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Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Insitut de la parole ; Françoise Degois, éditorialiste Sud Radio ; Sébastien Ménard, entrepreneur dans la foodtech ; Luc Rouban, directeur de recherche CNRS au Cevipof, le Centre de recherches de SciencesPo, et auteur du livre "Les ressorts cachés du vote RN" aux Presses de Sciences Po.

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##LES_VRAIES_VOIX-2024-12-18##

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Transcription
00:00:00Les vrais voici de radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Cette nouvelle journée qui s'offre à nous, qui est bientôt finie d'ailleurs, bonjour Philippe David.
00:00:11Bonjour Cécile de Ménibus, bonsoir à 17h03.
00:00:14Est-ce que quelqu'un peut me dire exactement à quelle heure, à quel moment on dit bonsoir et bonjour ?
00:00:18C'est au feeling.
00:00:19D'accord, c'est au feeling.
00:00:20Et vous savez qu'on doit passer des remerciements quand même, on a été gâtés, on a reçu un colis de Paul,
00:00:24paysan du 40 Z, et de Frédéric, Paul Dulotte et Garonne, et Frédéric Dujers,
00:00:29qui nous ont envoyé force foie gras et délicieux breuvages pour les accompagner,
00:00:34avec un mot qui nous a vraiment beaucoup émus, alors merci beaucoup à Paul et à Frédéric Dulotte et Garonne et Dujers.
00:00:41Paul, vous pouvez continuer à me chambrer autant que vous voulez, parce qu'il me fait toujours rire,
00:00:45Paul, dans ses remarques, notamment il vous adore et il trouve que je suis très méchante avec vous, donc voilà.
00:00:49Il est juste réaliste.
00:00:50Oui, bien sûr, c'est ça.
00:00:53Nous sommes très chanceux d'avoir des auditeurs comme vous.
00:00:56On vous embrasse toutes les deux.
00:00:57Mais où les vas-vous, les mets ?
00:00:58Dans notre poche.
00:01:00Non, parce qu'on n'en verra pas la true raison.
00:01:03Non, parce que ce soir, on va déjà manger.
00:01:06Vous êtes au courant.
00:01:08On vous dit tout, il y a une petite soirée sud-raviée ce soir,
00:01:12et il y a une soirée pull moche, et Philippe est venu avec un pull, enfin une chemise,
00:01:20mais on la mettra sur les réseaux sociaux.
00:01:22Ne vous inquiétez pas, ça va balancer ce soir sévère.
00:01:25Allez, les amis, on vous souhaite la bienvenue.
00:01:27Au sommaire de cette émission, je me prépare à une présidentielle anticipée,
00:01:31affirme Marine Le Pen dans les colonnes du Parisien Aujourd'hui en France.
00:01:34La double finaliste de la présidentielle s'attend à une démission d'Emmanuel Macron,
00:01:38un président fragilisé, selon elle,
00:01:40avant d'être forcée, après s'être forcée la main sur le cheveu du Premier ministre.
00:01:45Alors parlons vrai, pensez-vous qu'en cas de censure du gouvernement Bayrou,
00:01:49Emmanuel Macron n'aurait d'autre choix que de démissionner ?
00:01:53Et d'ailleurs, est-ce que vous le pensez capable de démissionner ?
00:01:55Et à cette question, doit-on s'attendre à une présidentielle anticipée ?
00:01:59Vous dites oui à 76%, vous voulez réagir ?
00:02:03Nadjet, attend vos appels, qu'ils soient anticipés ou pas d'ailleurs, au 0826 300 300.
00:02:09Et Luc Rouban sera avec nous, directeur de recherche CNRS au Cevipof,
00:02:13et puis le coup de projecteur des vraies voix à 18h40.
00:02:16La ultime grande loi à la tronçonneuse, c'est ce que propose Eric Ciotti,
00:02:19dans une interview au Figaro, le patron de l'UDR,
00:02:22l'ajout Javier Milei, qui est le président argentin,
00:02:25pour ceux qui ne le savaient pas, il l'entend s'attacher aux millefeuilles administratives,
00:02:28en surprisement les régions, les agences d'Etat comme l'ARCOM ou l'ARS,
00:02:32et puis aussi à favoriser la fusion des métropoles et des départements.
00:02:35Alors parlons vrai, la France est-elle suradministrée, notamment en termes de collectivité locale ?
00:02:40Est-ce qu'il faut une loi tronçonneuse pour réformer l'Etat, les collectivités locales et la bureaucratie ?
00:02:45Et à cette question, Eric Ciotti a qu'il est raison de vouloir supprimer les régions et les métropoles.
00:02:49Vous dites où est à 75% ? Vous voulez réagir ?
00:02:52Le 0826-300-300 ou Nadjet ne vous dira pas Afuera.
00:02:56Afuera.
00:02:57On vous souhaite la bienvenue, c'est les vraies voix jusqu'à 19h.
00:03:02Philippe Bilger est avec nous, bonsoir cher Philippe Bilger.
00:03:04Bonsoir, ma chère Sophie, mon cher Philippe, je suis paré, j'ai une oreille qui est occupée.
00:03:10On dirait que c'est un envoyé spécial maintenant, ce qu'il m'était dit.
00:03:13Ça me fait un drôle d'effet.
00:03:15Il est envoyé spécial de la table des vraies voix, c'est ça qu'il m'a dit.
00:03:19Françoise de Goyes, bonsoir.
00:03:21Excusez-moi d'être un peu dubitatif parce que là je ne sais pas si,
00:03:24évidemment c'est pour lui souffler toutes les réponses du quiz.
00:03:27C'est sûr.
00:03:28Ça me parait évident que Cécile, vous savez qu'elle a fabriqué ça.
00:03:30Mesdames et messieurs, sachez-le.
00:03:32Cécile de Ménibus a fabriqué avec ses petites mains,
00:03:35cette spéciale oreillette pour Philippe Bilger.
00:03:38Vous pensez que Françoise de Goyes donne le complotisme ?
00:03:41Appelez-nous au 0826 3535.
00:03:44Sébastien Ménard est avec nous, entrepreneur dans la foodtech et patron de Pressly.
00:03:48Bonsoir.
00:03:50Je n'ai qu'une cravate ce soir.
00:03:52En fait, pourquoi vous ne mettez pas de cravate, Philippe David ?
00:03:54Je ne comprends pas.
00:03:55Regardez Philippe Bilger, il est toujours impeccable.
00:03:57Quand je vais à la télé, je mets une cravate.
00:03:59Quand je vais à la radio, je mets une cravate.
00:04:02C'est quoi cette tenue ?
00:04:04Vous croyez que je vais mettre une cravate, Cécile ?
00:04:06Je trouve que ça vous va bien.
00:04:07Est-ce que j'ai le droit de vous faire un compliment ?
00:04:09Je trouve que ça vous va bien.
00:04:10Je vous ai vu l'autre jour sur CNews.
00:04:12J'ai trouvé que la cravate vous allait bien.
00:04:14Je vous remercie encore.
00:04:16Je pense que Philippe David est d'Almatien, pas du tout.
00:04:23Excusez-moi, c'est le remarque qui avait du chien.
00:04:26La dernière fois que je l'ai vu en cravate et qu'il est venu ici derrière,
00:04:29je me suis dit qu'est-ce qui s'est passé ?
00:04:30Est-ce que tu t'es habillé dans le noir ?
00:04:32Je rejoins absolument Françoise.
00:04:34Contrairement à ce qu'il croit,
00:04:36la tenue qu'il met avec l'étiquette,
00:04:38c'est moins bien que les belles cravates qu'il fait mettre trop rarement.
00:04:43Demain, je mettrai une cravate.
00:04:46Gilles, Denise est avec nous.
00:04:48Cravatez ou pas, on s'en fout.
00:04:50Elle est avec nous, Denise.
00:04:51Bonsoir, Gilles.
00:04:52Bonsoir, Gilles.
00:04:53Comment ça va, Gilles ?
00:04:54Ça va, ça va.
00:04:55Très bien.
00:04:56Avec un petit coup de gueule, quand même,
00:04:58instabilité du gouvernement, selon vous ?
00:05:00Selon vous et d'autres, bien sûr.
00:05:02Ce que je ne comprends pas,
00:05:03c'est qu'il n'y ait pas une règle
00:05:04qu'on impose une durée pour former un gouvernement.
00:05:07Là, ça peut durer trois mois, six mois,
00:05:10et je trouve ça dingue.
00:05:12Alors, le fait qu'il y ait Bruno Retailleau et le copain de Berroux,
00:05:17ça bloque les ministres de gauche et ainsi de suite.
00:05:22Moi, je serais pour un gouvernement d'union nationale,
00:05:25comme pendant la Première Guerre mondiale.
00:05:28Je pense qu'il faudrait un saupoudrage de LFI jusqu'au RN,
00:05:33avec des centristes et des socialistes.
00:05:35Sinon, on n'y arrivera jamais.
00:05:37Seulement, les gens sont tellement sectaires
00:05:41qu'ils ne veulent pas de gens de gauche.
00:05:44Les gens de gauche ne veulent pas de gens de droite,
00:05:46et ainsi de suite.
00:05:47Et on n'avance pas.
00:05:48Et pendant ce temps, à l'étranger,
00:05:50on est un pays sans gouvernement,
00:05:53et ce n'est pas normal.
00:05:54Ça me paraît anormal.
00:05:56Mais il y a d'autres pays en Europe qui n'ont pas de gouvernement.
00:05:59En ce moment, je pense particulièrement à l'Autriche.
00:06:01Non, la Belgique a très bien survécu.
00:06:03L'union nationale est un grand rêve des Français.
00:06:06Mais à chaque fois qu'on veut la réélever,
00:06:09il est impossible,
00:06:10parce qu'il y a des clivages partisans tout à fait normaux.
00:06:14C'est dommage.
00:06:15Je suis assez d'accord avec vous.
00:06:19Je fais partie des gens qui pensent que la gauche,
00:06:21sans LFI, pardon,
00:06:23aurait dû aller gouverner,
00:06:25aurait dû aller aider cet attelage
00:06:28pour sortir de la menace du rassemblement national.
00:06:32Par contre, je ne peux pas vous entendre
00:06:34sur quelque chose qui irait de LFI-ORN.
00:06:36Je comprends ce que vous voulez dire,
00:06:38mais je pense que c'est totalement chimérique.
00:06:39C'est juste impossible, en fait.
00:06:41Et puis, il y a les agendas personnels
00:06:43qui font qu'ils viennent, quelque part,
00:06:45brouiller les pistes
00:06:47et totalement biaiser cette bonne intention,
00:06:49puisque vous avez des gens qui, parmi les LR,
00:06:51ne veulent pas y aller.
00:06:52Vous avez des gens au PS qui s'imaginent candidats
00:06:54à la place du FN.
00:06:56Donc, c'est extrêmement compliqué.
00:06:58Parce que l'intérêt général, malheureusement,
00:07:00quoi qu'on puisse en dire ici,
00:07:02passe souvent après les intérêts particuliers.
00:07:04Je ne suis pas tout à fait d'accord.
00:07:06Moi, je trouve quand même qu'il y a aussi...
00:07:08Sébastien, je vous trouve dur
00:07:10parce que vous décrivez une classe politique
00:07:13qui n'est pas que comme ça.
00:07:14Je ne peux pas imaginer
00:07:15qu'il n'y a pas un sens de l'intérêt général,
00:07:17y compris chez Mélenchon,
00:07:18y compris chez Marine Le Pen,
00:07:19y compris chez Olivier Faure,
00:07:21y compris chez Laurent Wauquiez.
00:07:23Moi, je n'ai pas envie qu'on décrive
00:07:25les politiques comme des gens purement cyniques.
00:07:27Ça n'est pas vrai.
00:07:28Ça n'est pas que vrai.
00:07:29Ce n'est pas que vrai, mais ça l'est aussi.
00:07:31Oui, mais je crois quand même que
00:07:32quand on fait de la politique,
00:07:33vous savez ce que ça veut dire.
00:07:34Vous vous retrouvez à trois heures dans des bagnoles,
00:07:36en sortant de réunion,
00:07:37avec des militants,
00:07:38vous passez votre vie encore moins...
00:07:40Il faut voir qu'est-ce que c'est la vie
00:07:42d'un dirigeant politique de droite ou de gauche.
00:07:44Sérieusement, je le dis.
00:07:45C'est vraiment une vie de sacerdoce.
00:07:47Donc, moi, j'en ai un peu...
00:07:49Ça m'ennuie vraiment d'entendre toujours ça.
00:07:52Sans compter que l'intérêt général
00:07:54et l'intérêt personnel,
00:07:55parfois, se télescopent.
00:07:57Bien sûr, je suis d'accord.
00:07:58C'est le même principe pour la radio.
00:08:03On y va, puisqu'on est un petit peu en retard.
00:08:05Philippe Bilger.
00:08:07François Bayrou à l'Assemblée nationale.
00:08:10Écoutez, teasing.
00:08:12On revient dans un instant.
00:08:130826-300-300.
00:08:15Vous êtes les bienvenus jusqu'à 19h.
00:08:19C'est Valérie Expert.
00:08:20Je vous souhaite de très très joyeuses fêtes
00:08:22avec Sud Radio.
00:08:23Bonne fête avec Sud Radio.
00:08:25Sud Radio.
00:08:26Parlons vrai.
00:08:27Vraie Voix Sud Radio.
00:08:2817h-19h.
00:08:30Philippe David.
00:08:31Cécile de Ménibus.
00:08:33Bienvenue dans Les Vraies Voix.
00:08:34On voit qu'une actualité encore chargée aujourd'hui.
00:08:37Philippe Bilger.
00:08:38Françoise Degoy.
00:08:39Sébastien Ménard.
00:08:40Et vous au 0826-300-300.
00:08:42Dans un instant, les trois mots de Félix Mathieu.
00:08:47La voix est à la parole du procureur.
00:08:51Les Vraies Voix Sud Radio.
00:08:53La voix est à la parole du procureur.
00:08:55Philippe Bilger.
00:08:57Et c'est un réquisitoire sur François Bayrou dans l'hémicycle.
00:09:00Un réquisitoire à charge ou à décharge, monsieur le procureur ?
00:09:03Plutôt à décharge.
00:09:05Parce que j'ai beaucoup de compréhension pour lui.
00:09:08Évidemment, il s'est fait nommer Premier ministre.
00:09:11Il attendait ça, pratiquement,
00:09:13depuis beaucoup d'années de sa vie politique.
00:09:17Et j'ai...
00:09:19En l'écoutant à l'Assemblée nationale,
00:09:22j'ai...
00:09:23Comment dire sans être offensant ?
00:09:26Je ne veux surtout pas parler de Joe Biden
00:09:29comme le Benjamin Lucas l'a fait.
00:09:31Mais je l'ai senti mal à l'aise,
00:09:34très préoccupé par son oralité,
00:09:37parce qu'il était très fatigué.
00:09:39Il a parfois eu une expression maladroite
00:09:42pour ne pas dire plus.
00:09:44Et donc, je l'ai vu de manière presque...
00:09:48pathétique, par certains côtés.
00:09:51C'est-à-dire que le Bayrou,
00:09:53qui va sur les plateaux médiatiques,
00:09:55il rencontre des journalistes
00:09:57qui connaissent sa difficulté à parler
00:09:59et son aptitude à être trop long.
00:10:02L'Assemblée nationale, c'est autre chose.
00:10:05On se moque.
00:10:07On a de l'ironie.
00:10:08On le regarde.
00:10:09J'ai été frappé de voir le regard
00:10:11des macronistes ou des macroniens.
00:10:14Il n'était pas loin d'une forme de dérision.
00:10:17Et je regrette parce que c'est vraiment
00:10:19un homme que j'estime.
00:10:20Ça n'est pas l'exercice pour lequel
00:10:22il est le plus fait.
00:10:23Alors, moi, je trouve d'abord
00:10:25que l'Assemblée, c'est plutôt bien tenu.
00:10:27Par rapport à...
00:10:28Oui, on a vu pire.
00:10:29On a vu pire.
00:10:30Il s'est plutôt bien tenu.
00:10:31La deuxième faute de François Bayrou,
00:10:34c'est d'aller à l'Assemblée
00:10:35quand on n'a rien à dire.
00:10:36C'est-à-dire que c'est comme
00:10:37quand vous allez aux 20 heures
00:10:38de TF1 ou de France 2
00:10:39si vous n'avez rien à annoncer.
00:10:40Mais par contre, moi, je pense
00:10:42qu'il y a une erreur d'analyse
00:10:43sur ce qui se passe avec François Bayrou.
00:10:45Mon analyse, ça fait des années
00:10:47que nous le connaissons,
00:10:48Sébastien probablement mieux que moi,
00:10:50mais moi en tant que journaliste,
00:10:51François Bayrou, il ne se prépare pas
00:10:53à Matignon depuis des années.
00:10:54Il se prépare à la présidence
00:10:56de la République depuis des années.
00:10:57Et je pense que l'erreur de François Bayrou
00:11:00depuis qu'il a été nommé Premier ministre,
00:11:02c'est de se comporter comme
00:11:03un président de la République,
00:11:05tout en surplomb.
00:11:06Et c'est exactement ce qui s'est passé
00:11:09à l'Assemblée nationale.
00:11:10C'est exactement ce qui s'est passé
00:11:12quand il est allé à Pau.
00:11:13François Mitterrand aurait pu
00:11:14très bien faire ça.
00:11:15Et je pense, d'après les retours
00:11:17que j'ai aujourd'hui
00:11:18de ces conversations
00:11:19avec les uns et les autres,
00:11:20c'est qu'il a enfin atterri.
00:11:21Et il a atterri sur ce qu'il est.
00:11:24Il est Premier ministre.
00:11:25Mais je pense que jusqu'à l'épreuve
00:11:28très humiliante de l'Assemblée nationale,
00:11:30il était quand même dans un registre
00:11:32même inconscient de
00:11:34« Je suis président, je suis en surplomb.
00:11:36Les solutions, ce n'est pas moi
00:11:37qui les donne,
00:11:38c'est mon ministre de l'Intérieur, etc. »
00:11:39Et là, il est redescendu
00:11:40sur le parchet des vaches.
00:11:41Donc je pense qu'on va voir
00:11:42un autre Bayrou dans les jours qui viennent.
00:11:43– Et ça explique son attitude
00:11:44avec le président, on va dire.
00:11:46– Mais bien sûr, bien sûr.
00:11:47Je sens ça.
00:11:48Je crois que c'est ça l'analyse.
00:11:49– Sébastien Ménard.
00:11:50– Alors, ça m'embête de dire
00:11:51qu'elle a raison.
00:11:52Mais Françoise de Gaulle a raison.
00:11:53C'est-à-dire que François Bayrou,
00:11:56ça fait plus de 30 ans,
00:11:5835 ans, 40 ans,
00:12:00qu'il est totalement habité
00:12:02par son destin messianique.
00:12:04Il est persuadé qu'il a rendez-vous
00:12:06avec le peuple français
00:12:07et qu'il dirigera le peuple français.
00:12:10Il guidera le peuple français.
00:12:11Voilà, ça c'est Bayrou dans le texte.
00:12:13Et il le dit d'ailleurs
00:12:14à ses plus proches.
00:12:15Donc ça, c'est la première chose.
00:12:16La deuxième chose,
00:12:17c'est qu'il faut imaginer,
00:12:19il faut imaginer,
00:12:20moi je le sais de l'intérieur,
00:12:21que ça fait 7 ans
00:12:22qu'il attend d'être Premier ministre.
00:12:23C'est-à-dire que quand il amène,
00:12:24ses voix sont parties,
00:12:26une partie de sa vie,
00:12:28à Emmanuel Macron dès 2016,
00:12:30très clairement,
00:12:31il est persuadé
00:12:32qu'il va être nommé Premier ministre.
00:12:34Et il se fait évidemment chipper,
00:12:37je dirais,
00:12:38et griller la priorité
00:12:40par Édouard Philippe,
00:12:42par toute une équipe
00:12:44qui, quelque part,
00:12:45vient lui piquer
00:12:46une partie de son...
00:12:48En tout cas, son destin.
00:12:50Et puis après,
00:12:51ce qui s'est passé là récemment
00:12:52il y a quelques jours,
00:12:53imaginez l'épreuve de force
00:12:55le matin,
00:12:56il y a quatre heures
00:12:57avant que les prompteurs,
00:12:59les fax,
00:13:00enfin voilà,
00:13:01que l'Ancien Monde
00:13:03ne réapparaisse avec la nomination
00:13:05à midi 41 de François Bayrou,
00:13:07le mec il n'est pas Premier ministre.
00:13:09Donc il se déplace,
00:13:10il y va,
00:13:11c'est une épreuve de force.
00:13:12Moi je pense qu'il y a une pression...
00:13:13Non, non,
00:13:14moi je ne suis pas tout à fait d'accord
00:13:15avec cette narration
00:13:16parce que je l'ai eue de l'intérieur
00:13:17et vraiment,
00:13:18c'est pas une guerre comme ça,
00:13:19c'est pas vrai.
00:13:20À 5h du mat'
00:13:21il sait déjà qu'il est Premier ministre.
00:13:22Moi je vous dis quelque chose,
00:13:23c'est que s'il ne faisait pas
00:13:24ce qu'il a fait,
00:13:25il n'était pas Premier ministre.
00:13:26Donc après,
00:13:27il faut redescendre.
00:13:28C'est-à-dire qu'à un moment donné,
00:13:29depuis 7 ans,
00:13:30il se fait voler son truc
00:13:31et ce n'était pas acquis du tout.
00:13:32C'est ça.
00:13:33Il n'est pas naturel.
00:13:34Exactement.
00:13:35En même temps,
00:13:36il savait depuis le début
00:13:37que sa grande chance
00:13:38serait après Barnier.
00:13:39Ça vous avez raison.
00:13:40Il avait toujours
00:13:41confiance en Barnier.
00:13:42Allez,
00:13:43merci beaucoup Philippe Bilger.
00:13:44Tout de suite,
00:13:45les 3 mots dans l'actu
00:13:46avec Félix Mathieu.
00:13:47Les vrais voix Sud Radio.
00:13:483 mots dans l'actu
00:13:49qui sont bracelet,
00:13:50aide et outard
00:13:51de Canepeutière.
00:13:52Nicolas Sarkozy
00:13:53définitivement condamné
00:13:54en cassation à un enferme
00:13:55sous bracelet électronique
00:13:56dans l'affaire des écoutes.
00:13:57Une injustice réagit
00:13:58l'ancien président.
00:13:59Il va saisir la cour européenne
00:14:00des droits de l'homme.
00:14:01L'aide arrive à Mayotte.
00:14:02Les tronçonneuses sont à l'oeuvre
00:14:03pour déblayer les routes
00:14:04et les chemins.
00:14:05Emmanuel Macron
00:14:06attendu demain
00:14:07avec dans son avion
00:14:084 tonnes d'aide
00:14:09et des secouristes.
00:14:10Et puis,
00:14:114 retenues d'eau
00:14:12dites méga bassines
00:14:13dont celle
00:14:14emblématique de Sainte-Sauline
00:14:15jugée illégale
00:14:16dans le Marais-Poix-de-Vin.
00:14:18Elle menace
00:14:19un oiseau protégé
00:14:20loutard de Canepeutière.
00:14:21C'est la décision
00:14:22de la Cour administrative
00:14:23d'appel de Bordeaux.
00:14:28C'est une sanction inédite
00:14:29pour un ancien président
00:14:30Nicolas Sarkozy
00:14:31définitivement condamné
00:14:32à 3 ans de prison
00:14:33dont un ferme
00:14:34a purgé
00:14:35sous bracelet électronique.
00:14:36Peine assortie de 3 ans
00:14:37de l'inéligibilité.
00:14:38La Cour de cassation
00:14:39l'a donc confirmé
00:14:40cet après-midi
00:14:41dans l'affaire des écoutes.
00:14:42L'ancien président
00:14:43et son avocat historique
00:14:44accusé d'avoir noué
00:14:45un pacte de corruption
00:14:46avec un haut magistrat.
00:14:47Une promesse
00:14:48de promotion à Monaco
00:14:49en échange d'informations
00:14:50sur l'enquête
00:14:51dans l'affaire Bettencourt.
00:14:52Sauf que les enquêteurs
00:14:53fondent cette accusation
00:14:54sur les écoutes
00:14:55de conversations téléphoniques
00:14:56entre Nicolas Sarkozy
00:14:57et son avocat.
00:14:58Écoute
00:14:59qualifié de méthode
00:15:00digne de la stasie
00:15:01par l'ancien président.
00:15:02C'est ce qu'il avait dit.
00:15:03Après cette décision
00:15:04il dénonce une injustice.
00:15:05Je veux redire
00:15:06ma parfaite innocence
00:15:07et demeure convaincu
00:15:08de mon bon droit
00:15:09écrit l'ancien président.
00:15:10Son avocat
00:15:11maître Patrice Spinozzi
00:15:12annonce un recours
00:15:13devant la Cour
00:15:14administrative
00:15:16C'est évidemment
00:15:17une défaite
00:15:18pour Nicolas Sarkozy
00:15:19mais c'est aussi
00:15:20une défaite
00:15:21pour les libertés fondamentales
00:15:22pour les droits
00:15:23de la défense
00:15:24pour le droit
00:15:25au secret professionnel
00:15:26qui est absolument fondamental.
00:15:27Et dans ces conditions
00:15:28Nicolas Sarkozy
00:15:29va évidemment
00:15:30comme il l'a
00:15:31toujours annoncé
00:15:32s'il n'obtenait pas
00:15:33satisfaction
00:15:34devant les juges français
00:15:35saisir la Cour
00:15:36européenne
00:15:37des droits de l'homme.
00:15:38Il sait
00:15:39qu'il a
00:15:40de la jurisprudence
00:15:41pour lui
00:15:42il y a déjà eu
00:15:43des décisions
00:15:44sur le principe
00:15:45que les écoutes
00:15:46entre un client
00:15:47et un avocat
00:15:48ne pouvaient pas
00:15:49être utilisées
00:15:50contre ce client.
00:15:51Et c'est ce qu'il va
00:15:52faire valoir.
00:15:53L'avocat de Nicolas Sarkozy
00:15:54maître Patrice Spinozzi
00:15:55au micro
00:15:56de l'agence France Presse
00:15:57l'ancien président
00:15:58n'en a pas fini
00:15:59avec la justice
00:16:00il doit comparaître
00:16:01en janvier
00:16:02dans l'affaire du financement
00:16:03libyen de la campagne
00:16:04de 2007
00:16:05puis il va défendre
00:16:06l'année prochaine
00:16:07aussi dans le courant
00:16:08de l'année prochaine
00:16:09son pourvoi en cassation
00:16:10contre sa condamnation
00:16:11dans l'affaire Big Malio.
00:16:12Philippe Bilger
00:16:13c'est Patrice Spinozzi
00:16:14qui hier
00:16:15a bénéficié
00:16:16d'un entretien
00:16:17dans le Figaro
00:16:18si je me souviens bien
00:16:19où il a repris
00:16:20la même argumentation
00:16:21il oublie
00:16:22qu'il y a
00:16:23une exception
00:16:24dans les échanges
00:16:25entre l'avocat
00:16:26et son client
00:16:27en l'occurrence
00:16:28un autre nom
00:16:29que Nicolas Sarkozy
00:16:30c'est lorsque l'échange
00:16:31permet
00:16:32d'interdire
00:16:33une infraction.
00:16:34Oui, c'est
00:16:35implacable
00:16:36Philippe Bilger
00:16:37tout à l'heure
00:16:38rappelé hors
00:16:39antenne
00:16:40qu'il a lu
00:16:41l'arrêt
00:16:42et l'arrêt
00:16:43est tout à fait
00:16:44limpide
00:16:45moi je pense
00:16:46que c'est très humiliant
00:16:47pour Nicolas Sarkozy
00:16:48j'écoutais
00:16:49quelqu'un
00:16:50qui disait
00:16:51il s'y attendait
00:16:52mais il n'était
00:16:53pas préparé
00:16:54c'est-à-dire
00:16:55qu'il s'y attendait
00:16:56évidemment
00:16:57mais quand ça
00:16:58vous tombe dessus
00:16:59il faut rappeler
00:17:00qu'est-ce que c'est
00:17:01le bracelet électronique
00:17:02c'est pas simplement
00:17:03de la complaisance
00:17:04le bracelet électronique
00:17:05c'est que vous êtes
00:17:06incarcéré à la maison
00:17:07c'est-à-dire que
00:17:08vous devez passer
00:17:0990% de votre temps
00:17:10chez vous
00:17:11à un moment
00:17:12à bonne distance
00:17:13du boîtier
00:17:14qui relaie
00:17:15votre présence
00:17:16et si jamais
00:17:17vous n'êtes pas là
00:17:18ça sonne
00:17:19donc ça veut dire
00:17:20que c'est une privation
00:17:21très lourde
00:17:22c'est une humiliation
00:17:23terrible pour Sarkozy
00:17:24une humiliation
00:17:25en tant que chef d'état
00:17:26ancien chef d'état
00:17:27humiliation par rapport
00:17:28à sa famille politique
00:17:29on voit bien
00:17:30qu'il pèse de moins en moins
00:17:31sur sa famille politique
00:17:32humiliation aussi
00:17:33par rapport à Emmanuel Macron
00:17:34dont son aura
00:17:35a vraiment faibli
00:17:36donc vraiment
00:17:37c'est une fin de carrière
00:17:38et surtout
00:17:39les nuages qui s'avancent
00:17:40c'est rien qui arrive
00:17:41on n'a pas beaucoup de temps
00:17:42je vais faire rapide
00:17:43c'est triste
00:17:44c'est dommage
00:17:45et c'est inutile
00:17:46allez deuxième mot
00:17:47inutile
00:17:48pourquoi inutile ?
00:17:49c'est en fait
00:17:50je pense que la France
00:17:51a besoin d'autre chose
00:17:52que de clouer au pied au riz
00:17:55un ancien président de la République
00:17:57contrairement à ce que dit
00:17:58Françoise de Gaulle
00:17:59il reste aujourd'hui
00:18:00l'une des figures tutélaires
00:18:01de la droite française
00:18:02il n'a jamais été aussi influent
00:18:03il n'a jamais été aussi influent
00:18:04qu'actuellement
00:18:05ah ben non
00:18:06allez deuxième mot
00:18:07l'aide qui commence à arriver
00:18:08à Mayotte
00:18:09la vie reprend tant bien que mal
00:18:10après une première nuit
00:18:11sous couvre-feu
00:18:12mesures mises en place
00:18:13le couvre-feu
00:18:14pour assurer la sécurité
00:18:15éviter les pillages
00:18:16notamment sur les points
00:18:17de ravitaillement
00:18:18après le passage meurtrier
00:18:19de ce cyclone Chido
00:18:20l'aide arrive
00:18:21les routes commencent
00:18:22donc à être déblayées
00:18:25Emmanuel Macron
00:18:26est attendu demain
00:18:27sur place à Mayotte
00:18:28avec dans son avion
00:18:294 tonnes d'aide
00:18:30et des secouristes
00:18:31alors selon les chiffres
00:18:32officiels
00:18:33mais qui sont provisoires
00:18:34malheureusement
00:18:35le cyclone
00:18:36a fait 22 morts
00:18:37et 1373 blessés
00:18:38mais malheureusement
00:18:39je le disais
00:18:40les autorités craignent
00:18:41en réalité
00:18:42un bilan beaucoup
00:18:43beaucoup plus lourd
00:18:44dans ce département
00:18:45le plus pauvre de France
00:18:46les habitants donc
00:18:47qui commencent
00:18:48à redresser un petit peu
00:18:49leurs habitations
00:18:50avec les moyens du bord
00:18:51au milieu des tôles
00:18:52troisième mot
00:18:53outard de Canepeutière
00:18:54la justice déclare
00:18:55illégal quatre bassines
00:18:56d'irrigation
00:18:57dont celle de Sainte-Solie
00:18:58celle qui avait cristallisé
00:18:59la tension dans les Deux-Sèvres
00:19:00vous vous en souvenez sans doute
00:19:01la méga bassine
00:19:02comme l'appellent ses opposants
00:19:03qu'on avait vu face à la police
00:19:04dans des affrontements
00:19:05en plein champ
00:19:06il y a quelques mois
00:19:07et bien la cour administrative
00:19:08d'appel de Bordeaux
00:19:09juge illégal
00:19:10les autorisations délivrées
00:19:11à quatre d'entre elles
00:19:12quatre réserves d'irrigation
00:19:13du Poitou
00:19:14dont celle
00:19:15donc de Sainte-Soline
00:19:16illégale
00:19:17car elle menace
00:19:18la survie d'une espèce
00:19:19d'oiseau protégé
00:19:20loutard de Canepeutière
00:19:21une dizaine
00:19:22d'associations environnementales
00:19:23avaient attaqué
00:19:24les autorisations délivrées
00:19:25par l'Etat
00:19:26pour construire et exploiter
00:19:2716 retenues d'eau
00:19:28à usage agricole
00:19:29dans ce marais de Poitvin
00:19:30des associations
00:19:31qui donc
00:19:32ont eu gain de cause
00:19:33pour quatre
00:19:34de ces 16 retenues
00:19:36oui
00:19:37bon
00:19:38en tout cas
00:19:39il y a énormément de
00:19:40c'est un choc quand même
00:19:41quoi ?
00:19:42c'est un choc
00:19:43parce que
00:19:44on en parlait avec
00:19:45Philippe David
00:19:46il y a quand même
00:19:47énormément d'entreprises
00:19:48aujourd'hui
00:19:49qui ne peuvent pas
00:19:50s'installer
00:19:51parce que
00:19:52tous les recours
00:19:53qu'on fait
00:19:54etc
00:19:55le marais Poitvin
00:19:56a été classé
00:19:57surréaliste
00:19:58écoutez
00:19:59le marais Poitvin
00:20:00c'est une splendeur
00:20:01il a été classé
00:20:02par François Mitterrand
00:20:03à la demande
00:20:04il y a des
00:20:05est-ce qu'on respecte
00:20:06la biodiversité ou pas ?
00:20:07dans ces cas-là
00:20:08je pense que les agriculteurs
00:20:09la houtarde
00:20:10va leur monter au nez
00:20:11il y en a 8 quand même
00:20:12qui sont autorisés
00:20:13sur 12
00:20:14donc ça va
00:20:15la priorité
00:20:168 sur 12
00:20:17ça va
00:20:18allez les enfants
00:20:19retour sur les propos
00:20:20de Marine Le Pen
00:20:21convaincue qu'Emmanuel Macron
00:20:22pourrait jeter l'éponge
00:20:23elle se dit prête
00:20:24en tout cas
00:20:25pour une présidentielle
00:20:26anticipée Philippe
00:20:27alors parlons vrai
00:20:28pensez-vous
00:20:29qu'en cas de censure
00:20:30du gouvernement Bayrou
00:20:31Emmanuel Macron
00:20:32n'aura d'autre choix
00:20:33que de démissionner
00:20:34et à cette question
00:20:35doit-on s'attendre
00:20:36à une présidentielle
00:20:37anticipée ?
00:20:38vous dites oui
00:20:39à 75%
00:20:40vous voulez réagir ?
00:20:41le 0826 300 300
00:20:42et Luc Robin
00:20:43est avec nous
00:20:44directeur de recherche CNRS
00:20:45au Cevipof
00:20:46au centre de recherche
00:20:47de Sciences Po
00:20:48et auteur d'un livre aussi
00:20:49on en parlera tout à l'heure
00:20:50est-ce que finalement
00:20:51cette présidentielle
00:20:52anticipée
00:20:53est-ce qu'on est dans
00:20:54la politique fiction ?
00:20:55oui bonsoir
00:20:56écoutez
00:20:57non je crois pas
00:20:58je pense qu'on est
00:20:59dans une situation
00:21:00extrêmement instable
00:21:01et tout peut arriver
00:21:02on en parle avec vous
00:21:04au 0826 300 300
00:21:05et nos vrais voix du jour
00:21:06soyez les bienvenus
00:21:08Sud Radio
00:21:09parlons vrai
00:21:10parlons vrai
00:21:11Sud Radio
00:21:12Les vrais voix Sud Radio
00:21:1317h-19h
00:21:15Philippe David
00:21:16Cécile de Ménibus
00:21:19vous avez demandé
00:21:20les vrais voix
00:21:21les voici en forme
00:21:22autour de cette table
00:21:23en rond
00:21:24des garçons
00:21:25des filles
00:21:26des gens qui ont
00:21:27des choses à dire
00:21:28d'autres moins
00:21:29regardez-vous
00:21:31mais de qui parle-t-on ?
00:21:33Philippe Bilger
00:21:34est avec nous
00:21:35aujourd'hui
00:21:36pour notre plus grand plaisir
00:21:37Françoise Degoy aussi
00:21:38et Sébastien Ménard
00:21:39avec Philippe David
00:21:40on est ensemble
00:21:41jusqu'à 19h
00:21:42le grand débat du jour
00:21:44Les vrais voix Sud Radio
00:21:45le grand débat du jour
00:21:48pour sortir de l'impasse
00:21:49dans lequel a placé
00:21:50le pays
00:21:51le président de la République
00:21:52et bien il ne reste
00:21:53qu'une solution
00:21:54nous demandons maintenant
00:21:55à Emmanuel Macron
00:21:56de s'en aller
00:21:57je ne demande pas
00:21:58la démission
00:21:59d'Emmanuel Macron
00:22:00si le président de la République
00:22:01accepte de comprendre
00:22:02que tout est bloqué
00:22:03et que le but dans la vie
00:22:04ce n'est pas de se maintenir
00:22:05au pouvoir
00:22:06au détriment
00:22:07de l'intérêt du pays
00:22:08il démissionne
00:22:09la démission du président
00:22:10de la République
00:22:11c'est un peu la solution
00:22:12de facilité
00:22:13on se dit
00:22:14on change la personne
00:22:15qui a la tête
00:22:16et tout ira mieux
00:22:17je pense que
00:22:18c'est absolument faux
00:22:19et enfin
00:22:20le mandat
00:22:21que vous m'avez
00:22:22démocratiquement confié
00:22:23est un mandat
00:22:24de 5 ans
00:22:25et je l'exercerai
00:22:26pleinement
00:22:27jusqu'à son terme
00:22:28le président de la République
00:22:29prépare à une présidentielle anticipée
00:22:30affirme Marine Le Pen
00:22:31dans les colonnes du Parisien
00:22:32aujourd'hui en France
00:22:33la double finaliste
00:22:34de la présidentielle
00:22:35s'attend à une démission
00:22:36d'Emmanuel Macron
00:22:37un président fragilisé
00:22:38selon elle
00:22:39après cette fête
00:22:40forcer la main
00:22:41sur le choix
00:22:42du premier ministre
00:22:43alors parlons vrai
00:22:44est-ce qu'Emmanuel Macron
00:22:45est un président en sursis ?
00:22:46Marine Le Pen
00:22:47prend-elle en risque
00:22:48en tenant ses propos ?
00:22:49et à cette question
00:22:50doit-on s'attendre
00:22:51à une présidentielle anticipée ?
00:22:52vous dites oui
00:22:53à 75%
00:22:54vous voulez réagir
00:22:55le 0 826 300 300
00:22:57notre invité Luc Rouban
00:22:58est avec nous
00:22:59directeur de recherche
00:23:00CNRS au Cébipof
00:23:01le centre de recherche
00:23:02Sciences Po
00:23:03et puis auteur de ce livre
00:23:04les ressorts cachés
00:23:05du vote RN
00:23:06aux presses de Sciences Po
00:23:08bonsoir
00:23:09merci d'être avec nous
00:23:10en direct sur Sud Radio
00:23:11Philippe Bigière
00:23:12je voudrais rapidement
00:23:13alors que ça pourrait
00:23:14durer toute l'heure
00:23:15tellement c'est intéressant
00:23:16distinguer plusieurs niveaux
00:23:17le mien
00:23:18si j'étais complètement libre
00:23:19évidemment ça me gênerait
00:23:20peut-être
00:23:21peut-être
00:23:22peut-être
00:23:23peut-être
00:23:24peut-être
00:23:25peut-être
00:23:26mais en tout cas
00:23:27ça ne me gênerait pas
00:23:28que Emmanuel Macron
00:23:29parte maintenant
00:23:30clairement
00:23:31et qu'il y ait
00:23:32d'autres élections
00:23:33présidentielles
00:23:34une deuxième observation
00:23:35plus pertinente
00:23:36c'est que
00:23:37après
00:23:38avant d'entendre
00:23:39Luc Rouban
00:23:40j'ai entendu hier
00:23:41le professeur De Rozier
00:23:42qui de manière
00:23:43lumineuse
00:23:44me semble-t-il
00:23:45a cherché
00:23:46à démontrer
00:23:47qu'une élection
00:23:48présidentielle
00:23:49anticipée
00:23:50dans les prochains mois
00:23:51n'apporte pas
00:23:52de résultats
00:23:53de l'élection
00:23:54présidentielle
00:23:55n'apporterait
00:23:56rigoureusement
00:23:57aucune modification
00:23:58à la situation
00:23:59de crise actuelle
00:24:00avec une dissolution
00:24:01avec des élections
00:24:02qui ne pourraient
00:24:03avoir lieu
00:24:04qu'en juillet
00:24:05ou en août prochain
00:24:06Troisième élément
00:24:07tout de même
00:24:08malgré le narcissisme
00:24:09et l'entêtement
00:24:10présidentiel
00:24:11que je peux comprendre
00:24:12d'Emmanuel Macron
00:24:13il peut se retrouver
00:24:14demain
00:24:15si François Bayrou
00:24:16et son futur gouvernement
00:24:17étaient
00:24:18d'accord
00:24:19avec lui
00:24:20c'est que
00:24:21l'élection
00:24:22présidentielle
00:24:23serait
00:24:24si le gouvernement
00:24:25était frappé
00:24:26par une motion
00:24:27de censure
00:24:28dans une situation
00:24:29telle
00:24:30où le blocage
00:24:31serait tel
00:24:32qu'il n'aurait plus
00:24:33de voie
00:24:34de sortie politique
00:24:35Françoise Devoy
00:24:36Oui je pense
00:24:37que le problème
00:24:38c'est qu'il lui restait
00:24:39un coup
00:24:40à tirer
00:24:41dans le fusil
00:24:42il n'y a pas
00:24:43plus que ça
00:24:44imaginez
00:24:45que le gouvernement
00:24:46Bayrou
00:24:47dégringole
00:24:48plus vite
00:24:49encore
00:24:50que le gouvernement
00:24:51de Michel Barnier
00:24:52moi quand j'entends
00:24:53je lis
00:24:54l'interview
00:24:55de Marine Le Pen
00:24:56la réalité
00:24:57c'est que je n'ai jamais vu
00:24:58une Marine Le Pen
00:24:59autant à l'offensive
00:25:00j'ai jamais vu
00:25:01des mots aussi cruels
00:25:02et aussi chirurgicaux
00:25:03chez Marine Le Pen
00:25:04bien sûr qu'elle dit
00:25:05depuis des jours
00:25:06on va recensurer
00:25:07mais là
00:25:08elle est claire
00:25:09vous entendez les mots
00:25:10Emmanuel Macron
00:25:11c'est presque fini
00:25:12presque fini
00:25:13ça me va dire
00:25:14dans trois ans
00:25:15il est fragile
00:25:16il est fragilisé
00:25:17il n'a plus
00:25:18de levier institutionnel
00:25:19elle a quasiment raison
00:25:20on sent bien en plus
00:25:21qu'il y a une précipitation
00:25:23de mon point de vue
00:25:24vraiment
00:25:25il me semble
00:25:26quand même
00:25:27de mon point de vue
00:25:28que
00:25:29je ne le pensais pas possible
00:25:30mais
00:25:31je pense qu'on peut avoir
00:25:32effectivement
00:25:33une présidence
00:25:34à l'heure anticipée
00:25:35et d'ailleurs
00:25:36je sens que tous les groupes
00:25:37PS, Vert
00:25:38je ne parle pas des les filles
00:25:39ils ne sont pas raisonnables
00:25:40je sens bien que tout le monde
00:25:41est redescendu
00:25:42de l'échelle des perroquets
00:25:43aujourd'hui
00:25:44aujourd'hui
00:25:45après la séance
00:25:46pour se dire
00:25:47oh là là
00:25:48attention
00:25:49il va falloir
00:25:50qu'on s'entende
00:25:51parce qu'on sait
00:25:52qu'est-ce qu'il y a derrière
00:25:53Sébastien Minard
00:25:54oui il va falloir
00:25:55qu'on s'entende
00:25:56sinon on sait
00:25:57ce qu'il y a derrière
00:25:58et quand vous dites ça
00:25:59Françoise de Gouin
00:26:00moi j'ai la faiblesse
00:26:01de croire que
00:26:02les françaises
00:26:03et les français
00:26:04préféreront
00:26:05une stabilité institutionnelle
00:26:06à
00:26:07une pagaille générale
00:26:08on a déjà
00:26:09on assiste
00:26:10en tout cas
00:26:11depuis des mois
00:26:12à
00:26:13une pagaille
00:26:14parlementaire
00:26:15au sein
00:26:16de l'Assemblée nationale
00:26:17une pagaille
00:26:18gouvernementale
00:26:19parce que le spectacle
00:26:20est désolant
00:26:21bah oui oui
00:26:22en tout cas
00:26:23il est désolant
00:26:24il est tout sauf rassurant
00:26:25et encore une fois
00:26:26on n'a pas besoin de ça
00:26:27je rappelle
00:26:28moi je suis le
00:26:29j'ai ma casquette
00:26:30d'entrepreneur
00:26:31je passe
00:26:32je sors d'une réunion syndicale
00:26:33avant d'arriver
00:26:34jusqu'à la radio
00:26:35les gens sont inquiets
00:26:36les gens sont inquiets
00:26:37et même
00:26:38je dirais
00:26:39des
00:26:40des leaders
00:26:41syndicalistes
00:26:42dans mon petit monde à moi
00:26:43ça vaut ce que ça vaut
00:26:44mais
00:26:45ils ne souhaitent pas
00:26:46cette pagaille là
00:26:47on est d'accord
00:26:48sur plein de choses
00:26:49on est d'accord
00:26:50sur pas grand chose
00:26:51pour être tout à fait clair
00:26:52politiquement parlant
00:26:53en tout cas
00:26:54ils m'ont d'ailleurs
00:26:55souhaité une belle émission
00:26:56je pense qu'ils nous écoutent
00:26:57et je les salue
00:26:58mais ce que je veux dire
00:26:59c'est que
00:27:00les gens
00:27:01à la fin de la fin
00:27:02à la fin de la fin
00:27:03je pense que
00:27:04on souhaite en tout cas
00:27:05pas plein succès
00:27:06à François Bayrou
00:27:07mais on souhaite
00:27:08en tout cas
00:27:09à François Bayrou
00:27:10et à son gouvernement
00:27:11de trouver des solutions
00:27:12pour les françaises
00:27:13et les français
00:27:14et le temps de la présidentielle
00:27:15viendra
00:27:16et Bayrou
00:27:17d'autres
00:27:18comme Marine Le Pen
00:27:19Jean-Luc Mélenchon
00:27:20je ne sais qui
00:27:21tout le monde sera
00:27:22susceptible
00:27:23quelque part
00:27:24de candidater
00:27:25à cette fameuse candidature
00:27:26mais je ne crois pas moi
00:27:27au grand soir
00:27:28en fait
00:27:29j'y crois pas
00:27:30voilà
00:27:31je n'y crois absolument pas
00:27:32et c'est pas souhaitable
00:27:33– Luc Rouban
00:27:34vous êtes avec nous
00:27:35directeur de recherche
00:27:36au Cévi-POF
00:27:37auteur du livre
00:27:38« Les ressorts cachés »
00:27:39du VotRN
00:27:40pour publier
00:27:41aux presses de Sciences Po
00:27:42est-ce que
00:27:43si Emmanuel Macron
00:27:44ne veut pas démissionner
00:27:45il tiendra
00:27:46jusqu'à avril 2027
00:27:47puisque
00:27:48à part l'article 68
00:27:49rien ne peut le forcer
00:27:50à la démission ?
00:27:51– Bah écoutez
00:27:52ça me paraît quand même difficile
00:27:53parce qu'effectivement
00:27:54si on parle
00:27:55d'élection présidentielle
00:27:56tout dépend du moment
00:27:57de cette élection
00:27:58effectivement
00:27:59l'anticipation
00:28:00enfin des élections anticipées
00:28:01si elles ont lieu
00:28:02avant le délai
00:28:03qui permet
00:28:04de dissoudre
00:28:05à nouveau
00:28:06l'Assemblée nationale
00:28:07effectivement
00:28:08ça ne résoudrait
00:28:09absolument pas la question
00:28:10donc il faudra au moins
00:28:11attendre
00:28:12je dirais
00:28:13juin-juillet
00:28:142025
00:28:15pour qu'une élection
00:28:16présidentielle
00:28:17puisse
00:28:18s'associer
00:28:19à de nouvelles élections
00:28:20législatives
00:28:21qui pourraient
00:28:22offrir
00:28:23une majorité
00:28:24peut-être relativement
00:28:25convenable
00:28:26à un nouveau président
00:28:27ou à une nouvelle présidente
00:28:28donc il y a un problème
00:28:29de moment
00:28:30si vous voulez
00:28:31il y a deux choses
00:28:32dans cette affaire
00:28:33il y a effectivement
00:28:34comme le disait
00:28:35un de vos interlocuteurs
00:28:36un de vos intervenants
00:28:37un vrai problème
00:28:38d'inquiétude
00:28:39et d'exaspération
00:28:40des Français
00:28:41que ça soit
00:28:42les particuliers
00:28:43que ça soit
00:28:44tout le monde d'ailleurs
00:28:45vis-à-vis
00:28:46de cette situation
00:28:47d'incertitude
00:28:48notamment en matière
00:28:49fiscale et en matière
00:28:50budgétaire
00:28:51donc là il y a un vrai problème
00:28:52on ne peut pas rester
00:28:53dans l'incertitude
00:28:54la France
00:28:55c'est quand même
00:28:56un grand pays
00:28:57les marchés financiers
00:28:58nous observent
00:28:59notre note
00:29:00a déjà été dégradée
00:29:01par les agences
00:29:02de notation
00:29:03ça peut avoir aussi
00:29:04quand même des effets
00:29:05très concrets
00:29:06sur le coût du crédit
00:29:07et sur le fonctionnement
00:29:08je dirais de l'économie française
00:29:09donc là il y a un vrai
00:29:10problème de fond
00:29:11donc il y a un problème
00:29:12d'urgence
00:29:13qui n'est pas
00:29:14assumé ou assuré
00:29:15il n'est pas certain
00:29:16que François Bayrou
00:29:17réussisse à rassurer
00:29:18cette stabilité
00:29:19il y a ensuite
00:29:20un deuxième problème
00:29:21qui est celui
00:29:22du jeu politique
00:29:23autour de l'instabilité
00:29:24c'est-à-dire qu'on voit
00:29:25bien que Marine Le Pen
00:29:26se dit dans le fond
00:29:27nous on ne veut pas
00:29:28voter la censure
00:29:29mais
00:29:30dans le fond
00:29:31on attend de voir
00:29:32si notamment
00:29:33le parti socialiste
00:29:34va se détacher ou pas
00:29:35du nouveau front populaire
00:29:36va soutenir Bayrou ou pas
00:29:37ou s'ils vont rester
00:29:38dans le nouveau front populaire
00:29:39et voteront une censure
00:29:40auquel cas
00:29:41dans le fond
00:29:42le petit jeu
00:29:43c'est dans le fond
00:29:44de faire porter le blâme
00:29:45de l'instabilité
00:29:46aux autres
00:29:47et d'en profiter
00:29:48donc il y a un jeu
00:29:49aussi politicien
00:29:50qui est très malsain
00:29:51autour de cette
00:29:52je dirais
00:29:53de cette espèce de poker
00:29:54de cette table de poker
00:29:55autour de la stabilité
00:29:56ou de l'instabilité
00:29:57de la situation
00:29:58politique française
00:29:59donc il y a tout
00:30:00ce petit jeu là
00:30:01donc il faudrait
00:30:02quand même un jour
00:30:03ou l'autre
00:30:04qu'il s'arrête
00:30:05et moi je rappellerai
00:30:06que quand même
00:30:07et c'est quand même là
00:30:08le fond aussi de l'affaire
00:30:09c'est qu'il y a quand même
00:30:10une logique
00:30:11de la 5e République
00:30:12et quand on voit
00:30:13la pratique
00:30:14disons
00:30:15gaullienne
00:30:16ou gaulliste
00:30:17des institutions
00:30:18c'était très clair
00:30:19si le Président de la République
00:30:20est désavoué
00:30:21par les électeurs
00:30:22d'une manière ou d'une autre
00:30:23il doit remettre
00:30:24son mandat
00:30:25en question
00:30:26et là on n'est plus
00:30:27dans cette logique
00:30:28de la 5e République
00:30:29on est dans quelque chose
00:30:30de différent
00:30:31qu'on n'arrive pas à qualifier
00:30:32c'est pas la 4e non plus
00:30:33et c'est quand même là
00:30:34le fond de l'affaire
00:30:35donc il y a eu beaucoup de
00:30:36si vous voulez
00:30:37il y a eu une distorsion
00:30:38de la 5e
00:30:39il y a un jeu politique
00:30:40et effectivement
00:30:41il y a une grande incertitude
00:30:42sur finalement
00:30:43le résultat de tout ça
00:30:44et au bout du compte
00:30:45ce qu'on peut craindre
00:30:46c'est qu'à la fin
00:30:47les français finissent
00:30:48par se rattacher
00:30:49à la première solution
00:30:50autoritaire qui viendra
00:30:51vous pensez
00:30:52qu'il faut
00:30:53des présidentiels
00:30:54anticipés
00:30:55ou vous pensez
00:30:56que non
00:30:57il a été élu
00:30:58jusqu'en 2027
00:30:59il doit rester
00:31:00jusqu'en 2027
00:31:01venez témoigner
00:31:02au 0826 300 300
00:31:03Philippe Bilge
00:31:04Luc Roban
00:31:05croyez-vous
00:31:06à une double influence
00:31:07dont j'ai entendu parler
00:31:08en tout cas
00:31:09pour l'une d'elles
00:31:10déjà sur ceux
00:31:11de radio
00:31:12qui pourrait inciter
00:31:13Emmanuel Macron
00:31:14à partir
00:31:15contre son gré
00:31:16la première
00:31:17celle des milieux
00:31:18d'affaires
00:31:19puisqu'il semble
00:31:20tout de même
00:31:21qu'à l'heure actuelle
00:31:22et depuis
00:31:23quelques temps
00:31:24il commence
00:31:25à être très
00:31:26très inquiet
00:31:27devant la tournure
00:31:28des choses
00:31:29et la seconde
00:31:30influence
00:31:31c'est celle politique
00:31:32du bloc central
00:31:33qui paraît-il
00:31:34aussi
00:31:35commencerait
00:31:36un petit peu
00:31:37à se lasser
00:31:38de ce président
00:31:39qui
00:31:40sans qu'il le veuille
00:31:41bien sûr
00:31:42place la France
00:31:43en état
00:31:44d'instabilité
00:31:45et d'insécurité
00:31:46et pourrait
00:31:47le lâcher
00:31:48Luc Roban
00:31:49alors moi je pense
00:31:50effectivement
00:31:51qu'il y a
00:31:52des pressions
00:31:53enfin disons
00:31:54au moins indirectes
00:31:55qui viennent
00:31:56des milieux économiques
00:31:57et du patronat
00:31:58il y a aussi
00:31:59des pressions
00:32:00effectivement au sein
00:32:01du bloc central
00:32:02parce qu'ils doivent
00:32:03penser aussi
00:32:04à leur avenir politique
00:32:05parce qu'Emmanuel Macron
00:32:06de toute façon
00:32:07ne sera plus président
00:32:08après 2027
00:32:09donc là il y a
00:32:10de vraies questions
00:32:11mais inversement
00:32:12Emmanuel Macron
00:32:13peut jouer aussi
00:32:14sur un autre registre
00:32:15qui est celui
00:32:16de la situation internationale
00:32:17et de l'accumulation
00:32:18des dangers
00:32:19sur le plan international
00:32:20que ça soit la guerre
00:32:21en Europe
00:32:22avec l'Ukraine
00:32:23ou que ça soit
00:32:24la situation au Moyen-Orient
00:32:25etc.
00:32:26Donc c'est assez compliqué
00:32:27donc après
00:32:28oui effectivement
00:32:29tout dépend
00:32:30de ce qu'il a
00:32:31l'intention de faire
00:32:32mais c'est vrai
00:32:33qu'Emmanuel Macron
00:32:34est toujours resté
00:32:35si vous voulez
00:32:36dans une logique
00:32:37qui n'était pas tellement
00:32:38une logique politique
00:32:39qui était plutôt
00:32:40une logique manageriale
00:32:41de patron d'entreprise
00:32:42se disant
00:32:43bah dans le fond
00:32:44j'ai un mandat
00:32:45je l'exerce
00:32:46et puis à la fin de mon mandat
00:32:47je m'en irai
00:32:48donc évidemment
00:32:49c'est pas tout à fait
00:32:50la même logique
00:32:51c'est une logique
00:32:52plutôt privative
00:32:53c'est pas une logique
00:32:54je dirais
00:32:55politique ou institutionnelle
00:32:56habituelle
00:32:57et là effectivement
00:32:58on a toujours
00:32:59ce problème de décalage
00:33:00c'est-à-dire le macronisme
00:33:01qui n'est pas finalement
00:33:02qu'une forme d'antipolitique
00:33:03en quelque sorte
00:33:04avec les autres partenaires
00:33:05politiques
00:33:06qui vous disent
00:33:07bah non la politique
00:33:08c'est pas ça
00:33:09la politique c'est
00:33:10écouter aussi
00:33:11les citoyens
00:33:12et aussi
00:33:13notamment
00:33:14les forces économiques
00:33:15Gilles est avec nous
00:33:16Gilles de Nice
00:33:17bonsoir Gilles
00:33:18qu'est-ce que vous en pensez vous ?
00:33:19vous souhaitez une présidentielle
00:33:20anticipée
00:33:21ou pour vous
00:33:22ça ne change en rien ?
00:33:23vous qui souhaitiez
00:33:24un gouvernement
00:33:25d'union nationale
00:33:26oui alors moi
00:33:27je pense que
00:33:28Macron
00:33:29comme une moule
00:33:30qui s'accroche
00:33:31à un rocher
00:33:32c'est un narcisse
00:33:33il restera jusqu'au bout
00:33:34si on ne le force pas
00:33:35à partir
00:33:36je vois que
00:33:37LFI a essayé
00:33:38par l'Assemblée nationale
00:33:39ils n'ont pas réussi
00:33:40je ne vois pas comment
00:33:41on peut le faire partir
00:33:42alors
00:33:43il paraît que
00:33:44lors de la cérémonie
00:33:45de Notre-Dame
00:33:46Madame Macron
00:33:47a dit
00:33:48à l'épouse
00:33:49de BHL
00:33:50les français
00:33:51ne méritent pas
00:33:52Macron
00:33:53mais moi
00:33:54je ne sais pas
00:33:55si on mérite
00:33:56Macron
00:33:57ce personnage
00:33:58qui est
00:33:59un homme
00:34:00qui est
00:34:01un homme
00:34:02qui est
00:34:03qui n'est
00:34:04ni de droite
00:34:05ni de gauche
00:34:06ni du centre
00:34:07qui roule
00:34:08pour lui-même
00:34:09à mon avis
00:34:10il fera tout
00:34:11pour rester
00:34:12je ne vois pas
00:34:13comment
00:34:14il pourra partir
00:34:15Françoise de Gouin
00:34:16qui a écrit
00:34:17un livre
00:34:18qui s'appelle
00:34:19L'homme qui n'avait pas d'amis
00:34:20sur Emmanuel Macron
00:34:21oui alors
00:34:22effectivement
00:34:23moi je pense que
00:34:24d'abord
00:34:25Macron
00:34:26à mon avis
00:34:27Emmanuel Macron
00:34:28est plus énigmatique
00:34:29aux yeux des français
00:34:30c'est très intéressant
00:34:31de voir ça
00:34:32parce que
00:34:33il y a surtout
00:34:34les français ne comprennent pas
00:34:35et moi j'adore notre auditeur
00:34:36il dit
00:34:37voilà
00:34:38on est face à une énigme
00:34:39on ne sait pas
00:34:40qui est Emmanuel Macron
00:34:41vous savez
00:34:42quelqu'un ne démissionne pas
00:34:43jusqu'au moment
00:34:44où il est obligé
00:34:45de démissionner
00:34:46je pense que
00:34:47tout dans sa psyché
00:34:48c'est un entêté
00:34:49il est de notre vallée
00:34:50mon cher
00:34:51Philippe David
00:34:52il est de bannière de Bigorre
00:34:53donc bon
00:34:54on s'y connait
00:34:55un entêtement
00:34:56je pense que
00:34:57il a la volonté
00:34:58jusqu'au bout
00:34:59de rester
00:35:00mais il y a un moment donné
00:35:01c'est un moment donné
00:35:02c'est un moment donné
00:35:03c'est un moment donné
00:35:04c'est un moment donné
00:35:05c'est un moment donné
00:35:06c'est un moment donné
00:35:07c'est un moment donné
00:35:08c'est un moment donné
00:35:09c'est un moment donné
00:35:10c'est un moment donné
00:35:11c'est un moment donné
00:35:12c'est un moment donné
00:35:13c'est un moment donné
00:35:14c'est un moment donné
00:35:15c'est un moment donné
00:35:16c'est un moment donné
00:35:17c'est un moment donné
00:35:18c'est un moment donné
00:35:19c'est un moment donné
00:35:20c'est un moment donné
00:35:21c'est un moment donné
00:35:22c'est un moment donné
00:35:23c'est un moment donné
00:35:24c'est un moment donné
00:35:25c'est un moment donné
00:35:26c'est un moment donné
00:35:27c'est un moment donné
00:35:28c'est un moment donné
00:35:29c'est un moment donné
00:35:30c'est un moment donné
00:35:31c'est un moment donné
00:35:32c'est un moment donné
00:35:33c'est un moment donné
00:35:34c'est un moment donné
00:35:35c'est un moment donné
00:35:36c'est un moment donné
00:35:37c'est un moment donné
00:35:38c'est un moment donné
00:35:39c'est un moment donné
00:35:40c'est un moment donné
00:35:41c'est un moment donné
00:35:42c'est un moment donné
00:35:43c'est un moment donné
00:35:44c'est un moment donné
00:35:45c'est un moment donné
00:35:46c'est un moment donné
00:35:47c'est un moment donné
00:35:48c'est un moment donné
00:35:49c'est un moment donné
00:35:50c'est un moment donné
00:35:51c'est un moment donné
00:35:52c'est un moment donné
00:35:53c'est un moment donné
00:35:54c'est un moment donné
00:35:55c'est un moment donné
00:35:56c'est un moment donné
00:35:57c'est un moment donné
00:35:58c'est un moment donné
00:35:59c'est un moment donné
00:36:00c'est un moment donné
00:36:01c'est un moment donné
00:36:02c'est un moment donné
00:36:03c'est un moment donné
00:36:04c'est un moment donné
00:36:05c'est un moment donné
00:36:06c'est un moment donné
00:36:07c'est un moment donné
00:36:08c'est un moment donné
00:36:09c'est un moment donné
00:36:10c'est un moment donné
00:36:11c'est un moment donné
00:36:12c'est un moment donné
00:36:13c'est un moment donné
00:36:14c'est un moment donné
00:36:15c'est un moment donné
00:36:16c'est un moment donné
00:36:17c'est un moment donné
00:36:18c'est un moment donné
00:36:19c'est un moment donné
00:36:20c'est un moment donné
00:36:21c'est un moment donné
00:36:22je dirais que dans le fond
00:36:24il a quand même aussi un atout
00:36:25c'est dans le fond
00:36:26le spectacle assez consternant
00:36:28que donne l'Assemblée nationale
00:36:29d'accord
00:36:30d'un certain temps
00:36:31et donc là c'est vrai que
00:36:33peut-être paradoxalement
00:36:35il va rester comme
00:36:36la seule institution
00:36:37un petit peu
00:36:38pour l'instant solide
00:36:39tout à fait
00:36:40le seul point de ralliement
00:36:41alors qu'on a des partis politiques
00:36:42qui ne sont pas capables
00:36:43de définir des coalitions stables
00:36:45et d'ailleurs il l'a souligné
00:36:47l'autre fois dans son adresse aux Français
00:36:49ce qui était quand même assez historique
00:36:51c'est que jamais un Président de la République
00:36:52n'a parlé comme ça
00:36:53des députés aux Français
00:36:54en disant
00:36:55de toute façon ils ne s'occupaient pas du tout des Français
00:36:56ils ne s'occupaient que de la prochaine élection
00:36:58donc si vous voulez
00:36:59il y a quand même cet échec
00:37:00je dirais
00:37:01de la logique parlementaire
00:37:02qu'on a voulu
00:37:03qu'on a cru pouvoir
00:37:05implanter à la place
00:37:06de la logique présidentielle
00:37:07de la cinquième
00:37:08et ça
00:37:09c'est une force négative
00:37:10pour Emmanuel Macron
00:37:11mais c'est une force quand même
00:37:13Merci mille fois Luc Rouband
00:37:15Merci à vous
00:37:16avec nos directeurs de recherche CNRS
00:37:17au CBIPOF
00:37:18le centre de recherche de Sciences Po
00:37:19et auteur du livre
00:37:21Les ressorts cachés
00:37:22du vote RN
00:37:23aux presses
00:37:24de Sciences Po
00:37:25Merci d'avoir accepté
00:37:26notre invitation
00:37:27dans un instant
00:37:28vous allez pouvoir vous détendre
00:37:29avec Gilles
00:37:30Gilles vous êtes prêt
00:37:31pour le qui c'est qui
00:37:32qui l'a dit ?
00:37:33Oui, oui, oui
00:37:34Vous avez bien révisé ?
00:37:35Ah bah non
00:37:36je ne sais pas
00:37:37de quoi ça va parler
00:37:40On ne vend pas les questions
00:37:41la preuve
00:37:42pour ceux qui tiennent
00:37:43des théories complotistes
00:37:44comme Françoise de Gouin
00:37:46On ne peut ni vous donner
00:37:47les verbatimes
00:37:48ni vous donner des noms
00:37:49mais en attendant
00:37:50on aimerait bien que vous gagniez
00:37:51dans quelques instants
00:37:52Allez on fait une pause
00:37:53Merci d'être avec nous
00:37:54on est ensemble jusqu'à 19h
00:38:11Bienvenue dans cette belle maison
00:38:12de Sud Radio
00:38:13et on est tellement contents
00:38:14de vous accueillir
00:38:15surtout en ces périodes de fêtes
00:38:16puisque vous savez
00:38:17qu'à un moment donné
00:38:18il y a un cadeau
00:38:19qui va tomber tout à l'heure
00:38:20pour l'un d'entre vous
00:38:21bah oui, oui, bah oui
00:38:22et à un moment donné
00:38:23il faut le dire les choses
00:38:24il faut le dire les choses clairement
00:38:25et moi j'ose vous dire
00:38:26voilà j'ai du courage
00:38:27pour vous dire que
00:38:28vous allez peut-être
00:38:29remporter un cadeau
00:38:30en attendant
00:38:31Gilles est avec nous
00:38:32ça va Gilles ?
00:38:33Ça va
00:38:34Allez tout de suite
00:38:35le qui c'est qui
00:38:36qu'il a dit
00:38:37Les vraies voix Sud Radio
00:38:38le quiz de l'actu
00:38:39Ecoutez bien Gilles
00:38:40je vais vous poser une question
00:38:41en verbatim
00:38:42et vous allez devoir me dire
00:38:43qui a dit cette phrase
00:38:44et c'est un qui c'est qui
00:38:45qui l'a dit
00:38:46à 3 points
00:38:47Macron se prend pour Dieu
00:38:48il marche sur l'eau
00:38:49sauf s'il ne multiplie pas
00:38:50les petits pas
00:38:51et les français ont faim
00:38:53Gilles
00:39:00Mathilde Panou ?
00:39:01Non
00:39:02Pompadre ?
00:39:03Non
00:39:04C'est un chef de parti
00:39:05Ouais
00:39:06Ah bah Olympique de France
00:39:07Non
00:39:08Bah c'est
00:39:09Marine ?
00:39:10Non
00:39:11Jean-Luc Mélenchon ?
00:39:12Non
00:39:13Jean-Luc Mélenchon ?
00:39:14Non
00:39:15Chenu ?
00:39:17Roussel ?
00:39:18En même temps
00:39:20En même temps ?
00:39:21Oui en même temps
00:39:22Non il a gagné
00:39:23il a gagné
00:39:24il a gagné
00:39:25Philippe Bilger a gagné
00:39:26Mon cher Maxime
00:39:27qui est un arbitre impartial
00:39:29Pour moi c'est Philippe Bilger
00:39:30Oh
00:39:31C'est ça
00:39:32Fabien Roussel
00:39:33Secrétaire Général du PCF
00:39:34Merci Maxime
00:39:35d'être né
00:39:36On les a tous cités
00:39:37Bon alors
00:39:38Ah bah dis donc
00:39:39Qui c'est qui
00:39:40qui l'a dit
00:39:41à 3 points
00:39:42sur le cumul
00:39:43des mandats
00:39:44Mettre cette question
00:39:45en étant la première
00:39:46dans le débat public
00:39:47c'était tout
00:39:48sauf Auportun
00:39:49Gilles
00:39:50Yalbron ?
00:39:51Non
00:39:52François Hollande
00:39:53François Hollande
00:39:54François Hollande
00:39:55François Hollande
00:39:56C'était une femme
00:39:57Bah je pensais que c'était
00:39:58Yalbron qui l'a dit
00:39:59François Hollande c'était
00:40:00pas une femme
00:40:01Non non mais
00:40:02Ou alors
00:40:03vous connaissez
00:40:04les trucs
00:40:05qu'on ne sait pas
00:40:06Il y a une femme
00:40:07qui a dit ça aussi
00:40:08Bah et
00:40:09Yalbron
00:40:10Ma voisine
00:40:11ma voisine de Paliers
00:40:12a dit ça
00:40:13dans la Skate
00:40:15Yalbron Pivet l'a dit aussi
00:40:17mais voilà
00:40:182 personnes l'avaient dit
00:40:19Donc qui a gagné ?
00:40:20C'est moi
00:40:21Oubliez
00:40:22C'est bon j'ai gagné
00:40:23C'est bon il a gagné
00:40:24Allez Gilles écoutez ça
00:40:25Qui c'est qui
00:40:26qui l'a dit
00:40:27à 3 points
00:40:28L'extrême droite
00:40:29a une chaîne dédiée
00:40:30Un tas de médias
00:40:31à leur service
00:40:32C'est un facteur
00:40:33de sa montée
00:40:34ces dernières années
00:40:35Gilles
00:40:36c'est un ancien ministre
00:40:37Un ancien ministre ?
00:40:38Ministre de gauche
00:40:39ou de droite ?
00:40:40On sait pas
00:40:41On pensait
00:40:42que c'était de gauche
00:40:43Non pas du tout
00:40:44Yves-Jean-Yves Le Drian ?
00:40:45Non
00:40:46C'est l'ancien garde des Sceaux
00:40:47Dupont-Moretti
00:40:48Qui l'a dit ?
00:40:49Bonne réponse
00:40:50de Sébastien Ménard
00:40:51Eric Dupont-Moretti
00:40:52Absolument
00:40:53Qui c'est qui
00:40:54qui l'a dit à 1 point
00:40:55sur la mort d'un adolescent
00:40:56à coup de couteau
00:40:57devant un lycée
00:40:58C'est une rixe
00:40:59qui a mal tourné
00:41:00Bah d'accord
00:41:01Gilles
00:41:04Chandrine
00:41:05Chandrine Rousseau
00:41:06Bonne réponse
00:41:07de Philippe Bilger
00:41:08qui en grange 1 point
00:41:09Bravo
00:41:10Question
00:41:11Qui c'est qui l'a dit
00:41:13Oui c'est vrai
00:41:14Question
00:41:15Qui c'est qui
00:41:16qui l'a dit 3 points
00:41:17sur Bayrou
00:41:18à l'Assemblée
00:41:19hier
00:41:20François Bayrou
00:41:21me faisait penser
00:41:22à Joe Biden
00:41:23Oh c'est facile
00:41:24Gilles
00:41:25Je sais pas
00:41:26Benjamin Ducas
00:41:27Bonne réponse
00:41:28de Philippe Bilger
00:41:29Là c'est François
00:41:30C'est juste
00:41:31Là c'est François
00:41:32Elle a dit Benjamin
00:41:33Non c'est François
00:41:34Faut être honnête
00:41:35Philippe Bilger
00:41:36Sois honnête
00:41:37Sois honnête
00:41:38Non non
00:41:39Philippe
00:41:40Philippe soyez honnête
00:41:41Pas toujours
00:41:42Non mais n'importe quoi
00:41:43S'il vous plaît
00:41:44C'est un millième
00:41:45Ouais un millième
00:41:46moi tout à l'heure aussi
00:41:47donc si tu veux
00:41:48S'il vous plaît
00:41:49Là Philippe
00:41:50je dois dire
00:41:51qu'elle a dit
00:41:52Benjamin
00:41:53Lucas
00:41:54Vous avez dit Lucas
00:41:55en même temps
00:41:56mais elle a dit Benjamin
00:41:57d'abord
00:41:58De toute façon
00:41:59je vais gagner
00:42:00Sois honnête
00:42:01Merci
00:42:02Merci pour moi
00:42:03Je saurais
00:42:04S'il vous plaît
00:42:05François
00:42:06Merci pour moi
00:42:07Je saurais m'en souvenir
00:42:08Qui c'est qui
00:42:09qui l'a dit
00:42:102 points
00:42:11Gilles
00:42:12Bruno Retailleau
00:42:13parle comme un député du RN
00:42:14mais n'agit pas comme tel
00:42:15Gilles
00:42:16Oh
00:42:17C'est facile
00:42:18Gilles
00:42:19Gentil Tanguy
00:42:20Lavalette
00:42:21Bonne réponse
00:42:22Laurent Lavalette
00:42:23Lavalette bravo
00:42:24Il est bon
00:42:25Ouais j'aurais pas dit ça
00:42:26Mais comment il
00:42:27Qui c'est qui
00:42:28C'est parce qu'on lui a donné les questions avant
00:42:29C'est parce qu'il travaille un peu
00:42:303 points
00:42:31Il travaille un peu
00:42:32Il travaille
00:42:33N'importe quoi
00:42:34Pardonnez-moi
00:42:35de m'arrêter sur cette phrase
00:42:36C'est comme sur l'adapté
00:42:37de Cécile
00:42:38C'est comme sur l'adapté
00:42:39de Cécile de Pénibus
00:42:40Tu vois
00:42:41Bah ouais
00:42:42Exactement
00:42:43Mais vous irez quand même
00:42:44à la compta François
00:42:45Question 3 points
00:42:46Qui c'est qui
00:42:47qui l'a dit
00:42:48François Bayrou
00:42:49a fait ses débuts
00:42:50désastreux
00:42:51des débuts désastreux
00:42:52Gilles
00:42:53Ils sont nombreux
00:42:54C'était ce matin
00:42:55sur Sud Radio
00:42:56Bah
00:42:57Bah
00:42:58Eric Piolle
00:42:59Bonne réponse
00:43:00Regarde-le
00:43:01C'est parce qu'il a me lancé
00:43:02Laurent Pompadour
00:43:03Non là c'est la triche
00:43:04C'est la triche
00:43:05C'est la triche
00:43:06C'est la triche
00:43:07C'est la triche
00:43:08C'est la triche
00:43:09C'est l'enfoiré
00:43:10C'est la triche
00:43:11J'étais en train de regarder
00:43:12et il m'a mis dans la tête
00:43:13Zéro
00:43:14Alors on explique
00:43:15j'ai gagné
00:43:16On explique
00:43:17J'ai gagné deux tricheurs de base
00:43:18S'il vous plaît
00:43:19Le programme est posé
00:43:20dans le studio
00:43:21et il est allé lire
00:43:22donc zéro points
00:43:23Et ce matin
00:43:24je n'ai pas pu goûter
00:43:25Mais non
00:43:26Mais qui on dit
00:43:27Oui allez
00:43:28allez on y va
00:43:29On y va
00:43:30Qui c'est qui
00:43:31qui l'a dit
00:43:32à 2 points
00:43:33Gilles
00:43:34le bloc central
00:43:35n'a qu'un rêve
00:43:36se débarrasser d'Emmanuel Macron
00:43:37C'est un député.
00:43:39Ils osent maintenant, ils sont lâchés.
00:43:41Allez-y.
00:43:42Vas-y, Chenu.
00:43:43Bonne réponse Sébastien Chenu, député RN.
00:43:46Bon.
00:43:47J'ai envie de dire...
00:43:48Il a écrasé le match.
00:43:50Oui.
00:43:51J'ai été écrasé.
00:43:52Désolé Gilles.
00:43:53Désolé.
00:43:54En tout cas, on est quand même très contents de vous avoir eu.
00:43:57Oui.
00:43:58Alors Gilles, le fanime et l'honneur est sauf.
00:44:00Sébastien Minard, 10 points.
00:44:01Philippe Bilger, 4 points.
00:44:02Françoise Debois, 3 points.
00:44:04J'ai foiré aujourd'hui.
00:44:05Eh bien voilà.
00:44:06Gilles, on vous souhaite de très belles fêtes de fin d'année.
00:44:09Merci, et vous aussi.
00:44:11Et on espère vous revoir très bientôt en pleine forme et souriant à souhait.
00:44:15Merci en tout cas d'avoir été avec nous dans un instant.
00:44:18La suite des vraies voix, le journal, forcément derrière la météo avec Rémi André,
00:44:24et le coup de gueule de Philippe David.
00:44:25Il ne va pas parler de ménibus, mais de bus tout court.
00:44:28Vous allez comprendre pourquoi.
00:44:29Et maintenant, vous parlez de vous à la troisième personne, comme Philippe Bilger.
00:44:31Non, c'est mon coup de gueule, ce n'est pas moi.
00:44:34Sud Radio.
00:44:36Parlons vrai.
00:44:37Parlons vrai.
00:44:38Sud Radio.
00:44:39Parlons des vraies voix Sud Radio.
00:44:4017h-19h.
00:44:41Philippe David.
00:44:42Cécile de Ménibus.
00:44:44Avec les voix du jour, Philippe Bilger, Françoise Debois, autour de cette table,
00:44:47Sébastien Minard et vous.
00:44:48Au 0826 300 300, ce même numéro que vous utilisez pour laisser des messages
00:44:53quand vous êtes content, pas content.
00:44:55Et peut-être que Patrick, en tout cas, on verra son humeur dans un instant.
00:45:00Oui, bonjour, Patrick de Dax.
00:45:03Je suis retraité.
00:45:04Malheureusement, je suis obligé de travailler pour pouvoir régler mes factures.
00:45:10Alors, toute cette classe politique qui fustige.
00:45:15Arrête.
00:45:16Nous n'avons pas besoin de cela.
00:45:19Ce qu'il faut aujourd'hui, c'est dégraisser l'État.
00:45:22Je dis bien, il faut dégraisser l'État.
00:45:25Ce n'est pas normal qu'une classe politique s'augmente de 5,4% sur leurs indemnités.
00:45:31Ça, c'est pas normal.
00:45:33Alors que nous, nos retraites, elles n'augmentent pas.
00:45:36Je vous souhaite à tous une bonne journée.
00:45:38Au revoir.
00:45:39Philippe Bilger.
00:45:40Alors, il traduit un sentiment général, je crois.
00:45:45Mais encore une fois, dégraisser l'État, c'est une formule qui est commode,
00:45:51qui est confortable.
00:45:52Mais dès qu'on demande comment on fait, on est incapable de donner des pistes.
00:45:57Et dégraisser l'État au moment où des services publics ont besoin de fonctionner, je ne sais pas.
00:46:03Oui, moi je pense que c'est une solution.
00:46:05J'entends ce que dit notre auditeur, je le comprends très bien.
00:46:07Il y a de plus en plus de retraités qui sont obligés de travailler,
00:46:10comme en Allemagne, comme dans beaucoup de pays européens, comme en Italie, etc.
00:46:14Donc, je suis d'accord avec Philippe.
00:46:17Ce fantasme de la tronçonneuse, mais on en parlera tout à l'heure, évidemment.
00:46:20Ce fantasme de dégraisser le mammouth.
00:46:22Vous avez vu, tous les services publics sont à l'os.
00:46:24Vous allez dégraisser comment ? À l'hôpital ?
00:46:26Comment vous allez dégraisser, même à l'éducation nationale ?
00:46:29Comment vous dégraissez dans la police ?
00:46:31Comment vous dégraissez dans la justice ?
00:46:33Donc, ça me paraît complètement, comment dirais-je, illusoire.
00:46:37Non mais, ça me paraît illusoire, en fait. Illusoire.
00:46:40Sébastien Miner.
00:46:41C'est certain que sur un certain nombre de missions publiques dites régaliennes,
00:46:45qui, quelque part, adressent le quotidien des Françaises et des Français,
00:46:49que ça soit, vous l'avez dit, l'éducation, la santé, la sécurité,
00:46:52ça paraît compliqué.
00:46:54Après, ce que pointe du doigt un certain nombre de...
00:46:57Il se passe d'autres choses, quand même.
00:46:59Non mais, on est d'accord. J'allais y venir.
00:47:01Le comité Théodule.
00:47:02J'allais y venir.
00:47:03Vous avez, ce que pointe du doigt, probablement, notre auditeur,
00:47:06c'est effectivement ce que vous dites, Cécile.
00:47:08Tous ces comités Théodule, toutes ces délégations ministérielles, interministérielles,
00:47:12tous ces chapeaux à plumes qui, quelque part,
00:47:15coûtent un pognon de dingue et permettent...
00:47:18Et ralentissent.
00:47:19Oui, oui, il semblerait, Cécile, que, effectivement,
00:47:23ça ne vienne pas faciliter les choses
00:47:25et que ça ne vienne pas nourrir le débat public
00:47:27et que ça ne vienne pas, évidemment, améliorer la vie des Françaises et des Français.
00:47:31Allez, 0826-300-300, dans un instant, Philippe David.
00:47:36Je vais pousser un coup de gueule dans une ville
00:47:38pour laquelle j'ai une affection particulière.
00:47:41Allez, petite pause, on revient dans un instant.
00:47:44Merci, en tout cas, d'être avec nous tous les jours.
00:47:47Jusqu'à 19h, à tout de suite.
00:48:00Ils scrutent l'actualité tous les jours pour vous.
00:48:02Ils lisent énormément, font des rapports de 12 pages par information régulièrement
00:48:08que nous corrigeons, bien entendu, avec Philippe David avant l'antenne.
00:48:11Philippe Bilger, Françoise de Gouin, Sébastien Ménard.
00:48:14On pourrait leur donner une note, mais ça serait bien au-dessus de la moyenne, en tout cas.
00:48:18Oh, non, mais la vanité, vanité, vanité, tout n'est que vanité.
00:48:23Ménard, c'est pas possible. C'est vraiment incroyable.
00:48:26Philippe David qui fait écrire ses papiers par d'autres gens.
00:48:31Allez, tout de suite, le coup de gueule de Philippe David.
00:48:34Les vraies voix sud-radio.
00:48:36T'as pas le droit de me toucher.
00:48:37J'ai pas le droit de te toucher.
00:48:39Alors, tu sors, allez.
00:48:40J'ai trop faim, j'ai trop faim.
00:48:41Qu'est-ce que je fais ?
00:48:42Qu'est-ce que je fais ?
00:48:44Bon, allez, tu descends, va te coucher.
00:48:46Tu descends vite, tu descends très vite.
00:48:48Pourquoi tu descends pas ?
00:48:49Tu descends très vite, là.
00:48:51Non, mais c'est de la violence.
00:48:53On ne peut pas faire ça.
00:48:54Mais non, c'est de la violence.
00:48:56Je suis désolée.
00:48:57Je suis désolée.
00:49:00C'est les enfants.
00:49:03C'est les enfants qui ont eu le passé.
00:49:05Qui crachent sur les chauffeurs.
00:49:06Alors, tu dégages.
00:49:07Ah, oui.
00:49:08Tu dégages.
00:49:09Allez.
00:49:10Là, je vais te baiser ta mère.
00:49:13Comme d'habitude, je vais remettre le clocher au milieu du village.
00:49:16Un village qui est toujours lui encore une grande ville,
00:49:18puisqu'il s'agit de la plus belle ville du monde, Toulouse.
00:49:20Pourquoi Toulouse ?
00:49:21Parce que la vidéo virale que vous venez d'entendre
00:49:24se passe dans un bus de la Ville Rose
00:49:25où un chauffeur demande à une racaille,
00:49:27vu son vocabulaire et son comportement,
00:49:29ce n'est pas une injure, mais un qualificatif,
00:49:31de sortir du bus, qui n'a évidemment pas payé.
00:49:35Les honnêtes gens qui, eux, payent et les contribuables
00:49:37étant là pour ça depuis des années.
00:49:39Le voyou refuse de sortir.
00:49:41Refusant de sortir, le conducteur le bouscule vers la sortie.
00:49:44Et je le comprends totalement.
00:49:45Suite à quoi, le gamin frappe le chauffeur dans le dos avec ses mots.
00:49:48« Nique ta mère, la pute. »
00:49:50« Je vais là, un. »
00:49:51« Ta mère, là, un. »
00:49:52« Je me tends, un. »
00:49:53« Ta mère, là, un. »
00:49:54« Je m'en bats les, un. »
00:49:55Vous avez entendu des propos probablement lus
00:49:58dans le livre « Anthologie de la poésie française »
00:50:00écrit par Georges Pompidou.
00:50:02Le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudin,
00:50:04qui a apporté son soutien aux chauffeurs.
00:50:06On n'en attendait pas moins,
00:50:07mais le commentaire le plus surprenant
00:50:09vient du leader des verts à Toulouse, Régis Godec,
00:50:12qui a cru bon de commenter le soutien du maire par ses mots.
00:50:14Je cite.
00:50:16« Comme les syndicats de Tisséo,
00:50:18je considère que les moyens de médiation doivent être renforcés
00:50:21pour protéger les chauffeurs et résoudre les conflits.
00:50:23La posture de M. Moudin qui est irresponsable et démagogique.
00:50:26Ainsi donc, pour de que des gamins,
00:50:28ils doivent avoir 11 ou 12 ans,
00:50:30payer leur bus et ne cracher pas sur les chauffeurs
00:50:32qui leur demandent de payer.
00:50:34Il va falloir payer des médiateurs.
00:50:36En extrapolant, il va falloir en mettre dans tous les magasins
00:50:39pour les clients qui ne voudraient pas payer.
00:50:41Et pendant qu'on y est, dans les salles de classe,
00:50:43pour que les élèves qui envisagent de taper leur prof
00:50:45qui leur a mis une mauvaise note,
00:50:47ne passent pas à l'acte.
00:50:48Le chauffeur qui vient de perdre sa mère
00:50:50et n'était probablement pas en état
00:50:52d'entendre ses propos sur sa maman
00:50:54et convoqué par sa direction pour un entretien disciplinaire,
00:50:56je souhaite bien évidemment
00:50:58qu'il ne soubisse aucune sanction
00:51:00comme j'aimerais que les parents du voyou
00:51:02soient convoqués par la police
00:51:04vu le comportement de fraudeurs violents et injurieux
00:51:06de leur progéniture. »
00:51:08« Je crains le pire pour le chauffeur.
00:51:10C'est véritablement
00:51:12une des plaies
00:51:14de la France,
00:51:16c'est que dans toutes les institutions,
00:51:19les autorités légitimes,
00:51:21lorsqu'il y a un problème,
00:51:23sont obligées de justifier.
00:51:25C'est...
00:51:27Il va être sanctionné,
00:51:29je fais le pari sommâtre
00:51:31qui va l'être. »
00:51:33« Non, je pense qu'il ne le sera pas, moi.
00:51:35Ce n'est pas possible de l'être.
00:51:37Après, le chauffeur, il commet une erreur, c'est de pousser l'homme.
00:51:39Il ne faut pas faire ça.
00:51:41À un moment donné,
00:51:43tu fais autrement.
00:51:45Ça, c'est la faute qu'il commet, mais je n'enlève rien de ça.
00:51:47Et je ne... Comment dirais-je ?
00:51:49Je n'excuse absolument pas le comportement
00:51:51lamentable de cette bande de merdeux.
00:51:53— De racailles, de merdeux.
00:51:55— De merdeux, plutôt.
00:51:57— C'est pas une jure, c'est un qualificatif.
00:51:59— Vous savez très bien ce que vous y mettez.
00:52:01C'est des merdeux.
00:52:03En plus, ils s'auto-alimentent entre eux.
00:52:05Ils parlent comme des chartiers.
00:52:07Et donc...
00:52:09Moi, je comprends tout à fait Moudingue.
00:52:11Je soutiens tout à fait ce chauffeur.
00:52:13Le bémol que je mets, mais qui ne doit pas
00:52:15du tout que les gens le mettent,
00:52:17parce qu'ils regardent ça. On ne touche pas des mômes.
00:52:19De toute façon, on est chauffeur.
00:52:21On ne bouscule pas des mômes.
00:52:23On ne fait pas ça. Voilà.
00:52:25Mais il n'en reste pas moins vrai
00:52:27qu'il ne doit pas être sanctionné et que Moudingue a raison.
00:52:29Vraiment.
00:52:31— Sébastien Ménard. — Je suis partagé.
00:52:33Vous avez effectivement...
00:52:35Non, mais je suis partagé.
00:52:37Quand j'écoute Françoise, elle a raison.
00:52:39On ne bouscule pas des gosses.
00:52:41Même si, sur le fond,
00:52:43je pense que le chauffeur a complètement raison de ne pas se laisser faire.
00:52:45Il a complètement raison de leur demander de sortir.
00:52:47— Mais c'est lui l'adulte.
00:52:49— Je suis d'accord avec ça.
00:52:51Et en même temps, à force, quelque part,
00:52:53de tout le temps...
00:52:55— Corps déléchés.
00:52:57— Voilà. Surprotéger les jeunes.
00:52:59Que ça soit des merdeux,
00:53:01des racailles, des racailles Canada dry, etc.
00:53:03On s'en fout.
00:53:05Ce qui est chiant, c'est que...
00:53:07Qu'est-ce qu'il peut faire d'autre, en fait ?
00:53:09Il ne peut rien faire d'autre.
00:53:11Il s'enferme, il appelle la police, etc.
00:53:13Et il emmerde.
00:53:15— Tous les passagers qui ont payé.
00:53:17— Tous les usagers et tous les passagers, etc.
00:53:19— Il ne faut pas porter la main sur des mômes.
00:53:21Voilà, je te le dis.
00:53:23C'est juste...
00:53:25— À mon avis, il a 10 ans maximum.
00:53:27— Vous avez vu comment il parle ?
00:53:29— On ne peut pas...
00:53:31— Vas-y, tu lui parles.
00:53:33— OK, mais c'est bon, ça va.
00:53:35Tous les jeunes de 10 ans ne parlent pas comme ça.
00:53:37— OK, merci.
00:53:39— C'est un môme de 10 ans.
00:53:41Tu ne le suis pas.
00:53:43Tu es un adulte.
00:53:45Tu te maîtrises.
00:53:47— Françoise, attendez.
00:53:49Il est debout dans le bus.
00:53:51Il ne peut pas démarrer
00:53:53parce qu'il est debout
00:53:55sur une espèce de petite plateforme
00:53:57qui est dangereuse.
00:53:59Donc il lui demande de descendre.
00:54:01Il ne veut pas descendre.
00:54:03Donc il va le chercher pour le faire descendre.
00:54:05Et il le pousse.
00:54:07— Il a été condamné à 10 ans de prison
00:54:09pour trafic d'héroïne et de cocaïne.
00:54:11Je pense qu'il n'a peut-être pas eu assez de baffes avant.
00:54:13— Excusez-moi, mais on va arrêter tout de suite.
00:54:15Moi, je ne suis pas d'accord avec vous
00:54:17sur l'éloge des baffes, Philippe David.
00:54:19Je suis désolée.
00:54:21On ne donne pas de gifles.
00:54:23François Bayrou s'était comporté...
00:54:25Il a remonté dans la présidentielle.
00:54:27Mais non, je crois qu'on ne donne pas de gifles aux mômes.
00:54:29On ne pousse pas des mômes.
00:54:31Mais tu me pousses comme ça.
00:54:33Ça ne sert à rien.
00:54:35— Non, mais tu arrêtes.
00:54:37Ça ne sert absolument à rien
00:54:39d'utiliser des gestes
00:54:41sur ce type d'indices.
00:54:43Ça ne sert à rien.
00:54:45Arrêtez.
00:54:47Est-ce que vous mettez des gifles sur vos enfants ?
00:54:49Faites attention avec vos bras.
00:54:51— Excusez-moi.
00:54:53Permettez-moi de vous dire que j'ai des enfants.
00:54:55Ce n'était pas illégal à l'époque.
00:54:57Je leur ai mis des gifles.
00:54:59Et on m'a toujours dit que tes enfants sont très bien éduqués.
00:55:01— Tu ne savais rien à ce que vous avez créé chez vos enfants.
00:55:03— Ils sont horribles, délinquants.
00:55:05— Je n'ai jamais dit ça.
00:55:07Évidemment, vous êtes un père exemplaire.
00:55:09Tout est exemplaire.
00:55:11— Non, je n'ai pas dit que j'étais exemplaire.
00:55:13Parfois, il faut recadrer les gamins.
00:55:15— Je ne crois pas qu'on les recadre à coup de gifle
00:55:17ni en les poussant d'un marche-pied.
00:55:19On ne pousse pas des mômes
00:55:21quand on est un adulte
00:55:23et qu'on mesure 1m80.
00:55:25— Mais François, ce n'est pas si simple.
00:55:27— Si, c'est simple.
00:55:29La maîtrise, c'est simple.
00:55:31— Je ne suis pas d'accord.
00:55:33— Vous avez raison.
00:55:35Le chauffeur qui est crevé le soir,
00:55:37qui probablement...
00:55:39— Qui a insulté toute la journée.
00:55:41— Et alors, on se met trio.
00:55:43Je suis désolé. Regardez les policiers.
00:55:45Les policiers, ils passent leur journée.
00:55:47Je vois par exemple des gens que j'aime beaucoup.
00:55:49On ne parle pas beaucoup d'eux.
00:55:51C'est les gens qui font la police dans la RATP,
00:55:53les transports publics, et surtout dans le RER.
00:55:55Toute la journée, ils ramassent.
00:55:57Ils ont la force pour eux.
00:55:59— Ils ont un DESS de psychologie.
00:56:01— Ils ont la force pour eux.
00:56:03Je n'ai jamais vu réagir comme ça.
00:56:05On ne les voit pas.
00:56:07— Vous avez raison.
00:56:09— Je ne suis pas là pour débattre avec vous.
00:56:11J'ai vu la vidéo.
00:56:13Il est monté sur le truc.
00:56:15Il ne peut pas démarrer son bus
00:56:17parce que le gamin ne veut pas descendre.
00:56:19Il le fait descendre et c'est là que ça commence.
00:56:21À un moment donné, c'est un choix aussi.
00:56:23Effectivement, on arrête le bus
00:56:25ou on dit tant pis pour lui, je démarre.
00:56:27À un moment donné, il tombe et il se fracture.
00:56:29Il se fait mal ou pas.
00:56:31— Tu lui dis que tu montes et qu'on réglera les problèmes après.
00:56:33— Non, il est dans le bus.
00:56:35— Donc tu ne le pousses pas.
00:56:37Ça sert à quoi de le pousser ?
00:56:39— Il ne peut pas démarrer.
00:56:41— Tu lui dis que tu te pousses.
00:56:43— Vous croyez que ce gamin va vous écouter ?
00:56:45— Tu ne touches pas un homme.
00:56:47C'est un principe.
00:56:49Je l'ai vu, la vidéo.
00:56:51Je vous dis juste que la seule erreur
00:56:53qui commet ce chauffeur...
00:56:55Si je vous dis que la seule erreur
00:56:57que commet ce chauffeur, c'est de toucher
00:56:59à l'enfant. On ne touche pas
00:57:01à un enfant, même si on est super en colère.
00:57:03Et a fortiori,
00:57:05vous avez mis des gifles à vos enfants,
00:57:07vous faites ce que vous voulez, vous ne faites pas ça.
00:57:09C'est tout. C'est ce que je dis.
00:57:11C'est la maîtrise, en fait.
00:57:13— La maîtrise s'appelle l'éducation et que parfois,
00:57:15évidemment, je n'ai jamais volonté
00:57:17de manière dure, mais parfois, une petite fessée
00:57:19remet une vidéo en place.
00:57:21— C'est vos enfants.
00:57:23— Mais cet enfant n'est pas
00:57:25l'enfant du chauffeur.
00:57:27— On n'est pas là pour donner des leçons aux autres.
00:57:29Chacun donne son avis et puis c'est tout.
00:57:31En attendant, merci beaucoup Philippe David.
00:57:33Tout de suite, l'info en plus avec Félix Mathieu.
00:57:35— Les vraies voix sud-radio.
00:57:37— Et une cinquantaine
00:57:39de manifestants se sont réunis cet après-midi
00:57:41devant l'ARCOM en soutien à C8.
00:57:43— Rassemblement en présence de l'animateur phare
00:57:45de la chaîne Cyril Hanounaï, de plusieurs chroniqueurs.
00:57:47L'ARCOM, l'ancien CSA, le régulateur
00:57:49de l'audiovisuel, a confirmé la semaine dernière
00:57:51son choix de supprimer C8 de la TNT
00:57:53pour attribuer son canal à une nouvelle chaîne.
00:57:55C'est au nom du pluralisme.
00:57:57Ils étaient donc une cinquantaine, tout à l'heure
00:57:59réunis à Paris 15e pour protester
00:58:01contre cette décision.
00:58:03— On laisse Cyril arriver, les amis.
00:58:05Un tonnerre d'applaudissements pour Cyril, les amis !
00:58:07Cyril Hanounaï !
00:58:09Cyril ! Cyril !
00:58:11Cyril ! Cyril !
00:58:13Merci d'être venu,
00:58:15Cyril. Toutes ces personnes
00:58:17viennent protester contre la censure
00:58:19et contre les décisions justifiées de l'ARCOM.
00:58:21— C8 et ses équipes avaient même prévu
00:58:23une estrade, une sono. La chaîne
00:58:25devrait cesser d'émettre à la fin du mois de février.
00:58:27Cyril Hanounaï a donc pris la parole.
00:58:29Il assure travailler sur d'autres pistes pour la suite,
00:58:31au sein du groupe Canal+,
00:58:33ou ailleurs, à voir. Dans tous les cas, il assure
00:58:35qu'il essayera de reclasser une partie des équipes
00:58:37avec lui, notamment les techniciens réalisateurs.
00:58:39Au total, sa chaîne s'est pris
00:58:417 600 000 euros d'amende
00:58:43pour des faits liés à son émission.
00:58:45Hier encore, Cyril Hanounaï était jugé
00:58:47en son absence au tribunal correctionnel de Paris
00:58:49pour la séquence des insultes envers le député
00:58:51LFI Louis Boyard.
00:58:53— Merci beaucoup, Félix Mathieu.
00:58:55— Vous êtes spécialiste ici, autour de la table de la télé.
00:58:57J'arrive pas à savoir
00:58:59qu'est-ce qu'il peut faire, Cyril Hanounaï.
00:59:01— Aujourd'hui, pas grand-chose
00:59:03face à l'ARCOM, mais en tout cas
00:59:05se diversifier sur des plateformes, sur autre chose.
00:59:07Après, c'est peut-être une façon de réinventer
00:59:09la télévision de demain.
00:59:11Ça peut pousser les uns ou les autres
00:59:13à créer d'autres
00:59:15façons de travailler, de faire de la télévision.
00:59:17Aujourd'hui, de toute façon, tous les canaux sont ouverts.
00:59:19— Ailleurs que dans les studios,
00:59:21comme ça, construits, etc.
00:59:23— Dans les studios, mais sous des canals différents.
00:59:25— D'accord.
00:59:27— Je dis « canals différents », même dans le groupe « Canal Plus ».
00:59:29Donc, il y a un écho, forcément.
00:59:31— Le jeu de mots était bien provis.
00:59:33— Bolloré a pas encore pris la décision
00:59:35de confirmer. Est-ce qu'il va l'aider ou pas ?
00:59:37— En tout cas, moi, j'ai une pensée pour tous ceux
00:59:39qui vont rester sur le carreau.
00:59:41— T'as combien de salariés ?
00:59:43— T'as combien de salariés ?
00:59:45Et c'est toutes les petites boîtes de prod
00:59:47qui, aujourd'hui, vivaient
00:59:49des prods qui vendaient au groupe.
00:59:51— C'est 3-4 fois plus.
00:59:53Donc, c'est 1 500 personnes, 2 000 personnes.
00:59:55— Et ça fait des monteurs, ça fait des réalisateurs,
00:59:57des maquilleuses.
00:59:59— Ça fait des heures et des heures d'intermittence du spectacle.
01:00:01— Il y a les gens qui sont internes à la chaîne de télé
01:00:03et tout, effectivement, l'écosystème autour de gens
01:00:05qui sont des intermittents du spectacle.
01:00:07Et il y a de moins en moins d'émissions en direct.
01:00:09Il y a de moins en moins d'émissions en général.
01:00:11Et là, il y en aura encore moins.
01:00:13— Voilà pourquoi je demandais à Cécile de Ménibus.
01:00:15Ça y est, j'ai tout compris.
01:00:17Non, mais c'est vrai.
01:00:19Je connais cet écosystème,
01:00:21mais pas aussi précisément qu'elle.
01:00:23— Merci beaucoup, Félix Mathieu.
01:00:25Petit cadeau, petit bonheur, aujourd'hui,
01:00:27puisque c'est le sapin de Noël de Sud Radio.
01:00:29C'est aussi le sapin de Noël de Sud Radio à Sud Radio.
01:00:31On a fait une opération pull moche.
01:00:33Je peux vous assurer que ça a bien fonctionné.
01:00:35— Mais on n'y porte pas à l'antenne.
01:00:37C'est pour après.
01:00:39C'est dans l'intimité.
01:00:41— Alors vous allez pouvoir remporter votre enceinte connectée
01:00:43Amazon Eco Dot au style élégant
01:00:45avec un son puissant
01:00:49offert par Sud Radio
01:00:51et la Confédération des Buralistes.
01:00:53Votre baptême du saut en parachute
01:00:55avec le centre de parachutisme Chute Extrême.
01:00:57C'est l'un des cadeaux
01:00:59que vous pourriez remporter.
01:01:010-800-26-300-300.
01:01:03Philippe, donnez-moi un chiffre entre 1 et 15.
01:01:05— 14.
01:01:07— 14.
01:01:09On sera ravis de vous accueillir à l'antenne.
01:01:11En attendant, on fait une petite pause.
01:01:13On revient dans un instant avec le tour de table
01:01:15de l'actu des Vraies Voix.
01:01:17Philippe Bilger, on dit quoi ?
01:01:19— On vend des objets de Gaulle.
01:01:21— Françoise Dugas ?
01:01:23— Pensez pour Bois-Lame Saint-Saël,
01:01:2532e jour de détention aujourd'hui.
01:01:27— Sébastien Mainard ?
01:01:29— Et on va repartir à Pau
01:01:31pour parler du Conseil municipal.
01:01:33— On en parle dans un instant.
01:01:35Avec Sud Radio.
01:01:37Parlons vrai.
01:01:39— Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h.
01:01:41Philippe David, Cécile de Ménibus.
01:01:43— Philippe Bilger avec nous.
01:01:45Françoise Dugas avec nous.
01:01:47Sébastien Mainard avec nous.
01:01:49Il y a une réunion. Ils sont tous de dos.
01:01:51J'espère qu'ils parlent pas de nous.
01:01:53C'est la fin des Vraies Voix.
01:01:55Tout le monde va applaudir.
01:01:57On va rentrer chez nous.
01:01:59On plaisante.
01:02:01Tout de suite, le tour de table de l'actu des Vraies Voix.
01:02:03— Philippe Bilger, vous m'indignez.
01:02:05Vous voulez que je vous éclate ?
01:02:07— On ne résout pas les problèmes par la violence.
01:02:09— Mais vous êtes un trouillard.
01:02:11Ce ne sont pas des cons.
01:02:13Ce sont des délirants.
01:02:15C'est beaucoup plus grave.
01:02:21— Vous avez dit à Philippe David
01:02:23« voulez-vous que je vous éclate ? »
01:02:25— Je m'en souviens.
01:02:27C'était vraiment bizarre.
01:02:29C'est vous qui me l'avez raconté.
01:02:31Il n'y avait plus de surmoi.
01:02:35— On était dans une ambiance très décontractée.
01:02:37— On a perdu le sens du commun.
01:02:39Je vous le dis tout de suite.
01:02:41— Philippe Bilger voulait parler
01:02:43d'un personnage qui compte moins que vous
01:02:45dans l'histoire de France.
01:02:47Il s'agit du général de Gaulle.
01:02:49— En effet, la famille du général de Gaulle
01:02:51vend les souvenirs du général.
01:02:53Il y a 372 objets
01:02:55qui vont être vendus.
01:02:57Et 135 ont été
01:02:59préemptés par l'État.
01:03:01Et c'est un sujet
01:03:03qui pose un problème
01:03:05parce que, évidemment,
01:03:07les spécialistes disent que
01:03:09c'est un patrimoine qu'on ne peut pas
01:03:11disperser. Il faut que tous ces
01:03:13objets se retrouvent au même endroit.
01:03:15Et j'imagine que c'est l'État
01:03:17qui va, je l'espère,
01:03:19préempter le reste.
01:03:21— Alors il y a notamment le manuscrit,
01:03:23l'appel du 18 juin, qu'il a écrit à la main,
01:03:25et la montre qu'il portait quand il était président,
01:03:27qui montre l'IP dans les années 60.
01:03:29— Et malheureusement, on n'a plus Alain Delon.
01:03:31— Oui, absolument.
01:03:33— Oui, après, c'est quand même pas mal ce que va
01:03:35préempter l'État. Il y en a combien d'objets ?
01:03:37— Ils en ont 135.
01:03:39— Écoutez, c'est pas mal. J'espère que l'appel du 18 juin
01:03:41est préempté par l'État, par exemple.
01:03:43Je l'espère, parce que ça ne peut pas être...
01:03:45Après, qu'est-ce que vous voulez ?
01:03:47Moi, non. Moi, je n'ai pas ce genre de souci.
01:03:49Vous pouvez avoir des collectionneurs
01:03:51extrêmement férus et qui font très attention.
01:03:53Regardez ce qui se passe avec Napoléon, par exemple.
01:03:55— Et très respectueux. — Et très respectueux.
01:03:57Ce qui se passe avec Napoléon, avec des gens
01:03:59qui sont fous de Napoléon dans le monde entier
01:04:01et qui achètent régulièrement
01:04:03lui, le Bicorne, etc.
01:04:05Donc je n'ai pas... Dans le monde
01:04:07des collectionneurs, ça me gêne
01:04:09beaucoup moins, en réalité.
01:04:11C'est pas qu'un monde des affairistes.
01:04:13C'est un monde aussi... Je pense que celui
01:04:15qui achète la montre de... Comment dirais-je ?
01:04:17La montre de... — De De Gaulle.
01:04:19— De De Gaulle, je pense qu'il va la garder comme la prunelle
01:04:21de ses yeux. Mais l'appel du 18...
01:04:23— Un coffre-fort plus qu'à son poignet.
01:04:25— Voilà. L'appel du 18 juin. En revanche,
01:04:27je pense que vous avez raison. Il faut que ça appartienne à
01:04:29l'État. C'est l'histoire de France, en fait.
01:04:31— Sébastien Miller. — Oui, pour moi, c'est l'histoire de France.
01:04:33Ça fait partie du patrimoine
01:04:35matériel des
01:04:37Françaises et des Français.
01:04:39Moi, je regrette que
01:04:41le
01:04:43ministère de la Culture
01:04:45ou je ne sais quelle institution
01:04:47ne soit pas un petit peu plus pouchy, un petit peu plus
01:04:49offensive, parce qu'il y a peut-être, en tout cas,
01:04:51aujourd'hui, besoin
01:04:53de faire vivre la mémoire du général
01:04:55De Gaulle. Et on sait que les jeunes générations,
01:04:57au-delà des archives historiques,
01:04:59c'est aussi à travers des lieux,
01:05:01des lieux interactifs. — Des objets.
01:05:03— On partage la culture à travers la découverte ou la redécouverte
01:05:05d'objets. — Après, il y a beaucoup de collectionneurs qui prêtent.
01:05:07— Oui, mais c'est pas...
01:05:09Oui, je suis d'accord. Et je suis d'accord avec Françoise.
01:05:11Vous avez des collectionneurs
01:05:13qui sont extrêmement méticulés,
01:05:15etc. Mais comme l'a dit Philippe David,
01:05:17honnêtement, moi, je préfère avoir la montre du général
01:05:19De Gaulle dans une belle vitrine
01:05:21visita par des milliers, voire des centaines
01:05:23de milliers de gamins, quand on a peut-être besoin,
01:05:25justement, finalement, d'avoir ce
01:05:27retour à ces références-là,
01:05:29plutôt que dans un coffre-fort, dans une
01:05:31bombe parisienne. — Honnêtement, on les prête
01:05:33au musée. Non, mais je pense
01:05:35vraiment que les collectionneurs prêtent
01:05:37au musée, vraiment. — Oui, absolument.
01:05:39Françoise De Gaulle, à 32e jour de prison
01:05:41pour Bois-l'Île-Saint-Denis. — Bah oui,
01:05:43Bois-l'Île-Saint-Denis, qui est,
01:05:45donc, je redis, vraiment
01:05:47emprisonné de façon arbitraire
01:05:49par le pouvoir algérien. Je veux dire, on continue,
01:05:51on devrait, moi, je ne sais pas, mais
01:05:53tous les jours, je me souviens que pour
01:05:55les otages à France 2, au Liban,
01:05:57il y avait 32e jour,
01:05:5940e jour. On devrait,
01:06:01comment dirais-je, avoir ce type... — Une mobilisation.
01:06:03— Voilà. Les chaînes de télé publiques
01:06:05devraient mettre, voilà, à Bois-l'Île-Saint-Denis,
01:06:0732e jour, 33e jour,
01:06:0934e jour. C'est pas n'importe quoi.
01:06:11C'est quasiment un prisonnier
01:06:13politique et un prisonnier intellectuel.
01:06:15Et c'est une...
01:06:17Comment dirais-je ? C'est un défi que nous lance
01:06:19le pouvoir algérien.
01:06:21En gros, pour se venger, bien sûr,
01:06:23de la prise d'opposition d'Emmanuel Macron sur le
01:06:25Sahara occidental. Moi, je ne critique pas
01:06:27Emmanuel Macron d'avoir fait ça.
01:06:29— Mais pourquoi ils ne le font pas ?
01:06:31C'est quoi, l'idéologie ?
01:06:33Pourquoi ils ne le font pas ? — Parce qu'ils ne font pas quoi ?
01:06:35— Bah France Télé, vous le dites, par exemple, des grandes chaînes
01:06:37de télé. — Je ne sais pas parce que ça
01:06:39les intéresse pas, parce que c'est probablement
01:06:41de l'idéologie, parce qu'ils ont le sentiment
01:06:43qu'ils seraient pris,
01:06:45qu'ils heurteraient peut-être une partie
01:06:47de la sensibilité. Moi, je vois des trucs
01:06:49absolument abominables passer sur Twitter,
01:06:51y compris de militants politiques
01:06:53de la gauche radicale,
01:06:55sur Bouadham Sensel, sur Daoud Koutab, etc.
01:06:57Excusez-moi, je m'en fous.
01:06:59C'est un écrivain, Bouadham Sensel.
01:07:01— Il est français. — Il est français.
01:07:03Il a été naturalisé français.
01:07:05Il est écrivain. C'est un écrivain
01:07:07français détenu par un pouvoir
01:07:09de façon arbitraire. On devrait avoir...
01:07:11— Oui, absolument. — Voilà.
01:07:13— Mais je crois que La Réunion a été...
01:07:15— J'y suis allé lundi soir, et il y avait
01:07:17énormément de monde à La Réunion dessus.
01:07:19— Il paraît que Kamel Daoud a fait
01:07:21un très bon... — Mais comme je sors dessus...
01:07:23J'ai pas vu, j'arrivais un peu plus tard.
01:07:25— Et puis il y avait des gens de gauche, contrairement à ce qu'on dit.
01:07:27C'est vraiment, la gauche est aussi sensible.
01:07:29— Il y avait Bernard Cazeneuve. — Non, non, non.
01:07:31Quand je vous dis non, oui, oui, bien sûr.
01:07:33C'est-à-dire que vraiment, la gauche, il n'y a pas ce
01:07:35mauvais procès de la gauche. Non, non, non.
01:07:37— C'est un prisonnier, pour moi,
01:07:39c'est un prisonnier intellectuel.
01:07:41On est même au-delà du prisonnier...
01:07:43On est au-delà du prisonnier politique,
01:07:45parce qu'il incarne...
01:07:47Le projet politique de l'intéresser,
01:07:49ses convictions, à la limite, on s'en fout.
01:07:51Mais c'est tout ce qu'il représente,
01:07:53tout ce qu'il a pu écrire.
01:07:55C'est quelqu'un qui incarne cette liberté
01:07:57de penser. Et cette
01:07:59liberté de penser, aujourd'hui,
01:08:01elle est en Bastille.
01:08:03— Sébastien, vous avez aussi voulu la parole.
01:08:05Vous voulez revenir sur ce conseiller municipal
01:08:07de la loi qui a un peu chahuté,
01:08:09François Bayrou. — Ah oui, alors j'étais...
01:08:11C'est une spéciale dédicace, parce que je vois
01:08:13cette vidéo un peu virale, où, effectivement,
01:08:15vous avez un conseiller municipal
01:08:17d'opposition de la gauche
01:08:19solidaire et sociale.
01:08:21C'est comme ça que ça s'appelle, à Pau.
01:08:23Et qui, effectivement, interpelle François Bayrou
01:08:25en lui disant « Mais qu'est-ce que vous faites là ?
01:08:27C'est quoi ce show ? Ici, on n'a pas besoin de show.
01:08:29Ici, on n'a pas besoin de vous. Votre place, elle n'est pas là.
01:08:31Monsieur le maire, monsieur le Premier ministre,
01:08:33votre place, elle est à Mayotte. Il faut aller à Mayotte. »
01:08:35J'étais assez étonné,
01:08:37en fait,
01:08:39qu'un conseiller municipal
01:08:41lambda, alors il s'avère qu'en plus, le nom,
01:08:43je le connaissais, puisque c'est le frère
01:08:45d'une amie, et il s'appelle
01:08:47Tounday Sijli,
01:08:49et je dis à ma copine, je dis « Mais tu le connais ? »
01:08:51Elle me dit « Bah oui, c'est mon frère. » Je dis « Mais comment a-t-il osé ? »
01:08:53Elle me dit « En fait, c'est quelqu'un qui est plutôt réservé,
01:08:55quelqu'un plutôt timide, mais
01:08:57il a vu cette
01:08:59espèce d'attelage médiatique,
01:09:01d'efferler sur Pau, etc.
01:09:03Et à un moment donné, tout le monde, lui-même,
01:09:05était persuadé que le conseil municipal serait probablement
01:09:07ajourné, annulé, etc. Parce que
01:09:09c'est un cas de force majeure, ce qui se passe à Mayotte.
01:09:11Déjà, le fait d'être nommé Premier ministre,
01:09:13c'est quelque chose de totalement exceptionnel,
01:09:15probablement, dans la vie d'une personnalité
01:09:17politique. Mais quand on ajoute
01:09:19à ça l'actualité, la double
01:09:21actualité qui est très compliquée, former
01:09:23un gouvernement, c'est extrêmement compliqué. D'ailleurs,
01:09:25Bayrou va y répondre dans le cadre du conseil
01:09:27municipal. Mais la tragédie
01:09:29qui se joue à Mayotte, effectivement, aurait tout à
01:09:31fait pu excuser François Bayrou.
01:09:33Donc voilà. Je n'imaginais
01:09:35pas, clairement, qu'un
01:09:37petit conseiller municipal, entre guillemets,
01:09:39d'opposition de la cité paloise
01:09:41puisse interpeller
01:09:43de la sorte
01:09:45les deals, à savoir François Bayrou.
01:09:47Mais j'ai été aussi agréablement surpris
01:09:49du calme de François Bayrou
01:09:51dans sa réponse. Et
01:09:53quelque part, c'est vrai qu'en écoutant
01:09:55Françoise Degoy qui me dit que
01:09:57le mec est tellement haut, est parti
01:09:59de tellement loin, qu'on est encore
01:10:01dans cette phase où il n'était
01:10:03dans cette phase où il n'avait pas complètement atterri.
01:10:05Et quelque part, je suis un petit peu plus
01:10:07indulgent ce soir que je ne l'étais
01:10:09au visionnage de ses premières images.
01:10:11Oui, Philippe Bilger.
01:10:13Non, mais je n'ai pas vu la scène,
01:10:15mais ça ne m'étonne pas.
01:10:17Et il y a des...
01:10:19Face à François Bayrou, il n'y a pas
01:10:21besoin d'être courageux, parce que je
01:10:23ne l'ai jamais vu véritablement
01:10:25s'énerver dans une réponse.
01:10:27Vraiment, c'est assez intéressant de
01:10:29voir la personnalité
01:10:31qu'est François Bayrou. Et je disais tout à l'heure
01:10:33en rigolant à quoi on voit qu'il
01:10:35n'a pas compris qu'il était nommé Premier Ministre
01:10:37mais Président, et que maintenant, à mon avis, il est en train
01:10:39d'atterrir, puisqu'on sait qu'il a amené
01:10:41sa liste à Emmanuel Macron ce soir.
01:10:43Il a enfin compris le job.
01:10:45Je pense qu'aller au Conseil Municipal
01:10:47de Pau, vous savez, qui aurait pu faire ça ?
01:10:49Je pense que François Mitterrand, par exemple,
01:10:51aurait pu avoir ce giste,
01:10:53ce type d'attitude,
01:10:55une sorte de fée du prince, où je suis
01:10:57avec les gens de mon pays,
01:10:59de la terre, etc. Pendant que
01:11:01mon ministre de l'Intérieur, Germain
01:11:03Yot, vous voyez, c'est là
01:11:05que le court-circuit s'est
01:11:07fait, et qu'à mon avis, il est vite redescendu
01:11:09sur terre depuis hier.
01:11:10Mais chez lui, il n'y avait pas de mépris.
01:11:12Zéro mépris.
01:11:14Eh bien, les amis
01:11:16et les amies, Élodie nous attend au 0826
01:11:19300 300,
01:11:21puisque c'est le grand sapin
01:11:23de Noël Sud Radio.
01:11:25Bonsoir, Élodie !
01:11:27Comment ça va, Élodie ?
01:11:29Très bien.
01:11:31Franchement, tout va bien.
01:11:33Vous faites quoi dans la vie ?
01:11:35Je suis responsable d'une agence d'hôtesse d'accueil.
01:11:37Très bien.
01:11:39Et vous avez envie de gagner quoi, par exemple ?
01:11:41Un petit séjour
01:11:43dans les parcs d'attraction,
01:11:45étant donné que je suis dans la région
01:11:47de Toulousaine, pas trop loin de l'Espagne,
01:11:49ça pourrait bien me plaire.
01:11:51Après, plein de choses.
01:11:53Je ne suis pas difficile, en fait.
01:11:55Vous êtes coquette ?
01:11:57Est-ce que vous êtes coquette ?
01:11:59Eh bien, on va regarder ce que vous avez gagné.
01:12:05Et vous avez remporté ce magnifique cadeau
01:12:07puisque c'est un an
01:12:09de lingerie chez Etam.
01:12:11Un an de lingerie.
01:12:13C'était top, merci beaucoup !
01:12:15Sous forme de 12 cartes cadeau
01:12:17d'un montant de 50 euros.
01:12:19Vous pouvez vous éclater.
01:12:21Achetez ce que vous voulez.
01:12:23Il y a Philippe Bigère qui a les yeux tournés.
01:12:25Dès qu'on parle de lingerie,
01:12:27moi j'adore ça.
01:12:29C'est parfait.
01:12:31Merci beaucoup, merci Sud Radio.
01:12:33Je pense que vous allez aussi faire un heureux
01:12:35auprès de mon mari.
01:12:37En tout cas, le couple est comblé.
01:12:39Et vous allez voir, puisqu'on a regardé
01:12:41forcément les cadeaux,
01:12:43que la gamme est quand même très affriolante
01:12:45chez Etam.
01:12:47Je dis ça pour monsieur.
01:12:49Il a passé un joli Noël, lui.
01:12:55C'est un an de lingerie
01:12:57offert par Etam. On est très contents de vous l'offrir.
01:12:59On vous souhaite de très belles fêtes de fin d'année.
01:13:01A très bientôt.
01:13:03Vous nous écoutez souvent, j'imagine ?
01:13:05Oui, exactement.
01:13:07C'est une belle récompense pour nous.
01:13:09Très belles fêtes de fin d'année.
01:13:11On revient dans un instant.
01:13:13Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
01:13:15J'adore Sud Radio
01:13:17dans la mesure où, là au moins,
01:13:19on peut s'exprimer en direct et donner notre avis.
01:13:21Sud Radio, parlons vrai.
01:13:23Vraie Voix Sud Radio,
01:13:2517h-19h, Philippe David,
01:13:27Cécile de Ménibus.
01:13:29Retour des Vraies Voix avec, bien évidemment,
01:13:31Cécile de Ménibus,
01:13:33Philippe Bilger, Françoise Degoy,
01:13:35qui pratique la politique de la chaise vide.
01:13:37Elle est partie.
01:13:39Elle est partie déguster quelque chose
01:13:41dans la rédaction.
01:13:43Et boire cet après.
01:13:45Et évidemment, Sébastien Ménard qui, lui, cesse de tenir
01:13:47et attend qu'il soit 19h.
01:13:49Avec la cravate.
01:13:51Avec la cravate.
01:13:53On en est où, en fait ?
01:13:55C'est l'heure du coup de projecteur.
01:13:57On en est au coup de projecteur ?
01:13:59C'est ça qui est bien avec vous.
01:14:01On peut compter sur vous. Merci, Maxime.
01:14:03En revanche, on l'envoie.
01:14:05Maintenant, on y va.
01:14:07Les Vraies Voix Sud Radio,
01:14:09le coup de projecteur des Vraies Voix.
01:14:11Dans la série, l'État cherche désespérément
01:14:13de l'argent pour boucher les trous de ses finances publiques.
01:14:15L'État veut faire les poches
01:14:17des collectivités locales.
01:14:19On fait des économies quand c'est nécessaire
01:14:21et là où c'est utile pour établir
01:14:23nos comptes publics.
01:14:25Merci tente de faire les poches des départements
01:14:27et des régions. On ne se laissera pas faire
01:14:29les poches. Le gouvernement doit au contraire
01:14:31faire des efforts supplémentaires
01:14:33pour nous accompagner. Oui, ça veut dire que l'État
01:14:35cherche de l'argent désespérément.
01:14:37Si vous avez un ou deux euros, on n'existe pas.
01:14:39Une grande loi tronçonneuse.
01:14:41C'est ce que propose Eric Ciotti
01:14:43dans une interview accordée
01:14:45au Figaro, le patron de l'UDR.
01:14:47L'ajout, Javier Millet
01:14:49qui entend s'attaquer aux mille-feuilles
01:14:51administratives pour supprimer
01:14:53les régions. Les agences d'État
01:14:55comme l'ARCOM et les ARS.
01:14:57Il veut aussi favoriser la fusion des métropoles
01:14:59et des départements. Alors, parlons vrai.
01:15:01Vous, quels échelons administratifs
01:15:03souhaiteriez-vous supprimer ?
01:15:05Est-ce que l'afouérisme est en train de traverser
01:15:07l'Atlantique et peut s'implanter en France ?
01:15:09Et à cette question, Eric Ciotti,
01:15:11a-t-il raison de vouloir supprimer les régions
01:15:13et les métropoles ? Vous dites oui à 76%.
01:15:15Vous voulez réagir ?
01:15:17Le 0826 300 300.
01:15:19Afouéla !
01:15:21On sent Philippe Bilger
01:15:23qui atteint. Il y a un retour
01:15:25d'Eric Ciotti avec
01:15:27des grandes trajectoires.
01:15:29Oui, mais au fond, ça va de pair
01:15:31parfois avec un simplisme
01:15:33politique.
01:15:35J'adore quand on m'a dit ça.
01:15:37J'étais en train de le traiter de simple.
01:15:39C'est pas mal.
01:15:41Eric Ciotti n'aime pas
01:15:43la pensée trop complexe.
01:15:45Il passe encore.
01:15:47Et donc,
01:15:49il n'est pas le seul
01:15:51à vouloir une simplification
01:15:53du paysage administratif.
01:15:55Beaucoup de gens le souhaitent.
01:15:57Mais est-ce que c'est si facile
01:15:59à faire ? Et si on
01:16:01s'engage à le faire, il faut
01:16:03vraiment le faire avec compétence
01:16:05et conscience. Je me rappelle
01:16:07certains, notamment
01:16:09lorsqu'on avait voulu régler
01:16:11certains problèmes avec André
01:16:13Valigny, il s'était plaint
01:16:15qu'en réalité, tout ça a été fait
01:16:17trop vite. Moi, je crois que
01:16:19sans abonder forcément
01:16:21dans le sens d'Eric Ciotti,
01:16:23eh bien, on pourrait réfléchir.
01:16:25Moi, en ce qui me concerne,
01:16:27Johnny, dans ce domaine, je ne suis
01:16:29pas un spécialiste, mais je garderai
01:16:31volontiers la région.
01:16:33Je simplifierai, j'enlèverai les
01:16:35agences inutiles, mais est-ce qu'il y
01:16:37en a tellement que ça aussi ?
01:16:39Donc, vous voyez, à la fois
01:16:41mon désir de simplification
01:16:43s'accorde avec
01:16:45mon ignorance relative.
01:16:47– L'ignorance relative, c'est
01:16:49la nouvelle théorie de la relativité.
01:16:51Françoise Debois. – Moi, j'entends bien ce que
01:16:53disait Cécile, la comparaison avec Javier
01:16:55Vinès. OK, d'abord, on va voir comment ça finit
01:16:57l'Argentine. Je ne crois pas que les Argentins
01:16:59soient plus heureux. – Ça a bien commencé.
01:17:01– Oui, ça a bien commencé. Moi, j'ai une partie
01:17:03de ma famille qui vit en Argentine, donc je ne suis pas
01:17:05certaine que ce soit le grand bonheur.
01:17:07Ensuite, ça va dans
01:17:09le sens d'Elon Musk qui va tailler
01:17:11dans la bête. Enfin, on connaît ça par cœur.
01:17:13La dernière question qu'on a,
01:17:15c'est la révision générale des politiques publiques
01:17:17par Nicolas Sarkozy. On s'est rendu compte
01:17:19qu'il y avait des énormes trous dans la raquette.
01:17:21C'est-à-dire qu'on a essayé
01:17:23de réviser ces politiques publiques.
01:17:25On s'est rendu compte qu'il y avait des trous dans la raquette,
01:17:27des services auxquels on ne pensait pas,
01:17:29les services vétérinaires, la police, n'en parlons pas, etc.
01:17:31Attention ! Moi, je crois
01:17:33aussi, pardon de vous le dire,
01:17:35que la France, elle est forte aussi
01:17:37de son administration et de ses hauts fonctionnaires.
01:17:39Véritablement, c'est un héritage napoléonien.
01:17:41C'est d'ailleurs même l'héritage,
01:17:43si on faisait la vraie histoire, des mandarins
01:17:45et de la Chine. C'est-à-dire comment on
01:17:47administre un pays et pourquoi
01:17:49ce pays est solide. Et moi, je pense,
01:17:51contrairement, je ne sais pas, je vais
01:17:53être à l'encontre peut-être de tout ce que tout le monde pense,
01:17:55je pense sincèrement
01:17:57qu'il y a probablement une forme
01:17:59de suradministration, mais que l'administration,
01:18:01la haute fonction publique
01:18:03et la fonction publique sont véritablement
01:18:05le squelette qui fait que ce pays,
01:18:07finalement, ne bascule jamais. C'est aussi
01:18:09la force de la France. Voilà.
01:18:11Mais il y a quand même un millefeuille
01:18:13administratif, enfin territorial peut-être.
01:18:15Ce que dit
01:18:17Françoise, c'est
01:18:19la structure administrative de la France
01:18:21avec évidemment ce dont on a
01:18:23beaucoup parlé, mais
01:18:25c'est une espèce de chimère
01:18:27quand on parle d'État profond, etc.
01:18:29C'est l'État. Voilà.
01:18:31L'État tient.
01:18:33Indépendamment
01:18:35de ce qui peut se passer dans le monde,
01:18:37en France,
01:18:39ça tient.
01:18:41Après, au quotidien, vous avez effectivement
01:18:43depuis une trentaine d'années,
01:18:45on a fait des choix,
01:18:47c'est le petit élu local qui va vous parler,
01:18:49je suis élu depuis une vingtaine d'années,
01:18:51c'est qu'on a finalement, au départ,
01:18:53ça part d'une belle idée,
01:18:55d'une bonne intention, on va mutualiser.
01:18:57On va mutualiser les transports, la mobilité,
01:18:59ça s'appelle comme ça maintenant, la mobilité.
01:19:01Ensuite, on va mutualiser
01:19:03l'urbanisme,
01:19:05l'instruction des permis de construire, des machins,
01:19:07des trucs, les réglementations,
01:19:09l'éclairage public, etc.
01:19:11L'enlèvement des ordures ménagères, etc.
01:19:13Tout ça, au départ,
01:19:15ça part dans le bon sens.
01:19:17Mais la réalité, c'est que quand on regarde
01:19:19à périmètre constant,
01:19:21tout ça ne fonctionne pas toujours très bien.
01:19:23L'emprise des élus locaux,
01:19:25quelque part,
01:19:27est de moins en moins importante.
01:19:29C'est-à-dire qu'à un moment donné,
01:19:31vous êtes interpellé, par exemple,
01:19:33à Biarritz, moi je suis interpellé
01:19:35sur l'état de la voirie,
01:19:37et on fait beaucoup d'efforts,
01:19:39sur l'enlèvement des ordures ménagères, etc.
01:19:41J'en parle évidemment à mon collègue élu,
01:19:43de référence, qui fait un boulot incroyable,
01:19:45mais il me dit que ce n'est pas nous, c'est l'agglomération.
01:19:47C'est la communauté d'agglomération.
01:19:49Et qu'à un moment donné, on a quand même le sentiment
01:19:51qu'on s'est éloigné.
01:19:53Alors qu'on voulait régler les problèmes
01:19:55de manière beaucoup plus efficace,
01:19:57au plus près, et moins cher.
01:19:59Et pour moins cher, on se rend compte
01:20:01qu'on est moins efficace,
01:20:03qu'on est un peu plus loin de la quotidienneté,
01:20:05et que tout ça coûte un peu plus cher.
01:20:07Parce que c'est ça aussi la réalité.
01:20:09Là où, effectivement, moi je ne suis pas du tout
01:20:11siotiste, et je ne pense pas qu'il faut raser gratis,
01:20:13mais il y a effectivement aujourd'hui
01:20:15des strates, voilà,
01:20:17dont on a peut-être un peu moins besoin.
01:20:19Et d'autres strates dont on a plus besoin.
01:20:21Moi je suis plutôt pour redonner du pouvoir
01:20:23aux maires, aux conseils municipaux, aux villes.
01:20:25Et puis de se dire qu'effectivement,
01:20:27entre la grande communauté d'agglomération
01:20:29et un département,
01:20:31on pourrait peut-être fusionner tout ça.
01:20:33La région, je ne suis pas pour les faire disparaître,
01:20:35parce que les compétences régionales, en matière d'aménagement du territoire,
01:20:37en matière de gestion des lycées, en matière des hôpitaux,
01:20:39c'est quelque chose de super important.
01:20:41Mais il y a quand même effectivement des strates
01:20:43à faire disparaître.
01:20:45Alors moi je voudrais en parler de ça, le redécoupage.
01:20:47Où on est placé de 22 de mémoire
01:20:49à 13 grandes régions.
01:20:51Excusez-moi, je sais comment ça a été fait,
01:20:53et ça a été lamentablement fait.
01:20:55C'est au ministère de l'Agriculture
01:20:57et j'y étais à l'époque.
01:20:59Donc ça a été fait sur un coin de table,
01:21:01genre allez on groupe ça, c'est n'importe quoi.
01:21:03C'est-à-dire que vraiment...
01:21:05Il n'y avait aucune cohérence géographique ni historique.
01:21:07La Nouvelle-Aquitaine, c'est la moitié de la France.
01:21:09Et l'Occitanie, l'autre moitié.
01:21:11Non mais quasiment.
01:21:13Donc je veux dire, honnêtement, ça a été fait n'importe nawak.
01:21:15C'est vraiment un des pires ratins,
01:21:17je trouve, de François Hollande.
01:21:19Et en plus, il a mis tout le monde
01:21:21de mauvais poids.
01:21:23Quelques barreaux, vous l'emportez.
01:21:25Non mais moi j'étais très en colère contre ça.
01:21:27Parce qu'en plus de ça,
01:21:29vous vous froissez des élus,
01:21:31vous enlevez tout le tissu démocratique.
01:21:33C'est n'importe quoi.
01:21:35Après, moi j'entends ce que dit Éric Ciotti,
01:21:37on peut l'entendre.
01:21:39C'est vraiment des ARS.
01:21:41C'est pas parce que d'un seul coup, on a dit pendant le Covid
01:21:43que pendant 15 ou
01:21:45les 15 premiers jours ou 20 jours,
01:21:47elles ont vasouillé.
01:21:49Mais elles ont été super importantes,
01:21:51les agences régionales de santé, pendant la pandémie.
01:21:53Au début, ça a été un peu
01:21:55de la condition verglas.
01:21:57À Mayotte non plus, je m'en passe pas.
01:21:59Non mais bien sûr, vous comprenez ce que je veux dire.
01:22:01Je rejoins votre questionnement,
01:22:03Philippe, que je trouve...
01:22:05Ok, c'est le RN qui dit ça,
01:22:07et évidemment Éric Ciotti.
01:22:09Supprimons les agences. Alors faisons une liste des agences.
01:22:11Et alors on va voir...
01:22:13Mais ça coûte 80 milliards, toutes les agences.
01:22:15Donc il doit quand même y avoir un peu de grain à moudre.
01:22:17Excusez-moi Philippe,
01:22:19j'entends ce que vous me dites, ça coûte 80 milliards,
01:22:21etc. La réalité, c'est que
01:22:23quand on commence à rentrer dans les détails,
01:22:25vous vous rendez compte que ces agences
01:22:27participent vraiment du fonctionnement quotidien
01:22:29de la vie des Français.
01:22:31Est-ce qu'on peut faire sans ?
01:22:33Est-ce que tu fais sans les ARS ? Moi je crois pas.
01:22:35Comment on faisait avant ?
01:22:37Comment on faisait avant ?
01:22:39Comment ça comment on faisait avant ?
01:22:41Ça a toujours existé.
01:22:43Comment on faisait avant ?
01:22:45On peut pas raisonner de la France des années 50
01:22:47où il y avait 50 millions d'habitants.
01:22:49C'est une question pour savoir le fonctionnement
01:22:51par rapport à aujourd'hui.
01:22:53C'est comme Sarah Knafo qui vient accuser ici
01:22:55France Travail, par exemple, de coûter plus d'argent
01:22:57que l'IQD. C'est complètement débile.
01:22:5954 000 fonctionnaires, ok.
01:23:01Il y en a trop.
01:23:03Il y en a trop parce qu'ils participent
01:23:05de la formation, etc.
01:23:07Il y a du retour à l'emploi en France, etc.
01:23:09C'est n'importe quoi, vous comprenez ?
01:23:11Et en plus on oublie, j'arrête après,
01:23:13mais on oublie que les fonctionnaires
01:23:15ce sont les gens aussi qui garantissent
01:23:17la consommation quand plus personne
01:23:19ne peut consommer. Je le dis.
01:23:21Il reste une minute. Est-ce que la question qui se pose en France
01:23:23c'est pas le régalien qui est à volo ?
01:23:25La justice, la police, l'éducation,
01:23:27la santé qui marchent plus alors qu'on a
01:23:29un nombre de collectivités territoriales et d'agences
01:23:31pléthoriques. Est-ce que c'est pas ça ?
01:23:33Il faut...
01:23:35Les conseils généraux, par exemple,
01:23:37versent les aides sociales. Vous allez faire quoi ?
01:23:39Vous allez tailler dans les conseils généraux ?
01:23:41On n'a peut-être pas besoin de régions et de départements.
01:23:43Moi je pense qu'on pourrait
01:23:45en tout cas
01:23:47effacer une strate,
01:23:49la faire fusionner avec une autre strate, par contre. Moi j'en suis certain.
01:23:51En fait, ce qui est extrêmement simple,
01:23:53c'est qu'il faut regarder mission par mission.
01:23:55Département et région ?
01:23:57Depuis 30 ans... Non mais moi les départements je les ferai fusionner
01:23:59avec les communautés d'agglomération. Je dis simplement
01:24:01qu'on peut faire aussi bien
01:24:03avec moins ou mieux
01:24:05avec autant. Voilà. Donc à un moment donné,
01:24:07il faut choisir son combat. En même temps, Sébastien,
01:24:09on s'est rendu compte qu'en fusionnant...
01:24:11Vous aussi en même temps ? Eh bien, en fusionnant,
01:24:13contrairement à ce qu'on croyait,
01:24:15on diminuait pas les coûts,
01:24:17on les augmentait. Mais ça c'est parce qu'on
01:24:19n'est pas courageux. C'est ça. Merci beaucoup
01:24:21Sébastien Ménard, merci Françoise de Gaulle, merci
01:24:23Philippe Bilger. Dans un instant
01:24:25avec Philippe David,
01:24:27on reviendra sur cette information
01:24:29importante. Vous savez que, peut-être pas,
01:24:31mais en tout cas, entre 1 500 et 2 000
01:24:33communes françaises sont touchées par des résiliations
01:24:35brutales de leurs contrats d'assurance.
01:24:37On va en parler avec
01:24:39des communes qui nous expliqueront
01:24:41comment elles font. Vous savez, parfois, plus de 400,
01:24:43375 % d'augmentation.
01:24:45C'est dingue. Ce qui est quand même fou. On va en parler
01:24:47avec Alain Chrétien qui est vice-président de l'Association
01:24:49des maires de France et des maires aujourd'hui qui
01:24:51vont nous expliquer comment ils font
01:24:53et comment ils se débrouillent. On en parle dans un instant.
01:24:55À tout de suite.