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00:00 Bonjour à toutes et à tous, je suis ravie de vous retrouver pour cette première émission de The Good Talks.
00:04 Good Talks, nous allons échanger avec des personnalités sur les actualités de l'ARSE,
00:11 de la transition écologique des entreprises et des territoires.
00:14 Je suis ravie pour cette première émission d'accueillir avec moi Hélène Vallade,
00:18 qui est présidente de l'ORS, l'Observatoire de l'ARSE,
00:22 et également en charge du développement et de l'environnement du groupe LVMH.
00:26 Bonjour Hélène.
00:27 Bonjour Émilie, ravie d'être avec vous ce matin.
00:30 Et bien sûr, Emry Jaquia, qui est président de la Communauté des entreprises à mission
00:36 et président également de la CAMIF.
00:38 Bonjour Emry.
00:39 Bonjour Émilie.
00:41 Merci de me retrouver.
00:43 Alors, tous les deux, vous avez plein d'actualités avec vos casquettes à nous raconter.
00:48 Par quoi on commence ?
00:49 Emry, alors côté Communauté des entreprises à mission, il y a de plus en plus de monde.
00:56 Je dirais que ça accélère.
00:57 Oui, et c'est une bonne nouvelle.
00:59 L'engagement des entreprises, c'est une attente forte des citoyens, des consommateurs, des Français.
01:03 On a fait une étude avec la Communauté des entreprises à mission et BVA
01:06 qui montre que 77% des Français souhaitent que les entreprises s'engagent davantage.
01:10 Le tout, c'est qu'il faut un cadre à l'engagement.
01:12 Et effectivement, depuis la loi PACTE, la société à mission est un excellent cadre
01:17 pour un dirigeant qui souhaite rendre son entreprise plus contributrice
01:20 sur les enjeux sociaux, environnementaux.
01:22 Et ils sont de plus en plus nombreux,
01:23 puisqu'on a passé la barre des 1000 sociétés à mission en France à fin d'année dernière.
01:29 C'est un cap un peu symbolique, mais trois ans après la loi,
01:32 c'est plutôt assez positif parce que c'est une démarche qui prend du temps,
01:36 qui invite toutes les chefs d'entreprise, les entreprises à repenser leur contribution positive à la société
01:42 et qui engage parce que chaque entreprise à mission doit rendre des comptes,
01:47 doit modifier sa gouvernance avec le comité de mission.
01:50 Et donc, c'est une dynamique qui est très forte puisqu'on était 88 il y a deux ans.
01:54 Donc, ça va vite.
01:56 Et la communauté des entreprises à mission,
01:59 donc qui est l'association d'intérêt général que j'ai cofondé en 2018,
02:03 elle accompagne ces dirigeants qui veulent s'engager sur ce chemin qui n'est pas toujours facile,
02:07 qui prend du temps, qui est exigeant, mais qui fait progresser l'entreprise.
02:11 Et je crois, l'enjeu clé aujourd'hui, c'est passer des entreprises qui sont responsables,
02:16 qui font mieux les choses ou moins mal, à des entreprises qui contribuent positivement à la société
02:21 et aux grands enjeux du climat, de la biodiversité, des inégalités.
02:25 Et on a tous un rôle à jouer.
02:26 Et voilà, donc cette dynamique est assez forte.
02:29 Et les enjeux de la communauté, c'est de pouvoir accompagner avec exigence
02:33 parce que l'enjeu clé, c'est d'arriver à accélérer la transformation de nos modèles économiques,
02:36 de changer le monde de l'intérieur au fond et de rendre nos modèles économiques,
02:40 nos sociétés tout simplement soutenables, bâtir le monde de demain qu'on attend.
02:45 Et il y a urgence, en fait.
02:47 Et je crois que ça, c'est bien partagé à la fois par les citoyens, par les dirigeants,
02:50 qui sont aussi en quête de sens, qui sont aussi des acteurs, évidemment, clés,
02:54 parce que l'entreprise est probablement le plus puissant levier de transformation de la société
02:59 qu'on ait à disposition.
03:00 L'enjeu clé, c'est de l'activer.
03:02 Et les entreprises sont en avance, elles ne sont pas en retard, Hélène.
03:05 L'Ors, d'ailleurs, en est aussi un acteur très actif, avec de nombreux membres.
03:10 Oui, ça avance vite, avec pas mal de choses en ce moment,
03:13 et notamment un écho très fort de l'opinion publique,
03:17 qui a complètement adhéré à ce concept de sobriété.
03:22 Il y a une étude, très belle étude, qui a été réalisée par Opinion Way
03:25 et qui interroge les Français sur "comment est-on derrière ce mot de sobriété ?".
03:29 On s'attendait à des choses un peu négatives, du genre de la contrainte, etc.
03:33 Puis il y a des choses clivées par catégorie sociale.
03:35 Et pas du tout.
03:36 Il y a une charge positive dans ce mot qui est extraordinaire
03:40 et qui n'est pas pris au fond, au pied de la lettre,
03:42 mais qui désigne aussi une volonté de régénération d'un autre système de valeurs,
03:49 fondé en effet sur une plus grande sobriété, sur moins de gaspillage,
03:53 sur une attitude et des comportements beaucoup plus respectueux de l'environnement.
03:58 Et j'ai trouvé cette étude passionnante.
03:59 Et en écho, en effet, les entreprises accélèrent.
04:03 On peut toujours dire qu'elles ne vont pas assez vite.
04:05 Voilà, c'est une critique que l'on peut entendre.
04:08 La réalité, c'est qu'il y a beaucoup de choses qui sont en préparation.
04:11 Il y en a qui sont visibles et puis il y en a d'autres qui n'ont pas encore produit leurs résultats.
04:14 Et les plans sobriété, par exemple, qui ont été mis en place cette année
04:18 dans un certain nombre d'entreprises,
04:19 commencent à produire des résultats assez tangibles.
04:22 Et on fait des petits parce que ça a permis une acculturation
04:25 sur toute cette dimension, justement, de sobriété à l'intérieur des entreprises
04:29 et permet aujourd'hui, et moi, c'est ça qui m'intéresse à la fois d'ailleurs à Lors et chez FVMH,
04:34 d'enclencher sur une sobriété sur l'eau.
04:36 Moi, je suis une ancienne du monde de l'eau.
04:39 Je sais très bien à quel point, y compris en France,
04:43 cette ressource est menacée par les conséquences du réchauffement climatique.
04:47 On ne veut pas l'entendre parce qu'on se dit que c'est pire ailleurs
04:52 et que la France est préservée.
04:53 Et ce n'est pas vrai et que les entreprises attrapent cet objectif
05:00 de rentrer dans des logiques de baisse de la consommation d'eau
05:04 pour les process industriels.
05:06 Je pense que c'est une bonne chose et on va publier en juillet à Lors,
05:09 justement, un guide sur l'eau qui va à la fois donner des éléments
05:13 sur les stratégies de réduction de la consommation,
05:15 mais aussi sur les rejets dans les eaux naturelles
05:20 pour accroître la qualité de ces rejets industriels,
05:23 parce qu'il y a aussi un problème de qualité de l'eau en France.
05:26 Merci beaucoup, Hélène.
05:27 Emry, je crois également que côté entreprise,
05:31 donc côté CAMIF, il y a des nouveautés en ce moment.
05:34 Oui, on a inscrit dans nos statuts notre mission en 2017
05:38 et notre troisième objectif de mission,
05:40 c'est de faire de l'économie circulaire notre standard.
05:42 Ça nous a obligés dès 2017 à revoir les 20 000 références
05:46 du catalogue CAMIF et à se poser les questions.
05:48 Comment sont fabriquées ces produits ?
05:49 Comment on peut faire mieux avec moins ?
05:51 On a sorti en fin d'année dernière le premier matelas
05:54 Timothée entièrement fabriqué à partir de vieux matelas recyclés.
05:57 Alors ça, c'est un premier pas,
05:58 mais ça reste notre modèle traditionnel au fond.
06:00 Et là, on est en train d'expérimenter un nouveau modèle d'affaires
06:04 avec la location, la location en particulier de meubles enfants,
06:07 parce qu'on s'est rendu compte qu'il y a un cas d'usage qui est assez bon.
06:10 Nous, on fait des produits de qualité qui vont durer longtemps.
06:12 Et un lit bébé, au bout de trois ans,
06:14 le bébé, il a envie de sortir du lit à barreaux.
06:16 Et pourtant, ce lit bébé, il peut durer 40 ans.
06:18 Donc, l'enjeu, c'est d'arriver à trouver des nouveaux modèles économiques.
06:22 Et là, avec la location, on met un pied dans l'économie de la fonctionnalité
06:26 proposée aux jeunes familles,
06:28 donc aux jeunes parents qui ont un bébé qui arrive ou un enfant,
06:31 de louer leur meuble plutôt que d'acheter.
06:33 Et aujourd'hui, on est face à des jeunes qui ont pas forcément,
06:37 qui ne savent pas encore s'ils veulent avoir un premier enfant
06:39 et encore moins s'ils vont en avoir un deuxième.
06:42 Et donc, alors qu'avant, on pouvait se dire, le lit va passer de frère en soeur, etc.
06:49 Et bien là, en fait, finalement, il va passer d'une famille à l'autre.
06:52 Et c'est Camif qui va organiser ça,
06:53 tout en respectant la promesse de la marque Camif,
06:55 c'est-à-dire des produits de qualité fabriqués en France
06:58 et avec une durée de vie qui va être allongée grâce à ce nouveau modèle.
07:02 Donc, ça démarre. On va expérimenter ce modèle cette année.
07:05 On s'est fixé comme objectif d'avoir 300 locataires d'ici la fin de l'année.
07:09 Et puis, on va voir comment ce nouveau modèle prend sa part dans l'offre au Camif.
07:13 Mais effectivement, je crois qu'on est tous face à cette urgence
07:17 à réinventer nos modèles d'affaires et à expérimenter des nouvelles façons de faire
07:22 qui soient plus soutenables, plus vertueuses,
07:23 qui permettent d'allonger la vie des produits,
07:25 qui permettent de faire cette économie circulaire
07:29 là où on hérite de 50 ans ou 100 ans d'économie très linéaire,
07:34 où on a beaucoup de produits et on a aussi beaucoup de produits de déchets.
07:36 Donc voilà, aujourd'hui, il faut changer ce modèle.
07:38 Et à titre personnel, j'ai été mandaté par le ministre de l'Écologie
07:41 sur justement un rapport sur la TVA circulaire,
07:44 parce qu'on est engagé sur un plaidoyer sur la TVA circulaire depuis 2017.
07:47 Moi, personnellement, je pense qu'il y a une urgence à aligner la fiscalité,
07:51 parce que le rôle de l'État, c'est aussi d'accélérer cette transition
07:54 sur les enjeux de la transition écologique.
07:56 Et il me semblait aussi aberrant de taxer de la même manière
07:59 un produit qui est éco-conçu ou la réparation même du produit
08:05 par rapport à des produits qui ont fait trois fois le tour de la planète
08:08 pour arriver chez nous et qui sont fabriqués dans des conditions
08:11 sociales et environnementales qu'on n'accepte plus chez nous.
08:13 Voilà, donc là, il y a un enjeu et on est en train d'étudier ça
08:17 sur différents secteurs, le textile, l'habillement, le mobilier, l'automobile.
08:22 Et voilà, je crois que c'est plutôt bon signe aussi de voir que ça bouge,
08:28 même au niveau du gouvernement, sur ce genre de mesures.
08:31 Ça ne veut pas dire que ça va passer, mais on y travaille.
08:36 Hélène aussi, côté LVMH, les choses bougent.
08:40 Oui, les choses bougent, y compris sur ce sujet.
08:42 Je suis complètement d'accord avec cette idée que la régulation
08:46 doit accompagner ce mouvement.
08:48 Et d'ailleurs, elle est foisonnante en ce moment,
08:50 puisque il y a la loi sur l'économie circulaire qui est en pleine application,
08:54 puisque les décrets sont sortis à la fois sur l'affichage environnemental,
08:58 sur la circularité, l'éco-conception des produits.
09:02 Et je trouve que ce sont des aiguillons extrêmement, extrêmement importants.
09:06 Et je suis d'accord aussi sur cette idée au fond de seconde vie
09:10 à donner à l'ensemble de nos produits.
09:11 Il se trouve que je parle pour LVMH où le modèle du luxe,
09:15 c'est un modèle qui, par définition, est un modèle qui dure,
09:19 où les produits se passent de génération en génération.
09:22 Et donc la question qu'on s'est posée, c'est exactement celle-ci,
09:25 c'est-à-dire de ne pas du tout rentrer dans une logique de seconde main
09:28 dont on connaît des effets rebonds qui ne sont pas automatiquement positifs
09:32 pour les sujets qui nous occupent.
09:34 Et en revanche, celui de la seconde vie, ou troisième ou quatrième vie,
09:38 comment peut-on prolonger le plus longtemps possible,
09:41 à la fois dans la manière dont il est fabriqué,
09:43 donc c'est comme ça qu'on retrouve l'éco-conception,
09:45 mais aussi dans la manière dont il peut être réparé,
09:47 des produits à plusieurs reprises dans la vie.
09:51 Et cette association de la sémantique,
09:53 et je sais, Émilie, que vous êtes sensible à cela,
09:56 du luxe avec la réparation, n'allait pas automatiquement de soi.
10:00 Mais maintenant, on est en plein là-dedans
10:02 et l'ensemble des maisons qui composent LVMH
10:04 sont en train de travailler à des services de réparation
10:08 extrêmement sophistiqués pour leurs produits.
10:10 Et je trouve que ça va dans le bon sens
10:14 parce que LVMH a une capacité d'influence et d'entraînement
10:18 qu'il faut savoir mettre au service de ces sujets de la transition.
10:23 Et je suis très heureuse de cela.
10:24 Et si vous me permettez une autre actualité
10:26 qui me tient particulièrement à cœur,
10:28 c'est le fait d'avoir signé avec Yann Arthus-Bertrand
10:31 un magnifique partenariat pour utiliser, entre guillemets,
10:36 sa réserve de biodiversité qui est à à peine une heure de Paris
10:40 pour faire de la formation à l'ensemble des collaborateurs de LVMH
10:44 qui n'est pas de la sensibilisation
10:46 parce que je pense qu'il faut aujourd'hui dépasser cela
10:49 mais aller vraiment dans une formation qui apporte les expertises,
10:53 les nouvelles compétences nécessaires justement à la transformation des métiers
10:58 dans un lieu magnifique qui va permettre cette reconnection avec la nature
11:03 dont on a besoin pour penser le changement
11:06 et pour penser les modèles différemment,
11:08 c'est-à-dire dans une alliance d'un genre nouveau avec la nature.
11:11 Donc je suis vraiment très heureuse de cela.
11:13 On va essayer de faire la même chose dans les pays dans lesquels on est
11:15 parce qu'il est hors de question que je demande aux équipes d'Asie
11:19 de venir en France pour se former,
11:20 ce serait un peu antinomique.
11:23 Mais en tout cas, je crois que là, on a trouvé un modèle
11:26 qui va permettre d'aller dans la profondeur des métiers,
11:29 apprendre des co-conceptions, apprendre à sourcer de manière responsable
11:33 l'ensemble de nos produits.
11:34 Et donc cet enthousiasme et cet enthousiasme pour les équipes
11:37 parce que ça redonne du sens à la fois à son métier,
11:40 mais aussi à sa contribution à la société.
11:43 Donc cette dimension d'utilité, elle s'incarne très concrètement
11:47 dans les compétences que l'on peut du coup acquérir
11:50 et elle permet d'avoir une vraie cohérence entre soi
11:54 en tant que collaborateur de LVMH et puis la personne privée
11:58 qui soit à une fonction dans sa famille, à une fonction citoyenne.
12:02 Et ces trois personnes se retrouvent en adhésion avec la même valeur.
12:06 Et ça, je pense que c'est fondamental.
12:08 Merci beaucoup. Un petit mot de la fin.
12:09 On est ici, vous êtes tous les deux les co-présidents,
12:14 les présidents du Grand Prix de la Goût d'économie 2023.
12:17 Un petit mot, vous êtes là pour encourager les entreprises
12:20 qui sont sur le chemin, qui ont postulé pour essayer de montrer aussi
12:25 qu'est-ce qu'elles font à leur échelle, à leur niveau.
12:28 Moi, j'ai été impressionné par l'ensemble des dossiers.
12:31 Très bonne qualité, je dois dire.
12:32 Et beaucoup, beaucoup de dossiers.
12:34 Je crois qu'on a analysé 72 dossiers.
12:37 C'est tout à fait impressionnant.
12:39 Et je trouve que c'est assez positif parce qu'on voit une diversité
12:42 de sujets dans l'engagement que prennent les entreprises,
12:46 une diversité de tailles d'entreprises.
12:49 Et ça concerne tout le monde, en fait.
12:50 L'engagement, on ne peut pas y couper.
12:52 De toute façon, aujourd'hui, je crois que, comme l'a dit Hélène,
12:56 seules les entreprises qui seront capables d'apporter la preuve
12:58 de leur utilité pour la société existeront dans dix ans
13:01 parce qu'elles auront la préférence des jeunes talents, des consommateurs,
13:05 des parties prenantes.
13:06 Elles auront plus d'engagement de leurs collaborateurs.
13:07 Elles seront plus innovantes.
13:08 Elles seront plus performantes au fond,
13:10 mais aussi aux performances économiques,
13:12 mais aussi sociales et environnementales.
13:14 Et c'est ça l'enjeu clé, c'est d'arriver à réconcilier
13:16 ces enjeux de performances extra financières
13:19 avec la performance financière.
13:20 Et c'est ce que montrent les entreprises qui ont postulé.
13:23 Donc, je suis très heureux d'être le coprésident avec Hélène de ce jury.
13:27 Hélène aussi.
13:28 Oui, plaisir partagé.
13:29 Et ce que j'apprécie particulièrement,
13:31 c'est de mettre l'accent sur les choses positives,
13:34 c'est-à-dire qu'il y a des choses qui marchent à nous,
13:36 en effet, de les encourager pour qu'elles fassent école.
13:40 Et je pense que ce bruit-là, c'est-à-dire ce bruit de la solution,
13:43 ce bruit du positif, sera probablement plus efficace
13:48 que les chantres de "ça ne va pas assez vite, c'est dramatique, etc."
13:52 Je suis très marquée par l'état d'esprit de certaines personnes
13:56 dans la jeune génération qui est complètement angoissée.
14:00 Et il y a en effet de quoi.
14:01 Mais il faut absolument qu'on dépasse cette angoisse pour qu'on agisse.
14:05 Et pour agir, il faut quand même que des choses positives
14:08 commencent à se profiler, parce qu'autrement,
14:11 on n'y arrivera pas, on ira tous se suicider de manière collective.
14:15 Voilà.
14:16 Effectivement, pour rebondir sur tes propos,
14:18 2,5 millions d'éco-anxieux en France.
14:21 Et quel est le meilleur remède à l'éco-anxiété ?
14:23 C'est le passage à l'action.
14:24 Et quel est le meilleur lieu du passage à l'action ?
14:27 C'est l'action collective et donc c'est l'entreprise.
14:29 Et je crois que c'est hyper important d'avoir des prix comme ça
14:31 pour valoriser et pour raconter ces nouveaux récits
14:35 de la réussite de l'entreprise.
14:37 Ce sera le mot de la fin.
14:38 Merci beaucoup à tous les deux pour ces échanges.
14:41 Et je vous dis à vous, à très vite dans The Good Talk.