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NewsTranscription
00:00Les vrais voici de radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:070826-300-300, son numéro, vous le connaissez bien.
00:10Et puis, sachez que notre chaîne YouTube, bientôt le million, le million.
00:14J'espère que vous en faites partout.
00:16Ça approche.
00:17Ça approche de plus en plus.
00:18Pas doucement, mais rapidement, mais sûrement.
00:20Ça va, ça va.
00:21Vous pouvez nous regarder, nous écouter aussi, bien entendu, sur le DAB+.
00:25Vous le savez, cette petite...
00:27En tout cas, si vous êtes sur votre voiture, vous n'êtes pas obligés de passer par...
00:32Les RTN.
00:33Oh, je suis partie.
00:34Les RTN, voilà.
00:35Je vais y arriver ce soir.
00:37En tout cas, sur TikTok, sur Facebook, sur Instagram, un petit peu partout.
00:40Nous sommes là et nous sommes très puissants grâce à vous.
00:43Et on vous en remercie.
00:44Autour de cette table, Philippe Bilger, Loïc Guérin et Luc Gras.
00:47Et le 0826-300-300, tout de suite, le coup de projecteur des vraies voix.
00:51Les vraies voix Sud Radio.
00:53Le coup de projecteur des vraies voix.
00:55Père d'élèves scolarisés dans l'établissement.
00:58Époux d'une professeure de Bétarame.
01:01Président du conseil départemental.
01:0420 ans député de la circonscription.
01:07Ancien ministre de l'Éducation nationale.
01:10Saisi à de multiples reprises de ces violences,
01:13vous avez toujours affirmé n'avoir rien su, rien vu, rien entendu.
01:17Je n'ai jamais été informé.
01:20Est-ce que vous croyez que nous aurions scolarisé nos enfants
01:23dans des établissements dont il aurait été soupçonné
01:27ou affirmé qu'il se passe des choses de cet ordre ?
01:30Depuis le milieu des années 90, vous saviez
01:34et alors que vos fonctions successives vous permettaient
01:37de protéger ces enfants pendant 30 ans,
01:40vous avez choisi l'OMERTA.
01:44LFI saisit donc la justice contre François Bayrou
01:47pour non-dénonciation de violences sexuelles au collège lycée de Bétarame.
01:50Selon Mediapart, le Premier ministre lui aurait délibérément passé sous silence.
01:54Accusation vivement contestée par le chef du gouvernement, Philippe.
01:57Alors parlons vrai. Est-ce que cette affaire pourrait avoir des conséquences politiques ?
02:01A cette question, Bayrou peut-il être fragilisé par l'affaire Notre-Dame de Bétarame ?
02:05Vous dites oui à 83%.
02:08Vous voulez réagir le 0826 300 300.
02:11Philippe Bilger, est-ce que le Premier ministre est plutôt fragilisé ?
02:16Aujourd'hui, de telles accusations sont dévastatrices.
02:20Il est clair que, évidemment, peut-être aussi le Premier ministre
02:27s'est-il en toute bonne foi mal défendu.
02:30Mais ça, c'est un autre problème.
02:33J'ai pu écouter sur une radio que je n'ai pas l'habitude d'écouter en général,
02:37le président de l'association des élèves des anciennes victimes.
02:44Et cet homme m'a apporté des éléments en disant...
02:49Le Premier ministre m'a téléphoné pour dire qu'il soutenait absolument mon action.
02:55Et cet homme, qui pourtant est très directement intéressé
02:59par ce qui s'est passé dans cet établissement,
03:02a dit qu'à son avis, le Premier ministre n'avait jamais été informé
03:07sur des violences physiques et encore moins sexuelles.
03:11Alors, pour le reste, je suis persuadé que, évidemment,
03:15les sondages le démontrent.
03:17L'enquête sur Sud Radio, lorsqu'on fait de telles accusations aujourd'hui,
03:22il est clair que le commun des citoyens, même de bonne foi,
03:27n'a que trop tendance à y croire.
03:30– Luc Gras.
03:31– C'est une attaque qui, forcément, en raison du sujet, porte, c'est vrai.
03:35Et en même temps, on ne peut pas la sortir de son contexte politique.
03:39Il y a une volonté de certains de tout conflictualiser
03:42et d'affaiblir le Premier ministre, quel qu'il soit.
03:45Je suis assez d'accord avec Philippe que,
03:47quand on est en politique à ce niveau-là,
03:50et pourtant, ceux du camp d'en face devraient le savoir,
03:52on ne rentre pas dans les détails.
03:54C'est des vies où vous passez d'un sujet à l'autre, etc.
03:56Donc, je ne suis pas certain qu'en réalité,
03:58François Bayrou ait le temps de se pencher là-dessus.
04:00Maintenant, c'est vrai que, puisque c'est une valeur de gauche,
04:05on pourrait attendre aussi de la gauche,
04:07que François Bayrou, sur ce sujet-là,
04:09qui ne se défend pas toujours bien, je le constate.
04:12Mais on pourrait attendre qu'il ait le bénéfice du doute
04:15tant qu'il n'y a pas une certitude.
04:17C'est grave d'accuser un Premier ministre.
04:19C'est grave de l'affaiblir.
04:20Je ne l'ai pas toujours trouvé bon,
04:22mais là, je trouve que c'est vraiment une course contre l'homme.
04:25C'est la chasse à l'homme qui est dégoupillée.
04:27Alors, je pense que là, on devrait quand même garder mesure.
04:30– Loïc Guérin, l'avocat de la Défense.
04:33– Oui, d'ailleurs, je vais même être un cran plus loin,
04:36dans le même sens, bien évidemment.
04:38J'avais regardé ça d'un œil inattentif jusque-là,
04:40mais sachant que c'était un des sujets de ce soir,
04:42j'ai regardé un petit peu plus,
04:43donc sous réserve, que je me trompe sur les faits que j'ai regardés,
04:46pour faire un petit résumé.
04:47On a donc LFI, qui vient choisir une cible,
04:51qui est par hasard, bien évidemment, le Premier ministre.
04:54– C'est Mediapart qui a sorti la cible.
04:56– J'entends, j'entends, Mediapart.
04:57– Il faut remettre quand même la Genèse.
04:59– Bien sûr, la Genèse, elle n'est pas nécessairement toujours comme ça,
05:01on le sait très bien.
05:02Si vous voulez faire sortir quelque chose,
05:04vous allez parler à l'oreille du journaliste qui va publier une feuille,
05:07et ensuite vous servez de la feuille pour lui l'expliquer.
05:09– Ce n'est pas de l'investigation, c'est de la dénonciation.
05:11– Je suis assez d'accord.
05:12En tout cas, j'ai beaucoup de respect pour certains articles de Mediapart,
05:15mais ils ont la fâcheuse tendance de cibler le résultat
05:17et tenter de l'atteindre, quand bien même les faits contrediraient
05:20un petit peu leur cible.
05:21Et je l'ai vécu à titre personnel, donc je peux d'autant plus en témoigner.
05:24Donc, peu importe comment ça se présente, à la fin de la journée,
05:27c'est LFI qui instrumentalise ça outre mesure et qui vise le Premier ministre.
05:31Un, deux, on a à la fois le représentant effectivement des victimes
05:36et l'avocat d'autres victimes, donc les deux victimes principales
05:39viennent dire expressément,
05:41nous ne mettons absolument pas en cause M. Bérou,
05:44et deux, nous condamnons l'instrumentalisation politique qui a lieu,
05:47ça n'est pas le sujet, ça n'est ni la cible, ni l'objet.
05:51Donc en clair, LFI vient parler à la place des seuls qui ont la parole,
05:55les victimes, d'accord ?
05:56Donc ça, ça me gêne aussi.
05:57Trois, on a, si on regarde un peu l'effet et l'historique,
06:02M. Bérou était quoi à l'époque ?
06:04Rien, il n'était rien.
06:06Il a été ministre jusqu'en 95 quelque chose,
06:09en 97 il n'était plus ministre d'éducation,
06:11donc déjà, alors l'effet les plus graves c'est 97, les premiers,
06:14ceux relevés, il y en a eu beaucoup plus avant, ça a été continuel,
06:17mais l'effet les plus graves c'est 97, il n'est plus ministre.
06:19Donc en qualité de quoi aurait-il eu l'obligation de dénoncer ?
06:23Si on va là, parce qu'ils disent que sa femme donnait des cours,
06:26ils disent que sa femme donnait des cours.
06:27Et ses trois enfants étaient dans leur établissement.
06:29Mais je vous donne des arguments donnés par LFI.
06:31J'entends, l'argument de Bérou de dire,
06:33ces enfants étant dedans, s'il y avait eu quelque chose,
06:35je me serais bougé.
06:36Il est assez recevant, quand vous êtes parent,
06:38vous avez vos enfants qui sont en danger, vous bougez.
06:40Donc il s'est pas mal défendu sur ce point-là.
06:43Et pour finir, donc en qualité de quoi serait-il coupable
06:46de non-dénonciation de crime ou de délit ?
06:48Dans la mesure où il n'était pas au pouvoir,
06:50il n'avait pas en charge particulièrement ça,
06:52et alors on va aller plus loin,
06:53puisque LFI essaie d'appliquer une logique tordue,
06:55qui me rappelle quand même un petit peu
06:57les procès d'une ex-Union soviétique.
06:59Procès d'intention, on crée le buzz sur rien,
07:02et on détruit un homme parce que c'est opportun sur le moment.
07:05Il va falloir qu'ils aillent au bout de leur logique.
07:07A chaque fois qu'il y a eu des faits de violence dans des écoles,
07:09en plus c'est une école catholique,
07:11probablement le pur hasard que ça intéresse c'est LFI.
07:13C'est gratuit, on tape pas sur l'électorat,
07:15on sait très bien qu'on va frustrer personne.
07:18J'aurais aimé les voir si l'orientation religieuse
07:21de l'école en question avait été différente.
07:23Je pense qu'on aurait beaucoup moins entendu
07:25l'extrême gauche sur le sujet.
07:26Mais c'est probablement moi qui suis mal intentionné en disant ça.
07:29Et pour en finir, en clair,
07:31s'ils veulent aller jouer au bout de la logique,
07:33le maire de l'époque, paix à son âme, était socialiste.
07:36On n'entend pas son nom, et heureusement il est décédé,
07:39il ne pourrait pas se défendre.
07:40On peut pousser la logique un peu plus loin,
07:42et aller voir qui était ministre à quel moment,
07:44lorsque dans une autre école, un autre endroit,
07:46des faits graves auraient été commis ou ont été commis.
07:49Et puis toute la classe politique française,
07:51et les filles y compris, va devoir, elles aussi,
07:53être visée pour des faits de non-dénonciation.
07:55Sur le plan juridique, très franchement,
07:57ça ne tient à peu près pas deux secondes.
07:59Sur le plan politique, c'est la pire instrumentalisation
08:02qu'on puisse imaginer.
08:03On est dans le procès politique de base,
08:05ça rappelle de sales époques,
08:07et je trouve personnellement que le débat
08:09ne devrait même pas exister.
08:10À moins de démontrer qu'en tant que ministre,
08:12il était informé personnellement,
08:14c'est non-sujet pour moi.
08:15– Mais est-ce que les faits ont été avérés ?
08:18Est-ce qu'il y a une condamnation ?
08:20– Ils font l'objet d'une enquête.
08:21Donc la présomption d'innocence, là aussi, à la trappe.
08:24Mais il semblerait quand même, d'après en tout cas,
08:26le rapport journalistique,
08:27mais il faut toujours prendre ça avec beaucoup de pincettes,
08:29parce que la vérité judiciaire n'est pas,
08:31et fort heureusement, la vérité médiatique.
08:33– Donc il aurait fallu qu'ils dénoncent des faits…
08:35– Alors qu'ils n'étaient pas en position plus qu'un autre,
08:37ils étaient même moins qu'un autre.
08:38– Et qu'ils n'ont pas été jugés.
08:39– Voilà, qu'ils n'ont pas été jugés.
08:40– Ce qui ne va pas dans tout ça,
08:41c'est les attaques à géométrie variable.
08:43Une pensée, pour ces femmes afghanes,
08:45aucun parti actuellement ne se mobilise
08:48pour défendre les femmes en Afghanistan.
08:50Et là, on attaque, comme par hasard,
08:52comme c'était très bien dit par Loïc,
08:53c'est le Premier ministre de la France.
08:55Donc c'est pas possible d'être hémiplégique à ce point-là.
08:58On doit être, surtout quand on est un homme de gauche,
09:00qu'on se doit d'être universaliste,
09:02on doit vraiment poser les questions dans leur ensemble,
09:05dans leur globalité, et pas regarder un sujet
09:08parce que ça vous intéresse électoralement.
09:10– Merci beaucoup les amis,
09:13merci beaucoup Philippe Bilger pour cette belle semaine,
09:15merci Loïc Guérin d'avoir été avec nous,
09:17merci Luc Gras et de ce très joli cadeau,
09:19La démocratie en péril, que je vais lire bien entendu,
09:23avec beaucoup de plaisir, et Philippe David aussi.
09:25– Absolument.
09:26– Absolument, et on vous remercie puisqu'il a écrit derrière,
09:29il a écrit, comme chroniqueur sur Sud Radio,
09:31afin de porter une analyse de l'actualité politique faite de sens.
09:36Et on vous remercie pour cette petite phrase, Luc Gras.
09:39Merci beaucoup Maxime, merci beaucoup Aude,
09:42merci Nelly, merci Félix et merci à l'ensemble des équipes de Sud Radio
09:46pour encore cette belle semaine.
09:47On vous souhaite une très joyeuse Saint-Valentin,
09:50et on part…
09:51– Au rugby !
09:52– Au rugby !
09:53– Salut Alexandre Priam !
09:54– Salut Alexandre !
09:55– Ça va très bien, avec un gros match ce soir sur Sud Radio
09:59entre deux clubs multi-titrés du Brenus, Agin et Béziers.
10:03– Effectivement, Agin et Béziers ce soir à 21h,
10:08les Agenais sont en grande difficulté dans cette saison de Pro D2,
10:11ce sera le temps fort de cette soirée, de cette 20e journée.
10:14Coup d'envoi à 21h, mais avant ça, à 19h30,
10:17le Multiplex sur Sud Radio, et dans quelques instants, Valence-Biarritz.
10:21Vous le savez, ce week-end, pas de tournoi des 6 nations,
10:24c'était un week-end de relâche.
10:26On retrouvera le top 14 demain avec toute l'équipe.
10:28– Merci beaucoup, passez une très belle soirée avec le rugby,
10:31on vous souhaite un bon week-end, et on se retrouve lundi à partir de 17h.
10:34Salut, bon week-end, salut !