The Good Talks - Nicolas Marotte

  • il y a 8 mois

Category

🗞
News
Transcription
00:00 [Générique]
00:09 Bonjour à toutes et à tous, je suis ravie de vous retrouver dans The Good Talks.
00:14 Aujourd'hui, je suis très heureuse d'accueillir Nicolas Marotte.
00:17 Bonjour Nicolas.
00:18 Bonjour.
00:19 Qui dirige Innocent.
00:21 Absolument.
00:22 Depuis dix ans.
00:23 Déjà dix ans.
00:24 A peine dix ans.
00:25 A peine dix ans, c'est passé vite.
00:26 C'est le début de l'histoire.
00:27 C'est passé extrêmement vite.
00:29 Alors, Innocent, pour ceux qui ne connaissent pas, qu'est-ce que c'est ?
00:32 Ce petit jus-là qu'on voit un peu partout.
00:34 Innocent, c'est une boîte anglaise à l'origine qui a été créée en 1999.
00:38 Donc l'année prochaine, on fête nos 25 ans.
00:40 En France, on fête nos 15 ans l'année prochaine.
00:43 Donc là aussi, ça passe très rapidement.
00:45 Et on s'est développé très vite dans l'ensemble de l'Europe,
00:49 puisqu'aujourd'hui, on est le leader européen des jus de fruits frais.
00:52 On fait des jus de fruits et des smoothies principalement,
00:54 des produits exceptionnels, 100% naturels.
00:57 Principalement en base de fruits.
00:59 Exactement.
01:00 Qui ont des labels, certains, mais qui ne sont pas affichés.
01:03 Absolument.
01:04 Et ça, c'est une volonté ?
01:06 Alors, la certification de nos fruits est 99,9%.
01:10 On a un sourcing responsable.
01:13 Principalement FSA et SAI.
01:15 C'est la norme qu'on utilise le plus,
01:16 qui respecte à la fois l'environnement et les personnes qui travaillent sur nos exploitations.
01:21 Et puis, en effet, on a pas mal de nos fruits qui sont Rainforest,
01:24 qui sont Fairtrade, mais ce n'est pas la peine pour nous d'aller dans le détail.
01:29 On préfère parler de l'ensemble de notre sourcing qui est responsable.
01:32 Et qui est tellement responsable que vous êtes quand même certifié Bicorp ?
01:36 Alors Bicorp, ça englobe énormément de choses.
01:38 C'est une certification pour nous exceptionnelle.
01:40 Depuis l'origine, on essaye de faire les choses bien, dans tous les domaines,
01:44 mais on n'est jamais sûr qu'on fait des choses bien.
01:46 Donc, on a cherché une façon de savoir, sur une échelle qui compare des grosses boîtes,
01:51 des petites boîtes, des boîtes qui font du design, de l'informatique,
01:55 de la distribution ou de la production, comme nous, si on était finalement si bien que ça.
02:00 Et le grand bonheur, ça a été de se rendre compte que,
02:03 dès la première proposition, on a été certifié Bicorp.
02:06 Et ensuite, au bout de trois ans, on a été recertifié encore.
02:09 Première fois avec 92,5 points, la deuxième avec 105,2.
02:12 Donc, on a cesse de progresser avec une certification qui est, elle, de plus en plus difficile.
02:18 C'est ce que j'allais dire, c'est qu'est-ce qui est le plus difficile ?
02:21 Parce que c'est vraiment une certification qui est très rigoureuse,
02:25 sur de nombreux critères, plus de 100.
02:27 Donc, qu'est-ce qui est le plus compliqué pour Innocent ?
02:30 Alors, là où on a été un peu moins bon, c'est la gouvernance.
02:33 Pas qu'on gouverne mal ou qu'on ne fait pas les choses bien.
02:36 Vous êtes directement concerné alors, Nicolas ?
02:38 Absolument. Mais peut-être qu'on manque encore un peu de process,
02:41 d'organisation mis sur le papier.
02:44 Donc, c'est sur ce point-là qu'on a travaillé pour l'année prochaine,
02:48 être encore meilleur en termes de certification.
02:51 Innocent, aujourd'hui, c'est combien de collaborateurs ?
02:54 Au total, 800 collaborateurs. 200 dans le monde industriel et 600 dans nos bureaux.
02:58 Et alors, Innocent a été racheté par un groupe pas très connu.
03:04 Un tout petit intervenant, absolument.
03:07 Voilà, qui s'appelle donc Coca-Cola, c'est ça ?
03:09 Oui.
03:10 Mais par contre, c'est un rachat un petit peu particulier,
03:12 puisque vous êtes quand même le petit troublion,
03:16 enfin vous êtes quand même assez indépendant, c'est ça ?
03:18 C'était la condition de la revente de la marque, je crois, à ce grand groupe ?
03:23 Alors, ce qui s'est passé dans l'histoire d'Innocent,
03:25 c'est l'histoire d'une croissance très rapide, un peu trop rapide peut-être.
03:29 Et puis, comme dans tous les groupes industriels,
03:32 il y a quelquefois des accidents industriels.
03:34 Ce qui est arrivé une première fois avec la crise des subprimes,
03:37 et qui nous a causé un vrai risque d'arrêt finalement,
03:40 parce qu'on manquait de cash, on manquait de ressources.
03:43 Et à ce moment-là, les fondateurs, en effet, ont cherché, ont tapé à plusieurs portes.
03:47 Il n'y en a pas beaucoup qui se sont ouvertes.
03:49 Et ça a été le premier contact avec Coca.
03:51 On est là en 2008 à peu près.
03:53 Et puis, un petit peu plus tard, on a fortement développé l'activité.
03:57 Enfin, ils ont fortement, moi je n'étais pas encore là,
03:59 fortement développé l'activité sur le continent européen,
04:02 avec des besoins de financement à nouveau très importants.
04:05 Ils sont à nouveau allés rencontrer Coca-Cola,
04:08 qui s'est engagé à fond, qui a repris, effectivement,
04:11 l'intégralité des parts de la société.
04:13 Et comme les fondateurs avaient créé un modèle dont ils souhaitaient être fiers
04:17 à tout moment, sur lequel l'engagement était primordial,
04:21 ils se sont assurés, avant de signer les documents finaux,
04:24 que Coca-Cola était dans le même esprit.
04:26 Et c'est vrai que depuis ce moment-là,
04:28 on travaille avec des valeurs qui sont toujours les mêmes,
04:31 une raison d'être qui est toujours la même.
04:33 On a gardé tous les grands principes que le groupe Innocent avait d'origine.
04:36 - C'était important pour vous, pour rejoindre cette société-là ?
04:41 - Moi, je n'avais pas de préjugés particuliers sur Coca-Cola,
04:45 qui est un groupe qui fait pas mal de choses bien.
04:48 J'ai été contacté par Innocent,
04:50 j'ai trouvé que le projet Innocent était génial,
04:52 et j'ai rejoint Innocent.
04:53 Je pense que c'est le cas pour la plupart de nos équipiers.
04:56 - Alors expliquez-nous, parce qu'il y a une question packaging aussi,
04:59 on a parlé un petit peu de la production de la matière première,
05:02 qui vient d'ailleurs un petit peu partout dans le monde.
05:05 On va en parler dans quelques instants.
05:08 Mais d'abord, je voulais simplement faire un petit point sur le packaging.
05:12 Là, je vois qu'il y a des petits bouchons avec la mention 100% recyclable.
05:17 Comment est-ce que c'est fabriqué ?
05:19 - Alors, on a des bouteilles qui sont 100% recyclables.
05:23 On travaille chaque année pour alléger le poids de plastique des bouteilles.
05:27 On a aujourd'hui des bouteilles qui sont parmi les plus légères du marché.
05:30 Donc ça, c'est une première garantie.
05:32 C'est qu'une bouteille qui revient dans un circuit de récupération
05:35 peut être réutilisée.
05:37 Ensuite, dans la composition de nos bouteilles,
05:39 on a à peu près 50% de plastique recyclé.
05:42 Et comme le plastique n'est pas recyclable à l'infini,
05:44 il reste extrêmement intéressant de continuer à injecter du plastique vierge.
05:49 Sur cette partie plastique vierge, il y a plusieurs origines possibles.
05:52 L'origine, effectivement, fossile,
05:54 prendre du pétrole et fabriquer du plastique vierge.
05:58 L'autre possibilité, qui est celle qui nous intéresse énormément,
06:00 il y a une petite bouteille devant vous, la plus petite des deux.
06:03 On intègre ce qui s'appelle absolument du biopété.
06:06 C'est-à-dire que c'est un pété qui a exactement les mêmes vertus
06:09 que le pété fabriqué à partir de pétrole,
06:12 sauf qu'il est fait à partir de canne à sucre.
06:14 Et la canne à sucre, à l'inverse du pétrole,
06:16 c'est absolument renouvelable,
06:18 puisque chaque année, vous allez avoir des cultures de canne à sucre.
06:21 Donc là, c'est pour nous un axe très intéressant,
06:23 être capable de réinjecter du plastique vierge, on va dire,
06:26 mais qui vient non pas du pétrole,
06:28 mais qui vient de la nature et de la culture.
06:31 L'objectif, c'est d'arriver à ne vendre que des packagings comme celui-là ?
06:36 Pas du tout.
06:37 Non, non, aujourd'hui...
06:38 Pourquoi ?
06:39 Alors ça, c'est une exception dans nos gammes.
06:41 C'est la gamme KITS, qui existe au UK, en France également d'ailleurs.
06:45 D'accord.
06:46 Je pourrais y revenir ensuite.
06:47 Oui.
06:48 Nous, le plastique, on trouve ça formidable,
06:50 parce que c'est d'abord un matériau très léger.
06:53 Donc quand vous le transportez,
06:55 vous ne consommez pas beaucoup de gasoil, par exemple, dans les camions.
06:59 Vous ne dégagez pas de carbone exagérément.
07:03 Donc les émissions sont limitées.
07:05 Il est très facile à recycler également.
07:07 C'est-à-dire que quand on récupère la bouteille,
07:09 on fait des paillettes et on l'envoie au fabricant,
07:12 qui peut reconstituer ce qu'on appelle des préformes, des petites formes.
07:15 C'est très facile dans les deux sens.
07:17 Donc l'impact de carbone, on l'a mesuré avec le plastique,
07:21 avec d'autres types de matériaux concurrents,
07:24 pour nos types de produits, c'est le packaging idéal.
07:27 D'accord.
07:28 Il protège les qualités nutritionnelles et organoleptiques de nos produits.
07:33 Et encore une fois, il est facile à maîtriser.
07:35 Donc on a aujourd'hui un bon compromis.
07:37 La problématique éventuelle qui peut exister,
07:39 c'est comment faire revenir de manière certaine les bouteilles,
07:42 une fois qu'elles ont été utilisées.
07:44 C'est le fameux usage unique dont on parle beaucoup.
07:47 Et pour ça, on travaille dans pas mal de pays pour encourager la consigne.
07:50 Nous, on est favorable à la consigne,
07:52 ce qu'on appelle le DRS en anglais.
07:54 Ça existe notamment aux Pays-Bas, par exemple, au Danemark, en Allemagne.
07:59 Très souvent, d'ailleurs, Innocent a été partie prenante
08:02 dans la mise en place de ces consignes.
08:04 Donc comment on peut avoir cette économie circulaire qui fonctionne,
08:07 récupérer des bouteilles ?
08:08 En France, on n'est pas trop mauvais avec la poubelle jaune.
08:11 On est à 60% de récupération des bouteilles.
08:13 Dans un pays où on parle beaucoup d'indiscipline,
08:16 être capable de récupérer quand même 60% de ces bouteilles,
08:19 c'est pas si mal que ça.
08:20 On peut pas mesurer le taux de...
08:22 Absolument, on le fait avec Citeo.
08:25 Alors 60%, c'est bien et c'est pas suffisant.
08:28 Les objectifs gouvernementaux européens sont plus élevés.
08:31 Il faut qu'on monte à 70, 80, 90%.
08:34 Et notre conviction, c'est qu'on y arrivera par la consigne.
08:37 Or, celle-ci, pour le moment, est mise en suspens par le gouvernement.
08:40 Donc c'est pas certain que la France bascule de ce côté-là.
08:43 On verra, mais pour nous, en tout cas, on essaye encore de pousser dans ce sens-là.
08:46 À suivre, il y a un accompagnement, effectivement,
08:49 auprès des consommateurs à avoir.
08:51 Vous essayez de communiquer sur les nouveaux packagings,
08:55 sur la provenance de vos matières premières,
08:58 des fruits que vous utilisez.
09:00 J'imagine, comment est-ce que ça se passe pour la communication aux consommateurs ?
09:03 On reste une petite boîte avec peu de moyens pour communiquer.
09:06 Donc, effectivement, on a des communications...
09:09 Vous êtes combien chez Innocent ?
09:10 On est 800, mais au niveau européen, pas au niveau français.
09:13 Le français, on est une petite centaine de personnes.
09:15 Une petite centaine, voilà, c'est ça.
09:16 On a quelques vendeurs, on a quelques personnes dans les bureaux.
09:19 Donc on n'est pas énormément, finalement.
09:21 On est un petit intervenant en nombre de personnes.
09:23 On essaie de faire beaucoup de bruit, beaucoup de choses individuellement,
09:26 mais c'est pas toujours simple.
09:28 Donc on a, effectivement, tous les moyens digitaux disponibles aujourd'hui.
09:31 On a quelques moyens de communication.
09:33 Nos packagings racontent pas mal d'histoires, également.
09:36 Et on encourage à tout moment, effectivement,
09:38 de mettre ces produits pour la France dans la poubelle jaune,
09:40 dans les autres pays, de les ramener par le biais de la consigne.
09:43 J'ai demandé qu'est-ce qui était le plus compliqué
09:46 dans le label, la certification de Bicorp,
09:48 mais j'aimerais savoir dans quel secteur vous réussissez.
09:53 Alors, il y a plusieurs secteurs dans lesquels on réussit bien,
09:56 notamment l'environnemental.
09:58 Depuis le départ, on a ces fameuses certifications
10:01 dont on parlait tout à l'heure.
10:03 On a quand même plusieurs dizaines de fruits
10:06 qui viennent du monde entier.
10:08 On collecte aujourd'hui pas loin d'une centaine de fruits différents.
10:12 Tout ça, c'est beaucoup de travail.
10:14 Comment vous les transportez ?
10:15 Parce que j'imagine que c'est une question
10:17 que vous avez dû voir dans la certification Bicorp.
10:19 Alors, il n'y a aucun fruit innocent, aucun produit fini non plus,
10:23 qui voyage autrement que par bateau ou transport terrestre.
10:27 L'avion, ça ne nous concerne pas.
10:30 C'est pas qu'on est contre l'avion.
10:32 C'est qu'aujourd'hui, l'impact carbone de l'avion reste supérieur.
10:35 Le rapport est quand même de 1 à 83
10:37 entre l'impact d'un bateau et l'impact d'un avion.
10:39 Donc, pour nos types de matériaux, ça ne fait pas sens.
10:42 D'accord.
10:43 Donc, nos fruits voyagent uniquement par voie maritime ou terrestre,
10:47 mais jamais au-delà du niveau du sol.
10:49 D'accord.
10:50 Voilà.
10:51 Alors, Innocent 2024, quels sont vos objectifs ?
10:55 Alors, aujourd'hui, on a une marque européenne
10:59 qui n'est pas encore complètement développée dans tous les pays.
11:02 Donc, on va continuer à développer cette marque.
11:05 Moi, je m'occupe de pas loin d'une dizaine de pays différents
11:08 et je vois des stades de maturité qui sont différents également.
11:12 Donc, on va continuer à développer la consommation.
11:15 Aujourd'hui, 90% des Français consomment des jus de fruits.
11:18 C'est d'ailleurs un grand espoir pour la suite,
11:20 puisqu'il y a déjà une habitude de consommation naturelle.
11:24 Mais seulement un tiers de ces mêmes Français
11:26 consomment leurs portions de fruits et légumes nécessaires quotidiennement.
11:31 Donc, on est capable, pour les Français
11:33 et pour les autres pays sur lesquels on travaille,
11:35 d'amener une consommation de fruits de très grande qualité,
11:38 avec un sourcing durable, à des prix extrêmement raisonnables.
11:42 Vous avez une opinion, j'imagine, sur l'agriculture biologique.
11:46 Est-ce que vous en utilisez dans certains fruits de vos jus ou pas ?
11:51 Qu'est-ce que vous en pensez ?
11:52 Moi, je trouve que l'agriculture biologique, c'est formidable.
11:55 On a d'ailleurs pas mal de nos fruits qui sont bio,
11:58 simplement, comme tu l'as relevé tout à l'heure.
12:01 On ne mentionne pas ni les labels, ni la particularité.
12:06 Pourquoi on ne parle pas de bio ?
12:09 Et pourquoi est-ce que ce n'est pas quelque chose que Innocent met en avant ?
12:12 Parce que le bio couvre une partie des réalités, les modes de culture,
12:16 qu'on adresse, nous, par nos labels FSA, SAI, en particulier,
12:20 dont je parlais également tout à l'heure.
12:22 Mais surtout, on ne parle pas de l'impact carbone, par exemple.
12:25 On ne parle pas des modes de travail.
12:27 On ne parle pas des populations, des communautés,
12:29 qui travaillent sur la culture des fruits.
12:31 Et tout ça, ça fait partie de notre projet.
12:34 Innocent, par exemple, travaille beaucoup avec les communautés.
12:38 On redistribue 10% de nos profits pour lutter contre la faim dans le monde.
12:43 On a des programmes de développement sur les personnes qui travaillent dans les fermes,
12:47 pour qu'elles deviennent des leaders, qu'elles puissent s'aimer autour d'elles.
12:50 Donc ça, ce n'est pas du tout englober dans le label bio.
12:53 Oui, donc c'est bien, mais ça ne suffit pas.
12:55 Il y a même des abus d'agriculture biologique dans le monde, comme on le sait.
13:00 Donc voilà, c'est ce que vous dites, ce que j'entends un peu en substance.
13:06 Oui, moi, je ne compte pas sur moi pour entrer dans une critique sur le label bio,
13:11 tel qu'il peut s'opérer dans certains pays.
13:13 Mais en tout cas, ce que nous, on souhaite, c'est maîtriser ce qu'on produit,
13:17 là d'où ça vient, ce sur lequel il y a le moyen de mener des programmes de développement, etc.
13:24 Donc pas d'enfants, pas de rémunération insuffisante, etc.
13:28 Ça, c'est complètement notre concernement.
13:30 Non, à 360 degrés d'être responsable, en tout cas.
13:35 Absolument. Tout à l'heure, j'ai dit une petite phrase,
13:37 elle est peut-être passée un petit peu rapidement, mais je dis, on essaie d'être bon en tout.
13:41 C'est un peu pompeux, c'est peut-être un petit peu naïf quelque part,
13:46 mais en tout cas, c'est l'ambition que nous avons.
13:48 Merci, Nicolas Marotte, d'être venu dans The Good Talks.
13:52 Avec plaisir.
13:53 [Musique]

Recommandations