Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Quasiment 20h sur CNews, le point sur l'information avec Isabelle Piboulot et ensuite on commence l'heure des pros.
00:07Bonsoir Elliot, bonsoir à tous. L'épidémie de chikungunya sévit sur l'île de la Réunion.
00:126000 cas ont été comptabilisés la semaine dernière.
00:15Un cas a également été observé en Martinique le mois dernier pour faire face à l'afflux de malades.
00:20Le plan blanc a été déclenché hier dans les hôpitaux.
00:23La campagne de vaccination débutera lundi à la Réunion alors que le pic épidémique est attendu mi-avril.
00:29Le président ukrainien regrette la faible réaction de l'ambassade américaine en Ukraine après une frappe meurtrière hier à Krivy Rih.
00:36Au moins 18 personnes ont été tuées dont des enfants.
00:39Volodymyr Zelensky reproche à Bridget Brink d'avoir eu peur de mettre en cause la Russie.
00:43L'ambassadrice s'était dit horrifiée par cette frappe de missiles balistiques sans en mentionner dans un premier temps la provenance.
00:50Et puis chose promise, chose due. Elliot, le Paris Saint-Germain est donc sacré champion de France.
00:55Un 13e titre décroché après sa rencontre face à Angers au Parc des Princes.
00:59Au score 1-0, but signé Désiré Doué à la 55e minute après un beau centre de Kvatchkia.
01:07Les Parisiens prennent le large devant leur dauphin Monaco qui capte désormais sur la Ligue des Champions.
01:13Merci beaucoup Isabelle Piboulot pour le point sur l'information.
01:17Et effectivement ça va faire plaisir à Geoffroy Lejeune le titre du Paris Saint-Germain, le 13e de son histoire.
01:23J'imagine que vous serez superstar du PSG mercredi contre Aston Villa.
01:26Attention parce que moi je suis mi-PSG mi-Marseillais.
01:28Ça n'existe pas, ça c'est une version macroniste du sport. Je ne sais pas ce que ça veut dire d'être en même temps pour le PSG et en même temps pour l'OM.
01:35C'est quand on a vécu à Marseille et qu'on habite à Paris. C'est très compliqué.
01:38C'est un choix cornelien.
01:40Choisir entre son père et sa mère.
01:42Bonsoir Geoffroy Lejeune, Nathan Devers et Sarah Salman sont présents également.
01:48Bonsoir à tous les deux et on attend d'un instant à l'autre Martin Garagnon, porte-parole d'Ensemble pour la République,
01:52qui doit être en train de préparer ce grand rassemblement demain.
01:56Une sorte de contre-mobilisation, contre-soirée après la mobilisation du Rassemblement National.
02:01On va parler des dernières déclarations dans un instant de François Bayrou,
02:04mais je voulais vous soumettre à un article, on va être très prudent,
02:07publié par nos confrères de Valeurs Actuelles, qui relaie des informations comme quoi Ouest-France,
02:14vous savez qu'il y aura une nouvelle chaîne de télévision, Ouest-France,
02:16et voilà ce que dit Valeurs Actuelles.
02:20Remplacement de C8, Ouest-France n'a finalement pas les moyens et appelle au secours François Pinault.
02:26En octobre dernier, Ouest-France s'était positionné pour remplacer la chaîne C8 non renouvelée par l'ARCOM.
02:32Six mois plus tard, le groupe semble rencontrer des difficultés à lancer sa fréquence de la TNT.
02:37Et vous pouvez lire, si à l'origine Ouest-France avait annoncé reprendre la suite de C8 après sa fermeture,
02:42le 28 février, il faudra finalement attendre le 1er septembre prochain, ça on le savait.
02:49Sur le canal 19 de la TNT, par ailleurs, si le groupe avait indiqué embaucher 58 salariés,
02:55le chiffre a été revu à la baisse, faute de moyens financiers,
02:58seules 35 embauches sont à prévoir.
03:03Donc encore une fois, être très prudent face à ces informations,
03:06mais je me tourne vers le directeur de rédaction que vous êtes, Geoffroy Lejeune,
03:12et il s'avère que le non renouvellement de la fréquence C8, première chaîne de la TNT,
03:18a été un séisme médiatique, politique, démocratique, disons-le aussi,
03:24et qu'il serait très malvenu que finalement on se retrouve avec des chaînes qui remplacent,
03:29des chaînes qui n'ont pas été maintenues,
03:32et que ce soit un gouffre financier ou un échec qui ne puisse même pas commencer.
03:38En fait, on va rester très prudent avec cette information,
03:41mais cette information on l'avait déjà partiellement,
03:43c'est-à-dire qu'on avait déjà eu des infos dans la presse qui étaient sorties
03:45pour dire que les deux projets des deux repreneurs de la fréquence de C8 et de NRJ12
03:50rencontraient des difficultés, notamment à boucler leur budget et à affiner leur projet éditorial.
03:56Donc moi je trouve que, comment dire, c'est pas facile de faire une chaîne,
04:01ça implique beaucoup de moyens, ça implique d'avoir un projet ultra clair, d'avoir une vraie idée,
04:06et on a le sentiment d'impréparation.
04:08Il y a un petit indice déjà, c'est que la fréquence de C8 a été supprimée l'été dernier,
04:12et à la fin du mois de février il n'y avait toujours rien.
04:15Moi je trouve qu'attendre le 1er septembre, déjà en soi,
04:18quand je zappe sur ma télévision et que je tombe sur un signal qui me dit
04:21« bientôt vous retrouverez des programmes en septembre »,
04:23c'est déjà un énorme aveu d'échec de la part des gens qui ont récupéré cette fréquence.
04:28Mais c'est surtout pour avoir un canal, une fréquence, vous présentez un projet,
04:32vous présentez une charte, un dossier.
04:35Un dossier avec des conditions à respecter, et C8 précisément remplissait, à ma connaissance,
04:39toutes les conditions. Ils avaient présenté un budget,
04:42ils avaient montré qu'ils pouvaient remplir les critères, proposer des solutions,
04:46et ça m'étonne quand même que Ouest-France, si cette information est avérée,
04:49n'ait pas préparé un peu mieux son dossier en amont.
04:52Nathan Devers.
04:53Même avec toute la prudence qu'on peut avoir sur l'information,
04:57je ne suis pas très étonné dans la mesure où,
04:59quand l'ARCOM a pris la décision sur la reconduction des chaînes et des fréquences,
05:04l'ARCOM avait le choix entre une chaîne C8 qui était extrêmement populaire,
05:09alors ensuite eux, ils avaient des sujets, mais la popularité de C8 était incontestable,
05:14elle était publique, elle était célèbre, et d'autres projets qui étaient moins populaires,
05:20qui avaient peut-être beaucoup de vertus d'ailleurs,
05:22quand ils sont venus présenter leur projet éditorial, leurs lignes, etc.,
05:27mais qui étaient moins populaires.
05:28Ils ont fait le choix d'écarter une chaîne qui connaissait énormément de succès.
05:32Donc évidemment que la chaîne de Ouest-France, j'imagine qu'en l'état actuel des choses,
05:36elle envisage de recruter moins de salariés qu'il y en avait sur C8,
05:40que ses budgets sont moins importants que sur C8,
05:43que ses plateaux seront moins rutilants,
05:45que les audiences seront peut-être au début moins importantes que sur C8,
05:50c'était le choix de l'ARCOM.
05:51L'ARCOM a fait ce choix-là.
05:53On vous vend le canal, non pas que le canal,
05:59la promesse d'embaucher une soixantaine de salariés,
06:02pour qu'au final, visiblement, et encore une fois, prudence,
06:07vous n'en embauchiez qu'une trentaine.
06:10Donc c'est toujours assez perturbant de voir ça.
06:13Et encore une fois, concernant C8, et je mets de côté Ouest-France,
06:18et on souhaite évidemment le meilleur et longue vie à Ouest-France.
06:23Ce n'est pas le problème.
06:24C'est-à-dire que vous supprimez ou vous ne renouvelez pas une fréquence
06:28qui était la première chaîne de la TNT,
06:30pour au final un projet qui semble mal embarqué.
06:34Voilà, disons-le.
06:35Mais pour le dire en d'autres termes, quand l'ARCOM a pris sa décision,
06:38ils ont décidé que la popularité n'était pas leur critère,
06:42qu'ils avaient d'autres critères que la popularité.
06:44Ça, ça pose en effet, comme vous l'avez dit.
06:46Certains ont même dit que c'était la popularité qui faisait le problème.
06:52On s'est lu Martin Garagnon qui nous a rejoint.
06:54Je sais qu'il fait beau à Paris, que les terrasses sont pleines.
06:57La circulation à Paris.
06:58Oui, bien sûr, c'est la circulation.
06:59Je connais le système des terrasses à Paris.
07:02D'ailleurs, je regardais Nathan Devers qui est bien bronzé.
07:05Il a dû passer une partie de l'après-midi au soleil.
07:07Ça vous va très bien le teint.
07:09Martin Garagnon, avant que vous n'arriviez,
07:11je m'étonnais de cet article de Valeurs Actuelles.
07:16Avec ce titre, remplacement de C8,
07:18Ouest France n'a finalement pas les moyens et appelle au secours François Pinault.
07:22Et il est expliqué dans cet article que finalement,
07:28il y avait des promesses d'embauche, 58 salariés.
07:31Le chiffre a été revu à la baisse, faute de moyens financiers.
07:33Seuls 35 embauches sont donc à prévoir.
07:36Et il y a eu déjà un décalage sur l'ouverture de la chaîne.
07:40Ça devait être au moment de la fermeture de C8.
07:43Et on attend le 1er septembre prochain pour Ouest France.
07:47J'ai suivi dans les transports, pour mes quelques minutes de retard,
07:50votre émission.
07:52J'en suis navré une nouvelle fois.
07:54Ce qui est problématique, c'est simplement si l'attribution d'un nouveau canal
07:58dépendait du modèle économique.
07:59Effectivement, c'est problématique.
08:00Si vous vous engagez à embaucher un certain nombre de personnes
08:03et qu'au final, vous revoyez à la baisse votre voilure,
08:06c'est problématique.
08:07Effectivement.
08:08Maintenant, vous avez eu raison de le souligner.
08:09On souhaite évidemment que ce nouveau canal soit couronné de succès,
08:12trouve son public et trouve aussi ses programmes.
08:15Mais effectivement, les débuts sont plus ou moins compliqués et chaotiques.
08:19Et la question, c'est évidemment la question de la crédibilité de l'Arcom,
08:22qui a validé ce projet-là.
08:26Et une nouvelle fois, longue vie à Ouest France.
08:30Mais la crédibilité de l'Arcom pourrait prendre du plomb dans l'aile
08:33si cette chaîne venait à ne pas respecter les promesses
08:38qu'ils avaient mises sur la table au moment du renouvellement de la fréquence.
08:43Et permettez-moi quand même d'avoir une pensée pour les 400 salariés de C8
08:48qui, depuis maintenant plus d'un mois et demi,
08:52se retrouvent sur la paille quasiment du jour au lendemain.
08:54Et on est, certains disaient, devant une sorte de scandale économique,
08:59social, démocratique à travers ce qu'il s'est passé.
09:04C'est ce que peuvent dire certains qui faisaient de C8 une partie de leur quotidien.
09:10Ils adoraient TPMP, ils adoraient Jordan Deluxe, les Animaux de la Huit.
09:14Je pense que les belles émissions de C8, qui ont fait les très bonnes audiences de C8,
09:18à partir du moment où ce sont de bonnes émissions qui ont trouvé leur public,
09:20elles vont nécessairement revivre ailleurs.
09:23Allez dire ça aux salariés de C8, mais on ne va pas refaire l'histoire.
09:26Allez leur dire que les bonnes émissions de C8, elles trouveront preneur.
09:33Tout le monde ne pourra pas retrouver son émission.
09:35Ce qui est un peu ironique, c'est que cette décision de l'Arcom, elle était faite
09:38parce que l'Arcom ne voulait plus voir Cyril Hanouna à l'antenne.
09:42Cyril Hanouna est prévu pour rester à l'antenne, je crois,
09:46et toutes les autres émissions ont disparu.
09:48Lorsqu'il s'est mis sur les plateformes, ça a été un carton XXL.
09:53C'est-à-dire qu'il a en plus inventé, en tous les cas il s'est lancé avec beaucoup de courage,
09:57dans un nouveau projet, avec un nouveau modèle,
09:59et que tous les producteurs de chaînes de télévision les plus grands disent
10:03ce qu'a fait Cyril Hanouna, c'est historique, c'est une révolution dans le monde de la télé,
10:07et que peut-être que la décision de l'Arcom va entraîner à avoir des conséquences
10:11bien plus lourdes que seulement C8, mais peut-être un avenir incertain
10:17pour les chaînes de la TNT.
10:20Ce qui montre bien que ce n'était pas de la censure.
10:23Ah non, ce n'était pas de la censure, c'était du génie, évidemment.
10:27Autre chose, et on en vient à François Bayrou qui a réagi dans les colonnes du Parisien.
10:33Aujourd'hui, puisque demain c'est une grande journée de manifestation, de mobilisation,
10:38il y a le meeting de renaissance à la Cité du Cinéma,
10:43il y a le meeting du Rassemblement national Place Vauban,
10:48et cette manifestation, ce rassemblement de la gauche radicale Place de la République,
10:55boudé, je le rappelle, par le PS et le Parti communiste,
10:58on en parlera dans un instant, à l'appel de la France insoumise.
11:01Alors que dit François Bayrou sur le rassemblement du RN ?
11:05Il dit qu'il n'est ni saint ni souhaitable d'organiser et de manifester contre une décision de justice.
11:13Manifestation contre manifestation, c'est aussi vieux que la République,
11:17mais ce n'est ni saint ni souhaitable puisque nos institutions organisent à la fois
11:21la séparation des pouvoirs et la protection de la justice.
11:25Il revient d'ailleurs sur la décision de l'exécution provisoire,
11:29et il dit vouloir en tous les cas avoir toujours défendu la possibilité d'avoir un droit de recours.
11:36J'ai toujours exprimé la même position, on devrait toujours avoir la possibilité
11:40de faire appel d'un jugement en première instance.
11:43Mais pourquoi il n'est ni saint ni souhaitable de manifester quand on est au RN ?
11:49C'est-à-dire que la rue appartient à la gauche, c'est ça le résumé qu'on doit faire ?
11:54Je pense qu'il y a chez François Bayrou, à mon avis, une erreur d'analyse,
11:57et chez beaucoup d'autres, une mauvaise interprétation volontaire de ce qui est en train de se passer.
12:05Je n'ai pas entendu dans la bouche des gens du RN qui ont appelé à manifester demain
12:10pour soutenir Marine Le Pen, une volonté, j'ai même entendu l'inverse d'ailleurs,
12:13une volonté de manifester contre la justice, contre les juges, contre la juge qui a pris la décision, etc.
12:18Ils ont été même assez prudents.
12:20On aurait pu imaginer qu'ils allaient jouer le coup de la trumpisation,
12:23c'est-à-dire le bras de fer avec les institutions, etc.
12:26Ils n'ont pas du tout joué cette carte-là.
12:27Ils ont joué la carte de manifestation, de soutien à Marine Le Pen
12:31pour montrer que vous voulez qu'elle soit candidate à la présidentielle.
12:34Pour l'instant, c'est vraiment tout ce que j'ai entendu.
12:36Mais il y a eu une réécriture de cette histoire et de ces propos
12:38de la part de la quasi-totalité des médias et de la quasi-totalité de la classe politique
12:42qui ont vu une forme de marche sur Rome ou de marche de 6 février 1934,
12:46c'est-à-dire une fascisation de ce qui va se passer demain,
12:49alors que ce n'était vraiment, je pense, pas l'objet.
12:51Je pense que François Bayrou s'est laissé embarquer dans cette lecture-là.
12:53Et ensuite, quand il dit « j'ai toujours été pour le fait qu'une décision de première instance
12:57puisse être susceptible de recours », il n'invente pas grand-chose non plus.
13:00Depuis l'invention de la justice chez nous, c'est quand même le cas.
13:02Oui, mais sauf qu'avec l'exécution provisoire,
13:04vous pouvez faire tous les droits de recours que vous voulez,
13:06vous avez quand même une exécution de la peine.
13:08Je voudrais qu'on écoute Philippe Ballard, parce que c'est très intéressant.
13:11Le porte-parole du Rassemblement national était sur notre plateau ce matin.
13:14J'avais presque l'impression qu'il s'excusait de se mobiliser.
13:16Je l'ai vu et je suis d'accord avec vous.
13:18Je me suis dit, c'est quand même hallucinant.
13:20Vous pouvez quand même, quel que soit le parti, vous mobiliser, vous rassembler
13:25pour non pas marcher sur Matignon ou vers Matignon.
13:30C'est ce que voulait Adrien Quatennens au moment des élections législatives anticipées.
13:35Ce n'est pas ça. Marcher.
13:37Vous pouvez aussi vous indigner d'une décision de justice.
13:40Mais Eugénie Bastien l'a dit, on a le sentiment que...
13:42C'est illégal de s'indigner d'une décision de justice, Martin Gagnon ?
13:45Quand c'est à l'appel de la personne qui, justement, fait l'objet,
13:49oui, ça me pose problème. Effectivement.
13:51Parce que le Premier ministre a raison de rappeler
13:53le principe de séparation des pouvoirs, d'indépendance de la justice,
13:56de protection de la justice. On en est là maintenant.
13:58C'est-à-dire qu'il faut qu'on protège nos juges des décisions qu'ils rendent.
14:01Il ne faut pas non plus inverser totalement ce qui se passe.
14:04Il ne faut pas réécrire l'histoire. Vous parlez, monsieur Lejeune,
14:06d'une réécriture de l'histoire. Mais qui est-ce qui réécrit l'histoire depuis le début ?
14:09C'est bien le RN, qui nous explique qu'ils sont victimes d'un système...
14:12Il faut rappeler quand même, on peut débattre du principe.
14:16En fait, ce qui pose problème, c'est l'exécution provisoire.
14:19Mais comment ça se fait que des spécialistes...
14:21Comment ça se fait que des juristes, des spécialistes en droit...
14:23Attendez un instant, Martin.
14:26Oui, mais j'ai bien compris. Ne vous inquiétez pas.
14:29Les téléspectateurs l'ont très bien compris également.
14:31Moi, ce qui m'interpelle, je n'ai pas la prétention d'avoir un master en droit.
14:36Et je vais plus donner la parole sur les questions de droit
14:39et évidemment à l'avocate que vous êtes, Sarah.
14:42Mais j'ai l'impression que cette semaine, il n'y avait pas que des élus du RN
14:46qui trouvaient surprenant la décision en première instance.
14:52J'ai vu des avocats qui parfois sont justement des adversaires du RN
14:57dire que c'est une décision qui va trop loin.
15:00J'ai eu l'occasion de dire à quel point cette loi Sapin 2 me posait problème.
15:07Il faut simplement rappeler que cette loi Sapin 2, elle existe depuis 2016.
15:11Depuis combien de temps Marine Le Pen est parlementaire ?
15:14Je n'ai pas entendu une seule fois les députés du RN
15:17s'insurger contre cette loi et demander à ce qu'on revienne dessus.
15:21C'est une loi qui a presque 10 ans.
15:24Il est quand même un peu problématique.
15:27Je rappelle juste que les juges ne font pas la loi, ils l'appliquent.
15:31Ceux qui font la loi sont les parlementaires.
15:34Quand vous êtes parlementaire, il vous appartient, si vous le souhaitez,
15:37de proposer une réforme de la loi.
15:39Et c'est d'ailleurs toute la discussion qui est en cours.
15:41Mais ce qui pose problème...
15:43Mais la manière dont on applique la loi, vous savez très bien que parfois,
15:46et justement c'est à l'appréciation du juge,
15:49c'est la manière dont il va interpréter la loi pour l'appliquer.
15:52Je vous donne juste un exemple.
15:54Les peines planchées au moment où elles avaient été votées
15:57par l'Assemblée Nationale sous Nicolas Sarkozy.
15:59Vous pouvez me rappeler le taux d'exécution des peines planchées ?
16:02Donc il y a eu une interprétation de la loi du juge
16:05et c'est son droit, bien évidemment.
16:07C'est pour ça qu'il y a une possibilité de faire un appel.
16:09Et là, ce n'est pas son exécution provisoire.
16:11Sarah Salmane et ensuite on écoutera Philippe Ballard.
16:13Pour moi, il y a deux choses.
16:15Oui, vous avez raison de dire que cette loi ne les a pas gênés
16:17et ça les gêne. Vous avez entièrement raison.
16:19Ils avaient la possibilité de le faire.
16:21Les juges ne se sont pas arrogés à un pouvoir.
16:24Ils ont appliqué une loi et ils pouvaient le faire.
16:26Pour autant, il y a deux choses qui me posent une difficulté.
16:28Trouble à l'ordre public, ça reste à démontrer.
16:30Et sur la récidive, elle n'est plus au Parlement européen.
16:35Sur ce point de vue-là, oui.
16:37On peut estimer qu'il y a eu une interprétation et c'est normal.
16:41Est-ce qu'elle a outrepassé les pouvoirs ?
16:43Eh bien, ils avaient cette possibilité.
16:46On débat de la forme, c'est-à-dire du verdict qui est rendu en première instance.
16:52Sur l'exécution provisoire, il n'y a pas de possibilité.
16:55Le fond de la question, c'est que Marine Le Pen et l'ERN ont été condamnés
16:59pour un usage abusif et illégal de l'argent.
17:02Ils ont été condamnés pour détournement de fonds en première instance ?
17:05Sur un système qui est en place depuis plus de 20 ans.
17:07C'est de l'argent public de la part d'un parti qui a fait...
17:10Mais là, vous parlez du fonds, moi je parle de l'exécution provisoire.
17:13C'est de la probité des hommes politiques.
17:15Je vous rappelle les déclarations qu'ils ont déjà.
17:17Je veux bien vous laisser foutre l'émission tous les deux,
17:19mais laisser la parole un peu à tout le monde.
17:21Nathan n'a pas réagi sur la question.
17:22Évidemment, ce n'est ni sain ni souhaitable de menacer de mort une magistrate,
17:27de livrer son nom sur les réseaux sociaux,
17:31de remettre en cause l'indépendance de la justice,
17:34de dire que la justice est politique et qu'elle fait des complots.
17:37Ce n'est ni sain ni souhaitable.
17:38En revanche, on peut être démocrate républicain
17:40et avoir un regard critique sur une décision de justice.
17:43C'est vieux comme le monde.
17:44Je ne vais pas comparer Mme Le Pen ni à Calas, ni à Dreyfus,
17:48ce n'est évidemment pas le sujet,
17:49mais dans l'histoire de la République, il a existé qu'il y ait des gens
17:52qui aient une réflexion critique sur des décisions de justice,
17:54qui étaient ironées en l'occurrence.
17:56Là, Marine Le Pen, sa culpabilité, elle a fait appel,
17:59mais sa culpabilité a été établie par une condamnation que personne ne conteste.
18:04Les faits sont largement documentés.
18:07On peut avoir une réflexion quand même
18:09sur la notion d'exécution provisoire qui est appliquée là.
18:13Mais on aurait pu avoir cette réflexion bien avant ce jour-là.
18:16Oui, bien sûr, mais on peut l'avoir d'autant plus,
18:18c'est que quand on prend une sanction dans le droit,
18:20on la prend aussi en réfléchissant au profil de l'individu.
18:23Je vous donne un exemple.
18:24Quand on met quelqu'un sous un bracelet électronique
18:26et qu'on réfléchit aux horaires du bracelet électronique,
18:29on peut les adapter en fonction de ses horaires de travail.
18:32Donc si quelqu'un travaille jusqu'à 17h, 18h, 19h,
18:35la justice peut décider de changer un peu l'horaire du bracelet.
18:39Donc on peut tenir compte du métier que fait cet individu.
18:42On pouvait faire une condamnation à l'inéligibilité sans exécution provisoire
18:46ou une condamnation avec exécution provisoire inférieure à deux ans
18:49en disant que le métier de cette personne,
18:51c'est qu'elle est future candidate à l'élection présidentielle.
18:53Et je le dis d'autant plus sereinement que je ne partage aucune idée avec Marine Le Pen,
18:57que je combat ses idées radicalement, absolument, les siennes et celles du R.L.
19:01Autre déclaration de François Bayrou et c'est très intéressant là aussi.
19:07Il revient sur le message de Donald Trump qui a été publié hier,
19:11long message où Donald Trump parle de chasse aux sorcières
19:14et il termine son message en étant libéré Marine Le Pen.
19:19Ça ne plaît pas du tout à François Bayrou qui estime que c'est une ingérence.
19:24Que dit-il exactement ?
19:26Il dit que l'ingérence est devenue la loi du monde,
19:28ce qui se passe chez nous est relayé à Washington.
19:31On découvre brutalement que l'on a changé de monde.
19:35Il dit, moi je vois bien que sur plusieurs continents,
19:38certains essaient de constituer une internationale de l'indécence illibérale.
19:42Alors on connaissait l'internationale réactionnaire,
19:45maintenant on a l'internationale de l'indécence illibérale
19:48qui a décidé que les droits de l'homme, l'état de droit,
19:51l'entente démocratique entre les nations devaient appartenir au passé.
19:56C'est intéressant la déclaration de François Bayrou.
20:01Et après je me suis dit, ingérence tiens par exemple,
20:04Barack Obama quand il est président des Etats-Unis
20:08et qui fait une vidéo le 4 mai 2017
20:12pendant l'entre-deux-tours de la présidentielle
20:14et qu'il dit je suis toujours impressionné par la campagne d'Emmanuel Macron,
20:17il défend des valeurs progressistes, il s'adresse aux espoirs du peuple français
20:21et donc il apporte son soutien en plein entre-deux-tours
20:24de la présidentielle de 2017.
20:26C'est de l'ingérence aussi ou pas ?
20:28Ce n'est pas la même chose de faire à l'entre-deux-tours pour commenter une décision.
20:31Là vous avez quelqu'un qui insulte, monsieur Trump,
20:33d'abord qui ment quand il dit libérer Marine Le Pen,
20:35elle n'est pas en prison, qui insulte les institutions,
20:37qui dit que vous avez une justice de gauchiste
20:40qui a décidé de punir une opposante pour empêcher une élection.
20:43C'est pas la même chose qu'un soutien politique
20:46d'un candidat à un président ou d'un président à un candidat.
20:50En plein entre-deux-tours de la présidentielle.
20:52C'est d'autres degrés. Dans l'ingérence, si vous voulez,
20:55il y a peut-être des degrés de l'ingérence.
20:57Attendez, Geoffroy Lejeune.
20:59J'ai une chose à dire, mais d'abord arrêtons-nous là-dessus.
21:01Ce n'est pas de l'ingérence le soutien de Barack Obama.
21:03Ce n'est pas de l'ingérence.
21:05La déclaration d'Eliott Deval, moi je peux vous en trouver 40.
21:09Sur toutes les élections, dans un sens ou dans un autre,
21:13chez les personnalités identifiées à gauche
21:15comme chez les personnalités identifiées à droite,
21:17je vous en trouve 40 à l'appel.
21:19Aucune difficulté, ce n'est pas de l'ingérence
21:21ce n'est pas ce qui a été dit.
21:23On trouve ça très bien parce que c'est des gentils entre eux.
21:25Ce n'est pas la question, c'est en fonction du moment.
21:27Ce n'est pas ça. C'est que politiquement, vous avez le droit
21:29d'avoir des affinités avec telle personne.
21:31Là, ce que M. Trump dit, ce n'est absolument pas ça.
21:33Déjà, je pense que je ne vais pas répéter
21:35ce que Nathan Devers a brillamment dit.
21:37Mais ce n'est pas du tout le sujet.
21:39Trump n'a pas exprimé une préférence partisane.
21:41Ce qui est son plus grand droit.
21:43Il a le droit de préférer tel candidat ou tel autre
21:45pour l'élection à la présidence de la France.
21:47Il n'y a aucun problème.
21:49Il ment en plus parce qu'il caricature
21:51outrancièrement ce qui se passe en France.
21:53C'est-à-dire que Marine Le Pen n'est pas derrière les verrous.
21:55Vous savez qu'on a aussi dénigré les institutions américaines.
21:57Quand Georges Floyd a été assassiné par un policier,
21:59toute la classe politique française avait un avis sur ce qui s'était passé.
22:01Vous savez, souvent, le dénigrement, c'est de la méconnaissance
22:03et de l'ignorance de comment fonctionne un pays.
22:05Moi, j'ai le plus grand respect pour les institutions
22:07de chaque pays à partir du moment où elles sont
22:09à un minimum démocratiques et respectueuses
22:11des droits de l'homme. Les Etats-Unis ont leurs institutions.
22:13Ce n'est pas notre droit pénal.
22:15On n'a pas à en préjuger.
22:17Sauf que tout le monde l'a fait.
22:19Sauf que tout le monde l'a fait.
22:21J'ai juste une question.
22:23Est-ce que Donald Trump a fait le même tweet
22:25quand M. Navalny a été emprisonné ?
22:27Non. Il n'a pas eu la même violence verbale.
22:29Très bon exemple. Nous, on n'a pas fait des tweets sur Navalny
22:31quand il a été emprisonné ?
22:33Vous n'allez pas se marier avec M. Petit ?
22:35On se gêne pas pour ça.
22:37Heureusement qu'on ne se gêne pas
22:39pour dénoncer
22:41les outrances de dictature.
22:43Heureusement.
22:45Emmanuel Macron insulte
22:47Victor Orban tous les 2 ou 3 ans
22:49dès qu'il a une poussée de chèvre.
22:51Je pense que c'est les soutiens
22:53qu'Emmanuel Macron a.
22:55Elle n'est pas extrêmement à l'aise
22:57avec les soutiens qu'elle reçoit.
22:59M. Putin, M. Orban, M. Trump...
23:01Je ne suis pas sûr que ça la dérange beaucoup.
23:03Honnêtement, Martin, balayez un peu devant votre porte.
23:05Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur de votre camp,
23:07a insulté Giorgia Meloni,
23:09Premier ministre italien.
23:11Ah, il l'a insulté ?
23:13Vous vous rappelez les relations
23:15diplomatiques ?
23:17Il n'a insulté personne.
23:19Alors,
23:21pendant votre échange,
23:23vous savez ce que j'ai fait ?
23:25J'ai demandé
23:27à Chad JPT,
23:29est-ce qu'Obama a soutenu Emmanuel Macron
23:31pendant la campagne ?
23:33Il m'a ressorti l'intérêt.
23:35Est-ce que c'est de l'ingérence ?
23:37Elle fait débat, visiblement.
23:39Techniquement, le message peut être vu
23:41comme une prise de position personnelle.
23:43C'est très long, donc je ne vais pas tout dire.
23:45En revanche, sur le fond, certains ont
23:47parlé d'ingérence douce
23:49ou de pression symbolique étrangère.
23:51Ce qui est vrai, c'est que
23:53si vous considérez que la déclaration
23:55de Donald Trump est une ingérence
23:57puisque, factuellement,
23:59il vient se mêler d'une affaire judiciaire
24:01d'un pays étranger
24:03et il donne sa position,
24:05il rentre dans le débat public.
24:07Moi, ce n'est pas l'ingérence.
24:09Si c'est Obama qui fait, pendant l'entre-deux-tours,
24:11une vidéo où il explique
24:13qu'il partage les idées d'Emmanuel Macron
24:15qui va faire du bien au pays
24:17parce que c'est un grand progressiste,
24:19d'ailleurs, c'est intéressant,
24:21évidemment, il s'ingère dans la politique
24:23et dans le débat.
24:25Quand c'est Obama, c'est très bien.
24:27Mais quand c'est Donald Trump, ce n'est pas bien.
24:29Le problème, ce n'est pas ça.
24:31C'est quand M. Trump dit que M. Zelensky est un dictateur.
24:33Moi, ce que je veux savoir, c'est
24:35est-ce qu'Obama, c'est de l'ingérence aussi ?
24:37Si vous voulez appeler ça de l'ingérence, moi, ça ne me dérange pas.
24:39Le problème de Donald Trump, c'est le mensonge.
24:41Ce qui me dérange, il y a le mensonge, bien sûr.
24:43Ce n'est pas bien le mensonge.
24:45C'est aussi la langue de bois.
24:47Et vous, vous ne l'avez pas.
24:49Je vais poser la question
24:51pendant la publicité.
24:53On revient dans un instant.
24:55Après la publicité, j'ai une surprise pour vous.
24:57À chaque fois, je vous dis,
24:59parfois, on a des pépites, des tartufferies du jour.
25:01Mais là, c'est la tartufferie du mois.
25:03Je ne vous dis rien.
25:05On se retrouve dans un instant.
25:35De fait, ces démobilisations pacifiques,
25:37ça devrait tomber sous le sens.
25:39Il n'y a même pas besoin de...
25:41J'espère qu'elle le sera.
25:43À part si vous êtes...
25:45En principe, elles le sont toutes.
25:47Quand vous déclarez une manifestation, tout le monde va vous dire
25:49« Attendez, moi, c'est une manifestation... »
25:51L'LFI, pas forcément.
25:53Ça n'est jamais le cas.
25:55Le fait que vous avez montré tout à l'heure,
25:57LFI a mis la place de la République
25:59comme si c'était leur réfugié.
26:01Ils sont tous les samedis.
26:03Mais à part qu'il la dégrade à chaque fois.
26:05À chaque fois.
26:07Elle est totalement dégradée.
26:09Ils la mettent en triomphe.
26:11La différence, c'est que le RN ne manifeste jamais.
26:13LFI, c'est toutes les semaines.
26:15On écoute M. Ballard, le porte-parole du RN.
26:17Marine Le Pen et Jordan Bardella
26:19l'ont dit très clairement.
26:21C'est un rassemblement pacifique.
26:23C'est un rassemblement démocratique
26:25pour soutenir Marine Le Pen.
26:27Voilà.
26:29Ce n'est pas plus compliqué que ça, Marine Le Pen.
26:31On l'a vu dans un sondage IFOP
26:33qui était donné entre 34 et 37%
26:35des intentions de vote.
26:37Autrement dit, ce n'est pas vous que je vais apprendre
26:39que quand on est dans cet étiage,
26:41les portes de l'Elysée commencent à s'ouvrir.
26:43Au nom de la démocratie
26:45et du respect du suffrage universel à venir,
26:47nous organisons ce rassemblement.
26:49Autre chose.
26:51Je vous disais avant la publicité,
26:53j'ai une surprise pour vous.
26:55C'est ce que nous allons faire là.
26:57Je pense que personne ne le fera
26:59puisque ça peut déranger le narratif officiel.
27:01La semaine prochaine,
27:03je découvre que SOS Racisme
27:05entend se mobiliser
27:07pour la défense
27:09de l'état de droit
27:11contre l'extrême droite.
27:13Lundi, des élus RN ont été condamnés
27:15pour détournement de fonds publics.
27:17Cette décision a donné lieu par le RN
27:19et au-delà à de graves remises en cause
27:21de la justice et des magistrats.
27:23Mobilisons-nous massivement pour défendre l'état de droit
27:25ce 12 avril partout en France.
27:27Nous avons tapé dans la main,
27:29entre du moins un qui se rassemble,
27:31avec la CGT et la LDH.
27:33On va prendre point par point.
27:35Commençons par la CGT.
27:37La CGT va faire des leçons
27:39sur l'état de droit.
27:41Sophie Binet,
27:43on est le 11 juillet dernier.
27:45Elle est l'invitée de LCI,
27:47deux jours après le second tour
27:49de l'élection législative.
27:51Que dit Sophie Binet ?
27:53Il faut toutes et tous rejoindre
27:55ces rassemblements pour mettre
27:57l'Assemblée nationale sous surveillance
27:59et appeler au respect du vote populaire.
28:01Madame Binet,
28:03qui, il y a quelques mois,
28:05a appelé l'Assemblée à mettre sous surveillance
28:07l'Assemblée nationale,
28:09va, la semaine prochaine, marcher
28:11pour faire respecter l'état de droit
28:13contre l'extrême droite.
28:15Et on peut aller un peu plus loin.
28:17La LDH, c'est une institution historique.
28:19Mais qu'est devenue la LDH ?
28:21La LDH, ça participe
28:23à Sainte-Soline.
28:25La LDH était contre la dissolution du CCIF.
28:27La LDH était contre
28:29l'expulsion de M. Ekiusen.
28:31La LDH est l'une des
28:33seules grandes associations ou ligues
28:35à ne pas avoir participé
28:37au procès de l'hypercachère
28:39et de Charlie Hebdo.
28:41Et eux vont donner des leçons
28:43de morale sur l'état de droit.
28:45Écoutez Elisabeth Borne, on est en 2023
28:47et elle parle de la LDH.
28:49J'ai beaucoup de respect
28:51pour ce que la LDH
28:53a incarné. Je ne comprends
28:55plus certaines de ses
28:57prises de position.
28:59Cette incompréhension n'est pas nouvelle.
29:01Elle s'est fait jour
29:03dans ses ambiguïtés
29:05face à l'islamisme radical
29:07et elle s'est confortée
29:09depuis quelques mois.
29:11Applaudissements
29:13Applaudissements
29:15Applaudissements
29:17Applaudissements
29:19Je rappelle que cette association
29:21a attaqué un arrêté
29:23interdisant le transport d'armes
29:25par destination à Sainte-Soline.
29:27La LDH.
29:29Semaine prochaine ils manifestent
29:31SOS Racisme qui il y a deux semaines
29:33était à quelques centaines de mètres de la LFI
29:35au moment de la manifestation alors qu'ils
29:37avaient pondu des affiches
29:39reprenant les codes des années 30.
29:41Mais je vous ai dit, c'est la tartufferie
29:43du mois. Après moi j'arrête.
29:45Qu'est-ce que vous en pensez Geoffroy ?
29:47Je pense que les masques sont tombés
29:49il y a assez longtemps déjà
29:51concernant la LDH, même SOS Racisme
29:53la CGT n'en parlons pas
29:55et en fait il faudrait
29:57qu'une bonne fois pour toutes on arrête de dire
29:59que c'est une association anti-raciste ou une association pour les droits de l'homme
30:01ou un syndicat de travailleurs
30:03c'est juste des officines d'extrême gauche
30:05qui oeuvrent à un projet de société. C'est leur droit le plus strict
30:07mais qu'ils ne le fassent pas avec le vernis
30:09de défendre les gens qui sont opprimés
30:11en raison de leur couleur de peau ou en raison
30:13de leur statut social.
30:15C'est en quelque sorte une certaine tartufferie
30:17à vouloir faire la leçon
30:19comme ça ou des grandes mobilisations
30:21alors que j'ai quand même
30:23donné quelques éléments
30:25qui nous permettent de douter
30:27du bien fondé
30:29d'une telle mobilisation
30:31ils ont le droit bien sûr
30:33mais il y a quelque chose d'un peu grotesque Nathan Devers
30:35Oui alors
30:37je ne pense pas qu'il y ait un souci de cohérence
30:39sur la question de l'état de droit, parce que l'état de droit
30:41c'est vraiment une question très spécifique de la séparation des pouvoirs
30:43d'attaquer l'indépendance
30:45d'un pouvoir par rapport à un autre
30:47et appeler à des manifestations même très véhémentes
30:49comme l'avait fait Mme Binet
30:51en l'occurrence c'est une position que moi je critique
30:53et je ne pense pas qu'il y ait eu de déni du vote populaire
30:55mais ce n'est pas le même sujet que l'état de droit
30:57en revanche moi ce qui me
30:59Vous croyez que de mettre sous surveillance
31:01l'Assemblée Nationale ce n'est pas
31:03mettre en danger le fameux état de droit ?
31:05La contestation de l'état de droit
31:07c'est quand vous voulez qu'un des trois pouvoirs
31:09exécutif, judiciaire ou législatif
31:11prennent le pas sur les autres
31:13La rue c'est un autre pouvoir
31:15Le judiciaire ce n'est pas un pouvoir c'est une autorité
31:17Mais en tout cas quand vous voulez qu'il y en ait une
31:19qui prenne le pouvoir sur les autres
31:21Le pouvoir de la rue
31:23ce n'est pas un des trois pouvoirs
31:25considérés dans la séparation des pouvoirs
31:27Mais sur le fond
31:29je pense que le sujet il est le suivant
31:31les idées du Rassemblement National
31:33et jadis du Front National depuis 20 ans
31:35elles ne cessent de monter dans la France
31:37et ceux qui estiment
31:39que le combat contre le RN
31:41doit se faire sur ce genre d'histoire
31:43je pense qu'ils ne
31:45le font pas à la racine le combat
31:47et qu'ils le font de façon un peu contre-productive
31:49ça veut dire qu'aujourd'hui le vrai sujet quand vous combattez
31:51Marine Le Pen ou quand vous combattez
31:53le Rassemblement National c'est d'essayer de faire en sorte
31:55qu'il y ait moins de Français qui soient
31:57convaincus par ces idées et je ne suis pas sûr
31:59que ce soit en appelant à ce genre de marche
32:01et en se félicitant
32:03de l'exécution provisoire de son inégibilité
32:05qu'on va faire reculer les idées du RN
32:07je pense même que c'est un peu l'inverse
32:09et d'ailleurs les procès de Trump
32:11sont un laboratoire intéressant, la France c'est pas les Etats-Unis
32:13mais quand Trump a eu ses procès
32:15il a été réélu et il en est ressorti
32:17encore plus populaire. Simplement SOS Racisme
32:19aujourd'hui, il y a deux semaines
32:21encore une fois il manifestait
32:23il n'avait pas refusé de manifester
32:25avec la fille
32:27qui avait conduit
32:29des affiches reprenant les codes des années 30
32:31et ils nous font des leçons aujourd'hui sur l'état de droit
32:33Arrêtons
32:35Arrêtons la supercherie
32:37d'ailleurs je pense qu'il faut creuser un petit peu
32:39parce qu'il y a une grande proximité entre la CGT
32:41souvent dans les communiqués
32:43et le syndicat de la magistrature
32:45c'est intéressant de voir ça
32:47peut-être que le mur des cons est un symbole
32:49de l'état de droit
32:51ça aussi il faut le voir
32:53LFI, et on avance un peu
32:55il ne nous reste que 15 minutes, LFI ça c'est intéressant
32:57puisqu'ils vont être boudés par
32:59le PCF, le Parti Communiste Français
33:01et le Parti Socialiste demain
33:03En revanche, les dix antifas
33:05je mets des guillemets à antifas
33:07parce qu'il y a deux semaines encore
33:09les seuls moments de tension où les policiers ont été visés
33:11et pris à partie, c'est dans le cortège
33:13où il y avait ces fameux antifas
33:15qui avaient été invités par la France
33:17insoumise. Alors on va écouter Arthur Delaporte
33:19qui est l'un des responsables et député du Parti Socialiste
33:21et qui explique pourquoi
33:23il ne sera pas présent demain
33:25avec la France insoumise et les Verts
33:27Si demain
33:29on a fait le choix de ne pas aller manifester
33:31formellement, c'est parce qu'en fait
33:33on considère que notre rôle n'est pas
33:35forcément de faire une
33:37contre-manifestation à celle du
33:39Rassemblement National parce que
33:41notre principe c'est de défendre
33:43l'indépendance de la justice, l'état de droit
33:45c'est pas parce qu'on a décidé de ne pas aller dans une
33:47manifestation, parce qu'on considère
33:49qu'il ne faut pas faire manif contre manif
33:51parce qu'en fait ce n'est pas être pour
33:53ou contre l'ORN, là le sujet c'est
33:55l'état de droit. C'est intéressant
33:57parce que ça rejoint un peu le discours de
33:59François Bayrou
34:01Manuel Bompard lui a répondu, le PS
34:03a participé et sa réponse
34:05elle est d'une malhonnêteté à une manifestation devant
34:07l'Assemblée où l'on entendait le problème
34:09de la police et la justice mais il refuse de manifester
34:11avec des organisations de jeudesse
34:13des syndicats, des associations pour défendre la République
34:15face à l'extrême droite. Vous vous souvenez de cette
34:17manifestation en 2021 ? C'est pas ça
34:19Vous vous souvenez de l'objet
34:21de la manifestation ? C'est parce qu'il y avait
34:23un policier qui avait été abattu, un policier
34:25tué à Avignon dans une opération
34:27anti-drogue, une manifestation de policiers
34:29en colère avec 35 000 personnes qui étaient
34:31présentes et l'un des responsables
34:33d'un des syndicats avait tenu de sa phrase
34:35mais le rassemblement c'était en hommage
34:37à Éric Masson, c'est pas
34:39justement pour malmener
34:41quelque institution que ce soit
34:43Quelle honte ce tweet
34:45Quelle honte pour la police
34:47Ils se sont alliés avec eux à l'entre-deux-tours
34:49et là comme il n'y a pas d'élection
34:51ils ne veulent plus topper avec eux
34:53mais en réalité si demain il y a une élection
34:55peu importe les déboires de la France insoumise
34:57ils vont de nouveau s'allier avec eux donc moi je trouve ça extrêmement
34:59hypocrite de la part du parti communiste
35:01et de la part du parti socialiste
35:03et je n'ai aucun doute sur le fait qu'ils vont de nouveau
35:05s'allier à LFI à la prochaine élection
35:07Et surtout, je veux dire, à quel moment
35:09la France insoumise est-elle légitime
35:11pour faire une manifestation
35:13de défense de l'état de droit
35:15sachant que son candidat aux élections présidentielles
35:17qui a dit la République c'est moi
35:19en essayant de défoncer une porte ?
35:21Qui a bousculé un procureur de la République ?
35:23Donc si vous voulez, c'est quand même extravagant
35:25d'avoir des individus
35:27qui ont eu ce tel comportement
35:29et avec un mouvement qui s'est comporté
35:31un peu comme une secte sur la question
35:33on ne les a pas entendu vraiment dire c'est un scandale
35:35voilà quelqu'un qui a
35:37physiquement marché contre la justice
35:39qui a pété une porte comme dans des films de gangsters
35:41au moment d'une perquisition
35:43et ces gens-là
35:45aujourd'hui prétendent incarner la défense de l'état de droit
35:47évidemment que c'est une tartufferie généralisée ça
35:49J'ai quand même l'impression que
35:51vous mettez maintenant, pas vous, mais de manière générale
35:53on met le mot état de droit à toutes les sauces
35:55comme on a pu mettre le mot laïcité
35:57à toutes les sauces
35:59sans véritablement comprendre
36:01vraiment le fond du sujet
36:03beaucoup de gens le font vous avez l'impression
36:05par exemple l'état de droit on n'en parlait pas pendant le Covid
36:07quand il fallait faire un petit kilomètre autour de chez soi
36:09contre un virus
36:11on ne parlait pas de l'état de droit là
36:13je sais mais ce n'est pas à vous que je vise
36:15vous étiez l'un des premiers à vous mobiliser
36:17évidemment ce n'est pas une attaque contre vous
36:19un autre sujet
36:21la grève
36:23on pensait que c'était fini mais il y en a encore une
36:25les syndicats sud-rail appellent les contrôleurs SNCF
36:27à faire grève les 9, 10 et 11 mai
36:29un appel qui tombe pendant un week-end prolongé
36:31qui pourrait contrarier des milliers de français
36:33afin de mieux peser dans une balance de revendications
36:35le syndicat sud-rail
36:37depuis la fin de la seconde guerre mondiale
36:39quasiment chaque année
36:41vous avez
36:43des grèves à la SNCF
36:45vous aurez remarqué que ce n'est jamais un week-end
36:47c'est un week-end de novembre
36:49c'est un week-end
36:51c'est dramatique
36:53est-ce que vous avez lu les motivations de l'appel
36:55je les ai en face sous les yeux
36:57le salaire
36:59c'est travailler moins pour gagner plus
37:01une des revendications
37:03c'est notamment de considérer que
37:05lorsque vous êtes en arrêt maladie
37:07vous devez continuer à avoir votre prime d'activité
37:09ils ont beaucoup de primes
37:11qui pour certaines ne se justifient plus
37:13depuis des décennies mais c'est un acquis
37:15ils militent pour cela
37:17quand on fait autant de grèves c'est que le métier ne convient pas
37:19il faut peut-être en changer
37:21vous ne pouvez pas faire autant de grèves à chaque vacances
37:23on écoute le sujet de Maxime Lavandier
37:25et on en parle juste après
37:27voyageurs de la SNCF
37:29le syndicat sud-rail appelle les contrôleurs
37:31à faire grève les 9, 10 et 11 mai
37:33une date qui n'a pas été choisie au hasard
37:35le jeudi 8 mai étant un jour férié
37:37de nombreux français ont prévu de partir
37:39à ces dates pour profiter des beaux jours
37:41et d'un week-end prolongé
37:43avec un préavis déposé fin mars
37:45allant du 17 avril au 2 juin
37:47le syndicat a mis sa menace à exécution
37:49il réclame notamment des plannings mieux anticipés
37:51et une augmentation de 100 euros par mois
37:53de la prime de travail des contrôleurs
37:55deux grèves ont déjà été menées dans le passé
37:57par les contrôleurs
37:59à noël 2022 et pendant les vacances d'hiver 2024
38:01elles avaient alors provoqué
38:03de nombreuses annulations de trains
38:05pour des centaines de milliers de personnes
38:07et on écoute des potentiels
38:09voyageurs impactés des français
38:11alors certains n'en peuvent plus
38:13bien évidemment
38:15le bol
38:17parce qu'il n'y a pas de raison que la population
38:19les travailleurs majoritaires
38:21prennent systématiquement
38:23s'en prennent plein
38:25la figure
38:27pour parler correctement
38:29alors qu'il faut juste
38:31qu'une fois de plus la SNCF paye les salariés
38:33c'est toujours les mêmes qui trainent
38:35c'est ceux qui veulent partir en week-end
38:37ou ceux qui ont des obligations
38:39à l'étranger ou à l'extérieur de Paris
38:41qui sont toujours bloqués
38:43c'est vrai que c'est toujours embêtant
38:45il faut toujours trouver des alternatives
38:47donc on verra comment
38:49il faut toujours s'adapter
38:51bien sûr que nous ça nous gêne tout le temps
38:53mais bon je crois qu'on est habitués maintenant
38:55c'est pas la première
38:57et c'est sans doute pas la dernière
38:59c'est extrêmement nombreux à réagir
39:01notamment au sujet précédent
39:03les manifestations contre manifestations
39:05et cette mobilisation à l'appel de la France Insoumise
39:07des Verts mais également
39:09des groupes comme la Jeune Garde
39:11présentés comme antifascistes
39:13qui sont des groupes qui sur le terrain
39:15font face aux forces de l'ordre
39:17et c'est là où ça peut être tendu
39:19je vois qu'Urgences Palestine se mobilise demain à 15h
39:21avec comme thématique
39:23Stop génocide, Free Palestine
39:25Sanctions contre Israël, soutien à la résistance
39:27Liberté pour toutes
39:29les prisonniers
39:31en écriture inclusive bien sûr
39:33les prisonniers palestiniens
39:35je pense que pour l'état de droit
39:37il y a un sens
39:39ils pensent peut-être que le Hamas est un exemple d'état de droit
39:41bien sûr, peut-être qu'ils ont demandé pour faire le visuel
39:43conseil au Hamas
39:45bon je pense qu'on a tout dit
39:47moi j'ai une petite suggestion
39:49ils devraient faire une prime à la ponctualité
39:51à la SNCF, vous voyez
39:53ils toucheraient X somme pour chaque train
39:55à l'heure, ce serait
39:57c'est pas la SNCF l'entreprise
39:59en elle-même le problème, le problème c'est les syndicats
40:01certains syndicats
40:03qui chaque année je le disais
40:05depuis la seconde guerre mondiale
40:07vous avez un souci à la SNCF
40:09les principales revendications
40:11du syndicat Sudrail c'est
40:13planning mieux anticipé
40:15augmentation de 100 euros par mois
40:17de la prime de travail des contrôleurs
40:19c'est cruel ce que vous dites quand vous dites depuis la seconde guerre mondiale
40:21parce que c'est vrai que pendant la seconde guerre mondiale
40:23il y avait beaucoup moins de grèves à la SNCF
40:25c'est vrai c'est un reproche qu'il aurait souvent fait
40:27c'est de ne pas avoir été dans la résistance même passive
40:29il y a eu beaucoup de cheminots qui ont été dans la résistance
40:31j'ai pas dit ça bien sûr
40:33mais par contre dans leur activité dans le train
40:35ça roulait bien
40:37et ensuite moi je fais partie des gens qui considèrent qu'il ne faut pas
40:39comment dire
40:41balayer d'un verre de main les revendications des gens de la SNCF
40:43parce que c'est des métiers qui restent
40:45quand même moins faciles que la plupart des métiers de bureau
40:47je veux bien entendre
40:49il y a des gens qui travaillent à l'usine qui aiment le SMIC
40:51et qui ne demandent jamais rien
40:53je vais finir la phrase
40:55initialement
40:57dans un monde
40:59normal on devrait pouvoir écouter
41:01ceux qui travaillent dur, ceux qui ont des horaires qui ne sont pas les mêmes
41:03ça existe
41:05le problème c'est que l'accumulation de statut dérogatoire
41:07comme ce que vous venez de dire avec ceux qui partent à la retraite
41:09super tôt, ceux qui travaillent peu
41:11qui font très peu d'heures
41:13et qui ont des métiers qui ne sont pas du tout compliqués
41:15plus cette revendication permanente
41:17d'augmentation les a rendus absolument indéfendables
41:19sur le long terme
41:21il faut savoir en plus combien ils représentent
41:23vous prenez le taux de syndicalisation
41:25dans certaines branches et le poids de ces syndicats
41:27c'est peanuts
41:29pour certains
41:31ils ont un poids absolument disproportionné
41:33par rapport à ce qu'ils représentent
41:35et à leur pouvoir de nuisance
41:37ça crée du désordre pour des millions de français
41:39alors que ça concerne quelques centaines
41:41voire quelques milliers de personnes
41:43dans l'actualité également il y a cette
41:45guerre commerciale lancée
41:47par Donald Trump
41:49un président américain qui persiste
41:51et signe, qui explique
41:53que c'est une révolution
41:55économique que les Etats-Unis vont gagner
41:57et qui là aussi
41:59est plutôt réaliste en disant
42:01ça ne va pas être facile
42:03mais il invite les américains à tenir bon
42:05côté
42:07européen et français
42:09Emmanuel Macron a réuni
42:11les principaux patrons d'entreprise
42:13à l'Elysée jeudi
42:15et j'ai lu cet entretien du Figaro
42:17qui dit ce que dit Macron
42:19j'en ai rien à cirer, ça m'a surpris quand même
42:21ces grands patrons français ulcérés
42:23par l'appel à suspendre les investissements
42:25aux Etats-Unis
42:27voyons le sujet de la rédaction
42:53les patrons qui sont vraiment dans cette ligne de dire
42:55nous on s'en fout
42:57on veut continuer à investir
42:59on ne va pas etc
43:01ne comprennent pas que bien entendu
43:03à court terme
43:05ça peut servir les intérêts
43:07de leur petite entreprise
43:09même si elle est très très grande
43:11mais qu'à moyen long terme
43:13de toute façon qu'ils le veuillent ou non
43:15ça peut servir les intérêts
43:17de leur petite entreprise
43:19même si elle est très très grande
43:21de toute façon qu'ils le veuillent ou non
43:23comme ils sont étrangers aux Etats-Unis
43:25ils sont partis du paquet
43:27qui doit opposer un front commun
43:29donc ce qu'ils vont gagner aujourd'hui
43:31en ne jouant pas ce jeu de la négociation
43:33ils le paieront demain
43:35à coup sûr
43:37donc attention au retour de bâton
43:39de l'aéronautique au spiritueux
43:41en passant par la cosmétique
43:43plus de 4200 filiales françaises
43:45seraient aujourd'hui implantées sur le sol américain
43:47faisant de la France en 2023
43:49le cinquième investisseur aux Etats-Unis
43:51et dans les colonnes du JDD
43:53demain ce sera à découvrir
43:55dans tous les kiosques bien sûr
43:57vous avez interrogé le ministre de l'économie et des finances
43:59qui a un objectif
44:01de conseil des entreprises
44:03qui sera réuni à Bercy le 14 avril prochain
44:05c'est sa première interview
44:07après les annonces de Donald Trump
44:09là vous avez parlé du conseil des entreprises
44:11qui sera réuni je crois dans 10 jours
44:13le lundi 14 avril
44:15qui est un peu la même chose qu'Emmanuel Macron a faite
44:17en gros leur demander de jouer le jeu
44:19de la riposte française face aux Etats-Unis
44:21mais en fait elle est très intéressante
44:23cette interview parce qu'il y a bien autre chose
44:25c'est que les questions qu'on pose
44:27sont des questions de bon sens
44:29que tout le monde se pose, c'est à dire
44:31est-ce que c'est la fin de la mondialisation
44:33est-ce qu'il va falloir faire du protectionnisme
44:35et en fait
44:37en la lisant tout à l'heure
44:39je me suis dit
44:41nos élites sont en train de comprendre que les règles du jeu ont changé
44:43il y a un monde qui est terminé
44:45il y a un monde qui est en train d'arriver
44:47et ils sont encore un peu perdus
44:49j'invite les spectateurs à revoir
44:51la deuxième partie de Face à Mathieu Bocoté
44:53l'invité c'était Charles Gave
44:55alors c'est un personnage
44:57c'est son avis, c'est sa vision des choses
44:59il est financier, essayiste
45:01économiste et il expliquait
45:03par exemple les tarifs
45:05douaniers, l'augmentation de ces tarifs
45:07douaniers, c'est pas contre l'Europe
45:09un peu contre la Chine bien sûr
45:11mais c'est aussi pour les entreprises américaines
45:13évidemment
45:15qui sont parties à l'étranger
45:17qui sont installées par exemple en Irlande
45:19pour éviter de payer les taxes américaines
45:21et il dit
45:23que la situation
45:25effectivement il parle lui aussi de révolution
45:27donc vraiment
45:29je vous invite à revoir ça. Un dernier sujet
45:31et je voulais vraiment qu'on le traite
45:33puisque c'est une information
45:35communiquée par Tzahal
45:37le tueur de la famille Bibas aurait été
45:39éliminé, il s'appelle Mohamed Hassan
45:41Mohamed Awad, il est mort
45:43après avoir été ciblé par une frappe aérienne
45:45dans le nord de la bande de Gaza
45:47le haut commandant militaire faisait partie
45:49d'une branche du Moudjahidin palestinien
45:51il aurait été responsable
45:53de l'enlèvement et du meurtre
45:55de Chiri, Ariel
45:57et Kfir Bibas, les bébés
45:59Bibas, on en a énormément parlé
46:01qui étaient les otages
46:03les plus jeunes de l'histoire
46:05ou du monde. Je vous propose
46:07de voir le sujet de Maxime Lamenti
46:09Il était l'homme
46:11derrière l'enlèvement et l'assassinat
46:13de la famille Bibas. L'armée
46:15israélienne a confirmé la mort du terroriste
46:17Mohamed Hassan Mohamed Awad
46:19lors d'une frappe dans le nord de la bande de Gaza
46:21Il était un membre
46:23très important du ce qu'on appelle
46:25du Moudjahidin palestinien
46:27qui est une organisation terroriste
46:29de la bande de Gaza
46:31qui a
46:33participé avec le Hamas
46:35au massacre du 7 octobre
46:37depuis il continuait
46:39à recruter des nouveaux membres
46:41pour les organisations terroristes
46:43et à coordonner
46:45des actions terroristes
46:47contre Israël, que ce soit
46:49à Gaza, que ce soit en Israël
46:51ou en Judea et Samarie
46:53Il avait pénétré à plusieurs reprises dans le kiboutz de Niroz
46:55le 7 octobre où vivaient
46:57Chiri Bibas et ses fils, Ariel et Kfir
46:59Il a également participé à d'autres
47:01kidnappings dont Gad
47:03Hagaï et
47:05Judy Lynn Weinstein
47:07également
47:09à des kidnappings
47:11à des massacres
47:13d'employés
47:15thaïlandais qui travaillaient
47:17dans l'agriculture
47:19dans ces kiboutz là. Cette opération s'inscrit
47:21dans les efforts continus de l'armée israélienne
47:23pour localiser et éliminer
47:25tous les terroristes ayant participé
47:27à l'attaque du 7 octobre
47:29Et donc
47:31là aussi on est sur une étape très importante
47:33et on voit que donc
47:35ceux qui ont orchestré
47:37participer à ce programme
47:39qui ont encore du sang sur les mains
47:41sont toujours
47:43chassés pour chasser par
47:45l'armée israélienne à Tandever
47:47Bien sûr, il faut rappeler
47:49puisqu'on n'aura peut-être pas encore beaucoup d'autres occasions
47:51de reparler des Bibas, de l'horreur absolue
47:53que leur mort a
47:55incarnée. On peut rappeler
47:57Et contesté par Rima Hassan
47:59Vous avez lu dans mes pensées, j'allais rappeler qu'il y avait une autre députée
48:01française qui s'était sentie
48:03harcelée par la photo d'un bébé
48:05qui s'est fait tuer à mains nues par des terroristes
48:07Alors ça c'est RCRCD
48:09Bien sûr
48:11Bien sûr de rappeler, vous avez raison
48:13Et je voulais juste dire une chose, il s'est passé aussi
48:15ces derniers jours quelque chose d'important
48:17Il y a eu la première étude
48:19sur le taux de popularité du Hamas à Gaza
48:215% ! Alors on peut dire
48:23peut-être que c'est pas forcément archifiable
48:25C'est une marge d'erreur importante
48:27Mais les habitants de Gaza
48:29sont en train de sortir dans les rues pour dire au Hamas
48:31qu'il les a voués à une nuit
48:33de cendres et de sang
48:35Et vous avez encore des gens en France pour avoir un discours
48:37complaisant vis-à-vis du Hamas
48:39sachant que si le Hamas décidait là
48:41demain de libérer les otages
48:43morts et vivants qu'il continue de garder
48:45cette guerre s'arrêterait et je crois
48:47que le peuple de Gaza là est en train
48:49de faire preuve d'une forme d'héroïsme
48:51Ecoutez un grand merci à tous les 4 pour cette
48:53émission, le ministre
48:55de l'économie et des finances à découvrir
48:57dans les colonnes du JDD
48:59demain matin
49:01Il y a bien sûr d'autres choses
49:03mais je ne dis que cela
49:05La surprise pour les gens
49:07La grande surprise, c'est bientôt Pâques
49:09Un peu notre avant Pâques
49:11Merci à tous les 4
49:13Merci à tous ceux qui ont préparé l'émission
49:15Dans un instant c'est face à Michel Onfray
49:17avec Laurence Ferrari
49:19A demain matin