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Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent du rapport-choc de la députée et ex-ministre Brigitte Klinkert sur l'échec français des expulsions de clandestins et sur un jeune homme handicapé violé dans les toilettes d’un centre commercial, à Nantes.
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NewsTranscription
00:00:00Allez, on va démarrer l'émission comme on disait au 19ème siècle, tambour battant !
00:00:05Appelez-nous 01-80-29-21 Immigration, le rapport choc d'une députée sur l'échec français des expulsions de Kandelstein.
00:00:13Pourquoi je parle de ça ? Avant-hier, à Nantes.
00:00:16À Nantes. C'est incroyable cette histoire, Julie, j'y ai pensé toute la journée d'hier, toute la journée d'aujourd'hui.
00:00:22Parce que c'est incroyable ce qui s'est passé dans ce supermarché, on vous en a déjà parlé.
00:00:26Donc il y a une maman qui vient avec son fils au supermarché, malheureusement il est handicapé mental, il met même un casque.
00:00:31Oui, il est autiste.
00:00:32Il ne supporte pas le bruit et il va aux toilettes. Sa maman, bien entendu, ne peut pas aller avec lui.
00:00:37Et elle s'inquiète, au bout de 2-3 minutes, 5 minutes, 10 minutes, après elle se dit, je vais rentrer dans les toilettes.
00:00:43Et elle trouve son fils en train de... Voilà, il y avait un garçon qui l'agressait sexuellement, si on peut dire.
00:00:50Un Algérien de 36 ans, sans domicile fixe et sans papier.
00:00:52Et au QTF ou pas ?
00:00:53Non, il n'était visiblement pas au QTF, en tout cas l'information n'est pas publique pour le moment.
00:00:57D'accord, donc il n'était pas au QTF mais c'était un...
00:01:00Il était en situation irrégulière.
00:01:01Exactement, donc c'était un clandestin, on est d'accord.
00:01:03Absolument.
00:01:04Comment expliquer le si faible taux d'exécution des au QTF ?
00:01:07C'est la question à laquelle la députée macroniste et ex-ministre Brigitte Klinkert a tenté de répondre dans son dernier rapport sur l'immigration.
00:01:13Alors, il y a les clandestins aussi.
00:01:15Aujourd'hui, je suis désolé, aujourd'hui pour moi, ça doit être une priorité du gouvernement.
00:01:21Il faut essayer de, déjà, faire tous les au QTF et aussi d'essayer, aujourd'hui, ce clandestin, je vous le dis, mais s'il n'était pas là aujourd'hui ?
00:01:32Le petit, vous vous rendez compte du traumatisme pour la maman et pour le petit, il a 25 ans, mais franchement, pour ce garçon, est-ce que vous vous rendez compte ?
00:01:42On ne fait rien, on ne fait rien et je trouve, excusez-moi, je trouve qu'on n'en a pas parlé assez et je trouve justement que la classe politique n'en a pas assez parlé.
00:01:50Pour moi, ça, c'est un des trucs les plus graves qui est arrivé depuis le début de la saison, vraiment, dans un supermarché, en pleine journée, sur une personne vulnérable.
00:01:58Il y a un mec, un abruti, parce que pour moi, c'est plus qu'un abruti, il ne faut pas avoir de cerveau.
00:02:04Avec circonstances aggravantes parce qu'en plus, il était alcoolisé et drogué.
00:02:07Alcoolisé et drogué, moi, je vais vous dire, quand des gens me disent, oui, attention, les personnes droguées, il faut faire attention parce qu'il faut avant tout les soigner.
00:02:15Écoutez-moi bien, elles sont malades, pour moi, ce n'est pas ça être malade, être malade, c'est quand on ne l'a pas choisi, excusez-moi de vous dire ça.
00:02:23Moi, c'est quelqu'un qui est tranquille et à qui il arrive un malheur, mais ce n'est pas quelqu'un, vous savez, on est d'accord en Olivier Nartigolle, pour moi, je suis désolé, je suis désolé, sinon, alors, c'est quoi la maladie ?
00:02:35On peut dire qu'il souffre d'addiction, mais la maladie, c'est autre chose.
00:02:39Mais ça ne peut pas être le premier critère qui est retenu, le premier critère, c'est le racte insupportable inhumain.
00:02:44On est d'accord, moi, Olivier Nartigolle, je suis désolé, moi, je crois qu'il faut encore plus de fermeté au niveau de l'immigration, je suis désolé, Gautier Lebray, quand on voit ça, oui, et au niveau des OQTF, j'en ai marre d'entendre des gens qui me disent, oui, mais attention, les OQTF, attention, il y en a 90% qui sont des gens bien et 10% qui peuvent être dangereux, je suis désolé.
00:03:11Aujourd'hui, on est arrivé à un stade d'insécurité en France, où on ne peut plus faire le distingo et se dire, ah bah attends, on va faire passer des entretiens à l'un et à l'autre, aujourd'hui, on ne peut pas.
00:03:21Alors forcément, oui, il y a des gens très bien, malheureusement, qui vont être hors du territoire, mais il faut le faire aujourd'hui, c'est une priorité, Gautier Lebray.
00:03:31Vous savez, on parle enfin des mesures de rétorsion contre l'Algérie, puisque là, en l'occurrence, c'est un Algérien, avec l'affaire Boilem-Sensal, on se dit, il y a Boilem-Sensal, donc cet écrivain franco-algérien, qui dénonce l'islamisme et la dictature algérienne, et qui croupit dans une jôle algérienne en ce moment,
00:03:47et donc là, j'entends des journalistes dire, il faut des mesures de rétorsion contre l'Algérie, empêcher que l'élite de ces pays viennent se soigner ici, couper l'aide au développement, pourquoi pas, moins commercer, dénoncer les accords de 68, c'est des arguments qu'on utilise depuis des années sur les obligations de quitter le territoire français, c'est très bien d'avoir ce débat-là au moment où Boilem-Sensal est injustement emprisonné,
00:04:10mais ça fait des années que certains disent cela sur le sujet des OQTF, et qu'ils sont pointés du doigt, stigmatisés, assimilés à l'extrême droite, donc c'est ça qu'il faut faire maintenant.
00:04:180-1-80-20-39-21, exprimez votre colère ou autre, bien entendu sur Europe 1, on vous attend, moi j'aimerais vous donner les détails de ce rapport qui a été publié, le rapport choc d'une députée sur l'échec français des expulsions de clandestins, alors il faut savoir, déjà, premier chiffre, dans les grandes lignes, ce rapport révèle qu'en France, les étrangers ressortissants du Maghreb représentent 34% des personnes visées par une OQTF, c'est-à-dire plus d'un tiers, Gauthier Lebré, un peu plus d'un tiers.
00:04:44Oui, le taux d'expulsion des Maghrébins est quasiment similaire à celui des étrangers de toute nationalité, en Europe, le taux concernant les ressortissants du Maghreb s'élève à 9,4%, et grappe à 19% pour l'ensemble des nationalités, on le dit souvent, mais c'est vrai que quand on parle des obligations de quitter le territoire français non-exécuté, on parle souvent des trois pays du Maghreb, Tunisie, Maroc, Algérie, et c'est avec eux que se joue aussi un nombre de bras de fer très conséquent, après il y a l'Afrique subsaharienne, qui est aussi un vrai dossier, Gérald Darmanin, quand il était ministre de l'Intérieur, il s'était rendu dans ces pays d'Afrique subsaharienne,
00:05:14pour essayer aussi d'augmenter le taux d'exécution des OQTF, avec, on le sait, une semi-réussite.
00:05:20Exactement, je vais vous donner la suite de ce rapport à tous les auditeurs d'Europe 1 qui nous écoutent, il est 16h13, on est en direct, merci d'être avec nous dans En Marche sur la Tête sur Europe 1.
00:05:29En France, en 2023, il y a eu exactement 137 730 étrangers de toute nationalité qui ont été visés par une OQTF, une obligation de quitter le territoire français.
00:05:38Dans le détail, 47 535 étaient des Maghrébins, soit près de 34% d'entre eux.
00:05:42C'est le rapport de Brigitte Klinkert qui dit ça, alors pourquoi elle s'est intéressée, et pourquoi elle a pointé du doigt les OQTF maghrébins ?
00:05:52Non, elle a fait un rapport chiffré, et donc après, il y a dans ce rapport tous les chiffres concernant les différentes origines des personnes placées sous le statut d'obligation de quitter le territoire français.
00:06:03Mais elle a quand même fait un focus sur les Maghrébins étrangers.
00:06:07Par rapport au laisser-passer et au bras de fer qu'on fait avec les OQTF.
00:06:12C'est pour montrer l'échec des expulsions et les problèmes qu'on a avec l'Algérie notamment.
00:06:18Notamment avec l'Algérie, avec le Maroc, on espère que ça va se régler, parce qu'on a quand même fait 3 jours à faire du quad au Maroc, on espère que ça a servi à quelque chose,
00:06:25parce que si c'était pour faire du quad et faire des tours de chameau, on aurait mieux fait de les rester ici.
00:06:29Ce serait très intéressant de la suivre, rester sur le Maroc.
00:06:31Bien sûr, ça serait très intéressant de la suivre, parce que si c'est pour amener Dupond-Moretti, ma mère et mon père à aller là-bas manger des tagines et faire du quad, les mecs, ça sert à rien.
00:06:41Parce qu'on les attend au tournant sur cette affaire, je suis désolé.
00:06:44Je l'ai dit ici, moi c'est bien sympa d'amener toute la ville, d'amener 4 avions au Maroc pour faire des quads et pour faire de la plongée sous-marine.
00:06:52Il faut qu'il y ait une amélioration dans le chiffre OQTF Maroc.
00:06:54Non, ce n'est pas de l'amélioration, il faut qu'il y ait une énorme amélioration.
00:06:58Parce que si c'est pour aller faire là-bas, les guguss pendant 4 jours à jouer de la Derbouka, ce n'est pas la peine, ils venaient à la maison et puis c'était réglé.
00:07:06Non mais je vous le dis, ça ne sert à rien d'amener tout Paris pour aller là-bas.
00:07:09Non mais sans déconner, je vous le dis, il faut arrêter un moment, parce que tout le monde m'a dit oui, il y a eu des gens qui m'ont dit oui, attention, c'était très important pour les relations.
00:07:19Moi les mecs, je vais vous dire, moi très important, je ne retiens qu'une seule chose, c'est les résultats.
00:07:24Aujourd'hui, le gros problème, c'est les OQTF marocains, notamment, et de toutes les nationalités d'ailleurs, les OQTF, mais là, on est allé au Maroc pour régler le problème des OQTF marocains.
00:07:33On va voir si ça va être réglé et si le Maroc va pouvoir accueillir ces ressortissants qui sont frappés d'une OQTF, on va voir.
00:07:41Et globalement, ce qu'il faut dire, c'est que ce rapport, Brigitte Klinker, elle analyse en fait pourquoi il y a un fiasco, pourquoi il y a un fiasco de l'aménement des sans-papiers en France.
00:07:52Elle parle d'obstruction des pays sources, elle parle d'annulation judiciaire massive et elle parle aussi, par exemple, du refus d'embarquer quand il y a un refus d'embarquer.
00:07:59Alors ce qui est énorme, mais moi c'est ça qui me rend fou, ça c'est incroyable, je vais vous dire, je le dis aux auditeurs d'Europe 1, vous allez vous dire, on marche vraiment sur la tête.
00:08:07Vous savez pourquoi des OQTF restent souvent sur le territoire ? Parce que c'est énormément de cas.
00:08:12Vous savez quoi ? En 2023, 1700 refus ont été enregistrés, plus de 140 par mois de personnes qui refusent d'embarquer dans l'avion.
00:08:21Non mais les gars, on n'est pas au Club Med là ? Non mais les gars, on est où ? On est au Club Med ?
00:08:25Donc le mec, non finalement, moi je n'embarque pas, là j'ai un ping-pong à 17h, les mecs, c'est bon, j'ai même pas fait ma valise, vous croyez quoi ?
00:08:32Non mais les mecs refusent d'embarquer. Non mais c'est extraordinaire ça quand même.
00:08:36Pointe du toit ce rapport, pointe du doigt, une hausse des refus d'embarquer dans l'avion du retour alors que l'expulsion a été validée par la justice.
00:08:44Mais on est dans quel pays ? Excusez-moi, excusez-moi.
00:08:47Le chef de l'organisation et le commandant de bord dit dans ces conditions-là, l'avion ne décolle pas.
00:08:52Mais les mecs, mais vous vous rendez compte du laxisme ? Vous vous rendez compte ?
00:08:58Non mais sans rigoler Gauthier Lebril, les mecs refusent de monter dans l'avion, mais moi je vais les faire monter dans l'avion.
00:09:03C'est ce que dit Olivier et très juste en fait, c'est parce que vu qu'il n'y a pas souvent de charter, vous savez comment résoudre la possibilité ?
00:09:11C'est de faire des avions 100% consacrés aux obligations de quitter le territoire français parce que là, il n'y a pas de problème.
00:09:17Si vous les mettez dans un vol de ligne et que vous avez des touristes, des gens qui font l'aller-retour entre deux pays,
00:09:23et bien le pilote dit, moi je ne décolle pas parce que ça va créer un trouble dans l'avion, donc c'est hors de question de décoller.
00:09:28Mais les mecs, on ne peut pas leur mettre des mecs de sécu.
00:09:32Ils sont avec des policiers, ils sont encadrés par deux policiers.
00:09:35Il faut des avions pour empêcher cela, dédiés. Les charters de Nicolas Sarkozy.
00:09:39Exactement, les charters de Nicolas Sarkozy. Ou bien, je vais vous dire, vous croyez vraiment que tous les avions sont pleins ?
00:09:42Toutes les heures, tous les avions sont pleins ?
00:09:45Je vais vous dire, vous prenez un carré au bout de l'avion, et vous prenez une dizaine de places ou une quinzaine de places au fond de l'avion,
00:09:52vous allez voir, ça se passera très très bien.
00:09:54Vous mettez trois mecs de sécu et tout se passera très bien. Trois policiers, c'est bon.
00:09:57Non mais les mecs, arrêtez ça, c'est vraiment nous prendre pour des cons, excusez-moi.
00:10:00Excusez-moi. Et je vois comment vous me regardez, vous me dites, oui Cyril, on nous prend pour des cons.
00:10:03Mais c'est les pilotes souvent qui empêchent le décollage.
00:10:06Oui, parce qu'ils arquent du fait qu'il y a des familles dans l'avion, qu'il y a des enfants.
00:10:09Oui, mais si on leur dit, écoutez-moi bien, tout va bien se passer, et on va les encadrer par quatre policiers,
00:10:15ils vont être au fond de l'avion, tout va bien se passer, mais c'est comme ça, je ne crois pas qu'il y ait un pilote qui va refuser de décoller.
00:10:19Non mais, dans ce pays, de toute façon, tout le monde fait la loi.
00:10:21Le mec, il ne veut pas prendre l'avion, non mais les mecs, je n'ai pas fini ma valise, je dois l'acheter des Burlington, il manque des chaussettes pour rentrer.
00:10:27Mais vous savez que Bruno Rotaillot a repris les charters.
00:10:29Il a fait trois charters depuis qu'il est arrivé Place Beauvau, ce n'était pas arrivé depuis Nicolas Sarkozy.
00:10:34Et avant Nicolas Sarkozy, c'est Charles Pasqua qui a lancé le premier charter, donc c'est aussi une solution, c'est remettre les vols avec 100% de passagers qui sont des OQTF.
00:10:42Moi, je vais vous dire, Gauthier, aux pilotes même, je ne suis rien contre les pilotes, en plus moi j'adore les pilotes, ils sont hyper sympas à chaque fois.
00:10:48Voilà, on est sur Europe 1, il est 16h18, bien entendu, c'est Jean-Marc Dorangeon de dire qu'on est sur Europe 1,
00:10:52parce qu'il m'écrit toujours des textos assez intéressants, je croyais que j'étais chez ma mère.
00:10:56Merci !
00:10:58À 16h18, je croyais que j'étais chez ma mère en train de faire des pannées de péné à l'Arabiatta.
00:11:02Il est 16h18, on est sur Europe 1, moi je vais vous dire, moi, ces pilotes-là, je vais leur dire un truc très simple,
00:11:07si ces gens-là étaient dans l'avion, Lola serait encore là, Philippine serait encore là,
00:11:13ce jeune homme, alors lui, ce n'est pas un OQTF, mais bon, c'est un clandestin.
00:11:17On peut prendre l'exemple de Claire, Claire a été violée par une personne sous OQTF, elle n'aurait pas été violée dans le hall de son immeuble.
00:11:23Oui, mais eux vont vous dire, ils ne peuvent pas se permettre de gérer, imaginons une bagarre en plein vol.
00:11:29Valérie Benay, moi je vais vous dire quelque chose, moi j'en ai marre des gens qui vont me dire, plus personne ne dit rien à un moment,
00:11:33il faut arrêter des gens qui disent et des gens qui ne disent pas.
00:11:35À un moment, il faut de la fermeté, je vous le dis, à un moment, ça suffit de donner la parole à tout le monde
00:11:41et que tout le monde donne son avis, c'est-à-dire que maintenant, le pilote va dire, ah bah non, moi aussi,
00:11:44il y a le steward aussi qui va dire, non non, parce que j'ai que du sucré et du salé, apparemment, il ne mange pas sucré et salé,
00:11:48il y a des diabétiques là, il y en a qui ne mangent pas de sucré, non mais les mecs, arrêtez de dire des conneries.
00:11:53On parle de ceux qui ont un laissé-passer consulaire puisqu'ils sont dans l'avion,
00:11:56donc déjà, c'est la part minime des obligations de quitter le territoire français.
00:12:00Pour qu'ils se retrouvent dans un avion, il faut un laissé-passer consulaire.
00:12:03Et sur ceux-là, vous avez entendu mon chiffre, c'est quand même incroyable,
00:12:06il y en a 1700 qui ne veulent pas prendre l'avion.
00:12:09Ils disent, non non, c'est bon, les mecs, c'est bon, attendez, je regarde deux minutes,
00:12:13il y a un Colombo sur TMC là, non mais les mecs, sans rigoler,
00:12:18vous croyez que vraiment dans des autres pays, vous croyez que ça se passe comme ça ?
00:12:21Non mais il faut dire les choses, au bout d'un moment, le dossier des OQTF,
00:12:25c'est le plus grand fiasco du moment.
00:12:27C'est le plus grand fiasco du moment, c'est le plus grand mensonge, moi je le dis,
00:12:30d'Emmanuel Macron, parce qu'il avait promis 100% des OQTF et on est à 10%.
00:12:34Vous voulez que je vous dise, Gauthier Lebré, moi que ce soit le plus grand fiasco,
00:12:37oui, j'avoue, mais ce fiasco, c'est un fiasco qui est extrêmement dangereux.
00:12:42Moi que ça coûte de l'argent, oui, mais que ça coûte des vies.
00:12:45Exactement, Gauthier Lebré.
00:12:46Moi, un fiasco qui coûte des vies, ça me dérange vraiment fortement.
00:12:50Et je peux vous dire que ça dérange fortement les Français qui doivent nous écouter sur Europe 1.
00:12:54Et quand ils entendent des affaires comme on en a entendu, des multiples,
00:12:58depuis qu'on fait cette émission et depuis que je travaille dans les médias.
00:13:01Il n'y a pas une semaine qui passe ?
00:13:02Il n'y a pas une semaine, exactement.
00:13:03Sans qu'on n'en parle pas ?
00:13:04Voilà. Donc, lui, cet Algérien-là, il va passer au QTF, donc maintenant.
00:13:07Ah, il est en prison, là ?
00:13:08D'abord, il va faire sa peine de prison.
00:13:09D'abord, il va faire sa peine.
00:13:10Oui, c'est sûr.
00:13:11Parce qu'il fait la peine en France.
00:13:12Moi, je vais vous dire comment ça va se passer.
00:13:13Donc, il va faire une peine de prison.
00:13:14En France.
00:13:15En France, il va être évidemment mis sous au QTF.
00:13:17On ne va pas demander de le laisser passer consulaire avant qu'il sorte de prison.
00:13:21Donc, là, on va le placer en CRA.
00:13:23Puis, le délai va s'arrêter.
00:13:26Et donc, il y a un juge qui va le remettre en liberté
00:13:28ou qui va le mettre dans un hôtel dans lequel il n'ira pas.
00:13:31Et il repartira dans la nature.
00:13:33Pas après l'agression sexuelle, je ne crois pas.
00:13:34Excuse-moi, qu'est-ce qui s'est passé pour le meurtrier de Philippines ?
00:13:39Il avait déjà commis un viol ?
00:13:41Il avait déjà commis un viol ? Il était dans la nature !
00:13:43Peut-être que là, la demande au QTF sera demandée en temps réel.
00:13:46Excuse-moi, ce n'est pas la majorité des cas.
00:13:48Si je peux me permettre, j'ai pas l'impression que ce soit une priorité.
00:13:53J'ai pas l'impression que cette histoire ait fait un buzz terrible.
00:13:57Et c'est ça qui me dérange.
00:13:58Le récit que je viens de faire là, Cyril, c'est exactement ce qui s'est passé pour le meurtrier de Philippines.
00:14:02Il avait violé.
00:14:03Il a été remis dans la nature.
00:14:05Il était soi-disant dans un hôtel payé avec l'argent des Français dans lequel il n'était pas.
00:14:10Faites le calcul.
00:14:11Est-ce que les charters, ça coûte plus cher que de les loger tous les jours à l'hôtel ?
00:14:15Non.
00:14:16Je vous le dis.
00:14:17Surtout que l'hôtel, ils n'y vont pas.
00:14:19Exactement.
00:14:20Il faut arrêter un moment.
00:14:21Les mecs, un moment, il y a urgence.
00:14:24Il y a urgence.
00:14:25Chaque jour qui passe est un jour où il peut se passer des drames.
00:14:29On le voit tous les jours.
00:14:30Les Français, aujourd'hui, ils me le disent.
00:14:33Ils me disent, Cyril, on ne se sent plus en sécurité.
00:14:36Alors, bien sûr que ça ne va pas régler toute l'insécurité en France.
00:14:39Je voudrais le dire.
00:14:40Ce n'est pas parce qu'on n'a plus un OQTF en France que l'insécurité va passer à zéro.
00:14:44Ça, c'est sûr.
00:14:45Mais à un moment, il faut faire point par point.
00:14:50Olivier Darchiol, on est d'accord.
00:14:51En fait, les Français attendent sur ce sujet-là ou sur d'autres, on les évoque lors d'autres émissions,
00:14:57le fait que l'objectif puisse être atteint.
00:15:00Que la puissance publique fasse la démonstration qu'on a dit ça, on l'a réalisé.
00:15:04C'est fait.
00:15:05Ça ne règle pas tout.
00:15:06Mais ça, c'est fait.
00:15:07Alors, dans son rapport, Brigitte Klinker, elle note également les contraintes de trafic aérien international.
00:15:12Je cite, parce que certains pays tels que la Russie, l'Ukraine, la Libye, la Syrie, l'Afghanistan,
00:15:17rendent, je cite dans le rapport, les expulsions physiquement impossibles.
00:15:22Elle cite également le Yémen, la Palestine, la Biélorussie et le Liban,
00:15:25où il n'existe actuellement aucune liaison aérienne utilisable pour la mise en œuvre d'éloignements forcés.
00:15:31Là, il y a une autre solution qui a été tentée par l'Italie.
00:15:36Bruno Rotaillot voulait le faire, mais Michel Barnier lui a dit non.
00:15:39C'est les pays tiers.
00:15:40Évidemment, vous ne pouvez pas poser un avion à Kaboul,
00:15:42parce que les talibans ne vont pas vous laisser poser un avion à Kaboul.
00:15:45Donc, ce que vous devez faire, c'est trouver des pays tiers
00:15:47avec lesquels vous avez des échanges financiers.
00:15:51Par exemple, il était question de l'Egypte pour les pays du Maghreb,
00:15:55il était question du Kazakhstan,
00:15:57et ça a été arrêté, ça a été tué dans l'œuf,
00:16:00parce que Michel Barnier a dit que ce n'était pas conforme aux droits français.
00:16:03C'est fou, c'est fou.
00:16:05C'est incroyable d'entendre ça,
00:16:07et d'entendre les choses, ils ne veulent pas monter,
00:16:09ils ne veulent pas rentrer dans l'avion.
00:16:11Il y a quatre fois plus de personnes libérées des centres de rétention administrative en 2023
00:16:16qu'en 2019 aussi, vous vous rendez compte ou pas ?
00:16:18Quatre fois plus !
00:16:19Parce qu'il y a des demandes aussi.
00:16:21Et là, c'est Bruno Rotaillot, nouvelle solution,
00:16:23qui veut augmenter le délai en centres de rétention administrative
00:16:26dans sa nouvelle loi qui doit arriver en janvier prochain,
00:16:32si le gouvernement est toujours là.
00:16:33Alors justement, on va parler du gouvernement aussi dans un instant.
00:16:35Pour l'instant, vous nous appelez sur cette affaire,
00:16:37de ce qui s'est passé à Nantes,
00:16:39et de ce rapport de Brigitte Klinker.
00:16:41A 0 à 80 20 39 21,
00:16:43et puis on va parler de Michel Barnier.
00:16:45Faut-il avoir peur d'une crise économique et financière,
00:16:47comme l'a dit Michel Barnier sur TF1 ?
00:16:49Alors, il y a Olivier Dartigold qui dit non,
00:16:52moi je peux vous dire oui, et trois fois oui.
00:16:54Je vous le dis, tous les voyants sont au rouge.
00:16:56Donc forcément, oui, on peut s'attendre à une crise financière.
00:16:59On demandera à un économiste de venir nous voir demain,
00:17:01parce que là, Olivier Dartigold, vous m'avez l'air bien optimiste.
00:17:05Mais bon, on va en parler dans un instant.
00:17:07Ce ne sera pas le cas où.
00:17:08Ah bah si, ça risque.
00:17:09A tout de suite sur Europe 1.
00:17:15Non mais Dartigold, je ne le tiens plus.
00:17:17Je le dis aux auditeurs d'Europe 1, je ne le tiens plus.
00:17:20Il est 16h33, on est sur Europe 1, merci d'être avec nous.
00:17:22Il y a beaucoup d'auditeurs qui veulent réagir à ce qu'on a dit il y a un instant,
00:17:25en écho à deux choses.
00:17:27Bien entendu, à ce rapport qui a été fait par une députée
00:17:30sur l'échec français des expulsions de clandestins.
00:17:34Et bien entendu, en rebond à ce drame qui s'est passé il y a 48 heures,
00:17:39avec ce jeune homme qui était avec sa maman,
00:17:42ce jeune homme en situation de handicap,
00:17:44avec sa maman dans un supermarché,
00:17:46qui va aux toilettes et qui se fait abuser par un...
00:17:50Un Algérien sans papier,
00:17:52sans domicile fixe, drogué, alcoolisé.
00:17:55Voilà, merci.
00:17:56Alors il y a Jacqueline qui est avec nous en ligne.
00:17:58Bonjour Jacqueline, merci d'être avec nous sur Europe 1.
00:18:00Jacqueline du Midi.
00:18:02Bonjour M. Hanouna.
00:18:03Bonjour Jacqueline, merci d'être avec nous.
00:18:05Merci beaucoup.
00:18:07Je vous appelle, j'ai dit à la personne que j'ai eue
00:18:10que je n'étais pas très certaine d'avoir envie de raconter
00:18:14la raison pour laquelle, pas de façon majeure,
00:18:17mais la plupart du temps, on est obligé de renoncer
00:18:21à envoyer les OQTF par avion.
00:18:23Ah d'accord, alors vous voulez le dire ou pas Jacqueline ?
00:18:25Je vais le dire, mais je ne voudrais pas que ça serve de modèle.
00:18:30Ah oui, d'accord, d'accord, je vois le jeu.
00:18:34Parce que vous avez quelqu'un de votre famille,
00:18:36vous êtes dans le métier ?
00:18:38Oui, non, je ne suis pas dans le métier,
00:18:40j'ai simplement mon fils qui pilote à Air France,
00:18:45et qui m'a donné une des raisons pour lesquelles,
00:18:48malheureusement, on ne peut pas toujours accepter
00:18:50les OQTF dans les avions, parce qu'il faut les ramener dans leur pays.
00:18:53Je vous sens assez émue Jacqueline ?
00:18:55Oui.
00:18:56C'est vrai ?
00:18:57Bon ça va, alors ne vous inquiétez pas Jacqueline, détente.
00:18:59On est sur Europe 1, vous savez, ici tout va bien se passer.
00:19:02Si vous voulez qu'on discute de la vie, même, il n'y a pas de problème.
00:19:05J'ai de moins en moins d'amis, donc si quelqu'un peut m'appeler,
00:19:08ça me fait toujours du bien de discuter avec quelqu'un,
00:19:10vous savez Jacqueline.
00:19:11Ça nous donnait le mode d'emploi,
00:19:13la manière dont les gens agissent,
00:19:15amène donc le pilote à dire non.
00:19:17Elle va nous le dire Jacqueline, elle va nous le dire.
00:19:19Je vais vous le dire quand même.
00:19:21Si vous voulez, c'est la police de l'air et des frontières,
00:19:23qui normalement est à la charge de ramener,
00:19:26de faire monter dans les avions,
00:19:29les personnes qui doivent repartir dans leur pays,
00:19:31parce qu'elles ont été jugées,
00:19:33ou parce que ce sont des OQTF,
00:19:35et en réalité au moment où elles savent qu'elles vont monter dans l'avion,
00:19:38elles font leurs besoins dans leurs pantalons.
00:19:41Elles s'enduisent la tête et les épaules,
00:19:45et forcément quand vous êtes commandant de bord,
00:19:48et que vous regardez quelqu'un dans l'avion,
00:19:50c'est absolument impossible de l'accueillir dans l'avion.
00:19:53C'est fou Jacqueline, c'est fou Jacqueline.
00:19:56Ce témoignage sur Europe 1 est fou,
00:19:58et on comprend maintenant les pilotes.
00:19:59Je comprenais quand tout à l'heure je me suis dit,
00:20:01c'est pas possible, bah oui je comprends les pilotes,
00:20:03en plus c'est vrai que j'adore les pilotes,
00:20:04ils sont toujours...
00:20:05Il y avait forcément des raisons objectifs.
00:20:07Ah donc c'est ça l'histoire, vous vous rendez compte ?
00:20:10Les policiers qui sont à Orly, à la police des frontières,
00:20:14de l'air et de les frontières,
00:20:15ils les ramènent,
00:20:16ils les laissent quelques temps pour essayer de les dissuader,
00:20:19de recommencer la fois suivante,
00:20:20après ils donnent une douche bien sûr,
00:20:22mais c'est une des raisons,
00:20:24et c'est pour ça que, si vous voulez,
00:20:27ça m'ennuie un petit peu de dire ça sur l'antenne.
00:20:30Non mais Jacqueline,
00:20:31alors franchement Jacqueline ne soyez pas gênée,
00:20:33parce que c'est extrêmement intéressant,
00:20:34et c'est une info qu'on n'avait pas,
00:20:35on ne voyait pas,
00:20:36donc quand je vous dis que les auditeurs d'Europe 1
00:20:38nous amènent des infos incroyables...
00:20:39Oui, du terrain.
00:20:40Bah oui, du terrain.
00:20:41Mais il n'y a pas que vous,
00:20:42le problème c'est qu'il n'y a pas que vous qui allez l'entendre.
00:20:44Oui mais ce n'est pas grave.
00:20:45Oui mais j'imagine que de toute façon,
00:20:47ils se passent le message.
00:20:49Bien sûr, et puis c'est une information,
00:20:51je vous le dis,
00:20:52quand j'ai entendu Focus sur les refus d'embarquer,
00:20:54et qu'il y avait 1700 refus d'embarquer en 2023,
00:20:58je me suis dit il y a un problème.
00:20:59Donc là on comprend le souci,
00:21:01donc quelle serait la solution là-dessus ?
00:21:03Est-ce que vous vous rendez compte ?
00:21:04Non mais c'est...
00:21:05Il n'y a pas de solution,
00:21:06ça va très très vite,
00:21:08et si vous voulez,
00:21:09ça a été confirmé par la police de l'air et des frontières,
00:21:13mais jamais personne ne vous le dira
00:21:15dans cet univers de la police
00:21:17et dans cet univers des pilotes.
00:21:19Jamais personne ne vous dévoilera ce genre de choses.
00:21:22C'est les vols dédiés ?
00:21:23C'est la seule solution.
00:21:24C'est les vols dédiés, c'est la seule solution.
00:21:25Les vols dédiés,
00:21:26les vols avec 100% de passagers
00:21:27concernés par une expulsion ?
00:21:28Voilà, il faut que les militaires,
00:21:29il faut que ce soit des vols militaires.
00:21:31C'est incroyable.
00:21:32Moi je pense qu'il faut arriver
00:21:33à des vols militaires absolument
00:21:35et pas en des mordres.
00:21:37On ne pourra jamais renvoyer des OQTF
00:21:40sur des vols réguliers.
00:21:42Ah mais ça je suis complètement d'accord avec vous Jacqueline.
00:21:44Ça de toute façon,
00:21:45je ne comprends pas moi déjà cette idée
00:21:47de renvoyer des OQTF sur des vols réguliers.
00:21:49Bah ça coûte moins cher.
00:21:50Oui mais ça coûte moins cher.
00:21:51Mais si ils sont là,
00:21:52ils vont coûter plus cher.
00:21:53Ils vont coûter de l'argent.
00:21:55Est-ce que vous n'avez pas suffisamment
00:21:57de laissez-passer consulaires
00:21:58souvent pour remplir un avion en entier ?
00:22:00Oui mais vous vous rendez compte ou pas ?
00:22:02Vous vous rendez compte,
00:22:03mais c'est le problème.
00:22:04Mais vous vous rendez compte,
00:22:05on en est.
00:22:06Franchement,
00:22:07quand on entend ça,
00:22:08il faut...
00:22:09Il n'y a plus de solution,
00:22:10je ne sais pas,
00:22:11je ne comprends pas.
00:22:12Mais moi la solution,
00:22:13franchement,
00:22:14peut-être que je vais dire
00:22:15une énorme bêtise,
00:22:16moi si j'étais aux affaires,
00:22:17mais je ne le serais jamais,
00:22:18voilà,
00:22:19mais je le dis,
00:22:20moi je mettrais une date.
00:22:21Je dirais,
00:22:22tous les mois,
00:22:23je vais vous dire,
00:22:24il y a un avion qui va partir.
00:22:25Donc,
00:22:26on va choisir la destination.
00:22:27On va choisir,
00:22:28je ne sais pas,
00:22:29tous les 23 du mois,
00:22:30il y a un avion qui va partir,
00:22:31je ne sais pas,
00:22:33et bien,
00:22:34pendant un mois,
00:22:35ou deux mois,
00:22:36je vais faire tout ce qu'il faut
00:22:38pour avoir le maximum
00:22:39de laisser passer.
00:22:40C'est tout.
00:22:41Mais à un moment,
00:22:42les mecs,
00:22:43il faut se bouger le cul,
00:22:44en fait,
00:22:45c'est tout,
00:22:46excusez-moi d'employer cette expression.
00:22:47Mais c'est tout.
00:22:48À un moment,
00:22:49il faut dire,
00:22:50le mois d'après,
00:22:51ce sera peut-être,
00:22:52je ne sais pas,
00:22:53ou la Russie,
00:22:54ou l'Ukraine,
00:22:55ou la Libye,
00:22:56ou la Syrie,
00:22:57mais chaque mois,
00:22:58au moins,
00:22:59il y a un avion qui part.
00:23:00Et on fait le maximum
00:23:01sur les délivrances,
00:23:02les laissés-passer.
00:23:03Vous imaginez un avion,
00:23:04par rapport au nombre
00:23:05d'OQTF délivrés,
00:23:06c'est déjà une petite cuillère
00:23:07dans l'océan.
00:23:08Bien sûr,
00:23:09exactement.
00:23:10400 000 OQTF par an.
00:23:11Bien sûr,
00:23:12donc voilà,
00:23:13remplir un avion,
00:23:14je suis désolé,
00:23:15on peut le faire.
00:23:16200 personnes dans un avion.
00:23:17Franchement,
00:23:18Gauthier,
00:23:19200 personnes,
00:23:20il faut arrêter,
00:23:21à moins,
00:23:22il faut arrêter de nous prendre
00:23:23pour des jambons,
00:23:24excusez-moi.
00:23:25Merci Jacqueline,
00:23:26en tout cas,
00:23:27d'avoir été avec nous
00:23:28sur Rampin.
00:23:29Je t'en prie.
00:23:30Merci Jacqueline,
00:23:31je vous fais d'énormes bisous
00:23:32et vraiment,
00:23:33rappelez-moi quand vous voulez
00:23:34sur Europe 1
00:23:35et c'était un bonheur
00:23:36de vous avoir.
00:23:37Merci beaucoup Jacqueline.
00:23:38On va se retrouver dans un instant
00:23:39sur Europe 1.
00:23:40Il y a beaucoup d'auditeurs
00:23:41qui veulent réagir.
00:23:4201 80 20 39 21.
00:23:4301 80 20 39 21.
00:23:44A tout de suite sur Europe 1.
00:23:45Europe 1,
00:23:4616h18h.
00:23:47On marche sur la tête.
00:23:48Cyril Hanouna.
00:23:4916h41,
00:23:50on est en direct,
00:23:51on est sur Europe 1.
00:23:52Merci à vous de réagir
00:23:53au 01 80 20 39 21
00:23:55et on rebondit,
00:23:56comme je l'ai dit,
00:23:57il y a un instant,
00:23:58on rebondit,
00:23:59on s'est rendu sur
00:24:00ce qui a pu se passer
00:24:01et sur ce qui s'est passé à Dante
00:24:02et sur ce rapport
00:24:03qui a été fait,
00:24:04ce rapport choc
00:24:05sur l'échec français
00:24:06des expulsions de clandestins
00:24:07et c'est vrai que c'est incroyable.
00:24:08On a eu un témoignage,
00:24:09il y a un instant de Jacqueline
00:24:10à qui je refais
00:24:11un énorme bisou
00:24:12qui était encore
00:24:13extrêmement intéressant
00:24:14et je ne le savais pas,
00:24:15franchement,
00:24:16ce qu'elle nous a raconté.
00:24:17C'est incroyable.
00:24:18Non, parce qu'on entendait
00:24:19de façon très vague
00:24:20l'argument qui était
00:24:21sur des vols de lignes,
00:24:22il y aura des perturbations
00:24:23mais on ne savait pas
00:24:24quelles pouvaient être
00:24:26On a compris les perturbations.
00:24:27Voilà, moi je pensais
00:24:28que ça pouvait être
00:24:29effectivement quelqu'un
00:24:30qui pendant tout le vol
00:24:31hurle, se débat, etc.
00:24:32Mais ce que vient de nous raconter
00:24:33notre auditrice
00:24:34est absolument dingue
00:24:35et on ne l'avait pas entendu.
00:24:36Il faut peut-être le redire
00:24:37parce qu'il y a peut-être
00:24:38des nouveaux auditeurs
00:24:39qui nous ont rejoints.
00:24:40Elle a expliqué,
00:24:41elle est donc maman
00:24:42d'un pilote à Air France
00:24:43et elle nous expliquait
00:24:44pourquoi les pilotes
00:24:45refusent de décoller
00:24:46parfois quand il y a
00:24:47des OQTF dans l'avion
00:24:48parce que certains OQTF
00:24:49se passent le mot,
00:24:50font leurs besoins
00:24:51dans leurs pantalons
00:24:52et s'enduisent ensuite
00:24:54C'est incroyable, incroyable.
00:24:55Daniel est en ligne avec nous,
00:24:56Daniel du Vaucluse.
00:24:57Bonjour Daniel.
00:24:58Bonjour.
00:24:59Merci Daniel d'être avec nous
00:25:00sur Europe 1.
00:25:01Vous faites quoi dans la vie,
00:25:02Daniel ?
00:25:03Alors, je cherche désespérément
00:25:05de partir à la retraite.
00:25:06Ah, très bien.
00:25:07Eh bien, ramenez-en deux-trois
00:25:09qui sont avec moi
00:25:10au show de la terre
00:25:11avec vous.
00:25:12Merci.
00:25:13Deux-trois, on est quatre quand même.
00:25:14Il ne reste plus grand monde.
00:25:15Il ne reste que Gauthier.
00:25:16Il ne reste que Gauthier.
00:25:17Merci.
00:25:18C'est bien ce que je craignais.
00:25:19Ça me va extrêmement bien.
00:25:20Merci.
00:25:21C'est bien ce que je craignais.
00:25:22Ça me va extrêmement bien.
00:25:23Merci.
00:25:24Daniel,
00:25:25on rigole,
00:25:26mais franchement,
00:25:27moi je suis scandalisé
00:25:28par ce qui s'est passé à Nantes.
00:25:29Je suis désolé.
00:25:30Mais vraiment,
00:25:31je vous le jure
00:25:32et je le dis à tous les auditeurs d'Europe 1,
00:25:33j'y ai pensé
00:25:34vraiment toute la journée d'hier,
00:25:35toute la journée d'aujourd'hui,
00:25:36j'ai pensé à ça.
00:25:37Je me suis dit,
00:25:38mais vraiment,
00:25:39mais est-ce que vous vous rendez compte
00:25:40aujourd'hui
00:25:41de cette banalisation
00:25:42de l'horreur ?
00:25:43Parce que je vous le dis,
00:25:44on est dans une banalisation de l'horreur.
00:25:45Ça c'est un truc normalement.
00:25:47Mais mec,
00:25:48mais il y a dix ans ça,
00:25:49je vous le dis,
00:25:50mais tout le monde en aurait parlé.
00:25:51Mais aujourd'hui,
00:25:52il y a tellement
00:25:53de drames,
00:25:54il y a tellement de méfaits
00:25:55qu'aujourd'hui,
00:25:56ça passe.
00:25:57On passe à autre chose.
00:25:58Je suis d'accord.
00:25:59Je trouve que c'est sous-traité médiatiquement.
00:26:00Mais c'est sous-traité.
00:26:01Je suis désolé.
00:26:02C'est extrêmement grave
00:26:03ce qui s'est passé.
00:26:04Daniel,
00:26:05je ne sais pas si vous pensez comme moi,
00:26:06mais en tout cas,
00:26:07je trouve vraiment
00:26:08que ça devient fou
00:26:09ce qui se passe ici.
00:26:10Alors,
00:26:11je vais plutôt être dans la démarche
00:26:13de vouloir me calmer
00:26:15que de vouloir me mettre en colère.
00:26:17Parce que je suis fatigué d'être en colère.
00:26:20Et quand on arrête
00:26:23de se mettre en colère
00:26:24et qu'on commence à réfléchir,
00:26:26on s'aperçoit que la politique,
00:26:28excusez-moi l'expression,
00:26:30mais gouvernée par des scatophages,
00:26:32il n'y a pas d'autre mot.
00:26:33Et excusez-moi d'utiliser ce terme,
00:26:35mais il faut parler aussi français
00:26:37quand on passe à la radio.
00:26:39C'est un moment de trouver
00:26:40quels sont les points forts
00:26:41sur lesquels on pourrait s'appuyer
00:26:43pour faire pression.
00:26:45En France,
00:26:46nous avons un système
00:26:49pour lequel la France entière se plaigne.
00:26:52Ce système-là,
00:26:53c'est le fonctionnement administratif.
00:26:55Moi, je me suis aperçu
00:26:56que dans ma vie,
00:26:57j'avais la possibilité d'avoir droit,
00:27:01sauf que le jour
00:27:02où je me suis penché sur la loi,
00:27:04je me suis retrouvé face
00:27:07à une situation
00:27:08où la loi disait
00:27:10« susceptible d'ayant droit ».
00:27:13C'est-à-dire qu'en France,
00:27:14on nous fait la promesse
00:27:15qu'on a le droit
00:27:16et puis quand on commence à gratter,
00:27:18on n'a pas le droit.
00:27:19L'administration française
00:27:21est une usine à gaz.
00:27:23Je vais vous dire,
00:27:24ceux qui tiennent l'étranger,
00:27:27il ne faut pas dire aux deux noms
00:27:28parce qu'on va après me traiter
00:27:30d'extrême droite et compagnie.
00:27:32Je suis, moi, fils d'étranger.
00:27:34Mon père a fait la guerre.
00:27:36Mon oncle est mort à la 2e DB
00:27:38à Strasbourg en 1945.
00:27:42Je me sens français,
00:27:44mais au plus profond de moi,
00:27:45pour une chose très simple.
00:27:47La première des choses qu'on a fait,
00:27:48c'est l'assimilation.
00:27:51C'est-à-dire que,
00:27:52vous voyez, je suis d'origine basque,
00:27:54je ne parle même pas le basque
00:27:55parce que mon père nous a dit,
00:27:57à partir du moment où on est français,
00:27:58vous parlez la langue qui vous accueille.
00:28:00Voilà, point.
00:28:01Ça, c'est la première chose.
00:28:02La deuxième chose,
00:28:03pour en revenir,
00:28:04elle est simple.
00:28:06Un bug, ça existe, non ?
00:28:08Le fait de faire un bug
00:28:10au niveau de l'administration.
00:28:12Pourquoi on ne me ferait pas un bug ?
00:28:14Et de dire,
00:28:15tout ce qu'on paye,
00:28:16à droite et à gauche,
00:28:17dans tous les pays étrangers,
00:28:19c'est de dire,
00:28:20on a été confrontés,
00:28:21on a été piratés,
00:28:22on a été piratés,
00:28:24et il faut que maintenant,
00:28:25on reprenne tous les dossiers,
00:28:26les uns derrière les autres.
00:28:28Et là,
00:28:29on va faire passer tous les gens
00:28:30par les espèces de filtres
00:28:32et récupérer tout l'argent
00:28:33qui sort de la France
00:28:36et qui nous empêche de faire rentrer.
00:28:38Et ça serait un moyen de pression
00:28:40auprès des différents gouvernements,
00:28:42pas spécialement l'Algérie,
00:28:43mais tous les autres pays,
00:28:44d'Afrique noire et compagnie,
00:28:46et de mettre les compteurs à zéro.
00:28:48Voilà.
00:28:49J'aurais mille choses à dire,
00:28:51mais j'ai envie de dire simplement ça.
00:28:53Arrêtons de pleurer sur notre sort.
00:28:55Des solutions, nous en avons.
00:28:57– Merci Daniel.
00:28:58Merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.
00:29:00Merci beaucoup Daniel.
00:29:01Merci, vous nous rappelez quand vous voulez,
00:29:02Daniel du Vaucluse.
00:29:03Merci Daniel.
00:29:04– De rien.
00:29:05– Bonjour, merci.
00:29:06On a Mathieu en ligne avec nous.
00:29:07Bonjour Mathieu.
00:29:09– Salut Cyril, ça va ?
00:29:10– Bonjour Mathieu.
00:29:11Merci d'être avec nous.
00:29:12Vous habitez en Haute-Savoie, c'est ça ?
00:29:15– Tout à fait, oui.
00:29:16– Je connaissais une dame là-bas.
00:29:17– La dame de Haute-Savoie ?
00:29:21– Moi j'ai déjà travaillé pour toi.
00:29:24– Non, c'est pas vrai Mathieu.
00:29:25C'est pas vrai.
00:29:26On a fait quoi des gars ?
00:29:27– Je te jure que c'est vrai.
00:29:28À l'époque,
00:29:29t'as été dans une boîte de nuit,
00:29:30c'est moi qui t'ai transporté.
00:29:31– Ah ouais ?
00:29:32– Non, c'est pas vrai.
00:29:33Quand je suis allé dans une boîte de nuit...
00:29:35– Je te jure,
00:29:36à l'époque,
00:29:37t'avais été invité par le Macumba.
00:29:38– Non, j'adore.
00:29:39– Cyril au Macumba ?
00:29:40– Bien sûr.
00:29:43– Mathieu, t'as un amour.
00:29:44Merci.
00:29:46On avait rigolé ou pas ?
00:29:47J'ai pas fait beaucoup de boîtes.
00:29:48C'était où le Macumba ?
00:29:51– À côté de Genève.
00:29:52– Mais bien sûr,
00:29:53je m'en rappelle très bien.
00:29:54Sans rigoler.
00:29:55Bah oui, je m'en rappelle.
00:29:56– Et à l'époque, c'était...
00:29:57– J'ai sévi là-bas Mathieu.
00:30:00– À l'époque, il était jeune,
00:30:01il était fou maintenant.
00:30:02Bon, il a vieilli.
00:30:03– Bah bien sûr,
00:30:04ça y est maintenant,
00:30:05c'est derrière moi tout ça.
00:30:06Hein Mathieu ?
00:30:07Mais à l'époque,
00:30:08j'étais un feu follé.
00:30:09Moi, tu me lâchais en boîte Mathieu.
00:30:11– Là, on avait fait la tournée
00:30:13des Grands Dupes toute la nuit.
00:30:14– Mais c'est vrai,
00:30:15je m'en rappelle.
00:30:16Je m'en rappelle.
00:30:17Je m'en rappelle,
00:30:18c'était bien,
00:30:19c'était très très bien.
00:30:20Merci.
00:30:21Tiens, c'est justement...
00:30:22– On vous appelle.
00:30:23– C'est le Macumba.
00:30:24– C'est le Macumba qui m'appelle.
00:30:25Ils veulent que je revienne.
00:30:26Mathieu, on avait rigolé.
00:30:27Merci Mathieu en tout cas
00:30:28d'être avec nous.
00:30:29On avait rigolé, non ?
00:30:30– Bien rigolé, ouais.
00:30:31Tout à fait, ouais.
00:30:32– Vous savez que je m'en rappelle
00:30:33très très bien.
00:30:34Je m'en rappelle très très bien.
00:30:35– Ah oui ?
00:30:36– Ah oui.
00:30:37– J'ai un...
00:30:38– Très bonne soirée.
00:30:39– Pas de dossier,
00:30:40mais bonne soirée.
00:30:41– Ouais, on donnera pas de dossier,
00:30:42mais Mathieu,
00:30:43tu peux donner le dossier
00:30:44de ce jour-là.
00:30:45– Non, non, non,
00:30:46il avait été sage.
00:30:47Non, non, non,
00:30:48il avait été sage.
00:30:49C'est la vérité,
00:30:50il avait été sage.
00:30:51– Bien sûr.
00:30:52Mathieu, voilà.
00:30:53Merci Mathieu.
00:30:54Allez, on va rester
00:30:55sur ce témoignage.
00:30:56Merci Mathieu.
00:30:57Mathieu qui habite
00:30:58à Saint-Herblain.
00:30:59Alors Mathieu,
00:31:00on est d'accord,
00:31:01ce qui s'est passé,
00:31:02Mathieu, on a rigolé,
00:31:03mais je sais que franchement,
00:31:04ça m'a rendu fou, moi.
00:31:05Je sais que vous aussi,
00:31:06et surtout les auditeurs
00:31:07d'Europe 1,
00:31:08c'est terrible
00:31:09ce qui s'est passé quand même.
00:31:10Allô Mathieu ?
00:31:11– Je veux dire,
00:31:12à un moment,
00:31:13c'est pas...
00:31:14La maman de ce garçon,
00:31:15c'est quoi sa vie derrière ?
00:31:16Elle a déjà un enfant
00:31:17qui est malheureusement handicapé.
00:31:18– C'est vrai.
00:31:19– Maintenant,
00:31:20il faut qu'elle vive avec ça.
00:31:21Comment j'ai vu
00:31:22une mère qui avait
00:31:23un enfant handicapé
00:31:24Maintenant,
00:31:25il faut qu'elle vive avec ça.
00:31:26J'ai vu une émission
00:31:27il n'y a pas longtemps,
00:31:28la maman de Lola,
00:31:29elle est passée en interview,
00:31:30elle dit que son papa,
00:31:31le papa de Lola,
00:31:32il est mort.
00:31:33– Bien sûr,
00:31:34c'est le chagrin.
00:31:35– C'est ça, c'est ça.
00:31:36– Mais moi,
00:31:37je voudrais que...
00:31:38comme Verdez,
00:31:39comme Guénolé et compagnie,
00:31:40ils sont contents,
00:31:41ils sont fiers
00:31:42de payer les impôts
00:31:43pour ces gens-là
00:31:44quand on les nourrisse après.
00:31:45Parce qu'on en fait quoi
00:31:46de ces gens-là
00:31:47quand ils sont en prison ?
00:31:48C'est nous qui les nourrissons,
00:31:49c'est nous qui payons
00:31:50les impôts pour ces gens-là.
00:31:51C'est honteux.
00:31:52– Mathieu, moi,
00:31:53quand j'entends des gens
00:31:54comme Thomas Guénolé,
00:31:55Thomas Guénolé,
00:31:56c'est un politologue
00:31:57qui est dans mon émission,
00:31:58quand j'entends même
00:31:59Thomas Guénolé
00:32:00qui me dit
00:32:01les personnes droguées
00:32:02sont des personnes malades,
00:32:03il faut les soigner,
00:32:04il ne faut pas les laisser
00:32:05pour compte,
00:32:06voilà,
00:32:07et quand il va me dire
00:32:08que ce monsieur-là,
00:32:09enfin ce monsieur d'ailleurs,
00:32:10pour moi ce n'est même pas
00:32:11un monsieur,
00:32:12c'est un monstre,
00:32:13excusez-moi,
00:32:14pour moi c'est un monstre
00:32:15celui qui a fait ça,
00:32:16voilà,
00:32:17il faut le soigner,
00:32:18il faut le soigner,
00:32:19il faut penser à le soigner
00:32:20avant tout,
00:32:21mais écoutez-moi bien,
00:32:22mais oui,
00:32:23bien sûr,
00:32:24mais écoutez-moi bien,
00:32:25moi,
00:32:26ceux que j'ai envie de soigner,
00:32:27ceux de qui j'ai envie
00:32:28de m'occuper,
00:32:29c'est le jeune homme
00:32:30de 25 ans,
00:32:31c'est la maman derrière,
00:32:32ce n'est pas ce mec-là,
00:32:33ce mec-là,
00:32:34je n'ai pas envie de le soigner,
00:32:35je n'ai pas envie de m'en occuper,
00:32:36excusez-moi,
00:32:37je suis désolé,
00:32:38pour moi,
00:32:39c'est…
00:32:40– Moi,
00:32:41je suis d'accord avec vous,
00:32:42ça devient,
00:32:43mais c'est honteux,
00:32:44et moi,
00:32:45je vais te raconter
00:32:48– J'ai rien contre lui,
00:32:49mais Verdes,
00:32:50des données,
00:32:51il parle qu'il faut
00:32:52comment il faut les gens,
00:32:53il faut les accueillir,
00:32:54moi,
00:32:55quand je suis rentré en Suisse,
00:32:56il y a un peu plus de 20 ans en arrière,
00:32:57on ne rentrait pas comme ça,
00:32:58en Suisse,
00:32:59pour travailler,
00:33:00on avait un permis,
00:33:01– Bien sûr.
00:33:02– Ça appartenait au patron,
00:33:03et pendant tant de temps,
00:33:04il fallait qu'on reste
00:33:05chez le même employeur,
00:33:06et moi,
00:33:07qui suis Français,
00:33:08d'origine française,
00:33:09je n'ai pas appelé ça du racisme,
00:33:10parce que pour moi,
00:33:11ce n'est pas du racisme,
00:33:12mais j'ai entendu,
00:33:13j'ai connu,
00:33:14le sale Français,
00:33:15qu'est-ce que tu fais
00:33:16à venir bosser là,
00:33:17comment,
00:33:18tu viens nous piquer
00:33:19le pain de la bouche
00:33:20et compagnie,
00:33:21ben moi,
00:33:22je me suis tué
00:33:23et je me suis adapté,
00:33:24j'ai vécu avec ça,
00:33:25et aujourd'hui,
00:33:26je suis encore en Suisse,
00:33:27et je remercie le pays
00:33:28qui m'a accueilli pour travailler,
00:33:29je ne crache pas dessus,
00:33:30en fait,
00:33:31et en fait,
00:33:32ça m'énerve,
00:33:33les gens qu'on accueille
00:33:34à bras ouverts,
00:33:35et qui se crachent
00:33:36sur la France tout le temps,
00:33:37qui ne sont jamais contents,
00:33:38ça ne va jamais,
00:33:39ils n'ont jamais assez,
00:33:40mais chez eux,
00:33:41ils ont quoi chez eux ?
00:33:43C'est insupportable,
00:33:44Mathieu,
00:33:45je vous le dis,
00:33:46aujourd'hui,
00:33:47moi,
00:33:48tous les jours,
00:33:49je deviens fou,
00:33:50je vous jure que c'est vrai,
00:33:51parce que j'aime tellement ce pays,
00:33:52j'aime tellement les Français,
00:33:53qui sont,
00:33:54je vous le dis,
00:33:55la tolérance des Français,
00:33:56l'intelligence des Français,
00:33:57je vous jure,
00:33:58et la connaissance
00:33:59de tous les sujets,
00:34:00on le voit tous les jours
00:34:01sur Europe 1,
00:34:02aujourd'hui,
00:34:03vous pensez quoi ?
00:34:04Les Français
00:34:05sont des gens
00:34:06extrêmement tolérants,
00:34:07c'est des gens
00:34:08qui laissent
00:34:09une deuxième chance,
00:34:10et aujourd'hui,
00:34:11ils se disent,
00:34:12aujourd'hui,
00:34:13on nous prend pour des jambons,
00:34:14en fait,
00:34:15on nous prend pour des cons,
00:34:16je suis désolé,
00:34:17parce qu'aujourd'hui,
00:34:18on a l'impression,
00:34:19je vous le dis,
00:34:20que les décideurs
00:34:21ne s'occupent pas des Français,
00:34:22on a l'impression
00:34:23qu'ils sont laissés pour cons,
00:34:24je suis désolé,
00:34:25les Français
00:34:26se sentent abandonnés,
00:34:27dans tous leurs problèmes
00:34:28du quotidien,
00:34:29ils se sentent abandonnés,
00:34:30autant sur le problème,
00:34:31on l'a déjà dit,
00:34:32du pouvoir d'achat,
00:34:33sur le problème
00:34:34des fins de mois
00:34:35ou des milieux de mois,
00:34:36où ils n'ont même plus
00:34:3710 euros
00:34:38pour pouvoir faire manger
00:34:39leurs enfants,
00:34:40ils travaillent du matin au soir
00:34:41et dans un problème
00:34:42de la sécurité,
00:34:43aujourd'hui,
00:34:44aujourd'hui,
00:34:45c'est quoi,
00:34:46aujourd'hui,
00:34:47une famille,
00:34:48aujourd'hui,
00:34:49à Nantes,
00:34:50à Rennes,
00:34:51à Paris,
00:34:52ils ne peuvent pas sortir
00:34:53en famille le soir,
00:34:54de peur de se dire,
00:34:55il va se passer un drame,
00:34:56non mais les mecs,
00:34:57on est où ?
00:34:58Excusez-moi,
00:34:59ils font quoi,
00:35:00les pouvoirs publics ?
00:35:01On est quand même
00:35:02dans un beau pays,
00:35:03en France,
00:35:04on a la gratuité
00:35:05des écoles,
00:35:06on a plein plein de choses,
00:35:07je veux dire,
00:35:08tu regardes en Suisse
00:35:09c'est joli,
00:35:10les pompiers ne peuvent
00:35:11même pas rentrer
00:35:12dans un quartier
00:35:13parce que,
00:35:14comment,
00:35:15parce qu'ils sont
00:35:16dans un quartier.
00:35:17Écoutez-moi,
00:35:18moi,
00:35:19quand j'entends
00:35:20que des policiers
00:35:21ne peuvent pas rentrer
00:35:22dans des quartiers,
00:35:23pour moi,
00:35:24c'est un aveu d'échec
00:35:25terrible,
00:35:26c'est qu'on a baissé
00:35:27les bras depuis bien longtemps,
00:35:28mais ça veut dire quoi ça ?
00:35:29Mais il est où l'ordre ?
00:35:30Mais on est où
00:35:31de dire ça ?
00:35:32Mais c'est fou,
00:35:33je vous jure que c'est fou
00:35:34et on se demande
00:35:35comment on va faire
00:35:36parce que,
00:35:37attention,
00:35:38il ne faut pas
00:35:39froisser un tel,
00:35:40il ne faut pas froisser un tel,
00:35:41mais au moins
00:35:42on n'est plus là-dedans.
00:35:43Aujourd'hui,
00:35:44il faut penser
00:35:45qu'il y a une seule chose,
00:35:46c'est la sécurité
00:35:47des Français
00:35:48au quotidien,
00:35:49c'est tout.
00:35:50Donc arrêtez de se poser
00:35:51des questions,
00:35:52on va froisser un tel,
00:35:53il va y avoir
00:35:54une association
00:35:55qui va nous dire
00:35:56attention,
00:35:57vous ne pouvez pas faire ça,
00:35:58mais attendez,
00:35:59à un moment,
00:36:00je vais vous dire,
00:36:01quand on veut plaire
00:36:02à tout le monde,
00:36:03on ne plaît à personne,
00:36:04croyez-moi.
00:36:05Alors ça,
00:36:06c'est clair et net,
00:36:07c'est clair avec elle,
00:36:08et franchement,
00:36:09j'espère que ça ira pour elle
00:36:10parce que
00:36:11on est tous brassés.
00:36:12On est tous brassés.
00:36:13Merci Mathieu.
00:36:14Et pour son fils,
00:36:15bien sûr.
00:36:16A bientôt.
00:36:17On se revoit bientôt,
00:36:18Macumba.
00:36:19Eh, bientôt à Genève,
00:36:20tu viens et tu vas te fermer,
00:36:21Macumba,
00:36:22mais on dira ailleurs.
00:36:23Très belle soirée,
00:36:24très très belle soirée.
00:36:25Je vous embrasse fort,
00:36:26Mathieu,
00:36:27merci d'avoir été avec nous
00:36:28sur Europe 1.
00:36:29Restez avec nous
00:36:30dans un instant,
00:36:31faut-il avoir peur
00:36:32d'une crise économique
00:36:33et financière
00:36:34comme l'affirme
00:36:35Michel Barnier,
00:36:36on aura,
00:36:37restez avec nous,
00:36:38Aurélie,
00:36:39le témoignage d'Aurélie
00:36:40qui habite dans la région de Nantes,
00:36:41justement,
00:36:42qui va réagir à tout ce qu'on a dit
00:36:43il y a un instant,
00:36:44un témoignage
00:36:45très très important,
00:36:46celui d'Aurélie,
00:36:47restez avec nous sur Europe 1,
00:36:48elle est là
00:36:49et ça,
00:36:50ça va être un témoignage encore
00:36:51qui va marquer,
00:36:52on marche sur la tête,
00:36:53croyez-moi,
00:36:54comme ce qu'on a pu avoir
00:36:55il y a un instant,
00:36:56vous avez vu ce que nous a dit
00:36:57Jocelyne,
00:36:58c'était incroyable,
00:36:59c'est vraiment
00:37:00quel bonheur,
00:37:01enfin quel bonheur,
00:37:02c'est un malheur,
00:37:03les auditeurs,
00:37:0416h-18h,
00:37:0501 80 20 39 21,
00:37:06vous nous appelez,
00:37:07à tout de suite.
00:37:08Europe 1,
00:37:0916h-18h,
00:37:10on marche sur la tête,
00:37:11Cyril Hanouna.
00:37:12Il est 17h03,
00:37:13on est en direct,
00:37:14bien entendu,
00:37:15sur Europe 1,
00:37:16appelez-nous,
00:37:1701 80 20 39 21,
00:37:18dans un instant,
00:37:19faut-il avoir peur
00:37:20d'une crise économique
00:37:21et financière
00:37:22comme l'affirme
00:37:23Michel Barnier,
00:37:24Michel Barnier,
00:37:25je parle de toi
00:37:26parce qu'avec
00:37:27ta petite voix,
00:37:28il y aura une tempête
00:37:29probablement assez grave
00:37:30et des turbulences graves
00:37:31sur les marchés financiers.
00:37:32Je vous le dis,
00:37:33Michel Barnier,
00:37:34on en parle dans un instant.
00:37:35Franchement.
00:37:3601 80 20 39 21,
00:37:37on en parle dans un instant.
00:37:39Pour le moment,
00:37:40on a beaucoup de témoignages,
00:37:41je vous le dis,
00:37:42et on a un témoignage
00:37:43qu'on voulait absolument
00:37:44avoir en ligne,
00:37:45on parlait,
00:37:46il y a un instant,
00:37:47Gauthier Leray,
00:37:48pour les auditeurs
00:37:49qui nous rejoignent,
00:37:50on parlait,
00:37:51bien entendu,
00:37:52de ce qui s'est passé à Nantes
00:37:53et on parlait également
00:37:54de ce rapport choc
00:37:55d'une députée
00:37:56et de cette information
00:37:57que nous a donnée
00:37:58une auditrice
00:37:59il y a un instant.
00:38:00Oui, alors plusieurs choses.
00:38:01Un garçon en situation
00:38:02de handicap
00:38:03a été violé
00:38:04par un Algérien
00:38:05sans papier,
00:38:06sans domicile fixe
00:38:07d'une trentaine d'années
00:38:08drogué
00:38:09et alcoolisé,
00:38:10et au même moment
00:38:11tombe donc ce rapport
00:38:12sur les OQTF,
00:38:13je précise que
00:38:14l'Algérien était sans papier
00:38:15mais n'était pas sous OQTF
00:38:16en ce qui concerne
00:38:17le drame de Nantes,
00:38:18sur le fiasco,
00:38:19puisque c'est le mot
00:38:20employé par une députée
00:38:21macroniste.
00:38:22Il faut dire que c'est une députée
00:38:23du camp du président
00:38:24de la République
00:38:25qui reconnaît
00:38:26que c'est un fiasco
00:38:27et on a appris en direct.
00:38:28C'est bien de le dire.
00:38:29On a appris en direct
00:38:30parce qu'on se demandait
00:38:31comment se fait-il
00:38:32qu'il y a autant d'expulsions
00:38:33qui échouent
00:38:34à l'embarquement
00:38:35dans les avions de ligne ?
00:38:36On ne parle pas
00:38:37des avions charter
00:38:38réservés aux migrants
00:38:39sous OQTF.
00:38:40Dans un avion de ligne,
00:38:41comment se fait-il
00:38:42qu'un pilote refuse
00:38:43de décoller
00:38:44quand il a plusieurs
00:38:45sans papier,
00:38:46sous OQTF ?
00:38:47Une maman
00:38:48d'un pilote Air France
00:38:49nous a appelé
00:38:50pour nous dire
00:38:51que la méthode
00:38:52employée par les personnes
00:38:53sous OQTF,
00:38:54c'était de faire leurs besoins
00:38:55et de s'enduire
00:38:56avec leurs besoins
00:38:57sur leur corps
00:38:58pour empêcher
00:38:59leur embarquement
00:39:00et que le pilote dise
00:39:01qu'il ne peut pas décoller.
00:39:02Incroyable !
00:39:03On parlait de ce drame
00:39:04à Nantes bien entendu
00:39:05et on a Aurélie
00:39:06qui est dans la région de Nantes
00:39:07qui habite à Saint-Herblain
00:39:08qui voulait réagir
00:39:09et c'est un témoignage
00:39:10important pour nous
00:39:11sur Europe 1.
00:39:12Bonjour Aurélie,
00:39:13merci d'être avec nous.
00:39:14Bonjour !
00:39:15Merci d'être là Aurélie,
00:39:16merci d'être avec nous
00:39:17et je sais que
00:39:18vous êtes dans la région nantaise
00:39:19donc forcément
00:39:20vous pensez à ce qui s'est passé.
00:39:21Exactement.
00:39:22C'est incroyable Aurélie,
00:39:23je vous jure,
00:39:24c'est incroyable.
00:39:25Comment ça se passe à Nantes ?
00:39:26Parce que tous les gens
00:39:27que j'ai au téléphone
00:39:28qui habitent Nantes
00:39:29me disent
00:39:30que c'est de pire en pire.
00:39:31Ah mais c'est catastrophique,
00:39:32il y a une insécurité
00:39:33qui est abominable à Nantes,
00:39:34on essaye de faire remonter
00:39:35toutes les affaires
00:39:36mais il n'y a rien qui se passe.
00:39:37Moi j'ai régulièrement
00:39:38envoyé des messages
00:39:39sur des Nantes Info,
00:39:40etc.
00:39:41pour dire
00:39:42que ce n'est plus possible.
00:39:43Sur le dossier de l'RPS
00:39:44à Nantes.
00:39:45Exactement,
00:39:46exactement,
00:39:47il n'y a rien qui bouge,
00:39:48il n'y a rien de fait.
00:39:49Joanna Roland ?
00:39:50Exactement,
00:39:51Joanna Roland,
00:39:52oui.
00:39:53Il n'y a rien de fait,
00:39:54il y a une insécurité
00:39:55qui est totale
00:39:56sur Nantes
00:39:57et c'est dramatique.
00:39:58Mais est-ce que Aurélie,
00:39:59vous avez senti
00:40:00un changement
00:40:01avec cette nouvelle maire
00:40:02ou c'était déjà avant ?
00:40:03Jean-Marc Ayrault ?
00:40:04Ah non,
00:40:05c'est vraiment...
00:40:06Avant il y avait
00:40:07Jean-Marc Ayrault,
00:40:08exactement.
00:40:09Mais ce n'était pas
00:40:10à ce point-là.
00:40:11Non, non,
00:40:12totalement,
00:40:13ce n'était pas
00:40:14à ce point-là.
00:40:15Là,
00:40:16l'insécurité
00:40:17elle est totale
00:40:18sur Nantes.
00:40:19Mais je sais,
00:40:20mais Nantes,
00:40:21Nantes,
00:40:22ça s'est dégradé
00:40:23en si peu de temps
00:40:24la situation à Nantes.
00:40:25Exactement.
00:40:26C'est ça qui est fou.
00:40:27Moi,
00:40:28de ma génération,
00:40:29quand j'avais l'âge de ma fille
00:40:30qui a maintenant 14 ans,
00:40:31on sortait entre copines,
00:40:32on allait se balader
00:40:33dans les rangs de commercio
00:40:34dans le centre-ville de Nantes.
00:40:35Là,
00:40:36je n'ai même pas envie
00:40:37pour ma fille
00:40:38de prendre les transports
00:40:39en commun.
00:40:40Mais c'était une ville
00:40:41très tranquille,
00:40:42Nantes.
00:40:43Et aujourd'hui,
00:40:44Nantes,
00:40:45c'est devenu,
00:40:46on est au Mexique
00:40:47dans un cartel.
00:40:48Il faut se promener
00:40:49à Nantes le soir,
00:40:50c'est quelque chose
00:40:51C'est horrible.
00:40:52Personne ne se promet,
00:40:53personne ne se promet.
00:40:54Mais c'est pareil à Rennes,
00:40:55on l'a déjà dit,
00:40:56c'est pareil à Grenoble,
00:40:57c'est pareil à Paris.
00:40:58Nantes,
00:40:59franchement,
00:41:00pour être allé à Nantes,
00:41:01moi qui ai vécu longtemps à Paris,
00:41:02je suis à Boulogne,
00:41:03c'est pire, Nantes.
00:41:04Nantes,
00:41:05c'est quelque chose.
00:41:06Le centre-ville,
00:41:07bien sûr.
00:41:08Là,
00:41:09vous avez tous les restaurants
00:41:10le soir,
00:41:1122h,
00:41:12c'est terminé.
00:41:13Les galeries commerciales
00:41:14pour en venir
00:41:15sur l'événement d'Atlantis,
00:41:16c'est pas économe.
00:41:17C'est triste à dire,
00:41:18mais ce n'est même plus étonnant.
00:41:19Alors justement,
00:41:20on va revenir
00:41:21sur cette affaire
00:41:22et sur cet été
00:41:23dans un centre commercial
00:41:24que vous connaissez bien
00:41:25certainement,
00:41:26Aurélie.
00:41:27Moi,
00:41:28ça me rend fou
00:41:29qu'il puisse se passer ça
00:41:30en pleine journée
00:41:31dans des toilettes publiques
00:41:32d'un centre commercial.
00:41:33Ça prouve
00:41:34la situation déplorable
00:41:35qu'il y a dans cette ville.
00:41:36Est-ce que
00:41:37la maire de la ville,
00:41:38est-ce que la maire de Nantes
00:41:39a réagi
00:41:40à ce drame ?
00:41:41Moi,
00:41:42j'ai vu
00:41:43aucune réaction.
00:41:44Moi non plus.
00:41:45Je n'ai pas vu de réaction.
00:41:46Je n'ai pas vu de réaction.
00:41:47Je n'ai pas vu de réaction.
00:41:48Je n'ai pas vu de réaction non plus.
00:41:49Moi,
00:41:50ça me rend fou.
00:41:51D'ailleurs,
00:41:52si elle souhaite réagir
00:41:53sur l'antenne d'Europe 1,
00:41:54elle n'hésite pas.
00:41:55Franchement,
00:41:56pour moi,
00:41:57c'est trop tard.
00:41:58Excusez-moi.
00:41:59Pour moi,
00:42:00c'est trop tard.
00:42:01Je n'ai même pas besoin
00:42:02qu'elle réagisse,
00:42:03c'est trop tard.
00:42:04Excusez-moi,
00:42:05c'est trop tard.
00:42:06Quand quelqu'un
00:42:07n'est pas sur le coup comme ça,
00:42:08pour moi,
00:42:09c'est trop tard.
00:42:10Pour moi,
00:42:11ça,
00:42:12c'est une réaction
00:42:13immédiate.
00:42:14Elle aurait dû déjà recevoir
00:42:15une réaction d'un autre pote
00:42:16quand il va y avoir
00:42:17la réélection.
00:42:18Mais c'est inadmissible.
00:42:19Il y en a,
00:42:20Johanna Roland.
00:42:21Aurélie,
00:42:22moi,
00:42:23ça me rend fou.
00:42:24Je ne sais pas,
00:42:25peut-être qu'elle a pris contact
00:42:26avec la maman,
00:42:27mais en tout cas,
00:42:28je ne l'ai pas vue réagir
00:42:29publiquement à ce drame.
00:42:30Mais pour moi,
00:42:31parce que ce qui s'est passé là,
00:42:32ce qui est ça qui est fou
00:42:33en France,
00:42:34il y a un problème
00:42:35incroyable en France,
00:42:36c'est-à-dire que pour eux,
00:42:37comme il n'y a pas eu
00:42:38de meurtre,
00:42:39parce que je veux
00:42:40lui dire la vérité,
00:42:41ça va,
00:42:42ça y est,
00:42:43on passe à autre chose.
00:42:44Mais les mecs,
00:42:45c'est aussi grave,
00:42:46c'est aussi grave
00:42:47ce qui s'est passé.
00:42:48Je vous lis,
00:42:49c'est aussi grave.
00:42:50Je voulais aussi témoigner
00:42:51par rapport à la maman.
00:42:52Moi, je suis maman
00:42:53d'un petit garçon
00:42:54qui est handicapé aussi.
00:42:55Moi, je suis aide-soignante.
00:42:56J'ai pris du temps,
00:42:57j'ai diminué mon temps de travail
00:42:58pour justement m'occuper de lui,
00:42:59pour éviter qu'il prenne
00:43:00les transports
00:43:01pour tous ses rendez-vous
00:43:02dû justement
00:43:03à la sécurité.
00:43:04Et quand on entend parler
00:43:05d'aide médicale d'État,
00:43:06quand je vois
00:43:07que pour mon propre fils,
00:43:08j'ai des soins
00:43:09d'ergothérapie,
00:43:10de psychomotricité
00:43:11qui ne sont pas pris en charge
00:43:12ni par les mutuelles,
00:43:13j'ai une petite subvention
00:43:14de la MDPH,
00:43:15mais c'est des risoirs,
00:43:16ce n'est même pas du 200 euros
00:43:17et j'ai des forfaits
00:43:18pour régler
00:43:19tous ces frais médicaux
00:43:20qui sont juste abominables,
00:43:21je ne m'en sors pas.
00:43:22Mon mari est dans le bâtiment,
00:43:23je suis aide-soignante,
00:43:24je prends du temps pour moi
00:43:25et on vit comme des chiens,
00:43:26on fait des courses
00:43:27avec des bonds de réduction,
00:43:28on met de l'aide
00:43:29du gasoil,
00:43:30de l'essence
00:43:31quand on est en fin de réserve,
00:43:32on fait des courses
00:43:33avec des bonds de réduction,
00:43:34on met de l'aide
00:43:35du gasoil,
00:43:36de l'essence
00:43:37quand on est en fin de réserve,
00:43:38on attend des chèques cadeaux
00:43:39à Noël
00:43:40pour pouvoir faire
00:43:41les batailles de Noël,
00:43:42on ne vit plus
00:43:43et à côté de ça,
00:43:44on entend qu'il y a
00:43:45de l'aide médicale d'État
00:43:46pour certains étrangers
00:43:47alors que nous
00:43:48qui travaillons,
00:43:49on ne peut même pas
00:43:50soigner nos propres
00:43:51enfants handicapés,
00:43:52mais dans quel monde
00:43:53on vit ?
00:43:54Mais dans quel monde
00:43:55on vit Aurélie ?
00:43:56On vit dans le monde
00:43:57des Gilles Verdez,
00:43:58des Thomas Guénolé,
00:43:59des personnes comme ça
00:44:00qui vous font
00:44:01dresser les cheveux
00:44:02sur la tête
00:44:03tous les soirs
00:44:04en disant des inepties
00:44:05qui font mal aux Français,
00:44:06ce sont ces gens-là
00:44:07qui font énormément mal
00:44:08à la France,
00:44:09on en parle dans un instant,
00:44:10vous restez avec nous
00:44:11Aurélie sur Europe 1,
00:44:1217h10,
00:44:13on se retrouve dans une minute,
00:44:14vous nous appelez
00:44:1501 80 20 39 21
00:44:16à tout de suite !
00:44:32Hein ? Tu veux en rocher
00:44:33les noisettes ?
00:44:34Chez Intermarché,
00:44:35pour l'achat d'une boîte
00:44:36de chocolat Champs-Élysées
00:44:37de l'Int,
00:44:38vous avez 50%
00:44:39de remise immédiate
00:44:40sur la seconde,
00:44:41et c'est aussi
00:44:42sur notre appli.
00:44:43Intermarché,
00:44:44tous unis contre la vie chère.
00:44:45Jusqu'au 8 décembre,
00:44:46hors calendrier de l'Avent,
00:44:47sur le moins cher des deux.
00:44:48Modalité sur intermarché.com.
00:44:49Pour votre santé,
00:44:50évitez de grignoter.
00:44:51Chez Orange,
00:44:52on sait que le Père Noël,
00:44:53en fin d'année,
00:44:54il est...
00:44:55Oh là, débordé,
00:44:56débordé, débordé !
00:44:57Et s'il veut faire le tour
00:44:58de toutes les maisons,
00:44:59il n'est pas contre...
00:45:00Un petit coup de pouce !
00:45:01Donc,
00:45:02Orange aussi
00:45:03vous fait des cadeaux.
00:45:04Durant le Black Friday,
00:45:05du 21 novembre au 4 décembre,
00:45:06il y a toute une sélection
00:45:07de produits et d'accessoires
00:45:08à prix réduit,
00:45:09y compris sur des télés
00:45:10connectées Samsung.
00:45:11Ça vaut le coup
00:45:12d'être sale toute l'année,
00:45:13non ?
00:45:14Orange est là.
00:45:15Offre soumise à condition,
00:45:16valable en France métropolitaine
00:45:17dans les boutiques Orange
00:45:18et sur orange.fr.
00:45:19Lidl,
00:45:20réélu encore et encore,
00:45:21meilleure chaîne de magasins
00:45:22de l'année
00:45:23dans la catégorie fruits et légumes.
00:45:24Allô, patron ?
00:45:25Elles sont à 2,37 euros.
00:45:26Les carottes ?
00:45:27Oui, patron.
00:45:28Je suis chez Lidl, là.
00:45:29Et en ce moment,
00:45:30le sachet de carottes de 3 kilos
00:45:31est à 2,37 euros.
00:45:32Moins de 2,40 euros,
00:45:33le sachet de carottes
00:45:34de 3 kilos ?
00:45:35Ça revient à 79 centimes le kilo.
00:45:36Ça suffit.
00:45:37Tu te tiens à carreaux
00:45:38avec tes carottes, OK ?
00:45:39OK, OK.
00:45:40Lidl,
00:45:41le meilleur allié
00:45:42du pouvoir d'achat des Français.
00:45:43Etude Bonnial Opinion
00:45:44au mars 2024.
00:45:45Catégorie 1,
00:45:46variété nantaise,
00:45:47origine France.
00:45:48Plus d'informations
00:45:49sur Lidl.fr.
00:45:50Europe 1,
00:45:52On marche sur la tête.
00:45:53Cyril Hanouna.
00:45:5417h11
00:45:55et 43 secondes
00:45:56sur Europe 1.
00:45:57Merci d'être avec nous.
00:45:58On est en direct, bien entendu.
00:45:59Et on est très heureux
00:46:00d'être avec vous sur Europe 1
00:46:01tous les jours
00:46:02entre 16h et 18h.
00:46:03Vous nous appelez,
00:46:04vous n'hésitez pas.
00:46:0501 80 20 39 21
00:46:06pour réagir à tous les sujets.
00:46:07Tiens, parlez-nous
00:46:08de votre situation économique
00:46:09à vous.
00:46:10Dites-nous
00:46:11où vous en êtes.
00:46:12Dites-nous si vous travaillez
00:46:13toute la journée
00:46:14et que vous vous retrouvez
00:46:15le 10 du mois,
00:46:16vous et peut-être votre famille,
00:46:17à ne pas pouvoir acheter
00:46:18peut-être un cadeau
00:46:19pour vos enfants à Noël.
00:46:20Dites-le nous, tiens.
00:46:2101 80 20 39 21
00:46:22puisque comme l'affirme
00:46:23le Premier ministre,
00:46:24on va avoir
00:46:25une crise économique
00:46:26et financière.
00:46:27On croyait
00:46:28qu'on était déjà dedans.
00:46:29Mais bon,
00:46:30apparemment,
00:46:31ça va être encore pire.
00:46:32Qu'est-ce que vous voulez
00:46:33que je vous dise ?
00:46:34Merci.
00:46:35Il n'y a que des bonnes nouvelles.
00:46:36Non, mais moi,
00:46:37sur la crise économique
00:46:38et financière,
00:46:39on va en parler
00:46:40dans un instant.
00:46:41J'ai une suivi d'émission.
00:46:42Merci.
00:46:43Vous venez de l'annoncer.
00:46:44Non, non, pas du tout.
00:46:45J'ai dit on en parlera
00:46:46dans un instant.
00:46:47Valérie Bénahim,
00:46:48les oreilles,
00:46:49l'école anglaise.
00:46:50Merci.
00:46:51Aurélie est encore avec nous.
00:46:52Merci Aurélie.
00:46:53C'est l'heure du thé.
00:46:54C'est l'heure du thé.
00:46:55C'est l'heure du thé.
00:46:56C'est le tea time.
00:46:57C'est un after-have.
00:46:58L'école anglaise,
00:46:59c'est très très drôle.
00:47:00Un peu de confiture.
00:47:01On a perdu
00:47:02Fabien Lecoq.
00:47:03On va prendre
00:47:04un peu de marmelade.
00:47:05S'il vous plaît,
00:47:06vous soyez calmes.
00:47:07On peut rigoler un peu.
00:47:08Si on ne peut plus rigoler,
00:47:09on arrête.
00:47:10Allez, merci.
00:47:11Do you want,
00:47:12Bénahim,
00:47:13do you want a cup of tea ?
00:47:14Yes, my dear.
00:47:15Thank you.
00:47:16S'il vous plaît,
00:47:17calmez-vous.
00:47:18Allez, merci.
00:47:19Aurélie est avec nous.
00:47:20Merci Aurélie.
00:47:21Aurélie,
00:47:22ça vous a fait rire.
00:47:23Je crois, Aurélie,
00:47:24on vous a détendue.
00:47:25Non,
00:47:26c'est triste à dire,
00:47:27mais ça fait du bien
00:47:28de pouvoir partager
00:47:29et d'exprimer.
00:47:30Je ne sais pas
00:47:31si les habitants
00:47:32ornans
00:47:33se rendent compte
00:47:34vraiment de ce qui se passe
00:47:35chez nous
00:47:36et savoir
00:47:37si, oui,
00:47:38des gens plus haut placés
00:47:39peuvent se rendre compte.
00:47:40J'aimerais bien
00:47:41qu'il y ait une émission
00:47:42qui revienne,
00:47:43le Vie ma vie,
00:47:44qu'il y ait un politique
00:47:45qui fasse les trajets
00:47:46et puis moi,
00:47:47je prends son statut,
00:47:48son appartement,
00:47:49et son salaire
00:47:50et puis on en reparle
00:47:51dans un mois.
00:47:52Aurélie,
00:47:53je vous jure,
00:47:54ça c'est un truc
00:47:55qu'il faudrait faire
00:47:56avec les politiques.
00:47:57Vous savez,
00:47:58mon ex-mari a fait
00:47:59un projet d'émission
00:48:00comme celui-ci,
00:48:01une sorte de Vie ma vie
00:48:02où les hommes politiques
00:48:03prenaient la place
00:48:04des Français
00:48:05et en fait,
00:48:06ils ont au final
00:48:07quasiment tous reculé
00:48:08au dernier moment
00:48:09parce que,
00:48:10non,
00:48:11tu comprends,
00:48:12on ne peut pas le faire,
00:48:13etc.
00:48:15C'est Sarah Salmane,
00:48:16la dernière à l'avoir fait.
00:48:17Oui, mais ce n'est pas une politique.
00:48:18C'est encore autre chose.
00:48:19Elle a fait avec un politique,
00:48:20François Ruff.
00:48:21Merci.
00:48:22En tout cas,
00:48:23calmez-vous s'il vous plaît
00:48:24avec ces mots-là.
00:48:25Allez,
00:48:26on est avec Aurélie.
00:48:27En tout cas,
00:48:28merci pour votre témoignage,
00:48:29Aurélie.
00:48:30Vraiment,
00:48:31il y a énormément de gens
00:48:32qui viennent de m'écrire
00:48:33pour me dire
00:48:34que votre témoignage
00:48:35était très fort.
00:48:36Merci Aurélie.
00:48:37Je pense que ça représente
00:48:38peut-être une grande partie
00:48:39des habitants de Nantes
00:48:40et des habitants de la France,
00:48:41j'ai envie de dire.
00:48:42Aurélie,
00:48:45est-ce que je peux
00:48:46me permettre
00:48:47de vous proposer
00:48:48quelque chose ?
00:48:49Oui.
00:48:50Est-ce que ça vous ferait plaisir
00:48:51que je vous invite
00:48:52avant les fêtes de Noël
00:48:53à Paris
00:48:54avec votre famille
00:48:55pour passer deux jours
00:48:56à Paris ?
00:48:57Comme ça,
00:48:58ça va vous faire du bien
00:48:59et bien sûr,
00:49:00c'est moi qui vous offre ça
00:49:01et vous venez me voir
00:49:02au studio.
00:49:03Ce serait avec grand plaisir.
00:49:04Au contraire,
00:49:05je pense que les enfants
00:49:06seraient plus que ravis
00:49:07parce qu'il y a que les fêtes
00:49:08qui arrivent.
00:49:09Les vacances,
00:49:10c'est plus possible.
00:49:11Comme ça,
00:49:12je m'en occupe.
00:49:13On fait ça
00:49:14dans la semaine
00:49:15du 10 décembre.
00:49:16Ça vous va ou pas ?
00:49:17Ok.
00:49:18Vous avez combien d'enfants ?
00:49:19Deux.
00:49:20Deux,
00:49:21ça passe.
00:49:22J'ai une grande de 14 ans
00:49:23et un.
00:49:24Oui, c'est bon.
00:49:25J'étais à 4.
00:49:26J'étais en vibreur.
00:49:27Je n'étais pas bien.
00:49:28À 4,
00:49:29j'appelais mon banquier.
00:49:30À 2,
00:49:31on va pouvoir faire ça.
00:49:32Ne vous inquiétez pas Aurélie.
00:49:33Merci.
00:49:34Vous venez avec votre mari ?
00:49:35Oui,
00:49:36je pense qu'il va être ravi aussi.
00:49:37Je pense qu'il nous écoute.
00:49:38Comment il s'appelle ?
00:49:39Ludo.
00:49:40Ludo.
00:49:41Ludo.
00:49:42Ludo,
00:49:43j'adore.
00:49:44Ma sœur sort avec un Ludovic.
00:49:45Ah oui ?
00:49:46Oui,
00:49:47ma sœur.
00:49:48Ma sœur qui n'est pas sortie
00:49:49avec Grand Monde
00:49:50mais je vais vous dire que Ludovic.
00:49:51C'est quelqu'un de sérieux.
00:49:52C'est bien,
00:49:53elle est sérieuse.
00:49:54Fidèle.
00:49:55Vous rigolez ou quoi ?
00:49:56Elle s'appelle Fidèle,
00:49:57ma sœur.
00:49:58Fidèle ?
00:49:59Elle est espagnole ?
00:50:00Oui,
00:50:01j'ai l'impression qu'elle est espagnole.
00:50:02A l'heure qu'il est,
00:50:03elle entre pour faire des castagnettes.
00:50:04Croyez quoi les mecs ?
00:50:05Merci Aurélie
00:50:06d'avoir été avec nous.
00:50:07Je vous fais de gros bisous
00:50:08je veux vraiment porter tout mon courage
00:50:10à cette maman
00:50:11pour vivre à Nantes
00:50:14et avoir un garçon handicapé.
00:50:15Je sais ce que c'est,
00:50:16c'est pas simple.
00:50:17Et Aurélie,
00:50:18est-ce que vous avez vu le courage
00:50:19de cette maman quand même
00:50:20qui est rentrée ?
00:50:21C'est incroyable.
00:50:22Moi j'ai eu très peur pour elle.
00:50:23Quand j'ai revu les images,
00:50:24à chaque fois que je les revois,
00:50:25je me dis que j'ai très peur
00:50:26pour elle aussi.
00:50:27Ce sont ces cris
00:50:28qui ont alerté les vigiles
00:50:29qui se sont précipités
00:50:30pour venir à son secours.
00:50:31Elle a tellement crié,
00:50:32elle a tellement eu peur.
00:50:33Ce cri d'effroi
00:50:34a glacé tout le monde
00:50:35et c'est pour ça
00:50:36que les vigiles
00:50:38sont là pour venir.
00:50:39Moi je suis vraiment cette maman,
00:50:40j'y pense tout le temps
00:50:41et si elle nous écoute,
00:50:42par hasard,
00:50:43sur Europe 1,
00:50:44j'aimerais vraiment
00:50:45qu'elle nous contacte
00:50:46ou qu'on puisse la contacter
00:50:47et que même hors antenne
00:50:48que je puisse lui parler
00:50:49et lui dire tout mon soutien
00:50:50et si je peux faire
00:50:51quelque chose pour elle,
00:50:52ce sera vraiment avec grand plaisir.
00:50:53Merci Aurélie
00:50:54d'avoir été avec nous sur Europe 1.
00:50:55Merci beaucoup Aurélie.
00:50:56On se voit vite,
00:50:57ça y est, c'est fait.
00:50:58On vous prend hors antenne,
00:50:59on organise ça.
00:51:00On a Laurence avec nous.
00:51:01Laurence de Saint-Herblain aussi ?
00:51:02Non, Laurence de la Dôme,
00:51:03comme d'habitude.
00:51:04Non, Laurence de la Dôme,
00:51:05comme d'habitude.
00:51:06Je suis trop contente de vous avoir.
00:51:07Parce qu'on vous a fait
00:51:08des médaillages à Saint-Herblain,
00:51:09Laurence.
00:51:10Eh bien écoutez,
00:51:11comme vous voulez,
00:51:12je suis contente pour vous.
00:51:13J'aurais bien aimé
00:51:14venir aussi avec vous
00:51:15dans votre émission.
00:51:16Laurence,
00:51:17Laurence,
00:51:18Laurence,
00:51:19Laurence,
00:51:20Laurence,
00:51:21Laurence,
00:51:22Laurence,
00:51:23Laurence,
00:51:24Laurence,
00:51:25Laurence,
00:51:26Laurence,
00:51:27Laurence,
00:51:28Laurence,
00:51:29Laurence,
00:51:30Laurence,
00:51:31Laurence,
00:51:32Laurence,
00:51:33Laurence,
00:51:34Laurence,
00:51:35Laurence,
00:51:36Laurence,
00:51:37Laurence,
00:51:38Laurence,
00:51:39Laurence,
00:51:40Laurence,
00:51:41Laurence,
00:51:42Laurence,
00:51:43Laurence,
00:51:44Laurence,
00:51:45Laurence,
00:51:46Laurence,
00:51:47Laurence,
00:51:48Laurence,
00:51:49Laurence,
00:51:50Laurence,
00:51:51Laurence,
00:51:52Laurence,
00:51:53Laurence,
00:51:54Laurence,
00:51:55Laurence,
00:51:56Laurence,
00:51:57Laurence,
00:51:58Laurence,
00:51:59Laurence,
00:52:00Laurence,
00:52:01Laurence,
00:52:02Laurence,
00:52:03Laurence,
00:52:04Laurence,
00:52:05Laurence,
00:52:06Laurence,
00:52:07Laurence,
00:52:08Laurence,
00:52:09Laurence,
00:52:10Laurence,
00:52:11Laurence,
00:52:12Laurence,
00:52:13Laurence,
00:52:14Laurence,
00:52:15Laurence,
00:52:16Laurence,
00:52:17Laurence,
00:52:18Laurence,
00:52:19Laurence,
00:52:20Laurence,
00:52:21Laurence,
00:52:22Laurence,
00:52:23Laurence,
00:52:24Laurence,
00:52:25Laurence,
00:52:26Laurence,
00:52:27Laurence,
00:52:28Laurence,
00:52:29Laurence,
00:52:30Laurence,
00:52:31Laurence,
00:52:32Laurence,
00:52:33Laurence,
00:52:34Laurence,
00:52:35Laurence,
00:52:36Laurence,
00:52:37Laurence,
00:52:38Laurence,
00:52:39Laurence,
00:52:40Laurence,
00:52:41Laurence,
00:52:42Laurence,
00:52:43Laurence,
00:52:44Laurence,
00:52:45Laurence,
00:52:46Laurence,
00:52:47Laurence,
00:52:48Laurence,
00:52:49Laurence,
00:52:50Laurence,
00:52:51Laurence,
00:52:52Laurence,
00:52:53Laurence,
00:52:54Laurence,
00:52:55Laurence,
00:52:56Laurence,
00:52:57Laurence,
00:52:58Laurence,
00:52:59Laurence,
00:53:00Laurence,
00:53:01Laurence,
00:53:02Laurence,
00:53:03Laurence,
00:53:04Laurence,
00:53:05Laurence,
00:53:06Laurence,
00:53:07Laurence,
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00:53:09Laurence,
00:53:10Laurence,
00:53:11Laurence,
00:53:12Laurence,
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00:53:23Laurence,
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00:53:25Laurence,
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00:53:28Laurence,
00:53:29Laurence,
00:53:30Laurence,
00:53:31Laurence,
00:53:32Laurence,
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00:53:38Laurence,
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