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Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent des conséquences de la motion de censure contre le Premier ministre, Michel Barnier et de qui pourrait lui succéder à Matignon.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete
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NewsTranscription
00:00La France peut-elle entrer dans une crise durable ?
00:03On vous pose la question, 0180 20 39 21, vous nous appelez sur Europe 1
00:07et Nicolas Daragon sera avec nous aux alentours de 17h15, 17h20.
00:11S'il n'est pas arrivé à 17h40, considérez que c'est définitivement perdu.
00:15Quand on est au ministère de l'Intérieur, généralement, on peut arriver à l'heure.
00:18C'est vrai, il va me dire des choses.
00:20Non mais il est hyper sympa.
00:22Allez, oui, Gauthier Lebrun.
00:24Donc nous sommes à la veille de la fin de journée.
00:29Sinon on dit.
00:3117h40, c'est bon.
00:3317h40, considérez que c'est définitivement perdu.
00:35Il faudra rendre l'antenne, quasiment.
00:37Merci, oui, Gauthier Lebrun.
00:38Donc nous sommes à la veille du vote de la motion de censure.
00:40C'est la motion de censure de la gauche qui devrait passer demain
00:43et renverser pour de bon Michel Barnier.
00:45Voté grâce au Nouveau Front Populaire, évidemment,
00:47mais aussi et surtout grâce au Rassemblement National.
00:50Donc on est déjà dans l'après.
00:52Emmanuel Macron, souvenez-vous, la semaine dernière,
00:54il y avait une phrase qui fuitait dans Le Parisien où il disait...
00:57J'ai l'impression, je ne sais pas ce que vous en pensez,
00:59mais je vous pose la question, à 16h08,
01:01j'ai l'impression que l'entreprise Macron est en marche.
01:03Mais attendez, qu'est-ce que c'est ?
01:05Là, je sens que l'émission va être très longue
01:07puisque la dernière fois qu'il a fait ça,
01:08c'était avec tous les livres de Valérie Benhaim.
01:12J'ai l'impression qu'on est dans un sprint libéral et autoritaire.
01:15Alors, qu'est-ce que vous lisez, là ?
01:16C'est dû à la Madeleine, c'est quoi les...
01:18Dès que je parle un peu français...
01:20Continuez, continuez un peu.
01:22C'est un langage sous-livre, certes.
01:23Continuez un peu.
01:24Bah, j'ai rien à dire, là.
01:26Ah, c'est lui d'Artigol.
01:27Non mais, je peux vous poser une vraie question ?
01:29Allez-y, Cyril.
01:30Quel dessin, D-E-2-S-E-I-N,
01:33poursuit le président de la République, Gauthier Lebré ?
01:35C'est lui d'Artigol.
01:37Il y a l'artigol qui est en train de reconnaître son livre.
01:39Quel dessin ?
01:40Celui de trouver quelqu'un pour succéder à Michel Barnier ?
01:44Ça date 2017, je ne me souviens plus.
01:47T'es sûr que c'est toi qui as écrit ton livre ?
01:49Bon, c'est mort, il va te faire deux heures avec.
01:51C'est Macron, entreprise de démolition, c'est 2017.
01:53Putain, mais c'est extraordinaire.
01:55Quelle édition, tant qu'on y est ?
01:56Eh, vous n'avez pas lu votre livre, c'est pas possible.
01:58Les éditions d'Atelier 2017, c'était sur les six premiers mois d'Emmanuel Macron.
02:02Eh ben tiens, c'est bien, c'est d'actualité.
02:04Bah voilà, c'est pour ça que je l'ai pris.
02:05Je me suis permis de le relire hier soir.
02:07Je n'avais rien à foutre, j'ai dit tiens, je vais lire le livre de D'Artigol.
02:12Est-ce qu'il a été seulement imprimé ?
02:15Par contre, il connaît moins bien ses livres que Valéry Benay, en revanche.
02:17Mais non, c'est 2017, ses livres.
02:18Mais alors, 2017, mais arrêtez.
02:20Non, vous avez vu ? J'ai frisé de l'œil à un moment donné.
02:23Je ne le vois pas derrière vos lunettes.
02:25J'ai rien vu derrière vos lunettes, j'ai rien vu.
02:27Allez, c'est parti.
02:28J'y vais là ?
02:29Je suis en train d'une vraie explication entre trois phrases de D'Artigol.
02:34Alors, Emmanuel Macron est déjà en train d'essayer de trouver son nouveau premier ministre.
02:40Puisque la page Barnier est déjà tournée avant même que la censure n'ait été votée.
02:44La semaine dernière, il y avait cette phrase dans Le Parisien qui fuitait.
02:47On sentait déjà qu'Emmanuel Macron avait tiré un trait sur Michel Barnier.
02:50Et qu'il sentait la censure arriver.
02:52Donc, le nom qui tient la corde à l'heure où je vous parle, c'est Sébastien Lecornu.
02:56On le disait déjà hier, mais ça se confirme.
02:59Un Bruno Rotaillot.
03:00Si Sébastien Lecornu accepte sa feuille de route, reste Place Beauvau, ministre de l'Intérieur.
03:05Ce qui permet aux Républicains de rester dans le socle commun.
03:08Parce que comme ça, sur le papier, Sébastien Lecornu, on peut se dire que c'est le prolongement du macronisme.
03:12Laurent Wauquiez et ses députés vont dire qu'on avait Matignon, on ne l'a plus.
03:16On quitte le socle commun.
03:18Mais Sébastien Lecornu, ça semble être le dénominateur commun qui peut rassembler le plus de monde sans être censuré.
03:24Et c'est le plus important par Marine Le Pen.
03:27Parce que Sébastien Lecornu connaît Marine Le Pen.
03:29Il a déjà dîné avec elle.
03:30Il ne la méprise pas.
03:31Contrairement à ce qu'a pu ressentir Marine Le Pen avec Barnier.
03:34Il y a d'autres noms.
03:35On va dire les noms.
03:36Il y a Larcher, il y a Bayrou.
03:37Il y a Bruno Rotaillot.
03:38Alors Bruno Rotaillot, évidemment, je pense qu'il ne dirait pas non à Matignon.
03:43Je pense qu'il en a même envie.
03:45Mais le problème, c'est Gabriel Attal et les macronistes.
03:48Vous perdez tout de suite l'aile gauche de la Macronie.
03:50Il sera jugé comme trop à droite par une bonne partie de la Macronie.
03:54Bayrou ?
03:55Alors Bayrou, il est toujours là quand il y a un poste qui se libère.
03:58Son avantage, c'est qu'il est favorable à la proportionnelle.
04:01C'est un combat qu'il mène depuis longtemps.
04:03Et donc là, c'est évidemment un point pour satisfaire le rassemblement national.
04:07Je vois mal, les Républicains suivent François Bayrou.
04:09François Bayrou, c'est plutôt l'aile gauche.
04:11Quand il était question de nommer Catherine Vautrin à Matignon,
04:16il la trouvait trop à droite.
04:17Donc je vois mal les Allers se ranger derrière François Bayrou.
04:19Et Larcher ?
04:20Alors Gérard Larcher, ça aurait l'avantage de laisser Matignon aux Républicains.
04:23Gérard Larcher, je l'ai connu moi.
04:26Il était prof de tir à l'arc.
04:32Il est en pleine forme.
04:33Il va nous faire une belle émission.
04:34En 2017.
04:36Et donc ça aurait le mérite de laisser Matignon aux Républicains.
04:41De les conserver.
04:42A mon avis, ça ne serait pas un Cassius Belli pour les macronistes.
04:46Et même pour le RN, il ne serait pas censuré de manière automatique.
04:50La question c'est, a-t-il envie ?
04:52Est-ce qu'il a vraiment envie de quitter le...
04:54On sait qu'il n'a pas envie de quitter le Sénat.
04:56La restauration est incroyable.
04:58La restauration est incroyable au Sénat.
05:01Non mais c'est vrai.
05:02C'est vrai, c'est ce qu'on va dire.
05:04C'est pour ça qu'il va rester.
05:05Oui je sais.
05:06Parce que la cantine est bonne.
05:07Mais non, mais c'est une façon de parler.
05:09Personne n'a imaginé ça.
05:11Moi je connais.
05:12Au Sénat, j'avais rencontré le médecin du Sénat qui s'était fait virer.
05:15Avec une sombre affaire.
05:17Franchement, c'est plus chaud que les soirées de fans dans le coeur.
05:19Avec une sextape qui tournait.
05:21Ah non mais le Sénat, sans rigoler, c'est un sauna, c'est pas le Sénat.
05:23C'est le sauna en fait, ils se sont trompés.
05:25C'est bouillant là-bas.
05:27Je sais, Benaim voulait y aller.
05:29Elle voulait être sénatrice depuis des années.
05:31Donc quand on est deuxième personnage de l'État,
05:33quand on est président du Sénat au Palais Bourbon,
05:36c'est compliqué de quitter le fauteuil de sénateur
05:38pour aller dans le fauteuil du Premier ministre,
05:40qui est un job, on le voit en ce moment, hyper précaire,
05:42qui peut s'arrêter à tout instant.
05:44Et on oublie complètement Cazeneuve alors ?
05:46On oublie complètement la gauche de manière générale.
05:49Bernard Cazeneuve se ferait censurer,
05:51beaucoup plus vite que Michel Barnier.
05:53Il ne serait même pas soutenu par François Hollande,
05:55qui a été pourtant son patron, puisqu'il a été Premier ministre
05:57et ministre de l'Intérieur de François Hollande.
05:59Sébastien Lecornu accompagne actuellement Emmanuel Macron
06:03dans son voyage d'État en Arabie Saoudite.
06:06Peut-être que c'est propice à des discussions
06:08pour construire les prochaines lignes d'un exécutif ?
06:11Je ne crois pas qu'on va m'accompagner
06:13à quoi boulevard la semaine dernière.
06:14C'est pour ça que je vous ai augmenté.
06:16On avait avancé d'autres trucs.
06:18C'est vrai.
06:20On m'accompagnait à la piscine à vagues la semaine dernière.
06:22Ce n'est pas pour ça que je m'ai augmenté.
06:23Donc ça ne veut rien dire.
06:25Oui, Gauthier Lecon.
06:26Je crois beaucoup au scénario Sébastien Lecornu.
06:29De toute façon, ils ne sont pas 36 sur le marché
06:31à pouvoir réunir le socle commun
06:33sans se faire censurer par l'ORN.
06:35Sébastien Lecornu ne serait pas victime
06:37d'une censure automatique de Marine Le Pen.
06:39C'est très clair.
06:40C'est quasiment le plus important.
06:41Après, il faut embarquer les Républicains.
06:43Mais si Bruno Rotailleau reste ministre de l'Intérieur,
06:45ce sera possible.
06:47Exactement.
06:48Qu'est-ce que vous voulez dire ?
06:49L'émission va être longue.
06:51Quand c'est comme ça, c'est sûr.
06:53Votre carrière aussi.
06:55J'espère en tout cas.
06:57Très bien.
06:58Vous avez vu Mathilde Panou ?
07:00Le NFP s'attaque au RN
07:02dans le texte de sa motion de censure.
07:04Sur les motions de censure,
07:06il faut expliquer parce qu'il y en aura une.
07:08Il y en a deux même.
07:09Non, mais il y en aura une d'abord du RN
07:11et après, qui va être retoquée à mon avis,
07:13et celle du NFP le soir.
07:14Il me semble que c'est celle du nouveau Front Populaire
07:16qui sera soumise aux voix en premier.
07:18Vous êtes sûr ?
07:19Oui, quasiment à 99 %.
07:20Ce n'est pas ce qu'on m'a dit.
07:22Moi, c'est ce qu'on m'a dit.
07:23Ce n'est pas ce qu'on m'a dit ici.
07:26Je ne peux pas vous le dire.
07:27Il y a quelqu'un d'important.
07:28Il me semble que c'est celle du NFP
07:30qui sera soumise aux voix en premier.
07:32De toute façon,
07:33celle du RN n'a aucune chance de passer
07:35puisque la gauche ne veut pas la voter.
07:37Ceux qui critiquent Marine Le Pen disent
07:39que c'est incroyable.
07:40Elle va voter la motion de censure du NFP
07:42alors qu'au sein de cette motion de censure,
07:45on dit qu'il ne faut pas de loi immigration,
07:47qu'il ne faut pas revenir sur la ME,
07:49que le gouvernement a cédé au RN.
07:51On l'insulte quasiment
07:53en parlant de ville-obsession du RN
07:56sur l'immigration.
07:57Marine Le Pen a taclé aujourd'hui la gauche
07:59en disant « est-ce qu'ils veulent vraiment
08:01que je vote leur motion de censure ? »
08:02On pourrait croire,
08:03en lisant leur motion de censure,
08:04qu'ils veulent que le gouvernement reste en place.
08:06Certains ont dit
08:07« est-ce que Marine Le Pen va vraiment voter
08:08la motion de censure du NFP ? »
08:10Oui, elle va vraiment voter
08:11la motion de censure du NFP
08:12parce que son premier objectif,
08:13c'est de faire tomber le gouvernement
08:15pour que ce budget qu'elle juge mauvais
08:17et d'ailleurs, c'est intéressant de voir
08:18que les marchés financiers
08:19ne réagissent absolument pas comme on l'a dit.
08:21Ils préfèrent le budget de 2024
08:22au budget de 2025.
08:23Exactement.
08:24Étonnamment.
08:25Le CAC 40 est en hausse.
08:26Bien sûr.
08:27Donc, l'objectif premier de Marine Le Pen,
08:28c'est de faire tomber le gouvernement
08:29que le budget de 2025 ne s'applique pas
08:31et elle est prête à voter une motion de censure,
08:33y compris une motion de censure
08:34où on parle d'elle de manière négative.
08:36On commence à voir passer
08:37sur les réseaux sociaux
08:38des comptes des lecteurs du RN
08:40qui commencent à demander à Marine Le Pen
08:42et au RN
08:43pourquoi vous vous associez
08:44au Nouveau Front Populaire
08:46avec ce texte qui est une charge contre vous.
08:49Pourquoi vous allez voter la censure ?
08:50Il faut surveiller.
08:51Peut-être qu'une partie importante
08:53de l'électorat RN
08:54ne va pas comprendre ce qui se passe.
08:56Exactement.
08:57C'est fou pour Sébastien Lecornu
08:58qu'il y ait l'ascension.
09:00C'est vrai.
09:01C'est fou.
09:02C'est vrai, c'est fou.
09:03Attendez, ce n'est pas encore fait.
09:05Ce n'est pas encore fait.
09:06Il est là depuis 2017.
09:08Est-ce que vous pensez que...
09:09On rappelle que Michel Barnier,
09:11avant d'être nommé,
09:12il y a eu 51 jours.
09:13Est-ce que vous pensez qu'il y aura...
09:14Non, ça va aller très rapidement.
09:15Avant ce week-end, il parie.
09:16Le président de la République
09:18veut aller très rapidement
09:19pour une raison qu'on évoquait déjà hier.
09:21Plus il laisse de temps passer,
09:22plus la petite musique de la démission
09:24va faire du bruit médiatiquement,
09:26même s'il n'y a aucune chance
09:27qu'il cède à cette petite musique.
09:29Mais oui, Emmanuel Macron
09:30et son entourage
09:31veulent agir hyper rapidement,
09:33très vite, pour l'objectif
09:34d'avoir un Premier ministre
09:35en début de semaine prochaine.
09:36Max ?
09:37Tu veux dire avant Noël, donc ?
09:38Oui, avant Noël.
09:39Avant la semaine prochaine.
09:40Avant la semaine prochaine,
09:42on sera avant Noël.
09:43Oui, j'entends bien.
09:44Je suis assez surprise de la rapidité.
09:46Vous avez vu les Premiers ministres
09:47et Emmanuel Macron
09:48plus...
09:49Ça va être long.
09:50Plus il est dissipé.
09:52Ça va être difficile.
09:53Il est très difficile d'animateur dissipé.
09:551145 jours.
09:56Donc c'était pas mal, Edouard Philippe.
09:58Casté 680 jours,
10:00borne 602,
10:01attale 240,
10:02et là 90 jours.
10:03C'est fou.
10:04Donc peut-être que le prochain
10:05a encore moins de jours d'avance.
10:06Ce serait fou pour cet enfant
10:07de la vallée d'eau souple.
10:08Celui qui prenait des truites
10:10à la main comme ça.
10:11C'est fou, c'est vrai.
10:12Ça c'est mon livre sur François Moncler,
10:14qui était un grand capitaine
10:16de l'équipe de France.
10:18Oui, François le pauvre.
10:20Mais qui est ce mystérieux informateur
10:23qui lui balance des extraits de nos livres
10:25qui sont impaissibles ?
10:27Je n'en peux plus.
10:28Je pleure.
10:29Je pleure.
10:30En tout cas, c'est quelqu'un
10:31qui est un fin lettré, visiblement,
10:32qui vous écrit.
10:33Une bibliothèque chargée
10:34de grands récits.
10:35Pour vous, qui serait le meilleur
10:36Premier ministre ?
10:37Personne.
10:38Parce que c'est très dur.
10:39C'est le cornu, en fait, celui-là.
10:40Oui, politiquement, c'est le cornu.
10:41Le meilleur profil, en tout cas,
10:42c'est celui qui existe depuis longtemps.
10:43Le meilleur profil, c'est...
10:44Moi, je vous dis,
10:45il y a un proche de Marine Le Pen
10:46qui m'a dit
10:47Sébastien Lecornu peut...
10:48Vous préférez Henri ou Bruno Rotailleau.
10:49Mais là, on parle en politique
10:51pas sur celui qui peut tenir
10:53le plus longtemps,
10:54pas sur le fond.
10:55Sur le fond, évidemment que,
10:56politiquement, Bruno Rotailleau
10:57a un profil plus intéressant
10:58que Sébastien Lecornu
11:00parce qu'il y a une ligne
11:01beaucoup plus affirmée
11:02et beaucoup plus tranchante
11:03sur les sujets
11:04dont on débat beaucoup ici.
11:06Après, le but, c'est d'avoir
11:07un Premier ministre qui peut tenir.
11:08Et je vous disais,
11:09Marine Le Pen, l'un de ses proches,
11:11disait Sébastien Lecornu,
11:12il peut tenir jusqu'à la fin
11:13du quinquennat Macron.
11:15C'est quand même
11:16une donne très intéressante.
11:17L'aile gauche des macronistes,
11:18elle n'a rien contre Lecornu ?
11:20Non, rien du tout.
11:21Ils viennent de leur rang.
11:23Après, il faudra voir
11:24la politique qu'il veut mener.
11:25Mais s'il accepte
11:26la feuille de route
11:27de Bruno Rotailleau-Place Beauvau,
11:29à mon avis, il pourrait réussir.
11:30Parce que le problème
11:31de Sébastien Lecornu,
11:32ce que vont dire certains LR,
11:33c'est qu'on avait Matignon,
11:34on ne l'a plus,
11:35on revient aux macronistes.
11:36Donc, on est lésé dans cette affaire.
11:38Après, il faudra trouver
11:39une façon de contenter tout le monde.
11:41Mais s'il accepte
11:42la feuille de route
11:43de Bruno Rotailleau,
11:44s'il donne le ministère des armées
11:45aux républicains,
11:46notamment à Jean-Louis Thiriot,
11:47qui est actuellement
11:48son ministre délégué
11:49aux anciens combattants,
11:50il y a peut-être un deal
11:51qui peut se faire avec LR.
11:52C'est beau ce qu'il dit.
11:53Franchement, moi,
11:54je vois les paroles
11:55de Gauthier Lebrun.
11:56C'est complet, puis c'est tout.
11:57C'est comme un complet poisson.
11:58Oui, merci.
11:59Vous voulez parler,
12:00Fabien Lecun ?
12:01Non, moi, je pensais
12:02à Sébastien Chenu.
12:03Sébastien Chenu,
12:04mais quel rapport ?
12:05Pourquoi ?
12:06Accroche tes mains à ma taille,
12:07c'est la Chenu qui redémarre.
12:08Non, mais,
12:09c'est pas possible.
12:10Pourquoi pas ?
12:11On n'a rien contre
12:12Sébastien Chenu.
12:13Mais l'ORN n'entre pas
12:14au gouvernement.
12:15Marine Le Pen est déjà
12:16première ministre bis.
12:17Elle n'a pas vraiment
12:18entré au gouvernement.
12:19Non, mais c'est pas possible,
12:20en fait.
12:21Il a été vice-président
12:22de l'Assemblée nationale.
12:23Il a été pendant...
12:24Deux ans, pendant deux ans.
12:25Il ne l'est plus.
12:26Oui, je sais, bien sûr.
12:27Mais non, pourquoi pas ?
12:28Accroche tes mains à ma taille,
12:29c'est la Chenu qui redémarre.
12:30C'est un ancien...
12:31C'est un ancien...
12:32Avant ORN, il était...
12:33C'est un ancien...
12:34Tu crois que les députés
12:35de Gabriel Attal vont accepter
12:36Sébastien Chenu à Matignon ?
12:37Franchement...
12:38Calmez-vous,
12:39il pose une question, là.
12:40Ça va, là.
12:41Il se réveille à peine, là.
12:42Oui, oui.
12:43Il est tombé dessus, là.
12:44Ça va, là.
12:45Excusez-les, Fabien.
12:46Ah, mais bon,
12:47je donne des noms.
12:48Concentrez-vous
12:49sur Britney Spears, là.
12:50Concentrez-vous
12:51sur Britney Spears
12:52et Marie Myriam.
12:53Concentrez-vous
12:54sur Britney Spears
12:55et Marie Myriam, là,
12:56pour tout à l'heure,
12:57pour la chronique de 17h04.
12:59Vous allez mieux que ça, là.
13:03Vous allez mieux que ça.
13:04Alors, on a des auditeurs en ligne,
13:06forcément, qui veulent réagir
13:07à tout ça.
13:08Qu'est-ce qui s'est passé avec...
13:10Il croit encore en Lucie Castel ?
13:12Non, mais elle,
13:13elle croit en elle.
13:14Lucie Castel ?
13:15Lucie Castel, peut-être
13:16qu'elle croit en elle,
13:17mais c'est la seule.
13:18Vous avez vu qu'elle a proposé
13:19à Dominique de Villepin
13:20d'être ministre
13:21des Affaires étrangères ?
13:22Ça, c'est intéressant.
13:23C'est une clarification politique.
13:24Elle l'a dit sur France Inter.
13:25En plus, donc,
13:26c'est une clarification.
13:27L'endroit, la teneur,
13:28et qui elle choisit.
13:29Je ne suis pas certaine
13:30que lui soit ravi
13:31qu'elle le dise.
13:32En tout cas,
13:33on voit qu'elle électorat
13:34et essaye de draguer
13:35depuis plusieurs mois
13:36Dominique de Villepin
13:37en vue d'une prochaine présidentielle.
13:38Exactement.
13:39Bien sûr.
13:40Mais oui.
13:41Qu'est-ce qu'il vient de faire ?
13:42Monsieur le président.
13:43Je vais vous dire ce que je pense.
13:44Qui ne s'entendait pas très bien
13:45avec Dominique de Villepin.
13:46Je comprends.
13:47Je vais vous dire,
13:48j'avais des gros problèmes
13:49avec Dominique de Villepin
13:50et là, avec Lucie Castel.
13:51Non, mais c'est...
13:52Non, mais Lucie Castel,
13:53non mais arrête.
13:54Non, mais elle a dit
13:55qu'elle était à Nouveau-Brunswick.
13:56Non, mais elles sont où ?
13:57La mairie de Paris.
13:58Elle sortait de la mairie de Paris.
13:59C'était la proposition
14:00pour Matignon
14:01du nouveau fonds populaire.
14:02Vous auriez voulu,
14:03Lucie Castel,
14:04d'articuler ?
14:05Je n'aime pas
14:06les propositions
14:07qui surgissent comme ça.
14:08Je préfère, moi,
14:09les itinéraires
14:10politiques
14:11classiques
14:12à l'ancienne.
14:13Voilà,
14:14avoir des responsabilités
14:15avec les mandats locaux.
14:16J'adorais le mandat
14:17de député-maire.
14:18Je trouve qu'un député-maire,
14:19ça permettait
14:20d'avoir un contact
14:21avec le réel.
14:22Les mecs,
14:23j'ai une petite info.
14:24Il y en a un
14:25qui est en train
14:26de préparer son arrivée.
14:27Qui est en train
14:28de préparer
14:29les 2027.
14:30C'est Lysnard.
14:31Le maire de Cadaz.
14:32Je vous le dis,
14:33attention, attention.
14:34Il ne s'engage pas,
14:35il le dit au virtuel.
14:36Il prépare 2027.
14:37Oui, mais là,
14:38il prépare activement.
14:39Il commence à...
14:40Il l'a dit, je crois,
14:41officiellement, d'ailleurs.
14:42Il y a pas mal de gens
14:43qui vont être avec lui.
14:44Gauthier Lebrouillette,
14:45pas la peine
14:46de faire cette tête-là.
14:47Vous avez fait la tête
14:48de Gauthier Lebrouillette.
14:49Non, mais qu'il prépare,
14:50ça c'est sûr.
14:51Qu'il soit le favori
14:52de la droite
14:53pour aller à 2027,
14:54c'est autre chose.
14:55Ça va faire beaucoup
14:56de candidats sur la ligne
14:57de départ à droite.
14:58Valérie Benaym,
14:59calmez-vous, s'il vous plaît.
15:00Vous êtes en train
15:01de devenir folle
15:02avec ces foudres.
15:03Parce que là,
15:04on a Bruno Rotailleau
15:05qui est en train de...
15:06qui veut se premier
15:07ministraliser.
15:08Donc, à mon avis,
15:09il va faire une matinale demain
15:10dans ce sens
15:11et il est candidat
15:13pour être à Matignon,
15:15au moins en coulisses.
15:17Est-ce qu'il aura
15:18gain de cause ?
15:19Je ne pense pas
15:20à cause de l'opposition
15:21ou des députés macronistes.
15:22Enfin, c'est quand même
15:23intéressant de voir
15:24qu'il y a un favori à droite
15:25qui s'affirme
15:26de plus en plus.
15:27Rotailleau à Matignon,
15:28c'est quand même pas
15:29une bonne nouvelle
15:30pour le RN
15:31dans les perspectives
15:32à la présidentielle.
15:33C'est sûr.
15:34Dis pas de tes conneries
15:35là, Dartigold.
15:36Tu ne lis pas des livres
15:37sur les moules
15:38où les flics détruisent.
15:39Le RN pense que Bruno Rotailleau
15:40n'a pas de chance
15:41de se retrouver à Matignon
15:42en raison de Gabriel Attal
15:43qui en ferait un Cassius Belli.
15:44Ça fait deux fois
15:45que je dis Cassius Belli.
15:46Je trouve ça très élégant.
15:47En ferait un Cassius Belli.
15:48Et voilà,
15:49les macronistes
15:50s'approcheraient trop
15:51à droite pour eux,
15:52donc ils ne l'accepteraient pas.
15:53Je pense,
15:54si je peux me permettre,
15:55que Bruno Rotailleau
15:56ne sera pas possible
15:57parce que je pense sincèrement
15:58que Gabriel Attal
15:59en ferait un Cassius Belli.
16:04Vous pensez, Bruno,
16:05que ce serait un Cassius Belli ?
16:06Un Cassius Belli, c'est sûr.
16:07Mais là, je vous le dis,
16:08je connais,
16:09je suis spécialiste
16:10en Cassius Belli,
16:11je vous le dis.