Le leader de La France Insoumise est interrogé par Olivier Bost (RTL), Perrine Tarneaud (Public Sénat), Pauline Buisson (M6) et Jim Jarrassé (Le Figaro).
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00:00Le Grand Jury, présenté par Olivier Bost.
00:10Bonjour à tous, bienvenue dans ce Grand Jury, en direct sur RTL et également en direct sur Public Sénat.
00:17Bonjour Jean-Luc Mélenchon.
00:18Bonjour.
00:19Vous êtes le leader de la France Insoumise, mais êtes-vous toujours le leader de la gauche ?
00:24C'est la question de la semaine. Le Parti Socialiste n'a pas voté la motion de censure de la France Insoumise pour faire tomber François Bayrou.
00:32Les socialistes ont-ils la clé jusqu'en 2027 comme le dit ce matin François Hollande ?
00:38Bienvenue dans ce Grand Jury, Jean-Luc Mélenchon.
00:40Merci.
00:41A mes côtés pour vous interroger Perrine Tarnot de Public Sénat, Pauline Buisson de M6 et nous serons rejoints par Jim Jarassé du Figaro.
00:49Dans ce Grand Jury, Jean-Luc Mélenchon, au-delà de ce qui se passe au Parlement dans l'actualité de la semaine, nous parlerons bien sûr des Etats-Unis et du retour au pouvoir de Donald Trump, de la situation au Proche-Orient.
01:02Il y aura aussi nos séquences, Questions Express 2027 c'est demain et un moment inattendu en fin d'émission.
01:09Le Grand Jury, l'actualité de la semaine.
01:13Les députés socialistes n'ont donc pas suivi la France Insoumise cette semaine dans le vote de la censure contre François Bayrou à l'Assemblée Nationale.
01:20Avec cet acte, Jean-Luc Mélenchon, à vos yeux les socialistes ont-ils affirmé leur nouveau pouvoir, celui de faire bouger le gouvernement ?
01:30Bon déjà je veux vous reprendre sur un mot.
01:32Moi je n'ai jamais prétendu être le leader de la gauche, c'est pas comme ça que ça se passe.
01:36Il y a une coalition et les responsables des différents partis se regroupent régulièrement pour prévoir une chose et l'autre.
01:44Ce qui ne s'est pas fait dans cette affaire.
01:46Et je voudrais d'abord dire ça, nous sommes censés être alliés et partenaires et un des partenaires engage une discussion surprise avec le gouvernement
01:54et nous n'en sommes tenus informés d'aucune manière.
01:57J'ajoute que c'est d'autant plus surprenant que le précédent Premier Ministre, la première motion de censure, c'était le parti socialiste dont c'était le tour,
02:07qu'il avait défendu à l'Assemblée Nationale.
02:11Donc à ce moment-là il n'était pas question pour lui de négocier, de je ne sais pas quoi, de faire avancer tout le tralala qu'on a entendu.
02:18Vous dites qu'il y a eu une trahison du parti socialiste ?
02:21Ben disons que nous nous sommes meurtris, parce que j'entends dire, on parle souvent de ma manière de m'exprimer,
02:27on tient moins compte de celles et des mots qu'utilisent les autres à notre égard.
02:31Pourquoi pas ? Mais oui nous sommes meurtris, parce que nous nous sentons trahis, c'est une évidence.
02:38Je voudrais rappeler un fait historique, c'est le mouvement insoumis, et lui seul,
02:45qui après une élection, qu'il avait dominé de la tête et des épaules, celle de 2022 où nous avons fait le score que vous savez,
02:54et où le parti socialiste avait fait en 67.
02:57C'est nous qui avons proposé l'union, et donc la possibilité pour les verts, pour les socialistes d'avoir leur propre groupe.
03:05C'était sans précédent.
03:07Je voudrais rappeler qu'en 2012 nous avions appelé à voter pour le candidat le mieux placé, c'était M. Hollande.
03:12M. Hollande ne m'a même pas fait la faveur d'une circonscription, celle où j'étais moi, le candidat sortant, en face de Mme Le Pen.
03:20Par conséquent, le parti, le mouvement unitaire, c'est nous.
03:23Et donc là nous nous sentons, oui, trahis, nous nous sentons meurtris par cette situation.
03:28Qu'allons-nous faire maintenant ? C'est une des grandes questions qui est posée, puisque le parti socialiste, à l'évidence,
03:34comme l'a dit Éric Coquerel, n'est plus un partenaire, c'est un allié, et encore de circonstances,
03:39puisque M. Glucksmann, par exemple, ne nous soutient jamais dans les élections intermédiaires.
03:44– Donc vous dites que les socialistes, ce matin, ne font plus partie du nouveau Front populaire ?
03:47– Alors je sais que c'est la mode de dire, vous dites, vous dites.
03:50Non madame, laissez-moi le choix de mes mots.
03:52Je viens de dire ce que j'ai à dire.
03:54Je dis, comme l'a dit avant moi Éric Coquerel et plusieurs autres dirigeants du mouvement insoumis,
03:59qu'à l'évidence, ils ne sont plus des partenaires.
04:02Puisque dans une motion de censure, c'est quand même fondamental.
04:06Vous savez que la censure, c'est ce qui distingue la majorité de l'opposition.
04:10Ce fait a l'air d'être considéré comme un détail, mais c'est une question de fond.
04:14C'est d'ailleurs pourquoi la vérité politique, madame, n'a pas éclaté cette fois-ci,
04:19puisqu'ils continuent à dire qu'ils sont dans l'opposition.
04:21Les socialistes, personne n'y comprend rien.
04:23Ils ne votent pas les censures, mais ils sont toujours dans l'opposition.
04:25C'est quand va arriver le vote du budget.
04:27S'ils votent le budget, et s'ils ne votent pas la censure du 49.3,
04:31on pourra dire qu'ils ont rompu l'Union.
04:34– Est-ce que vous demandez par là même aux écologistes et aux communistes
04:37de ne pas poursuivre les discussions avec le gouvernement ?
04:40Puisque pour l'instant, ces deux forces politiques
04:42entendent poursuivre un certain dialogue avec François Payot.
04:45– Ecoutez, nous ne demandons rien à personne.
04:47Nous exprimons notre point de vue et notre analyse.
04:50Nous avons décidé en nous créant, en créant le mouvement insoumis,
04:55que nous serions la gauche qui tient parole.
04:57Nous ne sommes pas les menteurs qui disent qu'ils vont aller lutter contre la finance
05:01pour après aller lui servir le repas de banquet.
05:04Voilà. Nous tiendrons parole.
05:06Nous pensons que les autres veulent tenir parole.
05:09L'évolution du parti communiste par exemple,
05:11c'est un détail qui vous aura peut-être échappé,
05:13mais qui a une grande importance.
05:15Il y a eu une voix en tout et pour tout dans le groupe GDR
05:19pour refuser de voter la censure comme nous.
05:22C'est inattendu. On s'attendait à toute autre chose, vous le savez,
05:26aussi bien que moi, je le vois votre sourire malicieux.
05:29Deuxièmement, quant aux écologistes, il en va de même.
05:32On nous avait dit, c'est très partagé.
05:34Les écologistes ont une attitude et en votent.
05:37Dans leur vote, ils ont confirmé leur alliance du nouveau Front populaire.
05:42Par conséquent, à l'heure à laquelle nous parlons,
05:44il y a un parti qui s'en est retiré et qui s'est isolé,
05:47c'est le parti socialiste.
05:48Ne croyez pas que nous allons passer l'éponge comme ça.
05:50Ce n'est pas possible.
05:51– Jean-Luc Mélenchon, vous dites, je ne demande rien,
05:53vous demandez quand même aux socialistes de revenir quelque part à la raison
05:57et de voter la censure au moment du budget.
05:59– Mais quel titre ai-je pour demander quoi que ce soit à l'un ou à l'autre ?
06:04– Si, vous le dites au titre.
06:05– Ce que je sais, c'est que nous avons un accord électoral.
06:09Nous faisons élire des députés socialistes qui ensuite ne votent pas la censure.
06:14C'est un problème énorme pour nous.
06:16J'ai dit, un peu pour parfacer ci et puis parce qu'il faut attirer l'attention,
06:21dans ma note de bloc, je l'intitule, dimanche je redeviens audible.
06:24Pourquoi ?
06:25Mais parce qu'il y a plein de gens qui croient que nous sommes d'accord avec ça,
06:28avec l'attitude du parti socialiste.
06:30Et il y a une grande colère populaire.
06:32Ne croyez pas que ce qu'ils ont fait, d'autant que maintenant tout le monde sait
06:35que ce qu'ils ont fait ou rien, c'est pareil.
06:37Ils n'ont rien obtenu en réalité.
06:39Et ils font semblant.
06:40– On va revenir sur ce qu'ils ont obtenu,
06:42mais sur l'analyse politique de ce qui s'est passé cette semaine.
06:45Dans une interview à la tribune dimanche que je citais tout à l'heure,
06:48François Hollande dit, les socialistes ont la clé jusqu'en 2027.
06:53C'en est fini de la position irrespectueuse et arrogante de LFI
06:56au sein du nouveau Front populaire.
06:58Est-ce que c'est faux ce que dit François Hollande ?
07:00– Alors c'est du François Hollande signé.
07:02Cet homme est une machine à tromper.
07:04Il a trompé tout le monde en 2012, il trompe ses proches, il trompe tout le monde.
07:07Et là d'abord il commence par quelque chose qui ne se fait plus en politique.
07:10Je me permets de le lui rappeler puisqu'il vient de le sortir d'un Aftalin très récemment.
07:15On ne compare plus un homme à une femme pour dévaloriser un homme.
07:18– Alors ça vous évoquez une autre déclaration.
07:20– Ça méritait d'être dit.
07:22Pardon, il parle de déclaration irrespectueuse.
07:25Dois-je considérer comme une forme de respect de dire que je suis Mme Irma ?
07:29C'est double… Non mais il faut quand même que ça soit dit.
07:32Admettez qu'on picote.
07:34– Il faut surtout citer François Hollande qui estime que vous êtes effectivement comme Mme Irma,
07:38que vous annoncez un certain nombre de choses.
07:40– Vous avez lu 8 phrases, sur quoi porte la question ?
07:42– La question c'est est-ce que l'analyse politique que fait François Hollande de la situation,
07:46c'est-à-dire que le parti socialiste est aujourd'hui charnière,
07:49dans la vie politique et peut décider effectivement ou pas de la survie politique de François Bayrou,
07:54et peut donc, par conséquence, obtenir des choses du gouvernement.
07:58– Je ne le crois pas, je pense qu'il dit ce qu'il aimerait.
08:01D'abord nous découvrons, premièrement qu'il y a eu une double négociation,
08:05le PS négocié et Hollande par téléphone.
08:07On apprend tout ça dans la tribune.
08:09Alors peut-être que la tribune raconte des histoires qu'ils ont inventées,
08:12mais comme Nézsand Bruno je dis, ça m'étonnerait.
08:14Donc il y a donc bien eu une double négociation.
08:18Deuxièmement, le vote du groupe socialiste,
08:21c'est 36 voix pour ne pas voter la censure, 30 pour voter la censure.
08:26Il y a 8 personnes qui ont voté, 8 députés socialistes qui ont voté.
08:31Ça veut donc dire que le rapport de force est vraiment…
08:34Oui, il y en a 8 qui ont voté la censure.
08:36Et c'est extrêmement faible entre les deux.
08:38Donc il n'est pas vrai que le parti socialiste aujourd'hui soit…
08:43Écoutez, laissez-moi vous répondre.
08:45Je ne crois pas que le parti socialiste soit rallié.
08:48Pourquoi vous dis-je rallié ?
08:49Parce que dans la phrase de Hollande, ce qu'il faut retenir,
08:52ce n'est pas les formules irrespectueuses qu'il a à mon égard et offensantes.
08:57Cet homme a quand même commencé sa campagne législative en s'adressant à Morleau.
09:01On venait de le ressortir du néant,
09:03la première chose qu'il dit c'est Mélenchon se taise.
09:05Bien, ce n'est pas ça qui est important.
09:07Dans la phrase c'est jusqu'à 2027.
09:09Ça veut donc dire que pour M. Hollande,
09:12ancien président de la République,
09:14et sans doute candidat la prochaine fois à être à nouveau,
09:17oui, ça veut dire qu'il pense que M. Macron doit rester jusqu'à 2027.
09:21Vous comprenez comme moi.
09:22– Est-ce que c'est faux qu'il a neutralisé votre pouvoir de censure ?
09:25– Ce n'est pas le sujet, pardon.
09:27– Si, c'est le sujet.
09:28– Mais nous n'en avons jamais eu.
09:30– Parce que sans le groupe socialiste,
09:32votre motion de censure ne peut pas passer à l'Assemblée nationale.
09:35– Mais même avec les socialistes, ça ne suffit pas,
09:37puisque nous avons déjà une fois déposé,
09:39nous avons déposé 17 motions de censure.
09:41Pourquoi ?
09:43Mais réfléchissez-y, enfin, au lieu de brader les choses comme ça.
09:46Nous sommes dans une République, dans une démocratie.
09:49Quand un gouvernement ne pose pas la motion de confiance,
09:52l'obligation pour l'opposition, c'est de mettre une motion de censure,
09:56pour dire, nous ne sommes pas d'accord.
09:58C'est une obligation constitutionnelle.
10:00On pourrait le faire autrement, bien sûr.
10:02On ne peut pas voter la censure.
10:04Mais c'est une logique institutionnelle.
10:06Nous sommes l'opposition, nous sommes la majorité.
10:08À aucun moment, nous n'avons le pouvoir, à nous tous seuls,
10:10de faire voter la censure, même tout le NFP.
10:13Il faut que nous déposions la censure, et la vote qui veut.
10:16Une fois, il s'est trouvé que le Rassemblement national a décidé de la voter,
10:21la censure est passée.
10:22Le Rassemblement national a donc décidé, cette fois-ci,
10:27avec le groupe socialiste, de laisser le gouvernement en place.
10:31Et c'est à vous, les commentateurs, d'analyser qui fait quoi,
10:34qui est proche de qui à chaque moment.
10:36Voilà, donc, nous sommes une force d'opposition,
10:39nous avons pris cet engagement, nous avons pris comme engagement
10:42l'abrogation de la retraite à 64 ans,
10:45pas une combine pourrie, comme celle que vient d'accepter le Parti socialiste.
10:49– Pour la combine pourrie, justement,
10:50le Parti socialiste a choisi de discuter avec le gouvernement,
10:54vous estimez qu'il n'a absolument rien obtenu.
10:57Il y a une renégociation sur les retraites,
10:59ouverte entre les partenaires sociaux,
11:01il y a également, sur le budget, la non-suppression de 4000 postes
11:05dans l'éducation nationale.
11:06– Vous en êtes sûr, bien sûr, vous avez vérifié,
11:08parce que vous êtes journaliste, donc vous avez fait l'investigation.
11:11– François Bayrou l'a écrit.
11:12– D'accord, donc si le gouvernement le dit, c'est que c'est vrai ?
11:14– Je me base sur ce que le Premier ministre a dit.
11:16– Alors moi, je vais vous donner une leçon de fonctionnement sur le budget.
11:18– Vous continuez à dire que le PS n'a rien obtenu,
11:21que tout ça c'est de l'esbrou, c'est ça votre propos ?
11:22– Si, je vais vous dire ce qu'il a obtenu, de tromper tout le monde.
11:25Par exemple, les trois jours de carence,
11:27qui ne devaient plus être payés, donc, avec le 100% pour les fonctionnaires,
11:33qui s'appelle incitation contre l'absentéisme,
11:36alors que les fonctionnaires sont moins absents au travail du fait de maladie
11:40que les travailleurs du privé,
11:42eh bien, le gouvernement vient de proposer, pas la droite,
11:46le gouvernement vient de proposer au Sénat,
11:48ok, je renonce aux trois jours de carence,
11:50mais je diminue le remboursement de 10%,
11:53si bien que la nouvelle mesure qui est prise au nom du fait
11:57qu'on renonce aux trois jours de carence, rapporte au gouvernement
12:00trois fois plus d'économies que la précédente mesure.
12:03Voilà ce qu'a obtenu le parti socialiste, des mensonges, de la fumée,
12:08et quand vous prenez les 4 000 postes, je vous mets au défi,
12:10vous verrez, vous les journalistes, puisque c'est votre boulot,
12:13nous aussi, dès qu'on le saura, on le dira,
12:15il se trouve qu'il y a 12 milliards qui n'ont pas été reportés
12:19du précédent budget sur le suivant,
12:21dans ces 12 milliards, je prends le pari qu'il y a la suppression
12:25de centaines et de centaines de postes d'enseignants contractuels.
12:28– Donc Jean-Luc Mélenchon, vous nous dites ce matin finalement
12:31que François Bayrou a été très habile, qu'il a bien su manœuvrer,
12:35pour diviser la gauche.
12:37– Ecoutez-moi madame, si nous pouvions convenir entre vous et moi d'un code,
12:41cessez de répéter ce que je dis en me disant vous nous dites,
12:43je pense être parfaitement clair, et je dis ce que je veux
12:46avec les mots que je choisis, non mais ça suffit ça,
12:48parce que je vous dis que monsieur Bayrou est un homme très habile,
12:52si c'est ça la question demandez-moi, et je vous réponds oui,
12:55tous ceux qui prennent monsieur Bayrou pour une chiffe molle inconsistante
13:00se trompent, c'est un homme extrêmement résolu,
13:03et s'il peut lui arriver d'avoir de la faiblesse physique à tel ou tel moment,
13:07il n'empêche que sa manière de conduire sa politique
13:10est celle d'un homme qui est un guerrier, ce n'est pas un mou,
13:14la preuve c'est que cet homme a, tout seul avec Jean Lassalle,
13:17refusé la dissolution de l'UDF, ils étaient tout seuls,
13:20figurez-vous, je crois qu'on est quelque chose à ce genre de caractère,
13:23de gens qui ne cèdent pas, monsieur Bayrou est un homme habile,
13:27monsieur Bayrou est candidat à la prochaine élection présidentielle,
13:30et c'est bien son droit, et il est en compétition avec monsieur Hollande,
13:33qui aujourd'hui rappelle que lui…
13:35– Pourquoi vous parlez de faiblesse physique de François Bayrou ?
13:38– Parce qu'on m'a dit, pas plus loin que dans votre couloir tout à l'heure,
13:41quand même il y a des moments on le trouve bizarre,
13:43moi je n'ai pas trouvé bizarre, mais je me rallie à ceux qui me disent
13:46qu'ils l'ont trouvé bizarre, moi je ne le trouve pas bizarre,
13:48je le trouve tel que je le connais, et croire qu'un homme de droite
13:51cesse simplement d'être de droite parce qu'il en fume un gars de gauche,
13:56non, c'est que le gars de gauche ne vaut rien, parce qu'il ne savent pas négocier.
13:59Vous avez quand même entendu comme moi, le socialiste brun dire
14:02« ah bon les faits en tonnoir on n'avait pas prévu »,
14:04ben si tu n'as pas prévu, va pas négocier, si tu n'y connais rien.
14:07– Alors les faits en tonnoir, il faut préciser que ce qui a été voté précédemment
14:10dans le budget est conservé dans le budget, pour expliquer les choses.
14:13Mais vous auriez préféré que François Bayrou aille négocier
14:15avec le Rassemblement National pour rester en place à Matignon ?
14:18– Mais je n'ai pas de préférence, je ne m'occupe pas de la politique de la droite,
14:21je vais vous dire le point de départ, mais enfin, quel genre de pays sommes-nous devenus ?
14:26Nous avons un Président de la République qui dit,
14:28il y a un vote qu'il a lui-même provoqué, il le perd et il dit
14:32« ça ne me concerne pas le résultat du vote », ça ne le concerne pas,
14:36donc il nomme des gens dans la partie qui a été battue,
14:40et de parti en parti sur les plus faibles.
14:42– Dans la prostitution, le Président de la République
14:44choisit librement son Premier Ministre.
14:46– Voilà, c'est ça, et l'opposition peut librement s'opposer.
14:49Or, il se trouve que nous sommes un pays
14:51où l'opposition ne s'oppose plus à part les insoumis.
14:54Je vais vous dire, les Coréens du Sud, eux nous ont fait une démonstration,
14:58leur Président prétendait…
15:00– Il a voulu prendre les pleins pouvoirs, leur Président de la République,
15:03ce n'est pas tout à fait la même situation.
15:05– Mais mes chers messieurs, les pleins pouvoirs existent aussi
15:06dans la Constitution de la Ve République, c'est l'article 16.
15:09– Oui, mais Macron n'a pas réfléchi à l'article 16.
15:11– Je le note, vous à RTL, vous considérez qu'un Président de la République
15:15qui raye d'entrée le suffrage universel, ce n'est pas grave.
15:19Vous êtes donc un parfait hollandiste.
15:21Parce que ce qui est important dans ce qu'a dit Hollande,
15:23c'est que Macron reste jusqu'à 2025.
15:25– Jean-Luc Mélenchon, vous comparez un Président qui prend les pleins pouvoirs,
15:28ce que n'a pas fait Emmanuel Macron, il a nommé un Premier Ministre
15:31que vous estimez pas être le résultat des élections.
15:33– Nous avons, vous et moi, une très grande divergence.
15:35Quand un Président de la République garant des institutions
15:38dit ce que dit le suffrage universel, ne me concerne pas,
15:43et nomme des Premiers Ministres dans les partis minoritaires,
15:45pardon de vous dire que c'est un coup de force,
15:47qui vaut ce qu'a fait le Président de la Corée du Sud.
15:50Contre la démocratie, il n'y a pas des petits coups de force et des grands.
15:53Il y a ou des coups de force, ou le respect de la démocratie.
15:56Il faut bien que vous nous compreniez,
15:58parce que sinon vous n'allez pas comprendre ce que sont les insoumis.
16:01Les insoumis ont fait comme stratégie d'utiliser les institutions
16:05dans lesquelles ils sont présents, pour aller au bout de leur ligne politique
16:08qui est la révolution citoyenne.
16:10Nous n'avons jamais dit que nous y arriverions autrement que par les urnes.
16:13– On reviendra sur ça.
16:14– Et par conséquent, quand nous gagnons une élection,
16:16si on nous dit, même si vous gagnez une élection, ça ne sert à rien,
16:18vous adressez un drôle de message au pays.
16:20– On reviendra sur votre idée de révolution citoyenne un peu plus tard.
16:23Pauline Buisson.
16:24– Sur la question des retraites, Jean-Luc Mélenchon en y revient,
16:26on l'a dit, il y aura donc un conclave avec les partenaires sociaux.
16:29Que ferez-vous s'il y a un accord ?
16:31Est-ce que vous dénoncerez cet accord,
16:33y compris s'il y a des avancées sur les carrières longues ?
16:37Qu'est-ce que vous ferez ?
16:38– Écoutez, je vais vous répondre très clairement.
16:40S'il sort de ce, comment dites-vous, conclave,
16:43d'habitude on élit des papes au conclave, mais là, ce sera…
16:46S'il sort de ce conclave, l'abrogation de la retraite à 64 ans,
16:50nous voterons, j'en suis certain, tous, d'enthousiasme.
16:53– Et s'il n'y a pas l'abrogation de la réforme ?
16:54– Eh bien nous voterons contre, car voyez-vous, madame, nous ne sommes pas…
16:57– Quel que soient les avancées.
16:58– Mais écoutez, allez-y, continuez.
17:02– Donc les syndicats Jean-Luc Mélenchon…
17:04– Non, non, c'est elle qui parlait, pas vous.
17:06– Quel que soit les avancées, vous voterez contre.
17:07– Voilà.
17:08– C'est une question.
17:09– Donc vous partez de l'idée que ça sera forcément des avancées.
17:12– Je vous pose la question d'une situation qui peut se produire.
17:14– D'accord, mais si vous me demandez si le Père Noël remplit mes souillets,
17:17est-ce que je jette tout à la poubelle ?
17:18Non, je prendrai ce qu'il y a dans les souillets.
17:20Mais là, on ne parle pas de ça, on parle de politique,
17:22de choses sérieuses qui concernent la vie de la nation,
17:25la manière avec laquelle on se positionne.
17:27Nous, nous avons été mandatés pour abroger la retraite à 64 ans.
17:32Point. Et c'est ça que nous tiendrons.
17:34Maintenant, que va-t-il se passer ?
17:36On a réuni un conclave dans lequel le MEDEF a un pouvoir de veto,
17:40il suffit de dire non.
17:41Deuxièmement, où certains sont convoqués et pas d'autres.
17:44Par exemple, l'UNSA est là, qui n'est pas dans les 5 organisations représentatives,
17:48mais Solidaire n'y est pas, la FSU non plus,
17:51alors que la FSU est aussi un grand syndicat de la fonction publique,
17:56il s'agit des enseignants.
17:57– Les syndicats ont autant le pouvoir de veto que le MEDEF.
18:00– Laissez-moi, la liste vaut la peine.
18:02Il y a deux organisations syndicales paysannes qui n'y sont pas.
18:07La Coordination et la Confédération paysanne. Pourquoi ?
18:11Donc c'est un arrangement baroque, a dit la secrétaire générale de la CGT.
18:16Donc ça commence déjà que la liste des invités est faite suspect.
18:19Deuxièmement, ben oui, puisqu'il y en a qui ne sont pas là, on ne sait pas pourquoi.
18:23Et deuxièmement, vous m'annoncez quoi ?
18:25Qu'ils vont peut-être se mettre d'accord.
18:26Vous n'avez pas tout écouté. Vous n'avez pas tout écouté.
18:29M. Bayrou a dit, même si tout le monde n'est pas d'accord,
18:32si tout le monde n'est pas d'accord,
18:34nous pourrons quand même prendre certaines mesures et les présenter à l'Assemblée.
18:37Donc cet homme, ce qu'il est en train de préparer,
18:40c'est de ficher la pagaille entre les syndicats en prenant ce que l'un a dit,
18:44en refusant ce que l'autre a dit, il va amener tout ça.
18:46Pourquoi ? Quel est son but ?
18:47Le but de M. Bayrou, homme habile et malin, c'est de diviser ses adversaires.
18:53Ses adversaires politiques et ses adversaires syndicalistes.
18:57Parce qu'à la première réunion, déjà des syndicalistes ont dit
19:00mais on est là et on a constaté quoi ? Nos désaccords.
19:03Voilà la réalité.
19:04Donc ça ne sert à rien de dire,
19:05et si vous obtenez la huitième semaine de congé payée,
19:09est-ce que vous votez contre ?
19:10Ça n'a pas de sens.
19:11Les questions qui se posent à nous,
19:12sont des questions qui sont d'ores et déjà sur la table.
19:15Donc parlons de ça.
19:16– Jean-Luc Mélenchon, le patron du PS Olivier Faure,
19:18il met, lui, en avant un sondage
19:20qui relève que 74% des électeurs de gauche
19:24lui donnent raison de rouvrir le débat sur les retraites, les négociations,
19:27dont 67% des électeurs de LFI.
19:31Les Français, et notamment les électeurs de gauche,
19:33veulent ces discussions.
19:34Pourquoi pas vous ?
19:35– Alors, je crois que vous ne nous avez pas bien compris,
19:38alors ça va m'obliger à me répéter.
19:40Nous sommes tous d'accord pour rouvrir la discussion sur les retraites.
19:44C'est une nouveauté.
19:45Nous sommes d'accord pour rouvrir.
19:47Nous sommes d'accord pour que ce soit négocié.
19:49L'abandon de la retraite à 64 ans.
19:52Nous sommes tous d'accord pour rediscuter de ça.
19:54Et je vais vous dire une chose,
19:56si ce gouvernement était bien disposé,
19:58alors expliquez-moi,
19:59vous qui avez l'air d'avoir le don de double vue,
20:01expliquez-moi pourquoi,
20:03quand nous avons déposé un projet dans notre niche,
20:06c'est-à-dire le moment où c'est nous qui fixons l'ordre du jour,
20:09d'abrogation de la retraite à 64 ans,
20:12le gouvernement et l'actuel,
20:14les groupes qui soutiennent M. Bayrou,
20:16ont tout bloqué toute la journée.
20:18C'est donc bien qu'ils n'en veulent pas.
20:20Inutile de tourner autour du pot.
20:21Ils n'en veulent pas.
20:22Par conséquent,
20:23ce n'est une rouverture bidon.
20:25Et savez-vous,
20:26parce que comme vous oubliez tout,
20:28et que dans la vie politique dorénavant,
20:30c'est la mémoire de Poisson Rouge,
20:31figurez-vous que ça,
20:32ça a déjà eu lieu,
20:33tout ce que vous avez sous les yeux.
20:34C'est M. Edouard Philippe qui l'a fait.
20:36Dans la précédente réforme des retraites,
20:38parce qu'il y en a une à chaque mandat,
20:39dans la précédente,
20:40il avait arrêté en disant,
20:42nous allons discuter.
20:43Et M. Ford avait dit,
20:44c'est une fake négociation.
20:46Ce qui veut dire,
20:47en français,
20:48négociation bidon.
20:49D'accord ?
20:50Eh bien,
20:51cette négociation,
20:52vous le verrez,
20:53sera une négociation bidon.
20:54Et là,
20:55ce n'est pas Mme Irma,
20:56comme le dit,
20:57si respectueusement pour elle,
20:58M. Hollande,
20:59qui vous parle,
21:00c'est quelqu'un qui analyse la politique.
21:02Et qui sait que,
21:03jamais,
21:04J majuscule A,
21:05etc.,
21:06souligné,
21:07le MEDEF n'acceptera qu'on revienne
21:08sur la retraite à 64 ans.
21:10Par conséquent,
21:11tout ça est une comédie.
21:12– Mais alors,
21:13pour revenir sur la retraite à 64 ans,
21:14il y a une question qui est celle de
21:16l'équilibre du régime des retraites.
21:18Comment pouvez-vous résoudre
21:19cette équation mathématique,
21:21finalement,
21:22assez simple ?
21:23Il y a de moins en moins d'actifs
21:24qui cotisent pour les retraites.
21:26Et il y a de plus en plus de retraités.
21:28– Alors,
21:29ce qui d'abord sera frappant,
21:30c'est le caractère permanent
21:31des arguments,
21:32qui se répètent,
21:33personnellement,
21:34j'en suis,
21:35je crois,
21:36à la cinquième réforme des retraites.
21:37– Mais la démographie évolue,
21:38Jean-Luc Mélenchon.
21:39– La réponse vous arrive,
21:40maintenant,
21:41coup de trèche.
21:42Mais je commence quand même,
21:43par dire que,
21:44on est censé,
21:45pardon,
21:46il n'y a même pas un an,
21:47avoir adopté une réforme des retraites,
21:48qui paraît-il,
21:49allait remettre tout d'équilibre.
21:50Donc vous êtes en train de me dire,
21:51qu'il n'y aura pas d'équilibre.
21:52Déjà, c'est un point…
21:53– Non, c'est si vous revenez à 62 ans,
21:55par exemple.
21:56– Voilà.
21:57Voilà.
21:58Alors moi,
21:59j'ai une autre annonce à faire.
22:00Quoi qu'il arrive,
22:01même s'il y a un déficit des retraites,
22:04en 2030,
22:05la caisse de la sécurité sociale
22:07sera d'équilibre.
22:09Voyez-vous ?
22:10Pourquoi ?
22:11Parce que quand on a créé
22:12la sécurité sociale,
22:13c'était une seule caisse.
22:15Bien sûr,
22:16on gérait séparément
22:17les régimes.
22:18Mais ça a été introduit
22:19par un gouvernement de droite,
22:20de distinguer toutes ces caisses.
22:22Et donc,
22:23de leur demander à chacune
22:24d'être en équilibre.
22:25Mais ce n'est pas comme ça
22:26qu'il faut poser le problème.
22:27Pardon,
22:28pour nous,
22:29la gauche historique,
22:30celles qui ont créé
22:31ce régime des retraites,
22:32ça veut dire,
22:33les cotisations des travailleurs
22:35payent un système d'assurance globale.
22:37Eh bien,
22:38ce système d'assurance globale
22:39est en équilibre.
22:40Par conséquent,
22:41tout le reste,
22:42c'est de l'afflux.
22:43– Il n'est pas en équilibre aujourd'hui.
22:44Si vous prenez l'ensemble
22:45des régimes des retraites
22:46et que vous les mettez tous ensemble,
22:47vous n'êtes pas à l'équilibre
22:48financier aujourd'hui,
22:49Jean-Luc Mélenchon.
22:50– Non, mais ce que j'ai dit est dit
22:51et je ne vois pas l'utilité
22:52de le répéter.
22:53Mais par contre,
22:54je peux développer.
22:55Prenons la question
22:56des différents équilibres.
22:57Si vous mettez la retraite
22:59toujours plus tard,
23:00sachant que les seniors
23:01ne sont pas recrutés,
23:03ça veut dire que vous alourdissez
23:04pendant ce temps-là
23:05le déficit du chômage.
23:08Si vous mettez les seniors
23:09à travailler plus tard
23:11que leur corps ne leur permet,
23:13parce que si vous me permettez
23:14de le dire,
23:15les comptes tout le temps
23:16c'est des gens qui nous disent
23:17je ne vais pas pouvoir tenir le coup,
23:18je ne vais pas y arriver.
23:19Vous les rendez malades
23:20plus tôt et plus longtemps.
23:22Ce qui veut dire que c'est
23:23sur la caisse de la maladie.
23:24Et au lieu de régler,
23:25à la petite semaine,
23:26je vais vous dire
23:27pourquoi ils s'intéressent tant.
23:28– C'est ce que vous avez fait
23:29les syndicats,
23:30vous l'avez amélioré notamment.
23:31– Pourquoi les retraites ?
23:32On a sorti ce déficit-là.
23:33Parce que c'est 300 milliards.
23:34Et vous avez tout le capital
23:36qui bave d'envie
23:37d'avoir cet argent
23:38pour le placer en capitalisation.
23:39Moi je redresserais
23:40les comptes globaux
23:42si c'était à moi
23:43qu'on demandait comment faire
23:44en baissant les dépenses maladie.
23:45Pas en privant
23:46les gens de remboursement
23:47mais en demandant
23:48à ceux qui mettent
23:49trop de sel,
23:50trop de sucre
23:51dans la nourriture
23:52d'en mettre moins
23:53pour lutter contre le diabète,
23:54pour lutter contre l'obésité.
23:55Je commencerais par demander
23:56qui est responsable
23:57d'avoir mis
23:58des produits cancérigènes
23:59dans l'eau potable
24:00que nous avons dans ce pays
24:01et je les taxerai
24:02pour qu'ils remboursent
24:03la différence.
24:04Voilà ce qu'il faut faire.
24:05Ça c'est la gestion
24:06à partir des besoins,
24:07à partir de l'humanité.
24:08Là vous me brassez des chiffres
24:09comme si ce n'était pas
24:10des êtres humains
24:11dont on parlait
24:12pour finir à la sortie.
24:13Le Grand Jury
24:14Question Express
24:15Alors Jean-Luc Mélenchon,
24:16Question Express
24:17c'est une série
24:18de questions et de réponses
24:19par oui ou par non,
24:20pour ou contre.
24:21Si vous pouvez respecter
24:22le principe.
24:23Ah ça c'est subtil.
24:24Ah oui,
24:25mais vous allez voir
24:26c'est pas non plus
24:27des questions très très compliquées.
24:28Allons-y.
24:29Faut-il quitter X
24:30comme plusieurs élus ont décidé
24:31et plusieurs organisations
24:32ont également décidé
24:33de le faire ?
24:34Le réseau social X.
24:35Il ne faut pas le faire
24:36comme des décisions individuelles
24:37je préfère le dire
24:39c'est une sottise.
24:40Ou bien nous avons
24:41une décision collective
24:42ou bien ça ne vaut rien
24:43de quitter un par un
24:44parce que si vous regardez
24:45le bilan depuis que
24:46des gens annoncent
24:47qu'ils s'en vont
24:48c'est que X continue
24:49à progresser.
24:50Alors évidemment
24:51je n'ai pas l'intention
24:52de vous dire
24:53que X c'est bien.
24:54Mais la réalité c'est ça.
24:55Les terribles incendies
24:56en Californie
24:57c'est la faute
24:58au climat
24:59ou au développement
25:00urbain anarchique ?
25:01Non c'est la faute
25:02au capitalisme.
25:03Pourquoi ?
25:04Parce que le changement
25:05climatique
25:06vient du mode
25:07productiviste.
25:08Deuxièmement
25:09parce qu'en Californie
25:10on a mis l'eau
25:11à la bourse.
25:12Troisièmement
25:13parce qu'on a supprimé
25:14les corps de pompiers
25:15et que dorénavant
25:16c'est des pompiers privés
25:17qui viennent sauver
25:18les propriétés privées.
25:19Et je vous annonce
25:20à vous tous
25:21qui m'écoutez
25:22quand je vous ai
25:23en tant que Mme Irma
25:24annoncé la crise de l'eau
25:25vous n'en avez tenu
25:26aucun compte
25:27maintenant vous avez
25:28la crise de l'eau
25:29en France.
25:30Quand je vous ai dit
25:31que la destruction
25:32des services publics
25:33ne serait jamais remplacée
25:34par le privé
25:35sauf quand il y a des sous
25:36et c'est ce qui est
25:37en train de se passer.
25:38Et bien en France
25:39demain les compagnies
25:40d'assurance
25:41vous demanderont
25:42de signer
25:43un papier comme quoi
25:44vous avez pris
25:45vos précautions
25:46auprès d'une compagnie
25:47d'incendie
25:48ou auprès d'une compagnie
25:49de ceci ou cela
25:50et vous l'opérez
25:51en assurant
25:52sinon ils ne vous assureront pas.
25:53La disparition
25:54du service public
25:55n'est remplacée
25:56que pour les plus riches
25:57par des services privés.
25:58– Faut-il supprimer
25:59le droit du sol à Mayotte
26:00comme le propose notamment
26:01Gérald Darmanin ?
26:02– Non.
26:03Soit Mayotte
26:04et département français
26:05et alors s'applique
26:06à Mayotte
26:07le droit du sol
26:08comme partout.
26:09J'ajoute
26:10qu'il ne faudrait pas
26:11laisser croire
26:12qu'il suffit
26:13d'arriver à Mayotte
26:14pour devenir français.
26:15La loi s'applique.
26:16La loi passe quoi ?
26:17J'en connais quelque chose
26:18je suis né en Afrique du Nord
26:19donc chaque fois
26:20que j'ai besoin d'un papier
26:21je dois faire
26:22un parcours
26:23du combattant
26:24pour l'obtenir.
26:25Bref
26:26il faut attendre
26:27d'avoir
26:28quand on n'est pas né
26:29sur place
26:30quand on n'est pas français
26:31on doit attendre
26:32l'âge de 16 ans
26:33ce qui est
26:34un problème
26:35de nationalité.
26:36Certains seront français
26:37et pas d'autres.
26:38Le problème qui se pose
26:39à Mayotte
26:40n'est pas un problème
26:41de nationalité.
26:42C'est pourquoi y a-t-il
26:43des bidonvilles partout ?
26:44Pourquoi n'y a-t-il pas
26:45la ressource suffisante
26:46pour faire vivre
26:47dignement les gens ?
26:48Et il y a
26:49le rôle des comores
26:50qui ne font rien
26:51et à qui nous sommes en état
26:52de demander des comptes
26:53et de dire
26:54écoutez
26:55ça ne peut pas
26:56continuer comme ça
26:57puisque les habitants
26:58s'enfuient de chez vous
26:59pour venir chez nous.
27:00On est en droit
27:01de vous dire
27:02ça ne peut pas durer
27:03ce problème,
27:04c'est à vous.
27:05Que vous faut-il ?
27:06À partir de quel niveau
27:07d'aide nous garantissez-vous
27:08que les gens arriveront
27:09à arrêter de se déplacer ?
27:10Parce que si vous croyez
27:11que les gens
27:12prennent les quoiça quoiça
27:13par plaisir
27:14pour aller à Mayotte
27:15vous trompez.
27:16C'est un voyage
27:17dans lequel
27:18des centaines de gens
27:19ne reviennent pas.
27:20Alors il faut toujours
27:21penser en tant qu'être humain
27:22avant de sortir
27:23sa calculette.
27:24– Jean-Luc Mélenchon
27:25on va se retrouver
27:26dans quelques instants
27:27pour la suite
27:28de ce Grand Jury.
27:29On continuera bien évidemment
27:30d'évoquer cette situation
27:31politique en France
27:32et puis on parlera également
27:33de l'actualité internationale
27:34assez riche
27:35cette semaine
27:36et la semaine prochaine.
27:37A tout de suite.
27:38– Le Grand Jury
27:39RTL Le Figaro
27:40Public Sénat M6
27:42Générique
27:43– Générique
27:44– Suite du Grand Jury
27:45présenté par Olivier Bost
27:46– Jean-Luc Mélenchon
27:47présente
27:48Le Grand Jury
27:49RTL Le Figaro
27:50Public Sénat M6
27:51Générique
27:52– Suite du Grand Jury
27:53présenté par Olivier Bost
27:54– Jean-Luc Mélenchon
27:55présente
27:56Le Grand Jury
27:57RTL Le Figaro
27:58Public Sénat M6
27:59– Le Grand Jury
28:00présenté par Olivier Bost
28:01– Jean-Luc Mélenchon
28:02le leader de la France insoumise
28:03est notre invité ce dimanche
28:04à mes côtés
28:05Perrine Tarnot
28:06de Public Sénat
28:07et Jim Jarassé
28:08du Figaro.
28:09– Le Grand Jury
28:10l'actualité de la semaine
28:11– Alors la censure
28:12Jean-Luc Mélenchon
28:13aurait déjà coûté
28:1412 milliards d'euros
28:15selon le gouvernement
28:16au final ce sont les Français
28:17qui vont payer
28:18cette décision politique ?
28:19– Évidemment
28:20je crois que c'est
28:21plutôt
28:221 010 millions de milliards
28:23que l'on dit n'importe quoi
28:24c'est plutôt
28:251 010 millions de milliards
28:26que l'on dit n'importe quoi
28:28que l'on dit n'importe quoi
28:29donc allons-y
28:30ça n'a pas de sens
28:31que celui qui dit 12 milliards
28:32nous montre
28:33où sont ces 12 milliards
28:34en recettes non perçues
28:35pardon les impôts
28:36ne sont pas encore perçus
28:37c'est ceux de l'année 2025
28:39c'est un de ces mensonges
28:40qui rendent les discussions
28:41honnêtes
28:42impossibles
28:43parce qu'on pourrait
28:44en effet discuter
28:45mais combien
28:46savoir exactement
28:47par exemple
28:48avoir dit 50 milliards
28:49de déficit
28:50à cause des retraites
28:51est un mensonge
28:52mais il occupe
28:53les plateaux
28:54et nous oblige
28:55à passer un temps flou
28:56à dire ce n'est pas vrai
28:57l'inaction politique
28:58n'a pas un coût
28:59pardon
29:00l'inaction politique
29:01ça ne coûte rien
29:02mais il n'y a que vous
29:03qui croyez
29:04qu'il y a inaction politique
29:05ça aurait été calculé
29:06par des économistes
29:07ça aurait coûté déjà
29:080,3% de PIB
29:09pardon pardon
29:10cela aurait été calculé
29:11par des économistes
29:12cela a été calculé
29:13c'est ça
29:14des économistes
29:15oui vous savez
29:16je ne sais pas lesquels
29:17mais qu'ils nous mettent
29:18les chiffres sur la table
29:19nous les discuterons
29:20si c'est 12 milliards
29:21on discutera
29:22donc une censure
29:23coûte 12 milliards
29:24donc il ne faut pas censurer
29:25il ne faut pas se précipiter
29:26sur cette bonne nouvelle
29:27il n'y a plus de censure en France
29:28ça coûte trop cher
29:29la démocratie
29:30ça coûte trop cher
29:31ce n'est pas vrai
29:32il ne manque pas 12 milliards
29:33ce n'est pas vrai
29:34il ne manque pas 50 milliards
29:35dans la caisse de la Sécu
29:36Jean-Luc Mélenchon
29:37et celui qui le dit
29:38est un économiste
29:39Jean-Luc Mélenchon
29:40qui travaille avec M. Bayrou
29:41et qui
29:42fort de son statut d'économiste
29:43se dit
29:44ils vont l'avaler tout rond
29:45mais il y a de nombreux journalistes
29:46qui ont déjà
29:47démasqué ce mensonge
29:48pas seulement Jean-Luc Mélenchon
29:49il y a des chiffres
29:50qui sont bien réels
29:513 300 milliards
29:52de dettes
29:536% de déficit
29:54ça
29:55tout le monde le dit
29:56c'est vérifié
29:57comment vous
29:58vous luttez contre ça
29:59contre ce déficit
30:00qui gagne la France
30:01où sont vos économies
30:02dans le budget
30:03qui va être examiné
30:04à l'Assemblée ?
30:05Merci
30:06excellente question
30:07eh ben on attend votre réponse
30:08ben oui
30:09c'est une excellente question
30:10parce que d'abord
30:11commençons par dire
30:123 300 milliards
30:13c'est à nous qui les avons faits
30:14non mais
30:15vous m'en donnez acte
30:16qui a fait cette dette ?
30:17M. Bayrou a fait la liste
30:18tous les gouvernements
30:19c'est qu'il a fait
30:20depuis 40 ans
30:21il avait juste oublié
30:22oui oui
30:23mais moi je fais attention à tout
30:24et je connais mon histoire
30:25il a commencé
30:26avec François Mitterrand
30:27ça commence mal
30:28parce que
30:29dans les découvertes
30:30qu'il peut y avoir
30:31il y a le prix
30:32de la nationalisation
30:33puisqu'on a indemnisé
30:34donc il est clair
30:35que ça a coûté
30:36plus de sous que prévu
30:37d'autant que
30:38le Conseil Constitutionnel
30:39avait cassé la décision
30:40et d'une
30:41et de deux
30:42il avait
30:43non non non
30:44mais attendez
30:45quand on fait les comptes
30:46il faut être sérieux
30:47M. Giscard d'Estaing
30:48qui l'a oublié de citer
30:49mais vous inquiétez pas
30:50ça va venir
30:51M. Giscard d'Estaing
30:52a fait l'emprunt
30:53le plus calamiteux
30:54de l'histoire de France
30:55en gageant sur l'or
30:56et il a coûté
30:57trois fois
30:58ce qu'il a rapporté
30:59maintenant j'en viens à maintenant
31:00vous me posez une question
31:01ben monsieur
31:02vous en avez déjà la réponse
31:03où sont vos économies ?
31:04mes camarades
31:05à l'Assemblée Nationale
31:06ont déposé une série
31:07d'amendements
31:08qui ont été victorieux
31:09et ces amendements
31:10qui taxaient
31:11les super profits
31:12147 personnes
31:13à 2%
31:14sur les très hauts patrimoines
31:15etc
31:16tout ça
31:17permettait
31:18de ramener
31:19le déficit
31:20à moins
31:21de 3%
31:22ne venez pas nous dire
31:23que nous ne savons pas
31:24alors je vous réponds
31:25comment ferons-nous
31:26pour réduire
31:27le déficit ?
31:28d'abord je commence
31:29par dire une chose
31:30à tous les français
31:31cette dette
31:32est impayable
31:33elle ne sera
31:34jamais payée
31:35elle sera donc
31:36roulante
31:37sans arrêt
31:38on en prendra
31:39de quoi rembourser
31:40la tranche
31:41qui arrive en terme
31:42notre seul problème
31:43c'est de faire en sorte
31:44que les taux d'intérêt
31:45puisque
31:46stupidement
31:47on se finance
31:48sur le marché financier
31:49au lieu d'assurer
31:50un circuit du trésor
31:51comme avant
31:52puisqu'on a cette mesure
31:53stupide
31:54on est obligé
31:55d'en tenir compte
31:56par conséquent
31:57il faut réduire
31:58le déficit
31:59nous en sommes
32:00d'accord
32:01et savez-vous
32:02comment on fait ?
32:03en mettant
32:04à contribution
32:05ceux qui ont
32:06le plus
32:07et quand vous êtes
32:08dans une année
32:09où le CAC 40
32:10bat un record
32:11de distribution
32:12de dividendes
32:13à 100 milliards
32:14ce qui ne s'est
32:15jamais vu
32:16depuis la cinglinglin
32:17et comme la cinglinglin
32:18on peut quand même
32:19demander à ces gens-là
32:20écoutez
32:21mettez un peu
32:22la main à la poche
32:23parce que les autres
32:24ils n'en peuvent plus
32:25d'impôts
32:26la classe moyenne
32:27on ne peut plus d'impôts
32:28et les plus pauvres
32:29n'en peuvent plus
32:30parce que je rappelle
32:31que contrairement
32:32à ce qui se raconte
32:33continuellement
32:34les pauvres payent
32:35des impôts
32:36chaque fois
32:37qu'ils achètent
32:38un bout de pain
32:39ils payent une TVA dessus
32:40c'est donc un impôt
32:41personne dans le pays
32:42ne paye pas d'impôts
32:43donc taxer les plus riches
32:44selon vous
32:45il n'y a pas d'économie
32:46à réaliser ?
32:47non
32:48mais le mot économie
32:49est un mot qui vous piège
32:50parce qu'il vous oblige
32:51à dire
32:52ou vous enlever
32:53ce n'est pas comme ça
32:54qu'il faut faire
32:55prenons un exemple
32:56on nous dit
32:57il y a 1000 agences
32:58alors tout le monde
32:59grolote
33:001000 agences
33:01mon dieu
33:02quel gâchis
33:03on ne sait pas ce qu'elles font
33:04mais quand on regarde
33:05de plus près
33:06il y a Météo France dedans
33:07vous êtes d'accord
33:08pour supprimer
33:09le budget de Météo France ?
33:10on a déjà supprimé
33:11la moitié
33:12des stations de Météo France
33:13dans les départements
33:14vous avez dedans
33:15l'agence pour la biodiversité
33:16on s'en fout
33:17ce n'est pas un sujet
33:18la biodiversité en France
33:19tout ça est absurde
33:20si on commence
33:21par raisonner
33:22par les économies
33:23on perd
33:24il faut partir des besoins
33:25de quoi a-t-on
33:26le plus besoin ?
33:27et ensuite on arbitre
33:28j'estime que nous avons
33:29plus besoin
33:30de bons traitements
33:31pour les gens
33:32le grand nombre
33:33que pour
33:34la petite poignée
33:35de ceux qui ont
33:36tellement profité
33:37déjà de ces 7 années
33:38voilà
33:39c'est la différence
33:40entre la droite et la gauche
33:41vous allez soutenir du coup
33:42si on vous comprend bien
33:43les propositions du gouvernement
33:44sur la contribution
33:45des hauts revenus
33:46et la taxation
33:47des hauts patrimoines
33:48qui a été évoqué
33:49par le gouvernement
33:50cette semaine
33:51voilà vous avez
33:52très bien compris
33:53c'est-à-dire que vous n'avez
33:54rien compris
33:55le budget monsieur
33:56quand arrivera
33:57ce type de mesure
33:58ça passera dans
33:59le vote du budget
34:00à ce moment-là
34:01je ne sais pas
34:02comment ça se passera
34:03s'il s'agit de dire
34:04est-ce qu'on taxe
34:05les hauts revenus
34:06nous lèverons la main
34:07mais ce n'est pas ça
34:08qui compte
34:09ce qui compte
34:10c'est le budget
34:11à la fin
34:12quand il arrive avec
34:13ce qui est pris d'un côté
34:14nous voterons contre
34:15et nous ne serons pas
34:16les seuls
34:17c'est la raison pour laquelle
34:18monsieur Bayrou fera
34:1949-3
34:20et attendez
34:21je finis
34:22parce qu'il y a un lièvre
34:23que personne n'a l'air
34:24de vouloir lever
34:2549-3
34:26et à ce moment-là
34:27il y aura une motion
34:28de censure
34:29que nous déposerons
34:30on ne sait pas
34:31qui sera le premier signataire
34:32ou nous
34:33ou les communistes
34:34ou les verts
34:35on fait ça à tour de rôle
34:36puisque les socialistes
34:37ne votent plus
34:38les motions de censure
34:39mais voyez-vous
34:40comme nous lisons
34:41attentivement ce qui se dit
34:42nous avons vu
34:43dans une interview
34:44dans une phrase
34:45qui se trouve
34:46dans le Parisien
34:47il dit
34:48il y aura le budget
34:49il y aura le PLFSS
34:50c'est-à-dire la loi
34:51sur le budget
34:52de la sécurité sociale
34:53et il y aura
34:54un projet de loi
34:55de finances
34:56qui suivra
34:57et nous devrons juger
34:58sur l'ensemble
34:59ça veut dire
35:00qu'Olivier Faure annonce
35:01qu'ils ne voteront pas
35:02la censure
35:03sur le budget
35:04s'il y a un 49-3
35:05alors peut-être
35:06qu'il va dire
35:07mais non
35:08ce n'est pas ça
35:09que je voulais dire
35:10car leur habitude
35:11est de nous faire glisser
35:12et c'est ce qu'ils ont fait
35:13la dernière fois
35:14donc là
35:15ils ont déjà
35:16annoncé
35:17monsieur Faure
35:18premier secrétaire
35:19du parti socialiste
35:20a dit
35:21c'est sur l'ensemble
35:22qu'il faudra juger
35:23nous nous jugerons
35:24sur le budget
35:25et nous voterons la censure
35:26– Jean-Luc Mélenchon
35:27vous n'attendez plus rien
35:28des socialistes
35:29– Mais si
35:30parce que je suis un homme
35:31plein d'espoir
35:32un jour on m'a demandé
35:33est-ce que vous croyez
35:34au Père Noël
35:35j'ai dit
35:36oui j'y crois
35:37c'est moi
35:38– Et les socialistes ?
35:39– Qu'est-ce qu'on fait
35:40dans la vie ?
35:41Moi j'ai pris mes responsabilités
35:42avec mes camarades
35:43arrêtez de m'appeler
35:44le leader
35:45de la France Insoumise
35:46je suis un de ses porte-parole
35:47et nous avons des leaders
35:48brillantissimes
35:49qui seront de parfaits candidats
35:50à l'élection présidentielle
35:51– Il faut bien décrire votre rôle
35:52dans votre organisation
35:53– Oui mais attendez
35:54je ne dis pas que vous
35:55c'était pas du tout
35:56disgracieux de votre part
35:57au contraire
35:58ça me fait très plaisir
35:59mais je voudrais quand même
36:00le signaler
36:01alors c'était quoi
36:02votre question ?
36:03– C'était ce que vous attendiez
36:04des socialistes
36:05est-ce que vous attendiez
36:06encore quelque chose ?
36:07– C'est bien au moins
36:08vous avez suivi le fil
36:09est-ce que j'attends
36:10des socialistes
36:11et bien qu'ils honorent
36:12leurs paroles
36:13que pour une fois ils respectent
36:14parce que ça commence
36:15à bien faire
36:16je le dis au nom
36:17de tous mes camarades
36:18on fait un accord
36:19nupes
36:20même pas un mois après
36:21ils commencent à dire
36:22Mélenchon aussi
36:23Mélenchon les cheveux trop longs
36:24Mélenchon les oreilles trop grandes
36:25– Vous les avez menacés
36:26de présenter
36:27des candidats contre eux
36:28– Attendez
36:29je menace trop bien
36:30parce que quand je dis
36:31quelque chose
36:32on dit vous menacez
36:33quand ils m'insultent
36:34on dit ils plaisantent
36:35ou comme je l'ai lu tout à l'heure
36:36ils égratignent Mélenchon
36:37juste voilà
36:38et moi je menace
36:39non je ne menace pas
36:40je promets
36:41il y aura des candidats
36:43de la gauche de rupture
36:44dans toutes les circonscriptions
36:46et à quoi ça se verra
36:47que ce sont des candidats
36:48de la gauche de rupture
36:49– Donc contre tous les socialistes
36:50– Pas au fait qu'ils sont insoumis
36:51écoutez-moi
36:52pas au fait qu'ils sont insoumis
36:53ça se verra au fait
36:54qu'ils auront
36:55un programme de rupture
36:56c'est pour ça
36:57que nous sommes battus
36:58et je préfère dire
36:59à tout le monde
37:00bien tranquille
37:01écoutez-moi
37:02nous n'avons pas peur
37:03de la solitude
37:04nous avons déjà été seuls
37:05contre tout le monde
37:06et nous avons déjà
37:07nous sommes arrivés en tête
37:08avec 4 fois
37:09le vote du suivant
37:10nous n'avons pas peur
37:11du vote des français
37:12nous sommes la rupture
37:13si on n'auront pas
37:14il ne faut pas compter sur nous
37:15c'est simple
37:16c'est démocratique non ?
37:17– Pour être clair
37:18Jean-Luc Mélenchon
37:19il y a des élections législatives
37:20dans quelques mois
37:21la France Insoumise
37:22aura des candidats
37:23dans toutes les circonscriptions
37:24contre tous les candidats
37:25socialistes
37:26– Mais vous le faites exprès vous
37:27un garçon comme vous
37:28qui a fait des grandes études
37:29qui écrit des articles passionnants
37:30et tout ça
37:31vous faites comme si
37:32vous ne comprenez rien
37:33je n'ai pas dit ça
37:34vous m'avez commencé
37:35par dire
37:36vous m'avez commencé
37:37par me demander
37:38qu'est-ce que vous attendez
37:39des socialistes
37:40je vous ai répondu
37:41j'attends qu'ils
37:42respectent leurs paroles
37:43je vous donnais l'exemple
37:44de la Dupes
37:45– Vous les menacez alors
37:46– Pardon
37:47mais eux-mêmes ne se rappelaient
37:48même plus
37:49pourquoi ils avaient rompu
37:50j'ai entendu un de leurs
37:51porte-parole
37:52parmi les moins agréables
37:53dire nous avons rompu
37:54après le 7 octobre
37:55ben non mon bonhomme
37:56t'as rompu au moment
37:57des révoltes urbaines
37:58parce que vous n'étiez déjà
37:59pas longtemps de nous
38:00là c'est le nouveau front populaire
38:01ils commencent par voter une censure
38:02le coup d'après
38:03ils ne la votent plus
38:06– Madame c'est pas une menace
38:07quand vous ne faites pas de la politique
38:08vous faites du journalisme
38:09entre vous
38:10vous vous engueulez
38:11dans vos rédactions
38:12et vous vous menacez
38:13mais pas en politique
38:14en politique
38:15il s'appelle une démocratie
38:16la France
38:17il y a des candidats
38:18voilà
38:19donc je vous dis
38:20nous avons construit
38:21au prix d'un effort
38:22gigantesque
38:23et unique en Europe
38:24une gauche radicale
38:25de rupture
38:26cette gauche
38:27a permis
38:28elle
38:29cette gauche là
38:30que nous ne nous effondrions pas
38:31comme c'est le cas en Italie
38:32et que nous ne soyons pas réduits
38:33au score
38:34des trois autres
38:35dans la dernière élection
38:36présidentielle
38:37et cette gauche
38:38a animé
38:39un programme
38:40partagé
38:41pas son programme
38:42à lui
38:43le programme partagé
38:44qui nous a permis
38:45de battre
38:46le rassemblement national
38:47aux élections
38:48législatives
38:49la dernière fois
38:50ce n'est pas rien
38:51et on est arrivé
38:52à un point
38:53du rassemblement national
38:54si nous prenons
38:55les élections européennes
38:56donc
38:57il faut arrêter
38:58de répéter tout le temps
38:59que le front national
39:00a gagné les élections
39:01le front national
39:02le rassemblement national
39:03ne gagne les élections
39:04que si nous lui permettons
39:05de les gagner
39:06ça veut dire
39:07si les socialistes
39:08continuent à diviser
39:09tout le monde
39:10le mouvement syndical
39:11et le front
39:12parce que pour l'instant
39:13c'est eux qui sont isolés
39:14donc c'est pas moi
39:15qui menace les autres
39:16c'est eux qui nous menacent
39:17ils nous menacent
39:18par leur isolement
39:19de nous faire perdre
39:20le grand jury
39:212027
39:22c'est demain
39:232027
39:24c'est demain
39:25enfin c'est vraiment
39:26votre souhait
39:27c'est que ça soit vraiment demain
39:28puisque ce que vous souhaitez
39:29c'est faire tomber
39:30François Bayrou
39:31puis ensuite
39:32obtenir la démission
39:33d'Emmanuel Macron
39:34s'il y a une présidentielle anticipée
39:36elle se fera en un mois
39:38c'est la règle
39:39c'est la constitution
39:40est-ce que vous trouvez
39:41qu'un mois de campagne
39:42pour une campagne
39:43c'est vraiment démocratique
39:45et ça permet d'installer
39:46un vrai débat ?
39:47Ecoutez
39:48un mois c'est 4 semaines
39:49c'est déjà mieux
39:50que pour les législatives
39:51vous trouviez tout ça
39:52très démocratique
39:53c'était 3 semaines
39:54les législatives
39:55oui
39:56c'était pas beaucoup non plus
39:57oui ou non
39:58vous êtes d'accord
39:59donc vous nous donnez raison
40:00a posteriori
40:01on disait quand même
40:02la constitution
40:03monsieur si vous n'en êtes pas content
40:04votez insoumis
40:05puisque nous voulons changer
40:06la constitution
40:07et que la 5ème république
40:08je le rappelle
40:09la constitution
40:10a été votée
40:11par la SFIO
40:12parti socialiste
40:13de l'époque
40:14donc nous on veut
40:15changer la constitution
40:16elle est faite comme ça
40:17je redis aux français
40:18si vous acceptez
40:19que celui que vous avez élu
40:21président de la république
40:22a des pouvoirs considérables
40:23du fait de la 5ème république
40:25liée à la crise de l'époque
40:26qui était une crise nationale
40:27terrifiante
40:28en 1958
40:29et bien
40:30si vous acceptez
40:31que ce personnage là
40:32puisse dire
40:33les élections ne comptent pas pour moi
40:34c'est votre affaire
40:35nous
40:36nous n'acceptons pas
40:37donc
40:38nous avons déposé
40:39une motion de destitution
40:40pardon je termine
40:41et cette motion de destitution
40:43n'a été bloquée
40:44in fine
40:45que par le rassemblement national
40:46et aujourd'hui
40:47monsieur Hollande
40:48se moque de moi
40:49en disant
40:50Mélenchon c'est madame Irma
40:51parce qu'il féminise les insultes
40:52et c'est madame Irma
40:54et sa motion a été bloquée
40:56bloquée par le RN
40:57monsieur Hollande en est content
40:58il est devenu maintenant
40:59l'ami définitif
41:00du RN
41:01il ne vote pas
41:02la censure comme le RN
41:03et il se réjouit
41:04de voir que la destitution
41:05n'est pas mise au voile
41:06il se prépare pour la présidentielle
41:08selon vous
41:09François Hollande
41:10à vous affronter
41:11évidemment
41:12je ne l'en veux pas
41:13il a bien le droit
41:14pourquoi pas
41:15d'être candidat
41:16pour la présidentielle
41:17vous dites François Hollande
41:18est aujourd'hui
41:19l'ami du rassemblement national
41:20non
41:21c'est ce que vous venez de dire
41:22non
41:23mais vous simplifiez
41:24vous croyez toujours mieux
41:25parler que moi
41:26mais vous vous rendez confus
41:27ce que je viens de dire
41:28je disais sous forme
41:29des gratinures
41:30d'accord
41:31je lui disais
41:32alors là vous êtes d'accord
41:33avec
41:34le RN
41:35vous vous réjouissez
41:36du fait que le RN
41:37est bloqué
41:38notre motion de destitution
41:39pourquoi
41:40parce que vous
41:41monsieur François Hollande
41:42vous voulez que l'autre
41:43il tienne jusqu'à 27
41:44et pourquoi vous voulez
41:45qu'il tienne jusqu'à 27
41:46parce que vous pensez
41:47que d'ici là
41:48vous aurez réglé son compte
41:49à
41:50ces 30 députés
41:51qui s'apprêtaient
41:52à voter
41:53la censure
41:54et vous ne voulez pas
41:55de la destitution
41:56parce que vous pensez
41:57qu'un président de la république
41:58c'est comme un roi
41:59on ne le change pas
42:00quoi qu'il fasse
42:01il ne perdra notre avis
42:02il vous accuse
42:03de vouloir
42:04l'instabilité institutionnelle
42:05en précipitant
42:06effectivement
42:07l'arrivée de la présidentielle
42:08ben c'est l'inverse
42:09c'est la stabilité
42:10puisque nous donnons
42:11l'occasion aux français
42:12de trancher
42:13et la prochaine fois
42:14on leur dira
42:15je pense tous
42:16on leur dira
42:17écoutez
42:18prenez une décision
42:19tranchez une bonne fois
42:20et ne nous laissez pas
42:21dans l'état
42:22dans lequel nous étions
42:23nous
42:24nous aurons une candidature
42:25puisque c'est nous
42:26qui sommes arrivés
42:27et nous
42:28nous proposons
42:29de la partager
42:30comme nous avons fait
42:31les élections législatives
42:32faisons un accord législatif
42:33faisons un accord
42:34programmatique
42:35et nous pensons
42:36que
42:37nous n'accepterons pas
42:38que recommence la comédie
42:39que nous a infligée
42:40monsieur Faure
42:41pendant
42:425 jours
42:43sur les 12
42:44où
42:45après avoir dit
42:46pas Mélenchon
42:47on n'a pas demandé pourquoi
42:48et on ne le saura jamais
42:49il a dit
42:50moi
42:51donc Olivier Faure
42:521 jour
42:532 jours
42:543 jours
42:554 jours
42:56il a été
42:57le premier à y renoncer
42:58en proposant
42:59madame Castey
43:00qu'il a immédiatement enterré
43:01une semaine après
43:02– Edouard Philippe
43:03dans le Parisien
43:04ce matin
43:05dit
43:06lorsque tout peut arriver
43:07il faut se préparer
43:08à tout
43:09vous avez l'impression
43:10donc d'arriver à précipiter
43:11le calendrier
43:12quand vous entendez Edouard Philippe
43:13– Mais monsieur Edouard Philippe
43:14est un homme
43:15plein de
43:16d'habileté
43:17et
43:18lui aussi
43:19c'est un combattant
43:20ce n'est pas
43:21un perdreau de l'année
43:22– Vous voulez dire
43:23qu'il pousse à la démission
43:24Emmanuel Macron
43:25– Je ne veux pas parler de Macron
43:26ça n'a plus l'air
43:27de nous intéresser
43:28je vous signale
43:29que nous avons toujours
43:30une motion de destitution
43:31qui est sur la table
43:32elle a été bloquée
43:33à la conférence des présidents
43:34mais elle a été adoptée
43:35par la commission
43:36et elle a été adoptée
43:37par le bureau
43:38par conséquent
43:39on la représente
43:40quand on veut
43:41d'accord ?
43:42alors monsieur Macron
43:43est toujours assis
43:44sur un chaise éjectable
43:45vous savez comme moi
43:46tournons pas autour du pot
43:47que si la censure
43:48de monsieur
43:49Bayrou
43:50est votée
43:51évidemment que
43:52quoi qu'en pense
43:53le président de la république
43:54ne sera plus
43:55en état
43:56puisque il ne pourra
43:57rien décider
43:58et donc il ne lui restera
43:59que la démission
44:00c'est nous qui raccourcissons
44:01parce que madame
44:02si je vous suis
44:03ou bien on accepte tout
44:04et alors là
44:05il n'y a pas d'instabilité
44:06très bien mais
44:07c'est plus une démocratie
44:08on est dans autre chose
44:09– Jean-Luc Mélenchon
44:10vous parlez d'Emmanuel Macron
44:11mais aujourd'hui
44:12vous êtes davantage rejeté
44:13que lui
44:14qui est pourtant au pouvoir
44:15vous n'avez jamais
44:16atteint des scores
44:17aussi bas
44:18l'enjeu pour vous
44:19ça va être le second tour
44:20– Alors premièrement
44:21je vous signale une différence
44:22qui me paraît importante
44:23je ne suis pas
44:24le président de la république
44:25donc le score
44:26de monsieur Macron
44:27est celui qui est intéressant
44:28c'est la première fois
44:29qu'on a un président
44:30de la république
44:31soutenu par 18%
44:32des gens
44:33sondés
44:34et je ne vous ferai
44:35pas l'offense
44:36madame
44:37de vous rappeler
44:38le succès brillant
44:39de vos sondeurs
44:40dans l'élection législative
44:41puisque 27 fois
44:42sur 27
44:43ils se sont trompés
44:44en annonçant la victoire
44:45du rassemblement
44:46– Mais aujourd'hui
44:47vous êtes toujours
44:48la personnalité
44:49la plus rejetée
44:50des français
44:51– Et bien je vous crois
44:52que nous aurons
44:53une discussion
44:54sérieuse
44:55sur l'investiture
44:56pour la prochaine
44:57élection présidentielle
44:58mais pas à cause de ça
44:59– Ça ne sera pas
45:00forcément vous
45:01c'est ce que vous dites
45:02– Mais ma pauvre dame
45:03je vous l'ai déjà dit
45:04sur tous les tons
45:05j'ai dit que je voulais
45:06être remplacé
45:07alors la question
45:08est de savoir
45:09si on peut ou pas
45:10mais elle se pose
45:11à moi comme à tout le monde
45:12parce que si vous croyez
45:13que c'est une joie
45:14d'être candidat permanent
45:15à l'élection présidentielle
45:16c'est que vous ne menez
45:17pas la vie que je mène
45:18ce n'est pas votre maison
45:19qu'on saccage
45:20ce n'est pas vous
45:21vous ne croyez pas
45:22que ce soit
45:23un rôle agréable
45:24donc je le dis
45:25nous choisirons
45:26la candidature
45:27qui nous paraîtra
45:28la plus adaptée
45:29et comme nous sommes
45:30des gens
45:31qui sommes des amis
45:32qui sommes dans
45:33une ambiance d'équipe
45:34nous n'aurons aucun mal
45:35à faire un choix
45:36et à nous y tenir tous
45:37et ce n'est pas
45:38un choix précis
45:39– Votre maison qu'on saccage
45:40pour que les auditeurs
45:41comprennent bien
45:42c'est parce que vous avez été
45:43victime d'un cambriolage
45:44il y a quelques semaines
45:45– Oui et pas seulement
45:46d'un cambriolage
45:47pas d'un cambriolage
45:48d'un saccage
45:49avec des inscriptions injurieuses
45:50qui ne réfléchissent
45:51on t'a trouvé
45:52nique les arabes
45:53et je vous passe le reste
45:54de ce qu'il y a sur les murs
45:55et il y a des inscriptions
45:56qui sont politiques
45:57que je n'ai pas utilisées
45:58parce que je ne veux pas
45:59mettre le problème
46:00là où il ne l'est pas
46:01je n'accuse aucune organisation
46:02mais j'accuse
46:03les groupuscules
46:04qui pullulent dans ce pays
46:05d'attaquer ici
46:06des homosexuels
46:07dans un bar
46:08là-bas
46:09quelqu'un à couleur
46:10de sa peau
46:11là-bas
46:12parce qu'on présuppose
46:13sa religion
46:14et des responsables politiques
46:15comme moi
46:16et j'ai vu que
46:17pratiquement tout le monde
46:18a condamné
46:19cette agression
46:20et j'en suis content
46:21et je pense
46:22que c'est un bon signe
46:23– Mais est-ce qu'il n'y a pas
46:24la même chose
46:25du côté de l'extrême-gauche
46:26on a vu un certain nombre
46:27de permanences
46:28de députés
46:29qui ont été dégradées
46:30encore cette semaine
46:31après le vote de la censure
46:32des permanences
46:33de députés PS
46:34avec des inscriptions
46:35socio-traîtres
46:36est-ce que finalement
46:37il n'y a pas une équivalence
46:38entre les dégradations
46:39à l'extrême-gauche
46:40et à l'extrême-droite ?
46:41– Non il n'y en a pas monsieur
46:42il n'y en a aucune
46:43aucun groupe d'extrême-gauche
46:44n'a tabassé dans la rue
46:46aucun groupe d'extrême-gauche
46:47n'a été attaqué
46:48à la maison
46:49d'un responsable politique
46:50de la droite
46:51en écrivant des choses
46:52au-dessus de son lit
46:53aucun monsieur
46:54quant au cas
46:55dont vous parlez
46:56il vous restera
46:57à établir qui c'est
46:58parce que le nombre de fois
46:59où on a accusé des gens
47:00pour rien
47:01pour des attaques
47:02qui n'existaient pas
47:03et je ne vais pas vous rappeler
47:04lesquelles
47:05alors donc je vous invite
47:06à ne pas tracer
47:07des équivalences
47:08qui n'existent pas
47:09ça ne sert à rien
47:10de multiplier les ennemis
47:11dans le pays
47:12de la démocratie
47:13moi je l'ai dit
47:14j'accuse tous les partis
47:15y compris l'extrême-droite
47:16j'accuse ceux qui ont fait
47:17pour moi la responsabilité
47:18est toujours individuelle
47:19je ne crois pas
47:20à des responsabilités collectives
47:21même quand on écrit
47:22des slogans politiques
47:23qui désignent
47:24un parti politique
47:25dans ce pays
47:26je ne le fais pas
47:27et je vous invite
47:28à en faire autant
47:29la paix du pays
47:30et l'unité du pays
47:31l'unité du peuple
47:32sont à ce prix
47:33il faut arrêter
47:34de stigmatiser des gens
47:35au nom de ceci
47:36ou de cela
47:37parce qu'à la fin
47:38on ne sera même plus
47:39un seul peuple
47:40nous avons besoin
47:41d'unité populaire
47:42et pour ça
47:43il faut répondre
47:44aux besoins des gens
47:45c'est là que ça marche le mieux
47:46Le Grand Jury
47:47Tout est politique
47:48Quoi d'autre ?
47:49L'actualité internationale
47:50l'accord de cesser le feu
47:51à Gaza
47:52est entré en vigueur
47:53il prévoit la libération
47:54progressive
47:55des otages du Hamas
47:56contre la libération
47:57de prisonniers palestiniens
47:58je rappelle qu'il y a
47:59deux otages franco-israéliens
48:00toujours détenus
48:01quel est votre optimisme
48:02Jean-Luc Mélenchon ?
48:03voyez-vous une perspective
48:04de paix ?
48:05On a d'abord
48:06premièrement
48:07tous un devoir
48:08d'optimisme
48:09c'est-à-dire
48:10qu'il faut
48:11d'abord
48:12premièrement
48:13tous un devoir
48:14d'optimisme
48:15ça ne servirait à rien
48:16de s'alarmer
48:17de crier avant
48:18on a
48:19de mauvais pressentiments
48:20car
48:21M. Netanyahou
48:22n'a pas respecté
48:23sa parole au Liban
48:24et le Liban
48:25n'est toujours pas évacué
48:26de même que la Syrie
48:27n'est pas évacuée
48:28mais nous nous réjouissons
48:29qu'on libère
48:30des prisonniers
48:31et des otages
48:32et nous souhaitons
48:33évidemment
48:34tous autant qu'on est
48:35j'espère que tous ceux
48:36qui m'écoutent
48:37souhaitent la même chose
48:38que moi
48:39qu'on en vienne à la paix
48:40c'est-à-dire
48:41que
48:42la paix
48:43durable
48:44nécessite
48:45une organisation
48:46de justice
48:47c'est-à-dire
48:48la création
48:49d'un État palestinien
48:50dans des frontières
48:51sûres et reconnues
48:52et un État viable
48:53et à ce moment-là
48:54le gouvernement
48:55de l'État d'Israël
48:56à ce moment-là
48:57pourra être en situation
48:58de discuter
48:59avec son plus proche voisin
49:00les voisins
49:01ne sont pas faits
49:02pour être envahis
49:03nous autres les Français
49:04nous portons ce message
49:05depuis quelque temps
49:06je pense déjà
49:07et par conséquent
49:08nous comprenons
49:10ni les Libanais
49:11ni les Syriens
49:12Donald Trump
49:13fait son retour
49:14demain à la Maison Blanche
49:15Emmanuel Macron
49:16parle à propos
49:17de Donald Trump
49:18mais aussi
49:19de tous ceux
49:20qu'il soutienne
49:21aujourd'hui
49:22et qui seront présents
49:23demain à l'investiture
49:24d'une nouvelle
49:25internationale
49:26réactionnaire
49:27vous êtes d'accord
49:28avec le chef de l'État ?
49:29C'est plutôt bien dit
49:30s'il avait été
49:33plus subtil
49:35et marqué plus
49:36d'esprit de finesse
49:37il aurait évité
49:38l'immamour
49:39avec Trump
49:40la première fois
49:41car il n'y avait pas besoin
49:42d'être un aigle
49:43pour comprendre
49:44ce qu'est M. Trump
49:45politiquement
49:46mais là en effet
49:47il y a une internationale
49:48réactionnaire
49:49et permettez-moi de vous dire
49:50qu'elle frappe fort
49:51parce que M. Musk
49:52qui est un des ministres
49:53de M. Trump
49:54à partir de lundi
49:55est déjà allé soutenir
49:56dans des élections
49:57l'extrême droite
49:58en Angleterre
49:59et en Allemagne
50:00et aujourd'hui
50:01M. Trump
50:02va agir
50:03sur tous les fronts
50:04où les États-Unis d'Amérique
50:05sont engagés
50:06de manière à dégager
50:07sa puissance militaire
50:08de ces endroits
50:09et la concentrer
50:10en Asie
50:11dans la zone
50:12Asie-Pacifique
50:13car aujourd'hui
50:14M. Trump
50:15a pour cible
50:16numéro 1
50:17la Chine
50:18mais évidemment
50:19il a déjà pris pour cible
50:20le Danemark
50:21qui est européen
50:22et la communauté européenne
50:23regarde ses souillés
50:24parce que le maître a parlé
50:25donc on ne dit rien
50:26il veut prendre le Groenland
50:27pourquoi ?
50:28parce que le climat
50:29ayant changé
50:30les routes du nord
50:31font passer le commerce mondial
50:32par le haut
50:33plutôt que par Panama
50:34pour être bien sûr
50:35il veut s'assurer
50:36que le Danemark
50:37– Sur toutes ces menaces-là
50:38vous le prenez au sérieux
50:39Donald Trump ?
50:40– Très au sérieux
50:41vous devez prendre très
50:42écoutez-moi
50:43prenez très au sérieux
50:44cet homme
50:45l'habitude vient d'être lancée
50:46par M. Netanyahou
50:47qu'on peut envahir ses voisins
50:48sans que la communauté internationale
50:49– Vladimir Poutine aussi
50:50– Pardon ?
50:51– Vladimir Poutine aussi
50:52– Mais je n'en dis combien pas
50:53cher monsieur
50:54figurez-vous que moi
50:55je n'ai pas attendu
50:56deux jours
50:57deux heures
50:58après l'invasion
50:59j'ai condamné
51:00et je sais très bien
51:01qu'elle est la part des États-Unis
51:02dans l'invasion
51:03mais envahir
51:04égale la condamnation
51:06on ne doit pas être franchi
51:07nous
51:08les Français
51:09nous
51:10elles ont été franchies
51:11quatre fois contre nous
51:12donc on sait de quoi je parle
51:13– Merci pour ce grand jury
51:14je vous donne un rendez-vous
51:15le débat
51:16la confrontation
51:17continue demain sur RTA
51:18jusqu'à 7h40
51:19– Merci
51:20– C'est François Hollande
51:21qui sera l'invité de RTA le matin
51:22au micro de Thomas Otto
51:23et puis je dois revenir
51:24sur l'émission de la semaine dernière
51:25dans le grand jury
51:26dimanche dernier
51:27Marine Tondelier
51:28la secrétaire nationale
51:29des écologistes
51:30a affirmé au milieu
51:31d'une réponse
51:32sur d'autres sujets
51:33que 40% de la population
51:34de Gaza
51:35c'est faux
51:36cette affirmation est fausse
51:37et nous aurions dû vous le dire
51:38sur le moment
51:39je précise que
51:40Marine Tondelier
51:41s'en est excusée
51:42ensuite sur les réseaux sociaux
51:43Bonne semaine à tous
51:44à la semaine prochaine
51:45– Le Grand Jury RTL Le Figaro
51:48Public Sénat M6