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Le débat suivi d'un vote sur les motions de censure déposées par la gauche et le Rassemblement national contre le gouvernement de Michel Barnier aura lieu mercredi à 16 heures, a-t-on appris mardi de sources parlementaires. Avant cela, Michel Barnier a tenu à déclarer qu'une possible censure rendrait "tout plus difficile et plus grave".
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Transcription
00:00Quelques minutes avant la prise de parole de Michel Barnier, menacé de censure dès demain,
00:04le Président de la République commente depuis l'Arabie Saoudite
00:07la situation politique plus incertaine que jamais.
00:10Bonsoir Alexandre Chauveau.
00:11Bonsoir Maël, bonsoir à tous.
00:12Emmanuel Macron écarte d'ores et déjà toute démission.
00:16Oui, scénario poussé par Jean-Luc Mélenchon et que n'écarte pas Marine Le Pen.
00:20Emmanuel Macron évoque lui de la politique fiction.
00:22Ce n'est franchement pas à la hauteur.
00:24Il se trouve que si je suis devant vous, c'est que j'ai été élu deux fois par le peuple français.
00:28J'en suis extrêmement fier et j'honorerai cette confiance avec toute l'énergie qui est la mienne
00:33jusqu'à la dernière seconde pour être utile au pays.
00:35Voilà pour la démission écartée donc.
00:37Mais Emmanuel Macron s'est aussi exprimé sur la censure.
00:40Plus que probable, demain du gouvernement Barnier
00:43fruit selon lui du cynisme insoutenable du RN
00:46et de la perte de repère complète du Parti Socialiste.
00:48Le chef de l'État tient néanmoins à rassurer sur les risques d'une potentielle crise financière.
00:53Il ne faut pas faire peur aux gens, on a une économie forte, dit-il.
00:56Avant d'ajouter, la France est un pays riche, solide, qui a fait beaucoup de réformes,
01:01qui a des institutions stables et une constitution stable.
01:04Comme si malgré son scepticisme affiché sur l'alliance de la gauche et du RN,
01:08le président s'était déjà fait une raison sur le sort de Michel Barnier.

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