• il y a 2 semaines
Les Vraies Voix avec Albert Zennou, rédacteur en chef du service politique du Figaro.

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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2024-12-05##

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News
Transcription
00:00-"Les vraies voix Sud Radio", le grand débat du jour.
00:03-"Majorité requise pour l'adoption
00:05de la motion de censure 288.
00:08Pour l'adoption, 331."
00:11Applaudissements.
00:12-"La majorité requise étant atteinte,
00:14la 1re motion de censure est adoptée.
00:16Il n'y a pas lieu de mettre en voie la 2de motion."
00:19-"Cela restera, pour moi, un honneur
00:23d'avoir servi avec dignité la France et les Français."
00:26Applaudissements.
00:27-"Le gouvernement Barnier est tombé, ainsi que son budget violent.
00:32Et c'est par notre motion,
00:34déposée par la France Insoumise et le Nouveau Front Populaire,
00:37que ce gouvernement a été renversé.
00:39Pas par celle du RN qui, comme d'habitude,
00:42n'a servi absolument à rien."
00:44Musique rythmée.
00:45-"La chute de Barnier pose une question.
00:47Un Premier ministre partisan peut-il survivre
00:50à une assemblée éclatée ?
00:51Un gouvernement technique d'experts semble être la seule option
00:55pour éviter une nouvelle motion de censure."
00:57-"Est-ce qu'un gouvernement technique,
00:59ça vous semble faisable en France ?
01:01Vu l'instabilité du Parlement,
01:03ça ne va pas faire fuir des candidats potentiels ?
01:06A cette question, faute de candidats consensuels,
01:08Macron doit-il procéder à la nomination ?
01:11Vous dites non à 68 %,
01:13vous voulez réagir le 0826 300 300."
01:16-"Notre invité, Albert Zé, rédacteur en chef du service politique,
01:19du Figaro, est avec nous.
01:20Merci d'avoir accepté notre invitation."
01:23-"Alors, je remercie les vrais voix
01:26parce que tous les samedis,
01:28je lis une analyse politique très fine d'Albert Zénou
01:34et je lui dis, en général, sur X.
01:37J'y apprends beaucoup de choses
01:40et donc, je vous remercie de l'avoir invité.
01:44Deuxième élément, Mathilde Panot
01:46pourrait avoir au moins une reconnaissance politique.
01:49Lorsqu'elle dit que le Rassemblement national
01:52n'a servi à rien,
01:54c'est un peu rapidement dit puisque, sans lui,
01:57évidemment, la motion de censure,
01:59celle de LFI, du nouveau Front populaire,
02:02ne passait pas.
02:03Troisième élément,
02:06il faut bien voir que le seul souci d'Emmanuel Macron,
02:09c'est de durer jusqu'au mois de juin, juillet,
02:13date à partir de laquelle il pourra de nouveau
02:17ordonner une dissolution.
02:18Donc, on peut imaginer
02:20que, plutôt que de choisir un Premier ministre,
02:23politique,
02:25quel qu'il soit,
02:26il pourrait aller vers un Premier ministre technique
02:29qui ne ferait pas grand-chose, objectivement,
02:32mais qui lui permettrait de durer tranquillement
02:36jusqu'à cette date fatidique.
02:38Mais il faut le trouver.
02:39Alors, on parle évidemment de celui de la Banque de France.
02:42Mais j'imagine mal qu'il soit accueilli
02:46par un désapplaudissement collectif considérable.
02:49Un grand technicien de la politique,
02:51avec le floc brisant.
02:52De l'énergie, si on veut.
02:54Oui, oui.
02:55On ne va pas choisir quelqu'un de l'énergie.
02:58Disons que le problème,
03:00c'est que l'homme providentiel technique,
03:02c'est souvent un économiste
03:04qui a fait un certain nombre de choses
03:07et qui permet à l'économie de se redresser.
03:10C'est ça, l'idée d'un gouvernement technique.
03:13C'est un gouvernement qui s'occupe prioritairement de ça.
03:16Or, l'Assemblée nationale
03:19a bien démontré que les entreprises
03:22sont fichées complètement.
03:23C'est-à-dire que le fait d'avoir, au départ,
03:27dit qu'on prendrait les entreprises,
03:30ensuite, on a ouvert la boîte de Pandore,
03:32tout le monde s'y est mis pour dire qu'on prendrait les entreprises.
03:36Donc, on a ouvert le champ au Parlement
03:41et le Parlement a dit qu'il n'en avait rien à faire.
03:44Or, le seul moyen de redresser le pays,
03:46c'est par les entreprises.
03:48Et multiplier les impôts à l'égard des entreprises,
03:52ce n'est pas forcément augmenter les recettes,
03:54contrairement à ce qu'ils pensent.
03:56Et c'est ça, le drame.
03:58Est-ce qu'un technicien est capable,
04:00aujourd'hui, sans support politique,
04:02d'expliquer ça à l'Assemblée nationale ?
04:04Moi, j'y réponds.
04:06Je suis chef d'entreprise,
04:07je travaille avec des chefs d'entreprise,
04:10donc je suis d'accord avec vous.
04:12Je vais rebondir sur ce que vous avez dit, Philippe.
04:14Vous avez dit nommer un technicien la Banque de France.
04:18Mais François Villeroy de Gallo,
04:19autant directement appeler le FMI pour qu'on nous mette sous tutelle.
04:23C'est qui ?
04:24C'est celui qui a provoqué la crise de l'immobilier
04:27en faisant exprès de bloquer l'accès au crédit, il y a cinq ans.
04:30C'est ce qui fait que les entreprises sont en défaillance.
04:33Nexity, Plan Social, Bouygues en licenciement, etc.
04:36Villeroy de Gallo, c'est celui qui a interdit aux Français
04:39d'être propriétaires,
04:41faisant que les Français ont un sentiment de déclassement.
04:44Villeroy de Gallo, c'est un aristo, monarque,
04:46qui méprise tout le monde.
04:48Nommer François Villeroy de Gallo, pour moi,
04:51c'est carrément un suicide collectif.
04:53Non, il faut des techniciens, des gens qui ont travaillé,
04:56qui savent de quoi on parle.
04:57N'importe quel petit commerçant qui sait faire son bilan
05:00est bien meilleur que tous les énards qu'on nous a mis.
05:03Qu'avez-vous contre les aristos ?
05:05Je suis d'une famille d'aristos.
05:07Je les connais bien, mais il n'y a rien de pire que le cadeau de gauche.
05:11Albert Zenou, rédacteur en chef.
05:13Ça ne fait rien de populiste.
05:14Villeroy de Gallo, c'est une crise économique terrible.
05:17Je n'ai pas soufflé son nom à Emmanuel Macron.
05:20J'espère dire que je vous en voudrais.
05:22Albert Zenou, rédacteur en chef du service politique du Figaro.
05:26Votre analyse sur ce qui vient d'être dit.
05:28Je tiens à remercier Philippe Bigère
05:31pour les gentils mots qu'il a dit.
05:32Moi aussi, je l'écoute avec beaucoup d'attention
05:35et beaucoup d'intérêt.
05:36Pour vous dire, je trouve que le gouvernement technique
05:40ou le Premier ministre technique,
05:42c'est par essence la fausse bonne idée.
05:45On croit qu'un technicien ou des techniciens
05:49vont résoudre les problèmes
05:50que les politiques n'ont pas réussi à résoudre.
05:53Or, souvent, ça ne marche pas.
05:55Même pratiquement tout le temps, ça ne marche pas.
05:58Parce que la politique, même si ça n'est pas un métier,
06:00ça reste quand même une fonction particulière.
06:03Et il s'agit d'offrir au peuple français
06:08des gens qui savent conduire les affaires politiques.
06:12La politique, c'est quand même compliqué.
06:15Les techniciens, souvent, se réfugient
06:17derrière la connaissance du terrain,
06:19la compétence, l'expertise, mais ça ne suffit pas.
06:22Parce que, démocratiquement,
06:23c'est une sorte de déni démocratique.
06:25On va nommer quelqu'un qui vient de nulle part,
06:30mais qui n'a que comme argument
06:35sa compétence et son expertise,
06:37mais qui ne connaît pas toujours ou pas bien
06:39les rapports de force, les convictions de chacun.
06:44Et souvent, ça donne des gens
06:48qui ont peu de contact avec la réalité.
06:52Et quand, en France, on a eu affaire
06:55à des techniciens qui sont venus faire de la politique,
06:58ça a très rarement marché.
07:00Parce que c'est compliqué.
07:02C'est très, très compliqué, même.
07:04Et donc, je pense que le gouvernement technique,
07:09par essence, ça ne marche pas.
07:11Il faut que ce soit des politiques
07:13qui soient ancrées dans le terrain, qui connaissent la vie.
07:16Souvent, les élus locaux ont cette chance
07:19de connaître ce que c'est que diriger une ville,
07:24que c'est diriger un département.
07:26Et à plus forte raison, quand ils prennent de la bouteille,
07:29prendre des ministères, voire plus.
07:32Et donc, il faut absolument que les politiques,
07:36et si encore plus un Premier ministre,
07:38soient ancrés dans quelque chose d'une réalité
07:41pas seulement technique, mais aussi politique.
07:43Philippe Billiger.
07:45D'ailleurs, Albert Zénou,
07:47dans le prolongement de ce que vous venez de dire,
07:50est-ce que vous signifiez qu'en réalité,
07:54le Premier ministre technique est une fausse bonne idée,
07:57précisément parce qu'on ne peut jamais détacher
08:00la technique de la vision politique ?
08:03Et donc, même apparemment neutre,
08:06toute action est politique lorsqu'on est Premier ministre.
08:11Bien sûr, bien sûr.
08:12Quand il s'agit de répondre aux questions au gouvernement,
08:16un Premier ministre technique répondra aussi
08:19aux questions au gouvernement.
08:20Donc, il faut maîtriser l'ensemble des domaines
08:24et pas seulement...
08:25Je suis désolé, je me rappelle, mais pas seulement technique.
08:29Il faut aussi répondre aux aspirations des Français,
08:33aux équilibres politiques.
08:36Il faut comprendre les jeux, les enjeux de chacun.
08:40Et c'est ce qui rend, d'ailleurs,
08:42l'exercice du métier très compliqué.
08:44Souvent, on a présenté le matignon comme un enfer,
08:48mais, comme disait Balladur,
08:51il y a peu de gens qui n'ont pas voulu aller dans l'enfant.
08:56Mais c'est vrai que c'est un exercice
08:59très, très, très, très complexe,
09:01où il s'agit d'avoir non seulement des expertises,
09:04mais aussi une connaissance fine des hommes,
09:07des mouvements, des moyens, des courants.
09:11Et c'est ce qui rend la tâche à la fois excitante
09:14et en même temps compliquée.
09:15Loïc Lefloch-Prigent.
09:16Je voulais simplement rappeler
09:17qu'il y avait eu des ministres techniques, autrefois,
09:20dont l'un qui était un homme tout à fait compétent,
09:23qui s'appelait Francis Maire,
09:25qu'on a nommé ministre de l'Economie.
09:26Et ça a été une catastrophe comme ministre.
09:28Par contre, du point de vue de la Sydéologie...
09:31La pensée est mieux aussi.
09:32Vous voyez, donc, c'est quand même très différent
09:35d'être chef d'entreprise et soudain,
09:38même si on prend non pas des énarques
09:40qui n'ont jamais rien fait de leur vie, comme dit Bérangère,
09:43mais qu'on prend des gens qui ont fait quelque chose.
09:45Qui ont fait quelque chose de leur vie.
09:47Même si on prend des gens comme ça,
09:49on n'est pas sûrs du résultat,
09:50parce qu'effectivement, c'est un autre métier.
09:53Je crois que...
09:54Le seul qui a un peu réussi, c'est Raymond Barre,
09:57qui est arrivé en 74,
10:00qui était universitaire.
10:02Qui était universitaire.
10:04Après 74, il est nommé ministre.
10:07Il est universitaire.
10:09Il est commissaire européen.
10:11Il est nommé premier ministre en 76,
10:13en remplacement de Jacques Chirac.
10:16Et puis, il arrive parce qu'il a une finesse,
10:21mais rapidement, il devient politique.
10:23Et dès 78, il est élu député.
10:25Donc, il devient un vrai homme politique.
10:29Mais je pense que dans ma mémoire défaillante politique,
10:34c'est le seul technicien, entre guillemets,
10:37qui peut faire un petit peu exception.
10:40Mais en même temps, tout le monde n'est pas Raymond Barre.
10:43Il était déjà quand même très politique.
10:46Quand on parle de professionnels de la politique, d'hommes politiques,
10:50je crois qu'on a un vivier.
10:51Regardez le Sénat.
10:52Le Sénat, ça marche bien.
10:54Les sénateurs, ça fonctionne.
10:55Regardez les maires.
10:56Je crois qu'on a des vrais élus de terrain.
10:58C'est peut-être aussi ce qui a manqué à Emmanuel Macron.
11:00Tout le monde le dit. C'est ce vivier sur le terrain.
11:03Et aujourd'hui, quand on parle de techniciens,
11:05c'est vrai qu'on a des maires qui savent gérer des villes.
11:08Je reviens à David Lysnard, mais il y en a d'autres.
11:10Cannes, qui était la ville quasiment la plus endettée
11:11il y a 10 ans, est désendettée aujourd'hui.
11:13On va parler des problèmes d'insécurité,
11:15des problèmes de transport.
11:16On a des maires qui, sur le territoire,
11:18ont fait des choses exceptionnelles.
11:19Les sénateurs, on a des sénateurs
11:20qui maîtrisent totalement leur sujet,
11:22que ce soit la santé, que ce soit l'immobilier.
11:25Et donc, peut-être, effectivement, contre le technicien,
11:27je suis d'accord, et l'homme politique de parti,
11:30il y a l'élu de terrain,
11:31et c'est peut-être ce qui nous a un petit peu manqué
11:33dans ce gouvernement.
11:34Et on voit bien que Bruno Retailleau,
11:36qui était sénateur,
11:37brille aujourd'hui dans le gouvernement
11:39qui vient d'être renversé.
11:40Tout à fait. Allez, 0,26.
11:42C'est sûrement la faute à l'abandon du cumul des mandats.
11:45Oui, tout à fait.
11:46Vous avez, ce n'est pas arrivé à l'Assemblée,
11:48des députés qui n'étaient en rien connectés au terrain,
11:52et ce sont souvent des apparatchiks
11:54et des idées à l'obscur.
11:56Allez, 0,826, 300, 300 avec Ludovic Deslandes.
12:00Une réaction, Ludovic ?
12:02Oui, réaction.
12:03Déjà, un petit constat,
12:04c'est que dans beaucoup de pays européens,
12:06il n'y a plus de bipartisme et de majorité
12:08sans coalition et sans accord.
12:10C'est vrai.
12:11Ce qui veut dire qu'aussi, au niveau de...
12:13dans ma proposition de Cornu tout à l'heure,
12:15il ne serait pas censuré par le RN dès le départ,
12:18puisque le RN resterait au centre du jeu.
12:20Mais par rapport à votre débat,
12:22ce que je voulais dire, c'est que la France
12:24a surtout besoin d'être libérée du poids bureaucratique,
12:28de sortir de ces chemins technocratiques sans âme,
12:31ce qui a été un peu dit,
12:32qui nous conduisent en plus dans le fédéralisme européen.
12:37Et aujourd'hui, la France est majoritairement à droite,
12:40quoi qu'en dise le nouveau Front populaire.
12:43Et elle doit absolument retrouver son indépendance
12:46dans l'action, dans un projet fédérateur,
12:48avec la nécessité d'investir pour relancer la machine économique
12:52et agir en priorité sur le pouvoir d'achat,
12:54la sécurité, la baisse des taxes.
12:56Et quel que soit le Premier ministre,
12:57si on continue dans ce chemin-là,
12:59et avec même un projet rectificatif basé,
13:02comme celui de M. Barnier, sur les impôts et les prélèvements,
13:04il y aura sanction, forcément.
13:07Alors, vaste programme.
13:09Albert Zénoud, quand vous entendez Ludovic,
13:12est-ce que, quelque part, il n'appelle pas un changement de paradigme,
13:15mais se pose une question,
13:16est-ce qu'au-dessus du politique,
13:18il n'y a pas la haute fonction publique,
13:20ce qu'on appelle la technostructure,
13:21qui, quelque part, est celle qui a le pouvoir aujourd'hui dans le pays ?
13:25Elle a un pouvoir, effectivement.
13:28La technostructure a un vrai pouvoir
13:30sur des ministres politiquement faibles.
13:33Je m'entends pas là, parce que quand vous avez des ministres
13:37qui arrivent, ou des premiers ministres,
13:39qui n'ont pas la capacité de dire non à leur administration centrale,
13:43c'est là que les choses se compliquent.
13:46Vous savez, il est coutume de dire
13:48qu'un directeur d'admission centrale,
13:51il voit passer dans sa carrière entre 10 et 20 ministres.
13:56Et il sait très bien que lui va rester,
13:58et que le ministre, au bout de un à, peut-être,
14:01des fois, deux mois, comme dans les gouvernements,
14:04ou plus, va passer.
14:06Donc, on dit oui, monsieur le ministre,
14:08et puis, derrière, on fait ce qu'on veut.
14:09Et vous avez ce qu'on appelle le deep state,
14:13l'État profond, qui mène un peu la danse.
14:17Alors, il ne s'agit pas de tomber dans un complotisme débridé,
14:21mais c'est vrai qu'il y a une part de l'administration,
14:24de la haute administration,
14:26qui maintient les ministres et les dirigeants
14:30dans une... qui les cadenasse.
14:33Mais en même temps, c'est aussi la chance
14:35et la force de la France d'avoir une administration
14:39et une autre administration de très grande qualité aussi.
14:41Donc, il s'agit de faire la part des choses.
14:44Vous avez...
14:45On a cette chance-là d'avoir de grands fonctionnaires,
14:49de grands commis de l'État.
14:50Albert Zellou, je crois que Loïc Lefeuveur-Prigent
14:52n'est pas d'accord avec vous sur... Il a d'autres lignées,
14:54comme dans Hibernatus.
14:55Moi, je trouve que l'administration de qualité,
14:58c'était la qualité d'autrefois.
15:00Aujourd'hui, la qualité est meilleure.
15:02Vous êtes de son âge.
15:03Elle est meilleure. Pourquoi ?
15:04Parce qu'il y a sans arrêt des passages
15:07dans la cabine ministérielle qui permettent de grimper
15:09et il y a des passages de l'autre côté de la barrière.
15:12Il y a les agences qui sont beaucoup plus payées
15:15que les fonctionnaires, etc.
15:16Donc, non, nous n'avons pas aujourd'hui
15:18la qualité administrative suffisante
15:20pour empêcher ce qui est horrible et qui est la réalité,
15:23c'est-à-dire les doublons permanents
15:25sur l'ensemble du sol au plafond.
15:27Vous avez des doublons et personne n'est capable,
15:30dans la haute administration que vous indiquez,
15:32de lutter contre ces doublons.
15:34Qui sont la bureaucratie...
15:36Vous vous souvenez, quand même ?
15:37Attendez, parce que...
15:39Vous vous souvenez, quand même ?
15:41Le passage totalement au point de vue.
15:43Ça n'empêche pas de trouver à la fois
15:45des fonctionnaires de très grande qualité
15:47et, en même temps, d'en avoir beaucoup trop.
15:49Et vous avez beaucoup de Nadine et de Jean-Pascal
15:52qui passent leur temps à lire des livres dans l'administration.
15:55Albert Zenou, 44 secondes.
15:58C'est quoi la solution pour vous ?
16:00La meilleure solution, c'est quoi ?
16:02La meilleure équation, aujourd'hui ?
16:05Si vous la trouvez, vous devenez Premier ministre.
16:07Rires
16:09C'est ni le gouvernement technique ni la grande coalition.
16:12C'est de faire un choix.
16:13Aujourd'hui, c'est de reproduire en gros à l'identique
16:18autour d'une personne comme Barnier
16:22ou, de toute façon, ça soit à droite,
16:24ou droite et centre-droit,
16:25et trouver un chemin pour durer au moins
16:28jusqu'à la prochaine dissolution,
16:30c'est-à-dire en juillet.
16:32Et après, plus s'il y a l'unité, c'est la seule solution.
16:36Merci beaucoup, Albert Zenou, d'avoir été avec nous,
16:38rédacteur en chef du service politique du Figaro.
16:41Merci beaucoup d'avoir accepté notre invitation.
16:43Dans un instant, le qui-sait-qui qui l'a dit.
16:46Ils en ont dit des bêtises, nos politiques, hier.
16:50Aujourd'hui, il y avait vraiment de la matière.
16:52Il a fallu beaucoup de déclarations
16:54pour trouver les plus originales.
16:55Oui, mais on fera peut-être un best-of
16:58en redonnant de tout ça.
16:59On peut faire un qui-sait-qui qui l'a dit de deux heures,
17:01si on veut, aujourd'hui.
17:02Allez, on fait une petite pause.
17:03On revient dans un instant avec Ludovic
17:05et nos vraies voix du jour.
17:07Merci.

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