Dans son édito du 12/12/2024, Mathieu Bock-Côté revient sur une potentielle transition de genre gratuite dès 16 ans.
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00:00On continue. Le Figaro nous apprend aujourd'hui que la Haute Autorité de Santé, Mathieu
00:06Bocoté, veut donner le feu vert à la transition de genre pour tous et dès l'âge de 16 ans.
00:12Révélation, choc, Mathieu.
00:14Alors c'est un rapport qui tout à la fois surprend et ne surprend pas. Il ne surprend
00:20pas parce qu'on comprend que l'époque pousse vers cela. L'époque nous incite de plus
00:25en plus à dissocier ce qu'ils appellent notre identité de genre, notre ressenti de
00:29genre et de l'autre côté, notre sexe biologique qui est traité de plus en plus comme un résidu
00:35des temps anciens, d'une humanité antérieure, un résidu réactionnaire.
00:39Mais cela dit, qui surprend pourquoi? Parce que partout aujourd'hui en Occident, on le
00:45voit en Grande-Bretagne, on le voit en Suède, on le voit aux États-Unis aussi à certains
00:49moments, on se questionne en se disant est-ce qu'il n'y a pas quelque chose de fou, d'un
00:52peu du docteur terrifiant lorsqu'on décide de changer l'identité sexuelle, l'opération
00:58de changement de sexe, les thérapies hormonales de changement de sexe en général et pour
01:03les mineurs en particulier. Est-ce qu'il n'y a pas une folie à travers tout cela?
01:07Lorsqu'on facilite.
01:08Bien sûr. Et là, qu'est-ce qu'on voit ici exactement? La France décide de ne pas tenir
01:13compte en ce moment de ce qu'on appelle en ce moment cet appel à la prudence. La France
01:17voit tout de moins la haute autorité de santé qui n'est peut-être pas non plus le club
01:21d'experts le plus neutre que l'on puisse penser. Alors, quelles sont les recommandations
01:26de ce rapport qui nous a été révélé par le Figaro, par Paul Sujit? Je vais me tenir
01:30assez près de l'article parce que c'est très finement fait. Ensuite, j'ai lu le rapport
01:34et c'est aussi fou que le dit Paul Sujit. Je prends la peine de le dire. L'idée est
01:37la suivante. Comment accueillir une personne, un jeune à partir de 16 ans qui se présente
01:44aux autorités médicales en disant vous savez je suis peut-être un garçon biologiquement
01:49mais je me prends pour une fille ou l'inversement. Comment accueillir une telle personne? Comment
01:54le système de santé doit l'accueillir? La première chose, c'est de prendre au sérieux
01:59immédiatement cette auto-déclaration d'une identité de genre différente du sexe. De
02:05quelle manière? Autrement dit, prendre au sérieux. Je ne dois pas vous dire franchement
02:08mon cher Antoine, tu n'es pas Antoinette. Regarde-toi dans le miroir et dans quelques
02:13jours ça va aller. Peut-être tout simplement que tu passes de mauvais jours. Non, on prend
02:18au sérieux immédiatement comme si celui, celle ou celui qui se présente aux autorités,
02:25on doit prendre au sérieux ce qu'il nous dit comme s'il était arrivé un moment tel
02:28dans sa conversion de genre qu'il fallait l'accompagner. De quelle manière? D'abord
02:33tout de suite en créant un environnement favorable à la transition en acceptant ses
02:36pronoms. Donc si vous vous présentez à moi en disant je ne suis plus Christine, je suis
02:40Christophe et appelez-moi par ailleurs Yel parce que je ne suis pas non plus devenu un
02:44garçon, je suis dans l'entre-deux mais je veux quand même avoir une thérapie hormonale,
02:48une mastectomie, je suis censé vous dire avec plaisir Christophe Yel. Je suis censé prendre
02:54au sérieux ce que vous me dites et ne pas le remettre en question parce que ça consisterait
02:58à nier votre autonomie. Deuxième étape, parce qu'il y a toute une série d'étapes
03:03là-dedans. Il faut considérer que cette demande va de soi, donc il ne faut pas supposer
03:09qu'elle peut être le signe d'un trouble psychique, d'un trouble psychologique, d'un
03:13trouble psychiatrique. Cette idée quelque peu étrange à l'échelle de l'histoire de
03:17l'humanité qu'on n'aurait pas, que notre sexe nous serait étranger, que notre corps
03:23nous serait étranger, que notre identité n'aurait rien à voir avec notre humanité
03:26sexuée, désormais cela va de soi. Et je dis, je cite, l'identité de genre ne doit pas
03:34faire l'objet d'une évaluation psychiatrique spécifique. Autrement dit, vous me dites
03:40que vous êtes Christophe Yel ou Christophe Yel, parfait, je ne pose pas de questions,
03:46donc il ne faut pas que je me demande, ni individuellement, ni collectivement, qu'est-ce
03:49qui fait qu'une personne aujourd'hui, et tant de jeunes personnes surtout, se présentent
03:53devant la médecine en demandant qu'on change leur sexe. Troisième étape, il faut engager
03:59la thérapie hormonale rapidement. Donc il ne faut pas prendre trop de temps. Vous vous
04:04présentez, il faut le plus rapidement possible engager cette thérapie pour que vous ne doutiez
04:08pas trop longtemps. Imaginez qu'après vous êtes pris pour Christophe pendant quelques
04:12jours, vous redevenez Christine. Ce serait une perte sur le champ de bataille dans la
04:16conquête des nouveaux transgenres. Donc dès que Christine devient Christophe et que vous
04:20vous présentez à moi médecin, eh bien je dois vous prescrire le plus rapidement possible
04:25la thérapie hormonale, même si vous avez 16 ans. Je cite « La mise sous hormones des
04:32personnes trans qui la demandent, après une information éclairée, donc doit se faire
04:36le plus rapidement possible. » C'est quand même particulier. Donc on ne doute pas, il
04:40n'y a pas d'hésitation, il n'y a pas de moment de doute, il n'y a pas de période de réflexion,
04:44on passe à la thérapie hormonale. On pourrait appeler ça aussi une opération chimique de
04:48modification du sexe, mais je devine que la formule serait trop brutale. Ensuite, il y
04:53a la chirurgie. Christine, désormais Christophe, veut se faire raser les seins.
04:58Oui, j'ai l'impression que je vais finir par être un garçon.
05:01Vous êtes... il y a des cobayes ce soir, vous êtes nos cobayes. Donc, vous en avez
05:07assez d'avoir des seins, c'est comme ça, vous en avez assez. Donc, il faut facilement
05:12vous donner accès à la chirurgie qui permettra de raser, de vous retirer les seins. Donc,
05:20il faut comprendre ça, l'opération chirurgicale doit être facile. Donc, je cite, « ces chirurgies
05:25» il appelle ça en fait, c'est génial, « des chirurgies d'affirmation de genre ». Même
05:30pas de changement de sexe. Regardez le vocabulaire. Donc, ce n'est pas on change votre sexe, c'est
05:33que votre genre ressenti, imaginez, est plus important que votre nature biologique sexuée.
05:38Dès lors, on va affirmer votre ressenti dans votre corps en ayant ce que votre corps est
05:43réellement. Alors, quoi qu'il en soit, on en arrive à l'étape. Donc, vous voulez
05:46vous faire raser les seins, vous voulez tout ça. Alors, qu'est-ce que c'est tout ça?
05:50Féminisation ou masculinisation faciale, rhinoplastie, contouring du visage, menton,
05:57mâchoire, cartilage thyroïdien, front et implantation de cheveux, remodelage des
06:02partimoles, greffe de cheveux, ainsi que des chirurgies thoraciques, mammectomies,
06:07au contraire, pose de prothèses mammaires. Parce que si on est devant Christophe qui
06:11veut devenir Christine, c'est possible aussi, il faut lui donner les moyens d'avoir des
06:14prothèses mammaires qui lui permettra de se sentir Christine. En complément,
06:18dépilation aux trans qui, enfois, la demandent, évidemment. Bien d'abord, on se dit peut-être
06:23que les adultes, c'est normal pour eux, les adultes, qu'ils en soient rendus dans leur vie.
06:26Mais les mineurs, qu'est-ce qu'on fait avec les mineurs? Eh bien, à partir de 16 ans,
06:29il n'y a plus de soucis. À partir de 16 ans, vous êtes les bienvenus dans cette opération.
06:34Ah oui, en passant, tout ça doit être gratuit. L'État doit assurer. Donc, vous savez,
06:38il y a une crise financière, une crise budgétaire, une crise immense en France
06:41aujourd'hui. Mais on va trouver de l'argent pour jouer à Frankenstein.
06:45Donc, qu'est-ce qu'on voit là-dedans? Je cite, et je cite ici notre ami Paul Sugy,
06:50« Pour toutes ces recommandations, la Haute Autorité de Santé recommande d'envisager
06:54les demandes de mineurs âgés de 16 à 18 ans ayant achevé leur puberté au même titre que
06:59les demandes des adultes, y compris les interventions chirurgicales, donc la chirurgie du thorax.
07:04Seule la chirurgie génitale est soumise à une légère réserve. » Donc, ça, ça veut dire que
07:10si vous avez un pénis et que vous voulez avoir un vagin au inverse, eh bien ça, il y a une petite
07:14réserve quand même. Il ne faut pas que le mineur décide seul. Donc, qu'est-ce qu'on fait?
07:18On va consulter un groupe d'experts qui est pour l'essentiel composé de militants spécialistes
07:25et d'idéologues du genre. Devinez quel sera le résultat de cette consultation.
07:31Et là, c'est à ce moment que je vais me dire, vous l'avez bien dit, dans mon dernier livre,
07:35j'avais dit... J'adore avoir raison. Donc, dans mon dernier livre, j'avais dit, un jour,
07:40quand des parents connaissent Christine depuis toujours, puis dans leur tête,
07:47Christine ne peut pas devenir Christophe. Ça n'a pas de sens.
07:49Juste que moi, j'ai ma famille qui m'envoie des petits sms.
07:51Ça ne les concerne pas eux.
07:54Non, ils me disent qu'ils sont de poules.
07:56Et moi, je me prends pour un ours. D'ailleurs, souvent, j'en suis un.
08:00Alors, dans cela, qu'est-ce qu'il se passe-t-il? Eh bien, il y a l'autorité parentale.
08:04Est-ce que les parents peuvent dire, désolé, vous arrêtez ça tout de suite.
08:07Il y a quand même des saintes limites à permettre une telle mutilation.
08:10Physique, psychique, de mon enfant.
08:12Désolé, vous n'en prendrez pas à mon enfant.
08:14Je suis son père. Je suis sa mère. Vous n'avez pas le droit de faire ça.
08:17Ah ha! Ah na na na!
08:19Si vous vous opposez à la transition de genre de quelqu'un,
08:21parce que c'est la chose la plus importante sur Terre,
08:23l'absence de soutien parental, je cite toujours,
08:27peut dégrader la santé mentale et mettre en danger la personne concernée.
08:32Donc, si je ne vous accompagne pas, moi, votre père,
08:34si je ne vous accompagne pas, vous, Christine de 16 ans qui veut devenir Christophe,
08:38si je ne vous accompagne pas,
08:39c'est que dans les faits, je fais de la maltraitance parentale contre vous.
08:42Qu'est-ce qu'on fait alors?
08:43Je cite toujours la haute autorité.
08:45Un signalement pouvant aller jusqu'à une délégation partielle d'autorité parentale,
08:50voire une déchéance de l'autorité parentale ou une émancipation.
08:54Parce que je ne veux pas vous laisser vous faire mutiler par des docteurs
08:57qui vont vous trancher les seins, qui vont vous remodeler,
08:59qui vont faire de vous un objet de laboratoire, un enfant cobaye,
09:02eh bien, je perds mon autorité.
09:04Donc, on voit qu'il y a une confiscation des enfants par l'État
09:08et le dispositif politico-médical qui dit désormais,
09:11si vous ne laissez pas vos enfants se faire broyer par l'idéologie,
09:14nous vous les retirerons.
09:17Et pour ceux qui auraient des doutes, peut-être qu'il y a des moments où on se doute,
09:20est-ce que vraiment, je suis d'un autre sexe que le mien?
09:22Pardon, ils ne font pas la confiscation des enfants quand ils ont des largues?
09:25Il ne faut pas tout mélanger, c'est le progrès, c'est le progrès.
09:28Moi, j'appelle ça, c'est sacrifier les enfants au Dieu progrès.
09:31Vous savez, à l'échelle de l'histoire, on a souvent sacrifié les enfants
09:33et notre époque n'est pas si originale que ça.
09:35Eh bien, dans cela, si vous avez des doutes, on va vous confier à une association
09:40généralement composée de militants trans qu'on va présenter comme des experts
09:43pour dire, vous devez vous délivrer de ça.
09:45Au final, tout ça s'est présenté, je le précise, comme un consensus scientifique.
09:48C'est la science qui parle en ce moment.
09:50Ce n'est pas de l'idéologie, ce n'est pas de l'opinion, c'est la science qui parle.
09:56Ça fait peur, votre science.
09:58Tout cela semble en effet inquiétant.
10:00Mathieu, est-ce qu'il ne faut pas voir le signe d'une idéologisation,
10:05de la médecine?
10:06Je crois.
10:07La médecine, on veut tous y faire confiance, spontanément.
10:09Vous êtes malade, je suis malade, on va voir le médecin et on veut qu'il nous soigne.
10:12On est habitués à ça.
10:13Oui, et puis c'est plutôt normal.
10:14C'est-à-dire, docteur, je vais mal, prouvez-vous.
10:16Et puis normalement, on va mieux quand on va voir le médecin.
10:18Sauf lui.
10:18Oui, je sais.
10:19Je pense à mon ami Marc qui, lui, a des réserves sur cela.
10:21Mais de ce point de vue, le scepticisme de Marc est approprié ici.
10:25Parce que la question qu'on doit se poser, et c'est ce que faisait Marc,
10:27d'ailleurs, dans son dernier livre, c'est comment se produit
10:31le consensus médical et scientifique?
10:35Comment, par exemple, parce qu'on nous dit que tout ça est scientifique.
10:37On a dit que tout ce que je vous ai expliqué, c'est scientifique,
10:39c'est fondé sur la science.
10:40Donc, taisez-vous, bande de gueux, bande d'incultes et bande d'ignorants
10:43qui ne savaient pas qu'on peut changer de sexe et se faire raser les seins
10:46gratuitement par l'État parce qu'on en a envie.
10:48Bande de gueux intolérants d'extrême droite, probablement.
10:51Eh bien, qu'est-ce qu'on doit faire?
10:52Comment se produit ce consensus scientifique?
10:54Donc, la première chose à faire, je crois, c'est que de plus en plus,
10:56sur des questions, on pourrait dire, ces questions liées au changement
11:00d'identité de genre, on devrait questionner cette prétention de la médecine
11:03et rajouter de plus en plus des guillemets, des points d'interrogation
11:05autour de la médecine.
11:06Première chose, parce qu'on ne demande pas à la médecine de soigner ici.
11:09Vous avez un cancer, vous avez une maladie, vous avez ci, vous avez ça, on vous soigne.
11:13Là, on ne veut pas soigner, on demande à la médecine de fabriquer l'homme nouveau.
11:16C'est une médecine soviétique.
11:18C'est une médecine, j'oserais même dire, je ne vais pas aller jusqu'à la comparaison,
11:21vous l'avez à l'esprit, c'est une médecine qu'on peut pratiquer dans des camps
11:24pour être capable de fabriquer l'homme nouveau.
11:26Donc, on fabrique l'homme nouveau, mais on présente ça comme une conquête
11:28de la social-démocratie.
11:30Et cette idéologie, ne l'oublions pas, elle est très avancée dans la société.
11:35De quoi parlait-on récemment?
11:36Charlotte nous en parlait.
11:37L'enseignement sexuel à l'école.
11:40Spontanément, on se dit tous oui, si c'est pour, en effet, éviter
11:44les pièges du porno, éviter les ITS.
11:47Très bien.
11:48Mais quand on voit qu'une promotion de la théorie du genre,
11:50de l'idéologie du genre à l'école, c'est fait pour déstabiliser l'identité.
11:56Psychique des jeunes générations, pour les amener à se questionner
11:59sur leur identité sexuelle, pour les pousser demain devant ces docteurs
12:03qui, ces docteurs militants, qui, quant à eux, veulent changer l'identité
12:08des enfants physiquement, qui vont mener les opérations chimiques
12:11et chirurgicales pour mener cette opération.
12:13Donc, vous voyez que de ce point de vue, c'est une offensive idéologique
12:16que l'on voit à l'école, qui pousse à partir de l'école des enfants
12:20jusque vers ces médecins un peu étonnants.
12:22Et tout ça est légitimé par cette haute autorité de santé
12:25qui apparemment est irreprochable.
12:28Dernière question devant tout cela, vous appelez donc un retour à la prudence?
12:31Non, non, non, la prudence, c'est une posture de centriste mou
12:34qui veut pleurer sa défaite.
12:36Non, non, non, moi, parlons de ça ce soir.
12:39Non, moi, j'en appelle, en fait, une contre-offensive résolue
12:43et décomplexée contre la théorie et l'idéologie du genre
12:46qui, aujourd'hui, s'est présentée à nous.
12:49En quoi doit être simplement prudent devant quelqu'un qui vous dit
12:52que finalement, un homme peut accoucher?
12:54Quelqu'un qui vous dit qu'un homme peut accoucher,
12:55c'est soit un menteur, soit un fou, soit un idéologue malveillant,
12:59mais ce n'est pas quelqu'un, on ne doit pas dire prudent,
13:01on doit dire c'est dangereux comme propos.
13:03Donc, il faut résister à cette idéologie qui sacrifie,
13:07dans les faits, les enfants au Dieu progrès, homologe du progrès.
13:10Je pense que cette résistance, elle doit être combative.
13:13Donc, il faut décrypter ce vocabulaire.
13:14Il ne faut pas faire semblant que tout cela va de soi.
13:17Il ne faut pas considérer qu'il va de soi, qu'on peut mutiler psychiquement
13:20ou physiquement des enfants, des adolescents.
13:22On ne doit pas considérer que ça va de soi.
13:24On doit remettre en question la base de tout cela,
13:27parce que pour l'instant, avec les associations
13:29pro et idéologie du genre dans les écoles,
13:31nous sommes devant des gens qui sont accueillis dans les écoles
13:34pour faire la promotion de cette idéologie,
13:35qui les conduira ensuite demain à la thérapie hormonale
13:39et l'opération chirurgicale.
13:40Nous sommes devant une forme d'envoûtement idéologique.
13:42Notre travail n'est pas d'être prudent,
13:44mais de travailler au désenvoûtement d'une génération
13:46qui est aujourd'hui victime d'une opération d'ingénierie sociale
13:49et idéologique qui a pour vocation de créer l'homme nouveau.
13:51Et on sait ce que ça donne l'homme nouveau,
13:52ça donne l'homme défiguré.
13:56Et dans tout ça, on dérembourse des médicaments.
13:58Bien sûr.
14:00Mais pour financer ça.
14:02Donc si vous soignez, si vous souffrez, si vous avez mal,
14:04sacrifiez-vous.
14:05On a une opération de changement d'être humain à mener.