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Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent de l'allocution d'Emmanuel Macron.
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Transcription
00:00On a Caroline en ligne.
00:02Bonjour Michel Adams.
00:03Bonjour Caroline, merci d'être avec nous.
00:05Bonsoir Philippe, merci de m'accueillir avec votre formidable équipe.
00:09Merci Caroline, merci d'être là, vous habitez dans les Hauts-de-Seine, juste à côté.
00:12Vous pouvez venir nous voir, on est juste à côté.
00:14Ah bah écoutez, j'y réfléchis, d'ailleurs j'ai même pris l'adresse ce matin, vous voyez.
00:19Vous avez abandonné la fameuse rue François 1er.
00:22Eh oui, ils ont abandonné, Europe 1 a abandonné moi.
00:25C'est parce que je suis vieille.
00:26Mais non mais c'était magnifique, j'y étais rue François 1er.
00:28Pour les auditeurs qui nous écoutent, qui n'habitent pas Paris, c'est une magnifique rue, la rue François 1er.
00:32C'était l'ancien endroit où il y avait Europe 1.
00:34Maintenant on est dans le 15ème, on est bien aussi.
00:37On est bien aussi en plus.
00:38Mais là-bas il y avait beaucoup de rongeurs, il y avait beaucoup de souris.
00:41C'est vrai ?
00:42Ouais.
00:43C'est pas vrai que je suis parti, moi je pouvais plus.
00:46Bah je pouvais plus Caroline.
00:47Vous avez des sacrées anecdotes.
00:49Bah mais je vous jure, c'est vrai.
00:51Et là il y a beaucoup de souris aussi dans mon studio.
00:53Vous avez des souris ?
00:54Il doit y avoir pas mal de rats à Matignon en ce moment.
00:56Bah là il y a des rats à Matignon, il y a même des rats devant qui attendent.
00:59Il y a des rats qui attendent devant Caroline.
01:02Voilà, bon tout le monde est au taquet, là on attend 20h.
01:06Mais je croyais vraiment qu'il va se passer quelque chose d'exceptionnel.
01:09Mais Caroline, il va rien se passer du tout à 20h.
01:11Mais on est d'accord, voilà.
01:13Moi je suis d'accord avec Gauthier, vous voyez.
01:15Bon après là il est en train de, il soupire quand même, je le vois pas.
01:20Il doit soupirer en disant, bah je l'avais dit de toute façon qu'il ne se passerait rien.
01:24Il ne se passerait rien.
01:25Il va avoir un petit bilan, il va dire,
01:27Emmanuel Macron va nous dire la situation dans laquelle on est, on la connaît.
01:31Et puis il va...
01:32Là on me dit que Berrou ne rêve que de ça, mais qu'on n'y croit pas.
01:36Ah ouais ?
01:37Dans les sphères du pouvoir.
01:38Bah écoutez, moi Berrou, je vais vous dire ce que j'en pense.
01:42Moi je ne me verrai jamais à la télé.
01:44On ne m'a pas encore téléphoné.
01:46Non mais plus sérieusement, j'ai été élue locale.
01:50Vous savez comment je l'appelle le parti de M. Berrou ?
01:53Comment ?
01:54Bah écoutez, pour moi, le parti de M. Berrou, c'est le parti cubuto.
01:58De ma petite vie d'élue locale inconnue, je retiens qu'on avait quand même parmi nos adjoints au maire,
02:04dans une ville pas très loin, là dans les Seunes,
02:07eh bien un adjoint qui avait quitté le maire socialiste assez connu lui par contre.
02:12Voilà, un adorateur de Martine Aubry.
02:16Ça va vous aiguiller peut-être.
02:18Oui, ça nous aiguille, oui.
02:20Vous voyez, eh bien en fait, il a planté les socialistes comme il les a sentis l'entourner.
02:25Il était venu avec nous en cours de campagne vers la fin, deux mois avant la fin, en 2013.
02:30Alors justement, Caroline, parce que comme Jean-Michel Apathy va nous demander,
02:34notre principal auditeur sur Europe 1,
02:36Caroline, vous étiez...
02:38Quelle couleur politique vous ?
02:40Bah moi en fait, je suis une ancienne, une vieille RPR, OMP, LR.
02:46Enfin vieille, je vais arrêter de dire que je suis vieille.
02:48Non, vous êtes jeune en plus.
02:50J'ai votre âge devant moi, vous êtes jeune.
02:52Vous êtes jeune, Caro.
02:53Voilà, je me sens encore jeune.
02:55Bien que l'année prochaine, ça va piquer un peu.
02:57Mais non, Caroline, on parle pas de ça, Caro, on parle pas de ça.
03:00Plus sérieusement.
03:01Oui.
03:02Bon, alors après, je vais vous dire, j'ai quand même certaines valeurs qui font
03:06que j'ai un peu plus pensé vers ce qu'on appelle maintenant l'ultra-droite.
03:11D'accord.
03:12Pour moi, il n'y a qu'une droite.
03:14Vous voyez ?
03:15Mes valeurs à moi, il n'y a qu'une droite.
03:16Moi, je trouve que la droite d'aujourd'hui, c'est pour ça que je ne suis pas fan de Berrou,
03:19vous allez comprendre pourquoi.
03:21Elle a trop pactisé avec le centre.
03:24Alors, le centre, il est droite-gauche, c'est des centristes.
03:28Par conséquent, si vous voulez, moi, M. Berrou, je pense qu'il aura aussi été nommé,
03:32parce que rien n'est perdu pour lui.
03:35On ne sait pas après tout.
03:36Il n'y aura pas de grande révolution.
03:38Ça ne va pas changer grand-chose.
03:40De toute façon, là, Caroline, je vais vous dire la vérité.
03:44Là, on ne cherche pas à la révolution.
03:46Il ne va rien se passer jusqu'en 2027.
03:47Il ne va pas se passer grand-chose, en tout cas.
03:49Croyez-moi.
03:50Non.
03:51Et là, j'ai envie de dire, maintenant, si vous voulez, il faut arrêter de tirer sur l'ambulance.
03:55Tout ce que j'entends depuis hier m'horrifie.
03:57Au sens, après, le PEN, c'est pas ton sujet.
04:01De dire que le RN s'est rallié à Mélenchon.
04:05Non.
04:06Ils n'étaient pas d'accord.
04:07De toute façon, ce budget, il était un massacre pour les Français.
04:13C'était quand même pas un budget.
04:14Voilà.
04:15On n'a pas cherché.
04:16Monsieur Barnier, je respecte cet homme.
04:18Je trouve qu'il n'avait pas la tâche facile.
04:21Cependant, il n'a pas cherché.
04:23Même en 15 jours, ne me dites pas qu'il n'avait pas moyen de chercher des voies d'économie
04:28au niveau de ces différents ministères.
04:31Caroline, vous restez avec nous sur Europe 1.
04:33Vous ne bougez pas.
04:34Non, je ne bouge plus.
04:35Vous ne bougez plus.
04:360-1-80-20-39-21.
04:38Vous nous appelez sur Europe 1.
04:41Michel Barnier, vous avez vu, il sait déjà ce qu'il va faire après.
04:44Il va rejoindre les laboratoires Barnier.
04:47Tout de suite sur Europe 1.
04:4917h41 sur Europe 1.
04:51Merci à Dartigold d'être là.
04:52Merci Gauthier Lebray.
04:53Merci Valérie Benaym.
04:54Et Fabien Lequeuve, merci aux auditeurs de nous appeler 0-1-80-20-39-21.
04:58C'est bien parce qu'en fait, on a fait une émission aujourd'hui.
05:02Olivier s'est trompé.
05:03Puis ça a évolué.
05:05On a fait évoluer nos idées pendant le cours de l'émission.
05:08C'est ça d'être en direct.
05:09Moi, je suis dans Stéfix.
05:11C'est ça d'être en direct.
05:12Un moment, en tout début d'émission, on disait peut-être qu'il allait nommer quelqu'un Emmanuel Macron à Pompon.
05:18Et là, ça y est, on le sait.
05:20Il y avait une émulation du côté modem.
05:22Il n'y aura rien.
05:23Il va faire un petit bilan, Emmanuel Macron.
05:25Comme Gauthier Lebray a pu le faire avec sa femme hier soir autour de Cannelloni.
05:30Il a fait un petit bilan de son couple.
05:31Elle n'était pas là hier soir.
05:32En plus, elle était avec ses copines à une pièce de théâtre.
05:34J'étais tout seul devant les jeunes infos à regarder.
05:38Je n'aurais jamais dû dire ça.
05:39Pourquoi je dis ça à Cyril ?
05:40Regarder la censure.
05:43Ta femme n'était pas là hier soir ?
05:44Non, elle n'était pas là. Je le savais.
05:45Elle est rentrée ce matin ?
05:46Elle est rentrée hier soir.
05:47Je dormais à moitié parce que je suis en matinale.
05:49Je me couche plutôt.
05:50Mais je l'ai entendue rentrer.
05:51Ce n'est pas clair tout ça.
05:52Elle a mis des stories sur Instagram.
05:53Le programme était très clair.
05:56Il faut la joindre.
05:57Dîner entre copines et pièce de théâtre.
05:59Ce besoin de se justifier sur Instagram en postant des stories.
06:04C'est pour ça que le mec de Benaim, il n'a ni Instagram ni Twitter.
06:06Il n'a rien.
06:07Pas besoin de se justifier.
06:08Je l'ai fait tout seul hier soir.
06:09Il n'a même pas de portable le mec de Benaim.
06:11Il ne peut même pas appeler.
06:14On a Caroline avec nous en ligne.
06:15Caroline des Hauts-de-Seine.
06:16Merci d'être avec nous.
06:17Je suis toujours là.
06:18Je suis toujours là.
06:19J'étais en train de rigoler.
06:23Vous traitez de sujets sérieux, avec humour et bonne humeur.
06:26Donc ça, ça nous fait du bien.
06:30Je vais vous dire la vérité.
06:31On n'attend plus rien, même nous.
06:34Là, on va faire le dos rouge jusqu'en 2027.
06:37Il ne va pas se passer grand-chose.
06:41Bonjour Caroline.
06:42Je voulais vous poser une question.
06:43On a entendu certains électeurs, notamment du côté du RN,
06:46qui reprochaient à Marine Le Pen d'avoir un agenda politique
06:50et de jouer pour elle.
06:52Est-ce que vous pensez cela, vous ou pas ?
06:55Elle a dit non.
06:57Écoutez, moi je pense que c'est voir le problème,
07:02la question d'un bout de l'orniette qui intéresse certainement
07:05certains médias parce qu'ils sont tellement à fond
07:08à tirer à bout des rouges sur le RN.
07:11Après, on aime ou on n'aime pas, ce n'est pas tant le sujet.
07:14De toute façon, sa position était quand même assez claire
07:17depuis le départ, celle de Marine Le Pen.
07:21Par conséquent, je ne pense pas qu'elle soit dans ce calcul-là
07:24parce que de toute façon, elle est dans un profond brouillard.
07:27Cette saison, vous me direz, en plein mois de novembre.
07:29Il faut qu'elle mette les feux.
07:31Si vous voulez, elle ne peut pas tirer de conclusion
07:34sur ce qui va se passer pour elle d'un point de vue judiciaire.
07:37Par conséquent, je pense qu'elle s'est sans doute un peu vengée.
07:41Mais ce n'est pas tant Michel Barnier qu'elle vise finalement.
07:45Je pense que tout le monde l'a compris.
07:47Que Mélenchon, lui il visera n'importe qui.
07:50Je dirais Mélenchon le schématise.
07:52Je ne sais même pas ce qu'il faisait hier à l'Assemblée.
07:55Il assistait.
07:57Il se rotait les mains.
07:59Ça le faisait jubiler.
08:00Bon, tant mieux pour lui.
08:01De toute façon, il n'y a rien à attendre de ce qu'on a.
08:04Par contre, effectivement, Marine Le Pen a des enjeux judiciaires.
08:08Pour répondre clairement à votre question, Valérie,
08:11je pense qu'il n'y avait pas ce fin calcul-là
08:13puisqu'il n'y a pas de visibilité.
08:15Mais il y a une volonté effectivement
08:18de protéger sans doute son électorat.
08:21Alors quand je dis son électorat, c'est large.
08:23Parce que dans les 11 millions, je pense qu'il y a pas mal de personnes
08:26dont je peux faire partie aussi.
08:28Quand même, je fais partie.
08:30Sous l'attume.
08:31Qui ont été tellement déçues de la droite, on va dire traditionnelle.
08:35Qui n'a pas non plus pris les bonnes décisions au bon moment.
08:39Et puis, voilà, à titre d'exemple,
08:41on se rappelle de Nicolas Sarkozy qui voulait passer Karcher.
08:44Désolée, c'est un verbatim.
08:47Alors aussi, que n'avait-il pas dit ?
08:50Je parle même pas de quand il était sur le yacht de M. Bolloré.
08:54M. Macron, je crois qu'il s'est pas gêné pour faire bien pire.
08:57Mais sans que sa personne ne s'écrie et ne fasse une émeute dans les rues.
09:05Bah oui, on a beaucoup critiqué Nicolas Sarkozy.
09:08Je pense que tout ce qu'a fait M. Macron,
09:11les drag queens sur le perron de l'Elysée...
09:14Souvent je dis que je ne suis pas rancunière, mais je n'oublie rien.
09:17Je pense que je ne suis pas la seule à raisonner de la sorte.
09:20Moi, depuis que M. Macron est arrivé au pouvoir,
09:22avant même, c'est ce que j'ai dit quand j'ai appelé tout à l'heure le standard,
09:25avant même qu'il soit élu, déjà il m'insupportait.
09:28Déjà, il est marié mal avec vous alors, Caroline.
09:33Oui, je suis désolée de le dire.
09:34J'avais pris la peine quand même.
09:36Parce que, je dirais par soucis,
09:38Guillouard peut me le dire plus clair.
09:41Et sans vous garder à priori, je m'étais dit
09:43je vais quand même regarder comment ça se passe à un meeting de Macron.
09:46Le dernier meeting de Macron, mais quand j'avais vu le mec hurler,
09:49manche retroussé, en train de transpirer,
09:52je m'étais dit, mais c'est qui ce fou ?
09:54Moi, je vous assure, c'est dommage, on ne m'a pas filmé,
09:57on ne m'a pas enregistré mes propos à l'époque,
09:59mais je peux vous assurer que c'est la réaction que j'ai eue en live,
10:02avant qu'il soit élu.
10:04Depuis, il ne m'a pas déçu.
10:06Dans le sens où, quand je dis qu'il ne m'a pas déçu,
10:09c'est qu'il a persisté dans cet état,
10:12tantôt dans le mensonge,
10:15après, j'ai le faute de savoir le vrai,
10:18dans une posture tellement hautaine et monarchiste,
10:22que si vous voulez, je n'ai pas envie de le connaître.
10:26Je peux vous dire que j'avais déjà prévu
10:28que si jamais un jour on le croisait dans la rue,
10:30qu'il me tendait la main, je ne lui cours pas après.
10:33Est-ce que vous avez envie de connaître François Bayrou,
10:35parce que j'ai peut-être un mec qui peut vous le présenter ?
10:37Bah écoutez, je sais qu'il est le Richard Gere de Pau.
10:44Le Richard Gere de Pau, bravo !
10:46Bah oui, il s'en était vanté, je me souviens.
10:49Mais j'avais rigolé.
10:51Au moins, ça m'avait fait rire.
10:53Mais qu'il reste avec sa poule au pot,
10:55mais moi non, je n'ai pas très envie de rencontrer...
10:58Quel punchline !
11:00Mais si vous voulez, j'ai bien dit poule au pot.
11:03J'interprète pas mal mes propos,
11:07Non mais surtout, en plus il y a Dartigold qui est en train de s'endormir là.
11:10Non, Olivier Dartigold !
11:12Mais Olivier, je vais vous réveiller un petit peu.
11:14Je sais bien que vous étiez content
11:16que le Béarn soit d'un seul coup en ligne de mire.
11:19Mais vous avez encore des espoirs, hein ?
11:21Depuis Henri IV, ça fait un peu long, vous savez.
11:23Il n'a plus d'espoir.
11:27Merci.
11:29Et là, on parle tout le temps des hommes.
11:31On a eu Elisabeth Bard, on voit où ça l'a mené.
11:34Mais pourquoi il n'y aurait pas une femme Premier ministre ?
11:37Elle n'a pas des noms, là ?
11:39Elle propose à tout.
11:41Elle est polyvalente.
11:43J'ai un nom pour la prochaine présidentielle.
11:45Une femme ?
11:46À part Marine Le Pen ?
11:48À part Marine ?
11:49Non, j'ai un nom pour la prochaine présidentielle.
11:51Valérie ?
11:52Non, pas Valérie.
11:53Je vous jure que c'est vrai.
11:54Moi, j'ai un nom qui est émergé dans ma tête.
11:56L'autre Valérie !
11:58La Garde.
11:59Une socialiste.
12:00Qui ?
12:01La Garde.
12:02Bravo, Christine La Garde.
12:03Christine La Garde.
12:04Bravo, Dartigold.
12:05Et ouais, les gars.
12:07Stature internationale.
12:09Et ouais, Christine La Garde.
12:11Parce que Caroline m'a fait penser à ça quand elle a dit une femme.
12:14Christine La Garde, attention.
12:16Oui, je pense qu'effectivement, elle est un bon potard qu'elle.
12:20Mais si elle en a envie, encore une fois, je ne m'en fais pas de confiance.
12:23J'espère que ça ne lui arrivera pas.
12:25Merci Caroline d'avoir été avec nous sur Europe 1.
12:27Merci de m'avoir accueilli.
12:29En tout cas, c'est toujours un plaisir.
12:30Et on fait l'anniversaire bientôt ensemble.
12:32Je vous fais des bisous.

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