• il y a 10 heures
Les Vraies Voix Citoyennes avec François Singer, directeur général de SportMed Summit ; Arnaud de Broca, président du collectif Handicap ; Alexandre Pastor, fondateur de Melting POT.


---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr

##LES_VRAIES_VOIX_CITOYENNES-2025-02-10##

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Citoyens, mon patriot, rejoins le paradis sans qu'il n'en ait rien.
00:07Citoyens, citoyennes, on vous court.
00:10Des citoyens propres aux idées propres nous offrent nos gardes.
00:13Pour l'honneur, pour servir, pour la gloire, nous avançons.
00:17Je suis un citoyen ordinaire.
00:19Citoyen, soldat, frère, père.
00:22C'est mon devoir de citoyen.
00:24Tu n'aurais qu'une voix.
00:26Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France.
00:2919h-20h, les vraies voix citoyennes.
00:32Aurélie Gros, Stéphane Pellet.
00:34Les vraies voix citoyennes, comme tous les lundis soirs,
00:37de 19h à 20h, avec notre duo traditionnel et habituel.
00:42Bonsoir Aurélie Gros.
00:43Bonsoir Philippe David.
00:44En forme ?
00:45Très en forme.
00:46Ça se voit.
00:47Et vous Stéphane Pellet, en forme ?
00:48Tout va bien.
00:49Mais attention Philippe, parce que les traditions, ça c'est un niveau.
00:52Mais les habitudes, attention, ça c'est pas bon.
00:54Oui, mais tout a du bon.
00:56Parfois il y a quelques bonnes habitudes.
00:58Et notamment faire les vraies voix citoyennes tous les lundis soirs,
01:00de 19h à 20h, sur Sud Radio.
01:02Nous sommes bien d'accord.
01:04Je crois qu'il y a un événement qui se prépare dans quelques heures maintenant.
01:07Dans quelques heures, et oui, demain.
01:09Puisque demain nous fêterons.
01:11Si on peut célébrer un anniversaire très important
01:14qui est l'anniversaire de la loi handicap de 2005.
01:18Donc c'est 20 ans.
01:19Donc c'est 20 ans.
01:20On n'a pas tous les jours 20 ans comme il y a dans la chanson.
01:22C'est ça, mais on ne va pas chanter ce soir Philippe.
01:24Non, on ne va pas chanter ce soir.
01:25Et donc nous organisons un grand colloque avec beaucoup d'associations,
01:29de citoyens, de personnes qui s'engagent autour de cette cause.
01:33Et nous serons à l'INJA, l'Institut des Jeunes Aveugles.
01:37C'est tout simplement la troisième étape du sommet citoyen en préparation.
01:41En fait, c'est l'étape handicap.
01:43Exactement.
01:44Qui va permettre à toute une journée des associations.
01:47On attend 150 à 200 personnes et associations
01:50qui vont faire remonter des résolutions sur les fameux 4 grands principes.
01:54Je ne vais pas les détailler, mais de cette loi de 2005
01:57qui pour la première fois fixait des droits pour les personnes en situation de handicap.
02:01Ça paraît incroyable, mais c'est vrai.
02:03Est-ce qu'il y a encore des places pour y aller demain à l'INJA,
02:05l'Institut National des Jeunes Aveugles ?
02:06Bien sûr, et on peut s'inscrire sur le site internet www.ideal-citoyens.fr
02:15Idéal étant évidemment au singulier, sinon ce serait idéaux.
02:19C'est bien, c'est bien.
02:21Vous n'êtes pas trop fatigué, M. Philippe David ?
02:25Non, ça va, on tient encore le choc.
02:27Au sommaire ce soir, le sport aujourd'hui est le miroir de notre société libre et démocratique.
02:33Ce n'est pas un grand sportif qui dit ça, mais tout simplement le Conseil d'État.
02:37Et oui, vous ne rêvez pas.
02:39Ça se rapproche d'une définition dans un rapport de 2020
02:43que le sport intègre des valeurs de la démocratie
02:46qui est un système qui se nourrit d'antagonismes, de confrontations, d'opinions.
02:50C'est le plaisir du jeu qui repose aujourd'hui sur l'idée de la confrontation
02:54encadrée par des règles qui reposent sur la logique méritocratique.
02:58On va en parler avec François Saint-Ger, directeur général de Sport Med Sumit.
03:02Ensuite, 4 jeunes sur 10 s'informent quotidiennement sur l'actualité
03:05en privilégiant les réseaux sociaux et dans une moindre mesure les journaux télévisés.
03:10Les jeunes ne s'intéressent pas à l'information
03:12et si c'était l'information qui ne serait pas à la jeunesse
03:15et non l'inverse, on va en parler avec Alexandre Pastore,
03:18le fondateur de Melting Pot.
03:24On commence avec vous Stéphane Pelé pour notre première association.
03:27Oui, je ne sais pas pourquoi, sport, Marseille, on a pensé à moi.
03:30Mais bon, ce n'est pas impossible qu'on ait reconnu une pointe.
03:33Ça revient pour l'OM en ce moment en plus.
03:35Ils ont gagné à Angers hier soir.
03:37Le problème, c'est que les Marseillais sont très nombreux ce soir.
03:40Je ne sais pas ce qui s'est passé dans le choix.
03:43C'est-à-dire qu'avec la pluie qu'on a à Paris.
03:46C'est nos rayons de soleil.
03:48C'est pour ça qu'on ne va pas faire de longues introductions.
03:52Mais tout simplement vous dire bonsoir François St-Ger.
03:56J'espère que je prononce bien votre nom.
03:58Ou bien rectifié sinon.
04:00François St-Ger, bonsoir.
04:02François St-Ger, tant pis pour moi.
04:04C'était un souvenir de ma grand-mère.
04:06Vous êtes le directeur général de Sport Med Summit.
04:13Ce sera la deuxième édition à Marseille, je crois, le 6 mars.
04:18Vous avez entendu cette définition qu'avait Philippe David.
04:22Je la trouve assez passionnante.
04:24Autour de sport et démocratie.
04:26C'est-à-dire que finalement, sur un terrain de jeu, il faut du collectif.
04:30Il faut de la solidarité.
04:31Mais il y a aussi des règles.
04:32Il faut les respecter pour permettre la performance.
04:35On a trouvé ce petit clin d'œil au champ démocratique assez marrant.
04:41C'est pour vous dire qu'on est heureux ce soir de vous laisser la parole pour présenter cet événement.
04:47Le deuxième qui se tient à Marseille, on l'a dit début mars.
04:51Vous allez nous raconter.
04:52Mais derrière ça, il y a une volonté bien particulière.
04:55Ce n'est pas un événement comme les autres.
04:58Vous avez envie que la compétition sportive fasse véritablement partie de la vie.
05:04De la vie démocratique et de la vie de la cité, tout simplement.
05:07Bonsoir.
05:08Bonsoir et merci de me donner la parole.
05:10Effectivement, c'est la deuxième édition du Sportmet Summit qui aura lieu le 6 mars 2025 prochain en plein cœur de Marseille.
05:17Et comme vous l'avez très bien rappelé, le sport, c'est effectivement la performance.
05:20Mais c'est aussi des sujets de transition écologique et sociale.
05:24C'est remettre le handicap au cœur de la société.
05:27C'est parler de féminisation.
05:28C'est parler de transition écologique.
05:30Le sport, ce n'est pas que de la performance.
05:32Et donc, c'est très important de le rappeler.
05:34Et donc, on est très fiers de faire cette deuxième édition dans quelques semaines.
05:38D'ailleurs, juste pour faire encore une minute de Marseillais, mais comme il y en a plein autour de la table.
05:44Le sport à Marseille, en dehors de l'image d'Epinal, de l'OM, etc.
05:51Mais le sport à Marseille, ça occupe vraiment une grande place dans cette grande cité ouverte sur la mer ?
05:56Alors, ça occupe une très grande place.
05:58C'est vrai que l'Olympique de Marseille prend beaucoup de place.
06:00Mais comme vous le savez, Marseille est bien gilet localisé.
06:03La confiance de nos voisins du Maghreb qui ont des choses à nous dire.
06:06La confiance aussi des prochains Jeux Olympiques et Paralympiques 2030.
06:10Donc, on a la chance.
06:11On est aussi à trois heures de Paris.
06:12Donc, c'est un territoire qui rayonne, qui attire des entreprises, qui attire des associations, des athlètes, des clubs, des fédérations.
06:19Donc, on a la chance.
06:20C'est bien localisé.
06:21Et voilà, c'est une force.
06:23Le sport maître-semite, c'est l'endroit où tous les sports se rencontrent.
06:26Les sports confidentiels et les sports très populaires.
06:29C'est-à-dire, je ne sais pas, le curling et le football.
06:32Et le sport professionnel et amateur ?
06:34Oui, exactement.
06:35On donne la parole à tout le monde.
06:37On donne la parole aux associations locales, aux petits clubs locaux, aux plus gros.
06:41On a dit à la directrice RSE de l'Olympique de Marseille de prendre la parole.
06:45On entend avoir les mots de la ministre des Sports en ouverture, ce qui place aussi Marseille au cœur de la carte.
06:50Et puis, on va avoir aussi, bien sûr, tout le mouvement économique.
06:54Les grandes entreprises, la SNCF qui vient parler de la décarbonation des mobilités.
06:58On va avoir JL Evans.
07:00On va avoir des grandes entreprises qui sont présentes.
07:01Et puis, des plus petites, des startups de l'écosystème, Flycup notamment, sur la décarbonation des espaces aussi, Food & Beverage.
07:07Vous voyez, on a une belle amplitude.
07:09Et on a la chance d'avoir plein de forces vives et de parties prenantes présentes ce jour-là.
07:13Bonsoir, Vincent Auréli-Gros.
07:16Juste, racontez-nous un peu ce qui va se passer.
07:20François.
07:21Oui, François.
07:22Mais je ne voulais pas le relever.
07:23Je ne sais pas pourquoi je dis François.
07:25Mais alors, je ne sais même pas d'où ça me vient.
07:27Bonsoir, François Saint-Jean.
07:29François.
07:30Parce qu'en plus, François est un prénom que je connais bien, puisque c'est le prénom de mon papa.
07:32Oui, exactement.
07:33Et qu'après, c'est François Trio pour les vrais joueurs du rugby.
07:36En plus.
07:37Donc, oui.
07:38Qu'est-ce qui va se passer concrètement pendant ce sommet pour donner envie à nos auditeurs de s'inscrire et de venir ?
07:44Même si on parlera de votre proposition aussi vis-à-vis de Sud Radio.
07:48Alors, le sommet.
07:50De 8h30 à 17h30, on va avoir d'abord 7 conférences sur des thématiques très précises.
07:55Les Jeux Olympiques et Paralympiques d'hiver 2030.
07:57Par exemple, entre défis écologiques et retombées économiques positives sur un territoire.
08:01Le rôle de l'athlète aussi, catalyseur des enjeux de transformation sociétale.
08:04On va avoir Karabatic, que vous connaissez tous, qui sort présent.
08:07Un balleur mythique.
08:08Nicolas.
08:09Quelqu'un, il y a aussi Lucas.
08:11Oui, n'oubliez pas.
08:12Lucas, son frère.
08:13On aura d'abord Nicolas.
08:15On va avoir aussi des conférences sur la féminisation du sport, sur l'inclusion, sur l'éducation.
08:23Vraiment, 7 thématiques qui sont très précises et qui permettent justement de toucher un scope très large du sport.
08:29On va avoir des workshops de travaux.
08:30Là, on réunit des experts sur différentes thématiques pour travailler, brainstormer et apporter des livrables blancs
08:36qui seront ensuite communiqués à nos décideurs politiques.
08:40On va avoir aussi des temps de networking et de business, puisque l'objectif aussi, c'est de mutualiser les réseaux.
08:45Et puis, on va avoir des animations tout au long de la journée, du breakdance, du BMX.
08:50Voilà ces nouveaux sports aussi qui émergent depuis notamment les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024.
08:55Donc, on va avoir cet écosystème-là.
08:57Ces conférences inspirationnelles, ces moments de networking et puis ces animations.
09:01Vous êtes bien dans les vraies voies citoyennes de Sud Radio.
09:03Nous sommes en compagnie de François Singer.
09:06C'est bien comme ça que ça se prononce.
09:08Exactement.
09:09J'ai bien appris le coup.
09:11Je m'étais trompé moi aussi.
09:13Directeur général du Sport Mets Humide.
09:15On se retrouve dans quelques instants avec bien évidemment Aurélie Gros et Stéphane Pelé.
09:19Sud Radio.
09:21Parlons vrai.
09:22Parlons vrai.
09:23Sud Radio.
09:24Sud Radio.
09:25Les vraies voies qui font bouger la France.
09:2619h-20h.
09:27Les vraies voies citoyennes.
09:29Aurélie Gros.
09:30Stéphane Pelé.
09:31Retour des vraies voies citoyennes avec Aurélie Gros et Stéphane Pelé.
09:35Nous avons avec nous François Singer.
09:37Le directeur général du Sport Mets Humide qui va se tenir à Marseille.
09:42Exactement.
09:43Donc, Marseille.
09:44François Singer qui est donc d'une certaine manière la capitale du sport pendant ces
09:48deux journées-là ou ces deux jours-là en tous les cas.
09:50Comme ça l'a été d'ailleurs pendant les JO.
09:52Vous vous souvenez, l'ouverture des JO dans la baie de Marseille.
09:55Ce que vous nous avez expliqué c'est que donc il est important de réunir, donc c'est
09:59pour la deuxième année consécutive, un sommet de toute une série de sports, de pratiques
10:04mais aussi d'ouvrir des débats.
10:06Et comme on a un autre Marseillais sur le plateau, Alexandre Pastore, qui lui s'intéresse
10:10à la citoyenneté et à la jeunesse.
10:12Il va nous en parler tout à l'heure.
10:14Qu'est-ce que vous avez à lui dire ? Est-ce qu'il y a à un moment un débat qui
10:17intéresserait et les jeunes et qui parlerait citoyenneté ?
10:21Sport et citoyenneté, disons.
10:25C'est à vous.
10:29On vous a toujours en ligne, François Singer ?
10:31Vous m'entendez ?
10:32Oui, on vous entend.
10:33Très bien.
10:34Je ne vous entendais pas.
10:35Eh bien écoutez, oui, il y a plusieurs débats qui sont très intéressants et qui mériteraient
10:38d'être exprimés.
10:40Le rôle de la transition écologique dans le sport, par exemple, qui intéresse de plus
10:43en plus de jeunes et qui mérite aussi d'être mis au cœur de la table.
10:47Que font les équipes sportives sur des sujets de transition écologique et sociale ?
10:50Que font les clubs ?
10:51Que font les fédérations ?
10:52Ça, c'est un point qui est très important.
10:53Et puis, il y a la pratique du sport, le sport santé.
10:56Malheureusement, on constate qu'il y a de plus en plus d'infarctus de jeunes de 30 ans,
11:00que la sédentarité et l'obésité augmentent en France.
11:03Ça reste un fléau aujourd'hui.
11:04Donc, comment on remet le sport au cœur des modèles aussi éducatifs ?
11:08Ça, c'est un grand sujet.
11:09Comment on donne envie aux jeunes de faire du sport ?
11:11C'est une des thématiques qui sera abordée avec des experts lors de cette journée.
11:15Plus polémique, vous le savez, depuis les JO, on a parlé du fait que le sport avait
11:21pris une place à nouveau très importante dans la vie, la vie sociale, l'actualité.
11:25Sauf que quand on regarde les budgets qui sont annoncés, je reprends mes chiffres,
11:30je les ai sous les yeux, entre 16 et 33 % de baisse selon les disciplines des budgets
11:36qui vont être consacrés en 2025 au sport.
11:38Comment on peut expliquer qu'il y ait un tel enthousiasme dans la réalité comme ça
11:42qu'on voit tous les jours et que néanmoins, les espèces sonantes et trébuchantes, ça ne suit pas ?
11:48Comment il faut financer le sport d'ailleurs ?
11:50Ça doit être un des débats que vous aurez, je crois.
11:52C'est une excellente question.
11:54On a bien sûr ce rapport investissement public et investissement privé.
11:58Nous, ce qu'on souhaite mettre au cœur des débats et aussi l'objectif de ce sommet,
12:02c'est de fédérer.
12:03On a parfois des oppositions entre le mouvement économique qui est opposé au mouvement associatif,
12:07le mouvement éducatif qui s'oppose au mouvement économique.
12:09D'abord, il faut réunir les parties prenantes.
12:11Il faut discuter.
12:13Le débat dans la société, on le voit, est cristallisé.
12:16Recréer des moments de débat et d'échange, c'est très important pour justement prendre des décisions.
12:20Et puis, il faut démontrer par l'étude, des études d'impact social
12:24qui démontrent le rôle du sport dans une société.
12:26Quand je dépense un euro pour la pratique sportive,
12:28je démontre que j'ai X euros de retombées économiques positives sur un territoire.
12:32Ça, c'est important.
12:33Le rôle et les analyses des retombées économiques du sport sur un territoire.
12:37Et puis, c'est faire en sorte de démontrer aussi au pouvoir public
12:40qu'investir dans le sport, ce n'est pas juste financer telle ou telle association,
12:44telle ou tel club.
12:45C'est aussi redynamiser tout un territoire.
12:47C'est ce que je vous disais.
12:48C'est aussi rapporter de la cohésion et du lien.
12:50On a vraiment besoin aujourd'hui dans un monde qui, malheureusement,
12:53parfois cristallise certaines tensions.
12:55Donc, nous, notre objectif, c'est de rassembler mouvements économiques,
12:59ensemble, privés, publics, pour continuer à subventionner le sport,
13:03mais pas que toutes les parties prenantes qu'il constitue.
13:05Alexandre Pastore, qui est marseillais et fondateur du Melting Pot,
13:08veut vous parler.
13:09Et ce n'est pas de Angers OM d'hier soir, soit dit en passant, a priori.
13:12Non, mais moi, je trouve ça un événement qui est primordial,
13:17je pense, pour le sport français et marseillais.
13:20On voit qu'à Marseille, aussi, sur les différents sports,
13:24il y a le hockey sur glace qui est en première division,
13:27qui se débrouille bien.
13:28On a aussi du football américain.
13:29Donc, on commence aussi à avoir pas que l'OM.
13:32Donc, c'est plutôt sympa parce que ça permet aussi aux jeunes
13:35d'avoir des rôles modèles, d'avoir une volonté de faire d'autres sports
13:38et de dire que c'est accessible parce que c'est des clubs
13:40qui sont placés aussi dans des quartiers prioritaires.
13:43Donc, ça permet aussi l'accès à des sports qui sont peu communs
13:47et dans lesquels on peut rapidement aussi aller au plus haut niveau
13:50et qui ont pas mal d'enjeux sociaux, à l'instar du club de hockey
13:56qui a créé une fondation il n'y a pas très longtemps.
13:58Donc, on a des clubs à Marseille qui sont très investis socialement.
14:01Et vous vous souvenez, Southwinners, on avait reçu ici Jules Citruc
14:07qui fait un rôle social très important.
14:14Beaucoup de jeunes, de gamins qui cherchent une alternance,
14:17qui cherchent un stage passent par ce club de supporters de l'OM à Marseille
14:21parce qu'ils sont connectés, ce club, avec les grands patrons.
14:25Donc, c'est ceux qu'on va retrouver d'ailleurs dans votre Sénac du 6 mars à Marseille.
14:32Vous allez être d'ailleurs dans quel coin de Marseille ?
14:36Alors, nous, on va être dans l'hypercentre, on va être tout proche du vieux port.
14:40Et je voulais juste rebondir aussi sur ce que vous aviez dit,
14:43c'est aussi un enjeu de féminisation.
14:45C'est-à-dire que les jeunes filles, quand elles pratiquent le sport,
14:47elles se sentent plus en confiance, elles sont mieux insérées dans la société
14:50et dans les entreprises qui les embauchent.
14:52Donc ça, c'est aussi un axe important de développement.
14:55Le sport au féminin permet aussi à certaines jeunes filles d'avoir de plus confiance en elles.
15:00Et d'ailleurs, on donne la parole aussi sur le sommet,
15:02on donne la parole justement à cette jeunesse féminine,
15:05on donne la parole à ces décideurs qui justement mettent le sport féminin au cœur des débats.
15:10Et c'est aussi une fierté d'avoir sur chaque panel une représentante du mouvement sportif féminin.
15:16Alors, vous aviez aussi peut-être une proposition à nous faire ?
15:19Il ne nous a pas donné la date du sommet.
15:22Il en a parlé tout à l'heure.
15:23Mais il faut le redire, redire la date.
15:26Ça ne fait pas de mal, ça ne mange pas de pain.
15:28Et aussi, comment on peut y participer ?
15:30Oui, alors je vais le redire.
15:32C'est le 6 mars, notez bien cette date, le 6 mars 2025,
15:36donc cette année, de 8h30 à 17h30.
15:39Et donc, c'est ouvert au grand public également.
15:42Ce n'est pas seulement pour le mouvement sportif dans sa globalité,
15:46c'est aussi ouvert au grand public.
15:48Vous pouvez y accéder en vous connectant directement sur www.sportmedsummit.com.
15:54Vous avez la billetterie en ligne.
15:55Et puis, on a fait aussi des pricing, on va dire des tarifs accessibles.
16:005 euros pour les demandeurs d'emploi.
16:02On a de la gratuité aussi pour certains étudiants.
16:05Donc voilà, on a voulu rendre ça le plus inclusif et accessible possible.
16:07Ça, c'est important pour nous et c'est dans notre ADN.
16:09Et peut-être quelques places à offrir pour Sud Radio ?
16:14Exactement.
16:15Aux auditeurs.
16:16Aux auditrices de Sud Radio, nous avons des places à offrir.
16:19N'hésitez pas, appelez le standard et vous aurez votre entrée pour le sommet.
16:23Parfait.
16:24On va s'en occuper pour en faire gagner à partir de la semaine prochaine.
16:27Ce sera parfait.
16:28Tout à fait.
16:29Comme on a fait le teasing aujourd'hui, avec un teasing parfait d'ailleurs de François Saint-Ger.
16:32J'ai une dernière question.
16:33Comme il y a trois supporters de l'OM ici, et je pense une supporterice du PSG.
16:37Non, pas du tout.
16:38Moi, je suis supporterice de l'OM.
16:39C'est bien, je suis seul contre tous.
16:41Ça me rappelle des souvenirs.
16:43Vous avez parlé de la responsabilité sociale et environnementale de l'OM.
16:46Laisser le PSG être champion, c'est social, c'est ça ?
16:51On ne laissera pas le PSG et on ne décorrèlera pas la performance de l'impact.
16:55C'est important.
16:56Marseille sera première en impact et au classement général, vous verrez.
17:00On aura la chance d'avoir la directrice RSO de l'OM parmi nous,
17:03qui a des choses extraordinaires à partager,
17:05notamment via le programme 13e homme sur plein de projets d'inclusion des minorités,
17:10des quartiers, etc.
17:12Venez l'écouter.
17:13Elle mérite d'avoir un public et elle mérite d'être entendue et amplifiée.
17:16J'ai vu Michael Pietrus, un sacré basketeur, qui sera présent.
17:22C'est assez génial.
17:23D'ailleurs, on n'a pas trop le temps de développer, mais ça pose quand même cette question.
17:27Dans le sport, vous avez des gens d'un côté qui gagnent des centaines de millions
17:30et de l'autre côté, des associations comme à Marseille qui cherchent encore des financements.
17:35Et ça, c'est loin d'être résolu.
17:37Des clubs qui cherchent 10 euros pour acheter un ballon de foot.
17:41En tout cas, j'espère qu'on aura toutes les belles idées qui sortiront de ce sommet
17:46et qu'on pourra les porter tous conjointement pour faire avancer les choses.
17:50Merci.
17:51Merci à tous.
17:52Merci à vous, François Singer, directeur général de Sport Metzlmid à Marseille.
17:57Ça va nous rappeler le G500 Citoyens à Marseille.
18:00C'est ça.
18:01C'était un peu au-dessus du Vieux-Port, pas loin de la Canbière.
18:04On y était très bien.
18:05Et cette année, ce sera à Lille, donc pas vraiment dans le même coin.
18:08Dans quelques instants, on va passer un coup de fil à Arnaud Debroca,
18:12président du collectif Handicap.
18:14Puisque demain, il y a l'événement à l'Institut National des Jeunes Aveugles.
18:17Mais surtout, ce soir, il y avait une manifestation Place de la République.
18:20On va faire le point avec lui.
18:21Juste avant de recevoir Alexandre Pastore, que vous avez déjà entendu,
18:24le fondateur de Melting Pot.
18:26On se retrouve tout de suite dans les vraies voix citoyennes de Sud Radio.
18:29Sud Radio.
18:30Sud Radio.
18:31Parlons vrai.
18:32Parlons vrai.
18:33Sud Radio.
18:34Parlons vrai.
18:35Les vraies voix qui font bouger la France.
18:3719h20.
18:38Les vraies voix citoyennes.
18:40Aurélie Gros, Stéphane Pellet.
18:42Retour des vraies voix citoyennes.
18:44Comme tous les lundis soir, Aurélie Gros et Stéphane Pellet.
18:46Vous l'avez entendu.
18:47On va le retrouver dans quelques instants.
18:49Alexandre Pastore, le fondateur de Melting Pot.
18:52Mais demain, il y a un grand événement avec Idéal Citoyen
18:55à l'Institut National des Jeunes Aveugles.
18:58C'est à Paris, pas très loin de Montparnasse.
19:00C'est ça, entre Montparnasse et les Invalides.
19:02En face de l'hôpital Necker.
19:03Necker, absolument.
19:05Et ça se passe demain à l'Institut National des Jeunes Aveugles.
19:07C'est des assises sur le handicap.
19:09On peut le dire pour les 20 ans de la loi handicap.
19:11Et ce soir, pour les 20 ans de la loi handicap,
19:13il y a une manifestation Place de la République
19:16où on retrouve Arnaud Debroca,
19:18président du collectif handicap.
19:20Arnaud Debroca, bonsoir.
19:22Bonsoir.
19:23Bienvenue sur Sud Radio.
19:24Alors, quelle est l'ambiance ce soir Place de la République ?
19:27On imagine qu'elle est plutôt bon enfant quand même.
19:30Elle est bon enfant parce que c'est un rassemblement
19:33aussi un peu festif.
19:35Mais ce n'est pas une fête, justement,
19:37puisque c'est l'anniversaire de la loi de 2005 sur le handicap.
19:41Je voulais dire qu'il n'y a pas de débordement violent.
19:43C'est ce que je voulais dire par ça.
19:45Non, il n'y a pas de débordement violent.
19:48Ce n'est pas un rassemblement de ce style-là.
19:52C'est un rassemblement pour rappeler
19:55d'un certain nombre de plaidoyers, de revendications
19:58pour que les droits des personnes handicapées,
20:01quels que soient leurs handicaps, puissent être respectés.
20:04Ce qui n'est pas le cas,
20:06même 20 ans après la loi handicap de 2005,
20:10d'où ce rassemblement
20:12pendant lequel plusieurs prises de parole ont pu avoir lieu,
20:17des prises de parole des associations,
20:19mais aussi des prises de parole de personnes de la société civile,
20:23d'athlètes, d'acteurs, de réalisateurs, d'humoristes.
20:27Comme Artus, Philippe Croison, Mickaël Géreniaz.
20:32Artus qui a fait le film Un petit truc en plus,
20:34qui met le handicap en avant.
20:37Exactement.
20:39Et qui contribue en partie,
20:43mais il ne faut pas, de mon point de vue,
20:45attendre trop d'un film,
20:47ou en tout cas donner à un film un pouvoir qu'il n'a pas.
20:51Mais effectivement, le succès de ce film
20:53contribue quand même à faire évoluer en partie les mentalités sur le handicap.
20:58Stéphane Pelé.
20:59Oui, bonsoir Arnaud De Brocaille.
21:01Merci de nous consacrer quelques minutes.
21:03D'abord parce que c'est très important que vous soyez tous rassemblés à la République.
21:06Alors vous avez compris, on aurait dû être avec vous, Aurélie Gros et moi-même,
21:09parce qu'on est très engagés sur ces questions.
21:11Moi, professionnellement, pour avoir rendu un certain nombre de rapports
21:16pour faire avancer les choses.
21:17Et puis avec Aurélie Gros,
21:19puisque nous organisons demain à Linja cette journée
21:22où, disons, c'est la parole citoyenne
21:24plutôt que celle des experts qui sera entendue.
21:28On voulait vous demander, évidemment,
21:30il y a énormément de revendications,
21:33de demandes qui ne sont pas satisfaites.
21:36Ce matin, ou hier, je ne sais plus,
21:38dans la presse, deux parlementaires, un PS et un LR,
21:41plaidaient ensemble de manière transpartisane
21:44pour qu'au minimum, plus aucune allocation pour personnes handicapées
21:48ne soit en dessous du seuil de pauvreté.
21:50Enfin, ne vous mène au seuil de pauvreté.
21:52Je trouve ça assez dingue de se dire que dans notre pays,
21:56on en est à simplement demander
21:58que les personnes en situation de handicap
22:00ne soient pas en situation, par ailleurs, de pauvreté.
22:02Qu'est-ce que vous en pensez ?
22:04Alors, j'en pense qu'effectivement,
22:06le handicap est une cause de précarité.
22:09Ça fait partie des scandales que l'on dénonce,
22:13y compris 20 ans après cette loi de 2005.
22:17Dans la proposition de loi que vous évoquez,
22:20je pense que ce qui est intéressant,
22:23c'est qu'elle soit transpartisane, comme vous l'avez dit.
22:26C'est-à-dire que ça regroupe des députés
22:29de différents partis politiques,
22:31ce qui la rend intéressante,
22:33surtout dans la conjoncture actuelle,
22:35ce qui peut permettre qu'elle soit adoptée.
22:38Effectivement, nous, sur les questions des ressources,
22:42on plaide pour un véritable revenu d'existence.
22:45Et ce n'est pas le seuil de pauvreté
22:48qui permet d'avoir véritablement ce revenu d'existence.
22:51De ce point de vue-là,
22:53cette proposition de loi ne va certainement pas assez loin,
22:56mais elle permet quand même d'augmenter les ressources
22:59et de mettre le doigt sur, justement,
23:02cette précarité accrue pour les personnes handicapées.
23:06Dans cette proposition de loi,
23:08il y a aussi d'autres choses qui peuvent être intéressantes.
23:11Mais ce sur quoi je voudrais aussi insister,
23:14c'est que pour nous,
23:16et c'est aussi pour ça qu'on fait ce rassemblement ce soir,
23:19tout ne relève pas de la loi.
23:21C'est-à-dire qu'il y a eu la loi de 2005,
23:23qui est une loi qui est encore d'actualité,
23:25qui est bonne, par contre,
23:27qui a été détricotée depuis par d'autres lois
23:29et qui, surtout, n'est pas mise en oeuvre.
23:31Donc, il nous semble vraiment que le sujet,
23:33c'est certes, et on va suivre ça, évidemment,
23:36et on va appuyer toutes les initiatives parlementaires
23:39qui vont améliorer les droits des personnes handicapées,
23:42mais il nous semble aussi que c'est un sujet
23:44beaucoup plus global qu'un changement de loi.
23:46– Bonsoir Arnaud de Broca.
23:48Juste une dernière question,
23:50si vous aviez une résolution,
23:52en tout cas une revendication à faire ce soir,
23:55ce serait laquelle en priorité ?
23:58– Alors nous, dans notre bilan, on a 200 propositions,
24:00dont 1 prioritaire.
24:02Donc vous comprenez bien que vous me posez une question compliquée,
24:04mais je vais y répondre bien entendu.
24:06Moi, je pense qu'un des sujets majeurs
24:08qu'on met en avant, c'est sur l'accessibilité.
24:10L'accessibilité des bâtiments, des commerces, des transports.
24:15Depuis… on a parlé là de la loi de 2005,
24:19mais il y a auparavant une loi de 1975
24:22qui parlait aussi de l'accessibilité,
24:24donc ça fait 50 ans.
24:26Là, on est 20 ans après 2005.
24:29Et on a toujours, sur l'accessibilité,
24:32eu une politique incitative.
24:34Nous, nous pensons que maintenant,
24:36il faut passer à des sanctions.
24:38C'est-à-dire qu'on ne peut plus accepter
24:41que l'accessibilité ne se réalise pas
24:45et considérer que c'est normal.
24:47C'est écrit dans la loi.
24:49Il y a peu de lois qui ne sont pas sanctionnées
24:51quand elles ne sont pas respectées.
24:53Nous, on pense que maintenant,
24:55il faut continuer la politique incitative,
24:57mais aussi passer à des sanctions.
24:59Les sanctions ne vont pas tout régler,
25:01mais en même temps, quelques sanctions,
25:03à titre d'exemple en tout cas,
25:05me sembleraient une solution utile
25:08et permettant sans doute d'avancer.
25:11En tout cas, c'est une des propositions
25:13qu'on met dans notre bilan de la loi
25:15et dans notre proposition.
25:17– Et qu'on soutient.
25:19– Et qu'on va suivre avec le G500 idéal citoyen.
25:23Merci beaucoup Arnaud Debroca,
25:25président du collectif Handicap.
25:27Tout de suite, dans quelques instants après la pause,
25:29on va retrouver Alexandre Pastore,
25:31le fondateur de Melting Pot.
25:34– Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
25:37– Nos émissions sont toujours très riches
25:39quand je ne peux pas écouter le direct
25:41de nos seuls podcasts le soir.
25:43– Sud Radio, parlons vrai.
25:45Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France.
25:4719h20, les vraies voix citoyennes.
25:49Aurélie Gros, Stéphane Pelé.
25:51– Et comme tous les lundis soirs,
25:53de 19h à 20h, les vraies voix citoyennes
25:55avec Aurélie Gros et Stéphane Pelé.
25:57Aurélie Gros, nous avons maintenant avec nous
25:59Alexandre Pastore, le fondateur de Melting Pot.
26:01– Alexandre Pastore qui est avec nous ce soir,
26:03mais qui sera également demain à nos côtés à Linja
26:07pour l'étape Handicap,
26:09et notamment pour parler de la jeunesse,
26:11parce que c'est important.
26:13Nous avons beaucoup de personnes en situation de handicap
26:15en France, et en 12 millions,
26:17donc ce n'est pas rien,
26:19et ça touche sur certaines choses la jeunesse.
26:21Donc on est ravi de vous accueillir
26:23à l'Institut National des Jeunes Aveugles dedans,
26:25et d'avoir cette parole sur la jeunesse
26:27que vous accompagnez
26:29au quotidien
26:31à Marseille et ailleurs,
26:33puisque vous traversez la France.
26:35Vous avez accompagné
26:37plus de 3000 jeunes,
26:39c'est bien ça.
26:41Vous avez plus de 100 partenaires institutionnels
26:43et associatifs.
26:45Il y a plus de 2 millions de personnes
26:47qui vous suivent sur les réseaux sociaux.
26:49Vous avez plein de bénévoles engagés,
26:51plus de 10,
26:53qui vont un petit peu partout.
26:55En fait, quelque part, Alexandre,
26:57vous faites de la politique autrement,
26:59vous allez vers ces jeunes.
27:01Expliquez-nous un petit peu.
27:03En fait, on va là où ils sont,
27:05c'est-à-dire dans les collèges, les lycées,
27:07les centres sociaux, les clubs de sport,
27:09et on fait en sorte
27:11de ne pas les infantiliser sur le sujet.
27:13On fait en sorte
27:15de leur parler,
27:17qu'ils s'approprient les codes de notre société
27:19à travers leur culture, c'est-à-dire on va utiliser
27:21la pop culture, le sport,
27:23et à travers ces exemples-là, on va aborder
27:25des sujets de société comme l'égalité femmes-hommes,
27:27comme l'écologie,
27:29comme la justice,
27:31et on se rend compte que très rapidement,
27:33des jeunes hommes, des jeunes femmes de 14,
27:3515 ans, 20 ans, ont des idées
27:37et des solutions très pragmatiques
27:39pour améliorer certaines conditions,
27:41dont le handicap, qui en fait partie.
27:43Et quand on crée
27:45les conditions de discussion, de débat,
27:47d'échange, on fait émerger
27:49de belles choses.
27:51Et comment vous expliquez que 41% des jeunes
27:53se sont abstenus aux élections
27:55présidentielles, aux dernières élections présidentielles ?
27:57Pour moi,
27:59les deux causes,
28:01c'est la défiance qu'on peut avoir
28:03auprès des représentants
28:05de nos institutions,
28:07et la deuxième, c'est la méconnaissance.
28:09Quand on discute
28:11avec des jeunes,
28:13avec toutes les personnes qu'on peut rencontrer,
28:15quand on demande à quoi ça sert un conseil régional,
28:17un conseil départemental, il y en a très peu
28:19qui sont en capacité de nous donner les compétences exactes
28:21qu'ils peuvent avoir.
28:23Ou par exemple, qui est le maire de votre ville ?
28:25Moi, il n'y en a pas beaucoup qui connaissent
28:27le maire de Marseille.
28:29En France, c'est une personnalité politique nationale.
28:31Quand on est maire de Paris,
28:33Marseille, Bordeaux, Toulouse, Strasbourg,
28:35Nice...
28:37Ça montre bien l'écart qu'il peut y avoir
28:39entre les personnalités politiques
28:41qui incarnent quelque chose,
28:43et les jeunes qui peuvent se retrouver dans cette incarnation-là.
28:45Et donc, nous,
28:47on essaye de faire ce lien-là,
28:49pour qu'ils puissent se dire
28:51en fait, la politique, c'est moi aussi.
28:53Les politiques publiques, je peux les construire,
28:55je peux participer à la vie de la cité,
28:57parce que la politique, pas le politique,
28:59mais la politique, c'est pour tout le monde,
29:01et ça doit être pour tous.
29:03Et donc, l'idée que les jeunes puissent s'en saisir,
29:05que les jeunesses s'en saisissent,
29:07nous, on pousse pour ça.
29:09Justement, vous venez de dire à l'instant
29:11le politique, la politique. Comment ça se fait
29:13que ce mot est devenu aussi
29:15dévalorisé, disons-le clairement,
29:17actuellement, quand même,
29:19un jeune comme ça,
29:21que vous croisez, c'est difficile
29:23de lui expliquer qu'il a
29:25quelque chose à attendre de la politique.
29:27D'ailleurs, sait-il même, lui-même,
29:29quelle est la définition qu'on donne ?
29:31En fait, c'est là où,
29:33pour moi, le travail est le plus
29:35conséquent, c'est redéfinir
29:37les mots, redéfinir les concepts qui régissent
29:39notre société, et c'est à travers
29:41ce qu'on fait, c'est à travers nos ateliers,
29:43où on redonne les définitions,
29:45on donne la bonne définition des mots,
29:47donc on revient à l'étymologie, on revient aussi
29:49à la constitution, quels sont les
29:51articles de la constitution, et donc,
29:53à travers ça, on s'appuie déjà
29:55sur des faits, sur des textes
29:57qui existent, et là,
29:59on va travailler sur des sujets pour aller
30:01au changement. Par exemple, quand il y en a
30:03certains jeunes qui nous disent « Ben oui, il y en a qui veulent
30:05la 6ème République. » Ok, mais est-ce que tu sais ce que c'est
30:07la 5ème République ?
30:09Et donc, c'est là où on pousse
30:11« Ok, d'abord, comprends la constitution,
30:13la 5ème réconstitution, et après, tu pourras
30:15pousser à aller au changement. »
30:17Et alors, quand on regarde,
30:19c'est vrai que les jeunes aujourd'hui
30:21s'informent beaucoup par les réseaux
30:23sociaux, réseaux sociaux, internet,
30:25etc., et de l'autre côté,
30:27au niveau éducation nationale,
30:29on a 18 heures d'éducation civique
30:31par an au collège,
30:33en seconde. Est-ce que ce serait
30:35pas là où il y aurait un petit
30:37rééquilibrage, même si vous le faites très bien,
30:39mais je pense que vous ne pouvez pas vous dupliquer dans tous
30:41les collèges de France et tous les lycées de France.
30:43C'est là où, nous, on prend
30:45l'expérience. C'est rendre
30:47l'éducation civique expérientielle,
30:49vivante. Donc, on fait
30:51que les jeunes deviennent députés pendant 2 heures.
30:53Ils vont pouvoir échanger,
30:55discuter, avoir un impact direct aussi
30:57dans leur établissement. On favorise la démocratie
30:59scolaire et locale. Par exemple, on va
31:01travailler sur une proposition de loi qui va améliorer
31:03les conditions d'accueil dans leur établissement scolaire.
31:05Et donc, ils voient que la démocratie, ça part
31:07d'un échange d'une idée à la mise en place
31:09directe d'un projet dans leur établissement.
31:11– Mais 41% des jeunes n'ont pas voté
31:13aux dernières présidentielles, Aurélie le rappelait,
31:15mais c'est plutôt les jeunes
31:17avec un niveau d'études
31:19supérieur ou inférieur
31:21ou c'est toutes les catégories
31:23de jeunes en termes sociaux,
31:25professionnels,
31:27niveau d'études, etc.
31:29– Il y a une différence, mais c'est quelque chose
31:31qui touche toutes les
31:33classes sociales, tous les
31:35niveaux aussi
31:37d'information ou même d'études.
31:39C'est quelque chose où nous, on se rend compte,
31:41on intervient autant dans les lycées privés,
31:43des collèges publics, des établissements
31:45où il y a de la mixité sociale, où il y en a moins.
31:47Et en fait, on se rend compte
31:49que c'est un sujet qui est générationnel
31:51et qu'il est
31:53nécessaire de
31:55recréer du lien entre les générations.
31:57Et donc, par exemple,
31:59on a eu la chance la semaine dernière
32:01avec une association qui s'appelle Une voix pour tous
32:03de faire monter des mamans de la Cabucelle
32:05du 15ème arrondissement à Marseille.
32:07– Ah, il anticipe, c'est bien !
32:09– Ils sont montés au Sénat pour faire une proposition
32:11afin d'améliorer
32:13les relations entre les parents
32:15et l'éducation nationale.
32:17Et donc, on voit les mamans
32:19qui sont hyper engagées dans l'éducation
32:21de leurs enfants
32:23et on les a fait travailler
32:25aussi avec des jeunes.
32:27C'est ça comprendre, c'est-à-dire qu'il n'y a pas
32:29une génération contre l'autre,
32:31c'est différentes générations qui aussi
32:33n'arrivent plus peut-être à s'écouter,
32:35on n'a plus les conditions pour.
32:37Et ce qu'on veut, nous, c'est créer des espaces temps
32:39où on arrive à mettre un cadre qui fait
32:41qu'on peut s'écouter et on peut avoir de la nuance
32:43dans le débat.
32:45– Vous aviez une question et vous avez compliqué la réponse.
32:47– Voilà, il m'a fait la réponse avant que je pose la question.
32:49C'est le problème de lire dans les pensées.
32:51Monsieur Pastor est très très fort.
32:53– Il faudrait qu'il se lance dans le mentalisme.
32:55– Peut-être, peut-être.
32:57– Une question encore, vous avez une question ?
32:59– Est-ce que vous ne pensez pas
33:01que l'exemplarité, mais à tout point de vue,
33:03serait aussi une bonne chose
33:05à faire connaître ?
33:07Que d'une part, contrairement à ce qu'on pense,
33:09il y a une toute petite minorité,
33:11mais infime, du secteur politique
33:13qui certainement confond un peu les choses
33:15à titre personnel,
33:17à des comportements pas très réguliers et tout,
33:19mais que pour l'essentiel, par exemple,
33:21est-ce qu'on sait en France que 36 000
33:23ou 35 000 et quelques communes,
33:25ça veut dire pratiquement autant d'élus bénévoles ?
33:27Parce qu'à part quelques milliers d'élus
33:29qui sont, comment dire,
33:31indemnisés, payés, la plupart des autres
33:33sont quasiment bénévoles. – Bénévoles, oui.
33:35– Je pense que la plupart des enfants ne le savent pas,
33:37ils pensent qu'au contraire, politique,
33:39on est dans les affaires, l'argent, etc.
33:41Et quand je dis l'exemplarité, dans un autre sens,
33:43je vous donne une info là,
33:45parce qu'on a reçu il y a quelques semaines,
33:47Antoine Perrel,
33:49un athlète paralympique,
33:51médaille de bronze en triathlon,
33:53je crois, c'est ça ?
33:55– Olympique, exactement.
33:57– Parce que finalement, c'est le président
33:59du Conseil Régional des Hauts-de-France,
34:01pour ne pas le nommer, qui a obtenu
34:03que la SNCF, enfin, lui octroie
34:05un tarif spécial pour aller s'entraîner
34:07à sa piscine, et là, le rapport de force
34:09s'est installé. Est-ce que vous ne pensez pas
34:11qu'il faut aussi dire des exemples très concrets aux jeunes,
34:13pas seulement les rapprocher des institutions,
34:15mais leur dire, voilà ce que ça change
34:17tous les jours, la politique ? – Tout à fait.
34:19Moi, je prends souvent l'exemple de l'arrêt de bus
34:21en bas de chez soi, c'est-à-dire,
34:23s'il n'y a pas d'arrêt de bus en bas de chez toi,
34:25il y a une institution qui a décidé qu'il n'y a pas d'arrêt de bus
34:27en bas de chez toi, et donc, si tu as envie que
34:29le bus va jusqu'en bas de chez toi,
34:31fais en sorte de solliciter les institutions
34:33compétentes, fais en sorte de
34:35faire un diagnostic de territoire
34:37avec le centre social, avec les acteurs
34:39du terrain, pour faire remonter ces besoins,
34:41et nous, pour aussi apporter
34:43une connaissance un peu plus poussée
34:45des élus, on fait en sorte
34:47de les faire rencontrer, tout simplement,
34:49de créer des moments où les élus
34:51vont juste
34:53rencontrer les jeunes, vivre quelque chose,
34:55les élus, on va en faire
34:57rendre compte qu'un élu, c'est un papa,
34:59c'est une maman, ça peut être un cousin, ça peut être
35:01une sœur, et faire en sorte
35:03d'humaniser l'élu,
35:05parce que souvent, on le met aussi à distance
35:07et on se dit, il doit être
35:09super exemplaire et tout ça, et je le
35:11comprends, il le faut, parce qu'il représente
35:13la population,
35:15il représente l'État, d'une certaine
35:17manière, mais
35:19il faut quand même, ils sont humains,
35:21et donc c'est important, quand même, d'aller
35:23à la rencontre de ces personnes.
35:25– Mais qu'est-ce qu'ils attendent des élus ? Des élus qui leur
35:27ressemblent, ou des élus qui ont du charisme,
35:29qui mettent de la distance, mais qui sont
35:31là pour diriger les affaires ?
35:33– Je pense que ça dépend aussi
35:35du niveau, que ça soit
35:37ministre, que ça soit maire,
35:39ça dépend de ça, mais je pense que
35:41ce qu'on... – Une maire, vous en avez une avec vous !
35:43– Oui, c'est vrai !
35:45– Mais je suis maire aussi,
35:47M-E-R-E.
35:49Ce que moi, je peux
35:51voir et ce que je peux dire, c'est qu'on
35:53attend d'être écouté,
35:55que les premiers concernés puissent prendre la parole,
35:57puissent être pris en compte,
35:59alors être représenté,
36:01c'est important, il faut que la diversité
36:03des opinions et aussi des personnes
36:05soient représentées, mais il faut aussi
36:07que la diversité des opinions soient
36:09prises en compte dans les décisions,
36:11et c'est là où la
36:13représentation a
36:15ses limites, parce que
36:17si on a la représentation mais que les décisions sont pas prises
36:19pour la population, c'est là
36:21où c'est compliqué. – Et le rapport au
36:23temps, vous pensez pas que quand même, à un moment ou un autre
36:25maintenant, avec nos fameux smartphones
36:27et tout ça, on est devenu tellement impatient
36:29qu'on voit pas les décisions
36:31aboutir et que du coup, on se désintéresse ?
36:33Est-ce que vous savez qu'enfin, les
36:35fauteuils roulants vont être
36:37remboursés, tous les fauteuils roulants à toutes les personnes
36:39en suivant le handicap ? Il aura fallu
36:4120 ans de combat pour ça, alors
36:43vous allez me dire, c'est pas normal, mais en même temps,
36:45il faut du temps pour que les choses avancent ?
36:47– Oui, je suis d'accord. Alors nous, on est un peu à
36:49contre-courant, c'est-à-dire qu'on prend le temps long
36:51dans nos ateliers, c'est-à-dire que les
36:53accompagnements durent entre 1 et 6 mois,
36:55donc on revient plusieurs fois auprès des jeunes,
36:57on prend le temps, nos ateliers durent 2 heures,
36:59donc c'est très très ludique
37:01et vraiment sur mesure,
37:03mais oui, je crois
37:05qu'il faut se réapproprier le temps
37:07et donc faire en sorte
37:09que tout le monde se dise, oui, ok,
37:11ça peut être
37:13long, les décisions, mais c'est pour ça qu'on
37:15essaye, quand on favorise
37:17la démocratie scolaire ou locale, on fait en sorte
37:19de rapprocher ces décisions-là,
37:21proches, pour qu'ils
37:23se disent, ok, mais en fait, je comprends
37:25qu'à 20, on a mis une journée pour se mettre d'accord,
37:27à Saint-Bernard, ils sont 577,
37:29je comprends bien que ça met un peu plus de temps.
37:31– Et grâce à Alexandre Pastor, on va avoir la chance
37:33d'avoir une étape régionale
37:35à Marseille, le 26
37:37avril, et on
37:39va faire travailler justement tous ces
37:41jeunes à des résolutions pour le
37:43G500, donc vous pouvez déjà
37:45vous inscrire sur ideal-citoyens
37:47avec un s.fr. – En tous les cas,
37:49si on pouvait dupliquer les Alexandre Pastor,
37:51moi, je vous embaucherais bien dans tous les collèges
37:53de France. – Ah oui !
37:55– Collège, lycée, école primaire, va en avoir beaucoup !
37:57– Et un collège qui veut vous appeler, il peut aller sur votre site,
37:59prendre contact. – site internet matchingpot-asso.fr
38:01nos réseaux sociaux, matchingpotfrance
38:03sur Instagram. – Et la même chose pour
38:05faire des dons. – Absolument.
38:07Merci beaucoup Alexandre Pastor, qu'on retourne
38:09avec Aurélie Gros et Stéphane Pellet demain
38:11à l'Institut National des Jeunes Aveugles.
38:13Merci à vous Aurélie Stéphane, on se retrouve demain
38:15et lundi prochain. – Merci, il nous reste quelques
38:17secondes, juste le temps de marquer un point, et ça suffit
38:19pour gagner, non ?
38:21– Bonsoir François Triot. – Bonsoir,
38:23j'y suis pour rien. – Moi j'avais
38:25plutôt une métaphore de Victor Hugo,
38:27Twickenham, Morneplein.
38:29– Il y a deux ans c'était un paradis, là
38:31c'est devenu un petit enfer, alors qu'il y avait
38:33tout pour reproduire la même performance
38:35qu'il y a deux ans. Mais pourquoi justement
38:37on n'a pas réussi, on s'est pris un peu les pieds dans le tapis,
38:39on va en parler dans les Vraies Voix du Rugby.
38:41– Eh bien on va voir, on était sur le point de conclure,
38:43mais on n'a pas souvent conclu, notamment en première mi-temps.
38:45– Ben oui, 27 en avant,
38:474 occasions vraiment très franches d'essais,
38:49à ce niveau-là, on avait rarement vu ça.
38:51– J'ai lu une chose très drôle sur internet,
38:53elle n'était pas de moi, ce match est sponsorisé
38:55par l'En Avant de Guingamp. J'ai trouvé ça extraordinaire.
38:57– C'était pas mal.
38:59– Allez tout de suite,
39:01les Vraies Voix du Rugby, avec François Triot,
39:03mais juste avant, Cécile de Ménibus,
39:05avec Sud Radio à votre service.

Recommandations