• il y a 1 heure
ABONNEZ-VOUS pour plus de vidéos : http://www.dailymotion.com/Europe1fr
Aujourd'hui, dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent de contexte électrique à l'Assemblée nationale alors que la motion de censure contre le gouvernement de Michel doit être votée ce jour.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video


Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.europe1.fr
| Facebook : https://www.facebook.com/Europe1
| Twitter : https://twitter.com/europe1
| Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts
| Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/

Category

🗞
News
Transcription
00:00Europe 1, 16h, 18h, on marche sur la tête, Cyril Hanouna.
00:0517h11 sur Europe 1, on est en direct, merci d'être avec nous, 01.80.20.39.21,
00:09vous nous appelez bien entendu, on vous attend à l'antenne d'Europe 1
00:12et on vous a posé la question, est-ce que ça vous intéresse toujours ?
00:16Est-ce que vous n'en avez pas marre de tout ce qui se passe depuis le remaniement,
00:21enfin pas le remaniement, la dissolution, maintenant on a une motion de censure,
00:25les Français, tous les jours, ça devient de plus en plus compliqué pour eux,
00:30chaque jour qui passe est un jour où ils se disent, il n'y a rien qui se passe pour moi,
00:35et ça devient compliqué, et aujourd'hui, c'est la question que j'ai posée aux auditeurs,
00:4001.80.20.39.21, qu'est-ce que vous pensez de tout ça, et est-ce qu'on n'en a pas marre de tout ça ?
00:44Il y avait Stéphane qui était avec nous, il y a un instant, de l'Essonne,
00:47qui voulait rajouter quelque chose.
00:49Oui, oui, tout simplement, en fait, c'est vrai que les Français, globalement,
00:55ils sont fatigués de tout ça, ça a commencé notamment avec Maastricht,
00:59on nous a sucré quand même notre contrôle d'accès aux frontières,
01:02on nous a sucré notre monnaie, notre souveraineté, beaucoup de choses,
01:05et en fait, quand on s'y intéresse, et on joue notre rôle de citoyen,
01:10et là je reviens à 2005, et là je ne m'adresse plus particulièrement à Gauthier Leray,
01:15qui me corrige si je fais erreur, mais en fait, les Français ont bien dit non, de mémoire.
01:20Et en fait, ensuite, il me semble que c'est passé au Congrès, en modifiant 2-3 virgules,
01:29et puis on nous a dit, vous l'aurez quand même.
01:34Et depuis, surtout, il n'y a plus de référendum qui a été organisé, justement, à cause de ça.
01:37Absolument, oui, parce que comme diraient certains, comme des BHL et compagnie,
01:41le sujet, c'est qu'il y a des choses importantes, il ne faut pas faire voter les gens.
01:45Parce qu'ils le pensent vraiment, je pense que les élites le pensent vraiment.
01:48Je reviens notamment sur le Brexit, ils ont dit non, il ne fallait pas les faire voter.
01:52Il ne fallait pas faire voter les gens, c'est trop important,
01:55ils sont trop idiots pour comprendre les enjeux.
01:57Aujourd'hui, je dirais, l'Angleterre ne se porte plutôt pas si mal que ça.
02:01Et alors qu'on nous a dit que ce serait le chaos, au même titre que Trump, etc.
02:04L'Angleterre ne se porte pas génialement non plus.
02:06Comment ?
02:07L'Angleterre, pardon, mais ce n'est pas non plus, ce n'est pas formidable.
02:10Je ne suis pas sûr que ce soit pire que la France.
02:12Non, mais on nous avait annoncé aussi les Brexit.
02:15Aujourd'hui, il y a peu de pays en Europe qui sont pires que nous.
02:19Je pense qu'on peut dire qu'on est pratiquement les derniers de la classe.
02:22Il semble que l'Angleterre, c'est pas...
02:23L'Allemagne est bien mieux que nous.
02:25Crise politique en ce moment en Allemagne.
02:27Oui, mais crise politique, je suis désolé, crise politique, mais comme je l'ai dit,
02:31ils ont toujours les deux triples A partout en Allemagne, économiquement.
02:35Sécuritaire et migratoire, le bilan de Angela Merkel avait des signaux.
02:39Grève dans l'automobile allemande, ça ne s'est jamais vu.
02:42Oui, je sais, bien sûr que tout n'est pas rose, mais je vous dis,
02:45économiquement, il n'y a rien à voir entre l'Allemagne et la France.
02:50L'Allemagne, c'est comme un bon élève qui a eu deux fois 9 au contrôle.
02:55Il s'en sortira toujours avec une moyenne de 15-16.
02:58Nous, par contre, on n'a que des 4.
03:00Donc, à la fin du trimestre, on va avoir 4 de moyenne, tout simplement.
03:03L'Italie, l'Italie extraordinaire, ce qui se passe en Italie, c'est fou.
03:10Je voulais dire une chose, ce qui m'a choqué ce matin dans l'entretien
03:13qu'a eu le ministre de l'Intérieur avec Sonia Mabrouk sur CNews.
03:17Je rejoins, vous allez voir pourquoi.
03:21Parce qu'il a expliqué qu'avec ce remaniement ministériel,
03:25il n'y aura pas les 751 millions dont la police manque pour doubler les effectifs, etc.
03:31Mais quand on dit ça aux Français, ils ne se rendent pas compte.
03:34Les 15 millions de Français qui finissent pas la fin du mois, qui finissent pas le mois.
03:37À côté de ça, on envoie 100 millions au Liban, 3 milliards à l'Ukraine
03:41et on ne peut plus payer la police les 751 millions.
03:44Mais à un moment donné, il y a quand même un problème de gestion dans ce pays.
03:47Non, tu ne peux pas payer techniquement, parce qu'il n'y a pas de budget.
03:50Non, mais c'est grave. On envoie de l'argent partout, mais on ne peut pas.
03:54Moi, je suis un Français de base, j'écoute ça et je me dis,
03:56mais enfin, pourquoi on envoie 3 milliards en Ukraine ?
03:58Alors que la police, on ne peut pas les équiper, on ne peut pas doubler les effectifs, etc.
04:01Ça paraît peut-être banal de dire ça,
04:04mais je pense qu'il y a des millions de personnes qui pensent comme moi.
04:07Je suis désolé.
04:08Merci. En tout cas, c'était important d'entendre votre voix,
04:10parce qu'on ne l'entend pas beaucoup dans l'émission.
04:12Et c'est toujours intéressant ce que dit Fabien.
04:14Stéphane, merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.
04:16Oui, entendu. Merci.
04:18Merci beaucoup. Vous nous rappelez quand vous voulez, Stéphane.
04:20Je suis tellement d'accord avec vous sur beaucoup de choses.
04:22Merci beaucoup Stéphane d'avoir été avec nous.
04:23C'était une belle fin de journée à vous.
04:24Merci, vous aussi.
04:25On a Séverine avec nous.
04:26Séverine du Loiret. Bonjour Séverine.
04:30Bonjour Séverine.
04:31Bonjour.
04:32Merci d'être avec nous Séverine sur Europe 1.
04:34Merci beaucoup. Merci d'être là.
04:36Merci. Bonjour à tous.
04:38Bonjour à Cyril.
04:39Et surtout un grand bonjour à Gauthier.
04:42Que j'aime beaucoup.
04:43Bonjour Séverine.
04:44Et également à Pascal Praud.
04:45Moi aussi.
04:46Et tout à l'heure, ce qu'il a dit,
04:49sur les journalistes, pour moi,
04:51ça prouve un courage.
04:53J'aime ce monsieur.
04:55Pour moi, c'est un monsieur.
04:56C'est un monsieur.
04:57Je ne pensais pas que vous l'aviez dit avec sincérité.
04:59Oui, justement.
05:00Et parce que j'ai vu que vous l'avez dit avec sincérité.
05:02Et Gauthier Lebril, je suis tellement fier de vous.
05:04Oui Séverine.
05:05C'est une belle recrue.
05:09J'ai appelé surtout parce que
05:11c'est vrai que je suis partisante.
05:13On ne va pas se cacher.
05:14J'étais très, on va dire, sarcosiste de base.
05:18Et avec le temps, j'ai tourné un peu RN.
05:22Et c'est vrai que tout ce qui se passe aujourd'hui,
05:24la question était, on s'en fout ?
05:26Ben ouais, on s'en fout.
05:27Parce que c'est plein de tambouilles.
05:29Chacun cherche aujourd'hui, pour moi,
05:32à maintenir son poste.
05:34Cherche ses petits sièges, ses petits trucs.
05:37Et en fait, je n'ai pas vraiment le sentiment
05:39qu'on pense à nous.
05:40Voilà.
05:42C'est vrai que l'action aujourd'hui
05:45du Rassemblement national
05:47sert cette censure en alliance avec la gauche,
05:51on va dire.
05:52J'entends beaucoup sur certaines autres chaînes de télé
05:55comme si c'est une sorte de,
05:58comment dirais-je, une tambouille politique.
06:01Oui, ils font comme d'habitude.
06:02Mais alors qu'en fait, je me dis,
06:03si on veut vraiment renverser,
06:04ils sont bien obligés, eux aussi, à un moment donné,
06:06de s'allier un peu pour pouvoir faire quelque chose.
06:09Et puis après, on verra ce que ça donne.
06:10J'y crois quand même, même si j'ai un peu peur.
06:13On ne va pas se mentir.
06:15Ce que vous voulez, c'est l'union des droites.
06:17Oui.
06:18C'est à ce dont vous nous parlez.
06:20Moi, je serais pour une vraie union des droites.
06:23C'est dingue.
06:24J'ai du mal à comprendre comment on n'arrive pas,
06:27on fait du RN, des parias.
06:29Moi, je vote pourtant au jour du RN
06:32parce que je sens que c'est un parti
06:35qui est solide depuis le départ,
06:36on ne va pas se mentir.
06:37Alors que les autres,
06:38j'ai l'impression que ça prend des voies à droite,
06:41à coups ça va à droite,
06:42à coups ça va à gauche,
06:43c'est au milieu.
06:44Et eux, quoi qu'on en dise,
06:46moi, je ne les ai jamais vus au pouvoir.
06:47Je ne sais pas ce qu'ils vont donner.
06:48Et on les critique, on les censure.
06:51On reste toujours sur le passé,
06:53sur plein de trucs, en fait,
06:54qui pour moi, aujourd'hui,
06:55n'ont plus lieu d'être.
06:57Chaque parti a son histoire.
06:59Moi, je vis ce qui se passe aujourd'hui.
07:01Aujourd'hui, comme ce que vous dites souvent
07:03dans vos émissions,
07:04moi, je veux remplir mon frigo.
07:06C'est ça.
07:07Moi, j'ai envie de pouvoir partir en vacances.
07:11J'ai envie de sentir mon électricité baisse.
07:14Alors franchement,
07:15je vais juste regarder le programme.
07:17Celui qui peut me le donner d'une version,
07:19et de la sécurité,
07:20parce que ça aussi,
07:21voilà.
07:22Et aujourd'hui,
07:23c'est le parti qui me permettrait,
07:25aujourd'hui, je dirais,
07:26de pouvoir faire quelque chose.
07:28Et pourtant,
07:29Rotaïo,
07:30que je trouve qu'il va dans cet énorme lac,
07:31et pas du RN,
07:32je pense que j'ai trouvé qu'il a été très dur.
07:35Bon, je peux comprendre au nid pourquoi.
07:37Mais bon,
07:39c'est vrai qu'on s'en fout d'aujourd'hui.
07:41Nous, on veut juste être des Français.
07:43Si vous devez trouver une alliance,
07:44à un moment donné,
07:45oubliez vos partis.
07:46Voyez simplement l'intérêt des Français.
07:49C'est tout ce qu'on demande.
07:50Je pense parler au nom de ceux
07:52qui ne cherchent pas des sièges, des postes.
07:56Aujourd'hui, je crois qu'il faut trouver une alliance.
07:58Il n'y a pas d'équilibre dans cette Assemblée,
08:00et on n'aura pas pour l'instant.
08:02En fait, depuis des années,
08:03on ne vote pas pour quelqu'un,
08:05mais on vote toujours contre quelqu'un.
08:07Et c'est pour ça qu'on a le résultat
08:08qu'on a aujourd'hui, en fait.
08:10C'est vrai.
08:12C'est intéressant ce que disait Séverine,
08:14parce qu'elle était Sarkozy.
08:16Et là, elle a basculé Rassemblement National.
08:19C'est à cause de votre quotidien, Séverine,
08:21qui ne s'améliore pas, c'est ça ?
08:23C'est mon quotidien qui ne s'améliore pas.
08:25J'ai l'impression que...
08:27Mon premier vote a été pour Chirac.
08:29Voilà.
08:31Mon premier vote a été pour Chirac.
08:33J'ai suivi Sarkozy,
08:35et j'ai l'impression que depuis...
08:36Excusez-moi, je n'ai rien contre Hollande.
08:38Ah oui, vous pouvez.
08:42Voilà.
08:43N'hésitez pas, ça ne me dérange pas,
08:45vous savez, Séverine.
08:47J'ai l'impression que ça fait 15 ans de ma vie
08:49qu'elle est partie en fumée, là, aujourd'hui.
08:50Ah, ça, je vous le confirme.
08:52C'est sûr que...
08:54François Hollande, j'avais même oublié
08:56que c'est vrai qu'il est François Hollande.
08:57Vous savez, j'ai souvent cette phrase.
08:59Quand parfois, il y a des gens qui me disent
09:01« Mais non, mais lui ne sera jamais président,
09:03mais lui oublie... »
09:04J'ai souvent cette phrase, Séverine.
09:05J'ai dit « Si Hollande a été président,
09:07c'est que tout le monde peut l'être. »
09:09Et aujourd'hui, il vote une mention de censure.
09:11C'est hallucinant.
09:13Pourtant, il a été au pouvoir.
09:15Non, mais lui, c'est une girouette.
09:17Et puis bon, il est surtout...
09:19François Hollande, il est chroniqueur télé,
09:21non, François Hollande ?
09:23Il est chroniqueur,
09:25il a été président, ministre, député,
09:27chroniqueur...
09:29Oui, c'est sûr.
09:31C'est vrai que c'est insupportable.
09:33Vous nous dites, vous étiez sarcosiste
09:35et vous êtes passé RN.
09:37Quand on repense à la campagne de 2007,
09:39comment Nicolas Sarkozy avait asséché
09:41les voix de Jean-Marie Le Pen,
09:43ne lui laissant plus rien,
09:45en ayant justement un discours très ferme
09:47sur les questions migratoires,
09:49les questions sécuritaires,
09:51et de voir qu'aujourd'hui,
09:53les Républicains ont eu du mal,
09:55n'ont pas réussi même,
09:57à faire les 5% pour Valérie Pécresse
09:59et ont du mal à chaque élection à exister.
10:01Après avoir fait le hold-up du siècle
10:03avec Michel Barnier qui va donc se clôturer
10:05aujourd'hui, on verra si Matignon
10:07reste dans le giron LR ou pas.
10:09Mais c'est fou de se dire que
10:11les forces comme ça ont complètement basculé.
10:13Avant, c'était le PS pour la gauche
10:15qui était la force centrale, maintenant c'est la FI.
10:17On allait vers plus de radicalité à gauche
10:19et avant c'était
10:21les Républicains, l'UMP, avec un discours
10:23très ferme et aujourd'hui, on va vers
10:25je mets ce terme entre guillemets aussi,
10:27plus de radicalité à droite avec
10:29Marine Le Pen, même si elle ne se dit pas de droite
10:31parce que les partis
10:33de gouvernement classique PS-LR
10:35n'arrivent plus, dans leurs rangs
10:37respectifs, à parler à leurs électeurs,
10:39à insuffler un récit et à convaincre
10:41le plus grand nombre.
10:42C'est vrai dans toutes les démocraties occidentales,
10:44c'est le mouvement des 10 dernières années.
10:46C'est un point à s'installer partout.
10:48C'est vrai que c'est ça, parce que
10:50depuis M. Sarkozy,
10:52j'ai envie de dire, j'appelle encore M. Sarkozy
10:54parce que j'ai beaucoup de respect,
10:56on se trompait qu'il y avait un homme
10:58derrière un parti.
11:00Il y avait une poigne, une présence.
11:02Personne n'est parfait,
11:04mais moi, avec lui,
11:06je dirais que
11:08j'ai gagné de l'argent,
11:10j'ai travaillé pour gagner de l'argent
11:12parce que je suis quelqu'un qui travaille,
11:14et c'est avec lui que j'ai pu même...
11:16On fait quoi dans la vie, Séverine ?
11:18Moi, je suis
11:20responsable d'une auto-école.
11:22Très bien, d'accord.
11:24À l'époque,
11:26j'étais agent immobilier,
11:28et c'est grâce à ça que j'ai pu...
11:30Grâce à cette époque-là
11:32que j'ai pu monter mon entreprise, que j'ai pu acheter ma maison,
11:34et puis quand M. Hollande est passé,
11:36tout a été supprimé.
11:38François Hollande, c'est le Britney Spears de la politique.
11:40Oups, I did it again.
11:42C'est vrai que c'est ça.
11:44Dès qu'on le voit, on fait...
11:46J'ai même cru de l'union des droites
11:48avec M. Ciotti à un moment donné.
11:50Je me suis dit, peut-être qu'il sentait
11:52aussi un petit peu
11:54une ferme dans ses positions.
11:56Peut-être qu'il aurait réussi...
11:58D'ailleurs, Éric Ciotti, c'est l'invité de Sonam Abrouk demain matin.
12:00C'est vrai ? Moi, je l'écouterai.
12:02Merci, Séverine, d'avoir été avec nous sur Europe 1.
12:04Je vous fais d'énormes bisous.
12:06Merci, Séverine.
12:08Continuez à nous appeler 0180
12:1029 21
12:12et l'info du jour aussi,
12:14qu'il n'y a pas à prendre avec, bien sûr,
12:16des pincettes, c'est ce message
12:18qu'on a reçu d'Olivier D'Artigolle.
12:20Allez, revenez à l'espace.
12:22C'est Olivier D'Artigolle qui nous a appelés.
12:24C'est pour toi, Valérie.
12:26Allez, on se retrouve dans un instant sur Europe 1.
12:280180 29 21, on vous attend à tout de suite.
12:30Europe 1, 16h, 18h.
12:32On marche sur la tête.
12:34Cyril Hanouna.
12:36On marche sur la tête sur Europe 1.
12:38J'aimerais bien que la personne qui m'a volé mon stylo se dénonce assez vite.
12:40Tenez, je vous prête le mien avec joie.
12:42Merci, Valérie Benalim.
12:44Ça n'emprunte pas qu'il y ait un voleur dans le studio
12:46et je le retrouverai quoi qu'il arrive.
12:48Qui a volé le stylo d'Hanouna.
12:50D'ailleurs, pour les auditeurs qui nous rejoignent,
12:52si ils cherchent toujours qui a volé l'orange,
12:54c'est que c'est Michel de la Starac.
12:56Il est 17h33 sur Europe 1.
12:58Merci d'être là, 0180 29 21.
13:00Il y a Laurent Wauquiez qui parle.
13:02J'aime beaucoup Laurent Wauquiez.
13:04Et la question avec Laurent Wauquiez,
13:06c'est va-t-il accepter le nouveau
13:08Premier ministre, qu'il soit
13:10Sébastien Lecornu ou Bruno Rotailleau,
13:12qu'il soit LR ou Macroniste.
13:14Il y a un gros point d'interrogation sur ce que va faire Laurent Wauquiez.
13:16Comme Laurent Wauquiez a peu parlé sur les derniers jours.
13:18Non, il vient de faire une déclaration.
13:22Sur les 2-3 dernières semaines,
13:24il n'a pas été le plus allant dans le soutien à Michel Barnier.
13:26C'est factuel.
13:28En tout cas, c'est Laurent Wauquiez qui va décider
13:30si François Bayrou,
13:32le richard Giredepeau, sera Premier ministre ou pas.
13:34En tout cas, ça sera un arbitre, c'est sûr.
13:36C'est Laurent Wauquiez
13:38qui fera que François Bayrou sera Premier ministre.
13:40On va vous expliquer cette équation.
13:42Pourquoi un groupe de 47
13:44peut peser autant ?
13:46C'est là que ça bascule ?
13:48Dites-lui.
13:50Ça bascule, oui et non.
13:52Si les autres se lient, il y a censure.
13:54Mais c'est ça qui fait le plus gros groupe
13:56de l'Assemblée nationale.
13:58Ils sont indispensables, les 47, pour être plus nombreux
14:00que le NFP
14:02et que le RN.
14:04Vous savez, Gauthier,
14:06même une pendule arrêtée, arraisonne 2 fois par jour.
14:08C'est de qui ça ? C'est Ico ?
14:10C'est Big Ben qui a dit ça ?
14:12Merci.
14:14Michel Barnier et Laurent Wauquiez partiront pas ensemble,
14:16ça c'est certain.
14:18C'est sûr, Laurent Wauquiez est très beau gosse.
14:20Sandra est avec nous.
14:22Sandra de Lyon.
14:24Oui, bonsoir.
14:26Bonjour Sandra, merci d'être avec nous
14:28sur Europe 1.
14:30Merci à vous de faire cette émission,
14:32ça fait du bien.
14:34De vous entendre et d'entendre
14:36ce que nous on pense.
14:38Sandra, on est tellement heureux d'être là.
14:40Sandra, je posais une question tout à l'heure,
14:42parce qu'ils sont bien marrants à nous parler
14:44que de ça, émotions de censure,
14:46mais les Français,
14:48ça va changer quoi dans leur quotidien, Sandra ?
14:50Rien.
14:52Absolument rien.
14:54Absolument rien.
14:56Ceux qui sont là-haut pensent qu'à eux
14:58et nous on n'en a rien à foutre.
15:00C'est que des stratégies,
15:02parce qu'il y a des mecs qui pensent
15:04si je suis Premier ministre maintenant, peut-être que je serai président
15:06en 2027.
15:08Là, aujourd'hui, il faut penser
15:10aux Français. Chaque jour qui passe,
15:12c'est, je vous le dis,
15:14c'est compliqué pour les Français.
15:16C'est exactement ça.
15:18C'est exactement ça.
15:20En fait, ils veulent nous faire croire aussi que Marine
15:22est nulle, que tout son parti
15:24est nul. Depuis des années,
15:26en fait, ils essayent de les
15:28casser. Mais je pense que les
15:30Français, maintenant, ils comprennent que
15:32non, et qu'il faut qu'elle soit
15:34au pouvoir. Et on a besoin qu'elle soit
15:36au pouvoir, elle ou Bardella.
15:38Bardella est très bien aussi.
15:40Mais moi,
15:42en fait, j'écoute votre émission,
15:44là, depuis plusieurs jours.
15:46Hier, avant-hier, quand j'entendais dire
15:48les gens, ah, moi, le RN, maintenant, c'est fini.
15:50Ce qu'elle va faire,
15:52c'est pas bien. Mais non, au contraire.
15:54Elle essaye de faire comprendre aux gens
15:56que si on leur tourne
15:58pas le dos à tous ceux qui sont là-haut,
16:00on n'y arrivera jamais.
16:02Et si les Français ne prennent pas conscience
16:04à ça, on n'y arrivera
16:06jamais.
16:08Alors, qu'est-ce que vous pensez de ce que dit Sandra Gauthier-Lebray ?
16:10Mais le problème, là,
16:12c'est qu'on est dans une configuration très particulière.
16:14Donc, comment faire
16:16pour qu'on y arrive, comme vous dites,
16:18et pour qu'un jour, on ait
16:20quelqu'un qui prenne en considération
16:22les préoccupations du quotidien des Français
16:24et qu'on n'ait pas une classe politique ?
16:26C'est la sensation d'une grande majorité de Français
16:28complètement déconnectés de leurs
16:30préoccupations. Donc là, on est bloqués
16:32avec cette Assemblée nationale,
16:34et que ça soit Sébastien Lecornu
16:36ou Bruno Retailleau à Matignon, ça ne va pas changer
16:38grand-chose parce qu'ils seront tenus...
16:40Ça ne va pas changer grand-chose !
16:42... par le manque
16:44de majorité absolue à l'Assemblée nationale
16:46pour pleinement agir.
16:48Donc ensuite, qu'est-ce qui peut se passer ?
16:50Il peut y avoir une deuxième dissolution à l'été prochain.
16:52Là, on peut être dans
16:54un format où il n'y a pas de front républicain
16:56et où on a Jordan Bardella...
16:58Je pense que Jordan Bardella passera.
17:00... pour les derniers mois du quinquennat Macron.
17:02Il n'aura pas non plus le temps d'agir à long terme.
17:04Après, il faudra savoir si Jordan Bardella
17:06voudra bien y aller pour huit mois.
17:08Vous savez que
17:10le RN réclame une nouvelle dissolution
17:12dans un an. C'est une demande du RN.
17:14Je pense que oui, Jordan Bardella
17:16acceptera d'y aller.
17:18Ça dépend aussi de la position de Marine Le Pen.
17:20Oui, s'il y a une majorité absolue.
17:22On se met dans l'optique où il y a une majorité absolue.
17:24Ça dépend aussi de l'optique du scénario
17:26dans lequel se trouve Marine Le Pen.
17:28Si elle peut être candidate ou pas, il y a une exécution provisoire,
17:30ça change les choses pour Jordan Bardella.
17:32Mais est-ce qu'on a aujourd'hui en France un profil
17:34qui colle aux préoccupations
17:36totales des Français et qui pourrait être loin de la déconnexion ?
17:38Pour le moment, il n'est pas là.
17:40Il n'y a pas de consensus.
17:42Exactement, il n'y a pas de consensus.
17:44En revanche,
17:46vous pensez vraiment que François Bayrou,
17:48pour Laurent Wauquiez, s'il est proposé
17:50à Matignon, vous pensez que ce sera un nom catégorique ?
17:52Vous pensez que ce sera un Cassius Belli ?
17:54Je ne dirais pas
17:56que c'est un Cassius Belli
17:58à 100%, mais ça m'étonnerait
18:00que Laurent Wauquiez accepte François Bayrou.
18:02Et surtout, plus important encore,
18:04parce que lui, il est dans l'équipe et il n'est pas à l'extérieur,
18:06c'est Bruno Retailleau. Parce que si Bruno
18:08Retailleau part en disant
18:10« on n'accepte pas ma feuille de route au ministère de l'Intérieur
18:12donc je m'en vais », ça veut dire que les Républicains
18:14quittent définitivement l'Alliance et le socle commun.
18:16Et c'est pire.
18:18Et on a évacué l'idée d'un Retailleau Premier ministre ?
18:20On ne l'a pas évacué.
18:22Non, mais à mon avis, ça va être un
18:24Cassius Belli.
18:26Avec l'interview de ce matin,
18:28c'est vrai que ça va être compliqué.
18:30Déjà pour le RN, c'est un concurrent. Vous n'avez jamais intérêt à faire monter un concurrent.
18:32Encore que je pense que
18:34Marine Le Pen peut l'accepter. C'est vrai qu'il est
18:36très offensif quand même sur le Rassemblement National.
18:38Attention à ne pas trop vexer Marine Le Pen.
18:40Là, il a été trop offensif.
18:42Il a parlé de mélanchonisation
18:44de Marine Le Pen.
18:46Et surtout, il y a Atal. Est-ce que Gabriel Atal va accepter
18:48Bruno Retailleau ? Il va le juger trop à droite.
18:50On s'en parle dans un instant et on va reprendre son drap.
18:52Appelez-nous à 0180 20 39 21. On veut des auditeurs
18:54en ligne qui nous donnent leur avis. Merci d'être avec nous
18:56sur Europe 1 tout de suite.
18:58On marche sur la tête.
19:00Cyril Hanouna.
19:02Il est 17h40 sur Europe 1. Merci.
19:04S'il vous plaît, les gossips. On arrête les gossips.
19:06Ce que je vous dis aux éditeurs d'Europe 1, il ne faut que des gossips
19:08politiques. Pendant les pubs, c'est devenu
19:10insupportable. Il y a un tel, il y a un tel.
19:12Oh les mecs,
19:14on est dans la politique.
19:16La politique, c'est la vie
19:18et la vie, c'est l'amour.
19:20Benaim, je vous rappelle que vous avez eu
19:22un message d'Olivier D'Artigolle, donc calmez-vous.
19:24Amour incompris. Torture de jour
19:26comme de nuit.
19:30Moi, je suis très inquiet
19:32pour l'état de santé d'Olivier D'Artigolle.
19:34Est-ce qu'on peut nous amener du Xanax ?
19:36Franchement, amenez-lui du Xanax.
19:38Vous avez vu cet extrait d'ailleurs ?
19:40Mathieu Vallée qui a dit
19:42une des grandes gueules. Vous étiez sur les grandes gueules.
19:44Plus c'est BD Pot aussi,
19:46les grandes gueules. J'aime bien.
19:48Je les aime beaucoup.
19:50Sandra est avec nous,
19:52de Lyon, toujours.
19:54Est-ce que vous avez quelque chose à ajouter ?
19:56Ben, en fait...
19:58C'était une bonne intervention.
20:00Merci Sandra, apparemment
20:02elle passe sous un tunnel.
20:04Non, pas du tout.
20:06Oui, je suis toujours là.
20:08Est-ce que vous avez quelque chose à rajouter ?
20:10Oui, j'aimerais que les Français
20:12prennent dans leurs mains
20:14et votent le RN
20:16à chaque fois.
20:18Pour faire comprendre à tout le monde qu'il faut qu'il soit
20:20là aux présidentielles.
20:22Que ce soit Marine ou...
20:24Alors, on vous entend très mal.
20:26Merci.
20:28Merci.
20:30Merci Sandra, je vous fais de gros bisous.
20:32Merci d'avoir été avec nous. Vous nous rappelez quand vous voulez.
20:34Merci Sandra. On a Marie d'Île-de-France.
20:36Bonjour Marie. Bonjour.
20:38Merci d'être avec nous Marie.
20:40C'est bien la première fois que j'arrive à vous rejoindre.
20:42Ça me fait bien plaisir. Vous nous écoutez souvent Marie ?
20:44Oui, oui.
20:46Je ne vous écoutais pas du tout, mais maintenant je vous écoute tout le temps.
20:48Depuis quelques mois.
20:50Vous avez pris l'antenne.
20:52Ça me fait très plaisir Marie.
20:54Merci beaucoup. Et puis le soir un petit peu.
20:56Merci.
20:58Merci Marie. Merci d'être là.
21:00Vous êtes d'Île-de-France. Vous faites quoi dans la vie Marine ?
21:02Retraité maintenant.
21:04Vous retraitez de quoi ?
21:06J'étais 15 ans à l'éducation nationale.
21:08En tant que secrétaire.
21:10Et là je peux vous dire que j'en ai vu des vertes et des pas mûres.
21:12Faudrait que vous nous racontiez ça Marine.
21:14Oui, mais ce n'est pas le sujet du jour.
21:16On peut casser l'antenne.
21:18On peut casser l'antenne.
21:22J'ai constaté beaucoup de choses
21:24sur tout ce qui était trafic de cartes de sécu
21:26avec les étudiants, les étudiants étrangers.
21:28C'est du vécu.
21:30Merci Marie.
21:32Merci de le dire parce que quand je le dis,
21:34je ne sais pas si vous avez remarqué,
21:36il y a énormément de gens qui me tombent dessus.
21:38Quand on dit Gauthier et moi.
21:40J'ai 15 ans d'expérience dans le même domaine.
21:42Vous savez, vous avez toujours trouvé des uluberlus
21:44comme Gilles Vernez
21:46ou encore Olivier d'Artigolle
21:48ou Valéry Benhaim d'ailleurs
21:50qui vont vous dire non.
21:52Est-ce que vous pensez qu'on fait du mal à la France ?
21:54Franchement oui, mais je le pense vraiment.
21:56Je pense vraiment que des gens comme vous
21:58feront du mal à la France et je le pense.
22:00Je n'ai pas peur de le dire sur Europe 1 en direct à 17h43.
22:02Vous faites du mal à la France.
22:04Il faudrait un petit peu de volonté politique
22:06et on arrivera à redresser les choses.
22:08Exactement Marie.
22:10Je vous jure Marie, je pense vraiment à ce que je dis.
22:12Je les aime beaucoup, mais je pense qu'ils font du mal à la France.
22:14Parce qu'aujourd'hui,
22:16il y a urgence.
22:18Merci.
22:20Je vous écoute Marie.
22:22Je voulais vous appeler surtout au sujet de la dette
22:24et de la peur que M. Barnier
22:26nous a instigé hier,
22:28M. Retailleau ce matin, etc.
22:30J'ai retrouvé une citation
22:32de Michel Rocard
22:34qui dit ceci.
22:36La dette est une construction artificielle
22:38fabriquée par les banques avec le consentement
22:40des états pour dépouiller les peuples
22:42en faire des esclaves à leur solde.
22:44Les gouvernements sont au courant
22:46et ils laissent faire honte à eux.
22:48C'était Michel Rocard, je crois que c'était en 2012.
22:50Je n'étais pas très sûre.
22:52Au standard, ils n'arrivaient pas à retrouver la date.
22:54Mais par contre, il y a une autre
22:56interview qu'il a donnée en 2012 sur
22:58Europe 1 qui est extrêmement intéressante.
23:00Il parle justement
23:02qu'en 1974,
23:04la loi Pompidou-Giscard Rothschild
23:06a obligé
23:08les pays, et la France en particulier,
23:10à aller se financer sur les marchés privés.
23:12Donc minimum 4-5%.
23:14Au lieu d'aller à la Banque de France.
23:16Ensuite, le traité de Maastricht
23:18a été encore plus...
23:20je dirais encore plus...
23:22Enfin, ça a été un état.
23:24Et voilà.
23:26Résultat, on en est là.
23:28La peur, la peur, la peur.
23:30Il faudrait que les Français ouvrent les yeux, se renseignent.
23:32Voilà.
23:34Je pense que
23:36tout ça, c'est plus ou moins artificiel pour
23:38mener les gens par le bout du nez. On l'a vu à
23:40plusieurs reprises. Mais là,
23:42j'étais assez surprise et assez
23:44intéressée de trouver cette phrase. Mais surtout,
23:46l'interview qu'il donne sur Europe 1
23:48en 2012 est
23:50encore plus parlante.
23:52Je voulais bien dire un mot sur la stratégie de la peur du gouvernement.
23:54Et cas ou pas cas ou.
23:56Parce que c'est le débat qu'on a eu ces
23:58derniers jours. Marine Le Pen dénonçant les fake news du gouvernement.
24:00Ce qui était très surprenant, c'est la
24:02phrase d'Emmanuel Macron qui demandait à son gouvernement,
24:04celui de Michel Barnier, arrêter de dire qu'il va y avoir une crise
24:06financière pour inquiéter les Français.
24:08Pour rien. Et il faut regarder plusieurs indicateurs.
24:10Il faut regarder que le CAC 40 se porte très
24:12bien depuis 48 heures. Parce qu'en fait, ils ont
24:14très bien vécu l'annonce de l'absence de budget
24:16et surtout de l'absence de cette
24:18hausse d'impôt de 30 à 40 milliards d'euros.
24:20Je prends des exemples hyper concrets. Mais par exemple, le secteur
24:22aéronautique, il sourit depuis que
24:24la censure est annoncée. Parce qu'il n'y aura pas de taxes
24:26supplémentaires sur les billets d'avion.
24:28Sur les foyers qui doivent rentrer
24:30dans l'impôt sur le revenu.
24:32On l'a dit, les 400 000, c'est plus compliqué que ça.
24:34On pourra faire en sorte que ça n'arrive pas.
24:36Donc certes, il y a des
24:38personnes qui pourraient être lésées, les agriculteurs.
24:40Mais c'est plus compliqué que ça, en fait. C'est pas non plus
24:42le chaos qui est attendu.
24:50Après, la dette, il faut la rembourser pour pouvoir
24:52réemprunter et avoir des taux d'intérêt
24:54avantageux. Si vous arrêtez de rembourser la dette,
24:56les taux d'intérêt vont exploser, évidemment.
24:58On a refusé de vous prêter de l'argent.
25:28Marie, apparemment, vous êtes...
25:30Il y a quelqu'un qui...
25:32Vous avez...
25:34C'est la porte ?
25:36Non, non, non, pas du tout.
25:38D'accord, très bien.
25:40Il faut que ça saute, quoi. Il faut que ça cesse.
25:42Il faut que les gens réfléchissent, s'informent.
25:44Vous votez quoi, Marie, sans indiscrétion ?
25:46Si les présidentielles
25:48étaient demain,
25:50vous voteriez pour qui ?
25:52Je ne sais pas. Je ne sais pas quel candidat
25:54on aura en face de nous. Je voudrais avoir un parti
25:56du bon sens. Je ne sais pas si ça va exister un jour.
25:58C'est un bon nom, ça, le parti du bon sens.
26:00C'est pas mal, ça.
26:02C'est pas mal, le parti du bon sens.
26:04Quand on parle du bon sens, on est déjà à l'extrême droite, ça va vite.
26:06Le PBS. Non mais c'est vrai, le parti du bon sens.
26:08Pas mal, ça.
26:10La seule chose, c'est qu'ils ne seront pas dans les
26:12global leaders, donc on n'a peut-être pas beaucoup de chances
26:14d'arriver au pouvoir. Mais voilà, on souhaite des gens
26:16de bon sens. C'est ce qui nous manque
26:18depuis 40 ans. Merci, Marie.
26:20Marie, je vous sens désabusée, quand même.
26:22Ah non, pas du tout.
26:24Ça va m'empêcher de vivre.
26:26Oui, bien sûr, mais je trouve ça désolant.
26:28J'ai des enfants, 10 petits-enfants,
26:30et j'aimerais bien qu'ils arrivent à vivre autrement.
26:32Merci, Marie, d'avoir été avec nous sur Rappin.
26:34Et merci de nous écouter,
26:36parce que vous êtes une nouvelle auditrice.
26:38Oui, il n'y a pas très longtemps, et j'avoue que je rigole bien.
26:40Merci, Marie, ça nous fait bien plaisir.
26:42Et vous nous rappelez la prochaine fois
26:44pour nous parler de tout ce que vous avez dit dans l'éducation.
26:46De l'éducation nationale et des trafics de sécu.
26:48Ah bah oui, ça, je peux vous en faire un bouquin.
26:50Le problème des bourses et compagnie.
26:52On fera ça la semaine prochaine, certainement.
26:54On vous aura avec nous.
26:56Merci, Marie.
26:58On va terminer cette émission
27:00avec David, des Côtes d'Armor.
27:02Bonjour, David.
27:04Bonjour, Cyril.
27:06Merci d'être avec nous, David.
27:08Vous faites quoi dans la vie, David ?
27:10Malheureusement, je ne sais pas si j'ose le dire aujourd'hui,
27:12je suis cadre de la fonction publique.
27:14Oh, ce n'est pas grave.
27:16Il y a des gens très bien.
27:18On ne mange pas des fonctionnaires au petit-déjeuner.
27:20C'est sûr, ne vous inquiétez pas.
27:22Est-ce que les médias nous disent
27:24des choses sur nous en ce moment ?
27:26Alors, les médias, oui.
27:28Mais est-ce que vous pouvez nous mettre en dehors,
27:30s'il vous plaît ?
27:32Complètement.
27:34Dans un premier temps, je voulais vous remercier
27:36et vous féliciter
27:38parce qu'il faut être courageux pour faire ce que vous faites là.
27:40Merci, David.
27:42Aujourd'hui, il faut du courage.
27:44Vous travaillez dans quel secteur, David ?
27:46Technique.
27:48Technique.
27:50Vous ne voulez pas trop le dire ?
27:52Oui.
27:54D'accord, je ne vais pas vous embêter.
27:56À côté de Saint-Malo.
28:00Je voulais surtout dénoncer
28:02une injustice parce que
28:04j'ai 55 ans, je n'ai jamais été une journée au chômage.
28:08Depuis tout ce temps, je travaille
28:10pour aider les autres.
28:12Avant, le social, c'était joli, c'était chouette,
28:14c'était ce qu'a fait la France, un beau pays, le social.
28:16Aujourd'hui, on n'en peut plus.
28:18Aujourd'hui, on arrive à la limite.
28:20On ne peut plus payer, on ne peut plus financer ça.
28:22Nous, nos salaires sont gelés, mais pour autant,
28:24je dois travailler. On me demande de travailler plus longtemps.
28:28Maintenant, on va aussi nous enlever des jours fériés.
28:32Ça n'aura pas lieu, le budget ne va pas passer.
28:34Oui, mais c'est une idée encore.
28:36N'empêche que
28:38aujourd'hui, je dois bosser jusqu'à au moins 64,
28:40voire 65 ans, alors qu'il y a des gens
28:42autour de nous, il y en a tous,
28:44qui ne travaillent pas, qui ne travailleront jamais.
28:46Si vous parlez de Fabien Lecoeuf,
28:48ce n'est pas sympa.
28:52En fait, je n'en peux plus, je le trouve insupportable.
28:54Aujourd'hui, on trouve normal
28:56de donner de l'argent à des gens qui ne font rien.
29:00Il y a quand même une histoire de fou.
29:02À un moment, on l'a évoqué ici,
29:04dans l'émission. D'ailleurs, ça nous a valu des articles
29:06dans des journaux qui ne nous aiment pas trop.
29:08Mais à un moment, j'avais évoqué
29:10le sujet avec Gauthier, rappelez-vous Gauthier.
29:12À un moment, il va falloir se poser
29:14des questions sur...
29:16Les prestations sociales. On avait parlé des 850 milliards de prestations sociales.
29:18Et on a eu le droit à un article en nous expliquant
29:20que c'était les retraites qui représentaient
29:22le plus de ces 850 milliards. On n'avait jamais
29:24dit le contraire. Moi, je suis
29:26désolé, je ne supporte pas le fonctionnaire
29:28bashing. Je ne supporte pas ça. Par contre,
29:30je trouve qu'il faut privilégier les actifs
29:32à ceux qui ne sont pas actifs ou qui ne le sont plus.
29:34Et j'ose le dire, je sais que je vais être très
29:36minoritaire peut-être, mais je trouve
29:38que c'est une erreur.
29:40Moi, sur ça, les retraités
29:42qui ont travaillé toute leur vie
29:44et qui ont cotisé
29:46et qui ont travaillé toute leur vie
29:48et qui se retrouvent avec des retraites
29:50vraiment de misère, ça, ça me rend fou aussi.
29:52Moi, je pense à tous ceux...
29:54Il y en a beaucoup qui profitent du système.
29:56Moi, je suis désolé.
29:58C'est eux que je vise, c'est eux que je cible.
30:00Pour moi, il faut privilégier
30:02la France qui travaille.
30:04Et aider les Français qui travaillent.
30:06Pas ceux qui profitent du système.
30:08Je suis désolé.
30:10Je pense que David est un petit peu d'accord avec moi là-dessus.
30:12Moi, j'ai une philosophie.
30:16Quand il y a un nécessiteux, je ne vais pas lui donner un poisson.
30:18Je vais lui apprendre à pêcher.
30:20Merci David.
30:22Est-ce qu'il va faire la grève demain ?
30:24Il nous reste 30 secondes. Vous allez faire la grève demain David ?
30:26Pour la première fois de ma vie.
30:28Pour la première fois de ma vie, je vais faire la grève demain.
30:30Et vous savez de quoi je rêve ?
30:32Vous savez de quoi je rêve moi ?
30:34Le petit grand stable, le petit fonctionnaire,
30:36c'est d'avoir en face de moi, sur un plateau,
30:38un journaliste
30:40qui me pose des questions
30:42et m'exprimer devant tout le monde.
30:44Parce qu'aujourd'hui,
30:46on a toujours les mêmes discours, des mêmes gens.
30:48Merci David d'avoir été avec nous.
30:50On finit avec vous, merci David.
30:52Tout de suite, Laurence Ferrari, c'est exceptionnel ce qui se passe en direct sur CNews
30:54et Europe 1, bien entendu, dans Punchline.
30:56Merci à tous, on se retrouve demain avec toute l'équipe.

Recommandations