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Samedi 12 avril 2025, retrouvez Ayumi Moore Aoki (présidente fondatrice, Women in Tech) dans SMART WOMEN, une émission présentée par Marie-Claire Capobianco.

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Transcription
00:00Bonjour Ayumi Moreo-Aoki, ravie de vous recevoir, bienvenue.
00:09Quand j'ai dit en introduction qu'il fallait que les femmes occupent leur juste place,
00:13notamment dans le domaine de la tech, je sais que vous êtes bien convaincue de cela,
00:17puisque vous avez cette ambition importante de 5 millions de femmes accompagnées.
00:22Dites-nous pourquoi vous avez créé finalement Women in Tech et en quoi ça consiste.
00:27Merci beaucoup de me recevoir, surtout pour cette cause qui me tient tellement à cœur
00:32et que je trouve que c'est un enjeu majeur dans le monde aujourd'hui.
00:36J'ai créé Women in Tech, l'idée m'est venue en 2017.
00:40Moi-même, quelqu'un qui était dans la tech depuis 10 ans, avec une conversion assez tardive dans le milieu.
00:47Je savais qu'il n'y avait pas beaucoup de femmes dans la technologie,
00:50mais je pensais qu'il était en 2017, les choses étaient en train de s'arranger.
00:53Quand je me suis rendu compte que les cas étaient en train de grandir, je me suis dit qu'est-ce qu'on peut faire ?
00:57Et c'est là où est venue l'idée de Women in Tech.
00:59Et tout de suite, c'était une ambition de faire ça globalement,
01:02parce qu'il n'y a pas un pays dans le monde où nous avons trouvé la parité des genres
01:07et néanmoins non plus de parité de représentation de féminine dans la technologie.
01:12Oui, alors comme vous avez un parcours à la fois familial et de travail très international,
01:18vous avez cette expérience qui vous permet beaucoup de choses.
01:20Vous me disiez qu'au départ, vous l'avez créée sous forme associative
01:24et puis vous êtes passée en entreprise sociale et solidaire.
01:28C'était ?
01:29Oui, tout à fait. Alors je commençais comme une association,
01:31parce que je me suis dit qu'on va sauver le monde, tout le monde va vouloir nous aider.
01:34Et en fait, la réalité des choses était très différente.
01:37En tout cas, on a pu brasser beaucoup de bénévoles et des gens qui veulent nous aider,
01:42mais financièrement, ce n'était pas ça.
01:43Et donc nous avons dû trouver un modèle économique pour pouvoir nous accompagner dans notre démarche
01:47et avec notre ambition. Et c'était via des partenariats,
01:51mais qui étaient vraiment avec des services, des propositions des services,
01:54que ce soit des services d'incapacitation technologique pour les femmes,
02:00des programmes, des programmes de mentoring et beaucoup, beaucoup d'événements.
02:03Et donc nous avons trouvé notre propre modèle économique.
02:06Et tant mieux, parce que ça nous permet de pouvoir être pérennes,
02:10d'être sustainable, comme on dit, et d'être indépendants sur tout ça.
02:14Bien sûr, bien sûr. Et alors là, vous avez dit que Humanitech consiste en accompagnement,
02:20donc événements, mentorat, etc. Donc vous déployez toute une telle capacité.
02:24Et je sais que là, vous préparez un événement important qui va se venir à Osaka.
02:29Alors illustrez-nous au travers d'Osaka. Qu'est-ce qu'on va y faire ?
02:33Qu'est-ce qui va se passer ? Et en quoi ça va faire avancer ?
02:35Alors, Osaka, c'est vraiment, ça va être notre quatrième sommet mondial.
02:41Depuis trois ans, on l'est fait ici, en France, sous le patronage du président Emmanuel Macron.
02:45Et la première fois, on va faire à Osaka. Pourquoi ?
02:47Parce que c'est l'Expo 2025. Donc ça a lieu tous les cinq ans uniquement.
02:52Et là, ça va être le rendez-vous pour toutes les délégations du monde entier.
02:55Donc aujourd'hui, Humanitech Global, nous avons des antennes dans plus de 60 pays.
03:0060 pays ?
03:01Oui, plus de 60 pays.
03:02Dans tous les continents, je crois.
03:03Dans tous les continents, exactement.
03:05Là, il y a deux semaines, j'étais au Kazakhstan, etc.
03:07Donc tous les continents.
03:08Donc c'est notre endroit où toutes ces délégations vont en venir.
03:12Mais c'est vraiment, c'est plus, c'est pas juste un mid-up.
03:14C'est un endroit où on va pouvoir être au courant, former aussi des femmes,
03:20pouvoir être elles-mêmes formatrices derrière.
03:24Mais aussi convaincre, parler avec des hauts dirigeants.
03:27Parce qu'il y a des gens qui sont du gouvernement, académiens, multi-stakeholders.
03:33Et également, nous allons lancer le protocole d'Osaka.
03:36Oui, vous m'avez dit que ça ressemblait au protocole de Kyoto, mais pour une autre thématique.
03:40Voilà, pour une autre thématique des femmes, des femmes dans l'ESM.
03:43D'accord.
03:44Donc comme ça, on peut vraiment pousser pour avoir des engagements concrets,
03:48avec chiffrés, pour avoir plus de femmes dans l'EU.
03:50Donc ça dure combien de temps ?
03:52Ça va durer trois jours.
03:53Trois jours.
03:53Et vous m'avez dit que là, parce que déjà, moi, j'étais impressionnée par le 5 millions,
03:57mais vous m'avez dit que là, vous espériez encore davantage d'engagement.
04:00Alors c'est avant 2030, c'est pas tout de suite.
04:02Oui, oui, oui, c'est pour le petit 2030.
04:04Donc nous, en fait, depuis 2018, la mission était toujours de 5 millions.
04:09Et on n'a fait que, enfin, beaucoup, mais que plus d'un demi-million.
04:14Donc je me suis dit, si on veut arriver à 5 millions, on ne peut pas le faire toute seule.
04:17Et parfois, quand la mission et l'objectif est tellement grand, il faut vraiment démultiplier et ne pas faire toute seule.
04:23Et c'est pour ça que le protocole d'Osaka, c'est de pouvoir atteindre 100 millions.
04:28100 millions ?
04:29100 millions.
04:29Mais par contre, on ne fera pas ça tout seul.
04:31Ça veut dire qu'on va amener collectivement les efforts des pays, des associations, des fondations, des entreprises, du public et du privé,
04:41pour pouvoir ensemble atteindre cet objectif.
04:43Et comment vous faites pour recruter, enfin, recruter, entre guillemets, attirer des États,
04:48puisque vous m'avez cité des États, des entreprises, comment, juste en quelques mots, mais comment on fait ?
04:52En fait, avec ces antennes-là, toutes les personnes qui dirigent ces différentes antennes dans des pays,
05:01elles sont bien structurées, elles sont bien connectées.
05:03Et puis surtout, elles ont déjà fait le travail sur le terrain.
05:07Donc elles montrent au gouvernement, voilà ce qu'on fait, voici les résultats.
05:11Est-ce que vous voulez nous soutenir ? Est-ce que vous voulez aller plus loin ?
05:13Et encore une fois, on ne leur demande pas de l'argent, on leur demande juste de nous soutenir et d'étenir à leurs engagements.
05:19Bravo. Écoutez, vraiment, un bel engagement, belle action.
05:23Donc on vous souhaite tout le succès pour Osaka.
05:25Merci beaucoup.
05:25Et puis alors, je vais recevoir après vous quelqu'un qui ne va pas démentir l'intérêt d'Osaka,
05:29puisque c'est Elisabeth Moreno, vous le savez.
05:31Et je sais qu'elle aussi sera présente au travers de la Fondation Femme à Dumérite.
05:35Exactement. Alors Elisabeth Moreno, c'est quelqu'un qui est très très chère pour moi personnellement
05:40et aussi pour toute notre organisation, parce que pendant qu'elle a été encore ministre de l'égalité,
05:46c'était une des premières à me recevoir, prendre le petit déjeuner avec du temps.
05:49Elle nous a toujours soutenu depuis trois ans déjà.
05:52Et elle sera avec nous en tant que présidente de notre délégation française.
05:56Donc je suis très fière.
05:56Très bien. Bravo pour tout ça. Merci beaucoup Ayumi. Merci.
06:00Merci.

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