Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE
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00:00Il est midi, bonjour, soyez les bienvenus. Je suis très heureux de vous accueillir avec Félicité Kinnocki, comme tous les samedis. Bonjour Félicité, vous allez bien ?
00:07Bonjour Thierry, ça va bien, merci et vous ?
00:09Eh oui, très bien. 12h-13h, c'est votre Mini-News Week-end. Vous connaissez ce rendez-vous par cœur, une heure d'information et de témoignages.
00:14Aujourd'hui, quelque chose me dit qu'on va beaucoup parler de nos amis agriculteurs, puisque c'est l'ouverture du Salon de l'agriculture, c'est le 61ème du nom.
00:23Je vous présenterai notre équipe dans quelques instants, mais tout de suite, on fait un premier tour dans l'information avec vous. Félicité.
00:29Merci Thierry, rebonjour à tous. Alors que l'Assemblée Générale de l'ONU se réunira lundi pour marquer le troisième anniversaire de l'invasion russe de l'Ukraine,
00:38le président américain a fait pression hier sur son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky en proposant un projet de résolution du conflit
00:46qui appelle à une fin rapide et une paix durable, mais qui ne condamne pas l'agression russe et ne mentionne pas le respect de l'intégrité territoriale du pays.
00:54Dans l'affaire de l'attaque à la grenade survenue dans un bar de Grenoble faisant 15 blessés, un mineur de 17 ans a été interpellé par des gendarmes
01:01en possession d'un fusil à pompe, d'abord entendu pour une tentative d'homicide dans le cadre d'un trafic de stupéfiants.
01:06L'adolescent s'est de lui-même mis en cause dans le lancer de grenade avant de se rétracter. Il a été placé en garde à vue pour ces faits.
01:13Des vérifications effectuées par les enquêteurs ont permis de recueillir des éléments matériels.
01:17Puis après le procès des viols de Mazan au retentissement mondial, Gisèle Pellicot devient une des femmes de l'année 2025, ainsi nommée par le Times.
01:25Élevée au rang des icônes féministes, emblème des questions de violences sexistes et sexuelles en France comme à l'étranger,
01:30Gisèle Pellicot sera ainsi distinguée dans l'édition hebdomadaire du 10 mars prochain.
01:35Le magazine américain a souligné le choix de Gisèle Pellicot de refuser un procès à huis clos, renonçant ainsi à son droit légal à l'anonymat.
01:43Et vous avez fini.
01:44C'est fini.
01:45Et on se retrouve à 12h30.
01:46Merci beaucoup.
01:47L'équipe de notre samedi, Karima Brick, soyez la bienvenue.
01:49Ravie de vous retrouver.
01:50Bonjour Thierry.
01:51Cécile Delosier, communicante politique.
01:53Ravie de vous retrouver également.
01:54Merci.
01:55Thomas Bonnet, notre spécialiste politique.
01:57Vous enchaînez.
01:58C'est un plaisir de vous avoir, de vous retrouver.
02:00Régine Delfour, soyez la, bienvenue.
02:02Toujours un plaisir de vous avoir également, ma chère Régine.
02:04Bonjour Thierry.
02:05Eliott Mamann, chroniqueur politique et notre ami Harold Iman.
02:07Bonjour.
02:08Nous rejoindra dans quelques instants.
02:10On va commencer par l'actualité du jour aussi, évidemment.
02:12Je vous l'ai dit, c'est l'ouverture de ce salon de l'agriculture.
02:16Le 61ème du nom.
02:18On va retrouver sur place l'une de nos équipes.
02:20Élodie Huchard, Laurence Ellarié.
02:22Bonjour ma chère Élodie.
02:24Comment les choses se sont passées ?
02:26Emmanuel Macron est arrivé très tôt.
02:28Et on se souvient l'an passé que c'était assez mouvementé,
02:31pour ne pas dire davantage.
02:33Là, c'était un peu plus calme.
02:34Racontez-nous.
02:36Oui Thierry, même d'ailleurs très calme pour le Président de la République
02:41qui a commencé sa matinée comme à chaque fois,
02:44en rencontrant les différents syndicats agricoles,
02:46en coupant le ruban pour inaugurer officiellement ce salon.
02:49Il a pu déambuler dans les allées qui d'abord avaient été vidées du public.
02:53Un public tenu à une distance assez raisonnable.
02:56Et c'est le Président lui-même qui, par deux fois justement,
02:58a voulu échanger avec les visiteurs du salon de l'agriculture.
03:02Le Président de la République, au moment où je vous parle,
03:04il est sur le stand Interbev pour un certain nombre de rencontres professionnelles.
03:08Et puis, il va continuer à déambuler.
03:10Maintenant, on a ouvert les allées au public.
03:12On voit que les conditions de sécurité s'assouplissent un petit peu.
03:15Et puis évidemment, le Président de la République a été interrogé par des agriculteurs.
03:19Des agriculteurs qu'il interroge beaucoup sur le Mercosur.
03:21Notamment, il rappelle que la France est opposée à ce texte tel qu'il a été signé.
03:25Qu'il interroge aussi sur la loi agricole qui vient d'être votée.
03:28Parce qu'il faut rappeler qu'avec la dissolution et la censure,
03:31la crise agricole qui avait commencé il y a plus d'un an, finalement,
03:34n'a pas encore vu les effets d'un certain nombre de points évoqués par l'exécutif.
03:38Et puis, Thierry, pour terminer avec Laurence Ellarié,
03:40on ne résiste pas à l'envie de vous montrer aussi les petits goodies
03:44de la vache star du salon, la vache houppette.
03:47Vous avez la petite peluche, évidemment, les produits dérivés.
03:50C'est une vraie star ici.
03:51Et puis, évidemment, le serre-tête qui n'est pas forcément très simple à porter en toute occasion.
03:56Mais voilà, on voit le public tout autour qui maintenant peut enfin accéder
03:59parce que jusqu'à il y a environ 15 minutes,
04:01le public était maintenu à distance de la zone dans laquelle on se trouve avec Laurence Ellarié.
04:05Merci beaucoup. Je vous imagine avec le serre-tête, ma chère Élodie,
04:10ça vous irait à merveille.
04:11Mais je veux bien la petite vache pour mon bureau ici à CNews.
04:15Merci beaucoup, Élodie Luchère, avec Laurence Ellarié.
04:18C'était beaucoup plus calme, mon cher Thomas.
04:21Oui, et d'ailleurs, depuis ce matin, le président de la République
04:23insiste justement sur ce parallèle entre l'an dernier,
04:26où on se rappelle ces images absolument terribles en termes de communication pour lui.
04:30Il avait dû, vous savez, aller dans une salle à l'étage
04:33pour pouvoir parler avec des agriculteurs.
04:35Il avait d'abord imaginé un débat qui finalement n'avait pas pu avoir lieu,
04:38notamment parce que l'Elysée avait invité les soulèvements de la terre,
04:41ce qui avait provoqué une polémique.
04:43Il y avait ensuite eu ce cordon de sécurité absolument impressionnant l'an dernier
04:47qui avait vraiment marqué les esprits.
04:49Et donc, cette fois, on insiste du côté du président de la République
04:51sur le fait que c'est apaisé.
04:53On l'a vu prendre la parole avant même sa déambulation,
04:56ce qui est plutôt rare et ce qui est peut-être même inédit de sa part.
04:59Et donc voilà, il montre aussi qu'il y a eu une réponse,
05:01ce qui, d'un certain point de vue, est vrai.
05:03Il y a notamment eu la loi d'orientation agricole qui a été établie cette semaine,
05:06dans un timing qui est aussi bénéfique évidemment pour l'exécutif.
05:10Mais ça montre aussi qu'il y a eu des réponses.
05:12Il y a aussi un certain nombre de sujets sur lesquels il n'y a pas de réponse.
05:15Les traités de libre-échange et la question du revenu et des prix planchers,
05:18notamment pour les agriculteurs, ça reste encore un angle mort
05:21de la réponse gouvernementale.
05:23– Alors priorité aux témoignages avant de vous faire agir les uns et les autres,
05:26on va retrouver une autre équipe sur place,
05:28Augustin Donadieu et Axel Raybaud.
05:30Augustin Donadieu, bonjour.
05:32Vous n'êtes pas seul, me semble-t-il,
05:34vous êtes avec un agriculteur à vos côtés, racontez-nous.
05:38– Oui, tout à fait, avec Eric Menanteau, éleveur de Blondes d'Aquitaine,
05:42également représentant de la coordination rurale de la Vienne.
05:45Merci d'être avec nous sur notre antenne.
05:47On se trouve actuellement à quelques dizaines de mètres
05:49du Président de la République qui est juste derrière Axel Raybaud,
05:52derrière la caméra.
05:53Vous aimeriez parler au Président ce matin ?
05:55Vous avez essayé de l'approcher, vous avez eu une fin de non-recevoir
05:58avec un cordon de CRS qui vous ont encerclé.
06:00– Qui nous ont bloqué, on a été parqué comme des animaux,
06:03parce qu'on est dépiciférés, parce qu'on a un tee-shirt jaune
06:06revendiquant tous les problèmes de l'agriculture actuelle.
06:09– Qu'est-ce que vous aimeriez lui dire au Président
06:12et que peut-être ce dernier ne veut pas entendre ?
06:14– Qu'il ait le courage de tenir les engagements qu'il a pris il y a un an
06:17pour fixer des prix rémunérateurs aux agriculteurs.
06:20– Il y a pourtant eu ce projet de loi agricole qui a été voté,
06:24adopté par les chambres.
06:26Pour vous ça ne va pas assez vite ?
06:28– Oui, c'est un projet de loi, c'est un projet.
06:30On a eu Egalim 1, 2, 3, je ne sais plus où on en est.
06:33Ça doit toujours… Egalim 1 devait résoudre le problème des agriculteurs,
06:36le 2 devait résoudre le problème des agriculteurs,
06:38le 3 doit résoudre le problème des agriculteurs.
06:40On a des collègues qui se suicident, d'autres qui se retrouvent ruinés.
06:44On a des fermes qui disparaissent.
06:46On baisse en autonomie alimentaire en France.
06:49Plus ça va, plus on va chercher de produits à l'étranger.
06:51Et tout se passe bien pour le gouvernement.
06:53On demande juste à M. Macron de tenir ses engagements,
06:56qu'on ait des prix rémunérateurs pour sauver nos collègues
06:59et assurer la souveraineté alimentaire du pays.
07:01– Merci Éric Menanteau.
07:03Le message est passé sur notre antenne ici au Salon de l'agriculture.
07:06Les visiteurs peuvent aujourd'hui, à l'instant où je suis en train de vous parler,
07:09atteindre l'endroit où se trouve Emmanuel Macron.
07:11Mais il est vrai qu'il est très difficile d'approcher le Président de la République.
07:14Le dispositif de sécurité est très impressionnant aujourd'hui.
07:17– Et on le voit bien, Augustin Denadio avec Axel Raybaud.
07:19On va vous retrouver tout au long de cette journée
07:21pour nous faire vivre cette première journée de ce 61ème Salon.
07:25Je vous propose une petite séquence entre Emmanuel Macron et, vous savez,
07:30Jérôme Bail qui était une figure emblématique de la lutte et du mouvement agricole.
07:35Regardez cette petite séquence.
07:37– Bonjour Jérôme, ça va ?
07:41– Président, bonjour, ça va ?
07:43– En forme ?
07:44– Ça va toujours.
07:45Sauf qu'au moins t'as pas ri mais…
07:47– Non mais j'espère que c'est vrai pour vous.
07:49– Il va falloir venir en bas surtout.
07:51Il va falloir venir voir la tristesse des agriculteurs.
07:53– Moi je vais partout.
07:54On se bat pour accompagner etc.
07:56– On nous a abandonnés pendant trop longtemps.
07:58– Non.
07:59– Moi je vais dire les choses.
08:01On a abandonné le monde agricole pendant trop longtemps.
08:04Moi mon histoire c'est la même que d'autres.
08:06J'ai retrouvé mon père avec une maladie à la tête.
08:08Et ça je veux plus sur ce produit.
08:10– Mais tu sais que tu peux toujours accompagner moi beaucoup.
08:12Mais je ne peux pas…
08:13– Non mais il y a des choses qui se font depuis un an.
08:15Il a fallu qu'on bloque un peu.
08:17– Cécile Delosier, vous êtes une communicante politique.
08:20Cette séquence est importante.
08:21On voit, il y a le tuto avant.
08:23On sait qu'Emmanuel Macron est assez tactile.
08:25Comment tu vas, etc.
08:27Alors qu'on le voit bien, on l'évoquait avec notre ami Thomas Bonnet.
08:30Les problèmes ne sont pas résolus.
08:32Loin de là, quand on voit cet agriculteur qui a témoigné devant notre caméra
08:36avec ce T-shirt en France, les paysans crèvent.
08:39Évidemment, c'est un peu bizarre cette approche.
08:42– En termes d'image, il y a beaucoup de choses à dire.
08:44D'abord Emmanuel Macron aime le chahut.
08:47Il aime la confrontation.
08:49Et ce qui pouvait le renforcer il y a un an,
08:51tandis qu'il avait quand même un certain potentiel de pouvoir qu'il a perdu,
08:55ne peut plus le servir aujourd'hui.
08:57Je pense qu'aujourd'hui l'expression d'un chahut serait l'expression de sa faiblesse.
09:00Donc ça c'est la première chose.
09:02La deuxième chose, la mise en scène, les images qu'on vient de voir
09:05avec ce paysan avec le T-shirt jaune
09:08et la rencontre avec le leader de l'année dernière.
09:12C'est intéressant, pourquoi ?
09:13Parce que d'abord, nous les Français, on aime le salon de l'agriculture.
09:17On aime le salon de l'agriculture et il est aussi important pour nous,
09:20inversement proportionnel au nombre d'exploitants.
09:22On est passé de 1 million d'exploitants à 350 000 exploitants.
09:26Donc il y a de moins en moins d'agriculteurs.
09:28C'est une espèce en voie de disparition.
09:31– En voie de disparition, hélas.
09:32– Et c'est inversement proportionnel,
09:34l'engouement que les Français manifestent pour le salon de l'agriculture.
09:38Donc les images que nous voyons là, elles sont éminemment politiques
09:41parce que les gens regardent.
09:42On adore regarder les vaches, les moutons, les animaux.
09:46– Les tracteurs, les machines, savourer les produits locaux.
09:50– C'est ça, donc qu'est-ce qu'Emmanuel Macron donne à voir ?
09:54Là, il doit partir après-demain à Washington, donc aux politiques extérieures.
09:59Il y a quelques jours, il communiquait sur les réseaux sociaux
10:01pour parler de la guerre.
10:02Et là, on est dans cette petite bulle du salon de l'agriculture
10:05avec des enjeux très graves, mais je ne pense pas qu'il puisse se permettre
10:08un épisode de chahut.
10:09– On va voir combien de temps sa visite va durer, Thomas.
10:12Vous avez des informations ?
10:13– Non, on nous dit qu'il va rester, comme à son habitude, assez longtemps.
10:17On rappelle le record, 2019, c'était 14h30 sur place.
10:20On peut aussi citer le précédent de 2022, le début de la guerre en Ukraine.
10:24Il était resté beaucoup moins de temps justement
10:27dû à la situation internationale.
10:29– On va évoquer également cette 7e libération d'otages israéliens.
10:33Régine Delfour, vous êtes avec nous, vous connaissez parfaitement la situation.
10:36Aujourd'hui, le Hamas libère 6 otages.
10:38On va y revenir avec vous dans quelques instants,
10:41mais on va prendre la direction de Tel Aviv,
10:42retrouver notre équipe sur place, Fabrice Elsner et Sacha Robin.
10:45Bonjour Fabrice, quelle est l'atmosphère sur place à Tel Aviv
10:49avec cette 7e libération d'otages ?
10:56– Alors l'atmosphère, je vais vous la décrire tout de suite.
10:58Regardez ces images de Sacha et Robin, comme vous avez pu les voir.
11:02Ils sont très nombreux ce matin sur cette place
11:04pour assister à la libération de ces 6 otages.
11:07Ils viennent entre amis, en famille ou même parfois seuls,
11:10comme Aaron avec qui j'ai pu parler à l'instant,
11:12qui m'a dit qu'il ne pouvait pas rester seul chez lui,
11:14qu'il avait besoin de vivre ce moment ici, sur cette place,
11:17avec le peuple israélien.
11:19Il y a 2h environ, 2 otages sont apparus sur l'écran géant.
11:23Le premier, c'est Tal Shoham, enlevé le 7 octobre,
11:26puis Avera Mangisto, lui détenu depuis plus de 10 ans à Gaza.
11:30À ce moment-là, toute la foule a applaudi, les gens se sont embrassés.
11:34Mais ce qui est très difficile ici pour les gens,
11:36c'est qu'il y a une longue attente, parce que seulement 2h plus tard,
11:40on a vu 3 autres otages apparaître sur l'écran géant,
11:44sous les applaudissements de la foule.
11:45Il s'agit d'Elia Cohen, puis Omer Shemton, et ensuite Omer Vinkert.
11:51Ilsham Al-Sayed, d'origine bidouine, devrait être libéré cet après-midi,
11:57mais vous voyez, les gens restent encore sur la place ici,
12:01parce que, si vous voulez, on a 2 phases dans cette libération.
12:05Il y a cette première phase qui se passe à Gaza, sur le territoire de Gaza,
12:08et il faut attendre le temps où ces otages sont transportés sur le sol israélien.
12:13Et tant que les otages ne sont pas arrivés sur le sol israélien,
12:17les gens restent ici, sur cette place, pour pouvoir les attendre.
12:22Merci beaucoup Fabrice Elsner et Sacha Robin,
12:25on va vous retrouver tout au long de cette journée de samedi, bien évidemment.
12:28Merci beaucoup Fabrice.
12:30Régine, le Hamas va donc libérer 6 otages, on vient de le dire,
12:34dont 2 otages, et ça c'est important, qui étaient détenus depuis près de 10 ans.
12:39Le premier s'appelle Avera Memgitsou, il a 39 ans,
12:46il est né en Éthiopie, il est âgé de 5 ans,
12:50quand sa famille a décidé de faire son Alia,
12:52et s'est installé en Israël, dans la ville d'Hashkelon.
12:55Il est entré à pied, on ne sait pas pour quelles raisons,
12:58dans la bande de Gaza, le 7 septembre 2014.
13:01Il a été capturé par le Hamas,
13:04et un membre de sa famille a déclaré 10 ans et 5 mois de souffrance,
13:09inimaginables se sont écoulés.
13:11L'autre homme s'appelle Hicham Al-Sayed,
13:14c'est un arabe israélien, il est originaire d'un village bédouin,
13:18dans le sud d'Israël, dans le désert, plus exactement du Negev.
13:22Lui aussi, on ne sait pas pourquoi il est rentré dans la bande de Gaza,
13:25il souffre tous les deux de problèmes de santé mentale.
13:29Il était aussi détenu par les terroristes.
13:32Sa famille a fait part de sa gratitude envers la société israélienne,
13:36qui l'a toujours accompagnée, qui a toujours été présente à leur côté.
13:41Et le gouvernement israélien lui a exigé que ces deux otages
13:44soient libérés au même titre que les autres otages.
13:47La famille de l'otage israélienne Shiri Biba a confirmé,
13:51c'est aussi cette information importante du jour,
13:54sa mort après la restitution de sa dépouille par le Hamas,
13:59et personne n'a oublié cette confusion odieuse de cette semaine.
14:05Oui, c'est vendredi que nous avons appris que le corps qui avait été remis
14:11parmi les quatre cercueils n'était pas celui de Shiri Biba,
14:15mais probablement d'une palestinienne.
14:18Le Hamas, le gouvernement israélien a fait pression
14:22pour que le corps soit restitué dans les 24 heures,
14:25et la Croix-Rouge, vendredi soir, a annoncé avoir récupéré un corps.
14:30Et ce matin, après les analyses des médecins légistes
14:34de l'Institut médico-légal, il s'avère que c'est bien le corps de Shiri Biba.
14:39Sa famille a communiqué, ils ont espéré jusqu'au bout.
14:42Et c'est le comble de l'horreur.
14:44Déjà la veille, on savait que cette semaine allait être extrêmement compliquée
14:47avec jeudi la restitution des quatre corps.
14:50Vendredi, dans l'après-midi, on a appris que Kfir et Ariel
14:54avaient été assassinés, mais d'une façon des plus cruelle, à main nue,
14:57et que le Hamas avait tenté de dissimuler cette mort
15:01en mutilant leur corps, et c'est d'ailleurs leur père, Yarden Bibas,
15:05qui a tenu à ce que ces informations soient révélées au monde entier
15:09pour que tout le monde sache ce qu'avait fait le Hamas.
15:12Pour l'instant, on ne sait pas dans quelles circonstances est mort Shiri Bibas,
15:17quelles souffrances, malheureusement, lui ont été infligées,
15:20mais si Yarden Bibas le disait, on devrait les connaître dans quelques temps.
15:25Merci beaucoup, chère Régine.
15:27Dans 180 minutes, on sera avec la maire de Biarritz,
15:30puisque sur le balcon de la mairie de Biarritz,
15:34la maire a décidé de mettre un espèce de drapeau orange,
15:39justement, en hommage...
15:41Et vous savez pourquoi orange ?
15:42Oui, parce que...
15:43C'était pour les cheveux des enfants Bibas,
15:47et pour tous les rassemblements, tout le monde devait porter
15:50quelque chose d'orange, où il y avait des ballons d'orange.
15:53Et c'est pour ça, et donc on sera avec elle tout à l'heure.
15:56Et justement, c'est une très belle initiative.
15:58Eliott, petite réaction, et Karima ?
16:01Oui, d'ailleurs, par rapport à l'horreur qui s'ajoute toujours à l'horreur
16:04avec le Hamas sur la restitution du mauvais cadavre à Israël
16:08dans un premier temps, il faut rappeler que le Hamas avait précisé
16:12que les cadavres avaient été rendus absolument inidentifiables
16:15au vu de l'ampleur des frappes israéliennes,
16:17et que c'est pour cette raison qu'ils n'étaient pas parvenus
16:19à rendre le bon corps.
16:21C'est tout de même un récit que l'on peut contester, d'abord,
16:24puisque de toute évidence, en quelques heures, en quelques jours,
16:27ils sont parvenus à retrouver le bon cadavre.
16:29Donc il y a tout de même une forme d'incohérence.
16:31Mais en revanche, et c'est toujours le cas avec le Hamas,
16:34la communication qu'il envoie, notamment à destination
16:36des opinions occidentales, est particulièrement bien reçue ici.
16:40Puisque vous avez vu, par exemple, qu'il y a eu un certain nombre d'élus,
16:43notamment Rima Hassan, qui, précisément, a estimé que
16:46les seuls responsables pour la mort de ces otages-là
16:49étaient l'armée israélienne à la suite de frappes
16:51qu'elle aurait commises de manière non distincte
16:54sur la bande de Gaza.
16:55Donc il faut tout de même le remarquer.
16:57Et par ailleurs, une dernière chose, parce que c'est aussi intéressant
16:59par rapport à l'effort de guerre psychologique
17:01que le Hamas souhaite mener à l'encontre
17:03de l'intégralité de la société israélienne,
17:06au-delà de l'horreur absolue des images
17:08et des faits que l'on est en train de relater.
17:11Votre correspondant, votre envoyé spécial, rappelait tout à l'heure
17:14que la cérémonie était particulièrement étendue
17:17au cours de la journée.
17:18Elle dure un certain nombre d'heures.
17:20Et il est vrai que par rapport aux différentes libérations d'otages
17:24qu'il y a sur l'intégralité de la bande de Gaza,
17:27elles n'ont pas lieu en même temps.
17:29Et le Hamas se sert précisément de ces moyens de production audiovisuelle
17:32qui lui sont octroyés par notamment Al Jazeera
17:35pour chercher à occuper un temps d'antenne
17:38toujours plus considérable.
17:39C'est-à-dire que ces cérémonies, qui pourraient être extrêmement courtes,
17:42et d'abord il pourrait ne pas y avoir de cérémonie,
17:44ce serait peut-être la chose la plus décente à faire.
17:46Non, ces cérémonies sont tirées sur la longueur
17:48avec un certain nombre de symboles qui sont mis en scène.
17:51Et surtout, elles sont dissociées sur l'intégralité du territoire
17:55de la bande de Gaza pour montrer que le Hamas est en puissance
17:57sur l'intégralité du territoire de la bande de Gaza.
17:59Mais ça ne trompe personne, Eliott.
18:01Pour occuper plus de temps d'antenne.
18:03Pour commenter ces libérations depuis maintenant sept semaines,
18:06ça ne trompe personne, évidemment.
18:07Juste ajouter quelque chose, c'est qu'aujourd'hui,
18:10c'est la dernière libération d'otages vivants
18:14dans cette première phase.
18:16C'est aussi pour cela qu'ils font durer cette libération
18:20qui est assez insoutenable.
18:22Et malgré les faits qui ont été avérés sur les mutilations
18:26et les circonstances dans lesquelles sont morts
18:29Kfir et Ariel Bibas, le Hamas, aujourd'hui,
18:32conteste cette mort.
18:35Karima, petite réaction.
18:37Oui, on pousse, en fait, c'est toujours l'abject,
18:40et même on va toujours plus loin dans la barbarie.
18:43C'est-à-dire qu'on est même dans cette fameuse guerre
18:46de communication.
18:48On veut, encore une fois, jouer là-dessus.
18:50Cette fois-ci, pour réactiver ce négationnisme,
18:54tout simplement.
18:55Donc maintenant, on va même mettre la faute
18:57de l'autre côté, alors qu'on a vu,
18:59on est allé dans l'horreur la plus totale.
19:02Cette semaine, je pense qu'on a vu, on le savait,
19:05mais il y a vraiment quelque chose, je trouve,
19:08dans notre humanité qui a été blessée.
19:10Parce qu'on savait que les terroristes du Hamas
19:13étaient dans la barbarie totale.
19:15Mais de jouer, justement, non seulement avec la vie,
19:18de s'attaquer à la vie, de s'attaquer même à la mort,
19:21de qui se promène avec des dépouilles,
19:24des cadavres comme ça.
19:26Je veux dire, c'était complètement abject.
19:28Cette intentionnalité aussi d'aller chercher des enfants,
19:32des bébés, un bébé de huit mois,
19:34de faire perdurer comme ça cette attente,
19:37cette torture psychologique pour le monde entier,
19:40et particulièrement, évidemment, pour la famille, 500 jours.
19:43Donc, on a atteint, je trouve, des sommets.
19:46Et ce qui est le plus terrible encore,
19:48je pense que ce qu'on a vu, c'était le plus terrible,
19:51mais ce qui était extrêmement abject, je trouve,
19:54c'est qu'aujourd'hui, il y a encore des gens
19:56qui sont là pour dire que les terroristes du Hamas
19:59sont des personnes qui sont dans la résistance.
20:02Et ça, je trouve que c'est quelque chose de complètement...
20:05On peut même pas imaginer...
20:07Je trouve qu'on est vraiment dans l'indicible
20:09à ce stade de barbarie.
20:11Thomas Bonnet.
20:12Pour revenir sur ce que vient de dire Karima,
20:14je suis tout à fait d'accord avec vous.
20:16Quand j'ai vu les images, malheureusement,
20:18de cette cérémonie Macabre cette semaine
20:20de la remise des corps, j'avais en même temps en tête
20:22les lignes du communiqué de la France insoumise
20:24datant du 7 octobre.
20:25Je mettais en parallèle leur récit des événements.
20:27Ils parlaient d'offensives armées,
20:29de mouvements de résistance.
20:30Et la réalité de ce que nous montre aujourd'hui le Hamas,
20:33c'est incompréhensible.
20:34C'est inadmissible même que des responsables,
20:36je ne sais pas si on peut les appeler comme ça,
20:38des responsables politiques, tiennent encore aujourd'hui
20:40un discours qui est aligné sur le narratif du Hamas.
20:42Maude Bréjon, qui a été invitée de CNews hier,
20:44qui est la porte-parole d'Ensemble pour la République,
20:46dit que Rima Hassan est la porte-parole
20:48de l'antisémitisme en France.
20:50Et en Europe.
20:51Et en Europe.
20:52Et je crois qu'elle a le constat qui est juste.
20:54Vous savez, il y avait ces vidéos du groupe armé État islamique
20:57qui filmaient des horreurs,
20:59qui filmaient...
21:00D'ailleurs, qui coupaient la tête des gens,
21:03littéralement.
21:04Il y avait des choses absolument horribles.
21:06Il y avait des journalistes qui avaient été capturés.
21:08Donc, on était dans l'horreur absolue.
21:10Quand le Hamas fait ce genre de cérémonial à chaque fois,
21:13quand il a filmé justement ces horreurs,
21:16l'intentionnalité...
21:18On est vraiment devant cette organisation terroriste.
21:21On est devant des terroristes qui agissent de la sorte.
21:24Et on voit à quel point, finalement,
21:26la population palestinienne qui a souffert aussi,
21:29eh bien, on voit que ces terroristes du Hamas
21:32ne peuvent pas faire partie de la solution.
21:34C'est impossible.
21:35C'est impossible.
21:36Justement, Harold Liman est avec nous.
21:37Bonjour, Harold.
21:38Bonjour.
21:39Très heureux de vous retrouver.
21:40La deuxième phase de l'accord entre Israël et le Hamas
21:42est-elle remise en question?
21:43On peut se poser la question.
21:44Les négociations indirectes entre les deux partis
21:46ont été retardées.
21:48Oui, mais elles vont reprendre.
21:50Ce sont les petits bruits qui remontent.
21:52Parce qu'à la fois, le Hamas et le gouvernement israélien
21:56ont leur propre raison de vouloir déboucher
22:00sur la fin de cette troisième phase
22:02qui prévoit donc la libération de 33 otages
22:05et de 1 903 prisonniers palestiniens
22:09dans les zones israéliennes.
22:11Et cela, en parallèle, est en train de se faire.
22:14Donc, voilà, il y a une petite renaissance.
22:19Mais pourquoi ça avait failli capoter?
22:23C'est parce que les conditions de ces libérations
22:26ont véritablement ulcéré Israël et l'Occident en général.
22:33Et donc, Benyamin Netanyahou a dit
22:36« Bon, je reprends la guerre. »
22:38Je caricature, mais c'est pratiquement ce qu'il a dit.
22:41Et puis, le Hamas a vite corrigé le tir, pour ainsi dire.
22:46Et là, on est revenu sur les rails à peu près normaux.
22:51C'est-à-dire qu'en milieu de semaine,
22:54on passera à la deuxième phase.
22:57Cependant, pour Israël, ce cessez-le-feu
23:01se passe en même temps que l'application d'un plan pour Gaza,
23:06ce qu'on appelle le plan Trump,
23:09dans lequel la population de Gaza serait invitée à partir en masse,
23:14temporairement ou de manière permanente.
23:17Ça, c'est le plan qui le dit.
23:20Et la bande de Gaza serait reconstruite,
23:24et il pourrait revenir s'il voulait.
23:26Et ça, ça a ulcéré tout le monde arabe,
23:29parce que c'est vers le monde arabe qu'iraient 2 millions de Palestiniens.
23:33Et les pays arabes du Golfe et l'Égypte et la Jordanie
23:37se sont rencontrés hier, et ils ont dit
23:39« Non, non, non, on ne veut pas de ce plan tel qu'il est. »
23:42Et Donald Trump a répété, a répondu à la radio,
23:45parce qu'il parle énormément, donc il faut attraper ses phrases.
23:49Et il a dit « Bon, ce n'était qu'une suggestion
23:52que les Palestiniens partent de manière permanente,
23:56mais ça peut ne pas l'être, ça ne me dérange pas. »
23:59Et de toutes les façons, Benyamin Netanyahou a cette affaire en main.
24:03Merci Harold, merci Régine.
24:05On marque une pause dans ce mini-news.
24:07On se retrouve dans quelques instants.
24:09On retournera évidemment au Salon de l'agriculture
24:11où il va se passer beaucoup de choses.
24:13Et restez sur notre antenne,
24:15puisqu'on va vous faire vivre tout cela, évidemment.
24:17A tout de suite.
24:24Il est 12h30.
24:25Bon appétit, si vous êtes à table.
24:27Ça tombe bien, évidemment.
24:29Nous en parlerons du Salon de l'agriculture dans quelques instants.
24:31Toujours à nos côtés, avec, félicité, Kindeki, Kari Mabryk,
24:34Cécile Delosier, Eliott Mamann et notre ami Thomas Bonnet.
24:38On sera dans le Salon de l'agriculture dans quelques instants.
24:41Mais on va faire un nouveau tour de l'information avec vous.
24:43Félicité.
24:44C'est également la tradition de ce mini-news.
24:46Rebonjour à tous.
24:47En Israël, ce samedi marque le septième échange
24:50d'otages israéliens contre des détenus palestiniens
24:53dans le cadre de cet accord de trêve à Gaza.
24:55Au total, six otages ont été libérés.
24:58Trois sont actuellement entre les mains de l'armée israélienne.
25:01Deux d'entre eux étaient détenus par les terroristes
25:03depuis une dizaine d'années.
25:05Comme les semaines passées,
25:06le Hamas a exhibé sur un podium à Nousserrat
25:09avant leur libération les otages,
25:11selon la même mise en scène.
25:13Parallèlement, la mort de l'otage Shiri Bibas
25:16a été confirmée.
25:17La femme a été tuée en captivité.
25:19Aux Etats-Unis, l'Américano libanais de 23 ans
25:22qui avait agressé au couteau en 2022,
25:24l'écrivain Salman Rushdie,
25:25symbole de la liberté d'expression,
25:27a été reconnu coupable hier de tentative de meurtre
25:30après deux semaines de procès.
25:32Pendant une conférence devant près d'un millier de personnes,
25:34il avait lardé de coups de couteau
25:36l'auteur des versets sataniques,
25:37alors âgé de 77 ans,
25:39lui faisant perdre l'usage de son œil droit.
25:41La peine à laquelle il doit être condamné
25:43sera prononcée demain matin.
25:44Et puis après les incendies dévastateurs de Los Angeles,
25:46la maire a annoncé hier avoir limogé
25:49la chef des pompiers de la ville.
25:51Elle l'accuse d'avoir mal géré la catastrophe.
25:53Début janvier, au moins 29 personnes ont été tuées dans les flammes
25:56et de vastes zones de la deuxième ville des Etats-Unis
25:59ont littéralement été ravagées.
26:01Le tram avait rapidement conduit à la recherche de responsables
26:04déclenchant des polémiques sur les moyens disponibles
26:06pour combattre le feu.
26:08Merci beaucoup, ma chère félicité.
26:10Alors vous le savez, on est fans du monde agricole
26:12autour de ce plateau
26:13et on ne va rien vous cacher à nos téléspectateurs.
26:15On parlait avec nos invités de fromage.
26:17Voilà, c'est pour ça que je me suis permis de vous souhaiter bon appétit.
26:19Et il n'y a que des épicuriens autour de ce plateau.
26:22Et on va prendre justement la direction du salon d'agriculture.
26:25Retrouvez l'une de nos équipes, Augustin Donadieu
26:27et Axel Raybaud.
26:28Augustin Donadieu qui va nous faire vivre
26:30avec Élodie Huichard ce salon.
26:32Et là, Thomas Bonnet vous regarde et vous déteste
26:35parce qu'on voit de bons produits juste derrière vous.
26:38Et on a un peu faim, mon cher Augustin Donadieu.
26:40Où est-ce que vous êtes ?
26:44Eh oui Thierry, je suis désolé.
26:45Je vais vous montrer des choses qui vont vous mettre l'eau à la bouche.
26:47Regardez ces magnifiques saucissons de la Maison Laborie.
26:50La Maison Laborie située en Auvergne au Rhône-Alpes.
26:53Ces saucissons transformés, produits par Mathias Caussade
26:57qui est avec nous.
26:58Bonjour Mathias.
26:59Merci d'être avec nous en direct sur CNews.
27:01Ce matin, vous avez rencontré le chef de l'État qui est venu vous voir.
27:05Racontez-nous l'histoire un petit peu de votre maison.
27:08On voit ces beaux produits.
27:09Comment ça se passe ?
27:10Nous, on est installé à part dans un petit village du Cantal
27:12avec 500 habitants.
27:14C'est une maison qui a été créée en 1932,
27:17donc il y a quelques décennies.
27:18J'ai eu la chance de pouvoir reprendre il y a quelques années maintenant, en 2017.
27:23Une salaison artisanale avec des vrais bons produits.
27:28Et on a simplement nous, avec le temps, repris toute la filière d'élevage
27:31jusqu'à la naissance des porcelets.
27:33En plein air ?
27:34Exactement.
27:35La naissance des porcelets qui se fait dedans
27:37pour que les porcelets puissent être à température
27:39et ne pas avoir trop froid.
27:40Et ensuite, par contre, un élevage plein air
27:42pour avoir des cochons qui sont élevés entre 11 et 12 mois.
27:45Et ces cochons, vous les transformez vous-même.
27:47Vous en faites ces magnifiques saucissons, entre autres.
27:49Et vous avez également une filière de transformation de vaches salaires,
27:53la Belle Rouge.
27:55Est-ce que vous pouvez nous montrer, nous faire, pourquoi pas,
27:57découvrir des produits ?
27:58Ah ben, voilà, ça va être arrivé derrière nous.
28:00Je vais demander à Axel Rebaud de s'approcher.
28:02Thierry Cabane, Thomas Bonnet, regardez ces images.
28:04C'est magnifique.
28:05Racontez-nous ce qu'il y a sur cette planche, Mathias.
28:07Ici, du coup, vous avez une déclinaison.
28:09Je suis obligé quand même de parler deux secondes de la salaire.
28:12C'est une race extraordinaire.
28:14Je peux goûter, hein ?
28:15Oui, vous pouvez goûter en parallèle.
28:16Là, vous avez un chorizo 100% bœuf salaire.
28:18C'est-à-dire qu'on a travaillé beaucoup de recettes
28:21pour faire en sorte d'avoir un produit
28:23dans lequel, pour le coup, on ne met pas du tout de porc.
28:26Et derrière, simplement, le moelleux de la viande.
28:29Son côté percier va nous permettre de faire toute une déclinaison de salaison.
28:32Ici, vous avez un saucisson sec,
28:34de la même manière 100% salaire.
28:37C'est excellent.
28:38Voilà, merci.
28:39Et c'est des produits qui permettent aussi
28:41de pouvoir proposer une offre sur des produits artisanaux
28:44et une alternative avec des produits sans porc, pour le coup.
28:46Donc, ça nous permet d'avoir une gamme avec des produits du porc,
28:49du porc et du bœuf.
28:50Et ici, une déclinaison de bœuf 100% salaire.
28:53Et ici, vous avez un rond de gîte
28:56qui a été salé de manière douce
28:58et ensuite qui va être affiné à l'air libre dans nos séchoirs
29:01à 800 mètres d'altitude
29:03pour une longueur en bouche.
29:05Une expérience vraiment différente.
29:07Regardez ce morceau de viande,
29:09cette finesse de la viande avec une salaison vraiment parfaite.
29:12Ce que vous avez oublié de dire, Mathias, c'est que c'est un circuit court.
29:14Ça permet aux consommateurs d'avoir le meilleur prix
29:17et aux producteurs d'être rémunérés au juste prix.
29:20Oui, exactement.
29:21Je pense que c'est vraiment des systèmes vertueux.
29:23La mise en place du label Rouge Salaire
29:26a permis déjà depuis de nombreuses années
29:28de mettre en place une organisation
29:30qui fait que les producteurs arrivent à nous assurer
29:33des bêtes d'une qualité vraiment remarquable,
29:36de vivre décemment de leur travail
29:38et ensuite de pouvoir valoriser ces produits
29:40directement en boucherie, en charcuterie,
29:42auprès des restaurants et des particuliers.
29:45Ce qui nous intéresse à tout, je pense,
29:48c'est un système durable.
29:49Et celui-là, il est vraiment.
29:50Pour terminer, dans quel état d'esprit vous êtes ?
29:52Je vais demander à Axel de tourner la caméra.
29:56Regardez ce monde qui afflue pour acheter vos produits.
29:59Dans quel état d'esprit vous êtes ?
30:00Vous êtes heureux ?
30:01On est bien sûr heureux.
30:02On trouve nos marques parce que c'est le premier jour.
30:05On vient de commencer la vente.
30:07C'est un endroit vraiment formidable.
30:09C'est une fatigue, mais une fatigue saine.
30:11C'est un salon extraordinaire.
30:13On y monte toujours avec plaisir et sourire.
30:16Merci Mathias Cossade d'avoir été en direct sur notre antenne.
30:19Si vous avez cinq minutes, Thierry, Thomas,
30:21venez regarder ici.
30:22Il y a du rôti, de la bavette, des côtes de bœuf également.
30:27Le meilleur est sur ce stand de la Maison Laborie du Label Rouge.
30:30On remercie Mathias Cossade pour cette très belle dégustation.
30:35J'en meurs d'envie, je suis désolé Thierry,
30:37mais je suis obligé de recommencer.
30:40Quand vous aurez fini de nous narguer, mon cher Augustin Deladio ?
30:43Je vous préviens, l'an dernier, Michael Dos Santos avait fait le marché pour nous.
30:47Dites à Mathias Cossade qu'on ira tester nous-mêmes.
30:50On arrive, mais on reviendra lundi, je pense, avec Thomas Bonnet.
30:54Et peut-être quelques chroniqueurs réguliers de notre émission.
30:57Bon appétit et continuez à nous faire vivre ce salon.
31:00On va retrouver Michael Dos Santos, qui doit être quelque part dans le salon,
31:04avec Noemi Hardy.
31:05Où est-ce que vous êtes Michael Dos Santos ?
31:07J'ai un grand souvenir de votre salon cru 2024, l'an dernier.
31:11Vous aviez parfaitement rempli l'émission.
31:13Vraiment, vous étiez au top.
31:17Merci beaucoup Thierry.
31:19J'ai laissé ma place à Augustin, comme vous avez pu le voir,
31:21en ce qui concerne les dégustations de saucissons et les très bons fromages
31:25que l'on peut déguster ici, sur le salon de l'agriculture.
31:28J'espère qu'il va tenir sa promesse aussi, Augustin,
31:31et vous ramenez des très bons produits pour les partager avec les personnes présentes sur le plateau.
31:35Et pourquoi pas aussi les téléspectateurs de CNews.
31:37En attendant, ce que je vous propose, c'est d'échanger avec Alain.
31:40Alain est éleveur porcin dans l'Allier.
31:43Bonjour Alain.
31:44Bonjour.
31:45Merci beaucoup d'être avec nous en direct sur CNews.
31:46Expliquez-nous un peu, quel est le cœur de votre métier ?
31:50En quoi consiste aujourd'hui le métier d'éleveur porcin ?
31:53Alors, nous sommes déjà un petit élevage indépendant.
31:56J'ai une soixantaine de truies.
31:57Et donc, mon but, c'est de faire de la génétique de l'arge white et du landrace français.
32:02Alors, on vous présente ici trois jeunes animaux.
32:05Voilà, l'occasion de gagner quelques téléspectateurs sur CNews.
32:07Ils vont être très nombreux, parce que l'image est magnifique.
32:10Voilà, vous avez Vainqueur, Venise et Vaillante.
32:14Voilà, parce qu'il faut savoir que vous avez l'obligation de respecter la lettre V.
32:19Voilà, c'est comme pour les petits chiots d'ailleurs.
32:21Il y a l'obligation de respecter une lettre chaque année.
32:23Bien sûr.
32:24En 2024, c'était la lettre V.
32:25Donc, ça commence à être obligé de les appeler par la lettre V.
32:27Voilà, c'est des petits animaux qui sont nés le 24 décembre.
32:30Et il faut le savoir, donc, c'est né sur l'exploitation.
32:33Et c'est des animaux qui sont nourris tous avec les produits de la ferme.
32:37Les céréales sont récoltées sur l'exploitation et sont transformées donc sur l'exploitation.
32:42Alors, quelles sont les difficultés pour vous au quotidien en tant qu'éleveur porcin ?
32:47Qu'est-ce qui pourrait améliorer finalement votre quotidien ?
32:50Eh bien, déjà, ce qui coûte chez un porc, c'est le coût de production.
32:5480% de la production d'un porc est l'alimentation.
32:59Donc, quand vous achetez des sojas, des protéines qui sont un peu trop chères,
33:03tout de suite augmente le coût de production.
33:05Donc, après, c'est vrai que pour les valoriser, c'est plus compliqué.
33:08Vous voyez ?
33:09Donc, la spéculation, les hausses des céréales, les hausses des matières premières
33:16si on fait de la spéculation, c'est un gros problème.
33:19Et puis, il y a aussi une question d'inégalité avec les autres pays de l'Union européenne
33:23puisqu'on parle souvent de cette surtransposition.
33:25C'est vrai qu'effectivement, en France, il y a plus de règles que dans d'autres pays européens.
33:29Là aussi, vous demandez juste une équité pour pouvoir travailler,
33:33qu'on vous laisse tout simplement faire votre travail.
33:35Il faudrait que dans les pays européens, que les règles soient tout le monde...
33:38que tous les pays soient au même niveau d'égalité, vous comprenez ?
33:41Aussi bien sanitaire que coût de production.
33:45C'est ça qui est le plus important.
33:46Merci beaucoup en tout cas, Alain, d'avoir été avec nous en direct sur ces news.
33:50Et puis bien sûr, Thierry, on va continuer à vous faire découvrir le salon tout au long de la journée.
33:55Je vous préviens d'ores et déjà, si vous restez avec nous cet après-midi,
33:58on va vous faire découvrir les Auvins-Piades.
34:00C'est un mélange entre Auvins et Olympiades, vous l'avez compris.
34:03J'ai bien compris.
34:04Et je compte sur vous, évidemment, puisque nous allons être, avec Karema et Félicité,
34:09une bonne partie de l'après-midi avec vous, évidemment.
34:12Et on compte sur vous.
34:13Et n'hésitez pas à nous ramener un petit porcelet, évidemment.
34:16Ça nous fait très plaisir.
34:18Ce sont des téléspectateurs.
34:19En plus, la popularité des agriculteurs...
34:24Écoutez, la quasi-totalité des Français soutiennent nos agriculteurs.
34:269 Français sur 10 ont une bonne opinion de cette profession.
34:29C'est ce que révèle un sondage d'Oxa Backbone pour Le Figaro.
34:33Ce n'est pas une surprise.
34:34Non, ce n'est pas une surprise.
34:35Cécile ?
34:36On a vu d'ailleurs les deux agriculteurs interviewés.
34:40Ils étaient très heureux et très joyeux.
34:42J'aime bien la dernière référence, les olympiades.
34:45Pourquoi ?
34:46Parce que ça nous relie à la fierté et à l'honneur,
34:48comme les Jeux olympiques nous ont relié à la fierté et à l'honneur.
34:51Et donc, l'agriculture française, oui, nous relie à la fierté d'être français.
34:54Et ça, c'est très agréable.
34:56On est fiers des agriculteurs.
34:58En plus, sur le soutien des Français aux agriculteurs,
35:00c'est aussi ce qui rend le Salon de l'agriculture un passage incontournable
35:03pour tous les responsables politiques.
35:05Et c'est aussi pour ça que la crise agricole, la crise des agriculteurs l'an dernier,
35:08a été très difficile à gérer pour le gouvernement.
35:10Parce que vous allez être face à des gens que l'intégralité ou presque de l'opinion soutient.
35:15Donc, c'est toujours très délicat d'avoir des réponses qui sont adaptées.
35:17Et c'est pour ça que c'est un sujet toujours très délicat,
35:20très compliqué à manier pour les politiques généralement,
35:22pour le Président aussi.
35:23Dernier sujet sur lequel j'aimerais vous faire réagir,
35:27on va parler de la liberté d'expression,
35:29puisqu'on vous a posé une question.
35:32Pensez-vous que la liberté d'expression est menacée en France ?
35:35C'est un sondage, c'est ça, pour cnewseurope.jdd.
35:37Regardez le résultat, évidemment, en filigramme.
35:40Je vais vous faire réagir sur la fermeture annoncée de nos amis de la chaîne C8.
35:4567% des sondés répondent oui.
35:4833% répondent non.
35:50Il y a également l'aspect politique qui est intéressant à décrypter.
35:53Vous allez voir un peu l'aspect politique.
35:55Si Samuel Vastelin peut nous l'afficher.
35:59Ça y est, il suffit de demander.
36:0155% du côté de la gauche, majorité présidentielle 45%,
36:05droite 70%, extrême droite 92%.
36:07Ça veut dire beaucoup, Thomas.
36:09C'est assez marquant le fait qu'y compris à gauche,
36:12il y ait un sentiment du fait que la liberté d'expression est menacée en France.
36:16En fait, il n'y a que au sein de la majorité présidentielle
36:19qu'on échappe à cette opinion.
36:21Ce qui, là aussi, je pense, peut amener beaucoup de commentaires.
36:24En tout cas, on voit que c'est un sentiment largement partagé
36:27par nos compatriotes qui estiment que cette liberté est effectivement menacée.
36:32La fermeture d'une chaîne de télévision n'est pas un acte anodin,
36:35d'autant plus quand il s'agit de la chaîne la plus regardée de la TNT.
36:38Réaction, Théréma.
36:40Pour moi, la fermeture d'une chaîne dans un grand pays comme la France,
36:45c'est une honte.
36:46C'est une honte, vraiment.
36:47Moi, j'ai été abasourdie parce qu'on est passé depuis quelques années
36:51à une volonté de réguler.
36:53On parle d'une régulation, mais ça a basculé dans une forme de contrôle,
36:59de censure et plus encore de mise à mort d'une chaîne de télé,
37:03la plus populaire, on l'a dit.
37:06Et oui, sur la question de la liberté d'expression,
37:10c'est qu'on gruge, on gruge.
37:12On a voulu, d'ailleurs, tuer, entre guillemets,
37:14on a voulu faire taire par des sanctions économiques.
37:19Ça n'a pas suffi.
37:20Finalement, on dit qu'on met la clé sous la porte.
37:23On force cette clé sous la porte.
37:25Je trouve ça extrêmement troublant.
37:27Ce que ça fait aussi, c'est qu'ensuite, le climat que ça infuse,
37:32c'est un climat aussi d'autocensure.
37:34C'est aussi de dire, finalement, il y a des choses,
37:37des opinions qui seraient finalement inacceptables dans la société.
37:42Et au contraire, la force d'un grand pays, d'une grande démocratie,
37:48c'est la capacité d'avoir en face de soi des gens
37:51qui ne sont pas d'accord avec nous.
37:53Et tant mieux, on peut en débattre, on peut avancer.
37:55Et c'est une des premières libertés fondamentales.
37:58Donc non, moi, je trouve ça extrêmement inquiétant.
38:00Et je comprends pourquoi les Français s'inquiètent, justement,
38:03sur cette liberté d'expression.
38:05Et on a évidemment une pensée pour nos 400 collègues de C8.
38:11Évidemment, je vous propose d'écouter Jordan Deluxe,
38:13qui était mon invité hier dans Punchine.
38:15Vous savez, Jordan Deluxe, qui est un des visages de cette chaîne,
38:20qui était profondément touché hier. Écoutez-le.
38:24Ce qui me fait du mal, c'est quand vous dites, Thierry, c'était.
38:27Vous vous rendez compte que C8 ne va plus exister la semaine prochaine.
38:31Enfin, je veux dire, moi, ça me fait une peine immense pour les équipes.
38:33Je pense évidemment aux Animaux de la 8.
38:35Je pense à William Lémergie.
38:36Bien sûr.
38:37Je pense à plein d'émissions.
38:39Il y a eu le mag de la santé, qui était quand même...
38:41Enfin, c'était des émissions.
38:42Ça faisait du mal à personne, quoi.
38:43C'est terrible quand vous êtes derrière les coulisses,
38:45vous voyez les gens qui commencent à pleurer,
38:47parce qu'ils se disent, mais qu'est-ce qu'on va faire demain ?
38:49Enfin, je veux dire, c'est terrible.
38:50Alors que le programme, et je pense qu'il faut le répéter encore,
38:53il faut que les gens soient au courant de ça, a fait plus de 3 millions.
38:56Cette semaine, c'était pratiquement 3 millions en pic.
38:58Je parle bien en pic.
38:592,7 millions.
39:00Les gens ne veulent pas que ça s'arrête.
39:01Les gens ne veulent pas que ça s'arrête.
39:02Dans la rue, tous les gens me disent, mais on ne comprend pas ce qui se passe.
39:05C'est quand même terrible, quoi.
39:06C'est-à-dire qu'on met délibérément des gens au chômage.
39:10Oui, et par ailleurs, ce qui est regrettable,
39:12c'est que je pense qu'on n'aurait beaucoup à apprendre de modèles
39:14s'agissant de régulation de la liberté d'expression
39:16qui font plus confiance aux citoyens,
39:18qui font plus confiance à la régulation au niveau micro-social
39:20qu'à une régulation qui vient du haut vers le bas.
39:23Là, ce à quoi l'on assiste est précisément une espèce d'excès
39:26d'optimisme de la part de l'État
39:29qui estime pouvoir avoir un mot particulièrement large
39:33à dire sur les conditions de la liberté d'expression,
39:36ce qui, en un sens, dépossède les citoyens de leur capacité
39:40à décider ce qu'ils souhaitent entendre dans l'espace public
39:43et les médias qu'ils souhaitent pouvoir les représenter.
39:48Et précisément, quoi que l'on pense de Touche pas à mon poste,
39:51par exemple, on peut tout de même reconnaître que c'est une émission
39:54qui parvenait à réunir des franges sociales de la France
39:57que l'on pense parfois comme étant plutôt opposées.
40:00Donc c'est tout de même quelque chose de positif.
40:02Il me semble que la démocratie consiste à se mettre d'accord
40:04sur le fait de ne pas être d'accord.
40:06Et peut-être qu'en souhaitant codifier un certain nombre
40:10de principes démocratiques, par exemple,
40:12par l'entremise d'autorités administratives comme celle de l'ARCOM,
40:15on en vient précisément à être beaucoup trop durs
40:19sur ces mêmes conditions qui devraient être l'essence même
40:22d'une conversation publique dans une démocratie.
40:24Donc je pense que c'est regrettable.
40:26Presque plus au vu de l'effet qu'elle suscite chez les citoyens
40:29qui se sentent dans un état totalitaire alors que naturellement
40:32la liberté d'expression n'est pas menacée en France
40:35comme elle peut l'être dans d'autres pays.
40:37C'est la phrase de Mathieu Bocoté le titre de son dernier livre
40:39Le totalitarisme, son goulag.
40:41En revanche, elle déclenche un sentiment qui n'a pas lieu d'être
40:43chez les citoyens et c'est ça qui est absolument regrettable.
40:46Ce que je disais hier, Cécile Delosier, c'est que moi j'appartiens
40:48à une génération où j'ai connu les radios libres
40:50tout en faisant mes études de droit.
40:53J'ai pu travailler dans des radios libres à une certaine époque
40:57mais ça c'était une autre époque et ça c'était dans les années 1980.
41:01Personne n'a oublié, évidemment, en tous les cas les gens
41:03de cette génération et aujourd'hui il n'y a plus de liberté.
41:05Il n'y a plus cette liberté en 2025.
41:07Et quand on l'a vécu, je perçois la chose de manière très étrange.
41:12Je comprends.
41:14Je pense qu'au minimum c'est une maladresse et je dirais même
41:18une faute politique.
41:20C'est-à-dire fermer une chaîne, c'est vraiment envoyer un message
41:24de mépris à l'égard des spectateurs.
41:28Personne n'est oublié de regarder telle ou telle chaîne.
41:31Surtout que l'oeuvre n'a jamais été aussi importante.
41:33Exactement, alors ça je trouve que c'est une faute
41:36et je pense que ceux qui font ça ne mesurent pas à quel point
41:39ils peuvent rendre martyr des gens qui jusque-là vivaient tranquillement.
41:44Donc je pense qu'il faut faire attention à pas mal mener
41:46la population et les électeurs.
41:48Et après, où ça s'arrête ?
41:50Où ça s'arrête ?
41:51On ne sait pas où ça commence, on ne sait pas où ça s'arrête.
41:53C'est pour ça que ça dépasse les opinions politiques
41:55et c'était très intéressant dans le sondage de voir qui compris
41:57à gauche s'inquiète de l'expression parce que ce n'est pas
42:01une question d'opinion, c'est une question de principe.
42:03Quand on commence à fermer une chaîne, on sait où ça commence,
42:06on ne sait pas jusqu'où ça va.
42:08Il y a aussi quand même la sensation d'une forme de système
42:10qui a un peu perdu le contrôle du récit et qui est en train
42:13de prendre des décisions radicales parce qu'il se sent menacé aussi
42:16d'une certaine manière.
42:17Donc ça aussi, ça doit nous inquiéter.
42:19Ou à court d'argument.
42:20Et quand on est à court d'argument, on tue l'autre.
42:22Ce n'est pas très malin.
42:23Voilà, ainsi se termine ce Mini-News Week-end.
42:26Merci de nous avoir accompagnés avec félicité.
42:28Merci de votre grande fidélité à ce rendez-vous.
42:31Merci à David Bouinet, Samuel Vasselin, Romain Goglin,
42:33Axel Thomas et la programmation également,
42:36il ne faut pas oublier la programmation,
42:37Anthony Bossescama et nos équipes qui sont sur le terrain.
42:39On va continuer de vous faire vivre ce salon de l'agriculture
42:42avec toutes nos équipes à partir de 14h pour 180 minutes Info.
42:46Et on se retrouve donc à 14h.
42:48Et tout de suite, c'est Michel Onfray et Laurence Ferrari.
42:50Bye bye et à tout à l'heure.