Les Vraies Voix avec Loïk Le Floch-Prigent, industriel ; Sébastien Gillet, directeur du Salon Global Industrie ; Anaïs Voy-Gillis, conférencière et écrivaine ; Julie Voyer, directrice du Salon Global Industrie ; Stéphanie Deschamps, présidente de la Société d’Encouragement de l’Économie Nationale.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-03-12##
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00:00:00En direct depuis Lyon Aurexpo, les vrais voici de radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:09Et en direct de Global Industrie 2025 avec nos invités Loïc Leflocq-Préjean est avec nous, industriel d'ailleurs.
00:00:17Vous vous exposez ici, vous allez nous en parler, Sébastien Gillet, directeur de Global Industrie qui nous invite ici depuis 3 ans et on leur remercie.
00:00:25Et puis Anaïs Vojilis qui est avec nous, conférencière et écrivaine, on vous souhaite la bienvenue.
00:00:31Tout de suite, le grand débat du jour.
00:00:35Non, on a les 3 mots dans l'actu déjà.
00:00:36Ah les 3 mots dans l'actu, bien sûr, avec Félix Mathieu.
00:00:39Les vrais voici de radio.
00:00:42Bonsoir Félix, 3 mots dans l'actu qui sont trêve, parrain et audition.
00:00:48Je vous en prie, je vous en prie.
00:00:49Une trêve de 30 jours sur leur sol.
00:00:51Les Ukrainiens ont accepté la proposition américaine après les pourparlers d'hier.
00:00:55La balle est dans le camp russe, le Kremlin semble vouloir gagner du temps.
00:00:58L'Union Européenne et la Chine promettent des mesures de rétorsion aux Etats-Unis, des droits de douane face aux taxes de 25% sur la sieste.
00:01:05Ce sera le grand débat des vrais voix dans quelques minutes sur Sud Radio.
00:01:08Avant ça, on isère cette fusillade sur l'autoroute A41.
00:01:11C'est l'ancien parrain du grand mandidisme italo-grenoblois abattu au volant par une voiture qui le doublait entre Grenoble et Chambéry.
00:01:18Et puis François Bayrou n'échappera pas à une audition sur l'affaire Betarams, c'est ce qu'annonce la commission d'enquête de l'Assemblée Nationale.
00:01:28Il y a urgence à ne pas répondre apparemment au Kremlin aujourd'hui.
00:01:31Les autorités russes questionnaient de toute part après le feu vert ukrainien à la proposition américaine d'une trêve de 30 jours en Ukraine.
00:01:38Oui mais qu'en dit la Russie ? Bah rien pour le moment.
00:01:40Pour gagner du temps, Moscou dit vouloir en parler de vivebois avec les Etats-Unis.
00:01:44Alors les présidents Trump et Poutine devraient donc se téléphoner très prochainement.
00:01:48Et dans l'hypothèse où les russes n'accepteraient pas cette trêve, le président ukrainien Volodymyr Zelensky espère bien voir les Etats-Unis en tirer toutes les conséquences.
00:01:58Des mesures fortes envers la partie russe.
00:02:00Je crois comprendre que nous pouvons compter sur des mesures fortes.
00:02:04Je ne connais pas encore les détails, mais nous discutons de sanctions en conséquence ainsi que du renforcement de l'Ukraine.
00:02:14Aujourd'hui, tout dépend de la volonté de la Russie.
00:02:17Un cessez-le-feu et le silence ou bien la poursuite des massacres.
00:02:20Aujourd'hui, tout dépend de ce pays, à 100%.
00:02:24Car l'Amérique a été claire sur sa position, l'Ukraine a été claire sur sa position, sans interprétation possible, de façon très directe.
00:02:33Le président Zelensky, tout à l'heure avec la traduction de Mathéo Lambleau pour Sud Radio, après ses rencontres ukraino-américaines hier en Arabie Saoudite.
00:02:40Pendant ce temps en France, l'Assemblée nationale débattait cet après-midi de la question de savoir s'il faut ou non saisir les avoirs russes.
00:02:46Le gouvernement s'y oppose et sa porte-parole Sophie Primal l'a redit ce matin sur Sud Radio.
00:02:51On en reparle d'ailleurs dans l'info en plus des vraies voix vers 18h20.
00:02:54Mais à terme, cette question des avoirs russes pourrait aussi dépendre évidemment de la posture du Kremlin face à cette proposition de trêve de 30 jours en Ukraine.
00:03:02Oui, Loïc Leflocq, président, la géopolitique aujourd'hui a un impact sur l'industrie.
00:03:07Bien sûr, mais nous sommes ici dans le temple aujourd'hui de la liberté d'entreprendre et des gens qui sont à tous les niveaux de l'entreprise, mais qui ont bâti quelque chose et qui ont envie de bâtir quelque chose.
00:03:26Donc nous sommes vraiment à l'endroit où il faut et où les problèmes géopolitiques se posent ailleurs.
00:03:36Parce que les problèmes géopolitiques vont se poser sur le régalien d'abord, c'est-à-dire sur tout ce qui est réglementation, tout ce qui est industrie militaire, tout ce qui est industrie énergétique, quelle qu'elle soit.
00:03:53Donc c'est là-dessus que ça va commencer.
00:03:57Mais pour l'instant, je pense que nous n'avons pas, nous industriels qui sommes ici dans cette enceinte, nous n'avons pas le sentiment que nous allons être impliqués lourdement, immédiatement par quelque chose qui va arriver aux Etats-Unis.
00:04:16Nous n'avons pas ce sentiment.
00:04:17C'est-à-dire que la géopolitique va d'abord aller sur les grands secteurs et les grands industriels et nous allons voir ce qu'il se passe.
00:04:26Alors eux ce sont les donneurs d'ordres pour nous, parce qu'il y a énormément ici de sous-traitants et ces sous-traitants vont regarder ce qu'il se passe et nous sommes inquiets.
00:04:34Oui c'est ça, c'est ce que j'allais dire sur Sébastien Gillet.
00:04:36Nous sommes inquiets, c'est clair, mais nous sommes volontaires.
00:04:39C'est-à-dire qu'il y a cette double et c'est certes qui est intéressant de voir le nombre de gens qui viennent ici et le nombre de gens qui viennent pour regarder, pour comprendre ce qui nous est passé.
00:04:49C'est que d'un côté, il est clair que la géopolitique risque de nous péter à la gueule, c'est vrai, mais d'un autre, nous avons envie de nous en sortir.
00:04:59On se préserve, c'est ça.
00:05:00Et nous avons eu énormément de coups sur la figure ces derniers temps, de la part du gouvernement français, disons-le, et nous avons tenu bon et nous avons envie de tenir bon.
00:05:13Et c'est ça que nous exprimons par notre présence ici et par notre présence en tant qu'exposant ou en tant que visiteur.
00:05:21Sébastien Gillet veut réagir.
00:05:22Rapidement parce qu'on a encore des infos.
00:05:24Protégeons les industriels.
00:05:27Protégeons les industriels, parce qu'on ne vous entendait pas, c'est ça.
00:05:30Protégeons les industriels, je crois que ça va être le maître mot de cette édition.
00:05:33Donc j'entends ce que vous dites.
00:05:34En effet, il n'y a pas forcément d'inquiétude à l'instant T, mais il va falloir quand même les protéger et que l'Europe et la France se positionnent de manière beaucoup plus forte.
00:05:41Et ça va dans la question que vous avez évoquée.
00:05:43Dans le grand débat, absolument.
00:05:45C'est ce qu'il dit dans les allées.
00:05:46Anaïs Voygilis, oui, il faut qu'on se protège, qu'on soit solidaire peut-être face à ces enjeux.
00:05:53Je pense qu'en effet, il faut être solidaire.
00:05:56Et toute la politique, à mon avis, solidaire à l'échelle nationale, solidaire à l'échelle européenne.
00:06:02Et toute la stratégie, à mon avis, des États-Unis, mais aussi de la Chine, mais pas pour les mêmes intérêts et pas avec les mêmes stratégies.
00:06:08Pas pour les mêmes raisons, surtout.
00:06:09Pas pour les mêmes raisons, pas pour les mêmes intérêts, pas avec les mêmes stratégies.
00:06:11C'est quand même de fragmenter l'Union européenne pour la faiblir.
00:06:14On voit toute la difficulté à parler d'une voie commune, à avoir une vision commune.
00:06:18Mais en fait, se protéger pour se protéger, ça n'a pas de sens.
00:06:21C'est-à-dire, il faut savoir définir ce qu'on veut réellement.
00:06:24On peut augmenter les droits de douane, mais il y a peut-être des domaines où c'est peut-être pas intéressant d'aller jouer la guerre commerciale.
00:06:30Et il y a d'autres questions qui vont se poser en termes de stratégie, à mon avis, à l'Union européenne, en termes de dépendance.
00:06:36Est-ce que quand on fait une politique pour attirer les capitaux étrangers, on est capable de, aujourd'hui, parler de transfert de technologies,
00:06:43de clauses de localisation de sites de production pour bénéficier de certaines aides,
00:06:49de mettre des clauses environnementales dans la commande publique, de mettre des clauses sur l'emploi dans la commande publique ?
00:06:54En fait, c'est tout cet arsenal qui doit se poser, et pas uniquement se protéger pour se protéger.
00:06:59C'est quelle politique on met en place, qu'est-ce qu'on veut absolument maîtriser sur le territoire,
00:07:03la force du collectif, mais quel secteur on interdit aussi d'accès à des acteurs non européens,
00:07:10comme la Chine a pu le faire dans des domaines stratégiques.
00:07:13Et en fait, c'est toute cette question-là qui se pose, et on se rend compte que l'Europe est relativement démunie en termes de doctrine.
00:07:19Mais nous n'attendons pas beaucoup du gouvernement et des gouvernements.
00:07:24Oui, on a bien compris.
00:07:26Vous comprenez bien ça. Tout à l'heure, on disait, voilà, on va réindustrialiser.
00:07:31Les gens qui vont réindustrialiser, ce sont les industriels eux-mêmes qui ont des idées, qui ont la volonté de le faire, et qui vont investir.
00:07:39C'est ça le sujet dans lequel on va.
00:07:41On va en parler tout à l'heure.
00:07:43Allez, le deuxième mot par un, une figure du grand banditisme.
00:07:45Un grenoblois abattu ce matin sur l'autoroute A41 en Isère.
00:07:49Jean-Pierre Maldera, parrain du milieu grenoblois des années 80-90,
00:07:53circulait ce matin dans le sens Grenoble-Chambery au volant de sa BMW lorsqu'il a été fusillé depuis une voiture qui le dépassait.
00:08:02Et longtemps après cette scène peu croyable, forcément la circulation a été perturbée, coupée.
00:08:07Aujourd'hui, âgé de 71 ans, la victime a succombé à ses blessures.
00:08:10Les tireurs sont toujours recherchés.
00:08:12Leur Renault Mégane volée a été retrouvée incendiée peu après entre Grenoble et Saint-Martin d'Air sur un parking, selon le Dauphiné Libéré.
00:08:19En tout cas, Jean-Pierre Maldera, connu pour avoir trempé dans des affaires de proxénétisme, de raquettes ou encore d'attaques à main armée, avait fait de la prison.
00:08:26Il n'avait plus fait parler de lui depuis une vingtaine d'années.
00:08:29Son propre frère avait déjà disparu dans des circonstances mystérieuses.
00:08:33En 2015, il n'avait plus été vu après un mystérieux rendez-vous.
00:08:36Les enquêteurs à l'époque estimaient qu'il avait lui aussi déjà certainement été tué.
00:08:41Ah oui. Troisième mot, audition.
00:08:44La commission d'enquête parlementaire sur Bétarame veut entendre François Bayrou.
00:08:49Bien sûr que le Premier ministre sera auditionné à l'Assemblée.
00:08:52Lance aujourd'hui la présidente de cette commission d'enquête parlementaire sur les violences en milieu scolaire.
00:08:56Une commission créée dans la foulée de ce scandale sur les violences physiques et sexuelles dans l'établissement catholique des Pyrénées-Atlantiques.
00:09:03François Bayrou accusé d'avoir passé sous silence des infos dont il aurait eu connaissance le Premier ministre
00:09:08qui a vigoureusement nié ces dernières semaines à plusieurs reprises.
00:09:11Vous voyez bien la mécanique du scandale qu'on cherche.
00:09:14La mécanique du scandale, c'est qu'on dit des choses toujours plus insupportables les unes que les autres,
00:09:21toujours plus invraisemblables les unes que les autres.
00:09:24Ces protagonistes, je ne les connais pas, ma femme ne les connaît pas non plus.
00:09:28Mais n'utilisez pas des mots qui sont faits pour faire monter la tension.
00:09:33Moi je dis les choses comme elles sont.
00:09:35Cette mécanique du scandale qui vise à toujours faire monter la tension, je la connais très bien, c'est la mécanique de l'affaire Bouddhis.
00:09:43Et puis on s'est aperçu au bout du compte qu'il n'y avait rien.
00:09:46Le chef du gouvernement n'aura donc pas le choix de répondre à cette convocation de la commission d'enquête parlementaire.
00:09:51C'est ce qu'estiment aujourd'hui les trois responsables députés PS, LFI et Renaissance.
00:09:56C'était lors d'une conférence de presse commune cet après-midi.
00:09:59Merci beaucoup Félix Mathieu.
00:10:01Allez-vous rester avec nous ?
00:10:02On fait une petite pause dans un instant toujours en direct du Global Industry 2025 ici à Lyon.
00:10:08Et dans un instant le grand débat du jour avec les tensions commerciales.
00:10:11Les droits de douane US sur l'acier entrent en vigueur.
00:10:14L'Union Européenne promet de riposter dès le 1er avril.
00:10:17Ce n'est pas un poisson.
00:10:18Alors parlons vrai.
00:10:19Pensez-vous que nous sommes au début d'une guerre commerciale avec les Etats-Unis ?
00:10:23Et à notre question du jour.
00:10:24L'Union Européenne a-t-elle raison de riposter à la hausse des droits de douane américains ?
00:10:28Vous dites oui à 62%.
00:10:31Vous voulez réagir ?
00:10:32Le 0826 300 300.
00:10:34On revient dans un instant.
00:10:35Soyez les bienvenus.
00:10:36Nous sommes ensemble jusqu'à 20h en direct du salon Global Industry 2025.
00:10:41A tout de suite.
00:10:43C'est Daniel Herrero.
00:10:44Sud Radio.
00:10:45Vous êtes désormais un million à nous suivre sur Youtube.
00:10:49Merci de votre fidélité.
00:10:50A très vite sur Sud Radio.
00:10:51La fameuse radio du rugby.
00:10:53Parlons vrai.
00:10:55Bonjour, c'est Patrick Roger.
00:10:56Pas de langue de bois.
00:10:57De 9h à 10h.
00:10:58La vérité en face.
00:10:59Demain sur Sud Radio.
00:11:00Sud Radio.
00:11:01Parlons vrai.
00:11:02En direct depuis Lyon Heurexpo.
00:11:04Les vraies voix Sud Radio.
00:11:0617h-19h.
00:11:07Philippe David.
00:11:08Cécile de Ménibus.
00:11:12Les vraies voix très bien accueillies ici depuis trois éditions.
00:11:17A chaque fois, ça monte d'un cran.
00:11:19Global Industry 2025.
00:11:21Aujourd'hui, avec cet accueil si chaleureux des équipes de Global Industry.
00:11:28Parce qu'à chaque fois, ils nous mettent des gâteaux autour de la table.
00:11:31C'est un peu compliqué.
00:11:32Loic Lefloque-Prigent est avec nous.
00:11:34Industriel.
00:11:35Vous allez nous parler de cette belle société qui s'appelle OMP.
00:11:39On en parlera dans quelques instants.
00:11:41Sébastien Gillet qui nous accueille.
00:11:42Le directeur de Global Industry.
00:11:43Merci d'être là.
00:11:44Et Anaïs Voygilis, conférencière et écrivaine.
00:11:47Qui a écrit un livre d'ailleurs.
00:11:49Qui s'appelle « Pour une révolution industrielle ».
00:11:52À la citer dans ce livre.
00:11:54En tout cas, on vous montrera à la caméra.
00:11:59Tout de suite, le grand débat du jour.
00:12:01Les vraies voix Sud Radio.
00:12:03Le grand débat du jour.
00:12:04Si nous étions attaqués sur les sujets commerciaux,
00:12:07l'Europe devra se faire respecter.
00:12:11C'est le scénario qu'Emmanuel Macron voulait à tout prix éviter.
00:12:14Donald Trump annonce l'instauration d'une taxe de 25% sur tous les produits européens.
00:12:19Ce sera sur les voitures et d'autres choses.
00:12:21Ils ont profité de nous d'une manière différente.
00:12:24Après, il n'y aura pas non plus beaucoup de surprises sur la réaction de l'Union Européenne.
00:12:27Il faut avoir une réaction qui soit ferme et proportionnée.
00:12:30C'est le principe même de la circulation et de libre-échange.
00:12:33Soyons honnêtes, l'Union Européenne a été conçue pour entuber les États-Unis.
00:12:37C'est son objectif.
00:12:39Est-ce le début d'une guerre commerciale ?
00:12:42Les droits de douane de 25% sur l'acier arrivant aux États-Unis entrent en vigueur aujourd'hui.
00:12:48La Commission européenne promet de riposter dès le 1er avril
00:12:51avec des tarifs forts mais proportionnés sur une série de produits américains.
00:12:55Alors parlons vrai, doit-on avoir des craintes pour l'emploi en France
00:12:58avec les droits de douane américains qui sont entrés en vigueur aujourd'hui ?
00:13:01Et à cette question, l'UE a-t-elle raison de riposter à la hausse des droits de douane américains ?
00:13:05Vous dites oui désormais à 64%.
00:13:08Vous voulez réagir au datant de vos appels au 0826-300-300.
00:13:13Loïc, le floc prigent, ça vous inspire quoi en fait, ces droits de douane ?
00:13:18Finalement, on a l'impression que c'est d'un côté, de l'autre, qu'on augmente, qu'on baisse.
00:13:23En fait, on ne sait plus vraiment où on habite là.
00:13:25En fin de compte, j'ai l'impression que le président Trump est en train de sonper l'époque.
00:13:31C'est-à-dire que c'est plus compliqué que ça aujourd'hui.
00:13:34Et augmenter les droits de douane, avoir de la réciprocité pour l'augmentation des droits de douane,
00:13:39ça conduit à de l'inflation.
00:13:41Et l'inflation va ralentir forcément.
00:13:46Et la bourse américaine est en train de lui dire depuis ce matin
00:13:51« Bon, vous allez peut-être un peu loin là, c'est pas vraiment dans notre intérêt ».
00:13:56Donc je pense qu'il faut garder son calme.
00:13:59Garder son calme.
00:14:00Et regarder ce qui va être réalisé vraiment par M. Trump.
00:14:06Vous voulez dire entre les annonces, finalement, et les accords ?
00:14:10Et la réalité.
00:14:11Donc on va voir, parce que tout le monde va râler dans tous les sens.
00:14:16Pour ça, c'est très français, on en a l'habitude, nous.
00:14:19Oui, mais les autres aussi vont râler.
00:14:21Par conséquent, si jamais un produit est absolument indispensable pour les Américains
00:14:29et qu'il faut l'augmenter de 25 ou 30%,
00:14:32je vous assure que les Américains vont râler aussi.
00:14:35Et donc, laissons un peu de temps.
00:14:39Mitterrand, mon maître, va être en train de dire « laissons un peu de temps au temps ».
00:14:42Et c'est là-dessus que je suis.
00:14:44Moi, je considère que ce qui est important c'est que les industriels
00:14:48continuent à avoir confiance dans leur technique, dans leur organisation,
00:14:52dans leur matériel, qu'ils continuent à vouloir produire
00:14:56et qu'ils attendent tranquillement ce qui va se passer.
00:15:00Nous avons eu des difficultés avec les produits chinois
00:15:05qui nous ont mis en grande difficulté, il faut bien le dire.
00:15:08Enfin, être attentif n'est pas toujours très bon.
00:15:10Il faut anticiper aussi, quoi qu'il arrive.
00:15:13Oui, il faut anticiper, mais ne pas s'énerver.
00:15:16Voilà, c'est ça que je voulais dire.
00:15:18Sébastien Gillet, les exposants qui sont ici ont peur des mesures qui tombent aujourd'hui
00:15:22parce qu'il y a beaucoup, beaucoup de stands où on fait de la métallurgie ici
00:15:26et donc des produits en acier, par exemple.
00:15:28Oui, bien sûr. De toute façon, il y aura forcément un impact.
00:15:30Cécile l'a dit tout à l'heure.
00:15:32Donc, il y aura un impact forcément sur les exposants d'ici 6 mois, 1 an, 2 ans.
00:15:35Mais moi, je vais dans le sens un petit peu de Loïc.
00:15:37C'est vrai qu'il ne faut pas s'énerver parce que c'est ce que fait Trump.
00:15:39Il s'énerve et en effet, il risque encore une nouvelle fois de changer d'ici 2 jours, 3 jours, 4 jours.
00:15:43Mais par contre, je maintiens ce que j'ai dit à l'introduction.
00:15:45Il faut que l'Europe se positionne de manière aussi un peu plus forte, plus clairement
00:15:48parce qu'il y a deux blocs qui sont clairement aujourd'hui définis.
00:15:51Et si nous, on ne s'impose pas avec nos forces et nos faiblesses,
00:15:54on risque dans 10 ans, 15 ans vraiment de beaucoup souffrir.
00:15:57Anaïs Vagilis, quand on voit les produits qui risquent d'être frappés de mesures de rétorsion par l'Europe,
00:16:02alors j'en cite quelques-uns, les bateaux, le bourbon.
00:16:05Alors pour ceux qui ne sont pas buveurs de whisky ou de bourbon, ça ne va pas beaucoup les pénaliser.
00:16:09Les motos, c'est quand même amusant parce qu'a priori, dedans, il n'y aurait pas l'automobile
00:16:14et bizarrement, les constructeurs allemands construisent énormément aux Etats-Unis
00:16:18des usines américaines qui exportent énormément vers l'Europe.
00:16:21Est-ce qu'on n'est pas en train finalement de faire des mesures de rétorsion cosmétiques ?
00:16:25À géométrie variable.
00:16:27Exactement, si vous préférez.
00:16:29Alors, il faut quand même préciser que la balance commerciale de l'agroalimentaire française
00:16:34est excédentaire justement parce qu'on vend des spiritueux.
00:16:38Absolument, sinon elle serait déficitaire.
00:16:42Alors, bien entendu, il y a cette tension commerciale.
00:16:47Elle révèle aussi la divergence d'intérêts et de stratégies entre les Etats membres.
00:16:53L'Allemagne est aujourd'hui dans une situation industrielle relativement difficile.
00:16:58L'Allemagne est en phase de désindustrialisation depuis 2016.
00:17:01Alors qu'elle a bénéficié de l'euro contrairement à 90% des pays européens depuis plus de 10 ans ?
00:17:06Elle n'a pas bénéficié que de l'euro.
00:17:08L'Allemagne, c'est un pays qui a une stratégie industrielle,
00:17:10qui a su bénéficier de l'extension de l'Union européenne vers l'Est.
00:17:15C'est un grand pays industriel.
00:17:18On peut parler des bénéfices de l'euro, mais on ne peut pas limiter l'industrie allemande à ce sujet.
00:17:22Je ne dirais pas que ça, on est d'accord.
00:17:24Aujourd'hui, l'industrie allemande est en difficulté en raison notamment de sa dépendance au gaz
00:17:28et de ses choix en termes de mix énergétique.
00:17:31Maintenant, il est évident que l'Allemagne achète plutôt des armes,
00:17:36de l'armement aux Etats-Unis et beaucoup moins d'armement en Europe et notamment en France.
00:17:45Par ailleurs, il y a plusieurs grands industriels allemands dont BASF qui ont déjà annoncé
00:17:49qu'au regard du prix de l'énergie aujourd'hui en Europe
00:17:56et des grandes aides mises en place sous l'administration Biden avec l'Inflation Reduction Act,
00:18:02qui ont annoncé vouloir déplacer des unités de production aux Etats-Unis
00:18:06où l'électricité est deux fois moins chère et le gaz en est de l'ordre de 4 à 5 fois moins cher
00:18:13sans prendre en compte le prix du CO2.
00:18:16Il y a un désalignement d'intérêts et mécaniquement, ça peut se traduire par des droits de douane
00:18:21qui vont être mis en fonction des intérêts américains
00:18:23et qui peuvent être alignés plus avec les intérêts allemands que les intérêts français.
00:18:26Il y a énormément de grands industriels européens qui sont déjà installés aux Etats-Unis.
00:18:33Par conséquent, la discussion qui va avoir lieu est complexe.
00:18:38C'est pour ça qu'il faut vraiment ne pas s'énerver.
00:18:41Il y a des industriels étrangers, allemands ou français,
00:18:48qui vont expliquer à l'administration américaine que le fait de faire ce qu'ils sont en train de faire
00:18:55leur tire une balle dans le pied et que leurs intérêts ne sont pas garantis
00:19:01alors qu'ils viennent d'investir de façon très importante aux Etats-Unis.
00:19:05Il faut voir l'investissement des Européens ces dernières années aux Etats-Unis.
00:19:10En quoi les Etats-Unis ont besoin de nous par exemple ?
00:19:14Il y a un certain nombre de produits qui n'ont pas, c'est l'histoire de la souveraineté.
00:19:20Vous avez vu le nombre de petits produits qu'il y a dans tous les sens dans cette exposition.
00:19:29On regorge d'ingéniosité ici, c'est fou.
00:19:34On est complètement japonais, complètement chinois.
00:19:37Il y a des moments où il y a des français, des allemands, des suisses ou des italiens
00:19:43qui tirent la réplique du jeu.
00:19:45On s'aperçoit que les allemands vivent bien du fait qu'ils sont installés à la fois en Europe et aux Etats-Unis.
00:19:53Par conséquent, dire qu'on élève les lois de douane ne va pas forcément plaire à ces industriels.
00:20:01Il va falloir qu'ils le disent aux Etats-Unis, à l'endroit où ils sont installés.
00:20:06Je pense que Trump est quelqu'un qui simplifie beaucoup tout.
00:20:12Visiblement, il gère le pays comme un industriel, un businessman.
00:20:16Pas du tout comme un politique.
00:20:18Comme un industriel brutal et qui n'est pas quand même un vrai industriel.
00:20:23Mais Anaïs Voigilis n'est pas tout à fait d'accord.
00:20:26C'est un industriel de mon point de vue.
00:20:28Je ne connais pas de chef d'entreprise qui annonce un jour plus 50% ou plus 25% de droits de douane,
00:20:34qui le lendemain revient en arrière sur ses droits de douane.
00:20:37Pendant les soldes, ça arrive.
00:20:39Oui, peut-être pendant les soldes.
00:20:42Globalement, Donald Trump est peut-être quelqu'un qui a une vision plus claire de ce qu'il veut faire
00:20:47que certains dirigeants européens.
00:20:49Mais ce qu'il fait, c'est avancer, reculer, aller dans tous les sens, brusquer tout le monde.
00:20:54Par contre, là où c'est intéressant, c'est la manière dont il appréhende les relations internationales.
00:20:58L'Europe est très tournée sur une culture du multilatéralisme.
00:21:02Ce que Trump est en train de faire, c'est fragmenter pour pousser tout le monde
00:21:06vers des négociations bilatérales avec des accords état par état.
00:21:09Et ça, c'est un changement de paradigme.
00:21:11Ça peut fonctionner.
00:21:12On regarde des divergences au sein de l'Europe.
00:21:14On peut se dire que certains finiront par céder aux alarmes de Trump.
00:21:20Mais je ne suis pas convaincue que cette méthode soit viable à long terme.
00:21:23En tout cas, il fait bouger les choses.
00:21:27Le style Trump, on l'a bien vu les quatre premières années,
00:21:29il fait bouger les choses avec ce côté un peu punchy.
00:21:31Et des fois, ce n'est pas mal aussi.
00:21:33Je ne suis pas pro-Trump pour le moment.
00:21:34Mais je trouve que d'entendre casser un peu les codes,
00:21:36ça peut avoir aussi du bon dans le pays.
00:21:38De quoi de se remettre en question.
00:21:39De se remettre en question.
00:21:40Et puis que le monde d'aujourd'hui va vraiment évoluer à vitesse grambée.
00:21:43Loïc Lefebvre, Président.
00:21:44Je vous donne un exemple intéressant, c'est-à-dire...
00:21:46Ça nous arrange que ce soit intéressant, Loïc Lefebvre, Président.
00:21:49Les gens de l'NSMC...
00:21:51Attention, le micro est très près du...
00:21:53Excusez-moi.
00:21:54Les gens de l'NSMC qui sont les grands du nano-puce
00:21:59et qui investissent des centaines de millions de dollars à Taïwan.
00:22:04Trump se dit, est-ce que Taïwan va rester ?
00:22:08Et donc il a commencé par dire aux gens de l'NSMC,
00:22:12est-ce que vous avez envie de venir aux Etats-Unis ?
00:22:15Et puis il a gagné sa négociation
00:22:17et les gens de l'NSMC investissent 100 milliards de dollars aux Etats-Unis
00:22:22sur des puces qui sont les seules au monde qui existent.
00:22:26Sur lesquelles le TSMC, aujourd'hui, a le monopole.
00:22:30Voilà le type de négo dans lequel est intégré Trump.
00:22:36Mais il peut avoir envie de parler du bourbon ou du champagne.
00:22:43C'est pas l'essentiel de sa vie.
00:22:45C'est un épiphénomène, c'est ce que vous voulez dire.
00:22:47Il a une vue politique plus importante
00:22:49de ce qui peut être utile pour les Etats-Unis
00:22:52ni si jamais les choses deviennent difficiles avec la Chine.
00:22:57Et c'est quand même très orienté sur cette difficulté éventuelle avec la Chine.
00:23:02Pour moi c'est de court terme.
00:23:04De toute façon, le businessman qu'il est, c'est de court terme.
00:23:06Il ne pense pas dans 10 ans, lui.
00:23:09Je pense que sur TSMC, les semi-conducteurs, on ne le doit pas à Trump.
00:23:13On le doit quand même à Joe Biden qui avait une stratégie
00:23:15et certains grands acteurs américains, notamment des Apple,
00:23:18qui se sont posé la question de sécuriser le rapatriement
00:23:21de la production de puces sur le territoire américain.
00:23:24Notamment au regard des craintes sur l'invasion de Taïwan par rapport à la Chine.
00:23:29Et que depuis plusieurs années, on a eu d'agents sur l'administration Obama,
00:23:33puis l'administration Trump, puis encore l'administration Biden.
00:23:36Une augmentation des tensions commerciales avec la Chine,
00:23:40la volonté de sécuriser certaines chaînes de valeur
00:23:42et des barrières tarifaires qui étaient très orientées vers la Chine.
00:23:46Et un monde américain qui se tourne vers le monde pacifique,
00:23:50et certainement au détriment de l'Europe.
00:23:51Et c'est aussi quelque chose que culturellement, on n'intègre pas en Europe.
00:23:54C'est comment est-ce que le rapport avec les Etats-Unis évolue,
00:23:57où on n'est plus le centre des relations,
00:23:59parce qu'ils s'intéressent beaucoup plus à ce qui se passe en Pacifique.
00:24:01Il y a une question que je me pose, c'est que les Américains vont taxer l'acier européen,
00:24:05mais quand on regarde les choses en face, il n'y a plus qu'un seul sidérurgiste européen
00:24:09qui s'appelle Tyson Croup,
00:24:11parce que les autres sidérurgistes européens sont tous devenus indiens.
00:24:14Corus, l'acier anglais néerlandais, a été racheté par Tata, un indien.
00:24:19Et Mittal a racheté Arcelor, qui était la sidérurgie française, espagnole et luxembourgeoise.
00:24:25Est-ce que comme des milliardaires indiens risquent de perdre de l'argent,
00:24:28ils ne vont pas demander à leur gouvernement de taxer les produits américains ?
00:24:31Et c'est quand même un marché de plus d'un milliard de personnes, l'Inde,
00:24:34à titre de rétorsion.
00:24:38Je n'ai pas forcément la réponse là-dessus, je n'ai pas étudié le sujet.
00:24:41Après, si on n'a plus qu'un seul sidérurgiste européen,
00:24:44c'est aussi qu'à un moment on a tourné le dos à l'industrie,
00:24:47notamment à l'industrie lourde.
00:24:49Après, bien entendu, à partir du moment où on commence à mettre des barrières,
00:24:52tout le monde va se tendre, mais les indiens ne sont pas des enfants de cœur.
00:24:56Les indiens pratiquent un dumping,
00:24:58notamment sur les produits pharmaceutiques à l'encontre de l'Europe.
00:25:02Et peut-être que la question qui va se poser à nous,
00:25:04c'est est-ce qu'on est capable d'aller nouer des alliances et des partenariats stratégiques
00:25:07avec des pays avec lesquels on n'a pas voulu discuter pendant longtemps ?
00:25:10En se disant qu'ils ont autant que nous à perdre
00:25:13peut-être dans cette dégradation des relations internationales.
00:25:16Je voudrais revenir sur ce que j'ai dit au départ,
00:25:19à savoir que ce sont des industriels qui négocient avant des pays.
00:25:25Et par conséquent, les industriels de la sidérurgie...
00:25:29C'est eux qui ouvrent la voie parfois.
00:25:33C'est eux qui vont discuter et qui vont voir ce qui est possible ou non de faire.
00:25:36Et en conséquence, ceux qui vont fermer dans tel ou tel pays, ouvrir dans l'autre, etc.
00:25:42C'est un problème d'industriel beaucoup plus qu'un problème d'État.
00:25:47Par contre, il y a des vrais problèmes d'État derrière ce qui est fait de temps en temps.
00:25:51C'est pour ça que je parlais de l'informatique.
00:25:54C'est là où le régalien est le plus important.
00:25:58C'est-à-dire que pour les présidents successifs américains comme l'a dit Anaïs,
00:26:03le fait de pouvoir être privé ou d'avoir la Chine qui est avant eux sur les très petites puces, les nanos,
00:26:14c'était horrible.
00:26:17Je suis d'accord avec elle, la discussion est là depuis longtemps.
00:26:21Simplement, il y en a un qui l'a fait, qui a amené les types de CSMC sur le terrain
00:26:26et qui lui a dit maintenant tu signes le chèque de 100 millions de dollars.
00:26:29C'est ça l'intérêt de Trump.
00:26:32C'est qu'à un moment, il est tellement obsédé par quelque chose qu'il n'y a plus que ça qui existe et il dit maintenant tu signes.
00:26:38Mais Sébastien Gillet, c'est intéressant ce qu'il dit.
00:26:40C'est-à-dire qu'on devrait, je ne sais pas si c'est vraiment le cas,
00:26:43mais écouter beaucoup plus les industriels qui, s'ils eux, montrent la voie
00:26:49et que derrière le gouvernement, en tout cas les politiques, s'ils s'y engouffrent, tant mieux.
00:26:53Mais c'est aussi une voie diplomatique vers les pays avec lesquels on peut traiter.
00:26:57En écoutant les politiques d'aujourd'hui, aussi bien les politiques européennes que français,
00:27:01qu'ils ne rencontrent pas suffisamment les industriels pour savoir ce qu'ils en pensent.
00:27:05Et ils ont une vue un peu angélique des choses, ou un peu conflictuelle, ultra-conflictuelle, etc.
00:27:14Demain, vous en aurez trois, je crois.
00:27:17Demain, vous en aurez trois. La vie est plus compliquée.
00:27:20On a le Premier ministre qui vient donc demain en fin de journée.
00:27:23Marc Ferracci.
00:27:24On a Marc Ferracci qui vient toute la journée.
00:27:27On a bien sûr la ministre du Travail qui accompagnera le Premier ministre.
00:27:30C'est aussi une première quand même sur la globale industrie.
00:27:32Donc j'espère qu'il y a des prises de position parce qu'en fait, leur souhait, à tous les trois,
00:27:36en tout cas tous les deux, principalement Marc Ferracci, le Premier ministre,
00:27:38c'est d'avoir une allocution, une prise de parole sur la grande scène avec l'ensemble des industriels.
00:27:43Donc ça va dans le sens de ce que vous dites.
00:27:44Bien sûr, c'est les industriels qui vont guider et qui vont diriger.
00:27:47Mais il faut qu'aujourd'hui, on ait des prises de positions politiques, des soutiens politiques.
00:27:50Donc je suis peut-être encore un peu naïf, mais en tout cas, je crois...
00:27:53Après, on va écouter, de mon point de vue.
00:27:55C'est ça la différence entre vous et moi.
00:27:57On fait revenir Cécile et Philippe demain.
00:27:59J'aime bien que les politiques écoutent et puis ensuite décident,
00:28:01plutôt que de commencer par décider et que les industriels écoutent seulement ce que les industriels disent.
00:28:08Le truc, ce que je voulais dire, et on rebondit avec vous Anaïs Voigilis,
00:28:13c'est de dire que finalement, les industriels restent et les politiques changent.
00:28:17Donc il faut bien les écouter aussi.
00:28:20Oui, bien entendu, c'est une évidence.
00:28:22Par contre, il y a une chose.
00:28:24L'industrie, elle fonctionne dans une société.
00:28:26Elle est subie ou bénéficie d'un cadre réglementaire, politique, etc.
00:28:32Et qu'il y a une chose, une question qu'on ne veut pas se poser,
00:28:35et dans le cadre européen, et dans le cadre mondial.
00:28:37La situation industrielle de la France n'est pas la situation industrielle de l'Europe.
00:28:42L'Europe est excédentaire d'un point de vue de balance commerciale,
00:28:45ce qui n'est pas le cas de la France.
00:28:46Réindustrialiser la France,
00:28:48c'est poser la question du niveau industriel de la Chine.
00:28:50La Chine est en surcapacité de production mondiale dans un certain nombre de domaines.
00:28:54Ce qui lui permet de faire du dumping.
00:28:56Mais si les Etats-Unis veulent se réindustrialiser,
00:28:58si nous voulons nous réindustrialiser, renforcer la base européenne de l'Union Européenne,
00:29:01ça pose mécaniquement la question des équilibres mondiaux de production.
00:29:05Et donc là, à un moment, ce sont aussi des mesures politiques à prendre.
00:29:08Sinon, les industriels, ils iront là où la compétitivité se fait, là où les marchés sont.
00:29:12Merci beaucoup.
00:29:14Allez-vous rester avec nous ?
00:29:15On fait une petite pause dans un instant.
00:29:16Le qui, c'est qui, qui l'a dit ?
00:29:18Le qui, c'est qui, qui l'a dit ?
00:29:19On va vous expliquer.
00:29:20Parce que vous qui êtes autour de ce tableau,
00:29:22le FLOC président connaît parfaitement.
00:29:24Vous gagnez parfois ?
00:29:25Oui, mais je suis nul.
00:29:26Voilà, vous êtes nul.
00:29:27Nul, mais c'est drôle.
00:29:29On en parle dans un instant.
00:29:30A tout de suite, bienvenue.
00:29:31On est en déraille de Global Industries 2025.
00:29:36Et on est avec vous jusqu'à 20h.
00:29:37A tout de suite.
00:29:38Sud Radio, votre avis fait la différence.
00:29:41Merci à vous pour la qualité des débats et le pluralisme que vous apportez
00:29:44qui nous amène bien fou à notre démocratie.
00:29:46Sud Radio, parlons vrai.
00:29:49En direct depuis Lyon Aurexpo.
00:29:52Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h.
00:29:55Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:29:59Avec Philippe David, on est en direct du Global Industries Industry 2025.
00:30:04Absolument.
00:30:05Dégueulassement en anglais, parce que je me dis que...
00:30:06À Lyon, la capitale des Gaules.
00:30:08Les industriels parlent beaucoup anglais, forcément.
00:30:11Forcément, pour s'exporter, mon cher Philippe.
00:30:13Ils parlent aussi en général.
00:30:14Ils parlent aussi espagnol, chinois.
00:30:15Et autour de cette table ?
00:30:16Autour de cette table, Loïc Lefloque-Prigent, qu'on connaît bien.
00:30:19Vraie voix.
00:30:20Sébastien Gillet, directeur de Global Industries.
00:30:24Et Anaïs Voigilis, qui est écrivaine.
00:30:27Elle est en train d'écrire des livres et géographe.
00:30:29Non, elle n'est pas en train d'écrire des livres.
00:30:31Elle est en train de dédicacer des livres.
00:30:33Son dernier livre, pour une révolution industrielle,
00:30:36publié aux presses de la cité.
00:30:38Voilà, très bien.
00:30:39En attendant, on a parlé sérieusement.
00:30:42Oui.
00:30:43On peut déconner ?
00:30:44Oui.
00:30:45Allez, tout de suite, qui c'est qui qui l'a dit ?
00:30:47Les vraies voix Sud Radio.
00:30:49Le quiz de l'actu.
00:30:50On n'est pas autant d'habitude.
00:30:51Alors, écoutez bien.
00:30:52Le quiz de l'actu, chers amis.
00:30:54Autour de cette table.
00:30:55Question qui c'est qui qui l'a dit.
00:30:56Trois points.
00:30:57Écoutez bien Anaïs et Sébastien et Loïc.
00:31:00On m'a planté des poignards dans le dos, mais je suis toujours là.
00:31:04Bérou.
00:31:05Non.
00:31:06Ségolène Royal.
00:31:07Non.
00:31:08On le connaît bien à Lyon.
00:31:09C'est un président.
00:31:10C'est un ex-président.
00:31:11Bonne réponse de Sébastien Gillet.
00:31:14Président du groupe R à l'Assemblée nationale.
00:31:17Et de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
00:31:18C'est pas fini d'ailleurs.
00:31:20Qui c'est qui qui l'a dit à trois points.
00:31:22Il n'y a pas un Français qui n'a pas compris que le chef de l'État, avec un ton très martial,
00:31:27explique quasiment qu'il faut transformer les usines de Kleenex en usines d'armement
00:31:31parce que la guerre est pour demain.
00:31:35Sébastien Lecornu.
00:31:36Non.
00:31:37C'est une femme.
00:31:38C'est une femme.
00:31:39Ségolène Royal.
00:31:40J'ai compris.
00:31:41J'ai dit tout et n'importe quoi.
00:31:42Ça n'a rien pas marché.
00:31:43Une présidente de groupe.
00:31:44Parlementaire.
00:31:45Carole Delga.
00:31:46Non.
00:31:47Non.
00:31:48Marine Le Pen.
00:31:49Bonne réponse de Sébastien Marine Le Pen.
00:31:53Sinon, alerte enlèvement avec Loïc Leflocq-Préjean.
00:31:56Il est toujours autour de la table ou pas ?
00:31:58Vous jouez quand vous voulez Loïc.
00:32:00Moi j'ai du mal.
00:32:04J'ai des experts qui écoutent.
00:32:06J'ai bien écouté la radio ce matin.
00:32:08J'ai entendu quelqu'un parler de ça.
00:32:10Mais je ne savais plus qui c'était.
00:32:14T'es sûr que je suis là ?
00:32:15Oui.
00:32:16Je vois que vous êtes là.
00:32:17Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:32:18Ce paysage de faire l'ultra gauche et les filles,
00:32:20c'est de flatter les instincts communautaristes
00:32:22et pires islamistes,
00:32:24notamment ceux des frères musulmans
00:32:25qui sont en danger absolu pour la nation.
00:32:27C'est un ministre.
00:32:30Darmanin.
00:32:31Bonne réponse Gérald Darmanin.
00:32:33Il est en train de nous éclater.
00:32:36Je rappelle que Gérald Darmanin,
00:32:38le ministre, le garde des Sceaux,
00:32:40sera l'invité de Jean-Jacques Bourdin.
00:32:43Ce sera l'invité de Jean-Jacques Bourdin demain.
00:32:45Demain matin.
00:32:46Le garde des Sceaux.
00:32:47Ok super.
00:32:48Qui c'est qui qui l'a dit
00:32:50à trois points sur les retraites ?
00:32:52Le référendum n'est pas exclu.
00:32:54C'est une femme.
00:32:56C'était ce matin sur Sud Radio.
00:32:58Non.
00:32:59Elle est ministre.
00:33:01Elle est même porte-parole.
00:33:03Je ne sais pas.
00:33:05Non.
00:33:06Porte-parole du gouvernement.
00:33:08Vous ne savez pas quoi.
00:33:09Sophie Primat.
00:33:11Porte-parole du gouvernement.
00:33:13Je ne connais pas les remplaçants.
00:33:15Ça n'arrête pas de changer.
00:33:17Ça n'arrête pas de changer.
00:33:19Il faut mettre un peu de stabilité dans tout ça.
00:33:22On va retourner à la politique des années 40 pour Loïc.
00:33:25Qui c'est qui qui l'a dit
00:33:27les nouveaux adhérents du PS nous disent
00:33:29Mélenchon, surtout pas.
00:33:31Ce n'est pas le général de Gaulle du coup.
00:33:35Ni François Mitterrand.
00:33:37C'est une femme.
00:33:38Elle est maire d'une très grande ville.
00:33:41Martine Aubry ?
00:33:42Non.
00:33:43Anne Hidalgo.
00:33:44Bonne réponse.
00:33:46Je tente, je tente.
00:33:48Elle dit n'importe quoi mais c'est pas mal.
00:33:50Ça vous fait réfléchir.
00:33:51Qui c'est qui qui l'a dit
00:33:53à trois points
00:33:54les Russes ont fait une sorte de guerre à la France
00:33:56pour nous chasser de l'Afrique ?
00:33:59C'est un ministre.
00:34:01J'aurais dit que c'était quelqu'un de...
00:34:03Non.
00:34:04Un ministre.
00:34:05Un grand ministre.
00:34:06Sébastien Cornu.
00:34:07Non.
00:34:08C'est un ministre qui dit Rambam.
00:34:09Si ce n'est pas Darmanin qu'on a dit tout à l'heure
00:34:11c'est le troisième grand.
00:34:12Qui ?
00:34:13Retailleau.
00:34:14Bonne réponse.
00:34:15Vous faites une grande chute.
00:34:16Incroyable.
00:34:17Contrôle anti-dopage pour Sébastien Gillet
00:34:19parce que là on a dit tout.
00:34:20Vos indices sont bons.
00:34:22Ça, ça va être difficile.
00:34:23Qui c'est qui qui l'a dit
00:34:24sur la réforme du mode de scrutin
00:34:25à Paris, Lyon et Marseille ?
00:34:27On ne peut pas dire aux Français
00:34:28qu'on ne veut pas de voix du RN
00:34:30pour voter un texte sur l'immigration
00:34:32mais qu'en revanche on est d'accord
00:34:33pour un tripouillage électoral.
00:34:35Alors c'est un ancien président de groupe parlementaire
00:34:38qui a été remplacé par Laurent Wauquiez.
00:34:40Donc il est LR.
00:34:41Voilà, c'est ça.
00:34:43Il n'est pas ministre.
00:34:44Non.
00:34:45Il y avait une espèce de trio.
00:34:46Il y avait Retailleau, Ciotti et...
00:34:48Il est vieux ?
00:34:49Non.
00:34:50Ça dépend.
00:34:51Ne dites pas ça en me regardant.
00:34:54Parce qu'il doit être un peu plus jeune que moi
00:34:57Allez, un député LR.
00:34:58Ça commence par Olivier.
00:35:01Son père était député du Comte d'Axe.
00:35:03Bonne réponse de Loïc Leflocq-Prigent.
00:35:05Voilà Loïc !
00:35:06Ah dis donc !
00:35:07Dis donc, on revient de loin quand même.
00:35:09Bravo !
00:35:10Merci Anaïs.
00:35:11Merci de m'avoir laissé...
00:35:12Qui c'est qui qui l'a gagné ?
00:35:13Qui c'est qui qui l'a gagné ?
00:35:14C'est Sébastien Gilet.
00:35:15Il n'y a aucun doute devant Loïc Leflocq-Prigent.
00:35:18Et Anaïs, vous avez vu que par rapport
00:35:20au concours de Polytechnique,
00:35:22par rapport au qui c'est qui qu'il a dit,
00:35:23c'est de la roupite sans sonnerie.
00:35:26Il faut écouter la radio tout le temps.
00:35:28Non mais je vais me spécialiser dans la punchline.
00:35:30Vous avez raison, vous allez voir, vous allez adorer.
00:35:34Merci en tout cas d'avoir été avec nous.
00:35:37Vous restez...
00:35:38On fait une petite pause.
00:35:40Dans un instant, le journal.
00:35:41Rémi André, bien entendu.
00:35:42Le coup de gueule de Philippe David.
00:35:44Ce matin, on était dans la fraîche RSA ensemble,
00:35:47pour venir à Lyon, Cécile.
00:35:48Et j'ai vu une vidéo.
00:35:50J'ai cru que c'était un fake.
00:35:51Donc j'ai regardé une fois, deux fois.
00:35:53J'ai été voir une troisième.
00:35:54Et ce n'était pas un fake.
00:35:56C'était pas de l'IA.
00:35:57Et ça a dépassé, comme on est un mercredi soir,
00:36:00tout ce que j'imaginais,
00:36:01comme dirait Thierry Lhermitte dans un film célèbre.
00:36:03Allez, on en parle dans un instant.
00:36:04Et on n'a pas pu discuter avec lui dans le train
00:36:06parce qu'il était concentré.
00:36:08Bon, à tout de suite.
00:36:10C'est Jean-Marie Bordry.
00:36:11Sud Radio.
00:36:12Vous vous rendez compte ?
00:36:13Vous êtes un million, un million à nous suivre
00:36:16sur la chaîne YouTube de Sud Radio.
00:36:17Continuez à rejoindre la vague du parlons vrai.
00:36:20Et surtout, continuez à écouter Sud Radio.
00:36:22Parlons vrai.
00:36:24En direct depuis Lyon Aurexpo.
00:36:26Les vraies voix Sud Radio.
00:36:2817h-19h.
00:36:29Philippe David.
00:36:30Cécile de Ménibus.
00:36:34C'est un plaisir d'être avec vous, Philippe David,
00:36:36de partager ces déplacements d'antenne réguliers.
00:36:38Ici, on est à Global Industrie 2025.
00:36:41Ça fait la troisième édition.
00:36:43J'en ai une petite émotion.
00:36:45Troisième édition qu'on est ici avec vous,
00:36:49avec des personnalités globalement...
00:36:52J'utilise comme moi...
00:36:54Globalement industrielles.
00:36:57Finalement, oui.
00:36:58Des personnes charmantes.
00:37:00C'est un vrai plaisir.
00:37:01Ce n'est pas choquant comme mot.
00:37:02En tout cas, aujourd'hui, avec nous,
00:37:04Loïc Lefloque-Prigent,
00:37:06qui est avec nous, bien entendu,
00:37:07que vous connaissez bien chez les vraies voix,
00:37:09et qui est en plus un industriel français.
00:37:11Julie Voyer, qui est avec nous,
00:37:12directrice de Global Industrie.
00:37:13Bonsoir.
00:37:14Merci d'avoir accepté notre invitation.
00:37:16Stéphanie Deschamps est avec nous,
00:37:18présidente de la Société d'encouragement
00:37:20de l'économie nationale.
00:37:21Pas du tout.
00:37:22Pas du tout.
00:37:23C'est-à-dire qu'on nous aurait menti.
00:37:25Monsieur le président,
00:37:26on s'appelle Olivier Mousson.
00:37:28Je le salue, j'en profite.
00:37:29Je suis responsable d'un site
00:37:31qui s'appelle Renaissance Industrielle
00:37:33pour la Société d'encouragement
00:37:34pour l'industrie nationale.
00:37:36Pour l'industrie nationale.
00:37:37C'est pas si loin.
00:37:39Et puis, je l'ai président.
00:37:41Il faut toujours être président.
00:37:43Un jour, vous serez présidente.
00:37:45Je n'en doute pas.
00:37:46Peut-être même de cette nation.
00:37:47On ne sait jamais.
00:37:48Loïc votera pour moi.
00:37:50Et si vous ne le voulez pas,
00:37:51il faut dire, j'ai le titre de président.
00:37:53Voilà, c'est tout.
00:37:54Vous avez des ambitions pour 2027 ?
00:37:56Vous pouvez les annoncer, là.
00:37:57Non, je resterai secrète jusqu'au bout.
00:38:00Voilà, merci en tout cas.
00:38:01J'espère que vous nous donnerez cette primeur,
00:38:03quoi qu'il en soit.
00:38:04Tout de suite, le coup de gueule.
00:38:05Non, non, on va déjà faire un petit point
00:38:07avant le coup de gueule avec Julie Voyer,
00:38:08la directrice du Salon.
00:38:10Global Industrie a commencé hier,
00:38:12ça se terminera après-demain.
00:38:14Vendredi, exactement.
00:38:15Absolument, donc après-demain.
00:38:16Quelles sont les premières tendances ?
00:38:17Alors, il y a une certitude,
00:38:18il y a énormément de monde dans les allées.
00:38:21On est la radio du rugby,
00:38:22il ne faut pas jouer des épaules comme dans un ruck,
00:38:24mais c'est déjà pas mal.
00:38:26C'est vrai qu'on est très heureux d'être à Lyon.
00:38:29Vous étiez à Paris la dernière fois.
00:38:30Là, on a encore monté un cran.
00:38:32On a 2500 exposants,
00:38:33on fait 15% de plus que la précédente édition.
00:38:35Donc forcément, c'est une démonstration de force.
00:38:38Les exposants qui sont là présentent
00:38:39plus de 500 innovations, nouveautés.
00:38:41Il y a des démonstrations technologiques partout.
00:38:43On y voit des jeunes, on y voit bien sûr des pros,
00:38:44parce que ça reste avant tout un événement de business.
00:38:46On y parle recrutement, formation, transition digitale,
00:38:50transition numérique, transition environnementale.
00:38:52C'est les grands sujets.
00:38:53C'est les grands sujets.
00:38:54Grosse préoccupation aussi à l'échelle européenne.
00:38:56D'accord.
00:38:57On ne va pas se le cacher.
00:38:58Il y a de l'inquiétude.
00:38:59Il y a de l'incertitude, je dirais même.
00:39:01Mais par contre, le mot d'ordre,
00:39:03c'est vraiment la combativité.
00:39:05On est ravis parce qu'on a un super plateau.
00:39:07On a aussi une très belle émission,
00:39:08Les vraies voix.
00:39:09Merci encore d'être fidèles à Global Industries.
00:39:11La meilleure émission.
00:39:12La meilleure émission.
00:39:13Avec les meilleurs animateurs.
00:39:14Allez-y, vous pouvez le dire.
00:39:16Je vais me faire toucher.
00:39:18Oh, mais qui a dit ça ?
00:39:19C'est fou.
00:39:20On n'est jamais si bien servi que par soi-même.
00:39:22Julie Voyet, ce qui est important de dire,
00:39:25c'est comment les industriels se transforment,
00:39:27évoluent, et ça, ça, on adore ça.
00:39:29Et puis surtout, à chaque fois,
00:39:30des nouvelles idées qui arrivent.
00:39:33Oui, on essaye de faire en sorte,
00:39:34parce qu'on a quand même 50 000 visiteurs
00:39:36qui viennent pendant quatre jours.
00:39:37Il faut les surprendre.
00:39:38Ils viennent pour voir de l'innovation.
00:39:39Ils viennent pour voir de la nouveauté.
00:39:40Ils viennent pour expérimenter.
00:39:41Ils viennent pour s'inspirer.
00:39:42Donc, on fait des scènes.
00:39:43On essaye de donner la parole
00:39:44parce qu'on est la voix et les solutions de l'industrie.
00:39:46Pas les vraies voix, mais la voix.
00:39:48Presque les vraies voix.
00:39:49On pourra créer une émission ensemble.
00:39:51Oui, c'est ça.
00:39:52Non, ce qui est important de voir,
00:39:53c'est que comme on a des démonstrateurs,
00:39:55là, ils peuvent découvrir.
00:39:56On a fait une nouvelle animation,
00:39:57notamment parce qu'on crée une nouvelle offre
00:39:58autour de l'intralogistique.
00:40:00Donc là, on montre comment fonctionne
00:40:01l'ensemble des flux logistiques
00:40:03dans un site industriel,
00:40:04de la cobotie, de la robotique.
00:40:05Le but, là, c'est qu'ils viennent
00:40:07découvrir aussi des choses
00:40:09et qu'ils viennent s'inspirer
00:40:10pour faire évoluer eux-mêmes
00:40:11leur outil de production.
00:40:12Allez, tout de suite, le coup de gueule.
00:40:14Mais juste après la pub.
00:40:15Juste après la pub, oui.
00:40:16Et on va parler de quoi, Philippe ?
00:40:17Oh, vous savez, je vous l'ai dit ce matin
00:40:19dans la frais de Charossa qui nous amenait,
00:40:21j'ai vu une vidéo,
00:40:22j'ai cru que c'était du deepfake.
00:40:24Et ce n'était pas du deepfake.
00:40:25C'est la vraie.
00:40:26C'est là où c'est le pire.
00:40:27Allez, à tout de suite.
00:40:29Sud Radio.
00:40:30C'est André Bercoff
00:40:31qui est très heureux, comme tout le monde,
00:40:33de savoir que vous êtes un million
00:40:35à nous suivre sur YouTube.
00:40:37Et puis, venez nous écouter.
00:40:38Bercoff dans tous ses états,
00:40:39tous les jours,
00:40:40de midi à 14h,
00:40:41du lundi au jeudi.
00:40:42Et demain, vous serez deux millions.
00:40:44Et nous, on sera encore plus heureux.
00:40:46Sud Radio.
00:40:47Parlons vrai.
00:40:48En direct depuis Lyon-Eurexpo,
00:40:51les vraies voix Sud Radio,
00:40:5317h-19h,
00:40:54Philippe David,
00:40:55Cécile de Ménibus.
00:40:58Et en direct de Global Industrie 2025
00:41:01avec l'une de nos hôtes,
00:41:03Julie Voyer,
00:41:04qui est avec nous,
00:41:05directrice de Global Industrie.
00:41:08Merci de nous accueillir encore cette année.
00:41:10Loïc Leflocq-Prigent,
00:41:11vous le connaissez,
00:41:12industriel.
00:41:13Stéphanie Deschamps,
00:41:14responsable des partenariats
00:41:15du cycle de renaissance industrielle
00:41:18et de la société d'encouragement
00:41:20pour l'industrie nationale.
00:41:22Voilà, c'est le titre le plus long du monde.
00:41:23Je pensais que mon nom de famille,
00:41:24c'est compliqué,
00:41:25mais là, j'ai vu plus compliqué.
00:41:26Et j'en profite, en tout cas,
00:41:28pour remercier,
00:41:29avec Philippe,
00:41:30Trenitalia,
00:41:31de nous avoir véhiculés jusqu'à Lyon.
00:41:33Absolument.
00:41:34Franchement, dans des conditions
00:41:35assez exceptionnelles.
00:41:36Des conditions de voyage
00:41:37absolument exceptionnelles.
00:41:38N'est-ce pas, Loïc Leflocq-Prigent ?
00:41:39Même l'ancien président de la SNCF.
00:41:41C'est vrai.
00:41:42Même l'ancien président de la SNCF.
00:41:45C'est assez spectaculaire, en fait.
00:41:48On vous donnera envie
00:41:50de prendre le train,
00:41:51ça c'est sûr.
00:41:52Ça donne envie de prendre le train, oui.
00:41:53Et en plus, contrairement
00:41:54à ce que disait Elisabeth Lévy ce matin,
00:41:55je ne vous ai pas fait un mauvais jeu de mots
00:41:56de tout le voyage.
00:41:57Je ne vous ai pas adressé la parole.
00:41:59J'étais très bien,
00:42:00j'étais dans mon fauteuil, tranquillement.
00:42:01Tu n'as pas arrêté d'essayer
00:42:03d'élaborer le texte
00:42:05que tu vas nous lire maintenant.
00:42:06Voilà, c'est ça.
00:42:07Alors, t'es inaudible.
00:42:08C'est incroyable.
00:42:09Vous avez vu quand Loïc Leflocq-Prigent,
00:42:11quand il écrit, il fait des grands gestes,
00:42:12et tout, on se dit
00:42:13ça va être un enfer.
00:42:14C'est effrayant.
00:42:15C'est effrayant, c'est effrayant.
00:42:16D'ailleurs, l'hôtesse de Trane Italia
00:42:18venait régulièrement en disant
00:42:19ça va mieux, monsieur Philippe David ?
00:42:21Parce que vous avez fait des grands gestes,
00:42:23j'espère que vous n'arrivez à rien.
00:42:24Voilà, en tout cas,
00:42:25on a été très très bien traité,
00:42:26comme on l'est aujourd'hui
00:42:27à Global Industrie 2025
00:42:29pour la troisième édition.
00:42:30En attendant, le coup de gueule
00:42:31de Philippe David.
00:42:35Comme d'habitude,
00:42:36je vais remettre le clocher
00:42:37au milieu du village.
00:42:38Un village qui se situe
00:42:39dans la septième circonscription
00:42:40de la Seine-et-Marne.
00:42:41Pourquoi la septième circonscription
00:42:43de la Seine-et-Marne ?
00:42:44Parce que la députée
00:42:45de cette circonscription
00:42:46a tenu des propos
00:42:47pour le moins surprenants
00:42:48lors d'une prise de parole en public
00:42:50sainte de son écharpe tricolore.
00:42:52On écoute ceci.
00:42:53Qu'on ait des formes ou non,
00:42:54qu'on fasse du 44 ou du 34,
00:42:56qu'on se maquille ou non,
00:42:57qu'on porte le voile ou non,
00:42:58qu'on porte une mini-jupe
00:42:59ou un pantalon,
00:43:00qu'on soit en talons
00:43:01ou en baskets,
00:43:02qu'on se rase la chatte
00:43:03ou qu'on laisse pousser nos poils,
00:43:04eh bien foutez-nous la paix !
00:43:07Vous avez reconnu
00:43:08la voix d'Ernest Sillia-Soudet,
00:43:09député LFI
00:43:10de la septième circonscription
00:43:11de la Seine-et-Marne,
00:43:12en vague micro en main,
00:43:15avec comme conclusion
00:43:16d'un discours sur les femmes,
00:43:17ces mots qu'on n'imaginait pas
00:43:19dans la bouche d'une députée,
00:43:20je cite,
00:43:21« qu'on se rase la chatte
00:43:22ou qu'on laisse pousser nos poils,
00:43:23eh bien foutez-nous la paix »,
00:43:25une phrase qui restera
00:43:26dans les annales.
00:43:27Et je dois dire que
00:43:28moi qui suis né dans les années 60,
00:43:30je n'aurais jamais imaginé
00:43:31que la politique française
00:43:32puisse finir aussi bas.
00:43:34Qui aurait imaginé
00:43:35Simone Weil ou Édith Cresson
00:43:36parler de leur pilosité pubienne
00:43:38lors d'un meeting ?
00:43:39Mais finalement,
00:43:40ce n'est probablement pas
00:43:41une question d'époque
00:43:42mais plutôt d'éducation.
00:43:43Qui imaginerait
00:43:44Yael Braun-Pivet,
00:43:45Élisabeth Born ou Marine Le Pen,
00:43:47trois éminentes femmes politiques
00:43:48d'aujourd'hui,
00:43:49s'exprimer en ces termes ?
00:43:50Personne.
00:43:51Et comme des millions de Français,
00:43:52qu'ils soient issus
00:43:53de milieux populaires ou aisés,
00:43:54je n'en peux plus
00:43:55de cette vulgarité
00:43:56et des outrances
00:43:57devenues marques de fabrique.
00:43:58La politique est une chose noble
00:44:00dans laquelle on ferraille
00:44:01pour défendre ses idées
00:44:02et où, comme disait Voltaire,
00:44:03je ne suis pas d'accord
00:44:04avec ce que vous dites
00:44:05mais je me battrai jusqu'à la mort
00:44:06pour que vous ayez le droit
00:44:07de le dire.
00:44:08C'est aujourd'hui,
00:44:09du fait de certains
00:44:10et dans ce cas de certaines,
00:44:11devenu un cloaque
00:44:12dans lequel on peut dire
00:44:13tout et n'importe quoi,
00:44:14le plus amusant
00:44:15et que ce sont les mêmes
00:44:16qui vilipendent la vulgarité
00:44:17de Cyril Hanouna
00:44:18alors que dans ce domaine,
00:44:19ils n'ont de leçons
00:44:20à donner à personne.
00:44:21Pour conclure,
00:44:22je laisse la parole
00:44:23à Jacques Brel
00:44:24avec la chanson
00:44:25La ville s'endormait
00:44:27Mais les femmes, toujours,
00:44:28ne ressemblent qu'aux femmes
00:44:31Et d'entre elles,
00:44:32les connes
00:44:33ne ressemblent qu'aux connes
00:44:35Mais je ne suis pas bien sûr
00:44:37qu'on me chante d'incertain
00:44:39qu'elle soit l'avenir
00:44:41de l'homme
00:44:47Loïc Lefleur-Prigent
00:44:48Je crois que la vulgarité
00:44:50et cette inédigaudable
00:44:52vulgarité
00:44:54et cette inédigance
00:44:55n'est pas nécessaire
00:44:56d'autant plus
00:44:57qu'on porte
00:44:58l'écharpe d'hydro-alcool
00:44:59et par conséquent,
00:45:00ça me choque beaucoup
00:45:02Je suis d'une génération
00:45:03après vous, Philippe
00:45:05mais...
00:45:06Philippe Gouin
00:45:07Mais j'en vois des acteurs
00:45:08avant vous !
00:45:09Loïc Lefleur-Prigent
00:45:10Vous êtes des générations
00:45:11avant moi !
00:45:12Enfin, on a
00:45:1320 ans de distance
00:45:14Philippe Gouin
00:45:15On a 20 ans de distance
00:45:16Je trouve ça révoltant
00:45:18pour l'Assemblée Nationale
00:45:20et je pense qu'il faut
00:45:22remettre de l'ordre là-dedans
00:45:24d'une manière ou d'une autre
00:45:26et je pense que
00:45:28l'ensemble
00:45:30des citoyens
00:45:32considèrent
00:45:34que ça ne peut pas durer
00:45:36Loïc Lefleur-Prigent
00:45:37Moi, je suis en effet
00:45:38choquée sur la forme
00:45:39parce que
00:45:40je pense qu'on peut faire passer
00:45:41beaucoup de messages
00:45:42défendre cette liberté
00:45:44d'être
00:45:45d'exister
00:45:47esthétique
00:45:48en tant que femme
00:45:49sans avoir besoin
00:45:50d'être dans cette vulgarité
00:45:51en effet
00:45:52L'intime doit rester l'intime, peut-être
00:45:54Oui, peut-être
00:45:55Après, je ne sais pas
00:45:57Je crois que c'était Huxley qui disait
00:45:58les mots sont comme des rayons X
00:45:59bien utilisés
00:46:00ils traversent n'importe quoi
00:46:01on n'est pas obligé d'être grossier
00:46:02pour passer des messages
00:46:03Exactement
00:46:04Stéphanie ?
00:46:05Oui, on n'est pas obligé
00:46:06d'être grossier
00:46:07je suis tout à fait d'accord avec vous
00:46:08mais elle a réussi son coup
00:46:09vous parlez d'elle ?
00:46:10Oui
00:46:11Vous la mettez sur les ondes
00:46:12Non mais c'était tellement énorme
00:46:13j'ai cru que c'était un fake
00:46:14Je comprends
00:46:15mais elle a atteint son objectif
00:46:17elle voulait qu'on parle d'elle
00:46:19elle voulait qu'on parle des femmes
00:46:21donc la forme
00:46:22qui est absolument ridicule
00:46:24vous l'avez très bien dit
00:46:26c'est même limite en tant que femme
00:46:28intolérable
00:46:29oui, exactement
00:46:30intime
00:46:31on ne rentre pas là-dedans
00:46:32mais elle a réussi son coup
00:46:34Oui, mais qu'est-ce qu'elle veut dire en fait ?
00:46:36Je ne comprends pas son message
00:46:38Elle a besoin d'exister
00:46:40elle a besoin d'exister
00:46:41elle a été élue
00:46:42On ne peut pas se servir d'une cause
00:46:44pour exister en fait
00:46:45C'est ça qui est terrible
00:46:46Je partage ce point de vue
00:46:48On ne se sert pas d'une cause pour exister
00:46:50c'est ça qui est choquant peut-être
00:46:52Oui, mais comme dit Julie
00:46:53il y a le fond, le contenu, la forme
00:46:55donc là, elle joue sur la forme
00:46:57Les femmes sont choquées
00:46:58les hommes sont choqués
00:46:59Absolument
00:47:00mais comme chantait
00:47:01pas Jacques Brel
00:47:02mais Julien Clerc
00:47:03vous le savez, Cécile
00:47:04Femmes, je vous aime
00:47:05Allez, tout de suite
00:47:06l'info plus
00:47:07c'est avec Félix Mathieu
00:47:13Et rebonsoir Félix Mathieu
00:47:15Faut-il saisir
00:47:17les avoirs russes gelés
00:47:19depuis la guerre en Ukraine
00:47:20L'Assemblée nationale se divise
00:47:21sur le sujet ce soir
00:47:22Saisir 235 milliards d'euros
00:47:24d'avoirs russes gelés
00:47:25depuis la guerre d'invasion russe en Ukraine
00:47:27Jusqu'ici, la France avait saisi
00:47:28les intérêts générés par ces avoirs gelés
00:47:30mais pas le capital lui-même
00:47:32Alors, faut-il saisir
00:47:33ces 235 milliards russes
00:47:34pour aider l'Ukraine à se défendre ?
00:47:35Même un ancien Premier ministre
00:47:36Gabriel Attal
00:47:37a expliqué récemment
00:47:38avoir changé de position sur le sujet
00:47:40Moi, je crois que oui
00:47:41Je pense qu'il faut faire évoluer
00:47:42notre position
00:47:43C'est un sujet qui est compliqué
00:47:44J'ai été Premier ministre
00:47:45J'ai défendu et fait adopter
00:47:46à l'Assemblée nationale
00:47:47l'accord bilatéral
00:47:48de soutien à l'Ukraine
00:47:49et à l'époque, cette question
00:47:50avait été posée
00:47:51Donc, vous ne l'aviez pas fait ?
00:47:52Non, j'ai partagé
00:47:54les arguments qui nous ont conduits
00:47:55à ne pas le faire
00:47:56Qu'est-ce qui a changé cette fois ?
00:47:57C'est une question qui est complète
00:47:58On voit bien qu'on a changé de monde
00:48:00Avant de demander aux Français
00:48:02et aux Européens de payer
00:48:03faisons payer les Russes
00:48:05dans l'effort de soutien à l'Ukraine
00:48:07Gabriel Attal sur LCL
00:48:08il y a quelques jours
00:48:09Parmi les députés qui appellent
00:48:10à la saisie de ces avoirs russes
00:48:11il y a beaucoup de monde
00:48:15des personnes pivées
00:48:16des socialistes
00:48:17des députés du Bloc central
00:48:18Mais ce n'est pas la position
00:48:19de l'exécutif
00:48:20répondait ce matin
00:48:21la porte-parole du gouvernement
00:48:22Sophie Prima
00:48:23dans Le Grand Matin Sud Radio
00:48:24avec Jean-Jacques Bordin
00:48:25Non, pas pour l'instant
00:48:26Pour des raisons qui sont
00:48:27Alors, évidemment, c'est très tentant
00:48:28Parce que Bercy, dis-nous
00:48:29On a peur des marchés
00:48:31Non, on a peur des effets systémiques
00:48:33Oui, des marchés
00:48:34Parce qu'aujourd'hui
00:48:35Des marchés financés
00:48:36Oui, des effets systémiques
00:48:37sur notre économie
00:48:38Vous savez que dans notre pays
00:48:39et en Europe
00:48:40il y a beaucoup d'avoirs
00:48:41de pays qui ne sont pas
00:48:42des pays européens
00:48:43Je pense aux pays du Golfe
00:48:44Je pense aux pays asiatiques
00:48:45Je pense même aux Etats-Unis
00:48:47On a des avoirs aujourd'hui
00:48:48et des investissements
00:48:49sur notre pays
00:48:50Que peuvent imaginer
00:48:51ces pays-là
00:48:52si nous saisissons
00:48:53des avoirs russes
00:48:54à l'inverse
00:48:55du droit international ?
00:48:56Alors, bref
00:48:57Pour résumer la porte-parole
00:48:58du gouvernement
00:48:59en bon français
00:49:00ça ne rendrait pas la France
00:49:01très business-friendly
00:49:02de saisir ces avoirs
00:49:03tous russes qu'ils soient
00:49:04Le RN et LFI
00:49:05non plus n'y sont pas favorables
00:49:06Une position qui agace
00:49:07le député PS Thierry Sauter
00:49:08à l'origine de cette résolution
00:49:09Il est monté dans les tours
00:49:10un peu tout à l'heure
00:49:11dans l'hémicycle
00:49:13Chers collègues
00:49:14Il y a parfois
00:49:15des patriotes en carton
00:49:16des patriotes de pacotille
00:49:17qui diront
00:49:18qu'ils soutiennent l'Ukraine
00:49:19Leur soutien ne vaut rien
00:49:20Ils ont refusé
00:49:21les planchers de dépenses
00:49:22le rapprochement avec l'Europe
00:49:23les armes à longue portée
00:49:24les trains de sanctions
00:49:25Ils disent soutenir l'Ukraine
00:49:26mais ils sont prêts
00:49:27à regarder les Ukrainiens
00:49:28se battre avec des bâtons
00:49:29Nous voulons
00:49:30que les avoirs russes gelés
00:49:31soient utilisés
00:49:32pour l'Ukraine
00:49:33et sa reconstruction
00:49:34La résolution contient
00:49:35aussi plusieurs points
00:49:36qui ne manqueront pas
00:49:37de faire débat
00:49:38La question du processus
00:49:39d'adhésion de l'Ukraine
00:49:40à l'Union Européenne
00:49:41La présence de soldats français
00:49:42sur le sol ukrainien
00:49:43en cas d'accord de paix
00:49:44Cette résolution
00:49:45appelle aussi
00:49:46à mettre fin
00:49:47à l'importation
00:49:48de gaz russes
00:49:49par des pays européens
00:49:50Merci beaucoup
00:49:51Félix Mathieu
00:49:52Un cadeau peut-être
00:49:53Eh bien oui
00:49:54un cadeau
00:49:55parce que Florence
00:49:56est avec nous
00:49:57de Bordeaux
00:49:58Bonsoir Florence
00:49:59Bonsoir Florence
00:50:00Bonsoir
00:50:01Bonsoir
00:50:02Comment ça va
00:50:03Florence ?
00:50:04Ça va super bien
00:50:05Quelle joie
00:50:06Quelle surprise
00:50:07Bonsoir
00:50:08Bonsoir
00:50:09Quelle surprise
00:50:10Ah je suis ravie
00:50:11Ravie ravie
00:50:12Eh bien nous aussi
00:50:13nous sommes ravis
00:50:14C'est tellement inattendu
00:50:15Eh bien oui
00:50:16c'est le principe des cadeaux
00:50:17C'est que c'est toujours mieux
00:50:18quand c'est totalement inattendu
00:50:19Donc vous êtes le
00:50:20Septième
00:50:21Le septième
00:50:22appel au standard
00:50:23exactement
00:50:24grâce à Loïc Le Floch-Préjean
00:50:25qui a donné ce numéro
00:50:26et c'est grâce à vous
00:50:27donc vous avez remporté
00:50:28Ecoutez bien
00:50:29Ma chère Florence
00:50:30vous avez gagné
00:50:31Un
00:50:32Une MacBank
00:50:33Une enceinte Tamo
00:50:34C'est une batterie sans fil
00:50:35excellente
00:50:36C'est une batterie
00:50:37sans fil
00:50:38une batterie sans fil
00:50:39externe
00:50:40compactée
00:50:41magnétique
00:50:42conçue pour allier
00:50:43performance
00:50:44et élégance
00:50:45C'est ce qu'on appelle
00:50:46de la chance ça
00:50:47Oui
00:50:48C'est ce qu'on appelle quoi ?
00:50:49De la chance
00:50:50De la chance
00:50:51Absolument
00:50:52Et une enceinte Tamo
00:50:53pour écouter évidemment
00:50:54Sud Radio en numérique
00:50:55Absolument
00:50:56Voilà c'est un
00:50:57ce beau cadeau
00:50:58offert par Lexone
00:50:59et Sud Radio
00:51:00Ma chère Florence
00:51:01Vous nous écoutez
00:51:02depuis longtemps ?
00:51:03Ah oui toujours
00:51:04toujours toujours
00:51:05Ouais
00:51:06Bah écoutez très bien
00:51:08D'accord
00:51:09Et le cri de la joie
00:51:10Florence ?
00:51:12Ah le cri de la joie
00:51:13je suis hyper ravie
00:51:14et comme je disais
00:51:15à la standardisque
00:51:16hyper adorable
00:51:17en fait
00:51:18c'est le cadeau
00:51:19d'anniversaire avant l'heure
00:51:21Et bah voilà
00:51:22Normalement le cri de la joie
00:51:23c'est un cri hein
00:51:24c'est un cri
00:51:25Florence c'est un cri
00:51:26On se fasse un cri
00:51:29Merci beaucoup Florence
00:51:30on vous embrasse
00:51:31on est ravis
00:51:32de vous avoir fait ce cadeau
00:51:33avec nos camarades
00:51:34de chez Lexone
00:51:35et Sud Radio
00:51:36pour rester avec nous
00:51:37on fait une petite pause
00:51:38dans un instant
00:51:39le tour de table de l'actu
00:51:40des Vraies Voix
00:51:41avec nos invités du jour
00:51:42à tout de suite
00:51:43C'est Benjamin Gleize
00:51:44Sud Radio
00:51:45Ça y est
00:51:46ça y est nous y sommes
00:51:47vous êtes désormais
00:51:48un million d'abonnés
00:51:49à notre chaîne YouTube
00:51:50Sud Radio
00:51:51un grand merci
00:51:52pour votre confiance
00:51:53et continuons
00:51:54de parler vrai
00:51:55sur Sud Radio
00:51:56Sud Radio
00:51:57En direct
00:51:58depuis Lyon Heurexpo
00:51:59Les Vraies Voix Sud Radio
00:52:0017h-19h
00:52:01Philippe David
00:52:02Cécile de Ménibus
00:52:03Les Vraies Voix
00:52:04toujours en direct
00:52:05de Global Industrie
00:52:062025
00:52:07avec une opération
00:52:08Philippe David
00:52:09de chaise musicale
00:52:10Ah oui
00:52:11une opération
00:52:12de chaise musicale
00:52:13Oui c'est-à-dire
00:52:14que nous restons
00:52:15voilà
00:52:16nous restons
00:52:17et c'est comme le gouvernement
00:52:18il change
00:52:19toutes les 5 minutes
00:52:20autour de nous
00:52:21Non mais notre ami
00:52:22Loïc Lefloque-Prigent
00:52:23avait envie
00:52:24de manger de la focaccia
00:52:25ou quelque chose comme ça
00:52:26dans le train du retour
00:52:27et donc
00:52:28on a à sa place
00:52:29Sébastien Vandenbosch
00:52:30directeur de OMP
00:52:31c'est une entreprise locale
00:52:32de Fondry
00:52:33Fondry ZAMAC
00:52:34alors ZAMAC c'est zinc
00:52:35aluminium
00:52:36magnésium
00:52:37cuivre en allemand
00:52:38C'est bien ça ?
00:52:39Voilà c'est ça
00:52:40Et nous avons toujours
00:52:41autour de cette table
00:52:42Julie Voyer
00:52:43qui est directrice
00:52:44de Global Industrie
00:52:45et qui nous accueille ici
00:52:46encore merci
00:52:47merci Madame
00:52:48Stéphanie Deschamps
00:52:49attention
00:52:50vous êtes prêt
00:52:51responsable des partenariats
00:52:52du cycle
00:52:53de renaissance industrielle
00:52:54et de la société
00:52:55d'encouragement
00:52:56pour l'industrie nationale
00:52:57Je vous préviens
00:52:58on va vous appeler
00:52:59et il va falloir
00:53:00que vous nous le redisiez
00:53:01sans faute
00:53:02en tout cas merci
00:53:03d'être avec nous
00:53:04aujourd'hui
00:53:05Petit mot avec vous
00:53:06Julie Voyer
00:53:07sur ce salon
00:53:08les attentes
00:53:09finalement
00:53:10des industriels
00:53:11aujourd'hui
00:53:12sur un salon
00:53:13c'est de rencontrer
00:53:14aussi
00:53:15peut-être des partenaires
00:53:16c'est de montrer
00:53:17ce qu'on sait faire
00:53:18c'est créer une dynamique
00:53:19un écosystème
00:53:20de montrer que
00:53:21l'industrie est là
00:53:22et qu'elle est bien là
00:53:23et que
00:53:24malgré ce qui se passe
00:53:25elle est positive
00:53:26Oui il y a les industriels
00:53:27qui sont présents
00:53:28avant tout
00:53:29ils viennent
00:53:30pour faire du business
00:53:31pour faire leur veille
00:53:32pour identifier
00:53:33en effet
00:53:34des nouveaux partenaires
00:53:35parce que
00:53:36aujourd'hui l'industrie
00:53:37elle travaille ensemble
00:53:38c'est une chaîne de valeurs
00:53:39elle a besoin
00:53:40à la fois de la recherche
00:53:41elle a besoin
00:53:42à la fois de compétence
00:53:43elle a besoin de recruter
00:53:44elle vient aussi
00:53:45pour faire son recrutement
00:53:46on a quasiment 580
00:53:47offres d'emploi
00:53:48qui sont présentes là
00:53:49c'est aussi comme ça
00:53:50qu'on boost son activité
00:53:51il ne faut jamais l'oublier
00:53:52quand on vient recruter
00:53:53les bons talents
00:53:54ça permet de développer aussi
00:53:55elle vient là aussi
00:53:56bien sûr pour s'inspirer
00:53:57on a des scènes partout
00:53:58on a des sujets
00:53:59sur les plus phares
00:54:00l'IA
00:54:01la 5G
00:54:02la cyber
00:54:03tous les sujets
00:54:04sur les grandes transitions
00:54:05elle vient aussi
00:54:06porter sa voix
00:54:07parce qu'il faut aussi
00:54:08qu'elle parle de son quotidien
00:54:09de son terrain
00:54:10et puis
00:54:11elle vient aussi
00:54:12célébrer
00:54:13demain on fait
00:54:14le grand festival
00:54:15de l'industrie
00:54:16qui font la fête
00:54:17toute la journée
00:54:18et toi Bayrou
00:54:19tu vas faire la fête
00:54:20toute la journée ?
00:54:21alors c'est vrai
00:54:22non
00:54:23moi j'ai vraiment envie
00:54:24de rester
00:54:25c'est vrai
00:54:26demain on fait Ratchy
00:54:27du côté de la section paloise
00:54:29et en Rhône-Alpes aussi
00:54:30la boule à facettes
00:54:31la boule à facettes
00:54:32François Bayrou
00:54:33je pense que ça va être sympa
00:54:34ah oui ça va être sympa
00:54:35c'est vrai que c'est quand même
00:54:36un événement magnifique
00:54:37vous qui êtes exposant
00:54:38ou alors Stéphanie Deschamps
00:54:39ou Sébastien
00:54:40vous qui êtes exposant
00:54:41c'est un événement
00:54:42c'est un événement
00:54:43très sympa quand même
00:54:44Global Industrie
00:54:45Global Industrie
00:54:46c'est un événement
00:54:47pour les industriels
00:54:48qui est très important
00:54:49nous en tant qu'OMP Fondry
00:54:50on participe quasiment
00:54:51à toutes les éditions
00:54:52depuis de nombreuses années
00:54:53et c'est un événement
00:54:54très sympa
00:54:55c'est un événement
00:54:57malgré cette période
00:54:58un peu morose dans l'industrie
00:54:59avec des marchés
00:55:00qui sont en dents de scie
00:55:01avec des clients
00:55:02qui sont frileux
00:55:03on a quand même
00:55:04de très belles rencontres
00:55:05depuis hier
00:55:06avec un gros mouvement
00:55:07de foules aujourd'hui
00:55:08donc très intéressant
00:55:09pour nous industriels
00:55:10solidarité aussi
00:55:11entre industriels ?
00:55:12alors solidarité oui
00:55:13puisque nous
00:55:14sur notre stand
00:55:15on est plusieurs industriels
00:55:16qui représentent
00:55:17plusieurs activités
00:55:18la fonderie
00:55:19l'usinage
00:55:20la découpe
00:55:21la tôlerie
00:55:22l'agriculture
00:55:23l'agriculture
00:55:24l'agriculture
00:55:25la tôlerie
00:55:26la soudure
00:55:27et du coup
00:55:28même entre exposants
00:55:30on a de vrais échanges
00:55:31on n'est pas là
00:55:32comme concurrent
00:55:33on est là comme exposants
00:55:34montrer nos métiers
00:55:35et notre savoir-faire
00:55:36et créer une dynamique
00:55:37et créer une bonne dynamique
00:55:38Stéphanie
00:55:39c'est ça ?
00:55:40c'est exactement ça
00:55:41cette synergie
00:55:42cette synergie indispensable
00:55:43ce collectif
00:55:44comme disait Julie
00:55:45la coopération
00:55:46la solidarité
00:55:47on a dit tous les mots clés
00:55:48nous la société d'encouragement
00:55:50comme nos nôtres l'indiquent
00:55:51nous sommes là pour encourager
00:55:53donc on a différents outils
00:55:55on a par exemple
00:55:56la Fresque de l'Industrie
00:55:57avec Global Industrie
00:55:58avec Julie
00:55:59nous avons
00:56:00enfin
00:56:01ensemble
00:56:02nous avons soutenu
00:56:03la Facto
00:56:04qui est un collectif de jeunes
00:56:05parce que c'est très important
00:56:06que les jeunes parlent aux jeunes
00:56:07oui c'est ça
00:56:08aujourd'hui vous allez sur les stands
00:56:09vous avez des gens remarquables
00:56:10tellement voisins
00:56:11ici présents
00:56:12très compétents
00:56:13très techniques
00:56:14très à fond
00:56:15passionnés
00:56:16mais en même temps
00:56:17il faut des personnes
00:56:18qui peut-être
00:56:19et une pédagogie
00:56:20donc des jeunes
00:56:21qui comprennent les autres jeunes
00:56:22et qui leur parlent
00:56:23donc on a
00:56:24la Fresque de l'Industrie
00:56:25conçue par ce collectif
00:56:26qui s'appelle la Facto
00:56:27qui est lancée dans le cadre
00:56:28de ce salon exceptionnel
00:56:29à Lyon cette année
00:56:31et ensuite
00:56:32on a d'autres outils
00:56:33comme le prix étudiant
00:56:35de la photo industrielle
00:56:37donc ça aussi
00:56:38c'est quelque chose
00:56:39on en est à la cinquième édition
00:56:40et c'est très important
00:56:41on envoie les jeunes
00:56:42sur les sites
00:56:43pour prendre des photos
00:56:44et qu'ils aient
00:56:45avec leur oeil
00:56:46qu'ils puissent porter
00:56:47un autre regard sur l'industrie
00:56:48Stéphanie Deschamps
00:56:49là on voit
00:56:50vous avez sorti un magazine
00:56:51qui était
00:56:52dans les bonnes librairies
00:56:53avec les Beaux-Arts
00:56:54la Société d'Encouragement
00:56:55pour l'Industrie Nationale
00:56:56il est beau hein
00:56:57dites-moi qu'il est beau
00:56:58il est magnifique
00:56:59encore j'adore
00:57:00il est sublime
00:57:01je reviendrai
00:57:02on avait une image
00:57:03mais très très ancienne
00:57:04de l'industrie
00:57:05un peu taiseux
00:57:06un peu sale
00:57:07un peu voilà
00:57:08et on sent
00:57:09et les dernières pages
00:57:10vous avez vu
00:57:11les dernières pages
00:57:12ce sont les photos
00:57:13des étudiants
00:57:14du prix photo justement
00:57:15et là
00:57:16c'est demain
00:57:17c'est la photo demain
00:57:18ce qui prouve
00:57:19que l'industrie
00:57:20est devenue
00:57:21propre
00:57:22jolie
00:57:23même élégante
00:57:24avec de très jolies machines
00:57:25avec des usines
00:57:26qui ont changé
00:57:27avec de la verdure
00:57:28avec
00:57:29voilà
00:57:30et vous le montrez
00:57:31dans ce
00:57:32très beau magazine
00:57:33en partenariat
00:57:34avec les Beaux-Arts
00:57:35comme quoi l'industrie
00:57:36est en train
00:57:37de rentrer
00:57:38dans une nouvelle ère
00:57:39oui
00:57:40assez bien
00:57:41on parlait d'imaginaire
00:57:42vous aviez analysé tout à l'heure
00:57:43c'est très important
00:57:44il faut qu'on
00:57:45ensemble
00:57:46à chaque
00:57:47vous parliez de la chaîne de valeur
00:57:48à chaque maillot
00:57:49strat
00:57:50ensemble
00:57:51on porte
00:57:52un message
00:57:53unique
00:57:54qui en fait
00:57:55ce que je disais
00:57:56nous le disions tous
00:57:57il y a trois secondes
00:57:58le collectif
00:57:59la solidarité
00:58:00c'est ensemble
00:58:01on construit
00:58:02la société de demain
00:58:03le monde de demain
00:58:04le monde change
00:58:05le monde change
00:58:06c'est depuis toujours
00:58:07mais là
00:58:08il se passe vraiment
00:58:09quelque chose
00:58:10oui
00:58:11si je peux intervenir
00:58:12il se passe quelque chose
00:58:13c'est 42 euros
00:58:14pour eux
00:58:1542 euros
00:58:16d'accord
00:58:17hors taxe
00:58:18hors taxe
00:58:19alors dépêchez-vous
00:58:20on est en heures
00:58:21je m'en vais
00:58:22je suis représentant
00:58:23d'OMP Fonderie
00:58:24mais je suis aussi
00:58:25représentant
00:58:26d'un collectif
00:58:27qui expérience
00:58:28ZAMAC
00:58:29et on défend
00:58:30les intérêts
00:58:31du ZAMAC
00:58:32justement
00:58:33pour tous
00:58:34les industriels
00:58:35du ZAMAC
00:58:36en France
00:58:37donc on a
00:58:38des vrais collectifs
00:58:39français
00:58:40des vrais collectifs
00:58:41industriels
00:58:42qui défendent leurs valeurs
00:58:43qui défendent leurs matières
00:58:44qui montrent
00:58:45qu'on est éco-responsable
00:58:46qui montrent
00:58:47qu'on va aussi
00:58:48développer
00:58:49l'industrie propre
00:58:50l'industrie nouvelle
00:58:51et on développe aussi
00:58:52du 4.0
00:58:53des choses comme ça
00:58:54sur des métiers
00:58:55qui sont des vieux métiers
00:58:56et en perte de valeur
00:58:57et en perte de reconnaissance
00:58:58alors moi j'aime pas trop
00:58:59l'expression
00:59:00l'industrie propre
00:59:01je suis désolée de vous reprendre
00:59:02j'aime l'industrie durable
00:59:03économie circulaire
00:59:04voilà
00:59:05des choses comme ça
00:59:06durable
00:59:07recyclable durable
00:59:08voilà
00:59:09recyclable durable
00:59:10on va dire
00:59:11le ZAMAC
00:59:12est recyclable
00:59:13et durable
00:59:14quand je dis c'est propre
00:59:15c'est à dire qu'on ne voit plus
00:59:16d'usines
00:59:17littéralement sales
00:59:18aujourd'hui
00:59:19voilà c'est ça
00:59:20l'industrie lourde
00:59:21elle existe encore
00:59:22mais bien sûr
00:59:23et on en a vraiment besoin
00:59:24mais c'est à dire qu'on ne voit plus
00:59:25même chez des carrossiers
00:59:26des ateliers
00:59:27sales
00:59:28on sent que
00:59:29voilà
00:59:30ça a changé
00:59:31et je dis le mot propre
00:59:32exactement pour dire que
00:59:33voilà
00:59:34outre le fait d'être durable
00:59:35on sent aussi
00:59:36que les industries
00:59:37vous visitez une usine
00:59:38c'est presque
00:59:39architectural en fait
00:59:40oui
00:59:41puis on a automatisé
00:59:42aussi les suites industrielles
00:59:43donc c'est vrai
00:59:44qu'il y a une précision
00:59:45les données
00:59:47la gestion des flux
00:59:48dans les usines
00:59:49aujourd'hui
00:59:50tout est régulé
00:59:51il y a des vraies remontées
00:59:52d'informations
00:59:53dès qu'il y a la moindre dérive
00:59:54on doit intervenir
00:59:55sur nos process
00:59:56en effet
00:59:57on ne peut pas dire
00:59:58que l'industrie propre
00:59:59je l'entends
01:00:00mais on est quand même
01:00:01dans des industries propres
01:00:02quoi qu'il arrive
01:00:03quand on fait visiter
01:00:04une industrie
01:00:05à un client maintenant
01:00:06on est fier de montrer
01:00:07notre outil de travail
01:00:08parce que c'est celui-ci
01:00:09qu'il faut donner
01:00:10il y a envie de venir
01:00:11chez nous
01:00:12et on doit la rendre propre
01:00:13mais derrière
01:00:14on doit la rendre aussi durable
01:00:15et habitable
01:00:16je profite de l'antenne
01:00:17pour vous remercier
01:00:18d'ouvrir vos usines
01:00:19c'est indispensable
01:00:20bien sûr
01:00:21pour changer le regard
01:00:22vous vouliez dire un mot
01:00:23très rapidement
01:00:24sur la fresque de l'industrie
01:00:25avant qu'on passe à notre débat
01:00:26la fresque de l'industrie
01:00:27je vous en parlais tout à l'heure
01:00:28ça a été conçu
01:00:29par les membres de la Facto
01:00:30dans cet objectif
01:00:31que les jeunes parlent aux jeunes
01:00:32donc c'est l'attractivité
01:00:33de l'industrie
01:00:34auprès de cette population
01:00:35qui est très sollicitée
01:00:36en fait
01:00:37on leur demande beaucoup
01:00:38et on essaye de leur parler
01:00:39avec des outils
01:00:40qui comprennent
01:00:41donc c'est sur le modèle
01:00:42de la fresque du climat
01:00:43et vous avez toutes les thématiques
01:00:44de la féminisation
01:00:45on parlait tout à l'heure
01:00:46des femmes
01:00:47voilà
01:00:48de la mixité
01:00:49de l'inclusion bien entendu
01:00:50mais aussi de l'environnement
01:00:51on parle des collectivités
01:00:52parce que l'industrie
01:00:53ce sont les collectivités
01:00:54toutes les acteurs publics
01:00:55les acteurs privés
01:00:56merci en tout cas
01:00:57de vous rester avec nous
01:00:58bien entendu
01:00:59dans un instant
01:01:00le coup de projecteur
01:01:01des vraies voix
01:01:02et on parlera
01:01:03de l'intelligence artificielle
01:01:04parce que forcément
01:01:05elle est un petit peu partout
01:01:06dans tous nos métiers
01:01:07qui révolutionnent aussi
01:01:08l'industrie
01:01:09menace pour l'emploi
01:01:10ou simple évolution
01:01:11du travail
01:01:12on va en parler
01:01:13dans un instant
01:01:14alors parlons vrai oui
01:01:15est-ce que l'IA
01:01:16va substituer
01:01:17aux ingénieurs
01:01:18et aux techniciens
01:01:19dans l'industrie
01:01:20et à cette question
01:01:21l'IA va-t-elle révolutionner
01:01:22l'industrie
01:01:23vous dites vous
01:01:24à 67%
01:01:25vous voulez réagir
01:01:26le 0826 300 300
01:01:27à tout de suite
01:01:28Sud Radio
01:01:29votre attention
01:01:30est notre plus belle récompense
01:01:31c'est vraiment agréable
01:01:32d'entendre une radio
01:01:33aussi joyeuse
01:01:34même que ce soit
01:01:35le 7h du matin
01:01:36et le soir
01:01:37c'est excellent
01:01:38Sud Radio
01:01:39parlons vrai
01:01:41en direct depuis
01:01:42Lyon Eurexpo
01:01:43les vraies voix Sud Radio
01:01:4517h-19h
01:01:47Philippe David
01:01:48Cécile de Ménibus
01:01:51Retour des vraies voix
01:01:52en direct depuis
01:01:53le Stallon Global Industrie
01:01:54à Lyon
01:01:55nous sommes en compagnie
01:01:56de Julie Voyer
01:01:57directrice de Global Industrie
01:01:58bien évidemment
01:01:59avec Cécile de Ménibus
01:02:00Stéphanie Deschamps
01:02:02Société d'encouragement
01:02:03Société d'encouragement
01:02:04de la Société d'encouragement
01:02:05pour l'industrie nationale
01:02:06et Sébastien Vandenbosch
01:02:08directeur de
01:02:09moi je le savais
01:02:10j'ai pas besoin de lui faire dire
01:02:11je le savais
01:02:13directeur de OMP
01:02:14Fonderie ZAMAC de précision
01:02:16qui est à quelques kilomètres d'ici
01:02:18dans l'Inde
01:02:1950 minutes
01:02:20on vous souhaite la bienvenue
01:02:21tout de suite le coup de projecteur
01:02:22des vraies voix
01:02:23les vraies voix Sud Radio
01:02:25le coup de projecteur
01:02:26des vraies voix
01:02:33Les lignes de code
01:02:35qui dansent la nuit
01:02:37machines brillent
01:02:39comme des esprits
01:02:41du cœur aux algos
01:02:43une harmonie
01:02:45un futur peint
01:02:47en poésie
01:02:49c'est l'intelligence augmentée
01:02:53dans nos vies
01:02:54elle vient briller
01:02:57les vraies voix pour mieux questionner
01:03:01sur Sud Radio
01:03:03elles vont guider
01:03:05félicitations à Maxime
01:03:07notre réalisateur
01:03:08qui a fait ce jingle
01:03:09en intelligence artificielle
01:03:11bravo Maxime
01:03:13c'est dingue
01:03:14non non Maxime
01:03:15c'est pas lui là
01:03:16c'est Arthur
01:03:19Arthur qui est ici
01:03:20il fait rien en fait
01:03:21il écoute
01:03:22il rigole
01:03:23il mange des gâteaux
01:03:24c'est pas du tout le même
01:03:26allez vous souhaite la bienvenue
01:03:27merci beaucoup
01:03:28pour ce jingle
01:03:29sur un sujet important
01:03:30puisque on parle
01:03:31d'intelligence artificielle
01:03:32qui déboule
01:03:33dans beaucoup de secteurs
01:03:34et l'industrie a toujours été
01:03:35en avant-poste
01:03:36des mutations technologiques
01:03:37avec cette éternelle question
01:03:38le progrès technique
01:03:39va-t-il remplacer
01:03:40le travail humain ?
01:03:41tout le monde se pose la question
01:03:42on a forcément des réponses
01:03:43à vous donner
01:03:44comment l'intelligence artificielle
01:03:46finalement va accompagner
01:03:47transformer
01:03:48et faciliter
01:03:49en tout cas la main humaine
01:03:50alors parlons vrai
01:03:51pensez-vous que l'IA
01:03:52va massivement détruire
01:03:53les emplois industriels
01:03:54et à cette question
01:03:55l'IA va-t-elle révolutionner
01:03:56l'industrie ?
01:03:57vous dites oui
01:03:58à 67%
01:03:59vous voulez réagir
01:04:00le 0826 300 300
01:04:03avec Julie Voyer
01:04:04qui est avec nous
01:04:05directrice de Global Industrie
01:04:06forcément tout le monde
01:04:07enfin on se pose la question
01:04:08les industriels
01:04:09il y a eu beaucoup de réticence
01:04:10pendant des années
01:04:11en disant
01:04:12comment on va l'utiliser
01:04:13est-ce qu'on sait le faire
01:04:14est-ce qu'on est formé
01:04:15est-ce que ça va pas nous échapper
01:04:16et finalement
01:04:17tout le monde l'a embrassé
01:04:18et ça fonctionne
01:04:19plutôt pas mal
01:04:20mais aujourd'hui
01:04:21ils savent que de toute façon
01:04:22c'est une étape inévitable
01:04:23et ils l'abordent
01:04:24d'une manière optimiste
01:04:25il faut le dire
01:04:26on a fait une étude avec Ipsos
01:04:27c'est parmi les premiers éléments
01:04:28qui ressortent
01:04:29parce qu'ils savent
01:04:30que c'est un outil
01:04:33parce que ça crée
01:04:34de l'attractivité
01:04:35pour les métiers
01:04:36ça les fait évoluer aussi
01:04:37parce que ça réduit
01:04:38potentiellement aussi
01:04:39le risque de panne
01:04:40ça réduit la pénibilité
01:04:41après
01:04:42il faut pas avoir
01:04:43un discours de façade
01:04:44oui forcément
01:04:45derrière il y a des impacts
01:04:46mais l'IA
01:04:47ça permet aussi à l'homme
01:04:48d'augmenter son pouvoir de décision
01:04:50d'être dans sa véritable valeur ajoutée
01:04:52et pas dans les tâches répétitives
01:04:54donc il y a véritablement des leviers
01:04:56après c'est comme tout
01:04:57il faut bien l'utiliser
01:04:58et là les industriels
01:04:59sont là pour
01:05:00soit l'implémenter
01:05:01directement dans les solutions
01:05:02soit au contraire
01:05:03faire de la formation
01:05:04et accompagner aussi
01:05:05la montée en compétences
01:05:06dans les différents sites
01:05:07pour bien apprendre ces sujets
01:05:08mais ça fait longtemps
01:05:09que l'intelligence artificielle
01:05:10existe dans l'industrie
01:05:11absolument
01:05:12Stéphanie Deschamps
01:05:13il faut l'encadrer aussi
01:05:14c'est ça le souci
01:05:15l'encadrer
01:05:16et seul l'humain
01:05:17peut l'encadrer
01:05:18alors l'humain
01:05:19peut l'encadrer
01:05:20mais vous avez parlé
01:05:21de révolution industrielle
01:05:22et en fait
01:05:23il y a eu plusieurs révolutions industrielles
01:05:24nous nous avons été créés
01:05:25en 1800
01:05:26pour la première
01:05:27révolution industrielle
01:05:28en Angleterre
01:05:29la machine à vapeur
01:05:30encore avant
01:05:31presque
01:05:32vous étiez déjà là
01:05:33vous le savez
01:05:34ça se voit pas
01:05:35c'est son lien
01:05:36c'est son clone numérique
01:05:37vous étiez ma prof
01:05:38en école de journalisme
01:05:39alors voyez un peu
01:05:40nous vivons une révolution
01:05:43c'est à dire
01:05:44que ça va pas remplacer
01:05:45ça va changer
01:05:46ça va modifier les métiers
01:05:47ce sont que de nouveaux métiers
01:05:48c'est la difficulté
01:05:49que rencontrent les jeunes
01:05:50aujourd'hui
01:05:51c'est que tout est nouveau
01:05:52et la nouveauté
01:05:53ça fait peur
01:05:54les jeunes et les moins jeunes
01:05:55mais il faut y aller
01:05:56je reprends
01:05:57on lâche rien
01:05:58on y va
01:05:59et aujourd'hui
01:06:00si on reprend les chiffres
01:06:01encore une fois
01:06:02on n'est pas bon
01:06:03en robotisation
01:06:04et on n'est pas bon
01:06:05en IA
01:06:06mais on y va
01:06:07on y va
01:06:08motivé
01:06:09motivé
01:06:10Sébastien Van Den Bosch
01:06:11est-ce que quelque part
01:06:12on pense
01:06:13quand on pense à l'IA
01:06:14c'est de l'intelligence artificielle
01:06:15est-ce que ça met en danger
01:06:16des postes comme les ingénieurs
01:06:17j'ai travaillé
01:06:18avec des ingénieurs
01:06:19pendant des années
01:06:20on a commencé
01:06:21c'était la planche à dessin
01:06:22après ça a été
01:06:23les logiciels
01:06:24type AutoCAD
01:06:25etc
01:06:26et aujourd'hui
01:06:27est-ce qu'on se dit finalement
01:06:28qu'on va demander
01:06:30à un ingénieur de bâtiment
01:06:32un architecte va dire
01:06:33IA
01:06:34fais-moi une maison
01:06:35de 60 mètres carrés
01:06:36une chambre de tant de mètres carrés
01:06:37et qu'il va faire les plans
01:06:383 minutes après
01:06:39alors
01:06:42moi je suis un technicien de base
01:06:43donc
01:06:44l'évolution
01:06:45de l'industrie
01:06:46de la robotisation
01:06:47je la connais
01:06:48depuis
01:06:49depuis mon âge de 20 ans
01:06:50j'en ai 49
01:06:52vous ne les faites pas
01:06:53merci
01:06:55on a toujours
01:06:56on a toujours
01:06:57on a toujours
01:06:58eu
01:06:59une évolution industrielle
01:07:00une évolution
01:07:01des technologies
01:07:02on a commencé
01:07:03par de la robotique
01:07:04de la robotique
01:07:05il y avait quelqu'un
01:07:06pour régler les robots
01:07:07pour faire de la soudure
01:07:08de la soudure
01:07:09on a mis des lasers
01:07:10pour suivre
01:07:11un plan de joint
01:07:12et du coup
01:07:13plus d'humains
01:07:14mais il y a toujours
01:07:15quelqu'un qui programme derrière
01:07:16il y a toujours
01:07:17quelqu'un qui suit
01:07:18mais est-ce qu'au fur et à mesure
01:07:19ça a été subi
01:07:20et puis après
01:07:21non ça a jamais été subi
01:07:22puisque dans les industries
01:07:23on veut toujours
01:07:24dans les industries
01:07:25si on veut rester compétitif
01:07:26il faut aller de l'avant
01:07:27et s'innover
01:07:28tous les jours
01:07:29maintenant l'IA
01:07:30va apporter
01:07:31pour moi
01:07:32un transfert de temps
01:07:35et d'utilisation du temps
01:07:37de l'ingénieur
01:07:38de l'ingénieur
01:07:39mais on parle des ingénieurs
01:07:40mais on parle aussi
01:07:41de gens qui sont sur le terrain
01:07:42on a des planifications
01:07:43maintenant
01:07:44des gens qui font de la planif
01:07:45depuis des années
01:07:46avec des tableaux Excel
01:07:47avec des ERP et autres
01:07:48et maintenant on est capable
01:07:49de rentrer les données
01:07:50l'IA va nous sortir
01:07:51une planification
01:07:52mais on aura toujours
01:07:53quelqu'un
01:07:54qui sera derrière
01:07:55pour décaler
01:07:56pour les réajuster
01:07:57mettre en forme
01:07:58si on a quand même
01:07:59on garde la main
01:08:00sur l'homme
01:08:01et sur notre industrie
01:08:02derrière
01:08:03est-ce que ça va détruire
01:08:04des emplois
01:08:05ou est-ce que ça va changer
01:08:06dans un emploi
01:08:07moi je pense qu'on va partir
01:08:08sur plutôt
01:08:09du changement d'emploi
01:08:10et ça va surtout
01:08:11permettre aussi
01:08:12je pense
01:08:13parce qu'on parle
01:08:14de réindustrialisation
01:08:15industrielle
01:08:16renaissance
01:08:17on aime bien renaissance
01:08:18renaissance
01:08:19excusez-moi
01:08:20je suis tout nouveau
01:08:21je suis tout neuf
01:08:22de renaissance industrielle
01:08:25et on va demander
01:08:27des postes plus techniques
01:08:30des postes avec une vraie
01:08:32valeur ajoutée
01:08:33du manuel
01:08:34une IA ne pourra jamais
01:08:36remplacer un maçon
01:08:37une IA ne pourra jamais
01:08:38remplacer un éthicien
01:08:39une IA ne pourra jamais
01:08:40remplacer un plombier
01:08:41quoi qu'il arrive
01:08:42on va avoir
01:08:43un croisement
01:08:44où en effet
01:08:45les ingénieurs vont être
01:08:46plus dans l'analyse
01:08:47et dans la mise en place
01:08:49des données
01:08:50mais derrière
01:08:51on aura des postes
01:08:52où quoi qu'il arrive
01:08:53il nous faudra du monde
01:08:54donc on va avoir
01:08:55un transfert
01:08:56un transfert de données
01:08:57l'IA par exemple
01:08:58sur les peintres
01:08:59va vous dire
01:09:00exactement combien
01:09:01vous aurez besoin
01:09:02de peinture
01:09:03pour éviter le gâchis
01:09:04mais elle ne va pas
01:09:05peindre en votre place
01:09:06ou alors ça va être
01:09:07un drone
01:09:08avec un pistolet
01:09:09je l'ai vu
01:09:10de mes propres yeux
01:09:11ce week-end
01:09:12où ils calculent
01:09:13le drone va mettre
01:09:14mais il y aura
01:09:15toujours quelqu'un
01:09:16qui va aller mettre
01:09:17la petite touche de peinture
01:09:18qui manque
01:09:19à cet endroit là
01:09:20la petite nuance
01:09:21qui va manquer
01:09:22quoi qu'il arrive
01:09:23c'est une évolution
01:09:24en effet
01:09:25des métiers
01:09:26des compétences
01:09:27ça c'est hyper important
01:09:28mais il ne faut pas oublier
01:09:29que ça va aussi
01:09:30créer des nouveaux métiers
01:09:31la théorie de la destruction
01:09:32créatrice de Schumpeter
01:09:33pour les amateurs
01:09:34d'économie
01:09:35en effet
01:09:36ça va créer
01:09:37des nouveaux métiers
01:09:38et ça va transformer
01:09:39certains métiers
01:09:40où ça va leur apporter
01:09:41une valeur ajoutée
01:09:42et je trouve
01:09:43que c'est hyper important
01:09:44ce que dit Sébastien
01:09:45c'est qu'à un moment donné
01:09:46on remet vraiment
01:09:47la place de l'homme
01:09:48au coeur du sujet
01:09:49c'est l'homme augmenté
01:09:50au final
01:09:51et c'est ça qu'il faut
01:09:52remettre aux acteurs
01:09:53et aux industriels
01:09:54et puis c'est un formidable
01:09:55levier d'attractivité
01:09:56aussi pour la jeunesse
01:09:57quoi qu'on en dise
01:09:58toute cette transformation
01:09:59digitale et numérique
01:10:00alors qu'on manque
01:10:01de jeunes talents
01:10:02dans l'industrie
01:10:03on manque de femmes
01:10:04on n'a que 28,5%
01:10:05de femmes dans l'industrie
01:10:06tout ça
01:10:07ça permet aussi
01:10:08de faire ce transfert
01:10:09et de capitaliser
01:10:10justement pour avoir
01:10:11plus d'attractivité
01:10:12auprès des métiers
01:10:13industriels
01:10:14En tout cas ce soir
01:10:15parfaite Paris
01:10:16t'es au niveau des femmes
01:10:17Ah oui
01:10:18Ah ben non
01:10:19avec Arthur
01:10:20on est trois partout
01:10:21On parle d'IA
01:10:22mais si vous vous promenez
01:10:23là dans ce magnifique salon
01:10:24vous avez énormément
01:10:25de machines
01:10:26donc on se dit
01:10:27quand même
01:10:28la mécanique est là
01:10:29mais en fait
01:10:30dans la mécanique
01:10:31il y a l'IA
01:10:32tout est lié en fait
01:10:33faut pas faire de
01:10:34ça fait que
01:10:35ça fait qu'un
01:10:36oui voilà
01:10:37c'est ce que je vous dis
01:10:38l'IA est une intelligence
01:10:39mais derrière
01:10:40il faut quand même
01:10:41des choses qui fabriquent
01:10:42une IA va pas pouvoir
01:10:43usiner un moule
01:10:44une IA va pas pouvoir
01:10:45l'assembler
01:10:46le moule IA
01:10:47va pas pouvoir l'ajuster
01:10:48va nous donner les données
01:10:49et les paramètres
01:10:50qui vont bien
01:10:51mais derrière
01:10:52il y aura toujours
01:10:53la petite touche finale
01:10:54donc l'IA
01:10:55c'est pas un sujet
01:10:56à part entière en fait
01:10:57c'est une évolution
01:10:58des technologies
01:10:59c'est une évolution
01:11:00de ce qui existe
01:11:01comme quand on est passé
01:11:02à l'informatisation
01:11:03ben exactement
01:11:04c'est la même chose
01:11:05donc il faut
01:11:06créer des data centers
01:11:07maintenant
01:11:08il faut de la 5G
01:11:09pour que ça circule
01:11:10il faut cyber sécuriser
01:11:11c'est toute cette
01:11:12chaîne de valeurs
01:11:13qu'on crée aussi
01:11:14qui est nouvelle
01:11:15c'est ça
01:11:16merci en tout cas
01:11:17beaucoup Stéphanie Deschamps
01:11:18responsable des partenariats
01:11:20et merci beaucoup
01:11:21Julie Voyet
01:11:22directrice de Global Industrie
01:11:23merci de nous avoir invité
01:11:24c'est un plaisir
01:11:25on va rester ici
01:11:26encore une heure
01:11:27on garde Sébastien Van Der Bosch
01:11:28un directeur
01:11:29de OMP Fondry
01:11:30et puis on va accueillir
01:11:31accueillir pardon
01:11:32accueillir
01:11:33ça va pas bien là
01:11:34je vais me coucher je pense
01:11:35non non non
01:11:36restez
01:11:37accueillir de nouveaux invités
01:11:38et on est ensemble
01:11:39bien sûr à Global Industrie
01:11:402025
01:11:41jusqu'à 20h
01:11:42absolument Cécile
01:11:43allez à tout à l'heure