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Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent des premiers chiffres, dévoilé par le JDNEWS, de Bruno Retailleau sur l’immigration.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete
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NewsTranscription
00:00Europe 1, 16h-18h, on marche sur la tête, Cyril Hanouna.
00:05On marche sur la tête sur Europe 1 et dans un instant, on va vous révéler les premiers chiffres de Bruno Retailleau sur l'immigration.
00:11C'est vrai que... Alors on va révéler-les tout de suite. Tiens Gauthier, le brief, comme ça sera fait.
00:15Allez, très bien. Donc je prends le JT News qui sort en exclusivité.
00:19Ça va retrouver dans tous vos kiosques les bons chiffres de Bruno Retailleau.
00:22Donc les expulsions ont augmenté. C'est sur un an.
00:25C'est le différentiel entre septembre 2023 et septembre 2024.
00:29Donc on a une augmentation de 586% des expulsions.
00:36On est passé de 7% à 48%.
00:38On a une augmentation des fins de séjour prononcées.
00:41On est passé de 121% à 167%.
00:44Soit une hausse de 38%.
00:46Les premiers titres, primo délivrance, comme on dit, de séjour baissent.
00:51Donc on délivre moins de titres de séjour.
00:53Ça baisse de 9,3%.
00:55Les éloignements augmentent, volontaires et forcés, de 44,5%.
01:02Donc augmentation des éloignements.
01:04Les demandes d'asile qu'on accepte baissent.
01:077,8% de baisse sur un an.
01:09Les refus de délivrance de titres pour motifs d'ordre public augmentent de 14%.
01:16Les déchances de nationalité liées au terrorisme augmentent de 81%.
01:21Les étrangers en situation irrégulière interpellés par les forces de l'ordre
01:24augmentent de 22%.
01:26Donc vous voyez bien vers quoi on va.
01:28Moins de laxisme, plus de fermeté sur tous les critères.
01:30Bruno Retailleau a les mains plus libres que Gérald Darmanin.
01:37Il fait le boulot parce que je pense aussi que le Président de la République
01:44et Gérald Darmanin étaient assez liés.
01:46Forcément c'est plus compliqué.
01:48Bruno Retailleau on a l'impression qu'il fait sa vie seul
01:51et qu'il essaie d'avancer tout seul.
01:54Et c'est vrai que si demain le gouvernement Barnier
01:58vient à être destitué, Bruno Retailleau va quand même nous manquer, non ?
02:05Alors je suis 100% d'accord avec vous sur la première partie.
02:08C'est-à-dire qu'Emmanuel Macron a lâché la rampe de la politique intérieure.
02:11Il fait de l'international.
02:12Et donc Bruno Retailleau il est en lien avec Michel Barnier.
02:15Et Michel Barnier des fois il fait semblant de leur cadrer pour ménager l'aile gauche.
02:19Mais il soutient Bruno Retailleau.
02:21Et si le gouvernement Barnier tombe comme c'est la petite musique qui est en train de monter,
02:26c'est-à-dire dans un mois, mi-fin décembre,
02:29effectivement on n'aura plus personne à l'intérieur qui aura cette politique-là.
02:35On n'aura pas de budget.
02:36Donc Jean-Noël Barreau, le ministre des Affaires étrangères,
02:38disait ce matin ça sera la chienlit.
02:40Je suis pas le moins de l'unité.
02:42Je suis assez d'accord avec Jean-Noël Barreau.
02:44Question Gauthier, les chiffres que tu donnes, ils sont sur la dernière année.
02:47Et Bruno Retailleau est en poste depuis le 21 septembre.
02:50Qu'est-ce qu'il y a à mettre au crédit de Gérald Darmanin et au crédit de Retailleau ?
02:54Tu as raison, c'est le vrai débat qu'on peut prendre.
02:57C'est sur la fin du mois de septembre à chaque fois.
02:59Donc ils ont pris la bande de temps où Bruno Retailleau est arrivé Place Beauvau.
03:05C'est sur la fin du mois de septembre.
03:06Ok, d'accord.
03:07Ah oui.
03:08D'accord, alors c'est juste sur Bruno Retailleau.
03:09Voilà, voilà.
03:10Donc merci.
03:11Et on a un document aussi qu'on vous a donné Gauthier Lembret.
03:16Un document sur les prérogatives de Bruno Retailleau, du ministre de l'Intérieur au préfet.
03:22Je ne vais pas tout vous lire évidemment, mais c'est pour illustrer ces chiffres.
03:25Comment expliquer la méthode Retailleau ?
03:27Parce qu'il faut quand même dire les choses.
03:28Quand vous interrogez les préfets, ils vous disent quand même qu'il y a un discours plus offensif depuis que c'est Bruno Retailleau.
03:34Et qu'on leur dit de taper fort.
03:36Alors après on peut l'expliquer évidemment.
03:37Il y a Emmanuel Macron qui n'est pas dans les pattes de Gérald Darmanin.
03:40Mais voilà ce que ça dit par exemple.
03:42Ce sont des directives ?
03:43C'est une directive au préfet qui est publiée, qui n'est même pas encore sortie.
03:48Qui en envoie en ce moment même aux préfectures.
03:50Donc on a vraiment une exclusivité.
03:52Donc Bruno Retailleau dit au préfet.
03:53Je vous rappelle enfin la nécessité pour tous les étrangers qui ont fait l'objet d'une décision constatant le refus de séjour.
03:59De veiller à assurer l'information des organismes de sécurité sociale.
04:02Pour que toutes les conséquences en soient tirées en termes d'affiliation, d'ouverture aux droits sociaux.
04:08Et donc d'expulsion.
04:09Donc vous voyez c'est une note au préfet qui appelle à expulser ceux qui n'ont rien à faire sur le territoire national.
04:15Et qui n'ont pas reçu un titre de séjour.
04:19C'est en adéquation avec les chiffres qu'on vient de citer.
04:21C'est comme ça qu'on y arrive.
04:22C'est les préfets qui sont en première ligne et qui appliquent la politique du ministère de l'Intérieur.
04:26Alors justement Gauthier Lebré.
04:27Si le gouvernement venait à être destitué.
04:31Qu'est-ce qui se passerait pour Bruno Retailleau ?
04:33Alors déjà ce serait effectivement un gouvernement démissionnaire.
04:36Donc on ne sait pas qui se retrouverait à la place de Michel Barnier.
04:39Si la personne qui se retrouve à la place de Michel Barnier.
04:42Bonne chance déjà pour trouver un profil comme Michel Barnier.
04:44Parce que qu'est-ce qui fonctionne aujourd'hui avec l'Assemblée ?
04:47Je peux vous dire un truc.
04:49Il paraît qu'ils auraient déjà mis en chauffe.
04:52Avant même de nommer Barnier.
04:55Ils ont déjà mis en chauffe Bernard Cazeneuve.
04:58Là il a mis son jogging.
04:59Il est en train de faire des tours de terrain.
05:00Là il fait des tours de matinon.
05:03Je vous rappelle que de son côté Mélenchon continue à parler de Lucie Castex.
05:07Entrée du numéro 7.
05:10Bernard Cazeneuve sortie du numéro 8.
05:13Michel Barnier.
05:14Le problème c'est que Bernard Cazeneuve il se fait censurer beaucoup plus vite que Michel Barnier.
05:18Puisqu'il n'est même pas soutenu par les socialistes.
05:20François Hollande avait dit qu'il censurerait Bernard Cazeneuve à Emmanuel Macron.
05:23Vous vous rendez compte ?
05:24François Hollande l'ancien Président de la République avait Bernard Cazeneuve comme Premier Ministre.
05:27Je pense que ce serait une énorme bêtise de retoquer Barnier trop tôt.
05:30Je le pense.
05:31Ça peut être Barnier 2.
05:33Est-ce qu'on ne peut pas demander à Barnier de refaire un gouvernement après s'il est censuré ?
05:37Oui c'est possible sur le papier.
05:39Mais bon s'il est censuré ce n'est pas pour son casino gouvernemental.
05:42Ce sera pour lui, le budget qui ne paierait pas au Rassemblement National.
05:45Donc on repart pour un tour mais de manière très précaire.
05:49C'est vrai que censurer Barnier parce qu'en fait il est un peu unique.
05:53C'est un peu un ovni.
05:54C'est censuré pour quoi faire ?
05:55Rassembler les républicains et les anciens macronistes sans se faire censurer par le RN.
06:00Vous mettez qui à la place ?
06:01C'est très compliqué.
06:02Et donc vous n'avez pas de budget si c'est ça ?
06:04Vous n'avez plus de ministère de l'Intérieur qui est pleinement en exercice
06:09qui peut mettre en place une activité assez ferme avec une loi immigration
06:13qui doit arriver à la rentrée prochaine ?
06:15C'est compliqué.
06:16Alors justement est-ce que vous savez qui reçoit Sonia Mabrouk demain ?
06:18Oui bien sûr Bruno Retailleau.
06:20Demain matin au repas matin pour la grande interview.
06:23Des entretiens sans concession bien sûr avec Sonia qui est la meilleure.
06:27On l'embrasse Sonia qui est exceptionnelle.
06:29Demain matin en direct à 8h10 sur Europe 1.
06:31Donc vous retrouverez Bruno Retailleau ministre de l'Intérieur avec Sonia Mabrouk
06:34demain sur Europe 1.
06:35On va reparler dans un instant de ces français qui sont favorables à la prison ferme
06:39et on va revenir bien entendu sur Bruno Retailleau et sur ces chiffres
06:43qui sont quand même incroyables.
06:46C'est les chiffres officiels révélés par le JD News en casque actuellement
06:50et qui sont des chiffres qui montrent la fermeté de Bruno Retailleau.
06:53Justement on va en parler de Bruno Retailleau parce que je me demande ce qu'il va faire
06:56s'il reste ministre de l'Intérieur ou bien si le gouvernement est destitué.
07:01Qu'est-ce qu'il va faire Bruno Retailleau ?
07:03En tout cas franchement il a pris une notoriété incroyable en quelques semaines.
07:08On va en reparler dans un instant.
07:09Il a imprimé comme on dit.
07:10Oui il a imprimé.
07:1616h40 sur Europe 1.
07:17Merci d'être avec nous.
07:18On est en direct.
07:19J'espère que vous passez un bon moment avec nous sur Europe 1.
07:20En tout cas on va parler de nombreux sujets.
07:22On va parler de Pierre Palman.
07:23Dans un instant réagissez.
07:25On va revenir sur l'affaire.
07:26Il y a le procès qui a lieu actuellement.
07:29J'aimerais bien que vous nous disiez ce que vous en pensez de toute cette affaire.
07:32Parce qu'il y a des gens qui disent que Pierre Palman a eu un régime de faveur.
07:35Ce n'est pas le cas.
07:36J'aimerais bien que vous nous disiez ce que vous pensez.
07:39Parce que Pierre Palman qui est quand même un des plus grands humoristes qu'on ait connu en France.
07:43Un des plus grands humoristes français.
07:44C'est vrai que cette histoire est incroyable et elle rebondit encore.
07:48On a Marc avec nous.
07:50On a Catherine.
07:51On a bien sûr Gauthier Lebray.
07:52On revient deux petites secondes sur les chiffres de Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur.
07:55Et après on va imaginer les hypothèses pour Bruno Retailleau.
07:59Je voulais aussi vous lire une autre phrase de la note qu'on révèle en exclusivité Cyril.
08:04Envoyée au préfet sur l'immigration.
08:06Puisque les chiffres de l'immigration, si on se place du point de vue de Bruno Retailleau, sont bons.
08:10C'est-à-dire que depuis qu'il est là, sur la période fin septembre 2024,
08:14en comparaison avec fin septembre 2023,
08:16tous les critères de fermeté augmentent.
08:19Et tous les critères de laxisme baissent.
08:21Donc il y a moins de régularisation et plus d'expulsion.
08:23Pour vous résumer les choses.
08:25Et là il dit au préfet, aujourd'hui même,
08:27votre rôle de pilotage et d'impulsion en matière de mise en oeuvre de la politique migratoire,
08:31tant légale qu'illégale, est crucial.
08:34De votre implication personnelle dépend la reprise du contrôle de notre immigration.
08:38Il veut reprendre le contrôle.
08:40C'est ça les leçons des premiers chiffres de Bruno Retailleau et de cette note qu'on révèle en exclusivité.
08:44C'est un petit peu une course contre la montre pour lui aussi par rapport à ses résultats.
08:48Parce que si le gouvernement, comme l'a dit Jean-Luc Mélenchon, tombe...
08:52Ça a été Nostradamus.
08:54Jean-Luc Mélenchon a dit entre le 17 et le 21 décembre.
08:56Il a donné des dates.
08:58Il a une boule de cristal.
09:00Pas très compliqué.
09:02C'est vrai qu'il n'a pas donné les dates du budget en parallèle, en miroir.
09:06Mais oui, c'est évidemment parce que le 21 décembre,
09:08il faut arrêter les débats sur le budget.
09:10C'est la règle. C'est 70 jours maximum.
09:12Mais Bruno Retailleau se retrouve dans une situation où,
09:14s'il reste, il peut pousser pour sa politique,
09:16avec beaucoup d'ardeur.
09:18Et s'il part, il a quand même marqué son passage.
09:20Et il prend une option pour la suite.
09:22Dans les deux scénarios, il est gagnant.
09:24Oui, dans les deux scénarios, il est gagnant.
09:26En tout cas, il a pris énormément de notoriété.
09:28Et il a marqué les Français.
09:30Et je vous le dis, le couple,
09:32le duo
09:34Retailleau-Vauquier
09:36ou Vauquier-Retailleau,
09:38en tout cas, ils vont...
09:40Vous pensez à un ticket comme à l'américain.
09:42À mon avis, ils vont y aller.
09:44À un moment, ils vont se dire qu'on va y aller.
09:46Il ne faudra y avoir qu'un candidat.
09:48Un présidentiel.
09:50Parce que le président des LR, c'est Vauquier.
09:52Ils se mettront peut-être d'accord tous les deux.
09:54Il n'y a pas de président du groupe LR.
09:56On n'a pas le successeur.
09:58On n'a pas.
10:00Ça, ça sera intéressant de voir qui prendra la suite.
10:02Ça peut être un terrain neutre.
10:04Ils vont en parler tous les deux.
10:06Mais je pense vraiment que là...
10:08Là, il se doit de leur donner des idées.
10:10En plus, avec tout ce qui se passe avec Marine Le Pen.
10:12Et bien sûr, à mon avis...
10:14Au moment de la composition du gouvernement Barnier,
10:16le jeu de Laurent Vauquier
10:18concernant ses amis politiques
10:20très proches n'a pas été apprécié
10:22par tout le monde.
10:24Certains ont pris... Il y a eu des balles perdues.
10:26Gauthier connaît bien l'affaire.
10:28Moi, je connais bien l'affaire aussi.
10:30D'Artigolles, je vous le dis.
10:32Et je vous le redis, sachez-le,
10:34ça se passe plutôt bien.
10:36Et ils trouveront un accord.
10:38En tout cas, Retailleau-Vauquier.
10:40Vous verrez qu'il le trouvera.
10:42Vous verrez qu'il le trouvera.
10:44Quand il s'agit d'être candidat à la présidentielle...
10:46Là, il n'y a plus d'amis.
10:48Ils trouveront un accord.
10:50Bruno Retailleau n'a jamais dit qu'il voulait être candidat.
10:52C'est comme Attal-Edouard Philippe.
10:54Est-ce qu'il y en a un qui va se retirer au profit de l'autre ?
10:56Moi, je pense que les deux doivent se retirer.
11:04Vous avez le choix entre celui qui vote communiste
11:06et celui qui appelle au désistement face à la France insoumise.
11:08Exactement.
11:10Je dis les choses.
11:12Il est 16h44.
11:14Je l'ai connu.
11:16En plus, ils sont sympas, les deux.
11:18Je ne connais pas Edouard Philippe.
11:20Je n'ai jamais vu.
11:22Après, les électeurs ne votent pas.
11:24C'est l'oppositionnement politique
11:26qui est intéressant.
11:28C'est encore loin, 2027.
11:30Moi, je me rappelle toujours,
11:32Edouard Balladur, il était président.
11:34Nicolas Sarkozy disait qu'il allait être élu au premier tour.
11:36C'est vrai.
11:38Après, il y a eu François Hollande.
11:40François Hollande, ça ne se calcule pas.
11:42Même Emmanuel Macron,
11:44personne ne l'avait vu venir.
11:46Je vais vous raconter une anecdote, aux éditeurs d'Europe 1
11:48et à l'équipe ici.
11:50Un jour, je vais voir une première,
11:52une avant-première au cinéma.
11:54Je suis avec un garçon,
11:56avec un monsieur,
11:58un grand monsieur,
12:00qui avait invité certaines personnes
12:02à voir cette avant-première.
12:04Je l'écoutais et je lui dis
12:06que c'était deux ans
12:08avant la présidentielle
12:10de 2012.
12:12On était en 2010
12:14et je lui dis
12:16« Pourquoi t'as invité François Hollande ? »
12:18Et là, il me répond
12:20« Pourquoi j'ai invité François Hollande ?
12:22Parce que c'est le prochain président. »
12:24Il était fort.
12:26Parce qu'en 2010, il fallait avoir le pif.
12:28J'ai rigolé.
12:30Fais-moi rire.
12:32Deux ans après, j'ai beaucoup moins rigolé.
12:34L'histoire est vraie.
12:36Je peux vous le dire.
12:38Il était dans un trou complet.
12:40Personne ne le calculait.
12:42Ce n'était même pas l'outsider de la primaire.
12:44Il devait terminer à 1%.
12:46Il y a eu l'affaire Strauss-Kahn.
12:48Emmanuel Macron.
12:50Je vais vous raconter.
12:52Emmanuel Macron, un jour, je rentre
12:54d'un primetime.
12:56Je pense qu'on était en 2015.
12:58Je ne sais plus quand.
13:00Je rentre d'un primetime et je reçois un SMS
13:02d'un garçon qui me dit
13:04« Bonjour, je m'appelle Emmanuel.
13:06Je suis ministre des Finances.
13:08Je m'appelle Emmanuel Macron.
13:10J'ai eu votre numéro par un ami commun.
13:12Cet ami commun s'appelait Nicolas.
13:14Et il me dit...
13:16Ce n'est pas celui que vous croyez.
13:18J'ai eu votre numéro par un ami commun qui s'appelle Nicolas.
13:20J'ai regardé votre prime.
13:22Il regardait l'émission.
13:24Et il me dit « Est-ce qu'on peut se parler ? »
13:26Et donc, je lui dis « Avec plaisir. »
13:28Il m'a mis une heure.
13:30J'ai dit « Appelez-moi. »
13:32Il me dit « Non, je ne vous appelle pas.
13:34Voilà ce que je veux faire.
13:36Je vais me présenter en 2017. »
13:38Non, je veux devenir président.
13:40Je vais me présenter à la présidentielle.
13:42Et là, je lui réponds
13:44« Mais pour 2017 ? »
13:46Il me dit « Oui, oui. »
13:48Je dis « Ce n'est pas pour 2022 plutôt.
13:50Ça m'a l'air un peu court pour 2017. »
13:52Il m'a dit « Non, vous allez voir.
13:54Je serai président en 2017. »
13:56Incroyable cette histoire.
13:58Incroyable. Je vous jure que c'est vrai.
14:00C'est pour vous dire qu'Emmanuel Macron
14:02avait un projet.
14:04Et Emmanuel Macron, qu'on le veuille ou non,
14:06qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas,
14:08Emmanuel Macron, en vrai,
14:10il y a eu un vote d'adhésion incroyable en 2017.
14:12Moi, je me rappelle, tous mes potes
14:14me disaient « Je vais aller au premier meeting d'Emmanuel Macron.
14:16Il est incroyable. »
14:18Je vais vous faire même un aveu.
14:20Quand j'ai vu Emmanuel Macron
14:22quand il a fait la marche.
14:26La pyramide du Louvre.
14:28C'était incroyable.
14:30La marche, toute la famille.
14:32Je vous jure que c'est vrai.
14:34J'étais en train de regarder ça.
14:36Et je me disais « Les gens ne vont même plus adhérer
14:38avec moi à la télé parce qu'il n'y aura plus
14:40qu'une seule voix en France.
14:42Ce sera Emmanuel Macron. »
14:44Tous les regards vont être tournés vers Emmanuel Macron.
14:46Il n'y aura plus de place pour personne.
14:48Je vous jure que c'est vrai.
14:50C'était un truc de fou.
14:52Des votes d'adhésion à la présidentielle,
14:54il n'y en a pas eu des masses.
14:56Il y a eu Sarkozy en 2007.
14:58Il y a eu Emmanuel Macron en 2017.
15:00Même Chirac.
15:02Moi, j'adorais Chirac.
15:04La fracture sociale, il y a eu quand même une vote d'adhésion.
15:06Oui, c'est ça.
15:08La deuxième fois, c'était face à Jean-Marie Le Pen.
15:10C'est le 21 avril 2012.
15:12Vous avez raison. Il faut quand même reconnaître
15:14qu'Emmanuel Macron, il a eu le succès Story.
15:16Personne ne le connaît deux ans avant l'élection présidentielle.
15:18Il devient ministre de l'économie et des finances.
15:20Il fonde un parti.
15:22Il part de rien.
15:24Il est élu en 2017.
15:26C'est le seul président hors période de cohabitation
15:28à avoir été réélu.
15:30Bien sûr.
15:32Même si ça ne s'est pas fait sur un vote d'adhésion.
15:34Après, il y a eu l'affaire Fillon.
15:36Je vais trahir un secret
15:38pour les auditeurs d'Europe 1.
15:40J'ai discuté avec énormément de monde.
15:42Tout le monde vous dira
15:44qu'Emmanuel Macron,
15:46c'est un homme d'une intelligence
15:48qui est bien au-dessus de tous ceux qu'on a vu.
15:50Pour tout le monde, ils disent à chaque fois
15:52le plus fort, ça reste Macron
15:54qui limite.
15:56Il voit des trucs qu'on ne voit pas.
15:58Donc, c'est vrai qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas.
16:00Après, c'est des votes d'adhésion.
16:02Après, ce qui me fait peur,
16:04je vais vous dire la vérité,
16:06c'est qu'on s'était tous dit
16:08que c'est un mec qui ne vient pas de la politique.
16:10Il vient de la finance.
16:12On avait un espoir exceptionnel.
16:14Quand on se dit qu'Emmanuel Macron
16:16n'est pas arrivé,
16:18ça me fait peur.
16:20Je me dis que
16:22ça veut dire que
16:24ce n'est pas évident.
16:26Il a vendu du rêve.
16:28Il a dit qu'il allait casser les codes,
16:30qu'il allait prendre les meilleurs à droite et à gauche.
16:32La France y a cru.
16:34Il y croyait lui aussi.
16:36C'est vrai que ça fait flipper.
16:38Aujourd'hui,
16:40on ne sait pas
16:42comment faire pour redresser la France.
16:44Aujourd'hui, il faut une fermeté.
16:46Je suis désolé.
16:48Comme vous l'avez résumé,
16:50il a voulu prendre un peu à droite, un peu à gauche.
16:52C'est vrai qu'aujourd'hui,
16:54il faut de la fermeté.
16:56Le en même temps ne fonctionne plus.
16:58On n'a plus le temps du en même temps.
17:00On est d'accord.
17:02C'est sûr, mais il est ministre de l'Intérieur.
17:04Ce n'est pas pareil.
17:06C'est quelqu'un qui réussit dans son portefeuille.
17:08Après, on peut s'imaginer qu'il en prenne plusieurs.
17:10C'est sûr.
17:12J'avoue, c'est sûr.
17:14On a beaucoup d'auditeurs qui veulent réagir.
17:16Marc est avec nous de Normandie.
17:18Bonjour Marc.
17:20Bonjour Cyril et bonjour à toute l'équipe.
17:22Merci Marc d'être avec nous sur Europe 1.
17:24Vous vouliez réagir.
17:26Merci pour ces 5 minutes de déprime.
17:28Macron a suivi Hollande avant.
17:30Je sais.
17:32On est en train de chercher des barils d'essence et des allumettes.
17:34On va les simuler.
17:36J'adore Marc.
17:38C'est ça qui me fait peur.
17:40On nous a vendu du rêve à chaque fois.
17:42Franchement,
17:44plein de fois, j'ai eu de l'espoir.
17:46Là, les deux,
17:48ils ont un stand de bananes
17:50dans des supermarchés.
17:52Mais à la limite,
17:54ce n'est pas dur.
17:56Vous prenez le molin Mélenchon.
17:58Il prend 80 connards.
18:00Il fait un casting de connards.
18:02Des mecs qui ne savent pas lire, qui ne savent pas écrire,
18:04qui font de la trottinette en sens interdit,
18:06qui font de la cam, qui sont fichés Est.
18:08Et puis, ça fait des mecs qui touchent 7 000 par mois.
18:10Et tout va bien.
18:12Mais le monde est beau parce que eux n'hésitent pas
18:14à s'augmenter en bande année
18:16quand les agriculteurs crèvent la dalle.
18:18Mais bon, ce n'est pas le sujet
18:20à la limite aujourd'hui.
18:22Mais si on devait parler du budget, il y a de quoi faire.
18:24Allez-y.
18:26Ça va être trop long.
18:28On va arrêter
18:30avec les associations.
18:32On va arrêter avec l'immigration sauvage.
18:34On va arrêter avec, évidemment,
18:36les cadeaux que se font les députés.
18:38On va arrêter...
18:4025 000 balles pour acheter de la cam à un gamin de 14 ans.
18:42C'est n'importe quoi.
18:44Il faut être sérieux.
18:46J'étais môme quand De Gaulle
18:48était président.
18:50J'étais ado
18:52quand Pompidou était là.
18:54Vous voyez la différence ?
18:56Aujourd'hui, on a un mec
18:58qui, en début d'année, va envoyer des mecs en Ukraine
19:00faire la guerre. Et aujourd'hui, il dit
19:02au russe, il faut se calmer, évidemment.
19:04Il est intelligent.
19:06Si lui, il est intelligent, alors mon chien,
19:08il est prix Nobel.
19:10J'adore Marc.
19:12C'est ce que dit...
19:14Je l'ai jamais rencontré.
19:16Je l'ai juste rencontré une fois à la télé
19:18Emmanuel Macron. Je ne l'ai jamais rencontré en dehors.
19:20Depuis, vous êtes
19:22exorcisé ou pas ?
19:24Ça fait longtemps.
19:26Ça fait combien de temps ?
19:287, 8 ans.
19:30La campagne présidentielle
19:32de 2017.
19:34C'est vrai que moi, je dis
19:36ce que disent les mecs qu'on croise.
19:38C'est pour ça que je me dis
19:40qu'on peut être inquiet, les gars.
19:42Quand ils disent
19:44que le meilleur, c'est Macron,
19:46les mecs, je suis un petit peu inquiet.
19:48Honnêtement,
19:50les mêmes mecs qui disent qu'on est inquiet,
19:52c'est les mecs qui étaient inquiets le soir
19:54de l'élection en 2017.
19:56Il faut être sérieux.
19:58Et Marc,
20:00c'était les mêmes mecs qui étaient inquiets
20:02en 2012, lors de l'élection de
20:04François Hollande. Parce que, je suis désolé Marc,
20:06tous les mecs à qui vous parliez,
20:08tous les spécialistes politiques, même beaucoup
20:10de mecs qui sont dans les trucs,
20:12ils vous disaient,
20:14les mecs disaient que François Hollande,
20:16c'est catastrophique. Ça va être catastrophique.
20:18Mais, ils le soutenaient quand même.
20:20Il ne faut pas le dire franchement parce qu'Olivier va s'énerver.
20:22Non, tu te recalmes, je vous écoute.
20:24Je vous jure, Marc, vous savez
20:26que les mecs en off,
20:28même les mecs qui soutenaient Hollande, vous disiez,
20:30mais c'est catastrophique.
20:32Mais les mecs ne le disaient pas parce que pourquoi ?
20:34Les mecs pensent qu'à leur gueule, ils n'en ont rien à foutre.
20:36Ils savaient qu'ils allaient aller dans le mur
20:38en poussant Hollande, mais ils disaient, on y va.
20:40Vous savez quoi ? C'était des mecs qui disaient,
20:42de toute façon, on ne veut pas de Sarko, donc on va pousser Hollande,
20:44donc quoi qu'il arrive, mais on sait que ça va être un drame.
20:46Vous restez avec nous Marc, on va en parler dans un instant,
20:48et puis on va parler de Pierre Malvad. Vous nous appelez 0180
20:5029 21 sur Europe, tout de suite.