Avec Fatiha Agag-Boudjahlat, essayiste et principale adjointe dans un collège, auteure de "Les nostalgériades : Nostalgie, Algérie, Jérémiades" et "Le grand détournement" (Editions Le Cerf) et Frank Melloul, Président de i24News
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00:009h10, Sud Radio, La Vérité en face, Patrick Roger.
00:05La Vérité en face, on a beaucoup parlé de François Bayrou, on va continuer d'en parler, c'est un petit peu normal parce qu'il paraît qu'il est quand même Premier ministre et qu'il a fait un discours de politique générale hier.
00:15Je m'amusais hier matin, je ne sais pas si vous avez entendu, à faire un petit topo avec Tchad GPT pour conseiller à François Bayrou en lui mettant quelques ingrédients.
00:25Il a dit exactement la même chose, donc je me demande si finalement les conseillers à Matignon n'ont pas pioché en fait, sur la réforme des retraites en tout cas.
00:35Ou alors l'intelligence artificielle est très intelligente.
00:38Oui c'est ça, on en a besoin en fait un petit peu aujourd'hui.
00:41Un mot, parce que Jean-François on l'a entendu déjà ce matin parlant de François Bayrou en disant qu'il a saisi un trou de souris.
00:51Deux mots, le premier c'est le spectacle.
00:54Moi j'avais l'impression qu'un adulte parlait à des adultes, bon c'était pas forcément flamboyant mais il y avait du réel, en tous les cas sur la dette etc.
01:03Et on avait les enfants qui criaient et faisaient ou à un moment on se disait mais pourquoi est-ce qu'on laisse des enfants mal élevés arriver à l'Assemblée Nationale ?
01:11Bon ça c'est le premier, le spectacle m'a frappé.
01:14Le deuxième c'est sur la retraite, il a eu une idée à mon avis, il faut quand même partir de la situation.
01:20C'est pas un premier ministre qui arrive avec une majorité, bon on connaît, je reviens pas sur la situation mais enfin il a une contrainte, des contraintes énormes.
01:28Sur la retraite c'est malin, c'est un peu l'idée du 49-3, il leur dit très bien, vous ne voulez pas de cette réforme, moi je ne veux pas augmenter les déficits, ça c'est impossible, vous comprenez pourquoi.
01:38Vous me dites qu'on peut faire plus juste avec les mêmes moyens, chiche, allez-y.
01:43Alors non seulement il gagne du temps, au-delà des aspects politiques, l'idée n'est pas idiote.
01:49Et la troisième chose qui m'a frappé, que personne ne relève, c'est que dans le reste de son discours qui était un peu trop présidentiel comme s'il avait 4 ans devant lui,
01:58mais dans le reste de son discours il y a une chose, c'est que personne ne remet en cause le rôle de l'État dans ce pays.
02:04Donc l'État doit vous donner une première chance, une deuxième chance, une troisième chance, vous nous noutez, assurez votre dignité, votre ceci, votre cela, votre santé.
02:12En fait vous, vous n'avez rien à faire.
02:13– Mais qu'est-ce que vous voulez mettre à la place de l'État ?
02:16– Non, non, le périmètre de l'État, excusez-moi, on peut valoriser un tout petit peu plus la responsabilité,
02:22et pas dire aux gens, ben oui, très bien, la deuxième chance, ok, la huitième chance, non !
02:27Je veux dire, je suis navrée, il y a un moment où il faut que les gens aussi soient, on n'est pas des enfants,
02:32on n'est pas des enfants dont l'État doit s'occuper de la vie privée, de ceci, de cela, du bonheur.
02:38Parce que cette espèce de droit indéfini et absolument gigantesque à ce que l'État s'occupe de nous, nous, c'est notre...
02:46– Un exemple précis, Elisabeth, par exemple.
02:48– Eh ben par exemple, si vous voulez, je pense que l'idée que c'est l'État qui doit faire en sorte,
02:56si vous voulez, qu'un revenu minimum, très bien, c'est notre société.
03:00Mais après, vous accompagner partout, tout le temps, vous prendre la main pour tout, c'est ce qu'il a dit hier !
03:06Ça me rend... Écoutez, le rapport à l'État, le rapport à l'idée que la puissance publique peut tout,
03:14qu'elle peut vous protéger de tout, qu'elle va régler le problème des agriculteurs, des sociétés,
03:18ben non, les gens ont aussi quelque chose à faire.
03:21– Il faut un cadre, c'est ce que vous dites.
03:23– Oui, très bien, il faut un cadre, il faut aussi que les gens arrêtent de pleurnicher pour leur retraite.
03:27Un pays qui ne pleurniche que pour sa retraite, où le seul programme consensuel,
03:32c'est d'approcher la réforme des retraites pour revenir à 62 ans...
03:35– Non, on va en parler dans un instant, parce qu'il y a ce problème de natalité.
03:37– Mais franchement, c'est un pays qui sort de l'histoire.
03:39– Non, mais ce qui ne va pas, c'est que dans le discours public, c'est de dire,
03:42au fond, pour la retraite, on va encore discuter alors que tout a été dit,
03:46et que ce pays ne fabrique plus assez d'enfants pour assurer l'avenir de la retraite, ça c'est un fait.
03:51– Il y a assez de voitures.
03:52– Oui, et sur ce qui est de l'État peut tout, l'État, je ne suis pas en désaccord avec vous,
03:58quand il dit, par exemple, plus pour l'hôpital, il a raison, parce que l'hôpital public va mal,
04:01mais rien sur la réforme de l'hôpital, qui est un sujet...
04:04– Il ne faut pas plus pour l'hôpital, il faut changer les modes d'administration de l'hôpital.
04:08On paie déjà énormément pour l'hôpital, donc il faut arrêter de dire, on va donner plus.
04:12– Le problème du discours public, c'est l'électoralisme.
04:15Tant que nous avons des candidats potentiels à l'élection présidentielle de dans deux ans, ça n'avance plus.
04:21– Seuls les dictateurs échappent à l'électoralisme en même temps.
04:24– Non, mais sur les retraites, ce que vous avez dit est intéressant,
04:27parce que demain, on se pose la question, c'est qui va financer les retraites ?
04:30D'autant qu'il y a une baisse de la natalité.
04:33Vous avez vu, il y a un recul en France, il y a eu des chiffres qui sont tombés un peu partout,
04:38sauf en Afrique australe pour l'instant, on est encore à 5-7 en forme,
04:42et ça diminue quand même par rapport à auparavant.
04:44Au Maghreb, on est aux environ 2-3, mais en Chine, ça diminue aussi, même en Inde par endroit.
04:50Catherine de Sénon est avec nous sur cette baisse de la natalité en France.
04:55Bonjour Catherine.
04:56– Bonjour, je suis ravie de passer à l'antenne,
04:58et je suis une fan inconditionnelle de Mme Lévy.
05:01– Oh merci, merci, merci, merci, vous êtes trop gentille, je suis trop rose.
05:05– Je suis une fan, et je souhaite à tout le monde une excellente année 2025.
05:10– Merci.
05:11– Je sais qu'elle sera difficile, c'est compliqué.
05:14– Bon, est-ce qu'il faut faire des bébés ?
05:17– Alors oui, il faut faire des enfants, bien entendu,
05:19mais faire des enfants, c'est quand même l'acte le plus responsable qu'il soit,
05:23de mettre au monde un enfant.
05:25Je suis amplement d'accord, et Mme Lévy parlait de responsabilité,
05:30et ça c'est indéniable, c'est une responsabilité,
05:35et je tiens à dire aussi que faire des enfants,
05:38ce n'est pas dire que l'État, on est des pupilles de l'État.
05:41Donc en fait, faire des enfants, il faut aussi pouvoir faire cet enfant
05:47dans les meilleures conditions que l'on puisse lui donner,
05:50c'est-à-dire pouvoir lui donner à manger, l'élever,
05:53ça veut bien dire ce que ça veut dire, élever un enfant.
05:56– Je peux vous faire une objection ?
05:58– Oui, allez-y.
05:59– Alors l'objection, si vous voulez, c'est qu'il n'y aurait plus d'humanité
06:02si seuls les gens responsables et capables d'élever leurs enfants en avaient fait.
06:05Et surtout, Catherine, on aimerait tous que les gens soient des bons parents,
06:10qu'ils élèvent leurs enfants, qu'ils en fassent des êtres libres
06:13et des citoyens responsables.
06:15Le truc, c'est que c'est le seul acte au monde, pratiquement,
06:18qui ne peut pas être réglementé, ou on ne peut pas,
06:20en Chine, on l'a fait pour l'enfant.
06:22– Bah si, on l'a fait, bien sûr.
06:24– Non mais d'accord, mais dans notre mentalité libérale de la vie et du monde,
06:28l'État ne va pas vous dire de ne pas faire d'enfants ou d'en faire.
06:32Il ne va pas donner un droit.
06:34– La Chine a régulé la natalité, du coup, ils ne font plus assez d'enfants aujourd'hui.
06:37– Oui, mais par ailleurs, l'idée, c'est de dire,
06:39seuls les gens responsables peuvent avoir des enfants.
06:42La réalité, c'est que justement, le truc avec cette affaire d'enfants,
06:46c'est que jusqu'à ce qu'on les fasse en éprouvette,
06:49n'importe quel être humain pouvait en faire.
06:51Il suffisait de s'accoupler avec un homme de l'autre sexe.
06:55– Je pense aussi que l'ambiance générale, l'atmosphère générale sur notre planète,
06:58où on dit qu'elle va brûler, qu'on va vers la destruction,
07:01ne donne pas envie de faire des enfants.
07:03Des enfants, pourquoi ? Que feront-ils ?
07:06– Ça ne donne pas envie de faire des enfants.
07:08– Non mais c'est vrai, certains le disent.
07:10– C'est un phénomène mondial, ça a été dit ce matin sur notre antenne.
07:13Des pays comme la Chine, l'Inde ne fait plus assez d'enfants,
07:17la Corée du Sud, ça devient dramatique.
07:21– Le Japon va fermer.
07:23– Aujourd'hui, dans le discours public, la difficulté est la suivante,
07:27c'est qu'on vous dit, à l'opposition de gauche notamment,
07:31qu'il faut abaisser l'âge de la retraite à 62,
07:33voire Mathilde Panot a dit 60 ans aujourd'hui, sans faire plus d'enfants.
07:37On ne peut pas obliger les gens à faire des enfants.
07:39Comment le système fonctionne à terme, ça ne marche pas.
07:42Et en même temps, vous avez dans le discours public,
07:45fête des enfants, les gens n'en font pas,
07:47l'abaissement de l'âge de la retraite,
07:49et pour les partisans de repousser l'âge de la retraite à plus tard 65,
07:55voire 67 ans, comme certains de nos voisins européens, pourquoi pas ?
07:59Le problème aujourd'hui, c'est que les seniors sont foutus dehors
08:02après 50 ans dans le monde du travail.
08:04Donc le discours est totalement contradictoire en permanence,
08:07quel que soit le choix.
08:09– C'est là le vrai problème.
08:10Merci Catherine, en tout cas, sur la natalité.
08:13Un autre sujet avant de passer aux réseaux sociaux.
08:15Je ne sais pas si vous avez vu ce chiffre, en fait, ce matin.
08:19Tiens, pour l'illustrer, petite devinette, écoutez.
08:22« If you wanna hang out, you gotta take her out, cocaïne. »
08:28– Ah oui, je ne sais pas quel pourcentage de gens prennent de la coke.
08:31– Oui, de la cocaïne, oui, bien sûr.
08:34Ça c'est la version Captain, il y a l'autre version.
08:36– Oui, il y a le DJ qui a écrit le reste.
08:38– Oh Jean, Samy rejoint quelques clients à Porte Dauphine.
08:42Mademoiselle devient folle avec ses amis intimes.
08:45Un gao, une seringue, et bim, et bim.
08:48– La fouine aussi, deux générations, un clap-clap de cocaïne.
08:52Oui, pourquoi ? Parce que, Maxime Trouleau,
08:54les chiffres de la cocaïne, la consommation explose.
08:56– 1,1 million de Français ont au moins une fois consommé de la cocaïne en 2023.
09:02C'est ce que nous dit la dernière étude de l'Observatoire français des drogues
09:05et des tendances addictives.
09:06C'est pas seulement énorme, mais c'est surtout pratiquement deux fois plus qu'en 2022.
09:10Pourquoi ? Alors, la production en hausse,
09:12des conditions de travail difficiles pour certains Français
09:14qui se tournent donc vers la coque.
09:16Et puis l'image de la cocaïne est jugée moins dangereuse qu'il y a 20 ans.
09:19Ça c'est pour la cocaïne.
09:21Pour ce qui est du cannabis, le chiffre est stable, mais il reste important.
09:245 millions d'usagers en France en 2023.
09:27La France qui est le 7ème pays européen en termes de consommation.
09:31Ça nous coûte à l'État, aux Français, 7 milliards d'euros.
09:357 milliards d'euros, je me demande si on ne compte pas le manque à gagner fiscal.
09:39La coque, moi je n'en ai jamais pris.
09:41Je dois le dire. On en parlait tout à l'heure avec l'équipe et tout.
09:45Mais ce qui est marrant, c'est que vous trouvez ça tout à fait normal
09:48de déclarer à la radio si vous avez pris ou pas de la coque.
09:51Mais c'est votre vie. C'est votre vie.
09:54Vous n'allez pas interroger tout le monde.
09:56Je le dis, je le dis, je le dis.
09:58Et je ne vais pas, bien sûr, vous demander forcément.
10:01Parce que comme il y a eu une explosion et que c'est répandu,
10:05et notamment dans des milieux plus que dans d'autres,
10:07je le dis tout simplement.
10:09Tiens, Eric est avec nous sur cette consommation de la drogue et la cocaïne.
10:15Bonjour Eric.
10:16Bonjour tout le monde.
10:18Sur cette consommation, vous vous êtes en Dordogne.
10:23Vous dites qu'il faudrait une campagne de sensibilisation plus forte, c'est ça ?
10:29Précisément, j'ai dit qu'il faudrait taper au portefeuille,
10:33augmenter le prix de la cocaïne, puisque son ident est bête.
10:37Il faudrait, comme on en fait pour les prostituées et les clients,
10:42c'est-à-dire que le consommateur devrait être tapé au portefeuille
10:45à chaque fois qu'il se fait prendre avec un gramme de cocaïne.
10:47Et avec un cliché de récidive.
10:50Puisqu'en contraventionnel, ça éviterait d'engorger les tribunaux.
10:54Avec les contraventions du cinquième gaz à 3 000 euros au maximum.
10:58On augmente le prix de la cocaïne.
11:01C'est la demande qui fait l'offre. Il ne faut pas l'oublier.
11:03Oui mais alors comme on ne contrôle pas, puisque ce sont les narcotrafiquants,
11:07c'est ça ce qu'il y a de difficile.
11:09Ou alors il faut faire comme le veut Delogu,
11:12c'est-à-dire que vous convertissez les trafiquants en vendeurs officiels.
11:16On oublie les propositions de Delogu d'une façon générale.
11:20C'est pas nouvel.
11:23Mais en tout cas, Jean-François ?
11:25Écoutez, le paradoxe dans cette histoire, c'est que
11:28quand moi j'achète une caisse de croze Hermitage, je paye des taxes.
11:31Mais je ne bois pas du croze Hermitage matin, midi et soir, 7 jours sur 7.
11:35Même, pardon, il va être lévi de raconter ma vie.
11:37Mais sur ce qui est de la consommation de cocaïne,
11:40le paradoxe aussi, c'est qu'au fond,
11:42elle est vendue au pas de porte dans certains endroits,
11:45qui devient parfois des zones de non-droit.
11:48Pourquoi ? Parce que les cartels qui se développent de plus en plus,
11:51désormais en France, ça passe par Le Havre, ça passe par Marseille,
11:53mettent la main sur des zones entières avec des armadas
11:56de personnes armées jusqu'aux dents.
11:58La police doit faire le travail là-dedans,
12:00ça devient de plus en plus difficile, comme aux Etats-Unis.
12:02Ça y est, c'est chez nous maintenant.
12:04Et c'est le rail de coq qui se retrouve assez souvent
12:07dans des beaux quartiers, chez des décideurs.
12:10Et parfois même des décideurs qui sont
12:13dans la décision publique, dans la gouvernance.
12:17– Vous n'allez pas lâcher des noms, là ?
12:19– Non, il n'y a pas de nom à lâcher.
12:22– Il y a un système un peu étrange,
12:25on va dire, il y a quelque chose d'assez ironique dans cette histoire.
12:29– Oui, je voudrais dire un mot.
12:31D'abord, je voudrais contester ce qu'a dit Maxime,
12:34que c'est la difficulté au travail, etc.
12:36Si on ne comprend rien aux drogues,
12:38si on ne comprend pas qu'il y a deux dimensions,
12:42je pense qu'on oublie, c'est le plaisir tout simplement,
12:45par exemple que les entreprises de la pauvre…
12:47– Oui, et le stress.
12:48– Si ça ne vous embête pas, ça c'est votre opinion,
12:50mais moi, c'est premièrement qu'il y a la dimension de plaisir,
12:58que les gens qui prennent de la coke pensent d'abord
13:00que c'est bon de prendre de la coke,
13:02donc si vous voulez, ce n'est pas simplement des gens malheureux, etc.
13:05La deuxième, c'est que dans toutes les sociétés,
13:08sauf peut-être dans les sociétés très totalitaires
13:11où ce n'était pas possible,
13:13les gens prennent des substances pour adoucir le rapport avec le réel.
13:17Ce n'est pas parce qu'aujourd'hui, les patrons…
13:19Excusez-moi, c'est quand même moins dur de travailler aujourd'hui
13:22qu'au 19ème siècle, on est d'accord ?
13:24Donc le pleurnichage sur le travail qui est tellement difficile,
13:27il faut arrêter.
13:28Et donc, non !
13:30Ce que j'essaie de vous dire, c'est qu'on ne peut pas lutter contre ça
13:34simplement avec des discours misérabilistes sur vos mesures.
13:40Je ne veux pas en désattendre.
13:42Il faut… Effectivement, c'est un fléau.
13:44C'est vraiment un fléau, parce que la différence avec le gros hermitage,
13:48la différence, c'est que ça détruit les neurones.
13:51Il faut le dire aux gens, ça détruit le cerveau.
13:59La vérité en face, les réseaux sociaux, stop ou encore ?
14:02Je dis ça parce que, vous avez vu,
14:04certains politiques disent qu'il faut quitter X.
14:07Alors, ils ne parlent pas de tous les réseaux sociaux, bien sûr.
14:10Ils parlent de certains qui leur sont plus ou moins favorables, défavorables, bien sûr.
14:15Et il y a aussi l'utilisation de ces réseaux sociaux, les influenceurs algériens.
14:19Qu'en pensez-vous, Elisabeth Lévy, Jean-François Aquilli ?
14:23Alors d'abord, le préalable, c'est que pour moi,
14:25les réseaux sociaux sont une calamité historique qui a encouragé…
14:28Vous êtes contre ?
14:29Non mais, écoutez, qui a encouragé le pire.
14:33On ne peut pas dire qu'on est pour ou contre.
14:35Je vous dis, je constate…
14:37Ça ne sert à rien, je ne suis pas contre la pluie, si vous voulez.
14:39Ça existe, donc j'essaye de faire un commentaire.
14:42Non mais contrairement à la pluie, vous pouvez intervenir et interagir.
14:46D'accord, alors intervenez sur la pluie, s'il vous plaît.
14:48La pluie d'insultes.
14:49Donc, je trouve que c'est une calamité historique qui produit le pire chez l'être humain,
14:54qui encourage le formatage de discours politiques qui sont maintenant faits pour être tweetables,
14:59qui encouragent les invectives, l'anonymat dégoûtant,
15:02tout ça, les tricoteuses, etc., les lynchages, tout ce que vous voulez.
15:07Sauf qu'on ne va pas faire entrer le tube dans les dentifrices.
15:11Donc je pars du principe que ça existe.
15:13Maintenant, ce qui est assez rigolo, si vous voulez, c'est que la gauche, le camp progressiste,
15:18à peine Jean-Marie Le Pen n'était-il en tirée,
15:21qu'elle s'est trouvée un nouveau diable et planétaire, celui-là,
15:24le parrain de l'international réactionnaire.
15:27Donc le nouveau résistant, avant, comme l'a dit Eugénie Bastien-Jours,
15:31avant on avait Hugo Aguernez, maintenant on a Sandrine Rousseau qui veut quitter X.
15:36Alors là, ça c'est vraiment très fort.
15:38Maintenant, la question est de savoir deux choses.
15:40Est-ce que X sous Elon Musk, est-ce qu'il y a des preuves que c'est très mal ce qu'ils font ?
15:47En fait, la réalité, c'est que sous, avant Elon Musk, X était totalement idéologique.
15:53Ils ont suspendu Trump, je vous rappelle, quand même.
15:56Aujourd'hui, l'idée c'est que tout le monde peut s'exprimer
15:59et que la modération, le fact-checking, se fait par la communauté.
16:03Je ne dis pas que c'est idéal, je pense qu'on peut dire...
16:06Le droit de dire des zanneries est devenu planétaire et s'est démocratisé,
16:11on ne va pas l'arrêter.
16:12Donc seul le pluralisme permet de répondre.
16:15Et dernière chose, je passe la parole et j'arrête après.
16:18Le grand drame, c'est pas Elon Musk.
16:21Le grand drame, c'est qu'il n'y ait pas de Musk européen et de Musk français.
16:25Le drame, c'est que nous sommes une colonie numérique américaine.
16:28Jean-François... Pardon, j'ai été...
16:30Non, non, c'est intéressant.
16:31Le souci, c'est que le problème des réseaux sociaux, comme vous dites,
16:35c'est la régulation, l'absence de régulation.
16:39Est-ce que vous êtes pour, Elisabeth Lévy, la liberté d'insulter quelqu'un
16:44quand vous marchez dans la rue ?
16:45C'est-à-dire, vous faites insulter dans la rue, qu'est-ce que vous allez faire ?
16:47Vous allez vous bagarrer, vous allez répondre.
16:49Le problème des réseaux sociaux, c'est que vous n'avez pas de réponse possible.
16:52Vous pouvez vous-même répondre.
16:54Oui, mais quand on parle de régulation...
16:56Vous avez vu comment ça marche.
16:57Quand vous répondez, vous avez une flopée de trolls, entre autres, mais pas seulement.
17:01Le problème de la régulation, ce n'est pas une atteinte à la liberté.
17:04Vous savez, c'est le premier amendement aux Etats-Unis.
17:07Depuis 2017, les réseaux sociaux sont entrés dans le premier amendement,
17:11c'est-à-dire liberté totale.
17:13Pas totale.
17:14Vous ne pouvez pas appeler au mort de quelqu'un.
17:16Non, non, nous sommes d'accord.
17:18Mais vous pouvez vous faire insulter copieusement en permanence.
17:21Vous pouvez vous faire subir des campagnes de dénigrement
17:24sans que, finalement, personne n'intervienne en quoi que ce soit.
17:27Ça ne marche pas.
17:28Donc l'opinion, désormais, passe par les réseaux sociaux.
17:30Le problème des réseaux sociaux, ce n'est pas X avec Elon Musk.
17:33Le problème des réseaux sociaux, ce sont les réseaux sociaux en général.
17:36Ceux qui vont aller s'installer chez Blue Sky, vous savez, c'est le fantasme.
17:39On va quitter X pour aller chez Blue Sky.
17:41Blue Sky appartient à Twitter.
17:42Et depuis 2-3 ans, Blue Sky est indépendant.
17:44Aujourd'hui, A, on va faire de l'entre-soi ailleurs.
17:46Le problème, il est double.
17:47C'est que, 1, mieux vaut rester sur X,
17:50quelles que soient les motivations de M. Musk
17:53pour alimenter la contradiction dans le réseau
17:56et ne pas faire un entre-soi à côté.
17:58Et 2, le problème des réseaux sociaux, ce sont les algorithmes.
18:03C'est l'addiction de chacun face au phénomène,
18:06et là, je vous rejoins, Elisabeth Lévy,
18:08la pluie tombe, on ne va pas l'empêcher, du réseau social.
18:12C'est le problème de la pédagogie.
18:14Je ne suis pas, moi, personnellement,
18:16contre une certaine forme de régulation.
18:18Quand je dis qu'en Europe, les lois ne sont pas les mêmes qu'aux Etats-Unis,
18:21l'approche de la liberté d'expression n'est pas la même.
18:24Alors, excusez-moi.
18:25D'abord, je n'ai jamais dit que la liberté d'expression devait être totale.
18:27Je constate juste que, malgré le merveilleux Digital Service Act
18:31qui prévaut en Union Européenne,
18:34j'ai pu me faire insulter copieusement, de façon honteuse,
18:37et comme des centaines et des milliers d'autres gens.
18:40Je ne vous dis pas qu'il ne doit pas y avoir une régulation.
18:43Je vous dis que, pour l'instant, la régulation qui a été faite avant Elon Musk
18:46était une régulation idéologique.
18:48Mark Zuckerberg vient de le reconnaître,
18:50de dire qu'il a obéi à des...
18:52que son algorithme avait été modifié
18:55pour répondre à des exigences de l'administration Biden,
18:58pour que les bonnes idées décrétées par l'administration Biden
19:02et le New York Times soient mises en avant,
19:04et les mauvaises idées en arrière.
19:06On n'a aucune preuve.
19:07Pour l'instant, j'ai bien épluché le dossier,
19:09qu'Elon Musk fait la même chose,
19:11ils ont enlevé la modération maison,
19:13faite par le réseau social,
19:16pour dire maintenant c'est comme Wikipédia.
19:18Je ne dis pas que ça marche.
19:20Je dis juste, si vous voulez,
19:22que je me fiche,
19:24qu'il y a des gens,
19:26et toute la gauche qui veut migrer,
19:28ou ceux qui veulent,
19:29c'est une censure de gauche.
19:31D'accord ?
19:32Moi, je voudrais, non pas une censure,
19:34mais une régulation.
19:35Je vous dis simplement,
19:36je ne crois pas, en réalité,
19:38qu'on y arrivera.
19:40Je finis sur TikTok.
19:42S'il y a un réseau social,
19:44qu'il faut interdire aujourd'hui, d'urgence,
19:46parce que là, tous les spécialistes disent
19:48que c'est comme la coque,
19:50ils sont en train de détruire les jeunes cerveaux,
19:52c'est TikTok.
19:54Là, c'est un problème sanitaire.
19:56Les Chinois diraient le contraire.
19:58C'est formidable TikTok,
20:00c'est un formidable outil.
20:01Sauf qu'ils n'ont pas le même chez eux.
20:03Oui, c'est vrai.
20:04Ils n'ont pas le même algorithme chez eux.
20:06Ce qui est inquiétant aujourd'hui,
20:08l'idée de régulation,
20:10qui est une forme d'entrave de la liberté d'expression,
20:12est quand même dérangeante.
20:14Mais, quand vous avez un enfant de 15 ans,
20:16ce qui est mon cas, pardon de raconter ma vie,
20:18ce n'est plus le journaliste, c'est le papa qui s'exprime,
20:20avec le phénomène de l'addiction aux écrans,
20:23il a le choix entre X et TikTok.
20:25C'est vrai que c'est un vrai problème.
20:27Il n'y a qu'une question majeure qui est posée devant nous,
20:29et qu'il faut tenter d'y répondre.
20:31Je ne dis pas que, effectivement,
20:33ce qui est mis en place en Europe,
20:35qui est global, lent,
20:37qui est effectivement inefficace, je suis d'accord,
20:39vous vous faites insulter aujourd'hui, vous vous dites
20:41mais il n'y a rien qui a changé, en réalité, sur les réseaux sociaux.
20:43Mais il y a une démarche à trouver,
20:46pour essayer d'apaiser un petit peu les choses.
20:48Je ne sais pas quoi,
20:50mais la liberté totale ne fonctionne pas.
20:52Vous avez raison sur TikTok, ce qui est exporté.
20:54– Je peux dire un mot au papa ?
20:56– Oui.
20:57– Je voudrais dire un mot au papa, parce que vous avez raison.
20:59– Mais le papa, il se bat jour après jour
21:01pour essayer de l'empêcher de trouver des écrans.
21:03– J'ai fait exprès pour titiller votre livre paternel.
21:05– Je voudrais dire un mot au père, et au père en général.
21:07En réalité, vous ne comptez pas sur les braves efforts de l'Union Européenne
21:13pour protéger vos enfants.
21:15– Mais non, ce n'est pas ce que je vous dis.
21:17– Le problème, c'est que c'est très difficile aujourd'hui
21:19d'éduquer un enfant, puisque vous ne pouvez pas priver
21:22un adulte 15 d'un téléphone.
21:24Ce n'est même pas un rêve, c'est extrêmement compliqué.
21:29Et juste une précision, je n'ai jamais été
21:31pour la liberté d'expression totale.
21:33Je dis simplement que dans ce domaine,
21:35il faut interdire avec la main qui tremble,
21:37et interdire de façon non idéologique.
21:39Ce qu'on a vu jusque-là, ce sont les comptes qui étaient suspendus
21:42avant que Twitter soit racheté.
21:44C'étaient toujours les mêmes comptes.
21:46Moi, j'ai des messages qui ont été enlevés
21:48parce que je parlais d'immigration ou d'islam.
21:50À mon avis, la critique de l'islam est encore tolérée dans notre pays,
21:54même si elle ne l'est pas aux États-Unis.
21:56Vous ne pouvez pas mettre un bout de sein, même sur un tableau,
22:00parce que les Américains ne sont plus dits bons.
22:02Vous avez donc des règles.
22:04– Sur YouTube, il y avait aussi beaucoup de règles pendant le Covid.
22:07– Je n'ai pas dit qu'il ne fallait pas de règles.
22:09Je dis que les règles pour l'instant, d'après Zuckerberg,
22:12peut-être qu'il y en a un.
22:14Zuckerberg a expliqué comment les règles avaient été faussées
22:19en faveur du wokisme quand même.
22:21– Allez, on continue, dans un instant,
22:23la vérité en face, Jean-François Aquilli et Elisabeth Lévy,
22:25c'est passionnant.
22:26On viendra tirer aussi sur l'utilisation de ces réseaux sociaux,
22:30manipulation ou pas.
22:31D'ailleurs, il y a une petite phrase qui a été intéressante,
22:33c'est la ministre déléguée en charge de l'intelligence artificielle
22:35et du numérique, Clara Chapaz, qui a dit
22:38« Il faut que les Français soient dotés d'outils qui permettent
22:41de s'assurer que les fausses opinions soient sorties
22:43des plateformes numériques. »
22:45Elle a dit « Oh, pardon ! » après des fausses informations.
22:48Lapsus.
22:54La vérité en face, il nous reste quelques minutes
22:56avant de retrouver Valérie Expert et Gilles Gansman
22:59dans un instant, et les débats qui vont continuer,
23:01évidemment ce midi aussi avec André Bercoff
23:03qui reviendra dans ses perles, et puis avec ses invités
23:06sur toute l'actualité.
23:08La liberté d'expression, est-ce qu'aujourd'hui
23:11elle est bouleversée par les réseaux sociaux ?
23:14Quand des influenceurs algériens s'expriment
23:18sur les réseaux sociaux pour exprimer une opinion,
23:21alors qu'on soit d'accord ou pas d'accord, bien sûr.
23:25Quand il y a des choses qui sortent sur vous, sur moi,
23:28sur les réseaux sociaux, est-ce que ça fait partie
23:32de la liberté d'expression ?
23:34C'est l'une des questions en fait, Elisabeth Lévy, non ?
23:36Non mais le sujet...
23:38C'est vrai, vous avez trois heures.
23:40Le sujet dont on parlait, c'est-à-dire que toute société,
23:42en réalité, toute communauté politique,
23:44c'est ça, toute communauté politique,
23:47se donne des règles, se donne des interdits.
23:50On ne peut pas tout dire, personne ne pense
23:53qu'il faut pouvoir aller dire à la radio
23:55qu'on tuera tous les coiffeurs, pour faire référence
23:57à une vieille blague juive.
23:59Donc, bien sûr, il y a des limites,
24:02notamment, y compris aux Etats-Unis,
24:04l'attaque personnelle qui relève de la diffamation
24:07de tout ce que vous voulez, ou de la menace.
24:10Donc, vous pouvez dire des tas de choses,
24:14mais vous ne pouvez pas dire, monsieur machin,
24:16il faut aller le tuer.
24:18Donc, après, ces influenceurs algériens,
24:22moi, je pense qu'ils relèvent d'autres choses
24:25que de la liberté d'expression.
24:27De mon point de vue, ils constituent,
24:29qu'ils soient ou pas téléguidés,
24:31mais j'ai du mal à penser qu'ils n'ont aucun lien
24:33avec le régime.
24:34Ce sont peut-être pour certains des Français,
24:36pas tous, mais ce sont des Français
24:38qui ont choisi, entre leurs deux pays,
24:40qui défendent l'Algérie contre la France,
24:43qui relaient la propagande du régime algérien en France,
24:46ce sont donc des agents de l'étranger.
24:48Et à mon avis, ils doivent être traités comme tels.
24:51Et pas du tout sous l'angle de la liberté d'expression.
24:54— Bien sûr, mais je pose la question en forme de provocation, bien sûr.
24:57— Oui, mais je vous réponds un peu en forme de provocation, quand même.
25:00— Jean-François, à qui ?
25:01— Là-dessus, avis totalement partagé
25:03en ce qui concerne certains influenceurs algériens et d'autres.
25:06Ce que je dirais, c'est que les influenceurs,
25:09la manipulation, les tentatives d'ingérents étrangers,
25:12ça a toujours existé.
25:14La différence avec le passé, c'est que jadis,
25:17ça allait plus lentement.
25:19Comme Wolf et le bûcher des vanités,
25:21la manipulation a toujours été au cœur de la vie des États, en fait,
25:25des sociétés modernes.
25:27Le souci, c'est que l'accélération astronomique des choses,
25:31avec la massification aussi avec les réseaux sociaux,
25:34eh bien, a changé la donne.
25:36Jadis, qu'est-ce qui se passe ?
25:37Vous étiez calomnié ou manipulé.
25:39Vous pouviez, notamment en ce qui concerne la calomnie,
25:41faire appel au tribunal.
25:43Il y avait des réponses qui étaient lentes.
25:45La justice, par essence, est lente
25:47parce qu'elle a l'obligation à, au fond, étudier
25:51et puis à la lenteur du système.
25:53Le système n'a pas changé, le système judiciaire, malheureusement.
25:56Mais l'accélération, aujourd'hui, est exponentielle
25:59avec les réseaux sociaux.
26:00C'est-à-dire qu'en fait, ce qui est jeté en pâture,
26:02que ce soit de l'ordre de la calomnie ou de la manipulation,
26:05le mal est fait, et la réponse, eh bien,
26:08est toujours difficile.
26:09C'est pour ça que la seule réponse, en réalité,
26:11qui est un peu efficace...
26:13L'accélération des choses.
26:14La seule réponse est le pluralisme.
26:17C'est-à-dire que face à ces gars-là...
26:19Ah oui, mais le pluralisme, jusqu'où ?
26:21Face à ces gars-là, on doit laisser s'exprimer
26:24sans les criminaliser.
26:25Des opinions qui sont parfaitement inverses.
26:29Si on censure certaines opinions,
26:33comme ça a été le cas de façon informelle
26:35pendant très longtemps, par exemple,
26:37en interdisant le débat sur l'immigration,
26:39sur l'islam radical, etc.,
26:41eh bien, le débat est déséquilibré.
26:43Au moins, ce bazar,
26:45je ne dis pas que c'est idéal,
26:47au moins, ce bazar doit-il être pluraliste.
26:51Et enfin, la question aujourd'hui
26:53de ces influenceurs, Jean-François,
26:55de ces influenceurs, oui,
26:56puisqu'ils influencent Jean-François a raison,
26:59c'est combien de gens influencent-ils ?
27:02Or, le contrôle des diasporas,
27:05algériennes et marocaines d'ailleurs, et turques,
27:08est un enjeu pour les pouvoirs en question.
27:10Et ça, évidemment, ça fait très longtemps que ça se passe.
27:13Deux secondes ?
27:14Oui, deux secondes, c'est très con ce que je vais dire.
27:16C'est très vieux con.
27:18Je suis allé dans ma campagne,
27:19j'ai fermé les réseaux sociaux,
27:20j'ai ouvert un bon bouquin,
27:22et bien le soir ou le lendemain,
27:24rien n'avait bougé.
27:25C'est vrai, c'est vrai.
27:26Et puis, vous pouviez écouter ça.
27:27C'est quoi le bouquin ?
27:28On peut avoir un conseil ?
27:34Ah oui, c'est quand même cette chanson.
27:36Donc, c'est pour ça, évidemment,
27:37on ne l'encourage pas la cocaïne, bien sûr.
27:39Mais la musique, oui.
27:41Allez, dans un instant, Valérie Expert, Gilles Gronzman,
27:43et puis tous les programmes de Sud Radio, bien sûr.
27:45Et ce soir, football, n'oubliez pas,
27:47Tonton Mauricio,
27:48ouh là là, 20h sur Sud Radio.