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Le 8h30 franceinfo de Marine Tondelier et Lucie Castets

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00:00Bonjour Marine Tendelier. Bonjour. Bonjour Lucie Castex. Bonjour.
00:13Le Rassemblement National et vous, la gauche, avez donc décidé de faire tomber le gouvernement Barnier via une motion de censure demain ou jeudi.
00:21Le Premier ministre va s'exprimer ce soir à 20h dans les journaux TF1 et France 2. Qu'est-ce qu'il peut dire pour vous faire changer d'avis Marine Tendelier ?
00:28Que voulez-vous que nous en attendions ? On n'en attendait pas grand-chose sur le fond. On avait quand même fait l'effort, je pense que c'est le cas de l'ensemble des partis de gauche,
00:38des partis écologistes, de le rencontrer, de lui expliquer nos lignes rouges, nos lignes vertes pour le cas des écologistes. Il a mené une politique injuste.
00:47Il n'était pas très légitime dans sa fonction puisqu'il n'avait pas remporté les élections législatives. Et à tout cela, il a ajouté le déshonneur.
00:55Moi, je pense qu'il y a eu, dans toute cette période inédite, déstabilisante, moi je suis comme les Français, je pense que nous aussi on est assez déroutés par la situation,
01:03mais il y a eu un fait politique majeur cet été qui s'appelait le front républicain. Les personnes qui sont aujourd'hui en soutien de Michel Barnier, les macronistes, etc.,
01:14ils ont un point en commun, c'est que leurs électeurs, soit ils ont voté pour eux, soit ils ont voté parce qu'ils ne voulaient pas du Rassemblement national au pouvoir.
01:24C'était un truc fort, c'était un vrai sursaut démocratique, une participation quasi sans précédent en France. Et qu'en ont-ils fait ? Ils se sont mis dans les mains de Marine Le Pen,
01:33pas juste en leur nom, puisqu'hier ils publient un communiqué de Matignon, citant Marine Le Pen. Ça n'est jamais arrivé pour aucun politique.
01:42Alors, c'est votre réduction de ce qui s'est passé hier.
01:44Ils ont capitulé au nom des institutions. Ça laissera des traces. Et moi, je ne vous dis pas juste ça parce qu'en tant que femme politique, on est choqués,
01:52mais parce que c'est l'inverse, exactement l'inverse de ce que, non pas juste nos électeurs, mais tous les électeurs qui ont fait le choix du front républicain cet été.
02:01Et eux, ils étaient au rendez-vous et je les en remercie, je n'oublierai jamais. Ça laissera des traces parce qu'il aura la censure et le déshonneur.
02:07Marine Tendolie, vous parlez du front républicain, mais c'est avec l'aide du Rassemblement national.
02:14que vous allez faire tomber le gouvernement demain.
02:17La réalité, c'est que tout l'été, les macronistes nous ont expliqué qu'on ne pouvait pas avoir une première ministre issue de la gauche
02:26parce qu'elle serait bien incapable de passer un budget. La réalité, c'est qu'aujourd'hui, on a un gouvernement qui est dans les mains du Rassemblement national.
02:33Explicitement, Marine Tendolie l'a dit, un communiqué de Matignon avec le logo de Matignon de nos institutions françaises qui cite le Rassemblement national.
02:41Nous étions prêts à gouverner, nous étions prêts à faire des compromis. A aucun moment, aucun moment, le Premier ministre ne s'est tourné vers la gauche,
02:48ne s'est tourné vers le camp républicain et on insiste sur ce point.
02:51Lui, il dit qu'il a négocié jusqu'au bout et avec toutes les parties.
02:54Si vous aviez été nommé à Matignon, Lucie Castex, les choses se seraient passées autrement, là, en ce 2 décembre ?
03:01Mais évidemment, évidemment.
03:02Tu n'aurais pas fait de communiqué citant Marine Le Pen.
03:04D'une part, je n'aurais pas fait de communiqué citant Marine Le Pen, c'est une évidence, mais d'autre part, et nous l'avons répété tout l'été, c'est ce que j'ai dit,
03:10tout l'été, nous avons signé un courrier avec tous les présidents de groupes du Sénat et de l'Assemblée nationale du Nouveau Front Populaire
03:17pour dire, nous allons chercher des compromis.
03:19Lucie Castex, vous auriez été censurée a priori.
03:24Quand savez-vous ?
03:25Le Rassemblement national, Marine Le Pen le disait.
03:28Le Rassemblement national seul ne pouvait pas nous censurer.
03:30Mais la droite, les LR aussi, en fait, étaient contre votre venue à Matignon.
03:33J'ai eu des discussions tout l'été avec des membres de l'IOT, des membres du Modem, c'est-à-dire des parlementaires qui ne sont pas du camp du Nouveau Front Populaire.
03:39J'en veux pour preuve les discussions que nous avons eues dans le cadre de la Commission des Finances autour du projet de loi de finances.
03:46Le Nouveau Front Populaire a proposé énormément d'amendements.
03:49Beaucoup d'entre eux, beaucoup d'entre eux, la majorité d'entre eux ont été adoptés en Commission des Finances,
03:54donc avec les voix de parlementaires qui ne sont pas du Nouveau Front Populaire.
03:57Nous sommes capables de bâtir des compromis.
03:59Nous l'avons dit, non seulement nous l'avons dit, mais nous l'avons aussi démontré.
04:03C'est ça la méthode de gouvernement du Nouveau Front Populaire.
04:05La réalité, c'est qu'Emmanuel Macron n'a jamais voulu se tourner vers nous au départ et que Michel Barnier a perpétué cette méthode.
04:12Il s'est tourné immédiatement vers le Rassemblement National.
04:14Est-ce qu'il n'y a pas une erreur stratégique de la gauche ? Je m'explique.
04:16De toute façon, on a compris que c'était toujours de notre faute.
04:18Il y a des responsabilités, tout le monde est conscient qu'il y a des responsabilités,
04:22mais ce qu'on entend sur ce plateau depuis maintenant 10 jours, c'est que tout le monde se renvoie la balle.
04:26On respecte le travail parlementaire.
04:28Nous avons mené ce travail parlementaire à fond et je remercie tous les députés du Nouveau Front Populaire
04:33qui étaient là en commission le jour, la nuit et en séance,
04:36qui ont fait passer des mesures pour s'interposer, je dis bien s'interposer,
04:41entre la brutalité sociale, environnementale, économique des politiques macronistes et de droite et les Français.
04:47C'est ça que nous avons fait.
04:48Vous avez obtenu des victoires majeures en hémicycle.
04:50Et vous savez ce qu'il s'est passé ?
04:51Le gouvernement fait des secondes délibérations pour faire table rase de tout le travail parlementaire.
04:56Et les macronistes qui n'étaient pas là en commission, qui n'étaient pas là en séance,
04:59ils ne sont même pas venus travailler.
05:01Et c'est la seule chose qu'on leur demande.
05:02Ils sont élus, qui viennent en hémicycle et en commission défendre leur programme.
05:05On ne sait pas lequel, mais qu'ils défendent.
05:07Les sénateurs, ils ont dû quitter l'hémicycle.
05:09Tous les sénateurs de gauche, ça ne s'était jamais vu.
05:11Ils ont dit, mais à quoi ça sert ?
05:13C'est pas juste un truc...
05:14Pardon, mais j'ai besoin de poser des questions.
05:15Oui, mais c'est pas juste un truc que les testiculateurs comprennent.
05:18C'est pas juste un truc.
05:19On est de droite, ils sont de gauche, on n'est pas d'accord.
05:21On parle de défendre vos collectivités territoriales.
05:24Aujourd'hui, la désespérance des Français, c'est aussi qu'ils voient plus que la politique leur apporte.
05:28Et ce qui arrive un peu à les tenir en confiance envers la politique, c'est leur maire.
05:31Et il faut dire aux Français qu'avec ce budget, avec ce qu'eux sont en train de dessiner,
05:35leur maire, demain, il ne pourra plus réaménager la salle de sport.
05:38Il ne pourra plus faire la police municipale pour garantir leur sécurité
05:41parce que le budget de l'État n'arrive plus à le faire.
05:43C'est ça, la réalité.
05:44Les collectivités...
05:45On va en parler des conséquences.
05:47Et sur les Français, ils savent aussi maintenant les collectivités.
05:50Marine Taudelier, sur votre attitude, l'attitude de la gauche pendant les débats,
05:56en annonçant dès le début, en annonçant la motion de démission,
06:01pour une démission du Président de la République,
06:03ce sont vos amis de destitution, de vos amis de la France insoumise.
06:08Quand vous avez annoncé une censure a priori du Premier ministre pour ce budget,
06:14est-ce que vous n'êtes pas décrédibilisé comme interlocuteur pour des négociations ?
06:20Parce que les négociations, elles, elles ont eu lieu avec le Rassemblement National
06:24hier jusqu'en début d'après-midi.
06:25C'étaient eux les interlocuteurs, c'était pas vous.
06:27Ces négociations ont eu lieu exclusivement avec le Rassemblement National
06:31et la responsabilité de cet état de fait est entièrement apputable au gouvernement
06:34et au Président de la République.
06:36Nous avons montré notre ouverture.
06:38Nous ne sommes pas responsables du fait que le Président de la République
06:40et le camp gouvernemental a choisi de se tourner exclusivement vers le Rassemblement National,
06:45en grande partie pour des raisons idéologiques.
06:47Vous voyez bien l'espèce de connivence idéologique qu'il y a aujourd'hui.
06:50Lorsque Michel Barnier fait des concessions sur l'aide médicale d'État,
06:54qui va avoir pour conséquence directe d'une part d'éloigner la France de ses principes d'humanité,
06:59qui sont absolument fondamentaux,
07:01mais aussi d'autre part d'avoir des conséquences budgétaires, délétères
07:04et d'accroître la pression sur notre système de santé,
07:06est-ce que, raisonnablement, vous pensez que la gauche peut ne pas s'engager
07:10à voter la censure contre un gouvernement comme ça ?
07:12Lucie Castex, vous êtes plus que jamais candidate pour Matignon.
07:16Alors, cette question, c'est une question qu'il faut poser.
07:19C'est la responsabilité du Président de la République de désigner une première ministre ou un premier ministre.
07:23Nous l'avons toujours dit, le résultat des élections est tel que si le Président de la République
07:28souhaite respecter l'esprit des institutions,
07:30il se tourne vers le Nouveau Front Populaire,
07:32qui a obtenu les meilleurs scores aux élections législatives
07:35et a désormais une majorité relative.
07:37C'est ça la question qu'il faut se poser.
07:39Ensuite, sur la question du non.
07:40Je l'ai toujours dit, j'ai fait partie de la solution à l'été.
07:43Je me suis tenue disponible et je me suis préparée à gouverner
07:46avec l'ensemble des forces du Nouveau Front Populaire
07:48et également avec des responsables de la société civile
07:51qui ont beaucoup à apporter en termes de réflexion sur la politique publique à mener.
07:56Maintenant, s'il apparaît qu'une autre personne est plus adaptée
08:00et dans une meilleure position pour jouer ce rôle de première ministre,
08:03je n'en ferai absolument pas une question personnelle.
08:05Alors, il faut qu'on parle de ce qui se passe...
08:07Oui, on vous pose la question parce que les socialistes ont publié un communiqué hier
08:11et effectivement, pour la suite, ils n'ont pas cité votre nom pour Matignon.
08:16Eux, ils appellent à un accord de non-censure avec les macronistes.
08:20Marine Tendelier, vous dites quoi là-dessus ?
08:22Que c'est ce que nous avons travaillé tout l'été.
08:25Et nous, on vous dit...
08:26Non, mais est-ce qu'il faut discuter avec les macronistes ?
08:27C'est ça la question, pour établir...
08:30Excusez-moi, vous avez des macronistes.
08:32Ils ont deux choix, là, aujourd'hui.
08:34Soit ils discutent avec nous, soit ils continuent de discuter
08:36et de se compromettre en discutant avec l'extrême droite.
08:39On a bien compris quelles lignes ils avaient prises pour l'instant.
08:42On a bien vu aussi là où ça nous menait.
08:44Donc normalement, là, c'est le moment où ils s'arrêtent,
08:47ils font marche arrière dans cette impasse,
08:50ils s'excusent, peut-être un petit peu,
08:52et ils reviennent du bon côté de l'histoire.
08:54Peut-être que c'est ça qu'il faut faire.
08:55Mais vous savez, il y a quand même une règle en politique.
08:58C'est Einstein qui le disait, donc ce n'était pas que pour la politique d'ailleurs.
09:01C'est que celles et ceux qui sont à l'origine d'un problème
09:04ne peuvent pas en être la solution.
09:06Parce que leur certitude, leurs arguments d'autorité,
09:09leurs leçons de morale permanentes nous ont conduits là où nous en sommes aujourd'hui.
09:12C'est eux qui nous ont conduits là politiquement,
09:14c'est eux qui nous ont conduits là démocratiquement,
09:16c'est eux qui nous ont conduits là environnementalement,
09:18socialement, économiquement, budgétairement.
09:20Donc même pas de solution du côté d'Emmanuel Macron ?
09:22C'est leur bilan.
09:23Même pas de solution du côté d'Emmanuel Macron ?
09:25Quand on nous dit aujourd'hui,
09:26est-ce que ce n'est pas un peu de votre faute, Michel Bernier, etc.,
09:28moi j'ai un peu envie de m'étrangler quand même.
09:30Parce qu'ils font l'inverse depuis le début de tout ce qu'ils devraient faire.
09:35On a exactement expliqué comment ça se terminerait,
09:37et au moment où se passe ce qu'on dit depuis des semaines,
09:40vous venez nous voir en disant est-ce que ce n'est pas un peu de votre faute ?
09:42Ben non, il se passe ce qui devait absolument se passer s'ils prenaient cette direction-là.
09:46Quand on se met entre les mains du Rassemblement national,
09:48on finit toujours par leur servir de paillasson,
09:50et c'est quelqu'un qui vit sur un territoire
09:52qui depuis dix ans est dirigé par eux qui vous le dit.
09:54Toutes celles et ceux qui ont essayé de les brosser dans le sens du poil,
09:56pour essayer de les apaiser, de les dompter de je ne sais quoi,
09:58ça s'est toujours fini de la même manière.
10:00Lucie Castex ?
10:01Si la question c'est est-ce qu'il faut construire des accords texte par texte
10:04pour obtenir des majorités texte par texte au Parlement,
10:07et si vous voulez appeler ça accord de non-censure,
10:09alors d'accord, c'est ce que j'ai dit tout l'été.
10:11Si la question c'est est-ce que vous voulez construire un...
10:13Ce n'est pas ce qu'elle dit par exemple les insoumis,
10:15le NFP c'était le programme rien que le programme.
10:18Mais pas du tout, moi je ne l'ai jamais dit.
10:20C'est ce qu'on dit les insoumis.
10:21Pas du tout.
10:22Mathilde Panot, présidente du premier groupe à l'Assemblée nationale,
10:26a signé un courrier avec tous les présidents de groupe
10:28disant on va faire des compromis texte par texte.
10:30En revanche, si la question c'est est-ce qu'il faut construire
10:32un grand accord gouvernemental avec les macronistes pour gouverner,
10:36la réponse est on doit la vérité à nos électeurs.
10:39On ne peut pas construire un accord de gouvernement,
10:41un socle gouvernemental avec des gens, un camp macroniste
10:44avec qui on ne partage pas un projet politique.
10:46Ce ne serait ni réaliste ni souhaitable.
10:48D'autant plus que je crois que depuis le projet de loi de finances,
10:51on a vu que les macronistes avaient même doublé le gouvernement,
10:54doublé Michel Barnier par sa droite en disant
10:56il est absolument exclu d'augmenter les impôts
10:58pour financer nos services publics.
10:59Je pense qu'on ne peut pas négocier un accord de gouvernement
11:02avec des gens qui pensent de cette manière.
11:04Marine Le Pen, comme vous, dites prendre cette décision
11:07de censurer le gouvernement pour protéger le pouvoir d'achat des français.
11:10Sauf que par exemple, selon Bercy, 17,6 millions de foyers
11:14verront leurs impôts gonflés et 380 000 ménages
11:18commenceraient à s'acquitter de l'impôt
11:20alors qu'ils en étaient pour le moment exemptés.
11:22Vous leur dites quoi à tous ces foyers ?
11:24Alors déjà tous ces foyers, je leur dis que je comprends leur inquiétude.
11:27Le projet de budget qui a été proposé par le gouvernement
11:30aurait des conséquences absolument délétères
11:32sur la vie quotidienne des français,
11:33sur le système de santé, sur le système éducatif.
11:364000 postes de professeurs supprimés.
11:38J'ai fait la rentrée à la cour Neuve début septembre,
11:40il y a déjà les profs qui disent
11:42c'est la pire rentrée qu'on a jamais eue.
11:44On va encore supprimer des postes de professeurs.
11:46Là on parle des conséquences de la motion de censure
11:48qui sera vraisemblablement adoptée cette semaine.
11:50Oui, la situation budgétaire et financière de la France est préoccupante.
11:53On a aujourd'hui, on s'endette à des taux
11:55qui sont plutôt proches de ceux de la Grèce
11:58et qui sont moins favorables que l'Espagne.
12:00C'est une indication importante.
12:02Ça c'est la conséquence directe...
12:04Mais encore une fois, qu'est-ce que vous dites aux 380 000 français
12:06qui vont commencer...
12:08C'est la conséquence directe de la politique économique
12:10menée par les gouvernements successifs
12:13sous l'autorité d'Emmanuel Macron depuis 7 ans.
12:15On a une situation où la politique
12:17n'a donné aucune visibilité aux investisseurs,
12:19aucune visibilité à nos entreprises
12:22qui produisent chaque jour et qui emploient chaque jour.
12:24On a eu des annonces totalement désordonnées
12:26en matière de déficit public.
12:28Et là c'est la décision de censurer le gouvernement
12:29qui va produire cette conséquence immédiate.
12:31Vous dites quoi à ces foyers
12:33qui vont payer plus d'impôts ?
12:35Les impôts alors qu'ils n'avaient pas payé jusqu'à maintenant ?
12:37Les taux d'endettement,
12:39les taux d'intérêt auxquels on s'endette
12:41n'ont quasiment pas bougé depuis quelques jours.
12:43La situation, c'est que...
12:45Mais vous parlez de macroéconomie.
12:47Les français qui nous écoutent,
12:49ils pensent à leur quotidien de mal de devoir payer des impôts.
12:51Bien sûr, et ils ont raison.
12:53La situation est telle que si le budget passe,
12:55la situation serait totalement dégradée
12:57pour les citoyens,
12:59et les services publics ne pourraient pas fonctionner.
13:01Donc la situation actuelle,
13:03c'est la conséquence directe de la politique qui est menée.
13:05J'ai d'autres exemples rapides à vous donner.
13:07Oui, d'autres conséquences.
13:09Marine Tondelier sur les finances
13:11en l'absence de nouveaux budgets.
13:13Les agriculteurs en colère, il faut les citer,
13:15parce qu'ils sont mobilisés.
13:17Eux, par exemple, n'obtiendront pas les fonds qu'ils attendent.
13:19Du logement en crise, pareil,
13:21pas de fonds prévus.
13:23Les ministères dans la justice, l'intérieur,
13:25les armées qui devraient avoir
13:27leur crédit augmenté,
13:29n'auront pas de crédit augmenté.
13:31Michel Barnier, il propose un budget qui est le pire
13:33pour les collectivités territoriales de l'histoire des budgets de l'État.
13:35Il propose un budget qui veut dérembourser
13:37nos médicaments, qui va sabrer
13:39les services publics. C'est un budget atroce.
13:41Et ce qu'on nous explique maintenant, c'est qu'en fait,
13:43on n'a pas le choix, parce que si on vote pas,
13:45les fonctionnaires seront plus payés, rien va fonctionner,
13:47et peut-être même que le Père Noël
13:49à Nuras a tourné.
13:51Attendez, on a l'habitude, c'est toujours pareil,
13:53pour soutenir la droite,
13:55on n'a pas le choix, en fait. Il faut faire tout comme il dit,
13:57sinon tout s'effondre. Mais ça s'effondre déjà.
13:59Et c'est leur bilan, c'est leur politique
14:01qui nous conduit là. Qu'on ne dise pas aux gens
14:03qu'ils n'ont pas le choix. On a toujours le choix.
14:05Moi, je fais confiance
14:07à ce pays pour trouver des solutions.
14:09Je fais confiance aux représentants politiques pour trouver des solutions
14:11autres qu'à les se compromettre et servir de paillassons
14:13à Marine Le Pen, qui les conduit
14:15exactement au même endroit, mais avec en plus
14:17humiliation et déshonneur. Donc maintenant
14:19qu'il y ait un sursaut dans ce pays,
14:21qu'on se mette autour de la table, qu'on trouve des solutions,
14:23mais ne disons pas à vos téléspectateurs
14:25que si cette motion
14:27de censure est votée, tout va s'effondrer
14:29et que c'est terminé. C'est si elle n'est pas votée
14:31que ça continuera, et si on laisse aller ce budget jusqu'au bout,
14:33nous sommes en train de nous interposer
14:35entre la politique de Michel Barnier,
14:37d'Emmanuel Macron, que les Français ont massivement
14:39rejetée aux législatives, et les Français.
14:41C'est ça qu'on est en train de faire.
14:43On vous retrouve dans une minute, juste après le fil info
14:45de Maureen Swignard à 8h47.
14:47Les sécheresses
14:49coûtent près de 300 milliards d'euros
14:51par an au niveau mondial, selon l'ONU.
14:53Calcul dévoilé à l'occasion de la COP16,
14:55conférence sur la désertification.
14:57L'ONU appelle à des investissements
14:59urgents, notamment pour la reforestation.
15:01Les sécheresses pourraient toucher
15:0375% de la population mondiale
15:05d'ici 2050. Il a encore
15:07des choses à dire. Michel Barnier, invité du
15:0920h sur France 2 et TF1 ce soir,
15:11dans l'interview du Premier ministre, à suivre
15:13aussi sur France Info. Son gouvernement
15:15est visé par deux motions de censure.
15:17Les députés se prononceront demain ou jeudi
15:19et peuvent faire tomber le gouvernement.
15:21Sur France Info, Lucie Cassez, la candidate
15:23de la gauche au poste de Premier ministre,
15:25se dit prête, mais affirme qu'elle peut
15:27aussi laisser sa place si une autre
15:29personne est dans une meilleure position.
15:31Encore des difficultés sur les routes d'Ile-de-France,
15:33des bouchons sur l'A1 en direction
15:35de Paris. Nouvelle manifestation
15:37des taxis. Ils viennent d'arriver devant l'Assemblée nationale.
15:39Mobilisation contre une
15:41tarification à la baisse pour le transport
15:43des malades. Une opération escargot
15:45est aussi prévue à Orléans.
15:47Le dispositif de sécurité était déjà
15:49important avec 6000 policiers et gendarmes
15:51prévus pour la réouverture de Notre-Dame
15:53de Paris ce week-end. Il sera peut-être
15:55encore renforcé. Donald Trump,
15:57le président américain réélu, annonce
15:59qu'il sera présent.
16:03France Info
16:05Le 8.30 France Info
16:07Jérôme Chapuis, Salia Braklia
16:09Et toujours avec Marine Tondelier, secrétaire
16:11nationale des écologistes, Lucie Castex, qui avait été
16:13désignée candidate au poste de Premier ministre
16:15par le Nouveau Front Populaire.
16:17On évoquait cette méthode que vous proposiez
16:19en cas de chute du gouvernement
16:21de Michel Barnier.
16:23Des accords texte par texte, notamment
16:25avec les macronistes. Au-delà du budget,
16:27ça commencerait par quoi, Lucie Castex ?
16:29Ça commencerait, par exemple, par les services
16:31publics. Vous le savez, c'est un sujet qui me tient particulièrement
16:33à cœur, mais aussi qui me tient évidemment
16:35très à cœur à l'ensemble de nos concitoyennes
16:37et de nos concitoyens. Par exemple,
16:39on a des projets de texte qui sont déjà préparés,
16:41qui ont été préparés par des parlementaires
16:43du Nouveau Front Populaire, des députés, des sénateurs
16:45sur la santé, la santé publique.
16:47On a un projet de texte qui propose, par exemple,
16:49un nombre minimum de soignants
16:51par nombre de patients,
16:53pour être sûr que les gens sont correctement
16:55soignés à l'hôpital, qu'ils n'attendent pas des dizaines
16:57d'heures sur des brancards aux urgences.
16:59C'est absolument fondamental pour améliorer
17:01la qualité de vie des soignants, mais aussi, évidemment,
17:03la qualité des soins qui sont prodigués à nos concitoyens.
17:05Un autre texte, par exemple,
17:07un texte pour lutter contre les déserts médicaux,
17:09sur ces sujets, comme sur les sujets
17:11typiquement l'éducation,
17:13je pense que nous pouvons rassembler des voix
17:15extrêmement largement, parce que les parlementaires
17:17en circonscription, ils entendent
17:19tous les jours nos concitoyens qui leur disent
17:21l'hôpital va mal, l'école va mal,
17:23les transports vont mal, je n'ai pas
17:25de logement. Sur ces sujets-là, je pense
17:27sincèrement que pour peu qu'on joue
17:29un petit peu le jeu de la démocratie,
17:31on arrivera à bâtir des compromis
17:33avec l'ensemble des forces à l'Assemblée nationale.
17:35Mais pour ça, il faut donc un accord de non-censure,
17:37comme l'avait suggéré
17:39le patron du groupe
17:41socialiste à l'Assemblée,
17:43accord de non-censure, dont ne veulent
17:45pas vos alliés,
17:47les insoumis. Comment on fait ?
17:49Mais c'est faux, les insoumis, ils ont signé...
17:51Encore une fois, Mathilde Panot, elle a signé un courrier
17:53à l'ensemble des parlementaires qui dit
17:55nous construirons des accords texte par texte.
17:57On peut appeler ça, globalement, un accord
17:59de non-censure. Ce n'est pas différent...
18:01Les insoumis sont prêts à travailler avec les macronistes.
18:03Les insoumis sont prêts à proposer des textes
18:05sur la base de nos propositions, sur la base
18:07des valeurs qui sont portées par le nouveau Front populaire,
18:09notamment la restauration des services publics
18:11et ensuite, voir comment ça se passe
18:13au Parlement. Ils l'ont fait en commission
18:15des finances. Énormément d'abandonnements provenaient du groupe
18:17de la France insoumise. Pour se mettre d'accord avec quelqu'un,
18:19déjà, il faut avoir une relation. Est-ce que
18:21vous avez appelé Gabriel Attal ?
18:23François Bayrou ? J'ai appelé Gabriel Attal
18:25cet été. C'est la seule personne qui a refusé de me parler.
18:27C'est la seule personne
18:29qui a refusé de me parler. J'ai eu des échanges avec le Modem,
18:31j'ai eu des échanges avec Lyott, j'ai eu des échanges
18:33avec des anciens macronistes.
18:35J'ai eu des échanges avec tout le monde.
18:37Gabriel Attal a refusé de me parler.
18:39Mais pardon d'insister sur la France insoumise
18:41parce qu'on a l'impression que vous n'avez pas tout à fait le même agenda.
18:43Mathilde Panot, qui était là l'autre jour et encore une fois
18:45qui ne disait pas tout à fait la même chose que vous,
18:47disait autre chose. C'est qu'elle, son objectif,
18:49c'est la démission
18:51d'Emmanuel Macron. Est-ce que c'est votre
18:53objectif ce matin, Marine Tendelier ?
18:55Ce n'est pas mon objectif dans la vie.
18:57Moi, je veux qu'on arrive à protéger les Françaises et les Français.
18:59Et donc, oui, commence à se poser
19:01la question de ce qu'Emmanuel Macron
19:03va faire maintenant. Mais ce n'est pas notre question
19:05à nous, c'est la sienne. Il s'est mis dans une
19:07impasse. Il a posé tout seul,
19:09il a décidé de poser une question très claire aux Français
19:11en juin, la dissolution.
19:13Est-ce que vous voulez ou non une alternance politique ?
19:15Les Français ont répondu très, très clairement.
19:17Très clairement. Ils ne s'y attendaient pas.
19:19C'est leur réponse. Et après,
19:21on n'a rien compris tout l'été. Obstruction.
19:23Bon, il ne voulait pas changer de Premier ministre. Il a d'ailleurs
19:25ce budget, quel que soit le Premier ministre nommé.
19:27Nous, on vous l'avait dit cet été. Plus les semaines
19:29passaient, plus, quelque part, la personne qui était
19:31nommée perdait toute capacité,
19:33tout levier d'action parce qu'il était trop tard
19:35pour préparer les choses sérieusement. Il se passe
19:37exactement tout ce qu'on avait dit.
19:39Vous ne demandez pas la démission d'Emmanuel Macron aujourd'hui
19:41comme vos collègues insoumis ?
19:43Ce n'est pas mon obsession dans la vie.
19:45Parce que je vois bien que, de toute façon, là où j'en ai rendu,
19:47tout va être compliqué. Mais ce qu'il faut dire
19:49quand même, c'est que de plus en plus de Français
19:51se posent cette question, regardez les sondages,
19:53sur la démission et sur la destitution.
19:55Parce que les Français, ils ont été trahis
19:57par leur Président de la République.
19:59Et je pense qu'ils ont l'habitude d'être trahis parfois par les politiques,
20:01mais par le Président de la République qui vous pose
20:03une question. Vous devez annuler vos vacances, les mariages,
20:05les trucs. Toute la vie de tout le monde a été chamboulée.
20:07On s'est arrêtés pendant cinq semaines, tous,
20:09vous, nous, les Français, pour suivre
20:11ce moment politique
20:13majeur. Et qu'en a-t-il été fait ?
20:15Donc, moi, je vous dis, ce qui m'intéresse
20:17maintenant, c'est comment on se sort de là.
20:19Et je ne suis même pas sûre qu'une présidentielle
20:21en cas de timidité... Parce qu'une présidentielle
20:23anticipée, c'est en 35 jours
20:25que ça se joue. On replonge
20:27dans une crise politique, etc.
20:29Donc, ce que doit nous dire Emmanuel Macron,
20:31ce que doit nous dire Michel Barnier, j'ai vu qu'il parlait ce soir,
20:33c'est, est-ce qu'ils ont encore une solution
20:35pour nous ? Mais cette solution,
20:37elle ne peut s'inscrire que dans le cadre
20:39du Front Républicain. Et je ne vous dis pas ça
20:41parce que je suis inflexible, parce que je suis obtue,
20:43parce que je suis sectaire ou parce que je ne sais quoi.
20:45Je vous dis ça parce que c'est le fait
20:47politique majeur de cet été. Le Front Républicain,
20:49il existe encore. Vous faites partie d'un ensemble,
20:51Marine Tendolie, qui s'appelle le Nouveau Front Populaire.
20:53Et parmi les membres du Nouveau Front Populaire,
20:55il y a la France Insoumise.
20:57Laissez-moi juste poser ma question. Vous l'avez
20:59déjà posée cinq fois, donc je sais ce que vous allez dire.
21:01Vous allez dire que vous êtes insoumis de la destitution,
21:03etc. Laissez-moi finir ma question.
21:05On va aller au bout des choses.
21:07Donc, vous faites partie d'un ensemble, le Nouveau Front Populaire,
21:09dans lequel il y a
21:11les insoumis. Eux, ils veulent une présidentielle
21:13anticipée. Et c'est le vœu particulier
21:15de Jean-Luc Mélenchon, qui souhaite être
21:17le candidat de toute la gauche,
21:19de ceux qui veulent bien, justement, c'est ce qu'il dit.
21:21Et là, ça coince aussi, dans
21:23votre propre camp, mais du côté de François Hollande.
21:25Écoutez ce qu'il dit.
21:27Il veut une élection présidentielle
21:29anticipée. Il veut être
21:31candidat à l'élection présidentielle.
21:33Il ne sera pas président, il le sait aussi.
21:35Il ne sera même pas au deuxième taux, il le sait
21:37aussi. La position et même
21:39la personne de Jean-Luc Mélenchon sont les
21:41plus rejetées dans l'opinion publique.
21:43Je ne me trompe pas.
21:45Donc, quand on a autant de niveaux
21:47de détestation, quand on a autant
21:49de niveaux de refus, de réprobation,
21:51ça pose quand même une question.
21:53Il a raison de dire ça, François Hollande ?
21:55Vous êtes d'accord sur le constat qu'il fait ?
21:57Je vais me permettre de répondre, si vous voulez bien.
21:59Moi, je pense qu'on fait une erreur
22:01lorsque l'on se concentre sur la
22:03question des noms. Si on veut
22:05bâtir la victoire de la gauche pour qu'enfin la gauche
22:07soit en mesure de gouverner, là on a fait 28%
22:09aux élections législatives, c'était bien
22:11plus que ce que tous les sondages
22:13envisageaient, mais c'est insuffisant. On l'a vu
22:15tout l'été, c'est insuffisant pour gouverner,
22:17pour gouverner sereinement et pour
22:19changer significativement la vie des Français.
22:21Et donc, c'est le sens de l'appel qu'on a
22:23lancé avec Marine Tondelier ce week-end. La question
22:25c'est un travail d'équipe.
22:27Qu'est-ce qu'on fait pour changer la vie
22:29des Français ? Comment on prépare un projet
22:31qui va convaincre les Français et nous
22:33permettre de gouverner et donc de rassembler plus largement ?
22:35Pour ça, il faudra parler
22:37du travail d'équipe avant de parler du nom du capitaine.
22:39Mais l'équipe, c'est pas le NFP ?
22:41L'équipe, c'est tout à fait le NFP. On peut continuer à approfondir.
22:43On a un programme. On a
22:45déjoué les pronostics
22:47cet été. On a créé un élan sans
22:49précédent. Je pense qu'on peut tous s'accorder à le dire.
22:51Un élan sans précédent en juin et en
22:53juillet. On a mobilisé massivement la société
22:55civile organisée. On a mobilisé massivement
22:57les militants, y compris des gens qui n'étaient pas militants
22:59auparavant. Maintenant, la question, c'est comment on transforme
23:01cet essai ? Comment on poursuit cet élan ?
23:03Et comment on construit quelque chose
23:05en vue des prochaines échéances électorales ?
23:07Je voulais juste insister sur la question de Jean-Luc Mélenchon
23:09parce que vous dites
23:11que la gauche doit s'adresser
23:13largement aux classes populaires
23:15et à entendre, notamment
23:17par exemple François Ruffin, on ne sait pas
23:19trop s'il y a un consensus
23:21là-dessus parce que François Ruffin dit que,
23:23dans sa région, celle des Hauts-Trans,
23:25Marine Tondelier, Jean-Luc Mélenchon
23:27lui a dit qu'il fallait mobiliser
23:29la jeunesse, les quartiers populaires et que
23:31tout le reste fallait laisser tomber.
23:33On va arrêter avec cette fausse polémique. Il n'y a aucun moment
23:35ou alors je n'étais pas à la Réunion
23:37où on se serait dit à gauche, on va devoir choisir
23:39entre les cités et la ruralité.
23:41Ça n'a aucun sens.
23:43Il y a eu en 2011 notamment
23:45une note de Terra Nova
23:47dans laquelle il y avait un axe politique
23:49qui était clairement... On parle à vos téléspectateurs
23:51qui sont en train de se demander s'ils auront un gouvernement
23:53demain. Vous ressortez des polémiques
23:55il y a trois mois. Vous n'en avez pas marre ?
23:57Non mais attendez, sur ce point-là...
23:59Et un rapport de 2011. Non mais je vais vous répondre
24:01la seule chose que vos téléspectateurs ont à savoir.
24:03Je leur dis solennellement
24:05et je ne suis pas la seule à le dire
24:07puisqu'on se déplace beaucoup avec Lucie Castet sur tout le territoire
24:09c'est ce que tous nos électeurs
24:11et nos soutiens nous disent. Nous n'avons
24:13pas le luxe des divisions.
24:15Nous n'avons pas le luxe
24:17de l'impréparation. Et donc la seule
24:19chose qu'on doit faire là
24:21c'est se préparer à toute éventualité.
24:23La chute du gouvernement Barnier.
24:25La démission peut-être d'Emmanuel Macron
24:27parce qu'à un moment il sera au bout et il ne sera plus quoi faire
24:29d'autre que ça.
24:31On a du coup une présidentielle
24:33anticipée et même si elle n'était pas anticipée, elle finira bien
24:35par survenir. Des prochaines élections
24:37législatives, des municipales où
24:39on voit bien quand même que la vie dans des villes de droite n'est pas la même
24:41que dans des villes soutenues
24:43par le camp progressiste, la gauche
24:45ou les écologistes. Donc il va falloir faire
24:47basculer un maximum de villes. Nous c'est ça
24:49notre objet. C'est pas de commenter toute la journée
24:51je ne sais qui qui aurait dit je ne sais quoi
24:53sur je ne sais quel autre. Ça ne nous intéresse pas
24:55parce que à chaque fois que la gauche et les écologistes
24:57se divisent, nos adversaires
24:59sortent le popcorn.
25:01Mais vous savez bien pourquoi on vous pose cette question, c'est qu'aujourd'hui les classes populaires
25:03si on regarde les résultats
25:05des élections, il y en a un très grand pas
25:07qui est au Rassemblement National.
25:09Les classes populaires, ils ont envie qu'on leur parle
25:11de leur quotidien et de comment on va faire
25:13pour changer leur vie vraiment
25:15plutôt que de commenter des micro-polémiques
25:17entre plusieurs personnes de gauche. Peut-être que
25:19les classes populaires, elles ont envie
25:21de savoir qu'on fera tout pour les aider. Et de ce point de vue-là
25:23ce qui va se passer là est important.
25:25Parce que vous nous disiez tout le programme, rien que le programme, etc.
25:27Arrêtons les fausses polémiques.
25:29Vous nous ramenez ça toute la journée.
25:31Est-ce que c'est difficile de comprendre
25:33qu'évidemment que notre cap
25:35c'est celui-là.
25:37On a écrit ce programme, on l'a chiffré.
25:39C'est notre horizon, c'est notre objectif.
25:41C'est ça qu'on doit faire.
25:43Est-ce que tout le monde a compris que tant qu'on n'était pas
25:45à Matignon, on n'était pas en mesure de le faire.
25:47Mais est-ce que tout le monde a aussi compris que
25:49on ne pouvait pas attendre le grand soir où tout d'un coup
25:51on pourrait faire tout d'un coup et ce serait facile.
25:53Ça ne va pas être facile, ça ne va pas être évident.
25:55Il n'y a rien qui va être fluide dans les semaines qui viennent.
25:57Mais tout ce qu'on pourra arracher
25:59en s'interposant entre Macron
26:01et les Français et en améliorant
26:03leur quotidien et en préservant le lendemain,
26:05nous le ferons. C'est ça notre engagement et ça se passe sur
26:07gagnonsensemble.fr pour celles et ceux qui
26:09veulent nous rejoindre et travailler avec nous
26:11à la réflexion mais aussi et surtout à l'action
26:13aux campagnes de mobilisation sur le terrain.
26:15Merci Marie-Théodolie, Lucie Castet
26:17étaient les invités de France Info ce matin.
26:19Merci d'avoir été avec nous. Je vous laisse en compagnie de
26:21Salih Abrakliyar, Renaud Dely pour les informer dans quelques minutes.