Mardi 22 avril 2025, retrouvez Eric Tardieu (Directeur Général, Office International de l'Eau), Ludovic Cessac (Fondateur, Echo Voyage), Claire Boilley-Forestier (Directrice RSE et Engagement, Bouygues Telecom) et Geneviève Marais (Présidente et fondatrice, AquaTech Innovation) dans SMART IMPACT, une émission présentée par Thomas Hugues.
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Générique
00:00Bonjour à tous, c'est Smart Impact, l'émission de la transformation environnementale et sociétale de notre économie.
00:13Et voici le sommaire. Mon invité c'est Claire Boilet-Forestier, directrice RSE et engagement chez Bouygues Télécom.
00:19On verra comment concilier développement numérique et urgence climatique.
00:22Dans notre débat, on va aborder ensemble les enjeux de la préservation de l'eau.
00:26Le développement économique mondial devrait faire augmenter la demande de 10 à 12% au cours des 20 prochaines années.
00:33Et puis dans notre rubrique consacrée aux start-up éco-responsables, vous découvrirez Eco-Voyage qui invente des team-building de découverte d'autres pays et d'autres cultures.
00:43Mais sans voyager, voilà pour les titres. On les développe tout de suite dans Smart Impact.
00:47L'invité de Smart Impact c'est Claire Boilet-Forestier. Bonjour.
00:58Bonjour Smaug.
00:58Bienvenue. Vous êtes directrice RSE et engagement chez Bouygues Télécom.
01:02Quelques chiffres sur Bouygues Télécom.
01:057,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires, 10 500 collaborateurs, plus de 500, 519 boutiques en France.
01:12C'est des chiffres qui ont dû évoluer.
01:13Mais avec une question évidente.
01:15Depuis quand les enjeux environnementaux, on va déjà commencer par là, font vraiment partie de la stratégie de l'entreprise ?
01:21Alors, la RSE, bien sûr il y a les sujets environnementaux, mais il y a également tous les autres sujets.
01:26Mais globalement, on fait office de pionnier en termes de démarche RSE parce que ça a commencé dès le tout début des années 2000.
01:32On est un des premiers signataires du Global Compact.
01:34Donc vous voyez, on a plus de 25 ans de maturité et d'engagement à la fois de nos collaborateurs, mais également de prise de position sur le sujet.
01:42Donc un historique assez solide qui nous permet d'aller encore plus loin aujourd'hui.
01:46Avec des objectifs qui sont SBTI, donc qui sont basés sur la science.
01:50Est-ce que vous pouvez nous rappeler en quelques mots quels sont ces objectifs aujourd'hui ?
01:53Oui, alors on a des objectifs très précis qui ont été validés, vous le disiez, par la SBTI,
01:59qui permet de garantir que les objectifs qui sont pris en matière de décarbonation sont bien alignés scientifiquement avec les accords de Paris.
02:07Donc nous, cette stratégie, elle est basée aujourd'hui sur des grands leviers.
02:12Je ne vais pas rentrer dans la technicité de la comptabilité carbone, mais on a tout ce qui est émissions directes.
02:18Et donc là où on peut vraiment agir concrètement, ces engagements, ça va être surtout sur les sujets de performance énergétique,
02:24sur la certification ISO 50001 de certaines de nos installations, avec une ambition marquée dès cette année d'aller encore plus loin.
02:32On a les sujets de...
02:34Quand on parle de performance énergétique, on a évidemment les sujets de limiter les consommations énergétiques chez Bouygues Télécom.
02:42Donc là, on a la main pour avancer sur ce sujet.
02:44On a des sujets qui sont un peu moins prégnants en termes de comptabilité carbone,
02:49qui sont l'engagement des collaborateurs autour du verdissement des flottes de véhicules.
02:53Ça ne pèse pas beaucoup, mais c'est tellement important d'être symétrique dans les engagements que l'on prend.
02:59Donc ça, c'est vraiment... On a un côté émissions directes.
03:02On pourrait y passer des heures, mais...
03:04Et après, il y a l'autre scope qui est celui des émissions indirectes.
03:06Exactement.
03:06Il y a l'autre scope qui est celui des émissions indirectes.
03:08L'amont et l'aval.
03:09Soit des parties prenantes, des fournisseurs, soit des clients, évidemment.
03:13Exactement. Alors déjà, tout ce qui va être éco-conception est un levier très fort chez nous.
03:19À la fois de nos sites, quand on réfléchit à mettre moins de matière, moins de ressources dans nos massifs, par exemple,
03:26ou d'utiliser des matériaux plus décarbonés, comme le béton bas carbone,
03:31qui est quand même aujourd'hui une preuve de décarbonation, en tout cas de cette partie construction.
03:36Mais il y a aussi l'éco-conception de nos produits.
03:38Vous savez, chez Bouygues Télécom, on donne à nos clients des box, des routeurs chez eux.
03:43C'est très important, avant de leur demander de faire des efforts, que l'on soit capable de leur fournir aussi des produits éco-conçus.
03:50Et là, ça veut dire penser dès le départ la conception de la box, de se dire, il y a un sujet qui est de faire durer le plus longtemps,
03:57donc on doit anticiper des sujets de démontabilité, donc quels produits on met, quelles ressources on met dans la box.
04:02Et puis évidemment, d'amener le client aussi à faire des efforts, donc de lui donner les moyens de se dire,
04:09vous pouvez éteindre vos box, vous pouvez les mettre en veille quand vous ne les utilisez pas.
04:13Donc vraiment, donnez aussi ces conseils pour dire, vous aussi, vous êtes acteur de cette chaîne complète dans laquelle on a tous un rôle.
04:19Et puis il y a l'usage que nous, collectivement, on fait des smartphones que vous vendez et des abonnements qui permettent de regarder des vidéos jusqu'à plus soif
04:29et qui donc font tourner des data centers, des centres de données.
04:32Donc là, comment vous... un data center d'aujourd'hui, ce n'est pas tout à fait le même que celui d'il y a 25 ans déjà, en termes de consommation ?
04:39Alors tout à fait. Alors déjà, juste sur les data centers, c'est un combat qu'on a pris très tôt aussi chez Bouygues Télécom.
04:45On est un des premiers data centers au niveau mondial à avoir été certifié dans les années 2010 sur les sujets d'ISO 50.0001,
04:51donc vraiment travailler la performance énergétique des data centers.
04:55Mais pour revenir à votre question sur le client, en fait, je pense qu'aujourd'hui, on a un consommateur français qui a envie d'agir.
05:02Donc on sent qu'il y a quand même un besoin, encore aujourd'hui, de donner des clés, de donner des conseils, de partager les bons trucs, en fait, au quotidien.
05:11Et sur le smartphone, vous mentionniez, effectivement, baisser la résolution de vidéos sur les smartphones.
05:16On n'a pas besoin de regarder une vidéo sur son téléphone qui a la même résolution que sur un grand écran.
05:20C'est des petites choses comme ça. On peut basculer. Ce qui est très facile à faire, c'est de basculer en Wi-Fi dès qu'on rentre dans un endroit
05:27qui est quand même beaucoup moins émetteur que la 4 ou la 5G.
05:31Donc il y a cette posture d'opérateur qu'il faut accompagner, sachant qu'on sait qu'aujourd'hui, sur l'impact global du numérique,
05:38c'est vraiment le device, la fabrication du device qui est la plus importante.
05:41Donc juste pour terminer sur cette partie smartphone, évidemment que notre rôle, c'est aussi d'accompagner le consommateur dans l'usage.
05:47L'objectif, c'est de pousser au maximum la durée de vie de son smartphone, de ne pas le remplacer dès qu'il est...
05:53Et ça, c'est un changement de modèle.
05:55On y arrive, c'est sûr.
05:56On a appris, on s'est tous mis à consommer et à acheter les smartphones en se disant, il m'en faut un 9.
06:02Alors moi, je ne suis pas trop fan de ça, mais il m'en faut un 9 tous les 2 ans ou tous les 3 ans.
06:06Il y a des vrais leviers. On voit que les choses bougent, commencent à bouger.
06:09Ce n'est pas encore l'enjeu numéro 1, forcément, dans la tête des clients.
06:13On peut pousser, on peut pousser la réparation, la durée de vie.
06:17On peut accompagner le client aussi à faire le choix du reconditionné.
06:20Mais alors ça, ça m'intéresse parce que c'est contre-intuitif d'une certaine façon.
06:24Votre métier, c'est quand même de vendre des smartphones.
06:25Donc je sais qu'il y a des corners consacrés au reconditionné.
06:29Ça reste marginal d'une certaine façon ?
06:32Oui, on ne va pas donner des chiffres antinomiques du business.
06:36Évidemment, après, je pars d'une conviction profonde que la RSE n'est pas en opposition avec le business.
06:42En revanche, aujourd'hui, chez Booktélécom, on est convaincu que notre posture d'opérateur responsable,
06:47elle doit être plus que jamais mise en avant.
06:49Donc oui, on doit accompagner le client.
06:51Bien sûr qu'on fait aussi la promotion d'autres services, d'autres produits.
06:54Mais ça, c'est un angle majeur qu'on voit de plus en plus en attente de nos consommateurs.
06:58Et le reconditionner, rien que le fait de dire en fait que ce sont les mêmes garanties,
07:02mais que vous avez un impact qui peut aller jusqu'à moins 90% en faisant le choix du reconditionné,
07:07ça parle à beaucoup de gens.
07:08Il faut juste parler un peu plus fort maintenant.
07:10Oui, effectivement.
07:11Vous avez annoncé, c'était le mois dernier, en mars dernier,
07:14un partenariat avec La Voix de l'Enfant et le WWF
07:18pour, je vous cite, mieux accompagner les Français dans leur vie numérique.
07:22Donc ça, c'est le principe.
07:24Avec quel levier pour tenir cet objectif ?
07:27Oui, alors pour revenir un peu sur ce partenariat,
07:30parce que déjà, on en est très très fiers chez Bouygues Télécom.
07:32Il est particulièrement singulier et inédit.
07:35C'était important pour nous.
07:37Ça coïncide avec le lancement d'une nouvelle feuille de route RSE chez nous.
07:41Où en fait, on a décidé qu'on l'a partagé.
07:44La RSE, c'est historique chez Bouygues Télécom.
07:46Mais il fallait, après toutes ces années de construction, de solidité interne,
07:51de se tourner vers l'extérieur, faire comprendre que Bouygues Télécom
07:54était une entreprise responsable et engagée,
07:56et surtout qu'on comprend la RSE de façon holistique.
07:59On ne fait pas le choix d'un seul combat.
08:01C'est vraiment autant l'environnement que le sociétal.
08:04Et le choix, en fait, de ces deux partenaires,
08:06c'est parce qu'on a envie collectivement d'ouvrir un dialogue avec les Français
08:09sur un numérique qui soit plus responsable,
08:11mais aussi qui soit positif et inspirant.
08:13Et aujourd'hui, on ne veut pas faire le choix uniquement de l'environnement.
08:17Donc WWF France qui apporte,
08:19qui est reconnue mondialement,
08:23va apporter cette expertise environnementale et technique.
08:27Et la Voix de l'Enfant, qui est une association française
08:29qui agit depuis plus de 40 ans au service de la protection des droits de l'enfant,
08:34on a décidé d'unir nos forces, non pas de façon bilatérale,
08:36mais à trois.
08:37En se disant, à nous trois, on a la légitimité,
08:40nous en tant qu'opérateurs responsables,
08:41d'aller parler aux Français, d'ouvrir un dialogue
08:43en leur fournissant des supports,
08:46des contenus à caractère pédagogique
08:47qui vont arriver dès cette année.
08:49Sur comment vive le numérique,
08:51c'est ça l'angle pour moi qui est innovant.
08:53C'est vivons de façon sereine.
08:56Ce numérique qui est là, ne faisons pas...
08:58Non, mais de toute façon, il est là.
09:00Mais puisqu'on parle des jeunes, à quel âge ?
09:03Voilà, non mais c'est une question de parents
09:05ou de grands-parents.
09:07Voilà, il y a des études qui commencent à sortir
09:09sur l'impact des réseaux sociaux,
09:12des vidéos TikTok sur le cerveau des enfants.
09:14Bien sûr.
09:15Je ne voudrais pas caricaturer sur la fabrique de crétins,
09:18mais il y a quand même une question d'attention,
09:21de capacité de concentration.
09:23Ça développe sans doute d'autres créativités du cerveau,
09:25mais il y a un danger.
09:26Donc comment vous l'adressez ?
09:27Il y a un danger.
09:29Je pense que la posture que l'on prend chez Bouygues Télécom,
09:30qui est très propre aux valeurs du groupe Bouygues dans l'absolu,
09:33et c'est aussi le choix qu'on a fait de ces deux partenaires,
09:36c'est qu'on ne veut surtout pas être dans une posture radicale,
09:39militante ou de contrôle.
09:41Le numérique, il est là.
09:43Comment on fait pour...
09:43Oui, mais peut-être qu'il faut en arriver là.
09:45Oui, mais déjà...
09:46Il y a des pays qui disent qu'on interdit TikTok
09:47ou on interdit les réseaux sociaux avant tel âge.
09:50Moi, je crois que vous avez raison.
09:52Le bon angle, ce n'est pas tellement les enfants,
09:54c'est plutôt les gens qui accompagnent les enfants.
09:56Donc c'est le parent.
09:57Là, je mets ma casquette de maman.
09:58Oui, c'est vrai.
09:59Je suis un petit peu démunie sur la marche à suivre avec ma fille
10:01qui commence à...
10:03qui n'a pourtant pas accès aux écrans
10:04et qui joue à l'influenceuse dans sa chambre
10:06avec des jouets en bois.
10:07Donc oui, c'est vrai.
10:08On a cette réalité.
10:11Je crois que, comme pour tout dans la vie,
10:13indépendamment du contexte pro ou perso,
10:15la force et la culture du dialogue,
10:17de l'échange avec sérénité,
10:19avec confiance,
10:20en disant bien sûr qu'on ne va pas te brider.
10:22En revanche, regardons ensemble
10:24quels sont les dangers.
10:25Éveillez les consciences.
10:26Et si, au passage, on peut dire,
10:28tu sais qu'en plus, on protège la planète
10:30en faisant ça, ça ou ça dans la maison,
10:33je crois qu'il y a un levier puissant d'adhésion auprès des familles.
10:36Et je crois que la clé,
10:37ce n'est vraiment pas de l'aborder sous l'angle
10:39de brider, en fait, les familles.
10:42C'est plutôt comment on crée les conditions d'un dialogue
10:44qui sont les mêmes leviers que sur le harcèlement,
10:47que sur...
10:47Bien sûr.
10:48En fait, le dialogue, il est puissant à ce moment-là.
10:50Et je pense que c'est notre rôle à trois
10:51d'aller chercher ça.
10:52Oui, avec peut-être quand même,
10:53mais moi, je vais vous donner mon avis.
10:55Je pense que de temps en temps,
10:57l'aiguillon réglementaire va aider les parents
11:00parce que c'est super compliqué
11:02quand on est parent de dire à son enfant
11:03« Non, tu ne vas pas avoir de smartphone avant tel âge »
11:05ou alors « Non, tu ne vas pas aller sur les réseaux sociaux »
11:07parce que, attention,
11:08si la loi vous y oblige,
11:11c'est plus facile.
11:12Oui, je crois que c'est un raisonnement d'adulte.
11:14On n'est pas tout à fait d'accord là-dessus.
11:15Je pense que c'est un raisonnement d'adulte
11:16parce que je ne pense pas que ma fille de 9 ans,
11:18si je lui dis « La loi te dira de ne pas aller sur les réseaux sociaux »,
11:21elle va l'entendre.
11:21Non, mais ça peut aider les parents à pousser ces enjeux.
11:24Mais nous, en revanche, ça peut nous aider
11:25à démultiplier l'onde d'impact,
11:27à dire collectivement.
11:29Ce n'est pas le combat d'un opérateur,
11:31c'est le combat collectif qu'on doit mener.
11:33Donc, je pense que de l'aborder
11:35avec cette posture de dialogue
11:37et de donner des clés faciles, concrètes,
11:39qui mettent dans une posture positive,
11:41ce sera vraiment la clé pour moi.
11:43Merci beaucoup, Clara Bollet-Forestier.
11:45A bientôt sur Be Smart for Change.
11:47On passe tout de suite à notre débat.
11:48On va parler de la préservation de l'eau.
11:57La préservation de l'eau,
11:59le thème ô combien important
12:01de la réutilisation
12:03au cœur de notre débat avec Éric Tardieu.
12:05Bonjour.
12:06Bonjour.
12:07Directeur général de l'Office international de l'eau
12:09et en duplex Geneviève Marais.
12:11Bonjour.
12:11Vous êtes la présente, la fondatrice
12:13d'Aquatec Innovation.
12:16L'Office international de l'eau
12:17en quelques mots,
12:19qui existe depuis 1991, je crois.
12:20Absolument.
12:21L'OIO, comme nous l'appelons,
12:23est une association reconnue d'utilité publique,
12:25agrée pour la protection de l'environnement,
12:27pour la formation des élus.
12:28Nous sommes 175 experts à peu près
12:31autour de 4 métiers.
12:33La formation professionnelle continue
12:35du domaine de l'eau
12:36et nous opérons le plus grand centre européen
12:38en matière de formation sur les métiers de l'eau.
12:41Les systèmes d'information sur l'eau,
12:43tout ce qui est données,
12:44normalisation des données,
12:45beaucoup d'appui aux collectivités locales françaises,
12:48à l'international.
12:49C'est plus de la moitié de nos bénéficiaires aujourd'hui.
12:52Et du coup, nous animons un certain nombre de réseaux
12:54en France ou à l'international.
12:55Donc, c'est une association,
12:57on ne va pas dire que vous avez des clients,
12:59mais à qui vous vous adressez prioritairement ?
13:02Alors, nous avons des clients, effectivement,
13:03à qui nous vous proposons des prestations.
13:05Nous avons aussi des partenaires.
13:07Ils peuvent être français,
13:09des collectivités locales,
13:10des industriels,
13:12évidemment des services d'eau
13:13ou d'assainissement.
13:15Et à l'international,
13:15nous pouvons accompagner des gouvernements,
13:18des administrations en charge de l'eau.
13:20Et l'une de nos spécialités,
13:21ce sont les organismes de bassins versants,
13:23ce qui correspond aux agences de l'eau françaises
13:25et qui existent sous différentes formes
13:27à l'échelle internationale
13:28et que nous accompagnons beaucoup.
13:31Je veux bien que vous nous présentiez
13:33en quelques mots Aquatech Innovation
13:34et puis les solutions
13:35que vous êtes en train de développer.
13:38Tout à fait.
13:38Bonjour.
13:39Donc, Aquatech Innovation
13:40est une entreprise engagée
13:42dans la protection de la ressource en nom.
13:43En effet, nous sommes basés à Montpellier.
13:45Et notre enjeu à nous,
13:46c'est de répondre à ces problématiques
13:48de surconsommation
13:49ou aussi qui peuvent créer
13:51de l'empreinte sur l'environnement.
13:53Donc, on va s'adresser
13:54à un public plutôt touristique.
13:56Ce sont des professionnels
13:56comme des ports, des campings.
13:59Et on va,
14:00sur l'ensemble du cycle de l'eau,
14:01leur proposer des solutions
14:03qui leur permettent d'économiser.
14:05Donc, ça va être des solutions digitales
14:07comme des compteurs connectés
14:08pour comprendre sa consommation.
14:10Mais après, vous avez le cycle de l'eau
14:12qui a besoin de solutions opérationnelles.
14:13Donc, collecter des eaux usées
14:15pour éviter une pollution
14:16sur l'environnement,
14:18les traiter pour remplir
14:19son obligation d'assainissement
14:20et après, tout ce qui est
14:22le recyclage de l'eau,
14:23c'est-à-dire économiser cette eau
14:24pour lui donner une nouvelle destination.
14:26Par exemple, l'aquapoule
14:27qui va récupérer les eaux
14:29de rinçage de filtres de piscine
14:30et qui va ensuite les remettre
14:32dans le bassin lui-même.
14:34Là où on a des accueils
14:35de publics importants sur les bassins,
14:37il s'agit là de faire
14:38des très grosses économies
14:39qui sont quotidiennes
14:40parce que les campings, par exemple,
14:41qui ont des espaces aquatiques importants,
14:43utilisent beaucoup d'eau
14:45pour les étapes de nettoyage.
14:47Là, il s'agit là
14:47de faire de grosses économies
14:48qui représentent
14:49plusieurs dizaines de milliers de mètres,
14:51plusieurs milliers de mètres cubes
14:52par année.
14:54On va rentrer dans le détail
14:55d'autres solutions,
14:56notamment de réutilisation
14:58des eaux usées,
15:00des eaux grises.
15:01Peut-être un chiffre,
15:02la demande en eau
15:02devrait augmenter
15:03de 10 à 12 %
15:05dans les 20 prochaines années.
15:06Éric Tardieu,
15:07ça s'explique
15:07par le développement économique,
15:09tout simplement.
15:09Oui, la démographie,
15:10le développement économique,
15:12le développement agricole
15:14constituent effectivement
15:16des demandes en eau supplémentaires
15:17et qui sont confrontées
15:20à la pression
15:21plus tout à fait nouvelle
15:22mais très marquée maintenant
15:24du changement climatique
15:25qui impacte, en fait,
15:27non pas la quantité d'eau globale
15:28qui est à peu près stable
15:29sur la Terre,
15:30mais la disponibilité,
15:31les conditions d'accès
15:32à cette ressource en eau
15:34et on le voit partout dans le monde,
15:36y compris en France
15:37en période estivale.
15:38Alors, justement,
15:40est-ce que ça veut dire
15:41et j'emploie à dessein
15:43ce terme qui est violent
15:44et qui n'est peut-être pas adapté,
15:46mais est-ce que ça veut dire
15:46que les guerres de l'eau
15:47vont se multiplier
15:48ou est-ce qu'on les surestime,
15:50ces guerres ?
15:51Alors, le constat actuel,
15:53c'est que l'eau a bien davantage
15:54conduit à des coopérations
15:56entre acteurs ou entre pays
15:57si on est dans un contexte frontalier
15:59qu'à des guerres.
16:01Mais, évidemment,
16:01il faut être extrêmement vigilant
16:03puisque la pression,
16:05encore une fois,
16:06pour l'accès à la ressource
16:07va augmenter
16:07et donc les messages
16:09autour de la nécessité
16:10de coopérer,
16:11que ce soit entre pays
16:11pour des bassins transfrontaliers
16:13ou entre usagers de l'eau,
16:15il est extrêmement fort en ce moment,
16:17ce message,
16:18et doit être porté.
16:20Alors, on va parler
16:20de réutilisation
16:22et je commence avec vous,
16:23Éric Tardieu,
16:24peut-être pour dire
16:25où en est la France
16:26parce que vous avez
16:26une vision assez générale.
16:29on est quand même en retard
16:31par rapport à des pays du sud
16:34de l'Europe,
16:35l'Espagne, l'Italie
16:36ou alors même très en retard
16:37si on va aller chercher Israël,
16:39par exemple.
16:40Est-ce qu'on est en train
16:40de rattraper ce retard ?
16:41Alors, clairement,
16:43la France n'est pas
16:43le meilleur élève européen
16:45et encore moins
16:45à l'échelle internationale
16:46puisqu'on est encore
16:47en dessous de 1% de recyclage
16:49là où, effectivement,
16:50Espagne et Italie
16:50sont entre 15 et 20%
16:52et Israël à plus de 80%.
16:55L'intention a été clairement marquée
16:59en 2023
16:59à travers le plan national
17:01sur l'eau
17:02de compenser ce retard
17:04avec des déblocages réglementaires
17:07qui étaient un frein important
17:08en France.
17:09Ils ont été levés
17:10pour une grande partie
17:11et on peut,
17:12dans le domaine agricole,
17:13dans le domaine industriel,
17:14aujourd'hui,
17:14beaucoup plus facilement
17:15recycler des eaux usées
17:17traitées que par le passé
17:19mais on est encore
17:20loin du compte
17:21parce qu'il faut
17:22reconnaître aussi
17:22que la pression
17:23jusqu'à présent
17:24en France
17:25a été beaucoup moins
17:26perçue comme importante
17:28par rapport à des pays
17:29comme l'Espagne
17:30et l'Italie.
17:31Oui,
17:31on était un peu plus
17:33entre guillemets
17:34béni des dieux
17:35et on commence
17:36à prendre conscience
17:38des difficultés
17:39qui sont déjà là
17:40pour certains départements
17:41français.
17:42Geneviève Marais,
17:43vous développez
17:43des outils de réutilisation
17:45des eaux usées,
17:47des eaux grises,
17:48de quoi il s'agit ?
17:50En fait,
17:51il s'agissait
17:51d'être déjà
17:53se positionner
17:55là où la réglementation
17:56en France
17:56nous permettait
17:57de le faire
17:57et la réglementation
17:59de 2024
18:00a évolué
18:01en l'occurrence
18:02au mois de juillet
18:02pour réutiliser
18:03les eaux grises
18:04donc les eaux grises
18:05qu'on appelle
18:05les douches
18:06et les lavabos
18:06par exemple
18:07pour pouvoir
18:08les réinjecter
18:10dans les espaces verts
18:11ou les chasses d'eau
18:12et c'est là
18:13où nous avons mis
18:14en place
18:14une nouvelle solution
18:15l'Aquarius
18:15qui permet
18:16à des campings
18:17par exemple
18:17sur leur bloc sanitaire
18:18de pouvoir agir
18:20et créer un réel impact
18:21sur l'économie d'eau
18:23puisqu'on récupère
18:24ces eaux des douches
18:25et on les remet
18:26dans leur chasse d'eau
18:27des blocs sanitaires.
18:28Pardon, je vous interromps
18:31c'est toujours compliqué
18:32quand on est en duplex
18:33mais ça passe par une sorte
18:35de micro-station d'épuration
18:37c'est quoi le dispositif ?
18:39On n'appelle pas ça
18:40la micro-épuration
18:41puisque c'est dans
18:41un contexte d'assainissement
18:42là on va parler
18:43plutôt d'une filière
18:44de traitement
18:44qui va permettre
18:45de recycler l'eau
18:46donc on est plutôt
18:47sur du traitement mécanique
18:48où on va
18:49par différents processus
18:51technologiques
18:51arriver à la qualité d'eau
18:53attendue
18:54par la réglementation
18:55du pays
18:55et donc du coup
18:56vous avez
18:58une dégradation
18:59petit à petit
19:00qui se fait par étapes
19:01afin d'arriver
19:02à l'élimination complète
19:04des bactéries
19:04et de tout ce qui est
19:06impureté
19:06évidemment
19:08pour pouvoir la réutiliser
19:09comme il se doit
19:10pour son usage
19:12son humain usage.
19:14Qu'est-ce qu'il faudrait changer
19:15la loi a déjà changé
19:17mais qu'est-ce qu'il faudrait changer
19:18pour arriver
19:19au niveau de l'Espagne
19:20je ne parle même pas d'Israël ?
19:22Alors il est clair
19:23qu'on peut encore faire mieux
19:24en termes d'ouverture
19:26réglementaire
19:28même s'il y a des préoccupations
19:29légitimes derrière cette réglementation
19:30au plan sanitaire
19:33il faut aussi travailler
19:35la conviction
19:35de tous les acteurs
19:36notamment économiques
19:38et cette évolution
19:41nous la constatons
19:42à Loyo
19:43il y a de nombreux industriels
19:44qui intègrent aujourd'hui
19:46le risque haut
19:47dans l'agroalimentaire
19:49dans la cosmétique
19:50et la difficulté
19:53de l'incertitude
19:56en fait
19:56sur la disponibilité
19:57de la ressource en eau
19:59pour l'activité industrielle
20:00change complètement
20:02les raisonnements économiques
20:03si je sais que j'ai un risque
20:05que mon activité s'interrompe
20:06pendant 3, 4, 5 semaines l'été
20:08ma capacité en tant qu'industriel
20:10à investir
20:11dans un dispositif de traitement
20:13change complètement
20:14et c'est ce qu'on voit
20:15de la part d'un certain nombre
20:16d'industriels
20:16qui du coup
20:17vont faire des économies d'eau
20:18recycler leur eau
20:20pour sécuriser
20:21leur activité économique
20:23ils peuvent avoir
20:24des préoccupations écologiques
20:25et on les encourage
20:25tout à fait là-dessus
20:26bien sûr
20:27mais il y a des raisonnements
20:28économiques
20:28qui vraiment sont modifiés
20:29par cette difficulté croissante
20:32d'accès à la ressource en eau
20:34qu'est-ce que ça suppose
20:34en termes d'investissement
20:36c'est-à-dire
20:36est-ce que c'est un nouveau réseau
20:38qu'il faut créer
20:39comment on réintègre
20:40ces eaux
20:41finalement
20:42dans un certain nombre
20:43d'usages
20:44là on parlait
20:45des chasses d'eau
20:46ou de l'arrosage
20:47des espaces verts
20:48alors il y a plein
20:48de configurations possibles
20:50selon que vous êtes
20:50au sein d'un site industriel
20:52qui veut recycler son eau
20:54selon que vous êtes
20:55par exemple
20:56à l'intérieur d'un immeuble
20:57c'est très peu répandu
20:58en France
20:59mais dans un pays
20:59comme le Japon
21:00vous avez effectivement
21:01deux circuits d'eau
21:01avec l'eau potable
21:04et puis les eaux grises
21:05recyclées
21:07ça peut être aussi
21:08effectivement
21:08à l'échelle
21:09d'une zone industrielle
21:10ça peut être
21:10à l'échelle
21:11d'une commune
21:11donc il y a plein
21:12de configurations
21:13en ayant bien en tête
21:14que recycler
21:16de l'eau
21:16retraitées
21:17ça a un coût
21:17bien sûr
21:18ça a un coût économique
21:19ça a un coût écologique
21:21aussi parce qu'il faut
21:22dépenser de l'énergie
21:22et ajouter quelques
21:24et donc il y a toujours
21:25un raisonnement
21:26d'équilibre
21:27en fait
21:27entre les différentes
21:28ressources disponibles
21:30pour intégrer
21:30et il faut le faire
21:31de plus en plus
21:32les eaux recyclées
21:33dans le mix
21:34ressources en eau
21:35globale
21:36Geneviève Marais
21:37est-ce que vous êtes
21:37encore
21:39et j'allais dire
21:40souvent
21:41confronté
21:42à des freins
21:43qui sont liés
21:44à nos mentalités ?
21:47Alors oui
21:47il y a une problématique
21:48d'usage
21:50et de conscience
21:50à tout un chacun
21:51mais je dirais
21:53que ces dernières années
21:54ça a beaucoup
21:54beaucoup évolué
21:55nous on est situé
21:57à Montpellier
21:57donc de fait
21:58tout près
21:59des PO
22:01où il y a
22:02des fortes
22:02pressions hydriques
22:03et maintenant
22:04il se pose
22:05une véritable question
22:06dans le cas où
22:07l'eau n'est plus là
22:08donc je dirais
22:09que l'évolution
22:10elle va dans le bon sens
22:12je crois que tout le monde
22:12est prêt
22:13en tout au moins
22:14de se poser la question
22:15et puis rien que
22:15de faire attention
22:16quand on ouvre son robinet
22:17et puis je crois
22:18que l'État
22:19aujourd'hui
22:19sensibilise beaucoup
22:21et ils agissent aussi
22:23pour aider ses professionnels
22:24à s'équiper
22:25donc moi
22:26dans l'industrie du terrorisme
22:27en l'occurrence
22:27qui sont mes clients
22:28et bien aujourd'hui
22:30ils sont accompagnés
22:30pour pouvoir accéder
22:31à l'achat
22:32de telles solutions
22:33et du coup ainsi
22:34pouvoir agir
22:35concrètement
22:36et aussi d'informer
22:37le touriste
22:38parce que c'est lui
22:39l'utilisateur final
22:39qui doit prendre conscience
22:41de son usage
22:42Merci beaucoup
22:43merci à tous les deux
22:45et à bientôt
22:45sur Be Smart for Change
22:46on passe tout de suite
22:47à notre rubrique
22:48Smart Ideas
22:49c'est l'heure des startups
22:50Smart Ideas
22:57avec Ludovic Sessac
22:58bonjour
22:59bonjour
22:59bienvenue
23:00vous êtes le fondateur
23:01d'Ecovoyage
23:02vous l'avez créé
23:02en 2023
23:03avec quelle idée ?
23:05l'idée de départ
23:06tout simplement
23:06en fait
23:07c'était de faire
23:08la promotion
23:09de la diversité culturelle
23:10en France
23:10et de découvrir
23:12qu'en fait
23:12on pouvait également
23:13voyager
23:14c'était arrivé
23:14pendant la pandémie
23:15en fait
23:15on pouvait également
23:16voyager localement
23:17tout simplement
23:18en allant à la rencontre
23:19des personnes
23:20qui sont d'originaires
23:21de différentes cultures
23:22qui habitent en France
23:23et qui peuvent également
23:25partager la culture
23:26et nous faire voyager
23:26bon alors ça
23:27c'est le point de départ
23:28l'idée de départ
23:29ensuite
23:29comment vous avez
23:31transformé ça en business
23:32c'est qu'on parle
23:32de team building
23:33par exemple
23:33au sein des entreprises
23:35c'est ça
23:36donc le but
23:36c'est de promouvoir
23:37en fait
23:37les bénéfices
23:38de la diversité culturelle
23:39au sein des entreprises
23:40et également
23:41au sein de la société
23:42dans laquelle on vit
23:42et donc du coup
23:44on a créé des formats
23:45aujourd'hui
23:45de team building
23:46à la journée
23:47et puis là
23:48on vient lancer récemment
23:49également des formats
23:49de séminaires résidentiels
23:50bas carbone justement
23:52en faisant la promotion
23:53qu'on peut découvrir
23:54et se dépayser
23:55en restant en France
23:56avec des experts
23:58d'origine étrangère
23:59qui viennent à notre rencontre
24:00et favoriser
24:01la cohésion d'équipe
24:02grâce aux bénéfices
24:03de la diversité culturelle
24:04créativité
24:05amélioration
24:06de l'innovation
24:07ouverture d'esprit
24:10empathie
24:11tout ça
24:11c'est des bénéfices
24:12vraiment qu'on découvre
24:13à la rencontre
24:14des autres cultures
24:15alors si je simplifie
24:16je veux dire
24:16c'est un voyage
24:18sans voyager
24:18d'une certaine façon
24:19est-ce que c'était
24:20une demande des entreprises
24:22quand vous arrivez
24:22avec cette idée là
24:23comment vos interlocuteurs
24:25réagissent ?
24:27Déjà un peu surpris
24:28original
24:29c'est pas quelque chose
24:30qui existe déjà
24:31donc il y a une originalité
24:32par rapport à ça
24:33et puis il y a une quête
24:34de sens aussi
24:35aujourd'hui le but
24:36dans les événements
24:37d'entreprise
24:37c'est de retrouver
24:38un peu plus de sens
24:39de mettre plus d'humains
24:40dans le team building
24:42qui est justement
24:43la construction du lien
24:44au sein des équipes
24:44et en fait
24:45avec ces expériences
24:46nos animateurs
24:47sont la majorité réfugiés
24:48ils ont un parcours
24:49de vie assez inspirant
24:50qui montre aussi
24:52tous les parcours
24:54de vie différents
24:54qu'on peut avoir
24:55en faisant une belle rencontre
24:57et favoriser
24:58l'intelligence collective
24:58en découvrant
24:59des nouvelles choses
25:00sur notre culture
25:01alors on va donner
25:02des exemples
25:03je sais pas
25:04à la fois
25:05alors c'est toujours
25:05intéressant
25:06parce que c'est
25:07une journée
25:09de team building
25:09et un guide
25:10une histoire
25:12un accompagnateur
25:13c'est ça
25:14c'est ce qu'on appelle
25:14nos éco-guides
25:15donc en fait
25:16dans chaque team building
25:17qu'on va avoir
25:17on a des thématiques
25:19sur la cuisine
25:19des thématiques
25:20sur les artisanats du monde
25:21des thématiques
25:22sur les sports du monde
25:23et également
25:24on fait bien-être du monde
25:25en fonction des objectifs
25:27à chaque fois
25:28on va avoir un éco-guide
25:29un représentant de sa culture
25:30qui maîtrise un savoir-faire
25:32qui va pouvoir
25:33tout simplement
25:33partager aux participants
25:35comment vous les trouvez ?
25:37parce que c'est pas
25:38leur métier d'origine
25:39non c'est pas leur métier d'origine
25:41ils viennent parler
25:42de leur pays d'origine
25:43mais c'est pas leur métier d'origine
25:45non c'est ça
25:45on les recrute à la base
25:47donc on va les identifier
25:48on va identifier
25:49les bons profils
25:50pour ça on a plusieurs moyens
25:51d'y arriver
25:52mais on travaille notamment
25:53avec des ONG
25:53du coup pour favoriser
25:55l'inclusion
25:55ce sont des ONG
25:57qui vont les aider
25:58à créer leur entreprise
25:59puis ensuite nous
25:59on prend le relais
26:00pour les aider
26:01à développer leur activité
26:02donc ce sont par exemple
26:03des traiteurs
26:04et nous ensemble
26:05on va co-créer
26:06les expériences
26:07pour les faire vivre
26:08sous forme de team building
26:09donnez-moi un exemple
26:11on n'a pas encore donné un exemple
26:12quel pays je peux découvrir
26:14grâce à vos guides ?
26:16alors nous on a
26:16la spécificité
26:18c'est qu'on va avoir
26:18trois continents différents
26:19Asie, Amérique du Sud, Afrique
26:21ce sont des continents éloignés
26:23le but c'est justement
26:24de faire découvrir
26:25des cultures
26:26qui ne sont pas forcément
26:27très occidentalisées
26:28qui ont des manières
26:29de penser, de manger
26:30tout est différent
26:31par rapport à nous
26:32et aujourd'hui on a par exemple
26:33la Colombie, le Mexique
26:35le Venezuela
26:36du côté de l'Amérique du Sud
26:37en Asie on a le Japon
26:38l'Inde, la Chine
26:40du côté du Moyen-Orient
26:41on a l'Afghanistan
26:43la Syrie
26:43et puis en Afrique
26:45on a l'Éthiopie
26:46le Maroc par exemple
26:47on a une vingtaine de pays
26:48aujourd'hui représentés
26:49et en fait
26:50ce sont les éco-guides
26:51que vous trouvez
26:52qui font le programme
26:53en quelque sorte
26:53c'est-à-dire que
26:54si vous trouvez
26:55des éco-guides
26:56pour rajouter un pays
26:57c'est dans ce sens-là
26:59que ça fonctionne
27:00c'est pas vous vous dites
27:01ah tiens
27:02on va faire l'Australie
27:03bon bah
27:05il faut trouver les gens
27:06non exactement
27:07c'est plutôt
27:08les rencontres
27:09qu'on va faire
27:10qui vont nous permettre
27:11de pouvoir créer quelque chose
27:12le but aussi
27:13c'est de faire découvrir
27:13des pays
27:13qu'on n'a pas l'habitude
27:14comme la Colombie
27:16comme l'Afghanistan
27:17où on a vraiment
27:17une vision très médiatisée
27:19ces pays-là
27:20et justement
27:20d'aller en profondeur
27:22d'avoir une autre vision
27:23un peu plus claire
27:24sur la culture
27:25c'est plutôt
27:25des grandes entreprises
27:26qui font appel à vous
27:27c'est plutôt
27:28on a quand même
27:29une majorité
27:30de grandes entreprises
27:31en effet
27:32qui vont avoir
27:33quand même
27:33des enjeux
27:34de responsabilité sociale
27:35et environnementale
27:36et également
27:37on a des PME
27:38tout simplement
27:39on prend un peu
27:42toutes les activités
27:43l'objectif
27:44c'est vraiment
27:44de promouvoir
27:45justement
27:46cette diversité culturelle
27:47au sein des entreprises
27:48qu'ils le souhaitent
27:49merci beaucoup
27:50Ludovic Sessa
27:51qui est bon vent
27:51à Ecovoyage
27:53voilà c'est la fin
27:54de ce Smart Impact
27:55merci à toutes et à tous
27:56de votre fidélité
27:57à très vite
27:58Sous-titrage Société Radio-Canada
28:00Sous-titrage Société Radio-Canada