Des blouses blanches aux fonds de dotation : les citoyens privilégient la solidarité !

  • l’année dernière
Les Vraies Voix Citoyennes avec Aurélie Gros et Stéphane Pellet co présidents du #G500citoyen l’ONG citoyenne 500 associations et 500 000 sympathisants, Stéphanie FUGAIN, Fondatrice de l’Association Laurette FUGAIN, Joël BETTINI, Responsable d’antenne de l’association à Bordeaux, Philippe Spanghero fondateur Fondation Team one.
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##LES_VRAIES_VOIX_CITOYENNES-2023-03-13##

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Transcript
00:00 Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France, 19h20, les vraies voix citoyennes.
00:06 Aurélie Gros, Stéphane Pelé.
00:08 Citoyens, mon patriot, rejoins le parti sans qu'il en ait...
00:15 Citoyens, citoyennes, on vous court !
00:19 Des citoyens propres de nos idées, propres de nos enfants, nous le gavent.
00:22 Pour l'honneur, pour servir, pour la gloire, nous avançons.
00:26 Plus un citoyen ordinaire, citoyen soldat, frère, père.
00:30 C'est mon devoir de citoyen.
00:32 Je vais récupérer.
00:34 Bienvenue dans les vraies voix citoyennes avec ce magnifique jingle.
00:37 Ça donne envie, ça donne la pêche ce jingle avec le G500, vous les connaissez maintenant, c'est presque des stars aujourd'hui.
00:43 Ils sont là, ils sont là.
00:45 Aurélie Gros, Stéphane Pelé, les stars du lundi.
00:47 Comment ça te va ?
00:49 J'adore le jingle.
00:50 C'est bien, on est bien, on est bien.
00:52 Merci Benoît, notre réalisateur qui a un talent incroyable.
00:57 C'est un artiste.
00:58 Tous les jours, je vous assure, il recommence les jingles, il se dit "Allez, c'est bon, nous en fais encore un, allez, c'est parti !"
01:04 Au moins, il recontextualise bien.
01:07 Vous allez bien les enfants ?
01:08 Très bien.
01:09 Les enfants, on se prépare, on grossit.
01:13 On grossit, pourquoi ?
01:15 Non, pas physiquement.
01:16 D'accord, parce que je ne l'avais pas vu.
01:18 C'est le bon l'été, la plage, la mer, Marseille, 8, 9, 10 juin.
01:22 C'est votre programme ?
01:23 Non, c'est un autre programme.
01:25 Ça s'appelle le sommet citoyen du G500.
01:28 Oui, c'est au mois de juin.
01:30 C'est le week-end, c'est le vendredi, samedi, dimanche.
01:33 Jeudi, vendredi, samedi, dimanche.
01:39 Jeudi, vendredi, parce que nous, on y sera à partir du vendredi pour faire une émission.
01:43 Et moi, j'y vais avec Aurélie Gros, mais je ne dois pas le dire.
01:46 Non, non, ah bon, vous y allez avec elle ?
01:48 Et pas Stéphane Collet.
01:50 Il a fait son choix.
01:51 Vous savez quoi Stéphane ?
01:52 Je ne sais pas pourquoi.
01:53 Je vous garde avec moi, ne vous inquiétez pas.
01:54 En tout cas, voilà, c'est l'ONG citoyenne 500 associations et plus de 720 000 sympathisants aujourd'hui.
02:00 En tout cas, on est ravis de les retrouver et on vous le dit, à partir du 9, je crois, juin, c'est ça ?
02:07 À Marseille ?
02:08 8.
02:09 C'est le 8.
02:10 Il y a toujours un jour de décalage.
02:11 Oui, parce que je parle de...
02:12 Avec les combattants de la démocratie pour l'ouverture.
02:15 Ah, ça c'est bien.
02:16 Ça c'est un chouette truc.
02:17 En tout cas, on vous souhaite la bienvenue.
02:20 C'est au sommaire de cette émission.
02:21 Alors, un million de personnes soignées grâce aux dons de vie chaque année depuis 20 ans.
02:25 L'association Laurette Fugain s'engage sur trois terrains.
02:28 La recherche médicale sur les leucémies, les cancers du sang, la mobilisation sur les dons de sang,
02:34 des plaquettes de moelle osseuse entre autres et le soutien bien entendu aux patients des proches.
02:39 Stéphanie Fugain sera avec nous.
02:41 C'est elle qui a fondé cette association.
02:43 On reviendra sur un bilan de 20 ans.
02:45 Et en deuxième partie, aider et soutenir financièrement les associations.
02:49 Ça doit commencer par ça.
02:51 Oui, le fonds de dotation Team One Solidaires a choisi de s'engager et de soutenir financièrement
02:56 différentes associations, organisations ou structures qui partagent leurs valeurs et
03:00 viennent en aide à ceux qui en ont le plus besoin.
03:03 Qui est derrière tout cela ?
03:04 Philippe Spanguero, l'un des fondateurs, qui sera avec nous.
03:08 J'adore sa théâtralisation.
03:10 Allez, bienvenue dans les vraies voix citoyennes.
03:12 Il y a 20 ans, je m'engageais au cœur de l'association Laurette Fugain pour la vie.
03:19 20 ans d'investissement, 20 ans de travail collectif, 20 ans de partage, mais aussi 20 ans d'espoir.
03:27 Aujourd'hui, c'est avec beaucoup d'émotion que je veux souhaiter à toute l'équipe qui m'accompagne
03:32 et tous les partenaires fidèles depuis 20 ans, un très joyeux anniversaire.
03:37 Et un bel anniversaire à Laurette.
03:40 C'est l'occasion de faire un bilan avec vous, Stéphanie Fugain, qu'on aime tellement.
03:47 Merci d'être avec nous, fondatrice de cette association Laurette Fugain, l'action menée
03:51 depuis 20 ans par cette belle association Stéphane Pelé.
03:55 Je pense que même Aurélie aurait envie d'en parler, non ?
03:58 Qu'est-ce que tu en penses ?
03:59 Allez Aurélie, n'hésite pas.
04:01 Parce qu'on a dit Cécile avec Stéphane et moi avec Aurélie.
04:05 On a mordu une heure à la fois.
04:07 Je fais le lancement, on ne laisse pas Aurélie Gros.
04:09 Tout à fait, merci beaucoup.
04:11 On est ravis, mais vraiment ravis et émus de vous avoir ce soir sur l'émission du G500 Citoyens,
04:17 les vraies voix citoyennes avec Sud Radio.
04:19 Parce que ça fait 20 ans Stéphanie que vous menez ce combat, en fin de compte,
04:24 et on aimerait que vous reveniez un petit peu sur le bilan de ces 20 ans.
04:28 Merci, merci pour cette invitation et je suis très sensible d'aussi.
04:33 20 ans, c'est incroyable parce que juste avant de prendre l'antenne, on se disait avec Cécile 20 ans.
04:37 C'est long.
04:38 Et moi je réponds toujours 20 ans c'est un peu comme si c'était hier,
04:42 sauf que nous avons réalisé beaucoup de choses.
04:46 Que ce combat est chevillé à mon cœur et à mon corps.
04:51 J'ai la chance d'avoir une équipe magnifique qui me suit depuis 20 ans.
04:55 Donc on est vraiment dans une vraie famille.
04:58 C'est comme ça qu'il fallait l'envisager, en tout cas que je l'imaginais.
05:01 20 ans avec des antennes à gauche, à droite, réparties un peu partout dans toute la France,
05:06 et à la Guadeloupe, et à la Réunion.
05:08 Et ça n'a pas été si simple que ça,
05:11 parce qu'effectivement nous avons mis trois volets importants,
05:15 qui sont ceux que j'ai vécus à côté de l'ORET,
05:18 en tant que maman,
05:20 l'appel au don, c'est-à-dire que j'étais catastrophée parce que je voyais ma fille manquer de plaquettes,
05:25 sanguine, et que personne ne nous en avait jamais parlé.
05:28 Donc ça a été le premier point.
05:30 Le second point, c'était aider la recherche,
05:32 parce que les leucémies sont des maladies rares,
05:35 et encore rares aujourd'hui, même si on avance,
05:38 parce que je dirais qu'il y a autant de types de leucémies que de malades.
05:42 Et le troisième, qui est extrêmement important aussi,
05:45 parce que je vois la dérive qui existe dans les services hospitaliers.
05:50 Les familles sont à la dérive,
05:53 les familles tout entières.
05:55 Vous savez, quand il y a un malade, en fait, on croit qu'il y a juste le malade.
05:59 Et c'est terrible, autour de la famille,
06:01 les frères et sœurs, les grands-mères, les amis, etc.
06:03 Donc c'était important pour moi de mener ces trois actions.
06:06 Et nous les menons quotidiennement.
06:08 Alors c'est pas simple, bon,
06:10 il faut évidemment communiquer en permanence pour parler des dons.
06:14 Vingt ans après, le bilan que j'en fais autour des dons de vie,
06:17 c'est incroyable, et c'est même très triste,
06:20 parce qu'on a le sentiment que
06:23 quand on n'est pas touché,
06:25 eh bien, c'est secondaire.
06:27 C'est vrai qu'on entend parler énormément du don du sang, etc.
06:30 Encore pas beaucoup, parce qu'on en manque,
06:33 mais don de plaquettes ?
06:34 Alors je dirais pas ça.
06:36 C'est quoi la différence d'ailleurs ?
06:38 Alors le sang, ce sont les globules rouges qu'on va prélever,
06:41 le sang, c'est normal, on va prendre le sang complet,
06:43 quand vous faites un don du sang,
06:45 vous avez les globules rouges, les blancs, le plasma, les plaquettes.
06:49 Et lorsque l'on a besoin de plaquettes spécifiquement importantes,
06:53 parce qu'elles permettent la coagulation du sang,
06:56 alors du patient qui a été traité par des chimiothérapies, etc.,
06:59 et qui a détruit toutes les mauvaises cellules,
07:01 mais aussi les bonnes cellules,
07:03 il faut lui rapporter des plaquettes,
07:04 parce que lui, il ne va pas pouvoir les fabriquer
07:06 tout le temps où il sera en aplasie.
07:09 Et pour avoir des plaquettes...
07:11 Mais donc pour le donneur, ça ne change rien finalement ?
07:13 Si, le donneur, il va juste passer un petit peu plus de temps
07:15 qu'un don du sang, mais c'est rien,
07:17 c'est-à-dire qu'il va être bien encadré, entouré,
07:19 chouchouté, bisouillé s'il le faut.
07:22 Simplement, les plaquettes, comme ça dure plus longtemps,
07:25 et que les gens méconnaissent ce don,
07:27 qui n'était pas un don connu du tout,
07:29 moi je le découvrais à côté de ma fille,
07:31 eh bien c'est un peu plus long à expliquer, mais néanmoins.
07:33 Le fond de l'histoire,
07:35 après le don de moelle aux oiseaux, on en parlera après,
07:37 moi ce qui me surprend, ce bilan que je fais,
07:39 c'est que je me dis définitivement...
07:41 Je fais beaucoup de conférences, à gauche, à droite,
07:43 dans les écoles, les entreprises, etc.
07:45 J'y vais, j'y retourne,
07:47 et quand je reviens, et que je suis revenue plusieurs fois,
07:50 je demande si les gens ont entendu,
07:52 s'ils ont eu à coeur d'y aller, ce que ça leur a fait, etc.
07:55 Et finalement, pas tant que ça.
07:57 C'est-à-dire qu'on répète en permanence, on rabâche,
08:00 on a beau faire des samedis violets,
08:02 qu'on organise, qui permettent à des amis de venir ensemble,
08:06 on les anime, on a beau faire...
08:08 Tout ce qu'on fait, c'est énorme.
08:10 On s'aperçoit qu'on revient toujours un peu au même stade.
08:12 Si vous n'êtes pas concerné,
08:14 eh bien, c'est difficile.
08:16 Les gens ont beaucoup d'excuses.
08:18 D'excuses.
08:20 "Je n'ai pas le temps", "Les hommes, j'ai peur du sang",
08:23 "Je ne veux pas aller dans un hôpital".
08:25 Il y a toujours une excuse un peu facile.
08:28 Moi, je dis qu'en fait, c'est quelque chose qu'on devrait installer dans sa vie,
08:32 qu'on devrait noter.
08:34 Les étudiants ont du temps, ils peuvent y aller.
08:36 Les non-étudiants aussi.
08:38 - Stéphanie, pardon, je vais mettre les pieds dans le plat,
08:40 mais est-ce qu'à un moment donné, il ne faut pas que ce soit obligatoire ?
08:42 - Moi, j'en rêve. J'en rêve.
08:44 Mais il n'y a rien d'obligatoire en France.
08:46 - Une fois par an, de se dire,
08:48 "Vous allez donner votre sang,
08:50 vous allez une visite chez le médecin
08:52 et vous allez donner votre sang."
08:54 C'est terrible de dire ça.
08:56 - Moi, j'y pensais beaucoup, mais il y a des choses qui sont impossibles.
08:58 J'ai essayé beaucoup de choses.
09:00 En 20 ans, je n'ai pas vu passer les 20 ans,
09:02 parce que c'est sans cesse.
09:04 - Stéphanie, est-ce que vous pouvez nous dire,
09:06 on entend plein de fois ça,
09:09 de dire qu'il n'y a plus de sang,
09:11 personne ne donne son sang,
09:13 mais à quoi on échappe, en fait, quand on ne donne pas son sang ?
09:15 Parce qu'il y a quand même des milliers et des milliers et des milliers de malades
09:19 qui attendent. C'est rien, en fait.
09:21 C'est une demi-heure de votre temps.
09:23 - En fait, c'est ce que j'ai envie de dire.
09:25 C'est-à-dire que d'abord, j'aimerais,
09:27 mais peut-être qu'on en parlera après,
09:29 qu'on ne sous-estime pas les associations.
09:31 Parce que durant ces 20 ans,
09:33 je me suis aussi aperçue, parce que je flaire tout.
09:35 J'entends tout, je vois tout, je ressens tout.
09:37 Et j'entends souvent,
09:39 vous faites partie d'une association,
09:41 vous menez une association,
09:43 j'ai eu un côté un peu péjoratif, j'ai remarqué.
09:45 J'ai mis du temps à le remarquer,
09:47 mais j'ai même mis du temps à le dire.
09:49 - C'est le côté militant, un peu, c'est ça ?
09:51 - Ce n'est même pas militant, ce n'est pas sérieux.
09:53 C'est un bon boy scout.
09:55 Je n'ai rien contre les scouts, d'ailleurs,
09:57 parce que je trouve ça génial.
09:59 Ça a quelque chose de...
10:01 - Pas professionnel. - Je vous donne un exemple,
10:03 et je ne dirai pas d'où ça vient.
10:05 L'association permet
10:07 à des personnes qui sont en fin de carrière
10:09 dans des entreprises importantes
10:11 de venir finir un an, deux ans, trois ans
10:13 dans une association. C'est génial,
10:15 on récupère, ça s'appelle du mécénat de compétences.
10:17 On récupère des personnes fantastiques
10:19 qui ont un vrai cursus, etc.
10:21 C'est bénéfique pour une association,
10:23 parce qu'on apprend beaucoup de choses. - Et ça, ce n'est peu,
10:25 alors qu'en ce moment, on est en train de parler de l'emploi des seniors.
10:27 - Exactement. Donc, ils sont payés
10:29 par leur entreprise, c'est surtout
10:31 les entreprises américaines, évidemment,
10:33 mais les Français s'y mettent tout doucement, mais lentement,
10:35 pas trop trop vite.
10:37 C'est dommage. Et là, on se retrouve
10:39 avec des gens fantastiques. Je reçois récemment
10:41 une personne qui a finalement choisi
10:43 d'être chez nous. Elle avait choisi au départ
10:45 soit l'association Laurette Fugain,
10:47 soit d'être dans quelque chose
10:49 de très prestigieux au sein de cette
10:51 entreprise qui faisait une fondation
10:53 et on l'avait demandé parce qu'on
10:55 savait que c'était une fille fantastique.
10:57 Et elle hésite, elle hésite,
10:59 elle cherche, elle veut savoir qui nous sommes.
11:01 Bon, elle choisit. Elle dit à l'autre personne
11:03 qui l'attendait pour cette fondation, "Bah, finalement,
11:05 j'ai choisi l'association Laurette Fugain."
11:07 Et l'autre personne, qui est quelqu'un
11:09 de haut de placé, lui dit, "Non,
11:11 pas toi, pas dans une association,
11:13 quand même, de malade."
11:15 Et quand elle m'a répété ça,
11:17 je me suis dit, en fait, c'est bien ce que je ressens.
11:19 C'est-à-dire qu'on a l'impression que les associations,
11:21 dans notre association,
11:23 on a beaucoup de bénévoles, mais on a des pères maintenant aussi.
11:25 C'est un métier, c'est une carrière.
11:27 Et en plus, on a accéléré parce que nous, on fait tout.
11:29 On apprend tout sur le terrain.
11:31 Donc, j'aimerais qu'on respecte un peu plus
11:33 les associations et que lorsqu'on en parle...
11:35 - On en parlera après. Le G500, pourquoi Stéphanie
11:37 est l'ambassadrice cette année ?
11:39 C'est bien pour défendre ça.
11:41 - Stéphanie, j'ai entendu tout à l'heure ce que vous disiez.
11:43 - On n'a pas le temps.
11:45 - On n'a pas le temps ?
11:47 - Alors, je fais juste une question.
11:49 - On a 12 secondes.
11:51 - Sur les 20 ans, les dons de plaquettes ont baissé, augmenté, maintenu ?
11:53 - Non, non, on a réussi à monter, heureusement.
11:55 - Ah, d'accord, voilà.
11:57 - Mais, l'établissement français du sang
11:59 est toujours en flux tendu.
12:01 C'est-à-dire que pour avoir ça,
12:03 il faut que les associations...
12:05 - Et nous aussi, on est en flux tendu.
12:07 Mais on reviendra tout de suite, Stéphanie Fugain.
12:09 Restez avec nous.
12:11 Cette belle association, ça s'appelle
12:13 l'association Laurette Fugain.
12:15 On va y revenir parce qu'on va prendre un peu plus
12:17 de temps justement pour expliquer ce que c'est,
12:19 ce qu'il faut faire et vous allez voir que vous allez vous déplacer.
12:21 Restez avec nous. On est ensemble jusqu'à 20h.
12:23 A tout de suite.
12:25 - Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France.
12:27 19h20, les vraies voix citoyennes.
12:29 Aurélie Gros, Stéphane Pelé.
12:31 - Et on revient sur cette
12:33 association, l'association
12:35 Laurette Fugain. Vous n'avez pas
12:37 pu la rater depuis 20 ans
12:39 parce que depuis 20 ans, Stéphanie Fugain
12:41 s'engage, vous la voyez partout.
12:43 Beaucoup de personnalités s'engagent,
12:45 beaucoup de gens, beaucoup de bénévoles aussi
12:47 dans cette belle association.
12:49 Et on en parle aujourd'hui parce que
12:51 d'abord, c'est un anniversaire, un triste anniversaire
12:53 qui devrait être un anniversaire positif
12:55 si vous donnez votre sang.
12:57 Donc on va vous expliquer comment donner votre sang.
12:59 Peut-être Aurélie, de lancer.
13:01 - Comment donner votre sang ?
13:03 Comment sensibiliser, en fin de compte,
13:05 les donneurs à cette denrée rare
13:07 qui sont les dons, notamment de plaquettes.
13:09 Dons du sang, c'est plus connu, mais dons de plaquettes
13:11 ou vous disiez dons de placentas ou dons de
13:13 beaucoup de choses.
13:15 Je pense que c'est important.
13:17 Comment vous faites, en fin de compte, pour convaincre ?
13:19 Qu'est-ce que vous auriez à dire aux auditeurs ?
13:21 Pour leur dire "Allez, donnez votre sang, allez, donnez vos plaquettes
13:23 parce que ça sauve des vies."
13:25 Et c'est une association qui le porte.
13:27 - Moi j'aurais envie de dire aux auditeurs
13:29 que n'attendez pas d'abord d'y être confrontés.
13:31 Alors on parle des malades atteints de leucémie,
13:33 des cancers du sang,
13:35 on parle de tout le monde, on parle des mamans
13:37 qui viennent d'accoucher, qui ont besoin de transfusions,
13:39 on parle des accidentés de la route, on parle de tout le monde.
13:41 Mais bon, je vais parler pour ma paroisse.
13:43 Quand on a dans une chambre
13:45 un patient
13:47 qui doit être transfusé parce qu'il met sa vie en danger
13:49 parce qu'il n'aura pas reçu ses plaquettes,
13:51 c'est inadmissible
13:53 d'entendre ce que moi j'ai entendu dire
13:55 à la fin, malheureusement, de la vie de Laurette
13:57 mais pour moi il n'y avait pas de fin, je ne voulais pas que ce soit la fin,
13:59 on ne peut pas lui donner des plaquettes
14:01 parce qu'on n'en a pas.
14:03 C'est insupportable. Vingt ans après ça résonne toujours dans ma tête.
14:05 - Oui, c'est horrible.
14:07 - Donc, moi, quand je commence ce combat, je me dis
14:09 plus jamais personne n'entendra ça.
14:11 Et vingt ans après, c'est pas difficile
14:13 de faire un don. Il faut simplement être
14:15 motivé pour le faire,
14:17 se dire que d'abord ça ne fait pas mal
14:19 et comme un petit garçon dit dans mes petits films
14:21 - "Il y a un petit gâteau."
14:23 - "Il y a un petit gâteau."
14:25 Non mais il dit, mais le donneur,
14:27 il a pas mal, c'est le malade qui devrait avoir peur.
14:29 - Tout à l'heure,
14:31 Cécile faisait une belle proposition
14:33 qui sera difficile à mettre en place, elle disait
14:35 "rendre obligatoire". Moi j'ai une autre demande.
14:37 Quand on va se faire faire une prise de sang,
14:39 est-ce qu'à cette occasion,
14:41 systématiquement, la personne
14:43 qui vous prélève le sang ne doit pas dire
14:45 "Est-ce que vous acceptez que je vous prélève
14:47 un petit peu plus de sang qui servirait à..." ?
14:49 - Ça serait fantastique aussi,
14:51 néanmoins vous allez faire une prise de sang
14:53 pour toute autre chose, pour une pathologie, pour un problème,
14:55 une vérification, la personne
14:57 qui vous le fait dans un laboratoire
14:59 elle ne va pas penser parce que ce n'est pas son job.
15:01 Parce que tout ça, ça mériterait
15:03 une éducation totale à revoir.
15:05 - Voilà. - Moi quand je mets dans les
15:07 laboratoires des petits flyers pour que les gens
15:09 s'y intéressent, maintenant il n'y en a plus
15:11 parce qu'on ne peut plus rien mettre nulle part, en raison du
15:13 Covid, c'est ennuyant.
15:15 - On met des QR codes. - Voilà, c'est ennuyant.
15:17 - Et peut-être la question de l'âge aussi,
15:19 des donneurs. - Oui, moi vous savez ce que je fais ?
15:21 Je fais beaucoup dans les écoles, je fais beaucoup, beaucoup
15:23 d'interventions dans les écoles. Et j'ai instauré un jeu,
15:25 je l'ai testé il n'y a pas très longtemps,
15:27 je fais des jeux, des jeux
15:29 G-E-X, et on fait des
15:31 impros. La dernière fois j'avais, je ne sais pas combien de
15:33 classes, de monde et tout, et j'adore travailler avec les
15:35 enfants parce qu'ils sont malins et ils n'oublient rien.
15:37 J'avais fait toute une rangée,
15:39 c'était l'école, la rangée du milieu
15:41 c'était l'hôpital, la rangée du milieu
15:43 c'était les donneurs.
15:45 Et chacun devait aller improviser
15:47 quelque chose. J'avais mis au départ
15:49 des petits films, on avait appris, compris, etc.
15:51 Ça a été génial. Et quand les membres m'ont écrit
15:53 après, j'étais super émue
15:55 parce qu'en fait ils ont adoré ce moment.
15:57 Les enfants n'oublieront jamais. Puis je leur dis
15:59 en rentrant chez vous, vous demandez si papa et maman ont un honneur
16:01 et évidemment vous lui dites que s'il n'est pas
16:03 honte sur lui. Voilà. Moi je vais jusqu'au bout.
16:05 Donc du coup après j'ai des parents
16:07 qui m'écrivent, qui disent "bah merci".
16:09 On a entendu le message. C'est ça, l'éducation.
16:11 Mais si les parents ne sont pas éduqués, s'ils ne sont pas
16:13 donneurs, ils ne vont pas éduquer leurs enfants.
16:15 Et là on perd du terrain. Voilà, c'est tout simple.
16:17 Tout est un problème d'éducation.
16:19 - Et ma chère Stéphanie Fugain,
16:21 Joël Bétigny était avec nous,
16:23 responsable de l'antenne de l'association
16:25 à Bordeaux. Bonsoir, bienvenue
16:27 Joël.
16:29 - Bon, bonjour à tous. Écoutez, je suis très
16:31 heureux d'être parmi vous. - Eh ben on est
16:33 ravis de vous accueillir. - Bienvenue.
16:35 - Salut mon Jojo. - Salut ma tête.
16:37 - Salut mon Jojo, j'allais dire pareil.
16:39 Il y a la même chose. - Jojo c'est donc le surnom
16:41 de Joël. - C'est mon grand frère.
16:43 - C'est mon grand frère, Joël, je l'adore.
16:45 C'est un engagement depuis
16:47 assez longtemps, Joël.
16:49 - Oui, c'est un engagement depuis une vingtaine
16:51 d'années. Voilà, donc
16:53 quelques mois après, effectivement
16:55 j'ai été
16:57 responsable de l'association,
16:59 de l'antenne de Bordeaux.
17:01 Une belle antenne
17:03 aujourd'hui, avec une magnifique équipe.
17:05 Mais voilà, donc Stéphanie
17:07 m'a fait confiance.
17:09 De toute façon je l'assume parce que c'est ma sœur.
17:11 - C'est la sœur de beaucoup de gens,
17:13 vous savez, on est beaucoup à se la partager
17:15 Stéphanie Fugain.
17:17 Est-ce qu'une question bête,
17:19 dans les territoires, ou dans les
17:21 grandes villes, est-ce que le don du sang
17:23 c'est différent ? Est-ce qu'on est plus
17:25 - Proches. - Proches ? - C'est plus facile.
17:27 D'ailleurs Joël pourrait le dire, c'est plus facile
17:29 d'être en région, avec
17:31 l'établissement Français du sang. Joël
17:33 est un type fantastique qui a déroulé
17:35 vraiment plein d'idées, qui fait du show aussi,
17:37 qui chante, qui danse, qui monte des spectacles
17:39 tout le temps, et vraiment il y a une équipe
17:41 magnifique, qui s'appelle
17:43 Les Violets bien évidemment, parce que c'est la couleur,
17:45 et il a instauré un
17:47 principe, un style, qui fait que
17:49 l'association, l'établissement
17:51 Français du sang, et eux, travaillent ensemble.
17:53 Et ça c'est important, parce qu'il y a une vraie
17:55 confiance, ils peuvent aller à l'EFS,
17:57 ils peuvent prendre des locaux, ils peuvent vraiment,
17:59 ils sont toujours là. - Vous vous rappelez de ce qu'est l'EFS ?
18:01 - Oui bien sûr, l'EFS, l'établissement
18:03 Français du sang. - Oui.
18:05 - Là il ne faut pas confondre avec
18:07 le parc de ski.
18:09 - Ils font un travail fantastique,
18:11 donc merci encore à
18:13 ma belle antenne de Bordeaux. - Un petit mot
18:15 Joël, justement sur le terrain. - Alors en fait,
18:17 pour être
18:19 essentiellement factuel,
18:21 tout d'abord, ces 20 ans,
18:23 c'est aussi parce que d'abord je suis chef d'entreprise,
18:25 et puis donc il y a eu tout un réseau
18:27 qui s'est monté à travers tout ça,
18:29 et le réseau marche
18:31 beaucoup en région,
18:33 comme moi je pense à Paris aussi, mais
18:35 sur Bordeaux
18:37 effectivement, j'ai pu
18:39 mobiliser,
18:41 lorsque j'ai
18:43 accédé à l'antenne,
18:45 c'est que j'ai
18:47 mobilisé les gens du bâtiment,
18:49 j'étais à l'époque
18:51 président de la Fédération française
18:53 du bâtiment au niveau de la section électrique,
18:55 et j'ai mobilisé exactement
18:57 tous les gens du bâtiment pour donner ces
18:59 paquets de sang, je vous parle de ça il y a 20 ans,
19:01 et donc pendant
19:03 3 mois,
19:05 tous les chefs d'entreprise ont accepté
19:07 dans le bâtiment, de pouvoir laisser
19:09 les salariés aller donner ces paquets de sang
19:11 sur le temps de travail, on était au début
19:13 des 35 heures, croyez-moi c'était
19:15 pas simple, et
19:17 au bout de 3 mois, on a pu faire augmenter sur Bordeaux
19:19 30% des paquets,
19:21 et qu'on a appelé les paquets de l'espoir,
19:23 d'où Stéphanie m'a appelé
19:25 en demandant,
19:27 "ben écoute, il faut qu'on se connaisse",
19:29 et l'antenne a démarré
19:31 depuis ce jour là, grâce à cette
19:33 augmentation, et pourquoi ? Parce que
19:35 effectivement, également,
19:37 vous savez que la relation c'est pas
19:39 le nom de l'entreprise ou le nom de l'établissement
19:41 pour se donner du sang, mais ce sont des hommes,
19:43 et il y a un directeur, Michel Jeanne,
19:45 qui était très attentif
19:47 auprès de l'association Lorette Fugain,
19:49 auprès aussi qu'il avait besoin
19:51 d'avoir des donneurs de plaquettes,
19:53 il avait besoin aussi de pouvoir traiter ces plaquettes,
19:55 et donc comme on lui apportait 30%
19:57 au moins de ces plaquettes de sang,
19:59 il avait besoin de ces nouveaux donneurs pour pouvoir enrichir
20:01 les listes et les fichiers,
20:03 et donc automatiquement,
20:05 forcément, la maillonnaise a pris,
20:07 et puis donc ça a été une vraie collaboration,
20:09 et donc toutes les actions qu'on a pu faire
20:11 dans les écoles, dans les entreprises,
20:13 dans les écoles de commerce aussi,
20:15 qui sont très importantes aussi pour ça,
20:17 et puis également,
20:19 lors des spectacles que je peux faire,
20:21 parce que je suis un artiste régional, mais chef d'entreprise,
20:23 et bien en fait, si vous voulez,
20:25 j'invite à la fois toujours les entreprises,
20:27 toujours les donneurs qui sont sur les fichiers
20:29 à ces manifestations,
20:31 et du coup, ça crée
20:33 une synergie,
20:35 d'hommes et de femmes.
20:37 - On l'a bien compris.
20:39 - Et on doit conclure, et pour conclure,
20:41 Cécile, il faut absolument
20:43 l'auditeur de Sud Radio qui nous écoute.
20:45 Il veut donner son sang. Stéphanie, qu'est-ce qu'il fait ?
20:47 - C'est facile, il cherche sur le site
20:49 interplaquette, il va chercher
20:51 sur le site, il va trouver l'adresse de l'EFS,
20:53 l'établissement français du sang le plus près de chez lui,
20:55 il va aller faire un petit...
20:57 Voilà, il va prendre un rendez-vous, il sera revenu, et puis n'oubliez pas
20:59 aussi de citer de temps en temps les donneurs de moelle osseuse,
21:01 qui eux, s'inscrivent sur un fichier
21:03 de donneurs de moelle osseuse,
21:05 ça c'est le joker. Quand le malade ne peut pas
21:07 être guéri, il va devoir être greffé,
21:09 et là, on a besoin d'un donneur.
21:11 - Merci beaucoup. - C'est le mieux de la vie.
21:13 - Merci beaucoup Stéphanie Fugain,
21:15 fondatrice de l'association Lorette Fugain.
21:17 Merci d'avoir été avec nous,
21:19 et bien sûr, on vous soutient. Vous restez avec nous
21:21 dans quelques instants. Une autre fondation, celle de
21:23 Philippe Spanghero, qui aide, lui,
21:25 les associations financièrement. A tout de suite.
21:27 Et avec Frédéric Brindel,
21:29 on est dans cette jolie émission,
21:31 cette émission qui sont les vraies
21:33 voix citoyennes, et avec
21:35 le G500, Aurélie Gros est avec nous,
21:37 Stéphane Pelé est avec nous,
21:39 bien entendu, et puis on revient... - Stéphanie Fugain
21:41 il reste avec nous. - Stéphanie Fugain, elle est là.
21:43 - Elle est là. - Et on revient assez régulièrement
21:45 sur des actions qui ont été menées,
21:47 Stéphane Pelé. - Et justement,
21:49 Stéphanie Fugain n'aurait raté sous aucun
21:51 prétexte la présence dans l'émission
21:53 d'Arnaud Chiche pour quelques minutes,
21:55 qui va nous dire où on en est
21:57 du combat qu'il mène, lui, le collectif
21:59 Santé en danger, et toute son équipe,
22:01 notamment pour le statut des infirmières,
22:03 parce qu'en ce moment, il y a un projet de loi qui
22:05 se prépare. On sait, le pays est un peu
22:07 tendu, et Arnaud Chiche,
22:09 on voudrait vous interroger, où vous en êtes ?
22:11 C'est notre coup de cœur ce soir. - Une petite fantastique,
22:13 Arnaud. - Alors, je suis très
22:15 flatté d'être votre coup de cœur. Je salue
22:17 tout le monde, Stéphane, Aurélie
22:19 et Stéphanie Fugain, et merci de m'accorder ces quelques
22:21 minutes. Vous savez, en ce moment,
22:23 le débat, c'est comment restaurer l'accès
22:25 aux soins pour les Français.
22:27 Et il y a une profession dont on ne
22:29 parle quasiment jamais en ce moment,
22:31 et qui est donc très en colère,
22:33 c'est les infirmiers libéraux. Et j'aurais voulu
22:35 que ce coup de cœur, il leur soit consacré ce soir.
22:37 Pourquoi ? Parce qu'en fait, vous savez,
22:39 quand on s'intéresse au mariage
22:41 territorial du soin,
22:43 les seuls aujourd'hui à le garantir sur le territoire,
22:45 c'est les infirmiers libéraux.
22:47 Cette profession-là est en train de s'épuiser.
22:49 On les ignore des débats actuels.
22:51 Leur rémunération n'a pas été
22:53 revalorisée depuis 2009.
22:55 Ce sont les seuls à pouvoir garantir
22:57 le retour
22:59 d'un patient à son domicile.
23:01 Ils se déplacent en voiture,
23:03 rien n'est fait pour cela. Ils s'occupent de patients
23:05 gravataires, rien n'est fait pour cela.
23:07 Les charges explosent, j'ai envie de vous dire,
23:09 comme pour tous les Français,
23:11 mais eux ont besoin de matériel
23:13 pour pouvoir travailler, et rien n'est fait
23:15 pour eux. Et quand on pense
23:17 à tous les débats actuels sur les déserts médicaux,
23:19 sur la promotion
23:21 qui a été faite sur les infirmières de pratique
23:23 avancée, et puis sur le souci
23:25 du manque de médecins généralistes,
23:27 on oublie de dire que ce qui permet aujourd'hui
23:29 à énormément de Français
23:31 de pouvoir se soigner,
23:33 avoir leurs médicaments en temps et en heure,
23:35 avoir les gouttes dans les yeux d'un patient
23:37 très âgé qui est aveugle, de pouvoir
23:39 aider quelqu'un à
23:41 faire sa toilette, ou en tout cas
23:43 pouvoir avoir ses soins chez les infirmiers libéraux.
23:45 Et je suis absolument scandalisé
23:47 au nom du collectif 100 ans en danger,
23:49 que cette profession-là soit absente des débats
23:51 comme c'est le cas en ce moment, et nous,
23:53 le collectif 100 ans en danger, on avait envie
23:55 de le dire haut et fort.
23:57 - Vous demandez à rencontrer le ministre,
23:59 vous demandez des choses concrètes ?
24:01 - Vous savez, si je demandais des choses concrètes,
24:03 je demanderais qu'on refasse
24:05 tout le système de santé, qu'on résiste
24:07 et qu'on est stratégique. - Ça se sera au G500,
24:09 Arnaud, ça sera au G500.
24:11 - Coup de cœur ce soir, et Stéphanie
24:13 était là, l'ambassadrice du G500,
24:15 donc Stéphanie,
24:17 Arnaud, on vous donne rendez-vous pour
24:19 défendre toutes ces belles causes à Marseille.
24:21 - Je suis très très fière. - Le 8, 9 et 10 juin.
24:23 - Absolument, restez avec nous Stéphanie, parce que vous allez voir
24:25 que vous allez rencontrer quelqu'un qui mérite
24:27 qu'on parle de lui,
24:29 Philippe Spanghero est avec nous.
24:31 - Bonsoir. - Bonsoir Philippe,
24:33 vous êtes fondateur
24:35 en tout cas de la fondation
24:37 Timoine, alors vous,
24:39 Stéphane Pellet,
24:41 c'est une fondation qui aide les autres.
24:43 - Je commence par une plaisanterie,
24:45 vu l'araclée qu'on leur a mis là...
24:47 - Ça sent le rugby !
24:49 - Comment ça se fait que vous parlez encore anglais, c'est pas Timoine là,
24:51 c'est pas possible ça ! Bravo Philippe Spanghero !
24:53 - J'ai un message de changer de nom.
24:55 - Enfin les Irlandais parlent anglais aussi.
24:59 - Bravo Philippe Spanghero
25:01 pour votre palmarès et puis ce nom
25:03 extraordinaire qui est
25:05 indéfectivement lié au monde du rugby.
25:07 C'était notre clin d'oeil
25:09 à Philippe David.
25:11 Vous avez donc lancé ce beau fond
25:13 qui permet de faire en sorte
25:15 que des entreprises financent de très belles causes.
25:17 On ne peut pas toutes les citer
25:19 mais j'ai sous les yeux un papier,
25:21 c'est assez extraordinaire.
25:23 Afghanistan libre, les ambitieuses,
25:25 les tremplins du sport, etc.
25:27 Est-ce que vous pouvez nous raconter comment vous avez lancé ça
25:29 et de quoi vous vous occupez
25:31 auprès de toutes ces associations ?
25:33 - On fait beaucoup de choses,
25:35 vous savez il y a quelque chose qui s'appelle la RSE
25:37 qui est très à la mode mais qui est à la fois
25:39 très vague et pas facile à
25:41 comprendre pour les entreprises.
25:43 - Réponse peu,
25:45 responsabilité sociale des entreprises.
25:47 - Oui, responsabilité sociale
25:49 ou sociétale des entreprises.
25:51 Et après il y a la RSO,
25:53 responsabilité sociétale des organisations.
25:55 En fait moi
25:57 j'ai monté mon agence de conseil dans le sport
25:59 il y a 15 ans maintenant avec deux amis
26:01 rugbymans, Vincent Clerc
26:03 et Grégory Lambollet, joueurs du Stade Toulousain.
26:05 Et on était
26:07 très sollicités localement par des causes
26:09 qui nous demandaient de leur filer un coup de main.
26:11 Et puis
26:13 je me suis rendu compte assez vite d'à quel
26:15 point on pouvait avoir de l'impact.
26:17 Il y a quelques actions notamment qui m'ont marqué
26:19 notamment une maraude
26:21 qui était organisée pour les
26:23 SDF de Paris
26:25 et les organisateurs n'arrivaient pas
26:27 à trouver 3000 bouteilles d'eau.
26:29 Ils avaient
26:31 depuis des semaines épuisé
26:33 toute leur énergie et leur carnet d'adresse.
26:35 Et puis on a appelé des copains
26:37 et en un coup de fil ils ont envoyé
26:39 3000 bouteilles d'eau à Paris pour cette maraude.
26:41 Et je me suis dit
26:43 quand on a autant de facilité
26:45 par l'impact qu'on peut avoir dans le sport
26:47 on ne peut pas passer à côté de ça.
26:49 Et il faut essayer de le structurer.
26:51 Voilà, et donc
26:53 j'avais commencé
26:55 à percevoir ce que pouvait permettre
26:57 de faire un fonds de dotation, qui est une fondation
26:59 allégée, qui est très facile
27:01 à créer, à travers
27:03 les clubs sportifs avec lesquels
27:05 je travaillais et on a décidé de créer notre
27:07 propre fonds de dotation et d'y greffer
27:09 tous nos clients, tout notre
27:11 écosystème pour les associer
27:13 à nous, pour essayer d'optimiser
27:15 l'impact qu'on pouvait avoir
27:17 pour soutenir diverses actions.
27:19 Philippe Panguero, oui, Esboé,
27:21 non, Cécile, en même temps.
27:23 Vous parliez Stéphane Pellet tout à l'heure
27:25 du rugby, des valeurs du sport,
27:27 des valeurs de cohésion,
27:29 d'équipe, et vous êtes souvent,
27:31 surtout les rugbymans, extrêmement
27:33 sollicités par les associations, régulièrement.
27:35 Oui, c'est vrai
27:37 parce qu'il y a tellement de leviers d'action.
27:39 Alors c'est les rugbymans, mais honnêtement
27:41 c'est tous les sportifs parce que,
27:43 vous voyez, là j'accompagne, on a fait d'ailleurs
27:45 une jolie émission sur Sud Radio avec Nicolas
27:47 Karabatic, qui avec son frère
27:49 Lucas Karabatic est très sensible
27:51 aux enjeux environnementaux
27:53 et vient de créer son fonds de dotation
27:55 pour essayer lui aussi
27:57 de renforcer l'impact qu'il peut avoir
27:59 avec son frère pour accompagner
28:01 ces enjeux-là. Donc c'est vraiment le monde
28:03 du sport, je pense qu'il a pris conscience.
28:05 Vous pouvez,
28:07 parce qu'il a de jolies choses à raconter.
28:09 Non, je crois que le monde du sport
28:11 aujourd'hui a un rôle particulier
28:13 à jouer parce que tous les acteurs qui sont
28:15 une caisse de résonance,
28:17 qui permettent d'amplifier les messages,
28:19 doivent prendre conscience du rôle
28:21 qu'ils ont à jouer. C'est une responsabilité
28:23 collective. Et puis
28:25 finalement, on est des catalyseurs
28:27 quelque part,
28:29 de bonnes énergies.
28:31 Moi je crois que, de toute façon,
28:33 la vie,
28:35 elle est agréable quand elle est équilibrée
28:37 et quand on a de la chance
28:39 de recevoir, il faut renvoyer.
28:41 Voilà, c'est tout. C'est assez
28:43 simple.
28:45 Ça surprend certains
28:47 quand je le dis, mais honnêtement, je trouve
28:49 ça quand même assez basique comme analyse.
28:51 Philippe Smanghero, on parlait avec
28:53 Stéphanie Fuyain
28:55 précédemment, une association qui est
28:57 aidée par les dons, etc. Mais
28:59 une fondation, vous fonctionnez comment ?
29:01 Est-ce qu'on vous aide ?
29:03 Comment ça se passe économiquement ?
29:05 Nous, économiquement, on est
29:07 100%
29:09 indépendants, donc c'est de l'argent privé
29:11 et donc
29:13 qui arrive essentiellement d'entreprise.
29:15 On n'est pas
29:17 du tout sur de l'appel à la collecte
29:19 auprès des particuliers.
29:21 Nous, on a fédéré un réseau d'une quarantaine
29:23 d'entreprises mécènes
29:25 qui prennent beaucoup de plaisir d'ailleurs en plus
29:27 parce qu'on les fédère dans un lieu qu'on a
29:29 acheté à Toulouse et qui se perd
29:31 un peu de lieu de rassemblement à cette
29:33 dynamique collective
29:35 puisqu'on offre le lieu aussi
29:37 à des associations pour qu'elles puissent elles-mêmes
29:39 faire leurs événements.
29:41 Ça crée quelque chose de très vertueux.
29:43 On a ces 40 entreprises
29:45 qui structurent notre financement
29:47 à l'année, bien sûr nous
29:49 directement qui participons
29:51 avec mes associés
29:53 et puis on essaie
29:55 de mener une ou deux opérations
29:57 de collecte par an, donc
29:59 essentiellement autour de lots sportifs,
30:01 de maillots,
30:03 d'expériences à gagner,
30:05 de rencontres avec des champions.
30:07 Voilà, et ça nous permet aujourd'hui
30:09 et c'est ça que j'ai envie de faire
30:11 passer comme message aux entreprises
30:13 aujourd'hui parce que
30:15 tout ça d'abord c'est...
30:17 Ça a du sens.
30:19 Oui, ça a du sens, alors ça a du sens
30:21 humain, mais ça a beaucoup de sens aussi
30:23 dans les organisations parce que
30:25 les entreprises aujourd'hui
30:27 ont besoin d'attirer les talents
30:29 et on se rend compte que cette nouvelle génération
30:31 elle est très sensible
30:33 à l'engagement.
30:35 Voilà, exactement.
30:37 Et donc il faut qu'on leur raconte de belles
30:39 histoires et qu'on leur montre que
30:41 l'entreprise qui va les recruter
30:43 a une vraie vision d'impact
30:45 social et sociétal.
30:47 Philippe Spanguero, dans quelques instants on va voir
30:49 justement ces actions et ces associations
30:51 que vous aidez avec ce fond
30:53 de dotation, ça s'appelle
30:55 Team One. Vous restez avec nous, on revient dans
30:57 quelques instants parce que Stéphane Pellet a des questions
30:59 à vous poser et il faut vous assurer qu'il va falloir
31:01 vous faire attention tout de suite.
31:03 On parle
31:05 d'associations, bien entendu
31:07 d'engagement, chaque semaine,
31:09 chaque lundi avec le G500, Stéphane Pellet
31:11 est avec nous,
31:13 aussi Aurélie Gros, aussi bien entendu
31:15 vous pouvez nous appeler 0800 26
31:17 300 300 et vous pouvez proposer des
31:19 associations parce que dans le G500 il y a
31:21 énormément d'associations mais si vous
31:23 n'en faites pas partie, c'est bien hommage, vous pouvez
31:25 proposer ou en tout cas
31:27 candidater pour rentrer dans le G500 parce que
31:29 c'est finalement
31:31 une espèce de
31:33 famille qui avance, qui s'entraide,
31:35 qui se parle avec un événement qui aura
31:37 lieu le 8, 9, 10
31:39 juin à Marseille et on va sur
31:41 www.sommetsitoyens.fr
31:43 non seulement pour s'y inscrire mais aussi
31:45 pour faire comme vous dites Cécile, c'est-à-dire
31:47 nous passer pourquoi pas des coordonnées si on veut rentrer en contact
31:49 d'une association qui a envie qu'on parle d'elle.
31:51 - Et en attendant... - On fédère
31:53 les bonnes énergies et après
31:55 on co-construit des bonnes idées
31:57 et ensuite on... - Et on crée des écosystèmes
31:59 entre les uns et les autres. - Exactement et après on interpelle
32:01 nos dirigeants pour faire changer les choses.
32:03 - Exactement et Philippe Sangheriot
32:05 toujours avec nous, fondateur de la fondation
32:07 Timoine. On le disait tout à l'heure
32:09 Philippe, ce sont
32:11 les entreprises aujourd'hui qui
32:13 s'engagent
32:15 financièrement pour vous aider
32:17 et pas mal d'associations.
32:19 On parle beaucoup de l'Afghanistan ces derniers temps
32:21 Philippe. Tristan Banon
32:23 est très engagé aussi
32:25 sur ce sujet des femmes afghanes.
32:27 - Oui, c'est justement
32:29 par son intermédiaire qu'on a découvert
32:31 cette association parce que ce qu'on essaie de faire aussi
32:33 c'est de faire rencontrer des belles
32:35 personnalités dont tu fais
32:37 partie Cécile, à nos mécènes
32:39 et on essaie à chaque
32:41 fois de donner du sens à tout ça
32:43 et donc
32:45 c'est dans ce cadre là que
32:47 Tristan Banon est venu rencontrer nos mécènes
32:49 pour parler de la sortie
32:51 de son livre et elle a
32:53 choisi de mettre en avant Afghanistan libre
32:55 et avec notre condotation à cette
32:57 occasion on a fait un don à cette
32:59 association. C'est en général comme ça
33:01 qu'on fonctionne à chaque fois qu'on
33:03 rencontre une personnalité. On a nos
33:05 soutiens référencés à l'année
33:07 identifiés à l'année et puis
33:09 on a trois ou quatre fois par an
33:11 une petite enveloppe
33:13 à distribuer à des causes
33:15 soutenues par des personnalités qui viennent nous rencontrer.
33:17 - L'AFM aussi
33:19 le Téléthon aussi
33:21 beaucoup de démarches pour le Téléthon
33:23 et c'est vrai qu'il y a énormément d'associations
33:25 qui s'engagent. C'est vrai qu'il y a
33:27 un besoin d'argent
33:29 qui est assez colossal
33:31 et c'est une association aussi que vous soutenez.
33:33 - Oui alors directement
33:35 c'est une filiale du Téléthon
33:37 c'est l'institut de myologie
33:39 qui milite pour le muscle
33:41 comme un jeu de santé publique
33:43 et donc c'est un peu particulier avec eux
33:45 parce que je suis conseil
33:47 aussi de l'animation, de la collecte
33:49 parce que c'est vraiment des sujets
33:51 qui m'intéressent. On est
33:53 vraiment dans un changement de paradigme
33:55 en ce moment sur cette dimension
33:57 de l'ARSE justement
33:59 parce que contrairement
34:01 par exemple au monde d'Anglo-Saxon
34:03 qui a intégré depuis très longtemps
34:05 ces codes de ce qu'on appelle le "charity"
34:07 où on voit des sommes astronomiques
34:09 collectées
34:11 c'est pas du tout culturel en France
34:13 parce que la plupart
34:15 de ces sujets étaient préemptés par l'Eurégalien
34:17 c'était de l'argent public
34:19 qui finançait tout ça. Et aujourd'hui
34:21 il y a de moins en moins d'argent public
34:23 et donc les organisations privées
34:25 doivent quelque part remplacer
34:27 ce manque d'argent public
34:29 et donc il y a des nouveaux codes qui sont en train
34:31 de se mettre en place et c'est vraiment
34:33 les acteurs privés qui doivent jouer ce rôle là
34:35 et donc on est à la croisée des chemins
34:37 il y a encore beaucoup à faire
34:39 - Bon, Philippe Spanguero, nous parlions
34:41 de la grande famille du sport
34:43 Tony Parker à l'Olympia, là aussi
34:45 vous êtes derrière ?
34:47 - Oui, on a monté un concept
34:49 alors ça c'est
34:51 j'ai eu la chance
34:53 que Michel Denizo me fasse confiance
34:55 parce que c'était important pour moi d'avoir
34:57 une vraie figure pour être
34:59 face à ces champions
35:01 on a fait une première opération
35:03 en effet à l'Olympia, bon bien sûr il faut remercier
35:05 l'Olympia qui a joué
35:07 le jeu en étant partenaire
35:09 de l'événement
35:11 et donc on a fait un premier événement
35:13 avec Alain Prost qui s'appelle
35:15 Confidence, en fait l'idée c'est
35:17 d'essayer de revenir sur des carrières sportives
35:19 très longues et des carrières exceptionnelles
35:21 pour rapprocher ça du monde de l'entreprise
35:23 pour se dire que finalement
35:25 les facteurs clés de succès c'est toujours les mêmes
35:27 peu importe le
35:29 contexte, peu importe la typologie
35:31 de sportif et donc on a fait
35:33 Alain Prost au profit de
35:35 l'Institut du cerveau et de la moelle épinière
35:37 et puis ensuite
35:39 - Le professeur Saillant bien sûr
35:41 - Bien sûr, bien sûr, je suis allé
35:43 avec un grand bonheur lui remettre
35:45 le chèque et découvrir
35:47 les travaux de l'Institut
35:49 - Et 20 000 euros
35:51 donc au profit d'Infinity Car
35:53 aussi, le fonds de dotation de Tony Parker
35:55 - Oui, oui, oui
35:57 qui débloque des
35:59 mours pour des enfants qui veulent
36:01 mener des doubles projets qui n'en ont pas
36:03 les moyens - Alors justement
36:05 Philippe Spanguero, il faudra
36:07 vous inviter, il faudra faire une spéciale Philippe Spanguero
36:09 parce que vous avez tellement d'associations
36:11 que vous vous soutenez mais deux choses
36:13 fût-ce votre modestie en souffrir
36:15 dites-nous le chiffre global
36:17 combien vous donnez et puis après moi
36:19 je reposerai une petite question rapidement
36:21 - Alors
36:23 on travaille à nos échelles
36:25 mais en fait je vais vous parler en cash et hors cash
36:27 parce que c'est important
36:29 en tout notre impact c'est 100 000 euros
36:31 par an
36:33 ce qui n'est pas énorme
36:35 - Mais c'est déjà énorme - Mais on est une petite société
36:37 - Si, si, si
36:39 - Mais en fait moi ce que j'essaie
36:41 c'est de faire des choses qui ont du sens
36:43 - Bien sûr - Un exemple concret, notre dernière
36:45 initiative, on a acheté un trafic
36:47 un minibus
36:49 parce qu'on s'est rendu compte qu'il y en avait de moins en moins
36:51 il y a une pénurie de ce type de véhicules
36:53 ça coûte de plus en plus cher
36:55 et que les associations n'arrivent plus à le financer
36:57 et donc
36:59 aujourd'hui on a acheté ce véhicule
37:01 qu'on met gratuitement à la disposition
37:03 des associations qui n'arrivent plus à
37:05 financer leur déplacement
37:07 et ça par exemple c'est quelque chose qui nous
37:09 coûte 10 000 euros par an
37:11 mais on a un impact positif auprès de nos bénéficiaires
37:13 de plus de 25 000 euros par an
37:15 et d'économie pour eux
37:17 donc quand je vous parle des 100 000 euros
37:19 dans les 100 000 euros il y a 25 000 euros
37:21 d'équivalent de don
37:23 d'équivalent de don en nature de notre véhicule
37:25 - Et d'économie pour eux
37:27 rapidement Stéphane Pellet, il nous reste 50 secondes
37:29 - Et bien 50 secondes, non je voulais juste vous dire
37:31 vous avez raison de vous battre là-dessus
37:33 deuxièmement le sport en effet véhicule
37:35 en termes d'image aussi, beaucoup d'argent
37:37 donc c'est quand même important de faire ce que vous faites
37:39 pour les fameuses valeurs dont on parlait
37:41 et dernière chose, n'oubliez pas quand même
37:43 il y a aussi les fonds de dotation
37:45 c'est des déductions fiscales
37:47 donc en fait si, il y a de l'argent public
37:49 puisqu'en fait il est retiré des impôts
37:51 que l'on pourrait donner, je dis ça pas pour
37:53 satisfaire les auditeurs
37:55 de Sud Radio quand ils payent des impôts
37:57 mais c'est une très très belle cause aussi
37:59 c'est le fléchage de l'impôt désormais
38:01 les gens ont envie de dire
38:03 pourquoi ils ont voté
38:05 - 75% pour les entreprises et 75% pour les particuliers
38:07 - Absolument, merci en tout cas
38:09 merci beaucoup Philippe Panguero d'avoir été
38:11 avec nous, fondateur
38:13 de cette fondation
38:15 Team One, allez voir sur le site
38:17 internet si vous êtes une entreprise et que ça vous intéresse
38:19 bien entendu, ça ne peut faire que
38:21 du bien pour le bien commun
38:23 voilà, merci beaucoup Stéphane Pelé d'avoir été avec nous
38:25 merci Aurélie Gros, c'est le
38:27 G500, merci beaucoup Stéphanie Fugain
38:29 vous êtes déplacée
38:31 - Ambassadrice - Ambassadrice effectivement
38:33 qu'on retrouvera à Marseille, ah c'est cool
38:35 - C'est promis, on va faire une prise de sang
38:37 c'est promis
38:39 - C'est promis
38:41 - On se voit demain c'est si
38:43 - Absolument, dans un instant
38:45 dans un instant, attention, dans un instant
38:47 Yvan Cujus sera avec nous
38:49 et puis c'est
38:51 on va vous parler argent tout de suite
38:53 avec Philippe David, allez on vous retrouve
38:55 demain matin, demain à 17h
38:57 - 17h, demain matin on prépare
38:59 - Conseil de famille dans un instant, allez salut, à demain

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