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Aujourd'hui, dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent du choix du Premier ministre, Michel Barnier, d'utiliser le 49.3 de la constitution pour adopter le budget de la sécurité sociale. Un recours qui a provoqué au dépôt des deux motions de censure par la France Insoumise et le Rassemblement National.
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News
Transcription
00:00:00Europe 1, 16h, 18h, on marche sur la tête, Cyril Hanouna.
00:00:05Merci d'être avec nous sur Europe 1, on démarre la semaine en forme, très en forme.
00:00:09Vous nous appelez 01 80 20 39 21, dites-nous ce que vous pensez de tout ce qui se passe là.
00:00:16Puisque ça y est, ça tombe apparemment, le gouvernement va tomber, ça y est, il est tombé pour elle, il est tombé pour Marine Le Pen.
00:00:26Exactement, c'est ce qu'on va chanter, Michel Barnier.
00:00:29Si vous avez des questions, n'hésitez pas à nous les poser et je poserai des questions moi aussi sur ce qui va se passer.
00:00:35Et vous allez voir, on a pas mal de réponses. Merci d'être avec nous en tout cas, Olivier Dartigolle est là.
00:00:39Bonjour Olivier Dartigolle, Dartigolle, Dartigolle.
00:00:44Merci, on n'a que ça pour l'instant.
00:00:46Valérie Bénahim est là, toujours en foulard, très jolie foulard.
00:00:51C'est une joie d'être avec vous tous et avec nos auditeurs.
00:01:00Je suis très heureuse de venir à chaque après-midi sur Europe 1.
00:01:04Merci Bénahim.
00:01:05Et enfin, je vous l'ai dit, il y a un instant, c'était son anniversaire, c'est Fabien Lecoeuvre.
00:01:08Et il est là, il est avec nous et là, il est heureux aujourd'hui.
00:01:12Aujourd'hui, il est comme un fou, on dirait que c'est son anniversaire à lui.
00:01:15Gauthier Lebray est avec nous, bonsoir Gauthier.
00:01:17Bonsoir Cyril, bonsoir à tous.
00:01:18On dit bonsoir à 16h maintenant, parce qu'il fait tellement nuit.
00:01:2216h03 et c'est terminé.
00:01:24Saint-Anne-et-Or d'hiver.
00:01:25Allez, ça y est.
00:01:27Alors, combien de temps il a duré le gouvernement ?
00:01:29Michel Barnier n'aura pas fait trois mois.
00:01:31Un peu moins de trois mois.
00:01:3290 jours.
00:01:3390 jours, exactement.
00:01:34C'est à mon avis ce que je prévois sur le couple Bénahim-Dartigolle.
00:01:3890 jours, pas plus.
00:01:39Ça demande des perspectives.
00:01:41Il n'y aura pas plus que 90 jours pour Bénahim-Dartigolle.
00:01:44Donc, ils sont dans le même délire, Gauthier Lebray.
00:01:46Après, il peut tenir un peu plus avec les affaires courantes,
00:01:48comme Gabriel Attal avait passé l'été en étant Premier ministre des missionnaires.
00:01:51Exactement.
00:01:52Donc, il va rester pour l'instant.
00:01:53Alors, pour l'instant, il va rester.
00:01:54Déjà, prenons les choses de l'ordre.
00:01:56Dites-nous ce qui va se passer.
00:01:57On va vous dire un peu, nous, tout ce qui s'est passé ce week-end.
00:02:00Après, on va vous faire le déroulé, parce qu'on a des infos avec mon Gauthier, mon Lebray, mon Gauthier Lebray.
00:02:04Donc là, les toutes dernières infos qui viennent de tomber, qui nous proviennent de l'Assemblée nationale.
00:02:08Le Rassemblement national Marine Le Pen a annoncé voter la motion de censure déposée par la gauche.
00:02:14Donc, NFP plus RN, le gouvernement tombe.
00:02:17Il y a 48 heures de délai entre le dépôt d'une motion de censure et sa mise au vote.
00:02:22Donc, le vote de la motion de censure interviendra mercredi.
00:02:25Et c'est mercredi, selon toute vraisemblance.
00:02:28Je prends une précaution de langage.
00:02:30Michel Barnier devrait tomber donc mercredi à cause de cette motion de censure de la gauche votée par le Rassemblement national.
00:02:36Très bien.
00:02:37Alors, on va dire tout ce qui s'est passé et ce qui a fait que ça a tourné.
00:02:41Parce que moi, des infos que j'avais, sachez-le, vendredi, ce n'était pas encore joué.
00:02:47Alors, vendredi, moi, des infos que j'avais vendredi, vendredi, c'était enclenché.
00:02:53Il y avait une volonté de censurer en laissant la porte ouverte à Michel Barnier d'accepter les lignes rouges du Rassemblement national.
00:02:59Moi, je vais vous dire, même samedi soir, ce n'était pas encore décidé.
00:03:02Et ça s'est décidé après la prise de parole du ministre du Budget.
00:03:05Alors, Laurence Saint-Martin a dit dans les colonnes du Parisien que les négociations s'arrêtaient.
00:03:10Et qu'il n'y aurait plus de lignes rouges acceptées.
00:03:13Ça a été complètement, en plus, démenti par Michel Barnier aujourd'hui puisqu'il a reculé sur les médicaments.
00:03:18Il a accepté de ne pas dérembourser certains médicaments.
00:03:21Donc, il a désavoué Laurence Saint-Martin.
00:03:23Mais ça ne suffira pas à éviter la censure.
00:03:25Mais oui, la sortie de Laurence Saint-Martin a tout accéléré.
00:03:28Même si, depuis plusieurs jours, il y avait la volonté de Marine Le Pen et de Jordan Bardella de censurer Michel Barnier.
00:03:34Alors, il y a eu plusieurs points aussi.
00:03:35Là, aujourd'hui, Michel Barnier, dans son communiqué où il annonce qu'il ne dérembourse pas certains médicaments,
00:03:39il cite Marine Le Pen.
00:03:41Il dit qu'il fait un geste envers Marine Le Pen alors qu'il ne l'avait pas fait la semaine dernière.
00:03:45Et ça avait été très mal pris par Marine Le Pen qui disait
00:03:48« Ils veulent nos voix mais pas nos gueules. Ils n'assument pas de nous faire des concessions. »
00:03:52Donc, ça, c'était quasiment plus important que la concession en elle-même.
00:03:55Il voulait leur faire des concessions ? Il voulait leur envoyer quoi ?
00:03:57Des concessions automobiles, oui.
00:04:00Là, il va avoir le temps de faire le tour.
00:04:02Est-ce que, malgré tout, je pose une question ?
00:04:05Alors, attendez, parce que chacun aura une question à poser.
00:04:07Valérie Bédéline va démarrer la « dame au foulard », comme on l'appelle dans les couloirs d'Europe 1.
00:04:13Il y avait la « dame au caloulias » et la « dame au foulard ».
00:04:16Est-ce que, malgré tout, pour l'ERN, ce n'est pas une position un peu compliquée ?
00:04:19C'est-à-dire que leurs électeurs avaient envie qu'ils aient une position très forte et très affirmée.
00:04:2360% voulaient qu'ils censurent.
00:04:25Et, en même temps, est-ce que le chaos qui peut s'en suivre, ils en seront redevables ?
00:04:29Alors, évidemment, c'est un pari.
00:04:31Si les taux d'intérêt demain s'envolent, comme on a pu le voir au moment où le Parisien sort l'info,
00:04:37avec l'analyse qui va donc s'avérer juste d'Emmanuel Macron,
00:04:40Michel Barnier va tomber, et plus vite que vous ne le pensez, parce que Marine Le Pen va le censurer.
00:04:44On avait vu les taux d'intérêt déjà s'envoler pour atteindre ceux de la Grèce.
00:04:47Évidemment, c'est un risque.
00:04:49Mais, après, ça sera mis aussi au compte d'Emmanuel Macron, qui a voulu cette dissolution.
00:04:54D'ailleurs, intéressant, je note, en 1962, dernière fois qu'un gouvernement a été censuré,
00:04:59il n'y a eu qu'un précédent, celui de Georges Pompidou.
00:05:02Il est censuré en 1962. Que fait le général de Gaulle ? Il dissout ensuite l'Assemblée nationale.
00:05:06Là, Emmanuel Macron ne peut pas le faire.
00:05:08Donc, très vite, va se poser la question de la suite.
00:05:10Et la pression va évidemment monter contre l'Élysée et contre le chef de l'État.
00:05:14Mais, s'il y a un risque pour Marine Le Pen d'être rendue responsable d'une situation très compliquée,
00:05:19notamment avec les taux d'intérêt qui s'envoleraient,
00:05:21évidemment, le premier responsable, il se trouve à l'Élysée,
00:05:24puisque c'est lui qui a quand même décidé de cette dissolution
00:05:26qui a abouti sur la situation politique qu'on connaît.
00:05:280 à 80 20 39 21, vous nous appelez sur Europe 1.
00:05:31Si vous avez des questions, si vous avez des avis, bien entendu,
00:05:33dites-nous ce que vous pensez, parce que là, ça va être un chaos.
00:05:36Les milieux économiques sont très inquiets.
00:05:39Sachez-le, parce que forcément, il n'y aura pas de budget de voter.
00:05:43C'est le budget de l'année 2024 qui va s'appliquer.
00:05:46Le budget de l'année 2024, il n'a rien à voir avec ce qui va se passer après.
00:05:49Donc, les mecs, ça va être n'importe quoi.
00:05:51On en parle dans un instant sur Europe 1.
00:05:53Et puis, on a énormément de questions.
00:05:54On a énormément de questions.
00:05:55Quid de Bruno Retailleau ? Quid de Lecornu ? Quid de Rachida Dati ?
00:05:59On va en parler dans un instant sur Europe 1.
00:06:01Vous restez avec nous. 0 à 80 20 39 21.
00:06:03Tout de suite, on arrive dans deux minutes.
00:06:09Merci d'être avec nous sur Europe 1.
00:06:11Il est 7h12. On est en direct, bien entendu.
00:06:13Et on est avec toute l'équipe.
00:06:14Et ça tombe, les nouvelles tombent.
00:06:16Sachez-le, ça y est, le gouvernement Barnier compte ses dernières heures,
00:06:21ses derniers jours, Gauthier Lebray.
00:06:23Parce que la gauche a donc annoncé déposer une motion de censure
00:06:26qui sera votée par l'ensemble de la gauche.
00:06:27Il y avait eu un doute sur le PS.
00:06:28François Hollande a été très clair ce week-end en disant qu'il voterait la motion de censure.
00:06:32Marine Le Pen, qui est en train de s'exprimer en ce moment même à l'Assemblée nationale,
00:06:36a annoncé à l'instant qu'elle voterait la motion de censure de la gauche.
00:06:39Donc, le doute n'est plus permis.
00:06:41Dans 48 heures, mercredi, puisqu'il y a un délai de 48 heures pour voter une motion de censure,
00:06:45le gouvernement de Michel Barnier sera censuré.
00:06:47Et Michel Barnier sera donc le premier ministre le plus éphémère de l'histoire de la Ve République.
00:06:52Et son gouvernement sera le deuxième à être censuré seulement de l'histoire de la Ve.
00:06:56On l'a annoncé comme quelqu'un qui s'est négocié, qui est capable de négocier.
00:06:59Là, il a eu du mal.
00:07:00Ah bah, c'est pas Denzel Washington.
00:07:02C'est lui qui a fait le négociateur.
00:07:06Je crois que c'est Samuel L. Jackson.
00:07:08C'est Samuel L. Jackson.
00:07:09Denzel Washington, c'est le man on fire.
00:07:11Exactement, voilà.
00:07:12Et qui négocie bien aussi.
00:07:13Qui négocie bien aussi, ouais.
00:07:14Qui va chercher la petite Dakota Veining.
00:07:16Ah bah, je peux te dire, c'est pas une nudité en négociation.
00:07:20C'est pas un peintre.
00:07:22Non mais je te lis, c'est pas un peintre.
00:07:23C'est loin d'être un peintre, Denzel Washington, ni le Samuel L. Jackson.
00:07:26Non mais il avait réussi le Brexit.
00:07:27Mais oui.
00:07:28En fait, c'est ce qu'on disait tout pareil.
00:07:29Denzel Washington ?
00:07:30Non, pas Denzel.
00:07:31Non, Barnier.
00:07:34Vous savez quelle est la grande différence entre le Brexit et, aujourd'hui, l'Assemblée nationale et Marine Le Pen ?
00:07:39Dites-nous.
00:07:40C'est le temps.
00:07:41Le Brexit, sur le Brexit, le temps jouait en faveur de Michel Barnier.
00:07:44C'est pas de Didier Barbelivière.
00:07:45Là, il jouait contre Michel Barnier, le temps.
00:07:47Ouais, c'est vrai.
00:07:48Exactement, c'est vrai.
00:07:49Oui, c'est le temps, le temps.
00:07:50C'est ce qu'il disait.
00:07:51Mac Mahon.
00:07:52Non, c'est pas Mac Mahon, ça.
00:07:53C'est une avenue, Mac Mahon.
00:07:54Ça n'a rien à voir.
00:07:55Il n'a jamais rien dit.
00:07:56Excusez-moi.
00:07:57Gauthier Lebray, juste petite question.
00:07:58Donc là, qu'est-ce qui va se passer dans les prochaines heures ?
00:08:00Moi, une petite info que je voudrais donner aux auditeurs d'Europe.
00:08:03Et Gauthier, je le dis, samedi soir, je vous promets que samedi soir, ce n'était pas encore tout à fait joué.
00:08:08Ce qui a...
00:08:09C'était...
00:08:10Ah, si, si.
00:08:11Ce n'était pas tout à fait joué.
00:08:12On a demandé là.
00:08:13Et Marine Le Pen devait se parler dimanche pour décider vraiment...
00:08:16Il devait faire une liste de doléances à Michel Barnier.
00:08:19Dire voilà ce qu'on veut.
00:08:20Ça, c'était envoyé, bien sûr.
00:08:21Les fameuses lignes rouges.
00:08:22Les lignes rouges.
00:08:23Ils attendaient...
00:08:24Non, ils voulaient lui reparler dimanche.
00:08:25Mais comme il y a eu samedi matin...
00:08:26La sortie de Laurence.
00:08:27Dimanche matin, la sortie de Laurence Martin.
00:08:28Dimanche matin.
00:08:29Terminé.
00:08:30C'était terminé.
00:08:31Le ministre du Budget qui dit...
00:08:32Siri, l'interview relue et validée par Matignon.
00:08:33Voilà.
00:08:34C'est ça qui est dingue.
00:08:35Donc, c'est ça.
00:08:37Ça, c'était une erreur stratégique monumentale.
00:08:41Dimanche matin, c'était fini.
00:08:42Vrai ou pas ?
00:08:43Ça, c'était une erreur stratégique monumentale.
00:08:45Puisque pour les auditeurs, le ministre du Budget a dit...
00:08:47On n'accepte plus les lignes rouges de Marine Le Pen.
00:08:49Est-ce que c'est parce qu'il y avait cette incertitude du côté du PS
00:08:53et qu'ils essayaient peut-être éventuellement de négocier à gauche ?
00:08:55Je pense qu'ils ont cru que le PS se désolidariserait du Nouveau Front Populaire.
00:08:59C'est encore une fois un leurre.
00:09:00Le PS ne se désolidarise pas.
00:09:03On le voit quand même depuis deux ans du Nouveau Front Populaire.
00:09:05Et là, ils vont voter la censure.
00:09:07Tel un seul homme, la gauche.
00:09:08Donc, c'était un mauvais calcul.
00:09:10C'est ce qu'a fait le ministre de le jocker.
00:09:12Le jocker ?
00:09:13Ilsa Martin.
00:09:14Non, mais c'est le ministre du...
00:09:16Mais c'est vrai qu'il a passé à côté d'histoire.
00:09:23Autant vous dire, moi j'ai eu des infos vendredi soir.
00:09:25Vendredi soir, il y avait la volonté de censurer Michel Barnier
00:09:28en se laissant une porte de sortie si d'un coup,
00:09:31Michel Barnier se mettait à genoux devant Marine Le Pen et Jordan Bardella.
00:09:34Mais, Laurent Saint-Martin a tout fait capoter.
00:09:37Et puis, il faut quand même dire les choses.
00:09:38Il y a cette interview validée par Matignon.
00:09:40Et 24 heures plus tard, on fait une nouvelle concession au RN.
00:09:43Mais on ne va pas au bout.
00:09:44Puisqu'on a fait la concession sur les médicaments.
00:09:46Mais pas sur les retraites.
00:09:47Puisque Marine Le Pen voulait que tous les retraités soient revalorisés
00:09:50à 100% de l'inflation au 1er janvier.
00:09:52Or, ça ne sera pas le cas.
00:09:53Michel Barnier a refusé cette dernière demande de Marine Le Pen.
00:09:56Exactement.
00:09:57Est-ce qu'on sait déjà qui pour remplacer ?
00:09:59On a évoqué Le Cornu.
00:10:00Est-ce que Le Cornu est toujours dans la...
00:10:01Il y a trois personnes qui ressortent.
00:10:03Le Cornu.
00:10:04Oui.
00:10:05Vous en avez une autre ?
00:10:07Non, non, non.
00:10:08Je voulais dire déjà, il faut trouver quel profil.
00:10:10Parce que déjà, certains disent...
00:10:11Je sais que Jordan Bardella aime bien Le Cornu.
00:10:14Mais Marine Le Pen aussi aime bien Le Cornu.
00:10:16Des jeunes ensemble.
00:10:17C'est important parce que...
00:10:18Le Cornu qui a fait...
00:10:20C'est celui d'ailleurs le plus ancien au gouvernement.
00:10:22On oublie, mais...
00:10:23C'est le plus ancien, exactement.
00:10:24Enfin, on sait que quand un nom sort en règle générale,
00:10:26ce n'est pas celui-là.
00:10:27Bien sûr.
00:10:28Il faut réagir et raisonner autrement.
00:10:30Parce que c'est une fadesse de dire qu'Emmanuel Macron
00:10:33va aller piocher à gauche.
00:10:34Il est hors de question pour Emmanuel Macron
00:10:36d'être nommé un premier ministre de gauche
00:10:37qui tiendrait 48 heures à Matignon.
00:10:39Vous imaginez l'instabilité,
00:10:40que ça ajouterait déjà l'instabilité.
00:10:42Il faut quelqu'un qui tienne au moins plusieurs mois.
00:10:45Donc, pourquoi est-ce que le nom de Le Cornu est intéressant ?
00:10:48Parce qu'il faut quelqu'un qui ne soit pas censuré par l'ORN,
00:10:51qui rassemble les Républicains et les Macronistes.
00:10:54Donc, Le Cornu, il est validé par le Rassemblement National.
00:10:57Il ne sera pas censuré de manière automatique.
00:10:59Il le traite, Marine Le Pen.
00:11:01C'est important parce que Marine Le Pen,
00:11:02elle s'est sentie méprisée par Michel Barnier.
00:11:04Et ça a joué énormément dans sa décision de le censurer.
00:11:08Ensuite, il émane des Macronistes, Sébastien Le Cornu.
00:11:12Donc, ils n'ont pas de raison de le censurer.
00:11:14L'inconnu sur Sébastien Le Cornu, c'était les Républicains.
00:11:17Et quelqu'un comme Bruno Rotailleau
00:11:19pourrait rester si c'était Sébastien Le Cornu.
00:11:22Voilà, c'est pour ça que cette personnalité est intéressante.
00:11:25Bruno Rotailleau, est-ce qu'il pourrait rester ?
00:11:27Oui, à priori.
00:11:28Ça dépend qui est à l'avignon.
00:11:30Je pense que si c'est Sébastien Le Cornu, c'est jouable.
00:11:32Et est-ce que ça va aller vite ?
00:11:34Parce que c'est ça la grande question.
00:11:35Est-ce qu'il y aura une trêve de Noël ?
00:11:36Est-ce que Macron va faire traîner ?
00:11:38On attendra janvier pour nommer.
00:11:40Est-ce qu'il va faire traîner comme Charles ?
00:11:42Ou il va...
00:11:43La mer !
00:11:45C'est une vraie question parce qu'il avait fait traîner.
00:11:48Souvenez-vous des grands rendez-vous avec la Nation.
00:11:51On ne sait pas quoi inventer pour gagner du temps à l'Élysée.
00:11:53Le fameux maître des horloges.
00:11:55La trêve de Noël est jouable.
00:11:57Oui, sauf qu'Emmanuel Macron, plus il attend,
00:12:00plus la pression va se rapprocher de l'Élysée.
00:12:02Plus la petite musique de la démission,
00:12:04même si je ne le crois pas personnellement,
00:12:06va monter médiatiquement.
00:12:07Ça franchement, il ne démissionnera pas.
00:12:09Ça ne rêvera pas.
00:12:10Oui, mais il y aura quand même une petite musique de fond.
00:12:12Je pense qu'Emmanuel Macron, il s'en fout total de ça.
00:12:14Je vous le dis.
00:12:15Il fera comme il a dans la tête.
00:12:17Croyez-moi, je pense vraiment que la pression sur l'Élysée...
00:12:21Donc si il se fiche de la pression sur l'Élysée,
00:12:23ça veut dire qu'on peut aussi tabler sur une nomination en janvier.
00:12:26Je pense qu'il va faire traîner.
00:12:27Avec la trêve de Noël.
00:12:28Il va traîner.
00:12:29S'il y a bien une leçon à retenir des derniers mois,
00:12:31c'est que tout est possible.
00:12:32Rendez-vous compte de l'année politique qu'on vient de passer.
00:12:34Avec les européennes, la victoire du RN, la dissolution,
00:12:38Michel Barnier qui met des semaines à être nommé,
00:12:40la deuxième censure de l'histoire de la Ve République qui va arriver mercredi.
00:12:44Cette année politique 2024 est totalement inédite.
00:12:47Elle est folle à plein d'aspects.
00:12:48Donc oui, tout est possible.
00:12:49Mais Emmanuel Macron, il doit agir vite, sans doute pour lui-même,
00:12:53mais aussi pour le pays.
00:12:54C'est l'intérêt du pays d'avoir un Premier ministre et un gouvernement à l'action très rapidement
00:12:58pour avoir un budget.
00:12:59Parce que le budget 2024, il va être reconduit.
00:13:01Mais le but, c'est qu'il soit reconduit que quelques mois
00:13:03pour avoir un budget qui soit ensuite pleinement voté, pleinement accepté.
00:13:06Moi, j'ai une question à vous poser à tous, aux auditeurs aussi.
00:13:11018203921, excusez-moi.
00:13:14Moi, je suis Michel Barnier.
00:13:17Michel Barnier, il avait deux voix.
00:13:19Ou il disait, je vais au bout de mes idées, mais je vais sauter quoi qu'il arrive.
00:13:23Ou bien, il était un petit peu plus malin.
00:13:25Et il se disait, je fais avec le Rassemblement National.
00:13:29Je joue le jeu et j'essaie d'arrondir les angles et ça va passer.
00:13:34Je trouve franchement, j'ai rien contre Michel Barnier.
00:13:37En plus, je ne le connais pas.
00:13:38C'était trop tard.
00:13:39En fait, il a attendu trop longtemps.
00:13:40S'il avait agi beaucoup plus en amont, parce que je vais vous dire pourquoi,
00:13:44j'ai échangé avec son entourage pas plus tard que la semaine dernière.
00:13:46Ils ont sous-estimé Marine Le Pen.
00:13:48Ils pensaient que c'était acté, qu'elle ne voterait pas la censure.
00:13:50Donc, puisqu'ils pensaient qu'elle ne voterait pas la censure, ils ne l'ont pas traité.
00:13:53Et donc, maintenant, c'est trop tard.
00:13:55Il avait le choix entre la défaite et la défaite.
00:13:57Entre céder à Marine Le Pen ou se faire censurer.
00:14:00Dans les deux cas, il perdait.
00:14:01Imaginez Michel Barnier arriver tout à l'heure à la tribune de l'Assemblée Nationale et dire,
00:14:05il reste une ligne rouge pour Marine Le Pen.
00:14:07Là aussi, je cède.
00:14:08Mais il termine ventre à terre, Michel Barnier, à genoux devant Marine Le Pen.
00:14:12S'il avait pris les choses plus en amont, s'il avait traité Marine Le Pen,
00:14:15s'il l'avait considérée, s'il ne l'avait pas méprisée,
00:14:18ils auraient sans doute évité la censure.
00:14:20Ils ont sous-estimé le risque de censure de Marine Le Pen.
00:14:22Mais comme des observateurs, parce que certains expliquaient qu'elle n'avait pas intérêt à censurer.
00:14:28Mais on a expliqué qu'Emmanuel Macron n'avait pas intérêt à dissoudre non plus.
00:14:32Et qu'est-ce qu'il a fait ?
00:14:33Il a fait le choix de dissoudre.
00:14:34Et qu'est-ce que fait Marine Le Pen ?
00:14:35Elle va censurer.
00:14:37J'avais pas intérêt à prendre certaines personnes autour de cette table.
00:14:49D'abord, concernant Michel Barnier, Gauthier a raison, il n'a pas traité Marine Le Pen.
00:14:54Ça, c'est une grave faute politique.
00:14:56Parce que quand vous êtes à Matignon, grâce au bon vouloir de Marine Le Pen,
00:15:01vous faites un minimum le service à présente.
00:15:03Il ne l'a pas fait.
00:15:04Et j'ajoute une chose qui n'a pas été énoncée par Gauthier et il n'en restait qu'une.
00:15:08C'est que Michel Barnier n'a absolument pas été aidé dans les dernières semaines
00:15:13par les grands chapeaux à prunes, à plumes, à plumes de la Macronie.
00:15:20C'est-à-dire, où était Gabriel Attal ?
00:15:22Il voulait qu'il soit censuré.
00:15:23Où était François Bayrou ?
00:15:25François Bayrou, il n'était pas chez vous, il n'était pas à Pau.
00:15:29En tout cas, il faut bien dire pourquoi il s'en va.
00:15:32Michel Barnier peut aujourd'hui dire, je n'ai pas été soutenu.
00:15:35Basta, je m'en vais.
00:15:37C'est pire que ça, Olivier.
00:15:38Il a été torpillé par Gabriel Attal.
00:15:40Michel Barnier a été torpillé par Gabriel Attal,
00:15:43qui a piloté Antoine Armand pour qu'il aille dans les colonnes du Parisien
00:15:46pour dire que c'était un mauvais budget.
00:15:48Certains qui ne l'ont pas aidé vont se refaire un peu une place au soleil.
00:15:53Refaire la cerise, comme on dit.
00:15:55Jean-Gabriel Attal.
00:15:57Mais c'est un jeu dangereux parce qu'on n'a pas beaucoup de profils derrière.
00:16:00Vous en avez donné un, Sébastien Locornu.
00:16:03Mais si ce n'est pas lui, qui d'autre ?
00:16:05On pense qu'il y a deux noms qui sortent.
00:16:07Alors, allons-y.
00:16:08Il y a Patrick Fiori.
00:16:10Disons-le, il y a le nom de Bruno Rotaillot qui peut être aussi une alternative.
00:16:14Le problème de Bruno Rotaillot, c'est les macronistes qui n'accepteront jamais.
00:16:18Et même le RN se diront qu'il est trop dangereux pour Matignon.
00:16:22Non, je ne pense pas.
00:16:24Sur ça, le RN laissera passer Rotaillot.
00:16:26Le RN laissera passer Rotaillot, mais ça va bloquer au niveau de la macronie.
00:16:32Il n'y aura pas le débat parce que les macronistes,
00:16:35Gabriel Attal n'acceptera jamais Bruno Rotaillot.
00:16:37Alors, qui d'autre ?
00:16:38C'est pour ça.
00:16:39Ils ne sont pas nombreux sur le marché à avoir le même profil que Michel Barnier
00:16:43pour durer plus longtemps que lui à Matignon.
00:16:45Ils ne sont pas nombreux.
00:16:46Il y a Sébastien Locornu, il y a Patrick Locornu.
00:16:48Je connais quelqu'un.
00:16:50Tu es moins de banque.
00:16:52Ok, mais qui est sympa.
00:16:55Il ne le dira jamais devant les caméras.
00:16:57Mais il faut quand même dire les choses.
00:16:58Gabriel Attal doit être content.
00:16:59Parce que Gabriel Attal ne regardait qu'une chose.
00:17:01Si Michel Barnier allait tenir plus longtemps que lui,
00:17:03c'est-à-dire 8 mois à Matignon.
00:17:04Il y a une phrase qui a été rapportée par Nathalie Chug du Point à la Buvette.
00:17:10Je sais qu'elle est démentie par Gabriel Attal.
00:17:12Moi, elle m'a été confirmée par un participant.
00:17:14Je vais la dire.
00:17:15Je sais que je vais me faire appeler par les équipes de Gabriel Attal,
00:17:17mais ce n'est pas très grave.
00:17:18Puisqu'à la Buvette de l'Assemblée,
00:17:20il aurait dit à deux membres du Rassemblement National,
00:17:23ou de cette coalition plutôt RN-UDR,
00:17:26« Quand est-ce que vous le flinguez ? »
00:17:27En parlant de Michel Barnier à la Buvette au moment des débats sur le budget.
00:17:31Phrase, je le répète, démentie par l'entourage de Gabriel Attal,
00:17:34mais confirmée par une personne qui était présente sur place.
00:17:37Parce qu'il croit qu'il va se faire une place au soleil ?
00:17:39C'est le barman ?
00:17:40Non, je vous le dirai à la pub.
00:17:42Non, mais Gauthier, pourquoi vouloir le flinguer Barnier ?
00:17:45Parce qu'il croit, lui, Gabriel Attal, qu'il va se faire une place au soleil ?
00:17:48Il est malin, Attal.
00:17:50Il est sous l'orgueil.
00:17:51Exactement.
00:17:52La passation de pouvoir qui avait été désastreuse.
00:17:54Je pense qu'il ne s'en est pas remis.
00:17:56Ensuite, souvenez-vous, il y a eu un échange à l'Assemblée Nationale
00:17:59où Gabriel Attal est ciblé par Michel Barnier
00:18:02en lui disant « Le déficit et la dette, c'est de votre faute. »
00:18:04C'est vrai que Valérie, tu avais tout de suite dit
00:18:06que c'était une mauvaise idée d'humilier comme ça Attal.
00:18:08Tu étais sûre ?
00:18:09Je pense que ça a eu un impact majeur
00:18:12dans le positionnement de Gabriel Attal ensuite
00:18:14parce qu'il a vraiment piloté Antoine Armand,
00:18:16le ministre de l'Economie et des Finances,
00:18:17pour qu'il torpille de l'intérieur son propre gouvernement.
00:18:20On se souvient de l'interview au Parisien.
00:18:21On se souvient quand il est là depuis 48 heures
00:18:23et qu'il dit « Je ne recevrai pas Marine Le Pen. »
00:18:24Les blessures d'orgueil ne s'oublient jamais.
00:18:26En tout cas, on demanderait aux Français...
00:18:27Les blessures d'orgueil ne s'oublient jamais, c'est Rambo 2.
00:18:29On demanderait aux Français aujourd'hui
00:18:31« Connaissez-vous des membres du gouvernement ? »
00:18:33Ils nous citeraient Bruno Rotaillot.
00:18:35Bien sûr.
00:18:36Et pas beaucoup d'autres ministres.
00:18:37Rachida Dati.
00:18:38Donc ça peut être...
00:18:39Rachida Dati.
00:18:4090% de popularité.
00:18:42Rachida Dati.
00:18:43Très aimée, Rachida.
00:18:44Rachida Dati, est-ce qu'elle peut rester ?
00:18:45Oui.
00:18:46Je pense.
00:18:47Ça dépend de la formule.
00:18:48C'est très énorme qu'elle reste encore.
00:18:49Mais ça dépend de la formule.
00:18:50Ça dépend de qui ?
00:18:51Ça peut être une formule à 80 euros avec...
00:18:53Avec Thierry Amisson.
00:18:54Si, c'est la même formule qu'aujourd'hui.
00:18:55C'est-à-dire que quelqu'un plutôt centre-droit,
00:18:57pas censuré par le RN
00:18:59et qui arrive à rassembler LR et les Macronistes.
00:19:01Si c'est cette formule-là, elle peut rester.
00:19:02Et Cazeneuve, c'est impossible, Cazeneuve ?
00:19:03Il serait censuré tout de suite.
00:19:04Vous vous rendez compte que François Hollande...
00:19:05Bernie serait condamné.
00:19:07François Hollande a dit à Emmanuel Macron,
00:19:09au moment, à la fin de l'été, où il teste plusieurs noms,
00:19:11qu'il censurerait Bernard Cazeneuve.
00:19:13François Hollande censurerait son ancien Premier ministre.
00:19:15On en est là.
00:19:16C'est bien la preuve qu'il ne fallait pas tabler sur le PS.
00:19:18Donc, il va voter la motion de censure du NFP aussi.
00:19:20Evidemment.
00:19:22Le rassemblement...
00:19:23Elle l'a dit, Marine Le Pen.
00:19:24Oui, bien sûr.
00:19:25Oui, Marine Le Pen, évidemment.
00:19:27Et Hollande l'a dit.
00:19:28Hollande a dit qu'il signerait.
00:19:30Le PS s'est fondu dans le nouveau Front Populaire
00:19:33avec la France Insoumise.
00:19:34Ils sont dans cette logique-là.
00:19:35Ils votent la censure.
00:19:36Même contre Bernard Cazeneuve.
00:19:38Donc, Bernard Cazeneuve, c'est mort ?
00:19:40Oui, c'est mort.
00:19:41Et Cazevieille ?
00:19:43Fabien Lequevre, vous allez réagir dans un instant,
00:19:45parce que c'est votre anniversaire.
00:19:46Avec plaisir.
00:19:47Et on fera une large classe à cet événement.
00:19:51On vous attend à tout de suite.
00:19:59Ça y est.
00:20:00C'est terminé pour Michel Barnier.
00:20:02Est-ce qu'il peut avoir un Barnier 2 ?
00:20:04Le retour.
00:20:05Et cette fois-ci, ça va saigner.
00:20:06Emmanuel Macron peut décider de renommer Michel Barnier à Matignon.
00:20:10Il en a la possibilité, il en a le droit.
00:20:12Et donc, qu'est-ce qui se passerait là ?
00:20:13Michel Barnier renommé à Matignon, il repart pour un tour.
00:20:16Il tente de refaire passer un budget.
00:20:18Déjà, il faut qu'il soit accepté par Marine Le Pen.
00:20:21Si elle dit hors de question que Michel Barnier soit renommé,
00:20:23et je le recensure tout de suite, terminé.
00:20:25On se souvient de comment elle avait eu la peau de Xavier Bertrand,
00:20:28qui pensait être à Matignon et qui n'a été à Matignon que dans sa tête.
00:20:31D'accord.
00:20:32Donc là, il y a très peu de noms qui sortent.
00:20:34Il y a très peu de noms qui sortent,
00:20:35parce qu'il y a très peu de noms qui sont capables
00:20:37de faire ce qu'a fait Michel Barnier pendant trois mois,
00:20:39pendant 90 jours,
00:20:40c'est-à-dire de rassembler les Républicains et les Macronistes
00:20:43sans se faire censurer par le rassemblement national.
00:20:45C'est pourquoi le nom de Sébastien Lecornu,
00:20:47c'est toujours pareil, quand vous donnez un nom,
00:20:49il y a très peu de chances qu'il se retrouve à Matignon.
00:20:51Mais le nom de Sébastien Lecornu, cette fois-ci,
00:20:53qui arrive dans un moment très particulier,
00:20:56avec une grande instabilité.
00:20:57Il n'y a pas 50 noms.
00:20:58Il n'y a pas 50 noms, exactement.
00:20:59Ce n'est pas possible de trouver 50 personnes
00:21:01qui peuvent résoudre une telle équation,
00:21:03qui est très difficile à résoudre.
00:21:04On en avait parlé à l'époque d'un Karim Bouamrane.
00:21:06Non.
00:21:07Il va se faire censurer.
00:21:09Les Républicains n'accepteraient jamais.
00:21:10Tout nom venant du Nouveau Front Populaire, non.
00:21:12Ça ne passe pas.
00:21:13Il est un peu en retrait par rapport à l'NFP,
00:21:15Karim Bouamrane, le maire de Saint-Ouen.
00:21:17PS assez anti-LFI, il faut dire les choses.
00:21:19Oui, mais non, qu'il n'aurait pas les voix LFI.
00:21:21Oui, mais là, on se demanderait.
00:21:23Le RN n'accepterait jamais un Karim Bouamrane
00:21:25qui a eu des mots très durs contre le rassemblement national.
00:21:27Peut-être qu'on ne se le dit pas.
00:21:29Peut-être que la France n'est pas gouvernable.
00:21:31Peut-être que la situation...
00:21:33Comme Valérie Benhaim, elle n'est peut-être pas...
00:21:35Elle n'est peut-être pas...
00:21:37Les prochaines législatives
00:21:39pour sortir un gouvernement
00:21:41qui tienne, pas là à 80 jours,
00:21:43c'est peut-être un exploit.
00:21:44Peut-être qu'on est tombé dans le scénario 4ème République.
00:21:46Les gouvernements peuvent tomber les uns après les autres.
00:21:48Mais ça, c'est très clairement vers ce...
00:21:50Vers qu'on va.
00:21:52Et donc, ça voudrait dire qu'on attend
00:21:54jusqu'à la possibilité d'une nouvelle dissolution ?
00:21:56Sans avoir aucune garantie.
00:21:58Juillet, mais bon...
00:22:00Ça peut partir en juillet.
00:22:01Je vous dis, en juillet, il y aura une majorité.
00:22:03Ah bon ?
00:22:04Si il y a de nouvelles législatives, il y aura une majorité.
00:22:06Il y aura une majorité absolue quelque part.
00:22:07Les Français ne vont pas refaire deux fois la même chose.
00:22:09Vous verrez. Il y aura une majorité.
00:22:11Il y a un conseil ministériel que je voyais ce matin
00:22:14qui me disait que je ne vois qu'un seul scénario.
00:22:17Un gouvernement qui va essayer de tenir
00:22:19jusqu'à la prochaine dissolution
00:22:21qui sera peut-être renversé à nouveau.
00:22:23Deux, trois gouvernements, en incluant celui de Michel Barnier,
00:22:25jusqu'à la prochaine dissolution.
00:22:27Et Jordan Bardella à Matignon pour huit mois
00:22:29avant la prochaine présidentielle.
00:22:31Je suis d'accord avec lui.
00:22:32C'est ce que disait ce conseil ministériel.
00:22:33Je le signe aujourd'hui. Je vous le dis, ça va être ça.
00:22:35Je suis complètement d'accord avec vous, Gauthier Lembret.
00:22:37Je vous le dis, moi, je le signe.
00:22:38C'était juste reculer pour mieux sauter pour le rassemblement national.
00:22:42Parce qu'il disait aussi ce conseil ministériel,
00:22:43cette fois, il n'y aura pas de front républicain.
00:22:44Il n'y aura pas d'appel à voter LFI, même face aux ORN.
00:22:47Les Français ne marcheront pas une nouvelle fois.
00:22:49Macron va à la dissolution.
00:22:51Il pense donner la patate chaude à Jordan Bardella.
00:22:53Oui, mais il va lui donner pour huit mois.
00:22:54Et non pas pour deux ans.
00:22:55Enfin, pour un an et demi.
00:22:56C'était ça, son projet.
00:22:57Ah non, mais c'est ça.
00:22:58Oui, c'était ça, son projet.
00:22:59Mais là, son projet va prendre un peu plus de temps.
00:23:01Mais son projet sera réalisé, moi, je pense, en juillet prochain.
00:23:04Moi, je vois ça, je vois ça arriver.
00:23:05C'est sûr et certain.
00:23:06Il va y avoir une succession de gouvernements.
00:23:08Donc, je suis assez d'accord avec celui qui vous a dit ça, Gauthier Lembret.
00:23:11Et je pense que là, il y aura une majorité
00:23:13qui va se dégager aux prochaines législatives.
00:23:16Et je pense que ce sera une majorité RN.
00:23:18Et Jordan Bardella ira à Matignon avec une majorité absolue.
00:23:21C'est ce qu'il fera.
00:23:22Et il sera huit mois à Matignon.
00:23:24Très peu de temps.
00:23:25Il y aura la prochaine présidentielle.
00:23:26Un an, parce qu'après, vous savez très bien comment ça part.
00:23:28Une présidentielle, ça part toujours le septembre de l'année avant le scrutin.
00:23:31Donc, après, tout s'arrête.
00:23:32Vous êtes d'accord avec cette analyse, vous ?
00:23:34Je pense que l'analyse est bonne.
00:23:35De toute façon, on est dans une période d'instabilité totale.
00:23:37On est à l'aveugle.
00:23:38Donc, on essaie de voir le plus probable.
00:23:40Vous avez exclu complètement l'idée que Emmanuel Macron
00:23:43pourrait éventuellement proposer à une figure de la gauche
00:23:46qui serait à ce moment-là avec le Bloc central
00:23:48et qui irait fissurer le NFP.
00:23:50Est-ce que ça serait possible, ça ?
00:23:51Moi, je pense que fissurer le NFP, c'est trop compliqué.
00:23:53Donc, ça prend trop de temps et ça ne marchera pas.
00:23:56On a vu, il a essayé de le faire l'été dernier avec Bernard Cazeneuve.
00:23:59Donc, c'est très compliqué.
00:24:00Et les macronistes, si certains peuvent aller évidemment vers le PS,
00:24:06l'entièreté du groupe ne le peut pas.
00:24:07Il y a des macronistes quand même plutôt de droite.
00:24:09Et les macronistes n'iraient jamais au-delà du PS
00:24:12avec les écologistes ou avec la France Insoumise, encore moins évidemment.
00:24:15Oui, je suis complètement d'accord.
00:24:17Moi, je ne vois pas comment il peut y avoir une stabilité.
00:24:20C'est impossible.
00:24:21Donc, on va aller de gouvernement au gouvernement.
00:24:23C'est un scénario possible.
00:24:24Oui, c'est possible.
00:24:25Après, il y a un proche de Marine Le Pen qui m'a confié
00:24:27« Sébastien Lecornu tient deux ans ».
00:24:29Il m'a dit ça, il m'a dit cette phrase.
00:24:31Si c'est Sébastien Lecornu, il tient deux ans.
00:24:32Il peut tenir deux ans.
00:24:33C'était son analyse parce que le RN ne le censure pas,
00:24:36parce que les LR le soutiennent et parce que les macronistes...
00:24:38C'est pourquoi ce nom de Sébastien Lecornu est intéressant.
00:24:41Ils ont une garantie, le RN a une garantie,
00:24:43que Sébastien Lecornu se comporterait de manière plus positive
00:24:46à l'endroit du RN que ne l'a fait Bruno Le Maire.
00:24:49Mais Sébastien Lecornu voit Marine Le Pen.
00:24:52Il la voit déjà.
00:24:53Ils ont déjà dîné ensemble.
00:24:54Il y a un seul petit souci avec Sébastien Lecornu.
00:24:56Lequel ?
00:24:57C'est qu'il a pris Yacine Bellatar pour un technicien.
00:25:03Yacine pour un technicien.
00:25:04Il a redit sur l'entraînement de CNews l'autre jour
00:25:06qu'il ne savait pas qui c'était.
00:25:07C'est le seul petit bémol.
00:25:09Yacine Bellatar.
00:25:11Alors lui, émission premier degré.
00:25:13C'est dingue d'avoir autant de...
00:25:16Excusez-moi, cette phrase était quand même exceptionnelle.
00:25:18D'Artigol, zéro recul.
00:25:21C'est incroyable.
00:25:23Je suis sûr qu'il ne le connaissait pas.
00:25:25Non, arrête.
00:25:26Mais moi je suis d'accord avec vous.
00:25:28Mais c'est possible ?
00:25:29Non, il le connaît.
00:25:30Quoi ? Vous pensez ?
00:25:31Bellatar fait partie de l'environnement.
00:25:34Bellatar fait partie de l'environnement.
00:25:36C'est l'un des deux qui mentent.
00:25:37Emmanuel Macron.
00:25:38Et le cornu est très proche de Macron.
00:25:40Je suis très proche de Bélaïm.
00:25:42Je ne connais pas tous ses amis.
00:25:43Vous savez, j'ai pensé comme vous, Olivier.
00:25:46De prime abord.
00:25:47Et ensuite, il y a un proche de Bruno Rotaillot qui m'a écrit
00:25:49et qui m'a dit, je te jure,
00:25:50j'ai eu le cornu au téléphone.
00:25:52Je lui ai dit, qu'est-ce que c'est que cette image avec Yacine Bellatar ?
00:25:54Et il ne savait pas de qui je parlais.
00:25:56Et quand on m'a dit ça,
00:25:57je me suis dit, ce proche, on échange beaucoup de...
00:25:59Rotaillot, on échange beaucoup de...
00:26:01Il n'a pas intérêt à me mentir comme ça,
00:26:06moi je pense que Gauthier a raison.
00:26:08Et Rotaillot resterait si c'est le cornu.
00:26:10On en parle dans un instant, vous nous appelez.
00:26:11Je pense que c'est jouable.
00:26:1280-20-30-21.
00:26:13Je ne peux pas inventer plus que ça.
00:26:14On vous attend.
00:26:15On arrive dans une minute sur Europe 1.
00:26:16On va prendre pas mal d'auditeurs en ligne qui veulent réagir.
00:26:18Et moi, je vais me poser aussi la question,
00:26:19surtout la vraie question,
00:26:20qu'est-ce qui va se passer pour les Français ?
00:26:22Parce que pour le gouvernement, c'est sympa.
00:26:23Je crois que c'est ça, surtout.
00:26:24L'important, c'est ce qui va se passer pour les Français.
00:26:26A tout de suite sur Europe 1.
00:26:27Europe 1, 16h18h.
00:26:29On marche sur la tête.
00:26:31On marche sur la tête à 16h41.
00:26:33On est en direct sur Europe 1.
00:26:34Merci à vous de nous appeler.
00:26:350-1-80-20-39-21.
00:26:37Gauthier Lebré est avec nous.
00:26:39D'Artigolles, Lequeuvre et Benahim.
00:26:42Donnez-moi un B, donnez-moi un A.
00:26:43Donnez-moi un I.
00:26:44Donnez-moi Benahim.
00:26:45Fabien Lequeuvre, vous vouliez dire quelque chose ?
00:26:47Moi, je voudrais dire que tous ces gouvernements
00:26:49qui se constituent comme ça depuis quelques années,
00:26:51qui ne prennent jamais en compte le pouls sur le pays.
00:26:55Par exemple, la dernière photo qu'on a de la France,
00:26:57avec les législatives,
00:26:58le premier tour des législatives,
00:27:00on avait exactement la photo précise de la France
00:27:02avec ce que la France pensait et ce que la France voulait.
00:27:05Il y a eu un deuxième tour qui a fait les arrangements,
00:27:07les combines, etc.,
00:27:08qui nous donne finalement tout sauf ce que les Français pensent.
00:27:11Ils font des gouvernements représentés par un peu
00:27:14un père à tous en politique,
00:27:16comme Barnier qui est un grand homme évidemment,
00:27:18qui représente un certain âge,
00:27:20qui a une force tranquille,
00:27:22et puis pas du tout parce qu'il ne représente personne.
00:27:24Personne ne se retrouve dans ces ministres qu'il a nommés.
00:27:27Et ce n'est pas con ce qu'il dit Fabien Leclerc.
00:27:29J'étais en province,
00:27:31sur la déconnexion,
00:27:33le sentiment de ne pas être représenté.
00:27:35Il y a 15 millions de Français
00:27:37qui ne terminent pas le mois aujourd'hui.
00:27:39Ces gens-là, qu'ils soient...
00:27:41Ils n'en ont rien à foutre de savoir que le gouvernement va sauter ou pas.
00:27:43Et alors qu'on les menace parce que tout va exploser,
00:27:45on ne pourra plus payer tout ça, ils s'en tapent.
00:27:47Eux-mêmes, ils ne peuvent plus payer leur loyer à la fin du mois.
00:27:49Ils ont un vrai problème.
00:27:50Il faut entendre ces 15 millions,
00:27:52qu'ils soient d'ailleurs à gauche,
00:27:53à l'extrême gauche ou à l'extrême droite, peu importe.
00:27:55C'est-à-dire qu'il faut écouter le peuple.
00:27:57Vous nommez des premiers ministres.
00:27:59Les gens, ils disent mais en plus,
00:28:01c'est un européiste confirmé, avec tout ce qui se passe
00:28:03avec l'Europe et les agriculteurs, etc.
00:28:05Tout le monde a envie qu'on vire ce type.
00:28:07Paradoxalement, la motion de censure,
00:28:09ce n'est pas bon pour les agriculteurs.
00:28:11Il y avait des mesures qui allaient être mises en place
00:28:13par Annie Gennevard, ministre de l'Agriculture.
00:28:15Et tout va s'arrêter mercredi avec la censure.
00:28:17Puisque le gouvernement ne sera plus capable
00:28:19que de gérer les affaires courantes.
00:28:21Donc paradoxalement, ce n'est pas bon pour les agriculteurs la censure.
00:28:23Oui, mais quand ils n'ont pas de quoi finir le marché.
00:28:25Pas vu de Paris.
00:28:27D'ailleurs, justement, il faudra
00:28:29qu'ils en répondent, le RN.
00:28:31Vu des chances, ce n'est pas bon pour eux.
00:28:33On va évidemment le reposer.
00:28:35Les agriculteurs qui votent RN beaucoup,
00:28:37il faudra qu'ils expliquent aux agriculteurs,
00:28:39à leurs électorats.
00:28:41Est-ce que ça peut déranger que le RN vote
00:28:43la motion de censure avec la NFP ?
00:28:45Parce qu'il y a beaucoup de gens qui leur disent
00:28:47vous alliez à la NFP alors.
00:28:49C'est la question qui revient.
00:28:51Le RN, elle a toujours dit
00:28:53je vote ce qui va dans le bon sens.
00:28:55Depuis deux ans, elle fait ça.
00:28:57Elle vote les propositions de loi.
00:28:59A l'époque, c'était la NUPES.
00:29:01Elle a refusé le sectarisme dans l'autre sens.
00:29:03On ne va pas se raconter d'histoire, on va se dire la vérité.
00:29:05On va le dire à 16h43 sur Europe 1.
00:29:07Et il n'y a pas d'autre alternative
00:29:09ni pour le NFP
00:29:11ni pour le RN.
00:29:13Ils jouent tous les deux, 2027,
00:29:15un deuxième tour, NFP, RN.
00:29:17Car Jean-Luc Mélenchon
00:29:19est sûr que sa seule chance de gagner
00:29:21c'est de gagner face à Marine Le Pen.
00:29:23Et Marine Le Pen est sûre que sa seule chance de gagner
00:29:25c'est de gagner face à Jean-Luc Mélenchon.
00:29:27Donc les deux vont être, je ne dis pas main dans la main,
00:29:29mais pratiquement, ils ont intérêt
00:29:31à avancer ensemble jusqu'en 2027
00:29:33et de se dire après
00:29:35que le meilleur gagne pour les élections.
00:29:37Mais les deux sont,
00:29:39j'ai parlé avec énormément de monde,
00:29:41même à gauche,
00:29:43comme à droite, ils disent
00:29:45notre seule chance de gagner chez Marine Le Pen
00:29:47c'est d'être face à Jean-Luc Mélenchon
00:29:49et Jean-Luc Mélenchon, sa seule chance de gagner,
00:29:51c'est d'être face à Marine Le Pen.
00:29:53Donc là il va jouer un jeu assez curieux
00:29:55et assez dangereux
00:29:57entre le NFP
00:29:59et le RN.
00:30:01Parce qu'ils vont se dire
00:30:03qu'il faut qu'on soit ensemble
00:30:05jusqu'en 2027.
00:30:07Je suis d'accord avec cette analyse.
00:30:09Rappelez-vous Jean-Luc Mélenchon
00:30:11au moment du réquisitoire du procès Marine Le Pen
00:30:13qui dit que je ne veux pas l'exécution provisoire
00:30:15et aujourd'hui les gens
00:30:17disent qu'on n'attend plus rien de la politique.
00:30:19Sauf qu'ils peuvent attendre
00:30:21s'ils ont le sentiment qu'il va se passer quelque chose.
00:30:23Et pour eux c'est l'élection présidentielle
00:30:25où il peut se passer quelque chose.
00:30:27C'est là où ça se joue.
00:30:29Je vais aller dans votre sens Cyril.
00:30:31Avec grand plaisir.
00:30:33Parce que je souscris aussi à cette analyse.
00:30:35Vous savez, beaucoup de journalistes qui ne croyaient pas
00:30:37à la censure du RN
00:30:39voté par le RN vous expliquaient la chose suivante
00:30:41Marine Le Pen ne le fera pas parce qu'elle va
00:30:43se fâcher avec un électorat droite classique
00:30:45qui n'aime pas le chaos.
00:30:47Ce à quoi il fallait répondre
00:30:49Marine Le Pen pense qu'elle va
00:30:51à un second tour face à Jean-Luc Mélenchon.
00:30:53Et dans ce cas-là la droite classique
00:30:55elle va gentiment aller se ranger derrière Marine Le Pen
00:30:57et elle ne se souviendra pas de la censure
00:30:59deux ans avant. Donc c'est pourquoi Marine Le Pen
00:31:01elle se dit l'électorat de droite
00:31:03il va finir par me rejoindre parce qu'elle parie sur
00:31:05la disparition du bloc central
00:31:07avec potentiellement plusieurs candidatures en plus
00:31:09ce qui va émietter
00:31:11les voix évidemment.
00:31:13Donc elle pense que le vote
00:31:15de la droite classique lui reviendra quand elle sera
00:31:17face à la France insoumise.
00:31:19C'est ça, c'est sûr.
00:31:21C'est pas tout à fait, je ne suis pas sûr
00:31:23de ce que vous dites
00:31:25Cotillet-Lebré sur Emmanuel Macron.
00:31:27S'il y avait des élections
00:31:29anticipées, des présidentielles anticipées
00:31:31je ne suis pas sûr qu'ils ne puissent pas se représenter.
00:31:33Je ne l'ai pas dit à l'antenne
00:31:35mais je peux le dire à l'antenne parce qu'on l'a dit à la pub.
00:31:37Emmanuel Macron, ça c'est la
00:31:39révision constitutionnelle de Nicolas Sarkozy
00:31:41c'est deux mandats
00:31:43consécutifs.
00:31:45Il y a un petit vide juridique là-dessus
00:31:47je vous jure que c'est vrai, j'ai demandé
00:31:49à une personne de travailler dessus.
00:31:51Je vous le dis, c'est pas si simple
00:31:53que ça.
00:31:55Il y a un petit débat
00:31:57entre les constitutionnalistes avec deux lectures
00:31:59différentes. Si une élection présidentielle
00:32:01anticipée, ils pourraient
00:32:03se représenter parce que ce n'est pas
00:32:05deux mandats consécutifs
00:32:07et d'autres disent non.
00:32:09C'est ça.
00:32:11Il y a Dona
00:32:13qui me dit, votre patron
00:32:15qui me dit qu'il y a 728 000
00:32:17appels en attente pour réagir
00:32:190, 1, 80, 30, 9, 20
00:32:21je vous le dis, ce qui va se passer
00:32:23et je vous le dis, après on ne va prendre que
00:32:25des appels.
00:32:27C'est bien, alors D'Artigol
00:32:29c'est devenu le producteur de l'émission.
00:32:31Oui c'est bien, on fait ce qu'il veut.
00:32:33D'Artigol a dit, D'Artigol veut.
00:32:35Il faut qu'on écoute nos auditeurs.
00:32:37C'est parce qu'après vous n'allez pratiquement plus parler.
00:32:39Je ne vais prendre que des auditeurs.
00:32:41Vous verrez que le niveau va se relever.
00:32:43Immédiatement.
00:32:45Je peux répondre sur la démission ?
00:32:47Oui.
00:32:49Je vous le dis,
00:32:51ce n'est pas si simple que ça Gauthier.
00:32:53Il y a un débat entre constitutionnalistes
00:32:55qui disent que ce n'est pas possible
00:32:57parce que la révision constitutionnelle, juste pour rappeler
00:32:59à nos éditeurs de Nicolas Sarkozy, c'est deux mandats
00:33:01consécutifs maximum.
00:33:03Vous devez laisser passer un mandat
00:33:05pour vous représenter.
00:33:07Au-delà de ça, quel serait l'intérêt
00:33:09d'Emmanuel Macron de démissionner
00:33:11pour ensuite se représenter tout de suite après ?
00:33:13Parce qu'il va être réélu.
00:33:15Alors moi je vous le dis,
00:33:17s'il fait des élections anticipées, vous n'êtes pas à l'abri
00:33:19qu'Emmanuel Macron soit réélu.
00:33:21C'est vraiment attendu.
00:33:23On n'est pas d'accord ?
00:33:25Vous allez vous retrouver dans le même cas.
00:33:27Emmanuel Macron, Marine Le Pen deuxième tour,
00:33:29il va encore repasser.
00:33:31On m'avait élu trois fois.
00:33:33Ça fait trois fois que je suis président.
00:33:35Mais Gauthier, s'il démissionne,
00:33:37il y a un intérim derrière.
00:33:39Et donc il n'est plus président.
00:33:41Il a fait deux mandats.
00:33:43Il n'a pas été au bout de son mandat.
00:33:45Il n'a pas été au bout de son mandat.
00:33:47On va en parler.
00:33:49Il a été élu deux fois.
00:33:51Je vous le dis, ce n'est pas si simple que ça.
00:33:53C'est un constitutionnaliste.
00:33:55Il nous faudra un constitutionnaliste.
00:33:57C'est totalement inédit ce qu'on est en train de vivre.
00:33:59C'est intéressant ce qu'on dit.
00:34:01Entre 16h et 18h, c'est toujours intéressant.
00:34:03Ça serait quand même énormissime ça.
00:34:05Élection anticipée.
00:34:07Il est réélu et il est reparti.
00:34:09Il finit et il rajoute deux ans et demi.
00:34:11Il fait cinq ans.
00:34:13C'est un truc de fou.
00:34:15C'est arrivé aux Etats-Unis avec Roosevelt.
00:34:17C'est un dernier moine.
00:34:19François est avec nous.
00:34:21François de Deauville.
00:34:23Bonjour François.
00:34:25Bonjour.
00:34:27Bonjour François.
00:34:29Merci François d'être avec nous.
00:34:31Je vous en prie.
00:34:33C'est gentil. Bonjour à tous.
00:34:35C'est gentil. Merci.
00:34:37On est arrivé carrément dans la bouillabaisse
00:34:39de la politique.
00:34:41Là on est dans le panier de crabes.
00:34:43Ils sont en train de tous se mordre la queue.
00:34:45C'est-à-dire que là c'est un scandale
00:34:47de voir de la politique aussi minable que ça.
00:34:49Il va falloir faire comme monsieur Trump.
00:34:51Il va falloir débureaucratiser
00:34:53tous ces gens-là.
00:34:55Il y a des agents dans l'Etat
00:34:57qui ne travaillent pas, qui touchent des salaires farabineux.
00:34:59L'autre fois pour les masques,
00:35:01ils ont été incapables de gérer les masques.
00:35:03On a été obligé de prendre un cabinet conseil.
00:35:05Vous vous rendez compte ?
00:35:07C'est-à-dire que ces gens-là, on les embauche à vie
00:35:09quand ils font les nains.
00:35:11C'est un système qu'on ne peut pas déboulonner.
00:35:13Vous pouvez mettre gauche, droite, n'importe quoi.
00:35:15Monsieur Barnier est gaulliste.
00:35:17Il a mis des impôts
00:35:19comme le communiste.
00:35:21C'est pour ça qu'il va sauter.
00:35:23Il est obligé de s'en aller, monsieur Barnier.
00:35:25Parce que tous les gens de droite
00:35:27n'ont jamais voulu un gars comme ça.
00:35:29En étant de droite, et puis carrément
00:35:31mettre des impôts communistes.
00:35:33Il y a plus d'impôts que de réformes.
00:35:35Il va falloir réformer. On a un mammouth partout.
00:35:37On a des départements qu'il faut supprimer.
00:35:39On a les métropoles qu'on n'a pas besoin parce qu'on a les régions.
00:35:41Les intercoms, les maires ne peuvent plus rien faire
00:35:43parce qu'il y a trop de bureaucratie.
00:35:45Les régimes spéciaux, parlons-en de SNCF.
00:35:47Vous voyez qu'ils font des grèves.
00:35:49Qu'on les reprête de 52-53 ans.
00:35:51C'est-à-dire des grèves qui sont déjà en retraite.
00:35:53Donc, c'est ce qu'il faut comprendre.
00:35:55Tout ça, c'est payé par 15 millions de personnes
00:35:57qui travaillent dans le privé.
00:35:59Il est grand temps de secouer le mammouth.
00:36:01Et monsieur Barnier, il arrive.
00:36:03Ça y est, on croyait que c'était le grand gauliche.
00:36:05M. De Gaulle, il payait son électricité à l'Élysée.
00:36:07On a changé de mentalité.
00:36:09François, on a bien fait d'attendre
00:36:11parce qu'on n'a pas été déçus.
00:36:13Il est 16h50. On est sur Europe 1.
00:36:15Premier auditeur de la journée.
00:36:17François, il était sur les start-up.
00:36:19Il était sur les start-up.
00:36:21J'ai donné le départ et il est parti.
00:36:23François n'a pas tort dans ce qu'il dit.
00:36:25Il dit beaucoup de vérité.
00:36:27Je suis désolé.
00:36:29Sur le spectacle qui est donné en France.
00:36:31Quand il nous compare aux Etats-Unis
00:36:33et qu'il dit qu'à un moment, il va falloir
00:36:35mettre son nez dans le système et que quoi qu'il arrive,
00:36:37François, je l'ai dit la semaine dernière,
00:36:39je vais vous dire, aujourd'hui, tant qu'il y aura
00:36:41autant de honds fonctionnaires qui font la pluie
00:36:43et le beau temps et qui dirigent le pays,
00:36:45gauche, droite, milieu, extrême droite,
00:36:47extrême gauche, quoi qu'on dise,
00:36:49il ne se passera rien, François.
00:36:51Il ne se passera rien.
00:36:53Regardez en Irlande.
00:36:55Les prélèments obligatoires sont de 21%.
00:36:57Les impôts de 12%. Les caisses
00:36:59se débordent. Il y a moitié moins de prélèments
00:37:01obligatoires et les caisses se débordent. Mais ils n'ont pas
00:37:03des mammouths comme ça à payer.
00:37:05Il y en a 577
00:37:07à l'Assemblée nationale. M. Mitterrand, quand il arrive
00:37:09en 81, il en a mis 150 de plus
00:37:11d'un seul coup. Il croyait réformer tout.
00:37:13M. Mitterrand a mis de la fonction publique
00:37:15partout. Il a fait la retraite à 60 ans.
00:37:17Mme Le Pen, elle va arriver sa retraite à 60 ans.
00:37:19On a besoin de milliards. Ça coûte encore de plus
00:37:21en plus cher. Elle n'a pas de miracle à faire.
00:37:23Elle va nous enfoncer davantage. Les gens rêvent
00:37:25avec Mme Le Pen. Naturellement, il faut peut-être
00:37:27regarder un peu dans les immigrés, ce qui est normal.
00:37:29Mais il faut changer les
00:37:3135 heures pour remettre aux 40 heures.
00:37:33Et l'ISF, il va falloir supprimer ça complètement
00:37:35pour que les investisseurs reviennent. Là, ils sont en train de tout
00:37:37se foutre le camp.
00:37:39Tout le monde s'en va, François.
00:37:41L'IRMI, l'IRSA, il va falloir supprimer ça.
00:37:43Il y a une personne qui ne travaille pas en France.
00:37:45C'est-à-dire que tout le monde va falloir retrousser
00:37:47les bretelles. Tout le monde est concerné.
00:37:49Ce n'est pas une question d'un système.
00:37:51Le système qui est là est grave. Très, très grave
00:37:53parce que je crois que... Là, on parle
00:37:55de M. Danault, Attal ou qui que ce soit.
00:37:57Mais ça va être la même chose.
00:37:59C'est un pansement sur une chambre de bois,
00:38:01comme disent les politiciens. Ils ont des très, très belles phrases.
00:38:03Ce qui donne à comprendre qu'on ne va pas
00:38:05se sortir de cette bouillabaisse. C'est tous
00:38:07des poissons, vous savez, invendables.
00:38:09Ce qui fait qu'automatiquement,
00:38:11on va retomber toujours à les uns après les autres.
00:38:13Quand je vois Mme Le Pen,
00:38:15ça va être formidable. Quel beau rêve.
00:38:17Alors, la retraite à 60 ans,
00:38:19tout le monde en Europe est à 67 ans.
00:38:21Tout le monde est content que les gens
00:38:23croient qu'ils rêvent. Ils rêvent de quoi
00:38:25les gens? Peut-être qu'il va falloir qu'ils se retrouvent
00:38:27un peu les manches. Ils ne pensent qu'au week-end.
00:38:31Les week-ends, les vacances.
00:38:33Ils ne pensent qu'à ça. Mais il va falloir que la France
00:38:35se retrouve au travail. Et puis regardez la fonction
00:38:37publique. En Allemagne,
00:38:39l'Allemagne, elle est 3A.
00:38:41Il y a 50 fonctionnaires pour 1000 habitants.
00:38:43Nous, on a 100 fonctionnaires pour 1000 habitants.
00:38:45Il va falloir dégraisser.
00:38:47L'Allemagne, ils sont 3A
00:38:49dans les trois agences.
00:38:513A, 3A, 3A. Voilà, on est d'accord.
00:38:53François, reste avec nous sur Europe 1
00:38:55parce que j'ai envie de discuter encore avec vous.
00:38:5701, 80, 20, 39, 21. Vous nous appelez
00:38:59bien entendu.
00:39:01J'ai une réponse sur Emmanuel Macron.
00:39:03S'il se représentait, s'il était réélu,
00:39:05qu'est-ce qu'il se passerait? Je vous le dis dans un instant
00:39:07mais j'ai la réponse. Gauthier Lembray, vous avez beau faire ça,
00:39:09j'ai eu la réponse d'un mec
00:39:11qui connaît très bien la Constitution.
00:39:13On va débattre.
00:39:15On va voir. A tout de suite sur Europe 1.
00:39:17Europe 1.
00:39:1916h, 18h. On marche sur la tête.
00:39:21Cyril Hanouna.
00:39:23Et aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Fabien Lecoeuvre.
00:39:25Quel bonheur. Bravo, bravo.
00:39:27Je ne vous ai pas donné le trajet. Je ne le montre jamais.
00:39:29Ça ne sert à rien. Hortax.
00:39:31Même pas.
00:39:33Ça, c'est vraiment la vanne la pire au monde.
00:39:35Ça montre qu'il y a un certain âge, déjà.
00:39:37C'est la vanne des boomers.
00:39:39Pire vanne au monde. Olivier D'Artigolle est là.
00:39:41Valéry Bénahim est là.
00:39:43Gauthier Lembray est là. Les auditeurs sont là.
00:39:45Vous nous appelez 01 80 20 39 21.
00:39:47Vous avez vu ce qu'a dit Bruno Retaille. Il était né en réalité.
00:39:49Il dit que Marine Le Pen joue son agenda personnel.
00:39:51Exactement. Dites-nous ce que vous en pensez.
00:39:53Appelez-nous 01 80 20 39 21.
00:39:55On va reprendre François dans un instant
00:39:57de Deauville qui est incroyable, qui est excellent.
00:39:59On aura Thomas, on aura Jacques et on a d'autres auditeurs.
00:40:01Appelez-nous. Là, on va prendre plein plein plein d'auditeurs.
00:40:03Et on va se poser, bien sûr,
00:40:05toutes les questions sur ce qui arrive.
00:40:07Et surtout, on va se poser la question de ce qui va se passer pour les Français.
00:40:09Parce que c'est bien sympa tout ça.
00:40:11Et on fait des motions de censure.
00:40:13Il y a un nouveau gouvernement. Il n'y a pas de gouvernement.
00:40:15Mais bon, c'est surtout les Français qui souffrent
00:40:17et qui en pâtissent tous les jours de tout ça.
00:40:19C'est pas ceux qui sont à la buvette de l'Assemblée nationale.
00:40:21Excusez-moi.
00:40:23C'est vrai que ça, ça commence à devenir insupportable.
00:40:25Parce que ça n'avance pas.
00:40:27Le pays n'avance pas.
00:40:29Le pays recule.
00:40:31Parce qu'on est sans radar de recul,
00:40:33on va pas tarder à prendre le mur.
00:40:35Le mur, on le voit.
00:40:37Et on le prend en marche arrière. On le prend en moonwalk.
00:40:39Pour se détendre un peu,
00:40:41Fabien Lecoeur, c'est votre anniversaire.
00:40:43Est-ce que vous avez des infos aujourd'hui ?
00:40:45Bien sûr, j'ai des informations.
00:40:47Bien sûr, elle est bourrée.
00:40:53J'ai des informations.
00:40:57Je te ramène, t'es mon frère.
00:40:59De toute façon, je m'en fous.
00:41:01Je vais ouvrir un...
00:41:03Je vais aller vendre des bracelets en Thaïlande.
00:41:07Les mecs bourrés, ils vont toujours aller vendre des bracelets.
00:41:09Je n'ai rien à foutre.
00:41:11De toute façon,
00:41:13je vais ouvrir une crêperie à Madagascar.
00:41:15Je te ramène, t'es mon frère.
00:41:17T'es un frère, c'est tellement ça.
00:41:19T'es un frère, je te ramène.
00:41:21Non, t'inquiète, je vais rentrer tout seul.
00:41:23T'es mon frère, je te ramène.
00:41:25Je m'en fous.
00:41:27L'hypochondriac,
00:41:29révélé à Michel Drucker ce week-end,
00:41:31portait une bague révolutionnaire.
00:41:33Grâce à ces petits capteurs situés sur cette bague,
00:41:35il peut connaître sa tension artérielle,
00:41:37son rythme cardiaque, le nombre de respirations par minute,
00:41:39sa température, ses phases de sommeil
00:41:41et d'autres marqueurs de santé.
00:41:43C'est révolutionnaire.
00:41:45C'est le bijou technique qu'il vende le plus en ce moment, je précise.
00:41:47Danny ne se sépare jamais de cette bague
00:41:49qui, parfois, lui joue même des tours.
00:41:51Et des frayeurs, quelques jours plus tôt,
00:41:53elle lui avait annoncé qu'il était mort.
00:41:55C'est con, ça.
00:41:57Tiens, des nouvelles de Jean-Jacques Goldman.
00:41:59Une confidence au sujet de Coluche.
00:42:01Il ne s'est pas remarié, Jean-Jacques Goldman ?
00:42:03Ça, il y a longtemps déjà.
00:42:05Il a trois filles avec sa dernière compagne.
00:42:07J'ai vu ça la semaine dernière.
00:42:09Il l'a rencontrée sur les bancs de la fac.
00:42:11Elle faisait une thèse sur lui.
00:42:13Non.
00:42:15Une thèse sur Jean-Jacques Goldman.
00:42:17Le phénomène qu'il est musicalement.
00:42:19C'est un des immenses auteurs-compositeurs.
00:42:21Il y a un moment, il lui a dit « j'irai au bout de mes rêves ».
00:42:23Et ils sont allés au bout de leurs rêves, tous les deux.
00:42:25Et trois enfants.
00:42:27Alors, Goldman avait déjà eu deux enfants d'un premier livre.
00:42:29Et là, il a cinq enfants, même.
00:42:31Comment ils s'appellent ?
00:42:33Ils vivent tous à Londres.
00:42:35Je n'ai pas les prénoms.
00:42:37Quand on vous dit comment ils s'appellent,
00:42:39et que vous dites qu'ils vivent tous à Londres,
00:42:41on se doute bien que vous n'avez pas les prénoms.
00:42:43Je vous demandais juste le prénom de sa compagne.
00:42:45Quand on dit quels sont les prénoms,
00:42:47comment ils s'appellent, ils habitent tous à Londres.
00:42:49C'est une réponse.
00:42:51La confidence de Jean-Jacques Goldman au sujet de Coluche.
00:42:53Pour le remercier de la chanson.
00:42:57Ce titre culte, évidemment.
00:43:07Justement, Coluche, pour remercier Jean-Jacques Goldman
00:43:09de cette chanson « Des restos du cœur »
00:43:11qu'il lui a composée.
00:43:13Il a été débarqué chez lui un jour à Montrouge,
00:43:15où habitait Coluche, évidemment,
00:43:17avec une housse et une guitare de collection.
00:43:19Gretsch, guitare de collection,
00:43:21un mois avant sa disparition.
00:43:23Il ne savait pas comment le remercier, finalement,
00:43:25Coluche, Jean-Jacques Goldman,
00:43:27de lui avoir fait une chanson incroyable
00:43:29où tous les droits ont été cédés, bien évidemment,
00:43:31au bénéfice des Restos du cœur.
00:43:33Pour la petite anecdote, Goldman m'avait raconté l'histoire.
00:43:37Coluche avait été voir Goldman
00:43:39au Zénith en décembre 1985.
00:43:43Il avait dit « J'ai l'intention de monter
00:43:45des Restos du cœur,
00:43:47mais j'ai besoin d'un tube.
00:43:49Fais-moi un tube. »
00:43:51Il était débarqué dans sa loge du Zénith.
00:43:53Goldman lui a dit que trois jours après,
00:43:55il lui a amené la chanson.
00:43:57Et c'est la chanson qu'on écoute.
00:43:59C'est une belle histoire.
00:44:03Thierry Lhermitte, dans « Les Bronzés »,
00:44:05n'assume pas une réplique,
00:44:07une fameuse réplique,
00:44:09qui est « Oh putain ! »
00:44:11Je me suis niqué 3827 kilos bronzés.
00:44:13Je me dégoûte des fois.
00:44:17C'est un personnage.
00:44:19Pour une époque, on est en 1979.
00:44:21C'est un personnage dans ce cas-là.
00:44:23Mais il n'assume pas cette réplique.
00:44:25L'araignée, ou bien Hulk, il n'assume pas de s'énerver.
00:44:29Hulk dans la vie, il ne s'énerve pas toujours,
00:44:31il se transforme en verre.
00:44:33C'est de la fiction.
00:44:35C'est une réplique qui a 46 ans.
00:44:37Aujourd'hui, un film, vous ne tournez plus la même séquence.
00:44:39Pour juste ça, il s'est confié.
00:44:41Il a dit « J'assume pas du tout. J'assume tout,
00:44:43sauf cette réplique dans le film. »
00:44:45C'est bien de le dire.
00:44:47C'est une fiction, c'est Popeye, ça n'a rien à voir.
00:44:49C'est un jeu de rôle.
00:44:51Le personnage est même un peu tragique, un peu pathique.
00:44:53Ce qui est intéressant, c'est sur l'échelle du temps.
00:44:55Les répliques de films,
00:44:57même si elles sont dans des jeux de rôle,
00:44:59c'est intéressant sur le temps, 46 ans plus tard,
00:45:01même 30 ans plus tard.
00:45:0346 ans plus tard, on ne pourrait plus faire un film
00:45:05à l'éblier.
00:45:07On n'a plus la liberté d'expression.
00:45:09C'est sûr.
00:45:11Ils oublient que c'est de la fiction.
00:45:13C'est l'anniversaire de Fabien Olicoeuvre aujourd'hui.
00:45:15C'est quand même l'info du jour.
00:45:17Et qui d'autres célèbres est né en même temps que vous ?
00:45:19Britney Spears.
00:45:21Et Angèle, elle est passée à ça.
00:45:25Elle est née le 3 décembre.
00:45:27C'est demain l'anniversaire d'Angèle.
00:45:29En même temps que Britney Spears.
00:45:31Le 2, c'est le sacre de Napoléon.
00:45:33Le 2, c'est le sacre.
00:45:35Encadré par Napoléon et Britney Spears.
00:45:37Exactement.
00:45:39Oups, I did it again.
00:45:41On va se retrouver dans un instant sur Europe 1.
00:45:43018203921.
00:45:45On se retrouve dans 1 minute 30.
00:45:47Et là, on va prendre pas mal d'auditeurs.
00:45:49Parce que moi, il y a un truc qui me dérange.
00:45:51Ils sont très marrants.
00:45:53On fait des motions de censure.
00:45:55Il n'y a plus de gouvernement.
00:45:57Il n'y a plus de Premier Ministre.
00:45:59Il n'y a plus de budget.
00:46:01Je ne comprends pas.
00:46:03On marche sur la tête.
00:46:05Cyril Hanouna.
00:46:07Il est 17h sur Europe 1.
00:46:09018203921.
00:46:11On est là. On vous attend.
00:46:13On vous écoute.
00:46:15Merci à vous de nous appeler.
00:46:17Merci pour vos analyses.
00:46:19Merci pour vos avis sur la France.
00:46:21Là, on parle de la France aujourd'hui.
00:46:23C'est vrai que c'est fou.
00:46:25C'est une citation inédite.
00:46:27Ça y est, Michel Barnier va sortir.
00:46:29Très prochainement.
00:46:31On parle d'un nouveau Premier Ministre.
00:46:33Très vite, on espère.
00:46:35Là, il ne se passe rien.
00:46:37Depuis 6 mois, il ne se passe rien.
00:46:39Pour les Français,
00:46:41la situation va devenir très compliquée.
00:46:43Je prends l'exemple des agriculteurs.
00:46:45On avait voté des choses
00:46:47pour les agriculteurs.
00:46:49Ça devait bouger assez vite pour eux.
00:46:51Là, c'est reparti.
00:46:53Chaque jour compte
00:46:55pour énormément de Français.
00:46:57Chaque jour qui passe
00:46:59est dramatique pour eux.
00:47:01Il faut faire vite.
00:47:03Il y a une urgence pour les Français.
00:47:05Il y en a beaucoup qui n'en ont pas conscience.
00:47:070181203921
00:47:09Merci d'être avec nous sur Europe 1.
00:47:11Vous nous appelez.
00:47:13Il y a un instant, j'étais avec François.
00:47:15Il va continuer à nous donner ses analyses.
00:47:17François est un auditeur de Deauville.
00:47:19On l'a dit avec François.
00:47:21Le problème, c'est que
00:47:23tant que tu ne vas pas renverser le système,
00:47:25rien ne bougera.
00:47:27Il a donné l'exemple
00:47:29des Etats-Unis.
00:47:31Je pense que François a raison.
00:47:33Dans le vrai, aujourd'hui,
00:47:35si tu ne renverses pas le système,
00:47:37tu es cuit. Il ne se passera rien.
00:47:39François, vous êtes toujours là.
00:47:41Oui, François.
00:47:43Il faut faire venir.
00:47:45Il y a plein de grands patrons du privé,
00:47:47comme M. Tavares, un exemple.
00:47:49Il faudrait faire un parti autour d'un monsieur
00:47:53qui tient la route,
00:47:55c'est-à-dire
00:47:57qui dégraisserait le mammouth.
00:47:59Bien sûr.
00:48:01Je vous cite un exemple pour réformer ça.
00:48:03On prendrait du 20% de la fonction publique
00:48:05parce qu'il ne faut pas non plus
00:48:07les exclure totalement
00:48:09après dire que c'est de la dictature.
00:48:11Il faut prendre 20% de la fonction publique
00:48:13et le privé également,
00:48:15c'est-à-dire faire un mélange
00:48:17pour qu'on puisse réformer ce mammouth.
00:48:19Je vais vous citer un exemple.
00:48:21Mme Bachelot s'est interviewée
00:48:23par une journaliste l'autre fois.
00:48:25Elle dit « Mme Bachelot, vous connaissez bien
00:48:27le coup Barnier ? »
00:48:29Oui, je le connais très très bien.
00:48:31J'ai même embauché sa femme
00:48:33au ministère de la Culture.
00:48:35C'est un système à circuit fermé.
00:48:39Vous ne pouvez pas rentrer dans ça.
00:48:41C'est la fonction publique qui gère la France.
00:48:43Alors François,
00:48:45je suis complètement d'accord avec vous.
00:48:47J'ai l'impression que Valérie Bénahim
00:48:49n'est pas d'accord avec vous.
00:48:51Elle n'arrête pas de docher la tête.
00:48:53On dirait Gilles Vernez
00:48:55quand on parle de la NFI dans TPMP.
00:48:57Valérie Bénahim, je vous le dis,
00:48:59je vous adore,
00:49:01les personnes tièdes
00:49:03aujourd'hui qui vont nous dire
00:49:05« Oui, mais non, attention,
00:49:07ils ne sont pas tous... »
00:49:09On n'a plus le temps.
00:49:11Valérie Bénahim, on n'a plus le temps.
00:49:13Les gens comme vous
00:49:15qui sont tièdes,
00:49:17on voit où vous vous amenez aujourd'hui.
00:49:19C'est mesuré et j'aime bien
00:49:21qu'on soit dans la pondération
00:49:23et qu'on ne soit pas dans l'exagération
00:49:25avec un truc très collapsoludique
00:49:27ou au contraire, thyrambique.
00:49:29Le discours de François
00:49:31est celui de la majorité des Français.
00:49:33On n'en peut plus de ce genre de discours.
00:49:35Qu'est-ce que vous avez à dire, Valérie Bénahim ?
00:49:37J'ai rien dit. J'ai hoché la tête.
00:49:39J'espère qu'elle ne fait pas partie du système.
00:49:41Je ne crois pas.
00:49:43Bien sûr que si, François.
00:49:45Réveillez-vous, François.
00:49:47Bien sûr qu'elle fait partie du système.
00:49:49Quand vous voyez la fonction publique
00:49:51coûte 482 milliards,
00:49:53vous vous rendez compte,
00:49:55sur un budget de 1600.
00:49:57Je vais vous citer un petit livre,
00:49:59il faut lire, parce que ce n'est pas moi qui l'ai inventé.
00:50:01François Duposé avait écrit un livre également.
00:50:03Et Agnès Verdier-Moulinier a écrit un livre
00:50:05« Où va notre argent ? ».
00:50:07C'est-à-dire qu'elle a fait des détails
00:50:09et l'IFRA a trouvé
00:50:11200-300 milliards d'économies à faire.
00:50:13François, je suis en train d'écrire un livre,
00:50:15là, actuellement. « Où va mon argent ? ».
00:50:17C'est chez Gauthier Lebré.
00:50:19C'est Gauthier Lebré.
00:50:21Je vais vous le dire.
00:50:23Je vous le dis, moi, François.
00:50:25Si jamais on reste comme ça,
00:50:27moi, je ne peux plus voter depuis Chirac.
00:50:29Vous avez qu'à regarder.
00:50:31Maintenant, parce que la fracture,
00:50:33vous voyez, M. Chirac avait dit « la fracture sociale ».
00:50:35Il est arrivé.
00:50:37Ce n'est pas la fracture du tibia, on a compris.
00:50:39Ils sont tous contents.
00:50:41François, François, s'il vous plaît,
00:50:43parce que vous avez dit « la fracture »,
00:50:45et Benahim et Dartigold, le couple magnifique de cette émission,
00:50:47sont contents de dire
00:50:49« la fracture sociale ».
00:50:51On sait bien que François ne parlait pas de la fracture du perronné.
00:50:53Mais bon de con, quoi.
00:50:55François, allez-y, continuez.
00:50:57Je vais vous donner à comprendre quelque chose.
00:50:59Il y a à peu près 15 millions de personnes en France
00:51:01qui sont productives. Le restant est un productif.
00:51:03C'est-à-dire que les gens qui ont travaillé
00:51:05un peu plus que les autres, ils ne veulent pas travailler
00:51:07parce que dans notre pays, ça existe par millions.
00:51:09Ils vont attaquer
00:51:11aux gens qui ont bien travaillé dans leur vie,
00:51:13qui ont fait des 50, 60, 70 heures la semaine.
00:51:15Ils vont prendre davantage sur les héritages.
00:51:17Ils vont prendre sur des plateformes d'argent
00:51:19avec ces gens-là. Donc, on va se faire racheter.
00:51:21Ils vont ruiner l'État. Maintenant, ils vont nous ruiner indépendant.
00:51:23Vous voyez ? Ça va être la ruine totale.
00:51:25Vous voyez ce que je veux dire ?
00:51:27Bien sûr. Bien sûr, François.
00:51:29François, moi, voilà, j'aime les gens comme vous.
00:51:31J'aime les gens comme vous. Et quand je dis
00:51:33« les gens comme vous », vous comprenez ce que je veux dire
00:51:35par rapport à des personnes qui m'entourent dans le studio.
00:51:37Les personnes qui ont des convictions,
00:51:39qui disent les choses.
00:51:41J'en ai marre des gens qui ne veulent pas dire les choses.
00:51:43On en a marre. Il y a des problèmes,
00:51:45il faut les régler. Il y a Olivier d'Artigol
00:51:47qui veut poser une question. Qui est pour ?
00:51:49Je pense franchement qu'elle n'est pas
00:51:51indispensable à l'élection.
00:51:53Je suis complètement d'accord avec vous, Gautier Lebray.
00:51:55Mais comme je veux honorer son
00:51:57salaire, son cachet.
00:51:59J'entends beaucoup de choses de ce que
00:52:01vous dites et notamment la division entre
00:52:03les productifs, ceux qui sont donc utiles
00:52:05au pays, à vous écouter, et ceux qui ne le sont pas.
00:52:07Mais est-ce qu'une infirmière est utile au pays ?
00:52:09Bien sûr que oui. Est-ce qu'un policier est utile au pays ?
00:52:11Donc, vous n'attaquez pas l'ensemble
00:52:13de la fonction publique ? Bien sûr que oui.
00:52:15Quel est-il utile au pays, une infirmière ?
00:52:17Non, les régaliens, ils sont
00:52:19très bien. Mais je vais vous dire, les infirmières,
00:52:21il y a un gros problème. Il y en a 40 qui sont dans
00:52:23les bureaux et 60 qui sont derrière les malades.
00:52:25Il y a une bureaucratie dans les infirmières.
00:52:27Pas des cadres administratifs de la santé.
00:52:29Si, si, si. Dans les infirmières,
00:52:31vous avez 40 infirmières qui sont
00:52:33dans les bureaux, qui étaient infirmières,
00:52:35qui ont passé cadre supérieur et qui se trouvent
00:52:37dans les bureaux et n'ont plus un malade devant eux.
00:52:39Il y en a 40 sur 100 comme ça.
00:52:41Il faut réformer ça aussi.
00:52:43Il faut faire une audite. Vous avez vu,
00:52:45M. Bardella, vous pouvez faire une audite.
00:52:47Vous avez vu, avant de parler
00:52:49de votre retraite, on va faire une audite.
00:52:51Alors, on va faire une audite. Ils l'ont tous tremblé.
00:52:53Ils l'ont tous attrapé la gastro, la gauche
00:52:55et la droite. C'est-à-dire que ce sont tous
00:52:57qui contre M. Bardella. C'est un scandale.
00:52:59C'est un scandale de faire ça.
00:53:01C'est de la dictature qui fait ça.
00:53:03C'est-à-dire que les gens étaient libres,
00:53:05à la place de leur monter la tête,
00:53:07de ne pas voter, de faire peur.
00:53:09M. Bardella, moi je n'ai pas peur de M. Bardella.
00:53:11Il a des idées comme les autres.
00:53:13On a bien le communiste au pouvoir
00:53:15qui est avec tout le communiste
00:53:17qui a fait 120 millions de morts en Europe.
00:53:19On a eu un communiste au pouvoir.
00:53:21C'est ce qu'a dit François.
00:53:23Oui.
00:53:25Pas en France.
00:53:27De Gaulle a remonté le pays
00:53:29avec les communistes en 1945.
00:53:31Tiens, il y a le communiste israélien.
00:53:33Il m'avait réveillé le communiste.
00:53:35François Mitterrand.
00:53:37Oui, j'avais mis quatre ministres communistes.
00:53:39Quatre ministres communistes.
00:53:41Vous avez vu ce que ça a donné ?
00:53:43Bien sûr qu'on a vu ce que ça a donné.
00:53:45On ne s'est jamais relevé de 81.
00:53:47On ne s'est jamais relevé de 81.
00:53:49La situation d'aujourd'hui,
00:53:51François, tout part de 81.
00:53:53Je vous le dis.
00:53:55Tout part de 81.
00:53:57On paye les retraites de 81.
00:53:59C'est-à-dire que la retraite à 60 ans, on n'a pas pu la réformer.
00:54:01Ce qu'on paye aujourd'hui,
00:54:03c'est depuis 81 les échecs successifs.
00:54:05Et 81, ça a été un tournant.
00:54:07C'est un désastre économique, 81-83.
00:54:09J'ai 35 heures avec M. Jospas.
00:54:11C'est sûr qu'aujourd'hui, ce n'est pas un désastre.
00:54:13Mais ça vient de là.
00:54:15Tout vient de là.
00:54:17J'ai 35 heures avec M. Jospas.
00:54:19Le partage du travail.
00:54:21À la place, il y avait trois fonctionnaires dans un bureau.
00:54:23On en a mis quatre et il y avait du travail.
00:54:25François, je vous le dis.
00:54:2780 est une date catastrophique pour la retraite à 60 ans.
00:54:31Plus bien vous l'entendez.
00:54:33La censure de mercredi, elle vient de 81.
00:54:35Exactement.
00:54:37Même lui, il va de 81.
00:54:39C'est insupportable.
00:54:41Merci.
00:54:43Regardez le RMI.
00:54:45On l'a remplacé par l'EURSA
00:54:47parce qu'ils ont toujours des petites tactiques
00:54:49pour envelopper les choses pour qu'on puisse avaler mieux.
00:54:51C'est-à-dire qu'à la marchandise veillée,
00:54:53on soigne l'emballage.
00:54:55Ce qui donne à comprendre que l'RMI,
00:54:57ce n'est pas un désastre, c'est l'ISF.
00:54:59Ça fait fuir un tiers des riches de l'ISF.
00:55:01Il s'est remis ça sur l'immobilier.
00:55:03Il y a beaucoup qui ne viennent plus investir en France.
00:55:05Si vous n'avez pas de riches, tout le monde meurt de faim.
00:55:07C'est facile à comprendre.
00:55:09Ce qui donne à comprendre la retraite à 60 ans,
00:55:11ça commence à 80 comme vous dites.
00:55:13Les 35 heures, l'ISF, le RMI
00:55:15et les 2 millions de fonctionnaires qui l'ont mis en plus.
00:55:17M. Mitterrand n'a mis un million en 82-83.
00:55:19Il croyait résorber le chômage
00:55:21en mettant un million de fonctionnaires.
00:55:23Eh bien non. C'est désolé parce que c'est improductif.
00:55:25Les gens qui travaillaient ont payé plus
00:55:27pour payer les gens qu'on n'avait pas besoin.
00:55:29Et puis là, on en est arrivé qu'on ne peut plus réformer.
00:55:31Vous voyez l'SNCF ?
00:55:33Vous avez vu le désastre de SNCF ?
00:55:352 ans et demi gagnés à cause des Jeux Olympiques.
00:55:37Ils ont gagné 2 ans et demi de travail
00:55:39pour ne pas cotiser.
00:55:41Et c'est nous qui payons à leur place.
00:55:43Vous appelez ça des agressifs ?
00:55:45Quand vous les entendez parler,
00:55:47ils sont toujours justes.
00:55:49Non, c'est eux qui coulent
00:55:51les caisses de l'État.
00:55:53On est coulé par tout ce système.
00:55:55Vivement un homme comme Trump en France.
00:55:57Vivement un homme qui prend
00:55:59de la paire en main.
00:56:01Pour débureaucratiser cette France
00:56:03qui est soudée par la bureaucratie
00:56:05qu'on n'arrive pas à déboulonner.
00:56:07Merci François d'avoir été avec nous.
00:56:09Merci François d'avoir été avec nous.
00:56:11Je vous embrasse fort François.
00:56:13Merci d'avoir été là.
00:56:15On a Thomas en ligne, Thomas d'Île-de-France.
00:56:17Bonjour Thomas.
00:56:19Bonsoir Cyril, bonsoir à toute l'équipe.
00:56:21Merci d'être avec nous Thomas sur Europe 1.
00:56:2301 80 20 39 21.
00:56:25Vous nous avez appelé bien entendu.
00:56:27Vous les donnez votre avis sur tout ce qui se passe.
00:56:29Moi je pose souvent une question.
00:56:31Et les Français dans tout ça.
00:56:33Thomas, oui.
00:56:35Écoutez, on assiste une fois de plus comme elle,
00:56:37il faut quand même le souligner, à un déni de démocratie.
00:56:39On fait un nouveau 49.3.
00:56:41Il n'y a pas de conclusion.
00:56:45Il aurait dû prévoir tout ça.
00:56:47Après je pense que c'est un mal pour un bien
00:56:49parce que finalement ce qui arrive c'est peut-être pas plus mal.
00:56:51Bon là ils ont voté le budget de la sécu
00:56:53mais pour le prochain budget
00:56:55je pense que c'est pas plus mal.
00:56:57Je me permets de réagir sur ce que disait François tout à l'heure.
00:56:59C'était fort intéressant.
00:57:01Et c'est vrai que, écoutez, moi Cyril,
00:57:03je ne comprends pas en fait.
00:57:05On essaye de faire passer un budget
00:57:07mais en fait il y a des choses qui vont de soi.
00:57:09C'est-à-dire que des choses comme l'AME.
00:57:11Pourquoi on ne supprime pas l'AME ?
00:57:13Pourquoi on ne supprime pas tout ce qui est,
00:57:15excusez-moi mais j'assume mes propos,
00:57:17tout le parasitisme en France ?
00:57:19Pourquoi on tape toujours sur les gens qui travaillent ?
00:57:21Maintenant on parle de remettre l'ISF, l'IFI.
00:57:25Mais attendez, ils veulent tuer le business ou quoi ?
00:57:27C'est incroyable.
00:57:29C'est incroyable ce pays.
00:57:31Je ne comprends pas. Pourquoi on ne favorise pas l'entrepreneuriat ?
00:57:33Mais c'est ça. C'est ce qu'on dit tous les jours.
00:57:35C'est n'importe quoi. Je suis d'accord avec vous Thomas.
00:57:37Aujourd'hui on a le sentiment,
00:57:39on a l'impression
00:57:41qu'ils veulent tout tuer.
00:57:43Vous avez remarqué ou pas ?
00:57:45C'est-à-dire qu'on a de moins en moins de choses
00:57:47et ils veulent tuer toutes les corporations.
00:57:49C'est un peu fou. C'est insupportable.
00:57:53C'est comme si c'était une sorte de punition
00:57:55vis-à-vis de tous les Français qui travaillent.
00:57:57On va leur dire maintenant on va vous taper encore plus sur les doigts.
00:57:59Moi je ne comprends pas.
00:58:01C'est complètement incohérent.
00:58:03On pourrait relancer l'économie d'une autre façon.
00:58:05Énormément de pays l'ont fait.
00:58:07Depuis cette dissolution
00:58:09de notre cher Président Macron,
00:58:11le pays est en train de couler.
00:58:15Il était déjà en train de couler Thomas
00:58:17et là on coule à pic.
00:58:19Là on coule encore plus rapidement que prévu.
00:58:21Et là ça va s'accélérer.
00:58:23On va encore rester sans gouvernement ?
00:58:25Ça va être n'importe quoi.
00:58:27Il n'y a même pas de budget de voter.
00:58:29On va être obligés de prendre le budget de l'an dernier.
00:58:31C'est catastrophique.
00:58:33Aujourd'hui la France n'est pas capable
00:58:35de perdre un seul jour.
00:58:37Donc c'est vrai qu'il ne faudrait pas voter la censure ?
00:58:39Moi je n'étais pas pour.
00:58:41Je vous le dis.
00:58:43Franchement, j'étais pour une stabilité.
00:58:45Je n'étais pas pour la censure.
00:58:47Restez avec nous. Il est 17h24.
00:58:49On est sur Europe 1. Thomas, reste avec nous.
00:58:51On va reprendre dans un instant.
00:58:53Appelez-nous 0180 20 39 21.
00:58:55On attend des auditeurs à l'antenne d'Europe 1.
00:58:57On va prendre que des auditeurs jusqu'à la fin de l'émission.
00:58:59Europe 1, 16h18.
00:59:01On marche sur la tête.
00:59:03On marche sur la tête.
00:59:05Et c'est vrai qu'on a pris un coup sur la tête.
00:59:07Moi j'ai pris un coup sur la tête pour nous.
00:59:09Pour nous tous.
00:59:11Pour nous tous les Français.
00:59:13Mais oui, tous les jours, on voit que ça n'avance pas.
00:59:15Les agriculteurs, on avait fait un pas vers eux.
00:59:17Là, ça va être trois pas en arrière.
00:59:19C'est insupportable.
00:59:21Aujourd'hui, c'est insupportable.
00:59:23Moi je n'étais pas pour cette motion de censure.
00:59:25Parce que je pense qu'il faut quand même une certaine stabilité au pays.
00:59:27Déjà qu'on est dans une situation
00:59:29où rien ne peut être voté.
00:59:31Rien n'avance.
00:59:33Là, franchement, je suis extrêmement inquiet.
00:59:35Pour nous.
00:59:37Pour les Français.
00:59:39Pour les Français qui nous écoutent.
00:59:41Je suis inquiet pour tous les Français.
00:59:43Je suis inquiet pour les Français
00:59:45qui aujourd'hui ont des difficultés
00:59:47qu'ils n'ont jamais eues avant.
00:59:49Et les Français qui travaillent,
00:59:51qui se lèvent tôt, qui travaillent toute la journée,
00:59:53ont des difficultés extrêmes.
00:59:55Il y a eu un sondage qui est sorti.
00:59:57Il y a un nombre incroyable de Français.
00:59:5962% c'est quoi ?
01:00:01Sur la démission d'Emmanuel Macron.
01:00:03Ce n'est pas du tout ce sondage dont je parlais.
01:00:0562% des Français favorable à la démission d'Emmanuel Macron.
01:00:07Ce n'est pas du tout de ça que je parlais.
01:00:09Il y a énormément de Français qui ne vont pas pouvoir fêter Noël.
01:00:11C'est surtout ça qui me dérange.
01:00:13Parce que moi, la démission d'Emmanuel Macron,
01:00:15je vous le dis,
01:00:17la censure de Michel Barnier,
01:00:19qui va être au gouvernement, oui.
01:00:21Mais moi, ce que je vois,
01:00:23c'est ce qui va se passer pour les Français.
01:00:25Et moi, le chiffre qui m'a marqué aujourd'hui,
01:00:27c'est plus de 50% des Français
01:00:29qui ne vont pas pouvoir fêter Noël.
01:00:31Votre sondage, c'est un tiers des Français
01:00:33qui ne peuvent pas offrir de cadeau à Noël.
01:00:3533%, plus d'un tiers des Français
01:00:37qui ne vont pas pouvoir fêter Noël.
01:00:39Moi, ça, c'est un chiffre qui me parle. Je suis désolé.
01:00:41Et 49% des Français qui craignent de ne pas finir le mois.
01:00:43Voilà. Vous vous rendez compte ou pas ?
01:00:45Un Français sur deux.
01:00:47Mais est-ce que vous vous rendez compte ?
01:00:49Donc moi, ils sont bien marrants avec leur histoire,
01:00:51et en motion de censure, et non,
01:00:53parce que ça, ça ne nous plaît pas.
01:00:55Je suis d'accord.
01:00:57Mais à un moment, il faut penser aux Français.
01:00:59On ne peut pas penser. On est en 2024.
01:01:01Ils pensent tous à 2027.
01:01:032027, vous savez quoi ?
01:01:053 ans, 2 ans et demi pour les Français.
01:01:07C'est extrêmement long.
01:01:09Surtout dans la situation dans laquelle ils sont aujourd'hui.
01:01:11Il y a une urgence quotidienne pour les Français.
01:01:13Donc aujourd'hui, se dire
01:01:15on va miser 2027,
01:01:17on va faire des petits calculs les uns et les autres,
01:01:19je suis désolé.
01:01:21Aujourd'hui, les Français, ils ne peuvent pas entendre ça.
01:01:23Aujourd'hui, les Français, il faut qu'on les aide
01:01:25au jour le jour, au quotidien.
01:01:27Là, je pense aux agriculteurs.
01:01:29C'est une très mauvaise nouvelle pour eux.
01:01:31Ils n'ont plus le temps, les agriculteurs,
01:01:33en attendant encore un mois de moins.
01:01:35Il y a combien d'exploitations qui vont mourir ?
01:01:370, 1, 80, 20, 39, 21.
01:01:39Vous nous appelez sur Europe 1.
01:01:41Il y a Thomas qui était avec nous il y a un instant,
01:01:43qui veut continuer à réagir. Après, on prendra d'autres auditeurs.
01:01:45Il y a Jacques qui est en attente. Oui, Thomas ?
01:01:47Non, tout à fait.
01:01:49Je rebondis sur ce que vous venez de dire.
01:01:51C'est vrai que la situation
01:01:53est catastrophique. On est un petit peu
01:01:55dans la politique politicienne.
01:01:57Finalement, ça rajoute du chaos au chaos.
01:01:59C'est assez infernal.
01:02:01On ne sait pas trop où on va.
01:02:03C'est très compliqué. Je me permets humblement
01:02:05de parler en mon nom, mais pour les entrepreneurs,
01:02:07quand on est à son compte,
01:02:09on s'inquiète vraiment.
01:02:11J'imagine que d'autres professions s'inquiètent aussi.
01:02:13Ce n'est vraiment pas évident.
01:02:15Il y a un point
01:02:17d'interrogation au niveau économique.
01:02:19Je ne sais pas ce que vous en pensez,
01:02:21Cyril ou toute l'équipe,
01:02:23mais c'est quand même assez lamentable.
01:02:25À la base, on est un magnifique pays.
01:02:27On arrive dans un tel chaos.
01:02:29Je ne peux pas concevoir ça.
01:02:31C'est quand même la France.
01:02:33Écoutez, je prends souvent cet exemple.
01:02:35C'est comme si vous avez une magnifique maison,
01:02:37vous lâchez 15 enfants dedans,
01:02:39vous leur dites
01:02:41et vous revenez deux semaines après,
01:02:43vous allez voir, la maison va être
01:02:45la plus belle du monde, ça va devenir
01:02:47un dépotoir. La France, aujourd'hui,
01:02:49c'est fou parce que c'est pour moi
01:02:51le plus beau pays du monde. On l'a vu d'ailleurs.
01:02:53C'est ce que j'ai dit pour la cérémonie des Jeux Olympiques.
01:02:55On a vu que Paris était la plus belle ville du monde.
01:02:57C'est ce qu'on a vu pendant cette cérémonie des Jeux Olympiques.
01:02:59Alors on a dit oui, c'était magnifique.
01:03:01Mais c'est magnifique surtout parce que Paris est magnifique.
01:03:03Je suis désolé. Et que Paris
01:03:05était propre à ce moment-là
01:03:07parce qu'ils ont tout fait pour que ce soit propre,
01:03:09pour que ce soit viable.
01:03:11Mais aujourd'hui, on a donné un jouet
01:03:13qui a été un jouet magnifique
01:03:15qui a été cassé gouvernement après gouvernement.
01:03:17Et c'est un truc de fou.
01:03:19Moi, ça me fait énormément de peine.
01:03:21Et je vais vous dire, j'ai de la peine pour la France.
01:03:23Mais j'ai surtout de la peine pour les Français.
01:03:25Parce que les Français aujourd'hui, ils sont dans une détresse incroyable.
01:03:27Et moi, j'aimerais bien savoir,
01:03:29j'aimerais bien faire un sondage
01:03:31auprès des Français pour savoir
01:03:33si vraiment, qu'est-ce qu'ils pensent
01:03:35de cette motion de censure.
01:03:37Et la seule chose qu'ils vont vous dire, les Français,
01:03:39ils vont vous dire, qu'est-ce que ça va changer pour moi en fait.
01:03:41Quand je me lève le matin et que je vais travailler
01:03:43et que je me couche le soir et que je prépare Noël
01:03:45et que je ne peux pas faire des cadeaux à mes enfants ou à ma femme.
01:03:47C'est ça le truc.
01:03:49Aujourd'hui, c'est la seule chose qui compte.
01:03:51Et aujourd'hui, j'ai l'impression qu'on n'en parle pas du tout.
01:03:53Merci Thomas d'avoir été avec nous sur Rampin.
01:03:55De rien. Je peux faire une petite aparté ?
01:03:57Bien sûr, avec plaisir.
01:03:59J'ai eu la chance
01:04:01de passer dans votre émission la semaine dernière.
01:04:03Je vous avais dit que vous guériez
01:04:05nos journées en télé.
01:04:07Non, mais c'est vraiment sincère.
01:04:09Et je voulais juste vous demander, alors, à tout hasard,
01:04:11je me permets, mais moi vraiment
01:04:13mon rêve, ce serait un jour de pouvoir participer
01:04:15à l'émission TPMP. Si un jour,
01:04:17si par hasard vous aviez une petite place pour moi,
01:04:19pour réagir dans l'émission,
01:04:21je serais vraiment content.
01:04:23Écoutez, je compte prochainement me séparer de Valérie Benalim,
01:04:25donc avec grand plaisir.
01:04:27Non, non, bien sûr Thomas,
01:04:29on va vous prendre hors antenne.
01:04:31On va faire ça un vendredi, il n'y a aucun problème. D'accord Thomas ?
01:04:33Avec grand plaisir. Je vous fais gros bisous Thomas.
01:04:35Merci d'avoir été avec nous sur Rampin.
01:04:37Merci à toute l'équipe. On se retrouve dans une minute sur Rampin.
01:04:39On a beaucoup d'auditeurs qui veulent réagir.
01:04:41Et Gauthier Lebray va nous refaire un petit point.
01:04:43Avec plaisir.
01:04:4516h-18h.
01:04:47Serrez la nana sur Rampin.
01:04:49Optique 2000, découvrez les verres Progressive Varilux.
01:04:51Pour voir de près.
01:04:53Comme de loin.
01:04:55À l'extérieur.
01:04:57Comme à l'intérieur.
01:04:59Confortablement sur tous les écrans.
01:05:01En lisant.
01:05:03Ou en conduisant.
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01:05:07et découvrir les verres Essilor les mieux adaptés à votre vue,
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01:05:37A tous ceux qui réalisent que Noël,
01:05:39c'est dans une vingtaine de jours.
01:05:41Et à ceux qui aimeraient bien que Nico
01:05:43dise s'il vient ou pas.
01:05:45Hein Nico ?
01:05:47Tu peux répondre sur le groupe ?
01:05:49Ou tu m'envoies un texto ?
01:05:51C'est dingue que...
01:05:53On n'a toujours pas de nouvelles de Nico ?
01:05:55Oh oh !
01:05:57Avec ou sans Nico,
01:05:59dès mardi chez Intermarché
01:06:01pour l'achat d'un produit de la marque
01:06:03Laberry, saumon ou truie de fumée,
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01:06:17Europe 1, 16h, 18h.
01:06:19On marche sur la tête. Cyril Hanouna.
01:06:2117h40, Europe 1, 0 à 80,
01:06:2320, 39, 21, on vous attend.
01:06:25À l'antenne d'Europe 1, on aimerait vraiment
01:06:27discuter avec vous de tout ce qui se passe.
01:06:29Et c'est vrai qu'on est inquiets
01:06:31aujourd'hui dans le studio. Merci d'être avec nous.
01:06:33En tout cas, Gauthier Lebray, on a des dernières infos
01:06:35qui tombent.
01:06:37Les dernières infos, c'est la censure qui attend
01:06:39Michel Barnier mercredi à l'Assemblée nationale.
01:06:41Puisque le Rassemblement national
01:06:43va déposer sa propre motion de censure.
01:06:45Mais surtout, va voter celle de la gauche.
01:06:47Donc les voix du NFP plus les voix du RN.
01:06:49Le gouvernement tombe
01:06:51et tombe même largement.
01:06:53C'est donc l'échec de la méthode Barnier
01:06:55qu'on avait vanté. L'homme du Brexit
01:06:57n'aura pas réussi à négocier
01:06:59avec Marine Le Pen. Le temps a cette fois
01:07:01joué contre lui. Marine Le Pen lui mettait
01:07:03une dernière ligne rouge sur la revalorisation
01:07:05de tous les retraités au 1er janvier
01:07:07prochain à 100% de l'inflation.
01:07:09Il a refusé. Il va donc tomber.
01:07:11Et donc la question, c'est qui pour remplacer
01:07:13Michel Barnier à Matignon qui s'ouvre désormais ?
01:07:15Il n'y a qu'un nom qui sort.
01:07:17C'est Lecornu.
01:07:19Sébastien Lecornu, parce qu'il faut trouver un profil
01:07:21élastique, capable de rassembler
01:07:23champions d'élastique,
01:07:25capable de rassembler
01:07:27les républicains, les macronistes, sans se faire
01:07:29censurer par l'ERN. Et on sait
01:07:31que l'ERN ne censurait pas de manière automatique
01:07:33Sébastien Lecornu. Il a déjà
01:07:35vu Marine Le Pen. Il traite
01:07:37le Rassemblement National. Il ne le méprise
01:07:39pas. Et on sait comme c'est important
01:07:41pour la patronne du groupe ERN à l'Assemblée.
01:07:43On va prendre des auditeurs en ligne sur Europe 1.
01:07:4517h42, 01, 80, 20,
01:07:4739, 21. On a Jacques. Bonjour Jacques.
01:07:49Merci d'être avec nous Jacques d'Aquitaine.
01:07:51Merci d'être avec nous Jacques d'Aquitaine.
01:07:53Bonsoir à tous.
01:07:55Jacques, moi je pense à une chose.
01:07:57Je voulais en parler avec vous.
01:07:59Moi c'est bien sympa tout ça.
01:08:01Mais moi je pense aux français. Et je me dis que là,
01:08:03je suis extrêmement inquiet pour les français. On va se retrouver
01:08:05encore sans gouvernement.
01:08:07Moi j'étais contre cette motion de censure.
01:08:09Je vous dis une chose
01:08:11Monsieur Cyril Halinas. Bonsoir.
01:08:13Bonsoir à tous. Moi personnellement,
01:08:15actuellement, je suis sans voix.
01:08:17Sans voix devant
01:08:19une Assemblée Nationale
01:08:21dans l'état où elle est.
01:08:23Sans voix devant des députés
01:08:25qui ont été élus, en fait,
01:08:27je ne sais pas pourquoi, mais pour leur carrière personnelle.
01:08:29Sans voix devant une présidente
01:08:31du RN qui se targue
01:08:33d'avoir eu 11 millions de français
01:08:35qui ont voté pour le RN. Je peux vous dire
01:08:37qu'aux prochaines élections, je ne voterai plus
01:08:39pour elle de toute façon. Car je trouve
01:08:41nul et lamentable
01:08:43cette manière
01:08:45de gérer et de vouloir gérer la France
01:08:47et de vouloir entraîner un chaos
01:08:49pour des raisons personnelles.
01:08:51Et je suis
01:08:53convaincu que Mme Le Pen
01:08:55oublie qu'il y a actuellement
01:08:57un réquisitoire en cours
01:08:59qui la concerne dans une affaire
01:09:01importante pour elle
01:09:03et je ne sais pas si elle réalise quand même
01:09:05tout à fait que ce réquisitoire
01:09:07pourrait très bien être appliqué
01:09:09et que si elle s'imagine
01:09:11avoir une carrière future,
01:09:13elle risque de tout perdre.
01:09:15Et je trouve que ce sont des
01:09:17visions personnelles. Les français
01:09:19on les oublie. Ils veulent
01:09:21tous tout changer. Ils veulent
01:09:23tous tout supprimer. Il faut faire
01:09:25ci, il faut faire ça. Il n'y a jamais
01:09:27personne qui pose à plat un dossier
01:09:29pour le régler.
01:09:31Je suis médecin. Le dossier
01:09:33de la médecine n'a jamais été mis à plat.
01:09:35Jamais un ministre
01:09:37de la Santé ne s'est mis
01:09:39au travail pour repenser
01:09:41avec des collaborateurs
01:09:43des médecins l'ensemble du
01:09:45système de la santé
01:09:47française. On a donné des milliards
01:09:49un milliard par ci, un milliard par ça.
01:09:51Dès qu'il y a un problème, on donne des milliards.
01:09:53Mais jamais personne n'a pris
01:09:55à cœur de gérer le problème
01:09:57médical de la France. Et c'est pour tout
01:09:59pareil. Alors on dit
01:10:01il y a trop
01:10:03de fonctionnaires. D'accord ?
01:10:05Qu'est-ce qu'on fait ? On les licencie.
01:10:07Comment on fait pour licencier des fonctionnaires
01:10:09à qui on va payer des retraites
01:10:11après ? Comment on fait pour licencier
01:10:13telle ou telle personne ?
01:10:15C'est pas uniquement qu'il faut dégraisser
01:10:17le mammouth. Il faut réfléchir
01:10:19un petit peu à supprimer
01:10:21des organismes qui ne servent à rien.
01:10:23C'est vrai. Qui coûtent cher.
01:10:25Mais peut-être qu'il ne faut pas toujours tout vouloir
01:10:27changer. Je ne suis pas politique.
01:10:29Je ne connais rien à la politique.
01:10:31Je ne saurais pas diriger la France.
01:10:33Ce que je sais, c'est que les
01:10:35Français ont confié la France
01:10:37à un jeune président à l'époque
01:10:39que j'estime comme un gamin
01:10:41qui n'avait aucune connaissance de la politique.
01:10:43Qui n'avait jamais été élu dans
01:10:45aucune de ses fonctions. Qui était
01:10:47soi-disant le ministre,
01:10:49le général, enfin,
01:10:51le financier de pointe, l'excellent financier
01:10:53qui a ruiné la France
01:10:55et qui mettra la France à bas.
01:10:57Donc, moi, je suis désolé.
01:10:59J'ai mal. J'ai mal.
01:11:01Et je suis sans mots quand je vois
01:11:03ce qu'il se passe actuellement à l'Assemblée nationale.
01:11:05Voter une motion de censure pour tout
01:11:07foutre en l'air, je ne vois pas que ça rime.
01:11:09En plus de député.
01:11:11Être député, c'est quoi ?
01:11:13C'est remplir une fonction, c'est avoir
01:11:15un minimum de respect de soi-même,
01:11:17de l'Assemblée nationale et du peuple
01:11:19de France. Rien que beaucoup.
01:11:21Sur la gauche, je ne dirai rien parce que
01:11:23je ne pense pas qu'il y en ait beaucoup. Sur la droite,
01:11:25je crois que là, maintenant, ils sont en train de monter.
01:11:27C'est leurs intérêts personnels qui comptent
01:11:29avant l'intérêt de la France et l'intérêt du Français.
01:11:31Merci Jacques.
01:11:33Merci Jacques d'avoir été avec nous.
01:11:35C'est un témoignage important.
01:11:37C'est un témoignage important Jacques et je pense que
01:11:39il y a énormément de Français qui nous écoutent
01:11:41sur Europe 1 dans Marche sur la tête qui ont
01:11:43la même vision que Jacques.
01:11:45Jacques a résumé la pensée d'énormément
01:11:47d'auditeurs d'Europe 1 sur l'intérêt personnel.
01:11:49C'est vrai qu'aujourd'hui, c'est ce qu'on dit depuis
01:11:51le début de l'émission Jacques,
01:11:53l'intérêt personnel.
01:11:55Moi, je pense aux Français
01:11:57tous les jours et je pense aux
01:11:59Français qui se lèvent le matin,
01:12:01qui vont travailler, qui rentrent le soir et qui se disent
01:12:03malheureusement je ne pourrai pas faire Noël parce que
01:12:05je suis dans une situation catastrophique
01:12:07et personne ne leur tend la main.
01:12:09Personne ne leur tend la main et personne ne parle d'eux
01:12:11et tout le monde les laisse crever.
01:12:13Aujourd'hui, chaque jour compte.
01:12:15Aujourd'hui, chaque jour compte parce qu'on est dans une situation
01:12:17où chaque jour qui passe
01:12:19est un drame pour certains Français.
01:12:21Et on ne sait pas où on va.
01:12:23Exactement.
01:12:25On ne sait pas où on va Jacques.
01:12:27Exactement.
01:12:29Vous savez qu'on se moquait de la Grèce Jacques.
01:12:31On se moquait de la Grèce.
01:12:33On ne sera pas plus brillants que les Grecs.
01:12:35Et pendant ce temps-là...
01:12:37Jacques, si on tombe,
01:12:39on tombera de beaucoup plus haut que la Grèce.
01:12:41Et là, on est en train de tomber.
01:12:43Mais quand même, moi ce que je trouve
01:12:45énorme,
01:12:47c'est qu'à l'heure où se joue quand même
01:12:49à l'Assemblée Nationale quelque chose d'important,
01:12:51on a un président qui est en Arabie Saoudite.
01:12:53Qu'est-ce qu'il fait ?
01:12:55Il prévoit sa future candidature
01:12:57comme président de l'Europe ?
01:12:59C'est vrai.
01:13:01En tout cas, dans ce témoignage, il faudra suivre
01:13:03ça de près. Il y a peut-être des gens qui,
01:13:05dans les sondages, ont dit oui, allons à la censure.
01:13:07Mais maintenant qu'on y est,
01:13:09peut-être qu'il y a beaucoup de personnes qui vont réfléchir au jour qui suit.
01:13:11Comment ça se passe ?
01:13:13C'est-à-dire qu'ils sont confrontés à une nouvelle situation
01:13:15et ils doivent se dire, oulala, dans quoi on bascule ?
01:13:17On a beaucoup ri aussi
01:13:19de nos voisins belges
01:13:21qui sont restés quasiment deux ans sans gouvernement.
01:13:23On n'est pas là.
01:13:25Ils ont eu le record du monde devant l'Irak.
01:13:27Ils ont eu le record.
01:13:29On n'a pas à rire de ce qui se passe à côté
01:13:31parce qu'on n'est pas brillants.
01:13:33On est nuls.
01:13:35Quoi faire ?
01:13:39Je ne sais pas.
01:13:41Honnêtement parlant, je n'ai aucune connaissance politique.
01:13:43Je ne donnerai aucun avis.
01:13:45Je dis simplement qu'il faudrait que,
01:13:47une fois pour toutes, nos députés
01:13:49à l'Assemblée nationale se réveillent
01:13:51et réalisent qu'ils sont élus
01:13:53pour défendre et pour faire vivre
01:13:55la France, et pas pour eux.
01:13:57C'est ce que commence à dire déjà la majorité au gouvernement.
01:13:59C'est ce que dit Retailleau
01:14:01en disant que Marine Le Pen joue son agenda personnal.
01:14:03Merci Jacques d'avoir été avec nous sur Europe.
01:14:05Merci beaucoup.
01:14:07Et bon courage à vous aussi.
01:14:09David est avec nous.
01:14:11Bonjour David.
01:14:13Bonjour Cyril.
01:14:15Merci de représenter
01:14:17le peuple français.
01:14:19De dire tout haut ce que tout le monde pense.
01:14:21Tout bas.
01:14:23Ça me fait bien plaisir.
01:14:25Vous avez vu, ils veulent me faire taire.
01:14:27On a voté pour C8.
01:14:29Et on souhaite que la chaîne...
01:14:31Alors ça franchement,
01:14:33c'est vraiment une dictature.
01:14:35David, c'est important de le dire.
01:14:37Vous savez qu'aujourd'hui,
01:14:39C8 est passé devant France 5.
01:14:41C'est-à-dire qu'on n'est même plus la première chaîne de la TNT,
01:14:43on est la cinquième chaîne nationale.
01:14:45On est devant une chaîne RDN.
01:14:47C'est ridicule ce qu'ils ont fait.
01:14:49C'est une dictature.
01:14:51Ils maîtrisent l'information parce que vous dites tout haut
01:14:53ce que tout le monde pense.
01:14:55Et ça suffit.
01:14:57Moi, il y a 4 ans, j'ai monté une entreprise de transport routier.
01:14:59Je travaille
01:15:0112 heures par jour.
01:15:03Aujourd'hui, chef d'entreprise
01:15:05qui m'écoutait,
01:15:07le peuple français
01:15:09en a marre de payer des impôts.
01:15:11Pour ces gens-là,
01:15:13j'ai été outré de voir
01:15:15que M. Cazeneuve
01:15:17touche
01:15:19183 000 euros par an
01:15:21de frais.
01:15:23Et il y a M. De Villepin aussi.
01:15:25Et M. De Villepin aussi.
01:15:27Et les mecs,
01:15:29ils sont à 15 000 euros par mois.
01:15:31Et moi, je paye
01:15:3315 000 euros par mois.
01:15:35Je paye 15 000 euros
01:15:37par mois de TVA
01:15:39et si je ne la paye pas,
01:15:41je prends 10 %
01:15:43d'amendements dessus.
01:15:45M. Hanouna, s'il vous plaît,
01:15:47aujourd'hui, j'ai répondu
01:15:49que je ne paierai pas ma TVA.
01:15:51Je préfère donner l'argent
01:15:53à mes chauffeurs
01:15:55qui travaillent 12 heures par jour
01:15:57sous la pluie, sous la neige,
01:15:59qu'il fasse chaud, qu'il fasse froid,
01:16:01qu'ils sont sur la route
01:16:03et je vais leur donner une prime de Noël,
01:16:05M. Hanouna, parce qu'eux la méritent.
01:16:07Et la TVA
01:16:09ne sera pas payée.
01:16:11Elle ne sera pas payée.
01:16:13Si vous n'êtes pas content,
01:16:15vous pouvez venir tout prendre.
01:16:17Il n'y a aucun problème, parce que ça suffit maintenant.
01:16:19David, vraiment, je vous comprends.
01:16:21J'espère que ça ne va pas se retourner
01:16:23contre vous, parce qu'ils vont mettre des pénalités,
01:16:25etc. On le connaît.
01:16:27Mais ce que vous dites, c'est tellement le résumé
01:16:29de ce qu'on pense tous.
01:16:31C'est devenu n'importe quoi.
01:16:33On veut que l'argent aille dans les poches des Français,
01:16:35comme vous l'avez dit, à vos chauffeurs
01:16:37qui travaillent toutes les journées.
01:16:39On a envie...
01:16:41J'ai l'impression, David,
01:16:43on a l'impression qu'ils veulent voir les Français crever.
01:16:45Excusez-moi.
01:16:47C'est ça. Cyril, je vais vous dire un truc.
01:16:49Aujourd'hui, on était sur Lyon.
01:16:51Mes camions...
01:16:53Je n'ai rien contre les taxis.
01:16:55Bravo, les mecs. Franchement, bravo.
01:16:57Je n'ai rien contre les agriculteurs.
01:16:59Bravo aussi. Je n'ai rien contre
01:17:01les gilets jaunes. Bravo aussi.
01:17:03J'ai été gilet jaune.
01:17:05Je suis chef d'entreprise, je suis descendu aussi
01:17:07pour aller machiner mon mécontentement.
01:17:09J'ai soutenu les agriculteurs.
01:17:11Bravo, les gars. Maintenant, aujourd'hui,
01:17:13tout le monde était dans la rue.
01:17:15Ça n'a pas fonctionné, Cyril.
01:17:17Ils continuent à nous prendre de haut.
01:17:19Ils continuent à prendre notre argent.
01:17:21Donc, le meilleur moyen
01:17:23d'arrêter le système,
01:17:25parce que moi, je suis chef d'entreprise,
01:17:27j'ai un salarié qui ne fait pas son job,
01:17:29je le vire sur le champ. Nous,
01:17:31peuple français, nous sommes
01:17:33les entrepreneurs, nous sommes les chefs
01:17:35d'entreprise de ces gens-là,
01:17:37à l'Assemblée nationale, au Sénat
01:17:39et au gouvernement. Aujourd'hui,
01:17:41ils ne font pas leur travail.
01:17:43Nous, l'entreprise peuple français,
01:17:45les chefs d'entreprise peuple français,
01:17:47que ce soit ceux qui payent leurs impôts
01:17:49ou leur TVA, ou les chefs d'entreprise
01:17:51ou même le simple foyer qui paye ses impôts,
01:17:53arrêtons. Arrêtons de payer
01:17:55et d'envoyer de l'argent.
01:17:57David, vous allez revenir demain. On va démarrer l'émission avec David,
01:17:59qui est extrêmement intéressant, David. On va démarrer l'émission
01:18:01avec vous demain. Merci d'avoir été avec nous
01:18:03sur Europe 1. On se retrouve demain à 16h et vous démarrez
01:18:05avec nous demain. Tout de suite, Laurence Ferrari sur CNews Europe.

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