s'ils sont en situation de handicap,
28:49ça peut aller jusqu'à 30 ans.
28:51Une mission de service civique,
28:53c'est 6 à 12 mois.
28:55À Unicité, ce qu'on propose,
28:57c'est des missions qui durent
28:59plutôt 8 mois en moyenne.
29:01Je reviendrai sur nos spécificités.
29:03Pour le service civique en général,
29:05c'est 6 à 12 mois.
29:06C'est des contrats de 24 à 35 heures,
29:09et ça permet de toucher une indemnité
29:12de 610 euros par mois.
29:14À Unicité, notre particularité,
29:16c'est précisément que
29:18ces missions de service civique
29:20sont toujours en collectif
29:22et où on s'efforce justement
29:24de mélanger des jeunes
29:26issus des quartiers populaires,
29:28des jeunes issus de milieux ruraux,
29:30des jeunes issus de quartiers moins populaires,
29:32des jeunes qui ont arrêté leurs études tôt
29:34et des jeunes qui ont poursuivi leurs études tard,
29:36de façon à ce que cette jeunesse
29:38se rencontre et fasse citoyenneté ensemble.
29:40Et c'est des grands programmes
29:42sur lesquels ces jeunes sont engagés.
29:44Donc on a des grands programmes
29:46et le gouvernement a lancé
29:48les ambassadeurs de la transition écologique
29:50au printemps.
29:52On a des grands programmes au service
29:54de l'autonomie, des personnes âgées,
29:56des personnes avec handicap.
29:58Justement, pour que l'on puisse vous poser
30:00quelques questions,
30:02vous êtes en tous les cas
30:04focalisée sur l'intérêt général.
30:06Comment on répand en ce moment l'idée
30:08auprès de la jeunesse, même dans cette tranche d'âge-là,
30:10de l'intérêt général ?
30:12Tout simplement en étant en situation
30:14soi-même de participer
30:16à une mission d'intérêt général.
30:18Peut-être que
30:20on peut donner la parole
30:22à nos ambassadeurs.
30:24Justement...
30:26Lohan a réalisé son service civique
30:28l'année dernière, c'est ça ?
30:30Un beau témoignage.
30:32Qu'est-ce qui vous a amené à faire
30:34ce service civique ?
30:36Eh bien tout d'abord,
30:38moi je me suis engagée l'année dernière,
30:40donc à 19 ans, en service civique,
30:42dans une mission à Caen sur la sensibilisation
30:44aux droits humains.
30:46Déjà par le passé, j'ai toujours été très sensible
30:48aux injustices,
30:50et ça n'a pas vraiment
30:52été écouté quand j'étais plus jeune.
30:54J'ai quand même
30:56tenté les études,
30:58j'ai commencé
31:00un BTS événementiel communication en alternance,
31:02l'alternance ne s'est absolument
31:04pas bien passée, de plus je perdais de vue
31:06mes combats qui sont
31:08le centre de ma vie.
31:10Du coup j'ai cherché un petit peu ce que je
31:12pouvais faire et je suis tombée sur
31:14la mission concernant les droits humains.
31:16Je ne me suis plus posé de question, c'était exactement ça
31:18que je voulais faire.
31:20Donc voilà,
31:22peut-être Erwann...
31:24On va peut-être vous retrouver dans quelques instants.
31:26Juste après l'étude, si vous permettez, parce qu'il faut bien vivre,
31:28vous êtes bien dans les vraies voies citoyennes,
31:30ça c'est d'utiliser, vous avez eu la première partie
31:32du service
31:34civique. Avec Lohan,
31:36vous allez avoir la suite avec Erwann
31:38dans quelques instants. Allez, on se retrouve tout de suite
31:40sur Sud Radio.
32:10Mais j'ai parfaitement conscience que les jeunes d'aujourd'hui
32:12sont confrontés
32:14aux défis
32:16d'un monde en crise.
32:18Une crise dont la jeunesse n'est pas responsable,
32:20qu'elle subit.
32:22Il nous faut, à nous,
32:24adultes responsables,
32:26leur tendre la main
32:28et trouver ce qui est très difficile.
32:30Les moyens d'une politique de la jeunesse
32:32qui ne soit pas de l'assistanat,
32:34mais qui permette à chaque jeune de se construire un avenir.
32:36De façon autonome.
32:38Et si vous me le permettez, libre.
32:40Vous avez reconnu la voix de Nicolas Sarkozy,
32:42président de la République.
32:44Non, je ne l'avais pas du tout reconnu.
32:46En tous les cas,
32:48ça vous fait une transition toute trouvée.
32:50Erwann, mais bien sûr,
32:52on a entendu juste avant Lohan,
32:54et puis nous avons entendu Nathalie Hanné,
32:56la directrice générale
32:58de cette grande association Unicité.
33:00On les reçoit ce soir.
33:02Erwann, vous vouliez aussi, vous, nous raconter,
33:04mais d'une certaine manière en écho,
33:06du président Sarkozy,
33:08ce que vous faites là-dedans,
33:10quel est votre engagement finalement ?
33:12D'ailleurs, bonsoir tout le monde.
33:14Pour me présenter rapidement,
33:16je m'appelle Erwann, j'ai 24 ans.
33:18Avant de faire un service civique,
33:20l'année dernière, j'ai fait mon master d'histoire pour être prof.
33:22C'est pour ça que j'ai pu réagir avec vous.
33:24Et j'ai aussi une autre entreprise de magie.
33:26Petite anecdote là-dessus.
33:28D'accord. On ne va pas disparaître, j'espère.
33:30Encore, encore, encore. Peut-être après.
33:32En fait, pourquoi,
33:34vous allez me dire pourquoi,
33:36après mes études, j'ai fait un service civique ?
33:38Tout simplement parce qu'au collège, on m'en a parlé.
33:40C'est une des rares choses.
33:42Mais c'est rare, parce qu'à l'école, c'est quelque chose
33:44qu'on ne parle pas souvent, le service civique.
33:46Et j'ai eu la chance d'avoir un prof qui m'en a parlé.
33:48Et petit à petit, ça s'est concrétisé.
33:50Je voulais faire quelque chose de concret,
33:52parce que le service civique, c'est vraiment quelque chose de concret.
33:54C'est pas juste des blablas, c'est une action
33:56dans une mission qui nous tient à cœur,
33:58ou une mission qu'on a envie de découvrir.
34:00C'est à dire ?
34:02C'est un programme local, c'est ce que j'ai fait
34:04en Seine-et-Marne, à Melun, ceux qui connaissent.
34:06On avait trois missions, des missions
34:08de sensibilisation, à tout public.
34:10C'était très intéressant, on parlait du père à père,
34:12des personnes
34:14un peu plus âgées.
34:16Et devant le micro.
34:18D'où mon geste.
34:20Des personnes un peu plus âgées, des jeunes, des maternelles aussi.
34:22On avait des sensibilisations
34:24sur différents sujets,
34:26qui sont liés au sport, l'égalité femmes-hommes
34:28dans le sport. On avait aussi tout ce qui est
34:30le parasport, le handisport et le sport
34:32adapté, notamment en écho avec les JO.
34:34Et on avait plein de missions différentes
34:36par rapport à nos
34:38thématiques qu'on amait. Par exemple, sport et histoire.
34:40J'adore l'histoire, sport et culture, le respect
34:42dans le sport, etc.
34:44Et donc pendant six mois ?
34:46Huit mois.
34:48Ça nous donne envie, ça donne envie à tous les jeunes
34:50de rentrer dans ces services, mais je vous la
34:52repose sous une autre forme,
34:54ce fameux impact
34:56du service civique. Comment
34:58on motive tous les jeunes
35:00pour y être, alors que
35:02la première motivation, ce n'est pas l'argent,
35:04puisque c'est une indemnité,
35:06etc. Comment on fait dans ce monde
35:08un peu dur, il faut le dire ?
35:10Très concrètement, on
35:12communique pour se faire connaître,
35:14bien entendu, et on donne envie
35:16de se sentir utile
35:18et de s'engager sur ces chantiers.
35:20On parlait
35:22à l'instant off, les missions
35:24auprès des personnes âgées, c'est
35:26pour lutter contre l'isolement des personnes âgées.
35:28Donc on va au domicile,
35:30les jeunes en binôme
35:32se rendent au domicile des personnes âgées isolées
35:34et leur proposent une demi-journée par
35:36semaine des activités. 75%
35:38des seniors qui ont
35:40été concernés par ces missions
35:42ont retrouvé
35:44du dynamisme et de l'optimisme,
35:46ne serait-ce que par ce contact
35:48hebdomadaire, une demi-journée par semaine,
35:50par ce binôme de jeunes en service civique.
35:52Pour les jeunes, c'est extrêmement
35:54gratifiant. Vous m'avez parlé de citoyenneté,
35:56on a 91%
35:58des jeunes qui sortent du service civique
36:00et qui sont conscients de l'importance d'aller voter.
36:02Dans les temps
36:04dans lesquels nous sommes, c'est quand même
36:06extrêmement important.
36:12Y a-t-il un profil type du jeune
36:14qui fait le service civique ?
36:16Absolument, il y a des jeunes qui sont mineurs,
36:18des jeunes qui sont majeurs, des jeunes qui n'ont pas
36:20étudié, des jeunes qui ont étudié, des jeunes
36:22issus de l'immigration...
36:24C'est pour tous les jeunes.
36:26Notre ambition, c'est que ce service
36:28civique soit généralisé et
36:30qu'il puisse être proposé à l'ensemble
36:32des Français, quel que soit
36:34le moment qu'ils choisissent, entre 16 et 25 ans.
36:36On voit que ce
36:38service civique a été créé
36:40en France, nationalement,
36:42le 10 mars 2010, vous avez 30 ans,
36:44donc vous êtes un peu les initiateurs de ce service
36:46civique, ça a été inventé avant
36:48que l'Etat ne le rende
36:50public.
36:52Vous ne pensez pas
36:54que l'Etat devra aller encore plus loin,
36:56le gouvernement devra aller encore plus loin
36:58avec un service
37:00civique obligatoire,
37:02un service national
37:04citoyen, par exemple ?
37:06Absolument, notre proposition, c'est de
37:08généraliser ce service civique.
37:18...
37:20Le service civique, c'est 150 000 jeunes,
37:22il faut en viser
37:24700 000.
37:26C'est-à-dire une classe d'âge ?
37:28C'est à peu près le nombre de naissances par année ?
37:30Avec comme intention, c'est ça,
37:32de permettre, encore une fois,
37:34à des jeunes issus de milieux totalement différents
37:36de s'unir sur des projets,
37:38des missions d'intérêt général,
37:40on en a eu un exemple là,
37:42on a eu également un programme dans le milieu
37:44culturel et dans le cinéma,
37:46de permettre à ces jeunes
37:48de se rencontrer en poursuivant
37:50des objectifs communs. Et c'est
37:52en faisant en commun des choses d'intérêt
37:54général qu'ils trouvent une place dans la société,
37:56parce qu'ils se rendent utiles
37:58à quelques-uns ou de nombreuses
38:00personnes dans cette société, et
38:02qu'ils découvrent que, bien qu'ayant des repères
38:04culturels, familiaux,
38:06sociologiques
38:08différents, ils sont capables
38:10de se retrouver sur des objets communs
38:12et de faire citoyenneté ensemble.
38:14Et bien vous voyez, c'est une des
38:16propositions du G500 de l'année
38:18dernière, une des résolutions
38:20de créer ce
38:22service, en tout cas, citoyen.
38:24Donc,
38:26Unicité ne faisait pas partie encore du
38:28G500, donc on va pouvoir
38:30presque s'y mettre.
38:32Alors comment on peut inviter
38:34tous ces jeunes, qui en ont encore plus, à venir ?
38:36Vous qui avez participé, qu'est-ce que vous leur
38:38diriez pour qu'ils
38:40s'engagent et qu'ils participent
38:42au service civique avec
38:44Unicité ? Déjà,
38:46commencer par démentir
38:48une idée commune
38:50qui serait que le service
38:52civique, c'est perdre une année.
38:54Je pense qu'on est
38:56tous les deux d'accord sur le fait
38:58qu'on n'a pas perdu une année, mais au
39:00contraire, on en a gagné plusieurs, grâce à
39:02l'accompagnement dont on bénéficiait,
39:04la confiance en nous
39:06qu'on a réussi à acquérir,
39:08et beaucoup d'autres choses.
39:10Donc on va trouver beaucoup de missions
39:12possibles de service civique,
39:1416-25 ans, on rappelle, il faudrait nous donner
39:16un numéro de téléphone, il faudrait nous donner
39:18un site internet.
39:20Sur unicité, en un mot,
39:22unicité,
39:24c-i-t-e, .fr,
39:26notre site.
39:28Non, il n'y a pas l'accent.
39:30On s'y retrouve quand même.
39:32Et vous pouvez, plus largement,
39:34aller sur l'agence du service civique,
39:36service-civique.gouv.fr.
39:38Donc, informations
39:40pour tout le monde, les jeunes, mais aussi les parents, pour inciter
39:42quand même tout le monde à y aller, parce que, en effet,
39:44c'est une année extraordinaire, qui apporte
39:46toute sa vie, ensuite, des fruits.
39:48Et puis, il me semble qu'autour de la table,
39:50on aura un futur ambassadeur,
39:52mais du rugby.
39:54Absolument, merci à tous, merci Aurélie Gros,
39:56Stéphane Pelé, merci
39:58Katia Daillon, merci Nathalie Hanel,
40:00Loan Romer, Juan Mosso.
40:02Bonsoir, François Trio.
40:04Non, c'est Stéphane qui fait les lancements.
40:06Bonsoir, François.
40:08J'ai dit Stéphane Trio ?
40:10J'ai eu peur. Non, mais il l'a très bien fait,
40:12c'est un travail d'équipe.
40:14Tout va bien, on est prêts.
40:16Vous savez, les vraies voies du rugby, c'est tous les lundis à
40:1821h. Vous, c'est le foot,
40:20mais moi, c'est le rugby.
40:22Chacun sa crèmerie, comme on dit, on verra demain soir.
40:24Eh bien, nous, l'actualité,
40:26bon, normalement, on revient sur l'actualité du week-end,
40:28mais on revient sur l'actualité du jour, parce qu'il y a
40:30un entraîneur qui a été remercié, c'est celui
40:32du Stade français, Karim Guézal, donc on va en parler,
40:34bien sûr, puis on va revenir aussi sur l'exploit de
40:36l'UBB, qui est allé s'imposer
40:38hier à Toulouse. Un de ses entraîneurs
40:40sera avec nous en direct, bien sûr.
40:42Deux ans et demi de Toulouse,
40:4433 matchs, deux ans et demi sans défaite
40:46à la maison. Voilà, c'est pour ça
40:48qu'on va en parler ce soir. Oh, Toulouse !
40:50Mais attention, parce que l'UBB, c'est le club
40:52de cœur. Oui, mais on est
40:54toujours neutre, on est objectif.
40:56Ce qu'on aime, c'est le beau jeu.
40:58C'est le rugby. Eh bien, justement, c'est tout de suite
41:00dans les vraies voies du rugby. On se retrouve, nous,
41:02demain, 17h, avec Cécile de Ménibus
41:04dans les vraies voies, mais en attendant,
41:06Sud Radio à votre service. A demain, et restez bien
41:08avec les vraies voies du rugby. Merci, Philippe.