Le ministre des Outremers Manuel Valls a été pris à partie par des manifestants loyalistes ce matin au premier jour de sa visite en Nouvelle-Calédonie. L'ancien Premier ministre a fait ses premiers pas sous les huées de quelque 500 militants non indépendantistes, selon les forces de l'ordre.
Après un dépôt de gerbe à la Croix de Lorraine, ponctué par les sifflets, les "non, c'est non!" ou encore "No pasaran", Manuel Valls est allé à la rencontre des manifestants.
"Il ne faut pas croire ce que l'on vous dit. Pourquoi vous ne resteriez pas français?", a interrogé Manuel Valls dans le tumulte. Il a insisté sur le fait que ses récentes déclarations dans les médias étaient un strict rappel de ce que contient la Constitution française au sujet de l'archipel calédonien, profondément divisé entre loyalistes et indépendantistes.
"Je comprends le sentiment de peur qui vous habite", a insisté samedi le ministre face aux manifestants. "Je suis venu ici faire des annonces sur l'économie et tenter de reprendre les discussions. Il n'y aura pas d'avenir pour la Nouvelle-Calédonie sans économie et sans un minimum de paix".
Après un dépôt de gerbe à la Croix de Lorraine, ponctué par les sifflets, les "non, c'est non!" ou encore "No pasaran", Manuel Valls est allé à la rencontre des manifestants.
"Il ne faut pas croire ce que l'on vous dit. Pourquoi vous ne resteriez pas français?", a interrogé Manuel Valls dans le tumulte. Il a insisté sur le fait que ses récentes déclarations dans les médias étaient un strict rappel de ce que contient la Constitution française au sujet de l'archipel calédonien, profondément divisé entre loyalistes et indépendantistes.
"Je comprends le sentiment de peur qui vous habite", a insisté samedi le ministre face aux manifestants. "Je suis venu ici faire des annonces sur l'économie et tenter de reprendre les discussions. Il n'y aura pas d'avenir pour la Nouvelle-Calédonie sans économie et sans un minimum de paix".
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00:00Ici, c'est la France !
00:02Ici, c'est la France !
00:04Ici, c'est la France !
00:06Ici, c'est la France !
00:08Ici, c'est la France !
00:10C'est la France, là !
00:12C'est la France, monsieur !
00:14Non, c'est non !
00:16Non, c'est non, monsieur le ministre !
00:18Non, c'est non !
00:20Vive la France !
00:22Vive la France !
00:24Vive la France !
00:26Vous êtes un peu terroristes !
00:30On veut rester francais, mais...
00:32Mais pourquoi vous ne restez pas français ?
00:34Il ne faut pas croire qu'ils sont englobés !
00:38Il faut arrêter !
00:40Découtez !
00:42Découtez, vous, si vous êtes venus manifester,
00:47et moi je suis très heureux de vous accueillir par les airs fondamentals...
00:53Mais la démocratie, il faut évidemment la respecter, et moi je respecte la Constitution, c'est uniquement ce que j'ai rappelé.
01:00Ensuite on va ouvrir des discussions, et je viens surtout annoncer, car c'est ça le plus important,
01:05et ça montre l'attachement de la France, et de l'Etat et du gouvernement à la Nouvelle-Calédonie, un plan sur l'économie,
01:11parce que c'est ça la priorité pour moi.
01:13Non, non, il ne faut pas remercier, parce que vous le méritez, on a détruit une grande partie de l'économie, et donc l'Etat doit être là.
01:19Il ne faut en aucun cas céder à la violence.
01:21Je ne céderai, je ne céderai jamais à la violence.
01:26Et ça ce n'est pas pour leur peuple, c'est pour la démocratie.
01:31Donc on peut rester français.
01:33On a passé des moments de peur aussi.
01:35Mais le lien avec la France est difficile.
01:37Merci d'être là.