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Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent de la censure de Michel Barnier et du prochain gouvernement et de l'allocution d'Emmanuel Macron, prévue pour ce jeudi 5 décembre à 20 heures.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete
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NewsTranscription
00:00Cyril Hanouna
00:0117h12 sur Europe 1, Emmanuel Macron va parler ce soir, à France 1, 3 jeux, c'est une ouf.
00:08Il va parler combien de temps à votre avis ?
00:10On n'a pas la durée de l'allocution, mais généralement c'est rarement court quand même avec Emmanuel Macron.
00:1318 minutes, 20 minutes je crois.
00:15Ouais j'allais dire une vingtaine de minutes.
00:16Une vingtaine de minutes, ouais ça.
00:17Pour faire le bilan de ce qui s'est passé, pour renvoyer dos à dos LFI et le Rassemblement National,
00:22pour dire que le RN vote une motion de censure, qu'il l'insulte,
00:25pour dire que François Hollande est un président, un ancien président inconséquent,
00:28qui est capable de censurer Michel Barnier, de plonger le pays dans l'instabilité.
00:32Ça va être à mon avis une allocution, un règlement de compte,
00:35parce que de plus en plus le temps avance et file vers 20h.
00:39Il reste 2h30 au Président pour nommer un Premier Ministre,
00:43donc il n'y aura pas à mon avis de nomination ce soir,
00:45c'est ce qu'on entend dans les ministères et même du côté de l'Elysée.
00:48Donc pas de nomination avant ce soir, et donc les tractations vont continuer,
00:52avec quand même un objectif d'avoir un Premier Ministre avant ce week-end,
00:55pour ne pas avoir Michel Barnier à la cérémonie de Notre-Dame,
00:58pour ne pas montrer un Premier Ministre démissionnaire,
01:01un pouvoir politique qui vacille en France,
01:04parce que Donald Trump est là, ça joue aussi pour le Président français,
01:08et il a envie de lui présenter un Premier Ministre pleinement en exercice,
01:10et pas un Premier Ministre démissionnaire.
01:12Alors je vous confirme, parce qu'il y avait beaucoup de messages jusqu'à 14h, 14h30,
01:17et là ça commence à disparaître un peu, à s'éteindre,
01:21ce qui voudrait dire qu'il n'y a peut-être pas d'annonce à 20h.
01:24Donc tu vas faire une émission gratuite demain ?
01:26Tu vas faire une émission gratuite demain, c'est tout !
01:27T'en es bien mari !
01:28De toute façon, je ne suis pas sûr que vous mériterez à cacher !
01:32Ça s'est calmé là, oui.
01:34C'est toujours comme ça, il y a des envolées sur un cas précis,
01:37parce qu'il a vu le Président, parce qu'il a déjeuné ce matin,
01:40il a vu ce matin Bernard Cazeneuve, donc on s'envole sur François Bayrou,
01:43et tout ça va gentiment redescendre,
01:45et le scénario Bayrou va s'éteindre petit à petit.
01:47Exactement, voilà, c'est ça, et vous ?
01:49Ça veut dire que toi tu mises...
01:51Moi le corse...
01:52Il faisait tapis sur Bayrou, toi tu faisais tapis sur...
01:54Moi je mise sur le cornu à Matignon et une promotion de Bruno Rotaillou.
01:58Mais on est d'accord que Bayrou et le cornu,
02:00c'est les deux propositions qui restent aujourd'hui installées dans les possibles, les deux.
02:05Oui, tu as raison.
02:06Le nom de Rotaillou à un moment a été évoqué,
02:08mais ça fâcherait à mon avis trop les macronistes.
02:10C'est pourquoi il y aura un juste milieu,
02:13en mettant Sébastien Lecornu à Matignon,
02:15et en mettant numéro 2 du gouvernement Bruno Rotaillou.
02:17Tu veux dire que Rotaillou, Attal mette son veto ?
02:19Je pense.
02:20Si c'est Rotaillou, Attal pourrait diriger le veto.
02:25La stratégie de Rotaillou c'est de dire, je suis premier ministrable,
02:28donc quand tu vises Matignon mais que tu ne l'as pas,
02:30vous me donnez ce qu'il y a juste en dessous.
02:31Numéro 2 du gouvernement.
02:32Exactement.
02:33Nice-État.
02:34On est d'accord.
02:35On est d'accord.
02:36Là on l'entend moins, le Dark Eagle, ça y est.
02:38C'est-à-dire qu'on a commencé l'élimination, François Bayrou était quasiment...
02:41Il était président, il n'était même pas premier ministre, il était président.
02:44Et maintenant, il est redevenu maire de Pau.
02:53Un Dark Eagle.
02:54Oui, on va voir.
02:56Qu'on va voir ? C'est reparti ?
02:58Non.
03:00En tout cas, il n'y a pas d'évidence, parce que s'il y avait une évidence,
03:02il serait nommé tout de suite que ce soit Sébastien Lecornu.
03:05Il y a des compositions politiques différentes,
03:08il n'y a pas de majorité absolue,
03:10même quand on additionne les républicains, les macronistes,
03:15c'est une toute petite majorité relative.
03:17On l'a bien vu hier à l'Assemblée nationale avec la censure autour de Michel Barnier.
03:21Donc ce n'est pas simple.
03:22Il y a les socialistes qui veulent se rapprocher des macronistes, mais pas tous.
03:26Donc c'est toutes ces considérations à prendre en compte.
03:29Mais moi, je pense que la seule manière de s'en sortir,
03:31c'est de rester sur ce socle commun,
03:33avec l'assurance que Marine Le Pen ne censurera pas un Sébastien Lecornu, par exemple.
03:37Vous en pensez quoi, Fabien Lecoeur ?
03:39Moi, j'en pense qu'il va nommer très vite un Premier ministre.
03:43J'en suis pratiquement certain.
03:45Parce qu'il ne peut pas refaire comme la dernière fois.
03:47Souvenez-vous, ça avait pris des semaines et des jours.
03:50Et je pense qu'il va le faire très vite,
03:53parce que je pense qu'il a déjà le nom du Premier ministre depuis déjà trois semaines.
03:56On vient juste de dire le contraire.
03:57C'est vrai ?
03:58Oui.
03:59Moi, je pense le contraire.
04:01Il ne va pas nommer ce soir ?
04:03Il peut nommer ce soir, je pense.
04:05Demain matin.
04:07Demain matin.
04:08Mais ce soir, vous savez qu'il est au 20h.
04:10Il est au JT.
04:11Donc il va faire quoi ce soir ?
04:12Mais vous croyez qu'il vient faire quoi au JT ?
04:14Justement, c'est ce qu'on dit.
04:15Il va faire un bilan, il ne vient rien dire.
04:16Mais excusez-moi, ce ne serait pas la première fois qu'Emmanuel Macron
04:18ferait une allocution pour ne rien dire.
04:20Avec tout le respect qu'on lui doit.
04:21Mais non, il va faire le bilan.
04:22Il va dire voilà, le gouvernement est tombé, c'est normal.
04:24Il va pointer du doigt la responsabilité de l'URN.
04:26Bien sûr, c'est ce qu'il a dit.
04:27Et de l'Assemblée sans majorité.
04:28Et de François Hollande.
04:30Sans le nommer, vous verrez.
04:31Il serait intéressant de regarder les audiences.
04:34Et vous ne pouvez pas savoir combien les gens qui sont devant le poste ce soir,
04:38et s'ils n'annoncent rien,
04:39combien ça peut rajouter sur le rejet d'Emmanuel Macron.
04:43Excusez-moi, j'ai une question à vous poser.
04:46Son micro est dehors d'Artigol ?
04:48C'est de pire en pire.
04:49C'est un fou ce mec.
04:50Il est dépressif en ce moment.
04:52Le président qui est nommé ce soir,
04:55ce sera compliqué de le nommer.
04:58C'est pas grave.
05:02Il faut se réveiller l'Artigol.
05:04Je n'ai pas envie, je vous demande.
05:05Réveillez-vous.
05:06C'est trop l'antenne.
05:07Allez, on a Marie en ligne.
05:09Marie de Marseille.
05:10Bonjour Marie.
05:11Allo, bonsoir.
05:13Bonsoir Marie, merci d'être avec nous.
05:16Écoutez Cyril, je suis ravie d'être à l'antenne avec vous.
05:20Franchement, vous faites une émission formidable.
05:23Merci Marie, ça me fait bien plaisir.
05:24Il y a sur Europe 1 que TPMP.
05:27Tous les soirs, je le regarde.
05:28Je ne le rate pas.
05:29Je le regarde du lundi au dimanche.
05:32C'est gentil.
05:33Parce que c'est super.
05:34Franchement, vous dites des vérités.
05:36Quand vous pouvez aider quelqu'un, vous le faites.
05:39Franchement, vous avez une super équipe.
05:41Et j'adore Gauthier et Valéry.
05:47Bien que Valéry, franchement,
05:49des fois je ne suis pas toujours d'accord avec elle.
05:51Bravo Valéry, bravo.
05:53Trop, trop, trop.
05:54Non, non, non.
05:55Trop gentil.
05:56Je suis d'accord avec vous.
05:57Je suis d'accord avec vous.
05:58Bon ben, ça ne va pas.
05:59Je suis Romain.
06:00Il faut absolument baisser.
06:02Marie, Marie, Marie.
06:04Je suis d'accord avec vous sur tout.
06:06Je suis trop gentille, c'est ça ?
06:07Non, non, ce n'est pas trop gentil.
06:08Il faut qu'à un moment...
06:09Non, non, elle ne voit pas les trucs.
06:12Bien sûr.
06:13Pour l'AME, il faut la baisser.
06:14On le sait qu'il faut soigner les gens.
06:17Sur l'AME notamment.
06:19Oui, oui, oui.
06:20Quand on nous dit,
06:21oui, on les soigne pour ne pas...
06:23S'ils ont une maladie...
06:25Vous voyez ce que je veux dire ?
06:27Oui, je comprends tout à fait.
06:29Maladie contagieuse, voilà.
06:30Bien sûr qu'ils le font, ça.
06:32Ce qu'on ne veut pas,
06:33c'est qu'on recolle des oreilles
06:34ou qu'on mette des dents.
06:35Bien sûr.
06:36Ou des anneaux gastriques.
06:38Ce n'est pas vital, ça.
06:40Bien sûr.
06:44J'ai appelé,
06:45moi ce qui me fait peur,
06:46c'est un ministre,
06:48un premier ministre socialiste.
06:50Peut-être que le cornu, peut-être.
06:52Mais un Cazeneuve qui nous coûte
06:54230 000 euros l'année...
06:56Bien sûr.
06:58Franchement...
06:59C'est pareil pour De Villepin.
07:01200 000.
07:02Voilà, De Villepin.
07:03Mais là, on est en train de parler
07:05de Cazeneuve qui peut être,
07:07éventuellement,
07:08pourrait être premier ministre.
07:09Non, non.
07:10Cazeneuve, j'y crois pas.
07:11Ça ne passait pas au niveau des Français.
07:13Non.
07:14Et le cornu, je veux dire,
07:16qui a fait alliance,
07:18les socialistes qui ont fait alliance
07:20avec LFI,
07:22ça me fait peur un petit peu aussi.
07:24Non mais c'est...
07:25Parce que je me dis,
07:26il ne faudrait pas qu'ils mettent
07:28un ministre,
07:30quel que soit le...
07:32Comment dire...
07:36Comment dire...
07:37Quel que soit le ministre,
07:38LFI, c'est ça.
07:39Non mais il n'y aura pas de LFI au gouvernement.
07:41Il n'y aura pas de LFI au gouvernement.
07:43Non, non, ça c'est sûr et certain.
07:45J'espère, j'espère.
07:46Non mais c'est sûr, c'est sûr.
07:48Parce que du fait qu'ils aient fait alliance
07:50pour les députés...
07:52Non, non, non, non,
07:54vous inquiétez pas, ça marie.
07:55Là, vous pouvez dormir tranquille.
07:56Non, non, il n'y aura pas de député LFI au gouvernement.
07:58Ça, vous inquiétez pas.
07:59Ah non, non, non.
08:00Voilà, non.
08:01Ça pourrait faire plaisir
08:03à notre ami Gilles Verdez,
08:05de TPMP.
08:06Ah, mon Dieu.
08:07Ah oui, mon Dieu.
08:08Non, mais je l'aime bien.
08:10Je l'aime bien, Gilles Verdez.
08:11Il a un grand cœur,
08:13mais franchement, des fois,
08:14il marche vraiment sur la tête.
08:16Il n'est pas dans la réalité des choses.
08:18C'est sa marque de fabrique.
08:19Oui, je pense que c'est ça.
08:21Mais après, je l'aime bien.
08:22Je suppose qu'il a un grand cœur.
08:25Qu'est-ce que vous voulez dire d'autre aussi ?
08:27Moi, je suis perturbée d'être à l'antenne avec vous.
08:31Non, mais Marie, franchement, ne le soyez pas.
08:33On est très contents de vous avoir.
08:34Et franchement, ça nous fait bien plaisir.
08:36Et Marie, je vais vous dire,
08:37aujourd'hui, vous pensez qu'il va dire quoi
08:39le chef de l'État ce soir ?
08:42Je pense qu'il va se défendre un petit peu
08:45de cette censure.
08:47Mais après, on ne peut pas lui jeter la pierre non plus.
08:50Je veux dire, il n'a pas fait que de mauvaises choses.
08:52Il a baissé les impôts.
08:54Il a levé les impôts.
08:58La taxe d'habitation, je veux dire.
09:01Avec une taxe pour le sac qui a explosé.
09:05C'est explosé.
09:06D'accord, c'est explosé.
09:07Mais bon, moi, je l'ai payé, la taxe d'habitation.
09:10Oui, mais elles sont dans la taxe foncière.
09:12Donc, c'est un peu un trompe-l'œil.
09:14C'est-à-dire qu'on va supprimer la taxe d'habitation,
09:16mais les maires ont fait exploser la taxe foncière.
09:18C'est vrai.
09:19Comme notre maire, Anouar Marseille,
09:20qui avait promis de ne pas l'augmenter.
09:22Dès qu'il est passé, il l'a augmenté à 14%.
09:24Et bien voilà, on est d'accord.
09:26Vous voudriez qui, vous, comme premier ministre ?
09:28Vous voudriez qui, vous, Marie ?
09:30Moi, je verrais Rotaillon.
09:33Parce que je trouve qu'il a avancé.
09:37Il n'y a pas longtemps qu'il est ministre.
09:39Et comme le disait la personne qui était avant moi,
09:43il n'a pas des noisettes entre les jambes.
09:46Moi, je vous le dis.
09:48Ah non, ce n'est pas un écureuil.
09:50Non, mais c'est vrai.
09:52Non, mais Marie a raison.
09:54Non, mais c'est vrai.
09:55Et j'ai peur que selon qui on ombre,
09:57on a avancé d'un pas,
10:01et j'ai peur qu'on recule d'un pas.
10:03Ah ben bien sûr.
10:04C'est-à-dire que si vous...
10:07Non, non, Rotaillon, il a fait des trucs.
10:10Après, attention, il ne peut pas tout faire
10:12parce qu'on lui met les bâtons dans les roues.
10:13Non, mais si on a eu une censure
10:15pour faire partir Michel Barnier et Bruno Rotaillon
10:17et qu'on se retrouve avec François Bayrou
10:19et quelqu'un de beaucoup plus mou à l'intérieur,
10:21je ne suis pas sûr que la censure ait été très bénéfique.
10:24Ah oui, je pense aussi.
10:25Et oui, et oui, et oui.
10:26Dites-moi Marie,
10:28est-ce que vous pensez déjà à 2027 ?
10:30Est-ce que vous savez déjà ce que vous allez faire en 2027
10:33pour les prochaines présidentielles ou pas du tout ?
10:37Qu'est-ce que je vais faire ?
10:40Je suis quelqu'un de droite, c'est sûr.
10:42Vous n'avez pas d'idée pour l'instant.
10:43C'est-à-dire que si un Bruno Rotaillon se présentait,
10:47vous voteriez pour lui ?
10:50Peut-être.
10:51Peut-être, d'accord.
10:52Peut-être.
10:53Ou lui, ou comme il s'appelle, l'ancien Premier ministre...
10:56Édouard Philippe ?
10:57Voilà, Édouard Philippe.
10:58Édouard Philippe, ah oui.
10:59Mais il faut quand même des gens qui ont un peu de poigne là
11:02parce que ce pays, ce n'est pas possible.
11:04Il n'y a plus de respect pour personne.
11:06Il n'y a pas de respect pour les enseignants.
11:08Les enseignants ne sont pas défendus.
11:11Même à l'éducation nationale, il faut qu'ils fassent quelque chose.
11:14Il faut qu'ils mettent quelqu'un qui ait un peu de poigne là.
11:17François-Xavier Bellamy à l'éducation nationale,
11:19ce serait pas mal.
11:20Oui, c'est ça.
11:21Oui, je suis d'accord.
11:22Bruno Rotaillon milite, par exemple,
11:23pour que François-Xavier Bellamy soit à l'éducation nationale.
11:25Exactement.
11:26Ce qui permettrait aux LR de récupérer un ministère
11:28s'ils n'ont que Matignon.
11:30Exactement.
11:31Mais vous savez, Bruno Rotaillon a prouvé une chose
11:33et c'est pourquoi sa cote de popularité s'est envolée.
11:35Quand un ministre, un politique veut, il peut.
11:39On peut faire coïncider le discours et les actes.
11:42Et c'est ça qu'a fait Bruno Rotaillon.
11:44Et on n'avait pas vu ça depuis des années en politique.
11:46Exactement.
11:47Merci Marie.
11:48Merci Marie d'avoir été avec nous.
11:49Je vous fais d'énormes bisous.
11:50Salut ma Marie.
11:51Bon, j'arrive.
11:52Bisous, bisous et à tout à l'heure à la télé.
11:54Je vous fais d'énormes bisous.
11:55Et ça m'a fait bien plaisir de vous parler.
11:56Vous êtes incroyable.
11:57Moi aussi.
11:58Bisous à tous.
11:59Salut ma Marie.
12:00Allez, on se retrouve dans un instant sur Europe 1.
12:0139 21.
12:02A tout de suite.