• l’année dernière
Les Vraies Voix Citoyennes avec Aurélie Gros présidente du #G500citoyen l’ONG citoyenne plus de 1600 associations qui font bouger la France !, Emmanuel LANSAC, cofondateur du collectif “Pour une convention citoyenne sur la démocratie”, Alexandra SOBCZAK-Romanski de l’association Urgences Patrimoine.
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##LES_VRAIES_VOIX_CITOYENNES-2023-08-28##

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Transcription
00:00 Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France, 19h20, les vraies voix citoyennes.
00:05 Aurélie Gros, Stéphane Pellet.
00:07 On vous souhaite la bienvenue dans les vraies voix citoyennes, on est ravis de vous retrouver
00:11 avec Philippe David, on parle citoyenneté avec Aurélie Gros, ce soir co-présidente
00:17 et co-fondatrice du G500, ça va Aurélie ?
00:19 Bonsoir, ça va ?
00:20 Ça fait plaisir de vous retrouver.
00:22 Nous aussi, on nous manquait.
00:23 C'est bien.
00:24 C'est surtout nos invités qui nous manquaient.
00:28 Le G500, c'était à Marseille, il y a trois mois à peu près, c'est ça si je compte
00:35 bien.
00:36 1600 associations qui font bouger la France, qui ont fait ou en tout cas qui continuent
00:40 de faire bouger la France avec pas mal de résolutions.
00:42 Pas mal de résolutions, quelques rendez-vous avant les vacances quand même, puisqu'on
00:46 a été reçu par madame Firmin-Lebaudot pour présenter certaines des résolutions, notamment
00:51 sur la santé.
00:52 On attend les rendez-vous avec le président du Sénat, avec la présidente de l'Assemblée,
00:57 avec le ministre de la Santé, avec la première ministre.
01:00 Il faut y aller.
01:01 Qu'est-ce qu'on nous dit ? On attend, on attend, on attend.
01:03 Mais on nous dit quoi ? Ça avance ?
01:05 Ça avance, ça avance doucement au rythme des politiques.
01:08 On voit ce qui s'est tramé pendant les vacances, puisque le président Emmanuel Macron nous
01:11 a fait une annonce, il va travailler avec les partis politiques.
01:14 Moi, je pense que, mais on en parlera tout à l'heure avec Emmanuel Lansac notamment,
01:19 mais je pense qu'il faudrait aussi faire travailler les associations et peut-être les collectifs,
01:24 les ONG et peut-être le G500, puisque c'est des initiatives de terrain qui ont été votées,
01:31 qui représentent plus d'un million trois cent mille personnes.
01:33 Donc, je pense qu'il y a une certaine forme de légitimité.
01:35 Et quand les gens veulent avancer positivement, veulent porter des idées, des initiatives
01:39 de territoire, il faut y aller.
01:40 Il faut se servir de ces bonnes armes qu'ils veulent faire.
01:45 On a les idées, on a l'expertise.
01:46 Au sommaire de cette émission, aujourd'hui plus de 8 Français sur 10 veulent plus de
01:50 démocratie participative.
01:52 Emmanuel Lansac, vous vous en parliez, cofondateur du collectif pour une convention citoyenne
01:56 sur la démocratie, sera avec nous.
01:57 Il évoque des solutions pour améliorer cette démocratie en France suite à l'inaction
02:02 des propositions du grand débat national de 2019.
02:05 Près de 2000 bâtiments historiques seraient en péril absolu et un quart du patrimoine
02:09 mériterait des travaux.
02:10 Alexandra Sobsak-Romansky de l'association Urgence Patrimoine évoquera avec nous le
02:14 défi de protéger 45 000 châteaux en France.
02:17 Il y en a plus que de communes dont beaucoup, beaucoup malheureusement ne sont pas classés
02:22 monuments historiques.
02:23 En tout cas, vous pouvez réagir 0800 26 300 300.
02:25 On vous souhaite la bienvenue dans les vraies voix citoyennes.
02:28 Les vraies voix Sud Radio.
02:32 Et bien justement, parlons démocratie.
02:35 Démocratie, on parlerait fait random avec Emmanuel Macron.
02:38 C'est plutôt une bonne nouvelle.
02:41 Alors il y a une constitution, il va falloir s'en servir ou la changer.
02:44 En tout cas, Emmanuel Lansac, merci d'être avec nous.
02:46 Bonsoir, vous êtes cofondateur du collectif pour une convention citoyenne sur cette démocratie.
02:51 Cette démocratie, justement, Aurélie Gros, qui est mise à mal depuis pas mal de temps
02:56 et qu'il faudrait remettre un petit peu, on parlera patrimoine tout à l'heure, mais
03:00 en tout cas au milieu du village.
03:01 Je pense que le patrimoine, en tout cas, est peut-être quelque chose qui pourrait nous
03:06 amener vers plus de démocratie.
03:07 Mais aujourd'hui, effectivement, on a parlé réforme des institutions et c'est resté
03:12 lettre morte.
03:13 On a plein d'associations qui se battent, qui proposent des idées.
03:16 Nous avons eu des conventions citoyennes pour le climat.
03:19 On essaie d'avancer, on nous propose la rentrée.
03:24 La nouveauté, c'est effectivement Emmanuel Macron qui va travailler avec les partis politiques.
03:28 Mais ça ne nous inspire pas grand-chose.
03:31 Or, là, aujourd'hui, on reçoit Emmanuel, effectivement, Emmanuel Lansac, qui est cofondateur
03:36 de ce collectif pour une convention citoyenne sur la démocratie.
03:40 Et c'est un vrai plaisir parce que vous, vous avez une stratégie, vous avez une volonté,
03:44 c'est d'amener au débat avec les citoyens, avec les politiques forcément à un moment
03:50 donné, en tout cas réconcilier ses représentants avec ses citoyens.
03:54 Et donc, on est ravis de vous avoir à nos côtés pour cette rentrée.
03:58 Donc, expliquez-nous un petit peu ce que...
04:00 - Revenir à la genèse, parce que la genèse, vous savez, ce collectif est né de quoi et quand ?
04:04 - Alors, merci de me donner la parole.
04:07 Effectivement, je parle au nom du collectif pour une convention citoyenne sur la démocratie
04:10 qui regroupe plusieurs associations, Accords citoyens, Démocratie ouverte, Sciences citoyennes,
04:17 Sénat citoyens, Nous citoyens, enfin plusieurs associations et collectifs parce qu'en fait,
04:24 on a pris conscience à travers les différents mouvements, que ce soit Nuit Debout, les Gilets
04:31 jaunes, évidemment, mais aussi la réforme des retraites, que la question démocratique,
04:36 elle est centrale.
04:37 Et cette question, elle est... c'est plus celle d'ailleurs de la décision politique
04:43 ou plutôt celle du consentement à la décision publique.
04:47 Parce que ça, c'est quelque chose d'extrêmement important et on l'a vu au moment de la réforme
04:51 des retraites, ça a été l'opposition très importante sur ce sujet.
04:55 - En clair, on vote une fois pour les élections présidentielles et après c'est fini, c'est
04:59 ça, c'est presque ça en fait, c'est ça le problème.
05:00 - Pendant 5 ans.
05:01 - Pendant 5 ans.
05:02 Et à partir de là, on se retrouve dans une situation où on n'a plus voix au chapitre.
05:07 Et on dit en fait que les gens ne sont pas intéressés par la chose politique, ce n'est
05:11 pas vrai.
05:12 Il y a 80% des gens qui veulent plus de participation citoyenne et 80% des gens qui sont prêts
05:17 à participer à la réforme des institutions.
05:20 Et c'est là tout notre projet.
05:22 - Mais certains justement parlaient pour la réforme du RIC, notamment au moment des Gilets
05:25 jaunes.
05:26 Est-ce que finalement le RIC, ce n'est pas vraiment du pipeau, puisque quand il a été
05:29 mis dans la Constitution, c'était sous Nicolas Sarkozy, on a mis tellement de garde-fou
05:33 qu'il est impossible d'en faire un ?
05:35 - Alors c'est une petite nuance parce que ce n'était pas le RIC, c'était le RIP.
05:39 - Le RIP, partagé, exactement.
05:40 - Mais voilà.
05:41 - Mais le référendum du Gilets jaunes demandait le RIC.
05:43 - Voilà, mais le référendum d'initiative partagée il est fait avec un système qui
05:47 ne permet pas de le réaliser.
05:49 Et puis les décrets d'application ont mis énormément de temps à arriver.
05:52 Là, le RIC c'est important, le référendum d'initiative citoyenne, c'est quelque chose
05:57 d'important, mais il y a aussi plein d'autres choses.
05:58 Il y a les assemblées citoyennes, il y a les accords citoyens, ils sont des assemblées
06:04 hybrides, il y a la question de la représentativité, la question de la proportionnalité, enfin
06:10 il y a plein de choses.
06:11 - Mais qu'est-ce qui bloque aujourd'hui qu'on comprenne bien ? C'est quoi le problème en
06:14 fait ?
06:15 - Le problème en fait c'est que, moi mon analyse c'est qu'en fait on arrive à un moment où
06:19 il y a une conscience très forte.
06:21 Cette idée d'une convention citoyenne sur la démocratie, elle a émergé effectivement
06:26 après différents mouvements, nous ça fait deux ans qu'on travaille sur cette question,
06:30 à la suite du Covid d'ailleurs, dans la continuité de ce qui s'est passé pour le Covid, dans
06:36 la continuité de la convention citoyenne sur le climat, et on s'est dit, la convention
06:40 citoyenne sur le climat ça a été une expérience unique dans le paysage politique.
06:46 C'est un moment extrêmement fort, la seule chose c'est qu'il ne rentrait dans aucun cadre
06:50 constitutionnel.
06:51 Donc il faut faire ce cadre.
06:52 Et toutes les propositions qui ont été faites à la suite du grand débat, qui sont restées
06:56 dans les tiroirs, et bien ça a été extrêmement frustrant, je fais partie des gens qui avaient
07:00 fait des propositions, c'est extrêmement frustrant, et il faut pouvoir les discuter,
07:06 décider ensemble, et le projet de la convention citoyenne sur la démocratie c'est une mission
07:12 très claire, c'est faire une proposition de réforme constitutionnelle et des institutions,
07:19 et que celle-ci soit validée par un référendum.
07:21 Alors ce n'est pas des paroles en l'air, parce que ça rentre dans le cadre d'une loi, qui
07:26 est la loi sur le Conseil économique et social de janvier 2021, et qui autorise le Conseil
07:36 économique et social à organiser ces conventions citoyennes.
07:39 Et donc, si on obtient, il y a une pétition d'ailleurs, qui est en ligne, sur le site
07:46 du Conseil économique et social, et si on obtient 150 000 e-signatures, ce n'est pas
07:50 énorme, à ce moment-là on rentre dans un cadre légal, où le Conseil économique et
07:56 social devra discuter en séance plénière cette convention citoyenne sur la démocratie,
08:02 il est habilité à le faire selon la loi qui le régit, de janvier 2021, et donc on
08:08 pourrait faire une proposition citoyenne de réforme de la constitution et de nos institutions,
08:15 qui soit valide avec notre constitution actuelle de la Ve République, puisqu'après ça passe
08:22 par l'Assemblée et le Sénat, conformément à notre constitution, et ensuite on fait
08:26 un référendum pour la validation collective.
08:29 - Alors je précise quand même qu'Emmanuel n'a pas participé au G500 cette année, maintenant
08:35 on fait partie, on peut le dire...
08:36 - Emmanuel Lansac, pas Macron !
08:37 - Emmanuel Lansac, non, non, Emmanuel Lansac !
08:38 - On a changé de prénom !
08:39 - Emmanuel Lansac n'a pas fait partie du G500, on n'a pas participé, mais c'est quand même
08:45 la résolution numéro 1 d'une de nos tables rondes, qui a été votée au vote majoritaire,
08:51 mais qui après a été votée au vote électif, et qui est arrivée numéro 1, donc cette
08:54 Convention citoyenne pour la démocratie, et aussi pour faire cette réforme en fin
08:59 de compte attendue des institutions.
09:01 Mais c'est vrai que je pense que ce qui est important d'expliquer à nos auditeurs aussi,
09:05 c'est parce qu'il y a eu cette impression d'échec par rapport à la Convention citoyenne
09:09 sur le climat.
09:10 Ça a été quand même une relative déception, et on a l'impression qu'on demande la même
09:14 chose.
09:15 Mais en fait non, c'est vraiment pour instaurer un nouveau mode de fonctionnement, et j'aimerais
09:20 savoir ce que vous pensez, vous, du CESE, et est-ce qu'il n'y aurait pas une réforme
09:27 de cette troisième chambre à Entamé ?
09:29 - Alors ça va ce programme, parce que moi je suis le fondateur d'une association qui
09:35 s'appelle Accords citoyens, et on a une proposition de réforme complète du Conseil économique
09:40 et social qui pourrait être réellement la vraie chambre de la participation citoyenne.
09:44 - Le ministère des citoyens ?
09:46 - Pourquoi pas, justement que le ministère des citoyens soit le garant de cette chambre
09:53 citoyenne, et qu'il y ait réellement cette participation citoyenne qui soit effective.
09:59 Parce que c'est vraiment la question de ce consentement.
10:03 Et là, on est à un moment de maturation politique.
10:06 C'est extrêmement important, c'est-à-dire qu'on peut continuer à procrastiner pendant
10:10 longtemps, mais là, c'est le moment, c'est la rentrée, on donne rendez-vous d'ailleurs
10:15 aux gens pour signer cette pétition, mais on leur donne aussi rendez-vous le 16 septembre,
10:20 le samedi 16 septembre, place de la République, on vous fera un gâteau, où on fait un appel
10:29 pour la Convention citoyenne pour la démocratie, et tout le monde est invité à venir se rassembler
10:34 sur la place de la République pour fêter ça, et faire ça de façon festif.
10:39 - Et bien vous restez avec nous, on continue dans quelques instants, on va parler de référendum,
10:42 et surtout, vous allez expliquer comment tout ça peut se mettre en marche.
10:45 Parce que oui, faire voter les citoyens, oui, qu'ils s'engagent, mais comment le structurer,
10:50 comment le mettre en place ? On en parle dans un instant, on est avec Aurélie Gros du G500,
10:53 on l'aime beaucoup Aurélie Gros, et on aime beaucoup en tout cas ces belles personnes
10:57 qui viennent du Grand-Orient.
10:58 - Et on fait un coucou à Stéphane Pelé.
10:59 - Oui, parce que c'est l'ambition.
11:00 - Qui est cette personne ?
11:01 - Ah oui, voilà, Cécile, tu l'as déjà oubliée.
11:03 - On l'embrasse bien sûr.
11:05 - On l'embrasse, oui.
11:06 Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France, 19h20, des vraies voix citoyennes,
11:11 Aurélie Gros, Stéphane Pelé.
11:14 - On parle de démocratie dans cette émission, on parle de citoyenneté, démocratie, ce
11:19 qui n'est pas du tout le cas des vraies voix, parce que c'est quand même moi qui commande.
11:22 - La seule émission dictatoriale du paysage audiovisuel français.
11:29 - Vous voulez quelque chose ? Non, c'est pas vrai.
11:33 - J'avais même mon métro coupé, c'est vous qui l'avez fait couper.
11:37 - Non mais là, c'est la Russie.
11:39 En tout cas, on vous souhaite la bienvenue, on est avec Aurélie Gros, on pense bien sûr
11:44 fort à Stéphane Pelé qui nous écoute.
11:46 On parle du G500, toutes ces belles initiatives qu'on vous fait découvrir, en tout cas qu'on
11:50 vous propose depuis un an maintenant, et ça continue et ça ne fait que grossir.
11:55 Maintenant, on a des demandes de collectifs et d'associations qui ont en tout cas envie
12:01 de s'exprimer à l'antenne et on en est très heureux.
12:03 Dans un instant, on va vous parler de patrimoine, mais on reste avec Emmanuel Lansac, fondateur
12:07 du collectif pour une convention citoyenne sur la démocratie.
12:10 On revenait sur cette difficulté d'abord aujourd'hui de se dire que la démocratie
12:14 est un peu mise à mal.
12:16 D'un autre côté, toutes ces conventions citoyennes, comment les mettre en place ? Qui
12:21 aujourd'hui peut représenter les citoyens français ? Comment être certain qu'on est
12:26 bien représenté ? Il y a énormément d'échelons aujourd'hui.
12:30 Je vais demander à Emmanuel Lansac, parce que j'ose même plus vous appeler Emmanuel,
12:34 parce que j'ai peur que je vous confonde, comment être certain effectivement qu'on
12:39 soit bien représenté ? Et sur la convention du climat, on disait oui, mais il y avait
12:44 beaucoup de retraités, c'était des gens qui avaient le temps.
12:47 Est-ce qu'ils représentent ce que l'on est aujourd'hui ? Est-ce que ce flou ne participe
12:52 pas à l'engouement peut-être de demander ce type de méthode ?
12:57 - C'est la question la plus longue du monde.
13:00 - Mais puis hier à Sous, parce qu'a dit Cécile, parce que quand on dit on prend des gens qui
13:03 n'y connaissent rien dans une convention et on les encadre par des gens, si vous faites
13:07 une convention sur la réforme des retraites mais que les gens qui encadrent sont du MEDEF
13:10 ou de la CGT, ils ne tireront pas les mêmes conclusions.
13:12 - Il y a des méthodes d'encadrement.
13:15 - Il y a des méthodes, c'est-à-dire qu'il y a des gens...
13:18 - Il faut le dire.
13:19 - Voilà, je pense que c'est effectivement une question qui est extrêmement importante,
13:22 parce que sur la représentativité, il y a une vraie crise de la représentativité,
13:28 ça on le sait, à travers les élus.
13:29 La représentativité par le tirage au sort, c'est vrai que ça questionne, mais sur la
13:34 méthode, c'est extrêmement bien fait, c'est-à-dire que ce n'est pas simplement que des retraités,
13:37 que des gens qui ont le temps, etc.
13:38 Non pas du tout, c'est pondéré en fonction du sexe, de l'âge, des milieux sociaux professionnels,
13:45 etc.
13:46 Donc c'est censé être très représentatif.
13:49 C'est vrai qu'il y a la question du nombre.
13:50 La Convention citoyenne sur le climat, c'était une première fois, c'était un premier essai,
13:55 c'est un premier galop d'essais.
13:56 C'est intéressant, c'est un ovni politique, il a permis d'essayer quelque chose de nouveau.
14:02 Aujourd'hui, on voudrait réformer les institutions en demandant aux gens des institutions de
14:07 réformer eux-mêmes les institutions.
14:08 - C'est compliqué.
14:09 - C'est compliqué.
14:10 Donc on peut essayer.
14:13 Moi je suis médecin et je suis très attaché à l'obligation de moyens.
14:17 Là, il y a eu un moyen qui a été essayé.
14:19 Bon, là la démocratie elle est malade, il faut soigner la démocratie.
14:23 On va essayer quelque chose qui a déjà été essayé à grande échelle, mais qui
14:29 existe déjà dans la plus grande démocratie du monde, aux États-Unis, la plupart des
14:33 États fonctionnent aussi avec des assemblées délibératives, font des référendums.
14:41 Il y a des choses qui ont été faites dans différents pays.
14:44 - Les votations par exemple en Suisse ?
14:49 - Ça fait partie des choses qu'il faut discuter.
14:53 - C'est intéressant.
14:54 - Bien sûr que c'est très intéressant.
14:56 Et l'objectif de la Convention citoyenne sur la démocratie, c'est que justement, la
15:00 juste place de ces référendums d'initiatives citoyennes, des assemblées populaires, des
15:08 assemblées citoyennes, toute cette question de la représentativité, la question de la
15:11 proportionnalité, la question d'une partie du tirage au sort dans le Sénat, plein de
15:15 choses qui sont actuellement sur la table doivent être débattues.
15:18 Il n'y a pas une solution.
15:20 Et donc c'est important de l'essayer, et de l'essayer dans un grand moment populaire
15:25 constituant qui soit pas en opposition ou contre, mais pour un projet pour.
15:30 Et nous c'est pour ça qu'on invite les gens à participer à ce mouvement et à nous rejoindre.
15:35 - C'est vrai qu'aujourd'hui on parle tous, toutes ces associations, tous ces collectifs
15:41 qui se réunissent ensemble, essayent de sauver en partie cette démocratie représentative
15:46 grâce à la démocratie participative, en l'enrichissant.
15:49 Moi, en ce qui me concerne, je ne parle jamais de 6ème République, je crois toi Emmanuel
15:54 non plus, c'est pas la question de la 6ème, la 5ème, la 8ème, on s'en fout.
15:57 Mais maintenant, je pense que les Français se posent la question, est-ce que cette démocratie
16:02 est encore sauvable au vu du piteux exemple qui nous est montré à l'Assemblée nationale
16:10 notamment, avec des insultes, avec une façon maintenant de gérer la politique politicienne,
16:17 c'est vrai qu'il y a un dégoût par la confrontation et c'est vrai que...
16:21 - Ou l'outrance.
16:22 - Voilà, et l'outrance.
16:23 - On a envie de passer à autre chose et c'est en ça que je trouve que l'initiative qu'Aurélie
16:28 mène avec le G500, et on est super content de rejoindre cette initiative et que ça a
16:32 été voté, parce que ça c'est important, parce que c'est une marque démocratique,
16:36 voter au jugement majoritaire, qui fait partie de ces innovations démocratiques, et bien
16:43 c'est justement de pouvoir passer, de tourner la page de cette politique de la confrontation,
16:49 du rapport de force violent, pour être dans justement un consentement à la décision
16:55 politique.
16:56 Et toutes les associations qui font partie du G500, mais toutes les autres associations
17:00 qui sont impliquées dans le social, pour l'écologie, pour la transition écologique,
17:08 pour toutes ces structures, et bien on a tous...
17:11 Si il y a une convergence des luttes, c'est celle de la décision politique, c'est tout.
17:15 Après le reste, c'est des intérêts différents.
17:18 - Mais est-ce que vous attendez quelque chose de la rencontre du président de la République
17:22 après-demain avec les partis politiques, ou est-ce que vous pensez que la montagne va
17:25 accoucher d'une souris ?
17:27 - Je sais pas, je trouve que ce serait...
17:30 D'abord je pense que c'est pas en une fois que les choses se font, il faut du temps,
17:36 et il faut du dialogue.
17:37 Et qu'aujourd'hui, on a besoin d'un dialogue citoyen.
17:41 Penser une réforme des institutions sans les citoyennes et les citoyens serait une
17:45 erreur politique majeure.
17:47 - Et on est d'accord que vous, par rapport aux autres conventions citoyennes qui se sont
17:50 passées, du moins celle pour le climat, il y a un référendum au bout du compte qui va
17:54 être décidé par l'ensemble des Français avec les décisions.
17:57 On va pas dire...
17:58 Parce que ce qui s'est passé, je pense qu'il y a eu une erreur politique aussi.
18:00 C'est-à-dire que le président a dit "on prendra tout sans filtre".
18:02 - C'était constitutionnellement pas faisable.
18:06 - Exactement.
18:07 - C'était constitutionnellement pas faisable, bien sûr.
18:08 Il y aura un référendum à la fin.
18:10 - Est-ce que la technologie, l'intelligence artificielle, on a tous un portable, est-ce
18:14 que ça aussi, ça peut d'abord créer une appétence pour une jeunesse qui ne vote en
18:20 rien et qui ne veut pas parler politique, de pouvoir répondre peut-être à des questions
18:25 en disant "bah là, systématiquement on va vous envoyer des... vous dites oui ou vous
18:28 dites non", est-ce que ça aussi, ça peut entraîner et créer une émulation ?
18:31 - Oui, et surtout elle a très envie.
18:34 Parce que justement, dans le sondage sur la réforme des institutions, 80% des gens le
18:39 voulaient, mais dans la tranche d'âge des plus jeunes, c'était 88%.
18:42 Donc il y a un vrai désir.
18:44 Et que voilà, c'est le moment où on doit passer à l'acte.
18:49 Je pense que la grande majorité des gens sont mûrs pour faire ce grand saut ensemble
18:59 pour une réforme de nos institutions et qu'on se retrouve en place de la République le
19:04 16 septembre.
19:05 - Dans la justice, avec les jurés, il faut juste avoir un bon nombre qui soit vraiment
19:09 représentatif des français, donc 300 me semble beaucoup mieux.
19:12 Et je pense qu'on peut dire que la convention sur la fin de vie s'est un peu mieux passée
19:16 d'ailleurs que celle sur le climat.
19:17 Donc peut-être juste nous rappeler où est-ce qu'on peut signer la pétition ?
19:20 - Vite, vite, vite, vite, vite, vite.
19:21 - La pétition ?
19:22 - La pétition, on peut la signer sur le site du Conseil économique et social, et dont on
19:26 vous donnera le lien.
19:27 - On le mettra sur notre compte Twitter.
19:28 - Et puis on vous donne rendez-vous le 16 septembre, le samedi 16 septembre, place de
19:32 la République pour un appel.
19:33 - Et venez avec un cadeau.
19:34 - Le jour de l'anniversaire de Cécile de Minuit.
19:35 - Avec une feuille.
19:36 - Merci beaucoup Emmanuel Lansac, restez avec nous, cofondateur du collectif pour une convention
19:42 citoyenne sur la démocratie.
19:44 Dans un instant.
19:45 - On va parler patrimoine avec Alexandra Sobchak-Romansky, présidente fondatrice de
19:50 Urgence patrimoine, et il y a énormément à dire.
19:52 Tiens, il y a plus de châteaux que de communes en France, vous le saviez ?
19:55 - Absolument.
19:56 - C'est incroyable.
19:57 - On en parle dans un instant, tout de suite.
19:58 - Pele.
19:59 - Bienvenue dans les vraies voix citoyennes, c'est tous les lundis.
20:01 Ça reprend et on est très heureux avec Aurélie Gros, Stéphane Pele qui n'est pas là aujourd'hui
20:06 mais qu'on embrasse très très fort.
20:08 - On l'embrasse, oui.
20:09 - Il s'appelle le G500, le G500, primordial aujourd'hui pour faire connaître ou en tout
20:15 cas aider les associations à déployer leurs ailes si je puis dire, en tout cas à les
20:19 aider à faire parler d'eux.
20:21 Et cette émission, on est la preuve depuis un an, on a bien progressé quand même.
20:25 - On a bien progressé et je pense qu'il faut rajouter un petit truc quand même à notre
20:28 introduction, c'est le Trophée Sud Radio.
20:31 - Oui, c'est ça.
20:32 - Parce qu'on a eu la première édition.
20:33 - C'est ça.
20:34 - Donc vous pouvez tous vous inscrire, nous envoyer un mail, votre projet, passer dans
20:40 l'émission et participer au Trophée pour la remise en juin où selon les JO on va adapter
20:46 le G500.
20:47 - Je crois que les JO vont s'arrêter pour le G500.
20:49 - À mon avis c'est ça.
20:50 - Ils vont même remporter le Route Football.
20:53 - Voilà, il faut s'inscrire, il faut envoyer des projets, Sud Radio est là pour vous aider,
20:59 pour faire entendre votre voix donc on les remercie et merci en tout cas de réutiliser.
21:02 - De toute façon, quoi qu'il arrive, même si vous ne gagnez pas, vous serez reçu à
21:05 l'antenne et vous aurez l'occasion de parler et en tout cas vous créez une meute derrière
21:12 vous pour vous aider.
21:13 En tout cas, on parlait démocratie tout à l'heure, on parle patrimoine aujourd'hui,
21:19 près de 2000 bâtiments historiques seraient en péril absolu et un quart du patrimoine
21:23 mériterait des travaux et de gros travaux.
21:26 On en parle ce soir avec Alexandra Sobsak-Romansky de l'association Urgence Patrimoine.
21:32 Elle évoque ce défi de protéger ses 45 000 châteaux en France.
21:36 Donc beaucoup malheureusement ne sont pas encore classés monuments historiques.
21:39 Merci d'être avec nous, bonsoir.
21:40 - Bonsoir à vous tous, merci de m'avoir invité.
21:42 - Absolument, mais quelle belle association Urgence Patrimoine.
21:46 On revient toujours sur la nature, sur la genèse en tout cas, de s'engager en disant
21:52 "là il faut faire quelque chose".
21:54 Ça part toujours d'un petit événement qui paraît petit à l'ordre national mais
21:58 qui est généralement très important pour des villes, des villages ou même des familles
22:03 de se dire qu'il faut protéger, préserver et rénover ce patrimoine.
22:07 - Oui, je pense que le patrimoine c'est quelque chose qui fait partie de notre quotidien,
22:13 c'est quelque chose qui fait partie de notre vie.
22:15 Je compare toujours le patrimoine avec un membre de notre famille.
22:18 C'est vraiment l'essence même de notre pays.
22:22 La France sans patrimoine, c'est pas la France.
22:27 - L'ADN.
22:28 - Oui, l'ADN.
22:29 Voilà, donc c'est pour ça que je pense sincèrement que ce patrimoine, il faut effectivement
22:35 lui offrir un avenir.
22:36 Donc c'est pas toujours facile.
22:38 Dans les idées reçues permanentes, ça coûte très cher.
22:43 Or, un patrimoine qui est valorisé, c'est plutôt une manne plutôt qu'une charge parce
22:48 que ça contribue au tourisme.
22:51 C'est un vrai vecteur économique.
22:54 - Et ça crée de l'emploi outre le tourisme, sur la rénovation etc.
22:57 - Bien sûr, c'est vraiment quelque chose de...
22:59 Mais c'est toujours le parent pauvre de tout.
23:01 Le patrimoine toujours arrive en dernier.
23:03 Le patrimoine, c'est certainement le sujet sur lequel il y a moins de dotation.
23:11 On ne veut pas en entendre parler.
23:13 Sans parler du patrimoine religieux, là c'est vraiment...
23:19 Donc le patrimoine religieux, tout de suite, si on le défend, si on veut le sauver...
23:25 - Sujet polémique.
23:27 - Voilà, sujet polémique.
23:28 Beaucoup d'élus d'ailleurs sont assez réfractaires à faire des travaux sur leurs églises parce
23:35 qu'ils ont peur que certains administrés leur disent qu'au nom de la laïcité c'est
23:39 pas bien etc.
23:40 - Et lorsque ça se déprocèse, on l'a vu notamment en Charente-Maritime etc.
23:43 Avec les fameuses statues qu'on demande de déboulonner.
23:46 - Là c'est très drôle, on va faire une petite aparté.
23:48 Bon, j'ai pas encore recontacté le maire des Sables d'Olonne pour le Saint-Michel,
23:55 qui a eu obligation de déboulonnage, la libre-pensée a gagné.
23:59 En revanche, ça y est, ils ont trouvé la parade, c'est-à-dire que le diocèse devait
24:05 construire une rampe d'accès pour handicapés devant l'église, donc c'est une parcelle
24:10 privée, et ils vont installer le Saint-Michel là.
24:13 Donc ça va être déplacé de 10 mètres, et on aura dépensé je sais pas combien d'argent
24:19 public en frais de justice.
24:22 Donc on fout de la paix à nos statues, et puis qu'on aille s'occuper de choses peut-être
24:28 un peu plus importantes.
24:29 - Moi j'ai l'habitude de dire que le patrimoine c'est la vie, et c'est vrai que ça fait partie
24:32 de l'ADN de notre pays, on pourrait en parler puisqu'on a parlé de démocratie, je pense
24:35 que quand on parle de laïcité, quand on parle d'intégration, quand on parle d'immigration,
24:40 on peut prendre tous les sujets, la notion de patrimoine est quelque chose qui à mon
24:44 sens réconcilie les Français, les ramène vers un sens commun, une adhésion commune.
24:49 Et aujourd'hui, ce que j'aimerais qu'on explique quand même aux auditeurs, parce que pour
24:53 expliquer votre association, c'est qu'aujourd'hui il y a du patrimoine classé, du patrimoine
24:57 protégé, il y a du patrimoine remarquable, et toutes les églises non, ne sont pas classées,
25:02 on a pris l'exemple des châteaux, il y a 45 000 châteaux, mais en fait il n'y en a que
25:05 20 000 qui sont classés, donc ça, ça fait aussi les 25 000 restants, ils font partie
25:11 de notre patrimoine.
25:12 Donc voilà, c'est là-dessus que vous vous placez aussi, c'est protéger ce qui n'est
25:17 pas classé, parce qu'en fait l'État classe un certain nombre de choses, mais ça n'occupe
25:21 pas forcément.
25:22 Classé veut dire aussi sujet à subvention, c'est ça qui est important de dire.
25:28 Il y a deux types de protection, donc il y a le classement, là c'est un peu jackpot,
25:34 en théorie on peut avoir jusqu'à 80% de subvention de l'État, je dis bien en théorie.
25:39 Avec dérogation du préfet.
25:40 Et sinon l'inscription, là c'est 30%, mais c'est plutôt souvent 10.
25:47 Donc bon, mais tous ces édifices protégés au titre des monuments historiques, quand
25:55 personne ne s'en occupe trop, ils tombent en ruine tranquillement et personne ne fait
26:01 rien, on ferme les yeux.
26:02 Ce qui peut engendrer des problèmes de sécurité aussi.
26:06 Oui, mais alors là dans ces cas-là, arrêter de péril, enfin bon, quand c'est un édifice
26:12 qui est un peu sympa, on va quand même faire des travaux d'urgence, c'est branle-bas
26:17 de combat.
26:18 Alors que s'il avait été entretenu régulièrement, il n'y aurait pas eu de coûts absolument
26:22 faramineux.
26:23 C'est le problème que nous avons avec nos églises.
26:25 Nous payons 50 ans d'abandon, de négligence totale.
26:32 À tel point que certaines sont carrément rasées, parce que ça coûte tellement cher
26:37 que les mairies disent "on préfère envoyer les bulldozers plutôt que les restaurateurs".
26:40 Oui, mais d'ailleurs, je crois que vous avez un exemple sur un château dans une petite
26:44 commune, un château à une grosse demeure, qui devait être remplacé par un Aldi.
26:47 Ah oui, alors ça, ça a fait le buzz sur les Aldi.
26:49 Les gens ont beaucoup aimé.
26:51 Aldi, c'est patrimonial.
26:52 Voilà, donc là, c'était l'année dernière à peu près à pareille époque.
26:56 Gifi, ça m'aurait intéressé.
26:57 Il y a un an à peu près, il y a un collectif local, ça s'est passé à Louvroille.
27:07 C'est dans le nord, juste à côté de Maubeuge.
27:10 Et donc, il y avait un petit château, alors effectivement, c'était pas Versailles, une
27:14 petite maison de maître, on va dire, mais qui est là depuis le 19e siècle et qui est
27:20 Route d'Avennes, pour ceux qui connaissent.
27:22 Et c'est vraiment une très belle perspective.
27:24 C'est une grande avenue.
27:25 Et au bout de cette avenue, il y a ce château qui a été une clinique à une époque, qui
27:30 a eu plein de fonctions différentes.
27:33 Et puis, le collectif nous a contactés pour nous dire, voilà, ils veulent raser.
27:39 La mairie vient de signer un permis pour raser le château pour que Aldi puisse construire
27:46 une surface commerciale à la place.
27:48 Bon, donc nous, on a essayé quand même de leur dire, écoutez, vous pourriez construire
27:53 la surface commerciale derrière, faire vos bureaux, tout ce qui est administratif dans
27:58 l'édifice, éventuellement faire une crèche ou un truc de garderie pour les gosses des
28:02 clients, ça pourrait être marrant, c'était innové.
28:04 Non, non, ils voulaient absolument leur truc.
28:07 Et puis, bon, alors le permis a été annulé une fois parce qu'il y avait plus de 1000
28:12 mètres carrés de surface commerciale et ils avaient oublié la CDOC.
28:16 Donc, bon, nous, le même jour, on avait déposé un recours.
28:20 Et puis après, bon, ils sont repartis.
28:23 Ils voulaient absolument Aldi, sachant quand même qu'il y avait un Aldi à 500 mètres
28:26 déjà de l'endroit.
28:27 Ce n'était pas, voilà, c'était juste pour un projet d'engrandissement.
28:31 Et donc, à force de communiquer, de faire de la mauvaise publicité, enfin, voilà,
28:38 de vraiment beaucoup en parler, de faire du buzz.
28:39 Bon, ce château a eu beaucoup de chance parce que c'était l'été, il n'y avait pas grand
28:43 chose dans les médias et donc tout le monde s'est emparé de l'affaire Aldi.
28:46 Et donc, il y a eu, je ne sais pas combien de signatures sur la pétition et tout.
28:50 Parce que ce buzz, d'ailleurs, le bruit est l'un des meilleurs amis du patrimoine.
28:54 Et donc, Aldi a fini par renoncer et le château est sauvé.
28:58 Enfin, sauvé, il ne sera pas démoli.
29:00 Après, maintenant, il faut effectivement qu'il y ait un suivi et un projet d'avenir.
29:04 Mais bon, ça, on y croit.
29:06 - Est-ce que finalement, ce qui s'est passé, ce qui se passe autour de Stéphane Bern, du
29:10 patrimoine, est-ce que ça a relancé un petit peu ? Ça a permis peut-être aux Français
29:15 de regarder un peu différemment ? Est-ce que ça sert à quelque chose ?
29:19 - Je pense que Stéphane Bern est très utile au patrimoine et à l'histoire en général.
29:23 C'est un homme de télévision, très connu.
29:25 C'est un élément indispensable du sujet.
29:31 En revanche, moi, j'ai trouvé, personnellement, je parle vraiment en mon nom propre, j'ai trouvé
29:37 que lorsque l'auto a été lancée, que ça a un peu démobilisé les gens.
29:41 Parce qu'ils se sont dit "ça y est, il y a l'auto, maintenant ça va résoudre tous
29:45 les problèmes, donc je n'ai plus besoin de données pour le patrimoine".
29:49 Ce qui a fait aussi, alors la pauvre, ce n'est pas de sa faute, mais ce qui a fait énormément
29:53 de mal à la sauvegarde du petit patrimoine, alors moi j'appelle ça le patrimoine de proximité,
29:58 je déteste le mot de "petit patrimoine", c'est Notre-Dame.
30:02 Parce que tous les financements, aussi bien des mécènes que des particuliers, même
30:07 ma mère qui ne donne pas Urgence Patrimoine a donné 200 euros pour Notre-Dame de Paris.
30:11 - Un message à votre mère qui écoute ce Sud Radio.
30:14 - On va l'appeler "U" tout de suite.
30:16 Non mais c'est pour dire qu'il y a eu une communion, on perdait vraiment notre mère,
30:24 Notre-Dame de Paris, mais le problème c'est qu'il y a en France des centaines de milliers
30:30 de Notre-Dame qui sont, alors je m'excuse pour le terme "fort" parce que j'emploie
30:34 toujours ça et des fois ça fait bondir les gens, qui sont dans le couloir de la mort.
30:38 En fait, vraiment, ces édifices, personne ne les regarde et ils vont tomber tout seuls.
30:43 - Vous avez parlé de ce château du côté du Nord qui a été sauvé.
30:47 Est-ce que vous avez un exemple de vestige du patrimoine que vous n'avez pas pu sauver,
30:51 qui n'a pas pu être sauvé, qui vous a révolté ?
30:53 - Ah ben là, je ne me remets toujours pas de la démolition de la chapelle Saint-Joseph
30:56 à Lille.
30:57 Là, je suis encore, voilà, vraiment, on a combattu mais comme des lions.
31:02 Donc je remets les choses dans leur contexte.
31:06 La chapelle Saint-Joseph à Lille était propriété de la Château.
31:12 Donc c'est l'institution elle-même, l'institution catholique elle-même qui possédait l'édifice.
31:17 Il y avait un projet, il y a toujours, enfin il est en train de sortir de terre, un projet
31:22 de construction de campus universitaire et cette chapelle qui était une grande chapelle,
31:29 qui était même plus grande que certaines églises, encombrait en fait le projet.
31:35 On voulait construire un cube de béton, ce qui est sorti, superbe le cube de béton,
31:40 très très béton.
31:41 Et donc, voilà, et nous, alors on a essayé de présenter un projet de réhabilitation.
31:47 On a prouvé que ça coûtait moins cher, parce que ça aussi, les idées reçues, ça coûte
31:52 toujours plus cher de restaurer plutôt que de mettre par terre.
31:56 Non, non, on était à 1500 euros du mètre carré pour la réhabilitation, on était à
32:00 1800 euros du mètre carré pour la démolition reconstruction.
32:04 Et voilà, on a tout tenté.
32:07 Stéphane Bern était à nos côtés.
32:09 Et Madame Bachelot a dit qu'en gros, notre chapelle était moche.
32:13 Et voilà, donc là, ça fait deux ans qu'elle est tombée.
32:17 C'est celui qui dit qui est.
32:18 Oh la la, Rodine, si vous m'entendez.
32:22 Non, non, mais voilà, et d'ailleurs, elle l'a dit dans son livre, elle a parlé de Saint-Joseph,
32:27 elle a dit que si on avait donné 3 millions d'euros à Saint-Jo, on ne pouvait pas lui
32:32 donner une cathédrale.
32:33 Et bien, vous restez avec nous, on continue jusqu'à 20h avec le jeu G500, on parle patrimoine,
32:39 aussi.
32:40 Et je peux vous asserter que c'est passionnant.
32:42 Moi, j'adore toutes ces histoires et j'aimerais qu'on puisse s'engager parce que sur ce site
32:47 internet, d'ailleurs, vous avez un site, on va en parler dans quelques instants, mais
32:52 vous avez la possibilité sur Urgence Patrimoine de donner même 10 euros par an, ce qui serait
32:57 formidable.
32:58 Donc, on vous raconte tout dans quelques instants, à tout de suite.
33:01 On parle patrimoine aussi dans les vraies voix citoyennes, avec Aurélie Gros, le G500,
33:09 toutes ces belles associations, on parle de G500, mais elles sont plus de 1600 aujourd'hui,
33:13 ça ne fait qu'augmenter, qu'augmenter, qu'augmenter.
33:15 Vous avez la possibilité, puisque à partir de maintenant, chaque année, il y aura un
33:20 événement, en l'occurrence à Marseille, voilà, peut-être, peut-être pas.
33:24 Non, mais c'était à Marseille, c'est ça que je voulais dire.
33:26 Et donc, toutes les candidatures sont ouvertes.
33:29 Vous pouvez vous inscrire si vous avez une association que vous voulez souhaiter mettre
33:34 en lumière.
33:35 Nous vous accueillerons, bien entendu, avec Philippe David, avec joie et bonne humeur.
33:40 Enfin, ça dépend des jours, moi, je promets rien.
33:42 Et on parle patrimoine ce soir avec Alexandra Sobsak-Romansky, l'association Urgence Patrimoine.
33:49 On parlait d'argent, parce que c'est aussi important de parler d'argent, Alexandra.
33:54 La possibilité aussi, je sais qu'on demande souvent beaucoup de sous pour les associations,
34:00 mais sans ça, c'est difficile de vivre, de se dire qu'on peut payer pour une année
34:05 10 euros, ce qui est un énorme pas pour vous à chaque fois.
34:09 Oui, c'est un grand pas, surtout que ce n'est pas pour financer des sièges sociaux
34:12 somptueux, ou des bouteilles de champagne, c'est vraiment, surtout essentiellement maintenant,
34:19 pour payer les recours en justice, parce qu'on est obligé de se retrouver de plus en plus
34:24 devant les tribunaux.
34:25 Rien que trois recours ont été déposés encore en juillet pour éviter des démolitions,
34:30 et un peu partout sur l'ensemble du territoire.
34:32 Donc voilà, on a besoin de cet argent pour payer tous les frais de justice et faire avancer
34:39 la cause et les choses.
34:41 Donc il faut participer, au-delà de ça, vous avez parlé de la chapelle qui s'est
34:44 fait détruire à Lille, et on peut parler du quartier Saint-Jacques à Perpignan qui
34:51 est en train d'être très mis à mal, ce qui est dramatique.
34:56 Donc pensez, pour les défenseurs du quartier Saint-Jacques, qu'il reste une beauté exceptionnelle,
35:01 défendue par Stéphane Berme, qui n'arrête pas les politiques.
35:04 Mais vous avez une idée aussi, c'est une idée qui a été votée lors des résolutions
35:08 du G500, qui est le fléchage de l'impôt.
35:11 - Ah oui, non mais ça m'a pris comme ça ! - Et quand je vous ai invité, je me suis
35:15 dit "mais c'est extraordinaire parce que vous parlez du fléchage de l'impôt, la proposition
35:18 étant de permettre aux citoyens de pouvoir flécher une part de leurs impôts sur une
35:23 des politiques publiques, sur une cause qui les intéresse et qui permet d'avoir au gouvernement
35:28 un sondage.
35:29 Donc ça c'est ma première question, que vous disiez, pourquoi ? Parce que c'est vrai
35:33 que peut-être que les gens ont du mal à donner aussi, ils ne comprennent pas où vont
35:36 leurs impôts, donc après donner en plus de l'argent c'est compliqué.
35:39 Et par ailleurs, sur les bâtiments détruits, ne pensez-vous pas que dans chaque commune
35:46 de France, pour détruire un bâtiment remarquable, historique, du patrimoine, il faudrait un
35:50 référendum des habitants de la commune ? - Ah mais là, je milite activement depuis
35:54 des années pour ça, parce que le patrimoine est un bien commun.
35:57 - Parce qu'il y a Emmanuel Lansac qui vous organise ça super bien !
36:00 - Non mais il est déjà en train de prendre les notes, il est au taquet !
36:03 - Le pire dans tout ça, c'est que ça se fait à certains endroits, ça s'est déjà
36:07 fait, simplement, à chaque fois l'argument est le même.
36:10 Le maire dit "ah oui, je comprends, oui vous êtes très attachés au château, je pense
36:14 à la Nile sec, le très joli château qui a été mis par terre en 2017.
36:19 Oui je comprends, mais bon, si on le conserve, la fiscalité va être énorme, vous comprenez
36:26 et donc là tout le monde se couche.
36:27 Et en plus, les gens ont peur d'aller contre l'avis du maire, mais vraiment peur, donc
36:34 c'est là où nous on est important, parce qu'on sert un petit peu de parapluie, on
36:38 neutralise un petit peu les choses, et comme ça les administrés ne sont pas obligés
36:43 de se mettre en avant, parce qu'après ça veut dire qu'ils n'auront plus leur permis
36:46 de construire, ils n'auront plus la place en crèche pour le gamin, enfin il y a vraiment...
36:51 - Vous n'arrangez pas la confiance dans les élus ?
36:53 - Non, non, attention, il y a des élus qui font des choses absolument formidables, mais
36:58 c'est vrai que voilà...
36:59 - Et ils sont souvent mis à mal dans les budgets, parce que les aides de l'État sont
37:04 quand même limitées.
37:05 - Philippe, vous avez décidé également de lancer la sauvegarde du patrimoine de demain.
37:11 Comment ça marche ?
37:13 - Ah, non, enfin c'est pas lancer...
37:15 On essaie d'inventer la sauvegarde du patrimoine de demain.
37:19 En fait, c'est pas du tout prétentieux comme titre, c'est vraiment...
37:24 On essaie d'abord de mobiliser la jeunesse, parce qu'effectivement, c'est quand même
37:29 le patrimoine, généralement, on le perçoit comme une cause qui est portée uniquement
37:34 par des gens d'un certain âge, donc on essaie de mobiliser les jeunes, et moi j'ai foi
37:38 en cette jeunesse.
37:39 Il y a quand même une espèce de...
37:40 - Vous en avez quatre autour de la table.
37:43 - Mais il faut en fait essayer des pistes pour réduire les coûts.
37:51 Par exemple, nous, quand une commune nous appelle, on dit tout de suite "écoutez, nous
37:55 on n'est pas capables de signer des chèques, parce que les gens ne nous donnent pas assez
37:58 de sous, donc on n'a pas de sous à donner aux collectivités".
38:00 En revanche, on peut essayer de trouver des idées pour faire réduire les coûts.
38:08 Donc on essaie de faire intervenir au maximum le mécénat de compétences, c'est-à-dire
38:13 que ce sont des entreprises qui vont donner soit des matériaux, soit du temps et des
38:19 savoir-faire pour restaurer un édifice, alors à condition que cet édifice ne soit pas
38:23 protégé au titre des monuments historiques, parce que dans ces cas-là, on nous renvoie...
38:27 Et c'est très drôle.
38:28 - Mais c'est ça aussi, et pardon je vous coupe, mais je voulais revenir là-dessus,
38:31 c'est la norme de la norme de la norme de la norme, c'est-à-dire qu'il y a plein de
38:34 gens peut-être qui voudraient mettre en place des travaux, ou réparer, mais parce que les
38:42 contraintes sont énormes.
38:43 - Bien sûr, mais là, Mme Bachelot ne dit pas que des énormités, elle dit beaucoup,
38:47 mais quand elle s'est moquée un peu des gens, et surtout des églises 19e en disant au début
38:51 d'année qu'il fallait qu'elle n'avait la moitié à mettre par terre, qu'elle n'avait
38:54 aucun intérêt, et que si les gens voulaient les sauver, ils n'avaient qu'à se débrouiller
38:57 tout seuls, ça se fait déjà, il y a déjà des gens qui se débrouillent tout seuls,
39:02 et il y en a d'autres qui aimeraient bien faire, mais les architectes des bâtiments
39:07 de France, la DRAC, interdit de toucher à quoi que ce soit, donc ça tombe tout seul,
39:12 et les initiatives citoyennes sont balayées d'un revers de la main.
39:15 - Et rappelez que les églises ne sont pas des bâtiments culturels, qu'ils appartiennent
39:20 aux mairies, et que ce sont plutôt des bâtiments culturels qui peuvent être ouverts pour plein
39:24 d'activités de la commune, qui peuvent être transformées, qui peuvent être ouvertes pour
39:28 faire des expositions, des concerts, donc non, il faut le rappeler parce que souvent
39:32 on a tendance aussi à mélanger quelques concepts politiques.
39:34 - L'église, c'est pas que la messe.
39:35 - C'est pas que la messe l'église, voilà.
39:36 - Non, non, mais il y a quelque chose qui me semble très important, que ce soit pour
39:40 un château ou une église, quand un maire décide de le détruire, avant la destruction,
39:45 il y aurait quand même la vente à un privé, enfin à quelqu'un, enfin il lui passe la
39:50 main.
39:51 - Justement, vous êtes pour l'investissement du privé dans les équipements.
39:55 - Bien sûr, oui, oui, parce que quand il n'y a pas le choix, il n'y a pas le choix,
39:59 et puis moi je préfère une église, c'est terrible, alors il y a beaucoup de catholiques
40:03 qui m'en veulent parce que je dis ça, mais il y a encore l'enveloppe, il y a encore
40:07 l'âme, il y a encore le message, il y a quand même, une église c'est un lieu de rassemblement.
40:12 - Oui, mais un Aldi, un supermarché Aldi dans une église, ça va pas être facile.
40:18 - Non, mais d'accord, certes, mais ils feront jamais ça.
40:20 - Pour se faire la germeture, il faut sonner les cloches.
40:23 - On peut passer, non mais voilà, mais les châteaux, enfin je trouve que, voilà, soit
40:27 on trouve 5 millions d'euros, soit on met par terre.
40:30 - Il y a peut-être une autre alternative entre les deux, on peut aussi trouver des
40:32 investisseurs privés, ça se fait, il y a des principes comme la fiducie, enfin il y
40:38 a des choses maintenant où on peut trouver quand même des gens qui investissent et ça
40:42 peut rester, voilà, le principal c'est que ça reste debout.
40:45 Et quand le Sénat dans son rapport écrit que, heureusement, il y a eu 19 églises vendues,
40:52 ben oui mais enfin il y en a combien qui pourrissent, moi je préfère, je suis contente parce que
40:56 les 19 vendues, elles sont debout, elles sont restaurées et elles ont un avenir.
41:01 Combien, on n'en a aucun, nous le saurons au prochain épisode.
41:05 - Il nous reste une lutte 50, est-ce que le patrimoine français est vraiment en péril ?
41:07 - Le patrimoine, le petit patrimoine est vraiment en péril.
41:11 En fait en France, on donne aux grands et jamais aux petits.
41:14 Donc Notre-Dame, bon il est arrivé ce qui est arrivé, la pauvre, mais voilà, Versailles
41:19 sera toujours debout, Chambord, Fontainebleau, le Sacré-Coeur, tout, voilà.
41:23 La ruralité n'a plus de médecins, n'a plus de services publics et bientôt plus de patrimoine.
41:29 - Eh ben dis donc, ça fait plaisir de démarrer cette année avec vous.
41:31 - Donc c'est pour ça que, voilà, rappelez le site internet pour les dons, pour défendre
41:34 urgence-patrimoine.fr.
41:35 - Notre ADN.
41:36 - Voilà.
41:37 - Et vous cherchez des bénévoles aussi ou pas ?
41:39 - Oui, oui, toutes les bonnes volontés, tous les corps de métier, tout.
41:44 Alors nous on ne restaure pas, nous vraiment notre marque de fabrique c'est la lutte contre
41:47 les démolitions.
41:48 - Les avocats par exemple.
41:49 - Les avocats, on en a plein.
41:50 - Mais des bons, des bons si vous êtes.
41:51 - Oui, des bons.
41:52 - Si vous n'êtes pas très bon avocat, n'appelez pas, c'est pas la peine.
41:53 - On en a un attitré, mais après il y en a plein d'autres là qui...
41:56 - L'huissier, tout ça.
41:57 - Ah oui, parce que dès qu'on se casse l'huissier on est obligé d'en faire plein.
42:00 - Bien sûr.
42:01 - Voilà, tout ça ça coûte.
42:02 - Bah là dans ce cas-là on les aime bien les huissiers.
42:04 - Médecins, non.
42:05 - Non mais je...
42:06 - Ah pas pour madame s'il faut la garder en forme.
42:08 - Non mais moi j'aime qu'on me dise de nous, nous sommes les urgentistes de la mémoire.
42:12 En fait voilà, on arrive quand c'est un peu désespéré, on analyse et après...
42:16 - Lg 500 c'est les médecins de la politique, alors tout va bien, on est une équipe de médecins.
42:20 Vous voyez, vous avez plein de collègues autour de la table.
42:22 - Et puis nous on est deux patients qu'il faut vraiment gérer, parce que c'est compliqué.
42:25 - Oui, surtout elle.
42:26 - En tout cas merci beaucoup Alex Tendon.
42:28 - C'est la gendarme de coeur.
42:30 - Oui, mais c'est ça.
42:31 Sobchak Romanski de l'association Urgence Patrimoine, allez voir sur le site internet absolument.
42:37 Merci beaucoup Emmanuel Lansac d'avoir été avec nous, cofondateur du collectif pour une convention citoyenne sur la démocratie.
42:42 C'est pareil, il faut aller tapoter sur leur site et aller voir.
42:46 Et inscrivez-vous parce qu'il y a des choses à faire.
42:49 Et plus on sera nombreux, plus on fera bouger les choses.
42:52 Merci beaucoup Aurélie Gros d'avoir été avec nous.
42:54 Le G 500, à lundi prochain.
42:56 - Et inscrivez-vous pour le trophée.
42:58 - Www, ça fait longtemps que je ne l'ai pas fait.
43:00 - SommesCitoyens.fr
43:02 - Ah dis donc, c'est bon.
43:04 Merci Philippe David et merci beaucoup Benoît, merci Aude, merci Aurore et merci Otili d'avoir été...
43:11 En tout cas c'est notre équipe qu'on adore et qu'on embrasse très fort.
43:14 On vous retrouve demain avec les vraies voix à partir de 17h dans un instant Philippe.
43:18 - La rediffusion de Jean-Jacques Bourdin par l'Omvray chez Bourdin.
43:21 - Eh bien on vous souhaite une très belle soirée sur Suze Dardou.
43:23 Salut, à demain.

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