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Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent des allocations familiales.
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News
Transcription
00:00Quand j'entends Christian Estrosi, le maire de Nice, qui a déclaré être favorable
00:05pour supprimer les allocations familiales des dealers pour lutter contre le trafic de drogue,
00:10je vais vous dire pourquoi...
00:11Moi, je suis d'accord avec tout ce qui peut faire bouger les choses.
00:16Alors, il y a plein de gens qui vont me dire, et certainement des auditeurs qui nous écoutent sur Europe 1 qui vont me dire
00:21« Oui, mais il y a des familles, parfois monoparentales, etc. qui ne peuvent pas malheureusement
00:29s'occuper de leurs enfants, qui sont dépassées totalement, et forcément, oui, c'est des cas où ça va poser problème. »
00:38Mais, aujourd'hui, je pense qu'à un moment, il faut essayer de faire et de prendre le plus de mesures possibles.
00:46Et je pense, je suis désolé, je pense qu'aujourd'hui, aller taper au portefeuille, aller taper aux allocations familiales...
00:53Les allocations familiales, qu'est-ce que c'est ?
00:55Les allocations familiales, c'est aider des familles qui ont des enfants.
01:00Donc, forcément, on considère que ces familles s'occupent de leurs enfants,
01:05et que leurs enfants sont des citoyens qui sont irréprochables.
01:12Moi, c'est ce que je pense.
01:13Si les citoyens irréprochables ont le droit aux allocations familiales,
01:18je ne vois pas pourquoi des dealers auraient droit aux allocations familiales.
01:25Je suis désolé, excusez-moi.
01:26Parce que, pour moi, je suis désolé, on ne peut pas aider des familles de dealers.
01:32Je suis désolé.
01:33Donc, pour moi, oui, tout ce qui va dans le sens de l'ordre,
01:37et tout ce qui va dans le sens de la fermeté,
01:40tout ce qui va dans le sens de « on va essayer d'améliorer la vie des Français qui font tout bien et qui sont irréprochables »,
01:48pour moi, c'est oui.
01:49Donc, forcément, il y a des choses qui vont marcher et des choses qui ne vont pas bien marcher,
01:52mais à un moment, il faut bouger.
01:53Valérie Benayou.
01:54Oui, et puis par ailleurs, j'imagine bien que ce que dit Christian Estrosi,
01:57quand il y aura une convention entre la CAF, la collectivité et les services de l'État,
02:02ils ne le feront pas de façon aveugle, c'est-à-dire qu'il y aura du cas par cas,
02:05et que la mère isolée dont on sait qu'elle est dépassée, mais qui fait tout ce qu'elle veut,
02:08on ne lui trapera pas sur les doigts et on n'ira pas lui retirer.
02:11En revanche, la famille dont on sait qu'ils savent pertinemment parce que tous les jours il y a du cash à la maison,
02:18ou parce qu'il y a une Mercedes alors qu'on n'a pas les revenus nécessaires, etc.,
02:23et donc qu'ils sont au courant de ce qui se trame sous le toit familial.
02:26En tout cas, il faut bouger, il faut bouger.
02:27Je pense qu'il n'y aura pas une cécité, on saura faire la part des choses.
02:31Je suis d'accord avec vous Valérie Benayou, et moi j'en ai marre de ces gens qui me disent
02:34« oui mais c'est pas possible, oui mais on va pénaliser un tel, on va pénaliser... »
02:39Aujourd'hui, on n'a plus le temps, on est dans une urgence.
02:43Chaque jour qui passe, je vous le dis, chaque jour qui passe nous rapproche, pour moi, du chaos.
02:49Je suis désolé, et combien je vois de Français qui me disent, chaque semaine quand je les rencontre,
02:55qui me disent « Cyril, ce pays part en vrille, ce pays, on marche sur la tête dans ce pays. »
03:00Et à un moment, il faut montrer aux Français qu'on tente des choses.
03:03Et donc moi je suis pour tous ceux qui proposent des choses en tout cas.
03:06Ceux qui disent à chaque fois « c'est pas possible, et on peut pas, et pourquoi on a dit ça,
03:10et comme a dit le maire de Marseille, c'est pathétique, il a dit la proposition de Christian Estrosi »,
03:14je suis désolé, il n'y a rien de pathétique tant qu'on propose quelque chose.
03:18Voilà, les mecs qui ne proposent rien, c'est ceux qui sont heureux de ce qui se passe actuellement,
03:22qui sont dans leur petit système et qui ont peur justement qu'on les bouscule,
03:25et que le système change et qu'ils perdent leurs petits privilèges.
03:29Je suis désolé, oui, Gauthier Lemoyne.
03:30Moi je suis 100% d'accord avec tout ce que vous avez dit,
03:32il faut que ça soit une possibilité, qu'on puisse retirer telle ou telle prestation sociale
03:36à telle ou telle famille de délinquants, en ayant évidemment conscience de faire du cas par cas.
03:40Ça doit pas viser, vous le savez, il y avait nombre d'émetiers qui étaient fils de familles monoparentales.
03:47Et on se le dit, souvent c'est le père qui s'est barré,
03:49donc souvent c'est des mères seules, dans la grande majorité des cas,
03:52parfois qui travaillent très tôt le matin,
03:54qui partent de leur banlieue à 6h du matin, qui vont prendre le RER,
03:59et qui n'ont pas les yeux sur leurs enfants.
04:02Et les allocations familiales, elles n'aident pas que le fils délinquant,
04:04elles aident aussi la fille qui a des bons résultats à l'école.
04:08Donc les situations sont complexes, c'est pourquoi il ne faut pas dire
04:10« je supprime les allocations à tout le monde du jour au lendemain »,
04:12mais il faut se mettre cette possibilité, comme l'a dit Valérie,
04:15si dans la famille il y en a un qui roule en Merco et qui fout à sac tout un quartier,
04:22c'est pas possible non plus.
04:23Moi je suis désolé, parce que je pense sincèrement,
04:25je n'ai pas les chiffres, je n'ai pas de chiffres,
04:27mais je pense sincèrement que c'est de l'ordre du 80-20,
04:31c'est-à-dire que pour moi, 8 familles sur 10 sont au courant,
04:34je suis désolé, et peuvent faire quelque chose.
04:35Les mères peuvent être au courant que c'est les mères seules ?
04:37Exactement.
04:37Mais est-ce qu'elles ont quand même un fils de 20 ans qui fait 3 fois votre taille ?
04:40Non, mais elles peuvent faire quelque chose,
04:41et je pense qu'il y en a 2 sur 10 qui sont dépassés.
04:43Mais je suis désolé, pour moi, le ratio est largement favorable.
04:47Si déjà on règle le problème de 8 familles sur 10,
04:50je peux vous dire que déjà ça va faire avancer les choses.
04:52Et moi je suis désolé.
04:53Moi j'ai eu un problème il n'y a pas longtemps,
04:56un problème avec une personne, un jeune qui avait vendu des choses, etc.
05:03Je lui ai dit, écoute-moi bien,
05:05un, je vais venir te réprimander, je vais te dire qu'il ne faut pas le faire,
05:09et deux, je vais appeler ta maman,
05:11je peux vous dire, quand je lui ai dit je vais appeler ta mère ou ton père,
05:13je peux vous dire que c'est redescendu direct.
05:15Je lui ai dit je vais mettre au courant ta mère ou ton père,
05:16d'ailleurs je ne les ai pas mis au courant,
05:17parce qu'on s'est mis d'accord, il m'a dit non, non, ça y est, terminé, je ne le referai plus.
05:20J'ai eu un petit jeune qui faisait des bêtises.
05:23Je vais parler maintenant, et au contraire, je l'aide beaucoup,
05:26et on essaie d'échanger tous les deux pour essayer qu'il reparte sur du bon pied.
05:31Mais quand je lui ai dit je vais en parler à tes parents,
05:34je peux vous dire qu'il m'a dit, non, non, monsieur Adnan,
05:36maintenant on s'appelle Cyril, il me dit Cyril, franchement,
05:38non, non, je suis avec vous, maintenant j'arrête les bêtises, etc.
05:41Je vais vous dire, aujourd'hui, je suis désolé,
05:43je pense qu'il y a énormément de parents qui peuvent faire quelque chose.
05:46Donc aujourd'hui, si on va taper dans le portefeuille des parents,
05:49je peux vous dire que ça va bouger.
05:51Mais à un moment, il faut faire quelque chose.
05:53Olivier Dardigolles, est-ce qu'on est d'accord ?
05:54Non, je suis d'accord sur le cas par cas.
05:56Je sais très bien pourquoi on a ce sujet,
05:59qu'il y a des familles entières qui vivent de la drogue,
06:02avec des moyens considérables, qui sont des appartements nourris,
06:05où tout circule autour de ça.
06:08D'ailleurs, le bailleur social peut souvent prendre des décisions,
06:11qu'il quitte la barre d'immeubles,
06:13parce que quand vous signez avec votre bailleur social,
06:16vous ne pouvez pas porter atteinte à la tranquillité du quartier.
06:19Il y a des droits et des devoirs.
06:20Après, je suis heureux de vous entendre,
06:22comme l'a fait Gauthier, pour décrire des profils de mères
06:26qui sont totalement dépassées, qui ont la tête sous l'eau,
06:29qui prennent le RERB au petit matin,
06:31pour faire du travail peu considéré,
06:33qu'on a pourtant applaudi pendant le Covid,
06:35parce que c'est le travail qu'on ne peut pas télétravailler.
06:38Et qui, si on prend cette décision les concernant,
06:40va encore plus les faire couler et sombrer.
06:42Donc, le cas par cas est important,
06:44mais je suis d'accord pour que certaines familles,
06:48avec un travail d'enquête,
06:50les travailleurs sociaux savent très bien ce qui se passe,
06:52nous puissions leur dire,
06:54ça ne peut pas continuer comme ça.
06:56Exactement.
06:57On est assez d'accord là-dessus.
06:59David est avec nous sur Europe 1.
07:01Merci David.
07:02Merci d'être là.
07:03Bonsoir tout le monde.
07:04Merci David.
07:05Qu'est-ce que vous en pensez de tout ça, David ?
07:07Je pense que retirer les allocations à ces familles-là,
07:11ce n'est absolument pas une solution.
07:13C'est un plus, un moins pour eux,
07:15et un plus pour les caisses de l'Etat.
07:17Mais ce n'est absolument pas une solution.
07:21Je pense qu'il faut plutôt revenir
07:23vers ce que vous avez énoncé Cyril au début,
07:25c'est la fermeté.
07:26Bien sûr.
07:27C'est la fermeté.
07:28Et puis, pourquoi on parle simplement
07:29d'enlever les allocations aux dealers ?
07:31Comme l'a dit Roy Taillon,
07:32c'est une délinquance d'habitude.
07:33Il faut élargir ces sanctions-là,
07:34non pas qu'aux dealers.
07:35Je vous rappelle juste une affaire.
07:38Vous vous rappelez l'affaire
07:39des petits oracailles
07:40qui avaient mis la manchette à la grand-mère ?
07:41Bien sûr.
07:42Je crois que vous avez reçu.
07:43Bien sûr, je me rappelle très bien.
07:45L'espèce de truc qui leur sert,
07:47apparemment, de perdre.
07:48Moi, je suis désolé,
07:49ce ne sont pas des dealers,
07:50mais eux, jamais,
07:51ils ne devront recevoir un centime.
07:53C'est terminé.
07:54Terminé.
07:55Il faut élargir cette mesure-là,
07:57en plus du reste de l'arsenal,
07:59à toute la délinquance,
08:00pas qu'aux dealers.
08:01Je suis désolé.
08:03Moi, je suis d'accord avec vous.
08:06Il faut élargir à toute la délinquance.
08:07Je suis complètement d'accord avec vous, David.
08:09Pour moi, un mineur qui a commis
08:11un acte de délinquance,
08:12comme vous avez donné l'exemple,
08:14là, sur la grand-mère qui s'était faite,
08:16mais vraiment, je m'en rappelle,
08:18c'était vraiment extrêmement violent,
08:20à Cannes.
08:21On s'en rappelle.
08:22David Lysnark avait dit
08:23si ça avait été ma grand-mère,
08:24je ne serais peut-être pas retenu
08:25le maire de Cannes.
08:26Mais je vais vous dire,
08:27pour moi, je suis d'accord avec vous, David.
08:29C'est terminé.
08:30Alors, pour un certain temps.
08:31Pendant un an,
08:32on dit pendant un an,
08:33plus d'allocations familiales.
08:34Si on voit que ça s'est amélioré
08:36et que ça va mieux
08:37et que le petit est rentré dans le rang,
08:40là, bien entendu,
08:41on les redonne.
08:42Mais c'est des sanctions,
08:43six mois, peut-être six mois de sanctions.
08:45Mais je suis désolé,
08:46il faut se sanctionner.
08:47Je suis d'accord avec vous, David.
08:48Il n'y a pas que les familles de dealers.
08:50En plus, toute la délinquance.
08:51Je crois qu'elle est décidive dans ce cas-là.
08:52Je crois qu'elle s'était échappée d'un centre.
08:54Je me souviens bien.
08:55Un des deux.
08:56Le père que vous avez reçu aussi.
08:59Oui, mais attention.
09:00Par exemple, le papa.
09:01Mais quand le papa me dit,
09:02moi, je n'arrive pas à les tenir.
09:04Et j'ai d'autres enfants.
09:05Ils sont, eux, irréprochables.
09:06Ils étaient, eux, irréprochables.
09:08Oui, mais là, ce n'est pas le cas
09:09d'une famille seule, isolée.
09:10Je suis désolé.
09:11Là, ça se justifie
09:12de couper les allocs dans ce cas-là.
09:13Un moment, je suis d'accord avec Gauthier.
09:14Un moment, les mecs,
09:15sinon, on ne fait rien.
09:16Ils auraient pu tuer cette grand-mère.
09:17Tu es bien sûr.
09:18Tu es bien sûr.
09:19Une grand-mère de plus de 80 ans.
09:20Le discours est dérodé.
09:23Oui, mais je ne m'en sors pas.
09:24À un moment donné,
09:25il faut arrêter le misérabilisme.
09:26Il faut arrêter ce truc
09:28typiquement franco-français
09:29de trouver des excuses
09:30à tout et à tout le monde.
09:31Moi, je vous dirais une chose.
09:33Ma grand-mère est vénézuélienne.
09:35Elle est arrivée de Caracas
09:36avec quatre enfants.
09:37D'accord ?
09:38Ma mère, ses deux frères et sa soeur.
09:41Il n'y avait pas de père à la maison
09:42parce que ma mère a perdu son père
09:43à très jeune.
09:44Je peux vous garantir un truc.
09:46C'est que ça ne bougeait pas.
09:47Bien sûr.
09:48Il n'y a pas d'histoire de...
09:49Et puis, dites-vous bien
09:50quand elle est arrivée de Caracas,
09:51elle n'est pas arrivée
09:52avec un boule de cadre.
09:53Elle a travaillé dans les usines,
09:54les balais et compagnie.
09:55Il faut vous garantir
09:56qu'elle savait tenir ses enfants.
09:58Donc, moi, l'histoire de la mère seule
09:59n'est pas si vicieuse.
10:00À un moment donné, stop.
10:01Il faut arrêter
10:02de toujours trouver des excuses
10:03à tout le monde.
10:04Tout le monde est beau,
10:05tout le monde est gentil.
10:06À chaque fois qu'ils sont interviewés,
10:07ce n'est pas vraiment facile.
10:08Il est gentil, il est gentil.
10:09Il faut arrêter les conneries.
10:10À un moment donné,
10:11il y a des faits,
10:12il y a des lois,
10:13il y a des règles.
10:14Il faut s'y tenir.
10:15Donc, à partir de là,
10:16arrêtons avec ce misérabilisme.
10:17C'est ça qui nous tue.
10:18Et en fait, j'en reviens
10:19à ce que disaient
10:20les auditeurs d'avant.
10:21L'idéologie de la justice aujourd'hui,
10:25elle est totalement naudéabonde.
10:27Ici, je suis désolé,
10:28les juges se lèvent le matin
10:29en se disant
10:30maintenant, on va arrêter de punir,
10:31on va arrêter d'incarcierner.
10:32Ce n'est pas la solution.
10:33Alors, si ça,
10:34ce n'est pas la solution,
10:35c'est quoi ?
10:36Les laisser dehors
10:37pour qu'il y ait encore plus de massacres ?
10:38La France est unanime.
10:39Il y en a marre.
10:40Il y en a marre.
10:42Vous n'imaginez pas
10:43la cocotte mute...
10:44Non, mais là, il y a urgence.
10:45On le sait, c'est terminé.
10:46On ne peut plus faire...
10:47Là, aujourd'hui,
10:48on ne peut plus faire
10:49dans la demi-mesure.
10:50On le sait.
10:51Voilà, David.
10:52Donc là, aujourd'hui,
10:53il faut taper très fort.
10:54Et je vous le dis,
10:55moi, tous ceux qui font
10:56dans la demi-mesure,
10:57on ne veut pas...
10:58Les Français ne veulent pas
10:59l'entendre actuellement.
11:00Ils ne veulent pas l'entendre.
11:01Si j'ai le droit,
11:02je vais vous expliquer un truc.
11:03Aujourd'hui,
11:04nous faisons face
11:05à des problèmes sociaux
11:06et sociétaux
11:07qui ne sont plus...
11:08Je vais peut-être
11:09choquer les gens.
11:10Je ne sais pas
11:11si Olivier D'Artigolle
11:12va faire une PLF
11:13ou apporter de l'oxygène.
11:14Mais je suis désolé.
11:15Aujourd'hui,
11:16nous n'avons plus
11:17d'issues démocratiques
11:18à certains problèmes.
11:19Alors, David,
11:20vous restez avec nous.
11:21Vous restez avec nous,
11:22David, sur Europe 1.
11:23Olivier D'Artigolle
11:24vous répond,
11:25et vous allez continuer
11:26sur ce que vous voulez nous dire.
11:27A tout de suite sur Europe 1.
11:28Vous appelez 01-80-20-39-21.
11:29Là, ça rebondit.
11:30Là, ça rebondit fort.
11:31A tout de suite.
11:32Alors, oui,
11:33qu'est-ce que vous voulez dire,
11:34David ?
11:35Non, mais au moins,
11:37de la franchise.
11:38Puisque des personnes,
11:39aujourd'hui,
11:40pensent ça en disant
11:41qu'il faut en finir
11:42avec le système démocratique.
11:43Moi, je suis plutôt
11:44sur une inspiration
11:45de Churchillienne.
11:46C'est un mauvais système,
11:47mais c'est le moins mauvais
11:48de tous les systèmes.
11:49Parce que si
11:50vous ne voulez plus
11:51de la démocratie,
11:52il faut que vous puissiez
11:53nous indiquer vers quoi
11:54on bascule derrière.
11:55C'est quoi la solution ?
11:56Tout dépend
11:57de ce qu'on appelle
11:58la démocratie.
11:59Moi,
12:00je vais juste
12:01vous proposer
12:02une idée.
12:03C'est-à-dire
12:04que,
12:05je vais juste
12:06vous prendre deux exemples.
12:07D'accord ?
12:08Je vous donne
12:09le premier exemple.
12:10Je viens de partager
12:11il n'y a pas longtemps
12:12un story,
12:13un article.
12:14J'ai terré le nom du journal
12:15parce que je n'ai pas
12:16envie de vomir.
12:17Mais, en fait,
12:18un article qui relate
12:19le fait que
12:20le club de rugby
12:21où jouait
12:22le jeune Thomas
12:23qui se fait poignarder
12:24à Crépole
12:25a invité
12:26les jeunes
12:27du quartier de la Monet
12:28à venir
12:29passer une journée
12:30au rugby,
12:31à venir jouer ensemble.
12:32Donc là,
12:33si on est bien d'accord,
12:34le message
12:35qui est donné,
12:36c'est que
12:37ces mecs-là
12:38viennent de poignarder
12:39un jeune
12:40l'année dernière
12:41lors d'une soirée.
12:42Ils sont venus
12:43planter du blanc.
12:44Et le message
12:45qu'on renvoie,
12:46c'est que
12:47le seul truc
12:48que vous allez risquer,
12:49c'est une journée
12:50sans tour de loisir
12:51avec le club de rugby
12:52où Thomas jouait.
12:53Ça rejoint
12:54ce qu'on disait hier
12:55ou avant-hier
12:56avec les 600 euros.
12:57Ça,
12:58c'est l'idéologie
12:59démocratique d'aujourd'hui.
13:00Donc, moi,
13:01si vous voulez savoir
13:02ce que c'est,
13:04ils sont
13:05rayés
13:06de l'existence.
13:07Voilà ma solution.
13:08Ah oui, quand même.
13:09Comment ?
13:10Prison ?
13:11Prison, toi, David ?
13:12Prison ferme ?
13:13Ouais, prison,
13:14un minimum.
13:15Et un peu plus
13:16s'il y en a un peu plus.
13:17C'est quoi, un peu plus ?
13:18Moi, je suis désolé.
13:19Rétablissons la peine de mort.
13:20Personne ne veut le dire.
13:21Moi, je le dis.
13:22Là, vous aurez plus de problèmes
13:23de passer aux prisons.
13:24Alors là,
13:25Gauthier,
13:26qu'est-ce que tu en penses ?
13:27Je sais que
13:28la peine de mort
13:29existe encore
13:30dans de nombreux États
13:31aux États-Unis.
13:32Surpopulation carcérale
13:33aussi.
13:34Et la peine de mort,
13:36contrairement à ce qu'on peut dire
13:37parfois,
13:38ne dissuade personne
13:39de passer à l'acte.
13:40On l'a très bien vu
13:41quand elle était
13:42en oeuvre
13:44en France.
13:45Après, la délinquance
13:46a augmenté,
13:47mais pas parce qu'on a supprimé
13:48la peine de mort
13:49pour d'autres raisons.
13:50Et puis, moi,
13:51il y a juste à chaque fois
13:52un critère, un argument
13:53que je prends
13:54pour s'opposer à la peine de mort
13:55si vous exécutez un innocent.
13:56L'erreur étant humaine,
13:57la justice
13:58fait des erreurs
13:59comme n'importe quelle institution.
14:01J'irai par des humains.
14:02Donc, si vous exécutez
14:03un innocent...
14:04Alors, le seul
14:05qui ne fait pas d'erreur,
14:06c'est vous.
14:07Ok.
14:08Moi, je vais vous dire
14:09quelque chose.
14:10Je vais vous donner
14:11un deuxième exemple.
14:12Oui, David, très vite
14:13parce qu'il nous reste une minute.
14:14Pierre Palmade a tué
14:15MBD.
14:16Là, il n'y a pas
14:17de doute.
14:18On est d'accord
14:19qu'il n'y a pas de doute.
14:20En plus, le sujet
14:21est super.
14:22Il prend toutes les
14:23conditions
14:24de ce dont on parle
14:25depuis.
14:26Il était drogué.
14:27Justement,
14:28on va en parler
14:29dans un instant.
14:30Vous allez pouvoir
14:31réagir là-dessus.
14:32C'est bien que vous réagissiez
14:33là-dessus aussi.
14:34Et dans un instant,
14:35je vais vous donner
14:36ce nouveau sondage
14:37qui est sorti.
14:38Alors, sachez
14:39qu'Emmanuel Macron
14:40est la troisième
14:41personnalité
14:42la plus détestée
14:43des Français.
14:4466% d'opinions
14:45défavorables.
14:46Il voit sa popularité
14:47chuter,
14:48le plaçant désormais
14:49parmi les trois personnalités
14:50les plus détestées
14:51des Français.
14:52Alors,
14:53il y en a
14:54un autre
14:55qui a été détesté.
14:56Il y en a un autre
14:57qui a été détesté.
14:58Il y en a un autre
14:59qui a été détesté
15:00parmi les trois personnalités
15:01les plus détestées
15:02avec Jean-Luc Mélenchon
15:03et Éric Zemmour.
15:04Le dernier,
15:05c'est Jean-Luc Mélenchon.
15:06Le plus détesté,
15:07c'est Jean-Luc Mélenchon.
15:08Vous voyez comme quoi
15:09ce sondage est pas mal.
15:10Allez,
15:11à tout de suite sur ORF !

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