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Aujourd'hui, dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent de s'il faut avoir peur d’une « crise financière économique et financière » comme l’affirme Michel Barnier en cas de censure de son gouvernement ?
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News
Transcription
00:00Europe 1, 16h-18h, on marche sur la tête, Cyril Hanouna.
00:05On marche sur la tête sur Europe 1, appelez-nous 01-80-20-39-21
00:09et c'est vrai qu'on rebondit sur ce rapport choc de cette députée, d'ailleurs macroniste,
00:14sur l'échec français des expulsions de clandestins.
00:17Et on réagit aussi en même temps, bien entendu,
00:20parce qu'il y a une corrélation entre les deux sujets,
00:22ce qui s'est passé à Nantes, ce drame avec ce jeune homme handicapé
00:27qui a été abusé dans les toilettes d'un supermarché.
00:30Roland est avec nous.
00:32Pour l'instant, j'aimerais juste qu'on fasse une petite aparté,
00:36parce que ça rejoint, bien entendu,
00:37parce que toutes les décisions sont politiques.
00:40On en est où du cas Michel Barnier ?
00:44Et qu'est-ce qui va se passer ?
00:45Parce qu'on entend énormément de cas de motion de censure.
00:48On a l'impression que le RN a pris sa décision.
00:50Donc que va-t-il se passer, Gauthier Lemoyne ?
00:51Alors c'est simple, la semaine prochaine, tout va se jouer.
00:53La semaine prochaine, on a les débats qui reviennent à l'Assemblée
00:56sur la sécurité sociale.
00:58Et après les débats sur la sécurité sociale,
00:59Michel Barnier sera obligé de dégainer un premier 49.3 pour le faire passer.
01:03Qui dit 49.3 dit motion de censure déposée de la gauche.
01:07Le suspense, est-ce que cette motion de censure
01:09est à la fois votée par tout le PS
01:11et est-ce qu'elle est votée surtout par le RN ?
01:14Pour le moment, à l'heure où on se parle, Marine Le Pen prépare les esprits.
01:17Elle réunit ses troupes demain matin.
01:19Tous les députés, les plus de 150 députés RN,
01:22et ses déclarations vont dans le sens, c'est très clair, d'une motion de censure.
01:26La seule chose qui pourrait la faire changer d'avis,
01:28c'est que Michel Barnier, contrairement à hier au 20h,
01:31fasse une nouvelle déclaration pour dire qu'il accepte
01:34les lignes rouges fixées par le Rassemblement National,
01:36c'est-à-dire une réforme de l'aide médicale d'État,
01:38c'est-à-dire pas de nouvelles taxes sur l'électricité,
01:41et c'est pas ce vers quoi tend Michel Barnier.
01:44Ensuite, il y a un non qui revient au RN, mais pas seulement,
01:48parce qu'évidemment, si vous sortez Michel Barnier, qui a sa place ?
01:51Qui est capable de réunir les Républicains, les Macronistes,
01:54sans être censuré par le Rassemblement National ?
01:57Sébastien Lecornu, actuellement ministre des Armées,
01:59n'aurait pas de censure automatique du RN,
02:01comme Michel Barnier dans les premiers jours à Matignon.
02:04Donc voilà pour ce qu'on entend, le seul risque pour le RN,
02:07c'est évidemment, on voit la stratégie de la peur du gouvernement,
02:10alors Marine Le Pen a fait une tribune dans le Figaro pour dire
02:12arrêtez de dire n'importe quoi, et arrêtez de dire des fake news,
02:15mais le seul risque pour le Rassemblement National,
02:17c'est de fâcher un électorat de droite plus classique,
02:20qui aime la stabilité, qui n'aime pas le chaos,
02:23et qui est important pour le RN pour avoir les 50,1% des voix dans un second jour.
02:28Qu'on entend d'ailleurs, et j'en ai entendu certains dire,
02:31on ne pardonnera pas à Marine Le Pen de voter la censure,
02:34et de s'allier au NFP pour voter la censure.
02:38Mais Michel Barnier s'est mis dans une situation difficile,
02:40parce qu'à un moment donné, ils ont essayé de mettre la pression
02:42sur le groupe socialiste à l'Assemblée Nationale, 66 membres,
02:46et s'ils obtenaient l'abstention des socialistes,
02:48la motion de censure ne pouvait pas passer,
02:50puis ils ont pensé que le RN était dans le bluff,
02:54pour essayer d'obtenir des derniers arbitrages,
02:56mais là, la situation risque d'atterrir, comme l'a présenté Gauthier.
02:59On m'a fait une image que je trouve très bonne,
03:01on m'a dit que Marine Le Pen s'est mis dans une seringue,
03:03et elle ne peut plus faire marche arrière,
03:05parce qu'elle est allée tellement loin dans la volonté de censurer,
03:08que maintenant si elle dit que je ne censure pas...
03:09Vous avez déjudé avec Dr House ou quoi ?
03:11Je savais que ça allait vous plaire !
03:13Mais qu'est-ce qu'il raconte lui ?
03:16Mais vous êtes allé tellement loin, c'est quand vous vendez quelque chose,
03:18et puis après vous vous dites que vous ne le faites pas ?
03:20C'est le truc de Harissa, c'est pareil.
03:22Le dentifrice...
03:24C'est une métaphore qui vous plaise.
03:27Moi tout me plaît, la seringue aussi, merci,
03:30parce que mon père était médecin.
03:32Je suis dans le médical.
03:34Et grande instabilité sur les marchés financiers.
03:36Hier, il y a eu l'article du Parisien disant,
03:38rapportant des propos d'Emmanuel Macron,
03:40Michel Barnier va tomber, Marine Le Pen va le censurer,
03:43on a déjà vu la hausse des taux d'intérêt,
03:45et la crainte c'est que les taux d'intérêt,
03:47c'est-à-dire que pour évidemment rembourser notre dette,
03:50on emprunte, et bien que les taux d'intérêt augmentent encore un peu plus,
03:52et ce soit au niveau de la Grèce.
03:54Et il paraît que Michel Barnier est très énervé après Pascal Obispo.
03:56Pourquoi ?
03:57Parce qu'il pense qu'il a écrit « Je suis tombé pour elle » pour lui.
04:00Pour le coup.
04:03Il a bien aimé ça.
04:05C'était bien.
04:07Il aime bien.
04:09On a Roland qui est encore avec nous.
04:11Roland qui va passer l'ensemble de la saison avec nous sur Europe 1.
04:17Roland, merci.
04:18Toujours de Saint-Etienne, bien entendu.
04:20Le chaudron vert, comme on l'appelle.
04:22C'est comme ça qu'on surnomme Fabien Lecoeuf dans les boîtes échangeistes.
04:26Le chaudron vert.
04:28C'est le mini-chaudron.
04:30Exactement.
04:32C'est le mini-chaudron.
04:34Le mini-chaudron vert, c'est comme ça qu'on l'appelle.
04:36C'est la chaudronnette, quoi.
04:38Merci Roland.
04:40Vous vouliez rajouter quelque chose, Roland ?
04:42Oui, j'aimerais rajouter 2-3 petites choses.
04:44Et notamment par rapport à l'immigration,
04:46j'aimerais qu'on ait vraiment un débat apaisé et constructif,
04:48parce que de moi, par rapport à mon histoire personnelle,
04:50ma mère est française et mon père est d'origine maghrébine.
04:52Si vous voulez, l'immigration, il n'y a pas de problème.
04:57Mais il ne faut pas que ça soit n'importe quoi.
04:59C'est devenu n'importe quoi.
05:01Et quelque chose qui est symbolique,
05:03qui n'est pas que symbolique,
05:05mais pour moi, on devrait rétablir le délit de clandestinité.
05:07Ça veut dire quoi ?
05:09Mais quel est ce pays ?
05:11Ce n'est pas idiot que ce vous en pensez.
05:13Rétablir le délit de clandestinité,
05:15ça a été supprimé par François Hollande et Emmanuel Valls.
05:17Ça a été retoqué par le Conseil constitutionnel
05:19parce que c'était dans la loi immigration de Gérald Darmanin.
05:22Évidemment que ça doit être remis.
05:24Avant, ça simplifiait les procédures.
05:26Dès que vous mettiez un pied en France
05:28et que vous n'aviez pas le droit,
05:30vous étiez en délit de clandestinité.
05:32Évidemment qu'il faut le remettre,
05:34mais à chaque fois, on n'y arrive pas
05:36parce qu'il y a des directives européennes
05:38qui empêchent de remettre le délit de clandestinité.
05:40Retoqué parce que tu es un cavalier législatif.
05:42Oui, mais c'est toujours pareil.
05:44Il faut dire ce que c'est qu'un cavalier législatif
05:46parce que personne ne sait ce que c'est.
05:48C'est quand on dit qu'on est sur un type de texte de loi
05:50et dont la forme seulement n'est pas sur le fond.
05:52Cet article n'a pas à se trouver là.
05:54Voilà, c'est tout.
05:56Merci Gauthier Lebré, quelle érudition.
05:58Si vous me permettez Cyril,
06:00j'ai une amie par exemple qui veut s'expatrier,
06:02qui veut travailler au Québec.
06:04Elle est en train de faire une demande
06:06pour immigrer au Québec.
06:08Vous savez ce qu'elle demande, Cyril,
06:10pour immigrer au Québec ?
06:12Est-ce que votre amie s'appelle Émilie ?
06:14Parce que je l'ai vue dans un quartier
06:16du vieux Québec.
06:18Émilie !
06:20C'est pas possible.
06:22Elle me veut pas en pleine forme.
06:24Merci.
06:26News et chansons.
06:30Je ne l'ai pas regardée dans les yeux d'Émilie encore.
06:36Pour immigrer au Québec,
06:38il faut déjà avoir un niveau de français,
06:40il faut justifier son niveau de français
06:42quand bien même que c'est une langue maternelle.
06:44Donc déjà, il faut avoir une connaissance du français accrue,
06:46casier judiciaire vierge,
06:48et vous rentrez pas comme ça.
06:50D'abord, il y a toute une préparation en amont,
06:52il faut passer des tests de français,
06:54des tests d'intégration, il faut connaître
06:56l'environnement dans lequel on vit, il faut connaître
06:58l'histoire du Québec et plus généralement
07:00du Canada. Mais Cyril, quel est ce pays,
07:02la France, une des top 10
07:04des puissances mondiales,
07:06où on rentre comme ça et il ne passe rien ?
07:08Je vais vous dire, vous savez qui m'a posé la même question ?
07:10Qui ? Diego. Il m'a dit
07:12Quel est ce pays ?
07:16Pour le coup, vous avez raison,
07:18pour la métaphore, les sans-papiers sont un peu
07:20libres dans leur tête.
07:24C'est vrai que c'est un débat extrêmement important
07:26mais encore une fois, j'ai vraiment énormément de compassion
07:28pour ce jeune homme. Bien sûr, pour la maman
07:30et la maman qui a été
07:32d'un courage incroyable.
07:34Ils doivent être traumatisés.
07:36Après, je pose
07:38une question bête. Je suis un Français qui pose
07:40des questions bêtes. Quand il y a un contrôle
07:42de police et qu'on est sans-papiers
07:44dans les autres
07:46pays du monde, encore une fois,
07:48on vous prend, on vous met
07:50dans le canter
07:52et terminé.
07:54On n'en parle plus, c'est fini.
07:56Il n'y a pas de recours.
07:58On est un État de droit, d'accord ? On est un État de droit
08:00pour les citoyens français. D'accord ? Pas de problème.
08:02On est jugé. Il y a un appel,
08:04il y a une cassation. Pour les sans-papiers,
08:06ils sont en centre de rétention.
08:08Par contre, il faut faire 8 recours.
08:10On a diminué le nombre de recours.
08:12Roland et Valérie Benham, je vous demande juste
08:14un petit service à 17h48.
08:16On est jusqu'à
08:18presque 18h ensemble.
08:20Pour des raisons pécuniaires,
08:22j'aimerais quand même demander l'avis de Fabien Lecoq
08:24parce qu'il n'a pas parlé d'émission.
08:26C'est important quand même.
08:28Pour des raisons de contrat, sinon je ne peux pas le signer.
08:30C'est un petit peu...
08:32C'est délicat. Je pense que l'immigration
08:34fonctionne, et je vais rejoindre les propos
08:36de Roland, que ce soit en Suisse
08:38ou au Canada, parce qu'on peut
08:40immigrer dans ces pays-là si on a
08:42un compte en banque, si on a un travail
08:44et...
08:46compte en banque, travail,
08:48la 3ème ECT, compte en banque,
08:50travail...
08:52Il y a un 3ème élément, il y a compte en banque,
08:54travail et un logement.
08:56Santé.
08:58Si on n'a pas ces 3 conditions,
09:00on est donc à la charge
09:02de la société ou du pays qui vous reçoit.
09:04Et à partir de là, c'est très compliqué.
09:06Vous n'avez jamais parlé...
09:08Bravo !
09:10C'est très important.
09:12Vous n'avez jamais pensé aller en Suisse ?
09:16Oui, j'aurais pu, parce que...
09:18Parce que vous auriez été un petit Suisse.
09:20C'est-à-dire que j'ai vécu
09:2214 ans avec une Suisse.
09:24Très bien.
09:26Elle est Suissesse.
09:28Merci.
09:30Le compte en banque, travail...
09:32Et santé.
09:34Et logement.
09:44Merci Roland d'avoir été avec nous sur Europe 1.
09:46Je vous embrasse très fort.
09:48On se voit vendredi.
09:50Avec grand plaisir.
09:52On a Patrice, justement de Nantes,
09:54qui nous appelle.
09:56Merci d'être avec nous sur Europe 1.
09:58Vous allez être le dernier témoignage de la journée.
10:00Merci d'être avec nous. Bonjour Patrice.
10:02Bonsoir Cyril. Bonsoir à toute l'équipe.
10:04Bonsoir Patrice. Merci d'être là.
10:08Je suis Nantais.
10:10Je suis écœuré par tout ce qui se passe
10:12actuellement dans ma ville.
10:14Je suis né à Nantes.
10:16J'ai vu la ville se dégrader.
10:18Et puis je suis écœuré par ce qui s'est passé
10:20encore hier.
10:22Je suis avec cette famille,
10:24avec ce jeune qui a été
10:26agressé.
10:28Et abusé sexuellement.
10:30C'est terrible.
10:32C'est terrible
10:34et ce n'est pas si simple à la fois.
10:36Je voulais témoigner
10:38par rapport aux OQTF
10:40qui sont raccompagnés par nos policiers
10:42dans leur pays d'origine
10:44et qui aussi ont des difficultés
10:46puisqu'on l'a vu il y a un an,
10:48le 22 novembre 2023,
10:50où trois policiers français
10:52ont raccompagné un OQTF
10:54qui avait commis des méfaits
10:56sur notre territoire,
10:58notamment des violences avec armes
11:00à proliologie du terrorisme.
11:02Ils l'ont raccompagné en Tunisie
11:04et ils se sont fait arrêter.
11:06Nos policiers se sont fait arrêter en Tunisie
11:08et ont été mis en garde à vue
11:10pendant six heures en Tunisie
11:12pour violences policières.
11:14Soupçon de violences policières, exactement Patrice.
11:16C'est une vraie histoire Patrice.
11:18Et ça, ça, ça, ça veut dire
11:20énormément de choses Patrice.
11:22C'est bien que vous parliez de cette histoire, merci d'en parler sur l'antenne d'Europe 1
11:24parce que c'est une histoire vraie.
11:26Et c'est incroyable.
11:28Les pays étrangers ne coopèrent pas
11:30donc forcément c'est compliqué.
11:32Forcément que c'est compliqué
11:34et puis il faut forcément
11:36forcer la personne
11:38à monter dans l'avion
11:40une personne
11:42qui était partie
11:44du voyage
11:46puisque c'était un voyage
11:48ordinaire
11:50et a vu
11:52que les policiers
11:54forçaient un petit peu la personne à monter
11:56et a envoyé
11:58une vidéo
12:00à la police tunisienne
12:02qui a accusé nos policiers de violences.
12:04N'importe quoi, n'importe quoi Patrice.
12:06C'est incroyable d'entendre ça.
12:08Mais c'est
12:10insupportable ces gens
12:12qui nous font énormément de mal.
12:14Je vous dis qu'ils font énormément de mal.
12:16Je n'en peux plus des gens
12:18qui filment les policiers
12:20et qui s'en servent après.
12:22C'est insupportable.
12:24Je ne supporte plus
12:26cette société et ses agissements.
12:28Excusez-moi Patrice.
12:30On est écœurés.
12:32Patrice, c'est moi qui vous remercie
12:34et c'est vrai qu'il y a une urgence à Nantes.
12:36C'est horrible ce qui se passe à Nantes.
12:38Merci Patrice d'avoir été avec nous ce soir.
12:40On parle de
12:42Italgo à Paris mais on a
12:44Joana Rollo à Nantes.
12:46C'est la même chose.
12:48On va s'en débarrasser bientôt.
12:50Merci Patrice d'avoir été avec nous sur Europe 1.
12:52Merci à tous d'avoir été avec nous.
12:54On se retrouve demain à 16h.
12:56Ici même, tout de suite, c'est Punchline
12:58avec Laurence Ferrari sur CNews Europe.

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