• le mois dernier
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche

Category

🗞
News
Transcription
00:00Quasiment 20h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure d'épreuve, Véronique Jacquet, Judith Vintrope, Jules Taurès et Sébastien Ligné, bonsoir à tous les 4.
00:08Au point sur l'information avec Félicité Kindoki et on commence l'émission dans un instant. Re-bonsoir Félicité.
00:15Re-bonsoir Eliott, bonsoir à tous.
00:17Benjamin Netanyahou reconnaît pour la première fois l'attaque au Biper contre le Hezbollah libanais de septembre dernier.
00:24Le premier ministre israélien s'est exprimé lors du conseil des ministres hebdomadaires.
00:28Il a reconnu avoir donné son feu vert pour l'explosion des appareils de transmission piégés qui avaient fait 39 morts et près de 3000 blessés selon les autorités libanaises.
00:37Depuis hier, la barre des 400 jours de détention des otages israéliens à Gaza a été franchie.
00:43Des enfants, des femmes et des hommes sont toujours détenus par le Hamas.
00:47Hier, des milliers de personnes se sont rassemblées comme chaque samedi à Tel Aviv pour exiger leur libération pour les familles.
00:53L'attente est interminable.
00:55Et puis, nouveau record du bitcoin à plus de 80 000 dollars pour la première fois de son histoire.
01:01C'est l'annonce du retour de Donald Trump à la Maison-Blanche qui a fait décoller son cours.
01:05Le futur président s'était en effet engagé durant sa campagne électorale à faire des Etats-Unis la capitale mondiale du bitcoin et de la crypto-monnaie.
01:13La question du soir, c'est qu'Emmanuel Macron se rendra jeudi prochain au Stade de France pour assister à la rencontre France-Israël.
01:21Et ce qui est intéressant, c'est l'explication qui a été donnée par l'Elysée et transmise aux nombreux journalistes qui suivent l'Elysée.
01:29Cette participation permettra au président d'afficher son plein et entier soutien à l'équipe de France, comme il le fait à chaque match.
01:36Mais également d'envoyer un message de fraternité et de solidarité après les actes antisémites intolérables qui ont suivi le match à Amsterdam cette semaine.
01:44Message de fraternité et de solidarité après les actes antisémites intolérables.
01:48Le message est donc clair, un peu plus clair que lorsqu'il a refusé de participer à la marche contre l'antisémitisme.
01:54Faut-il comprendre qu'il a changé de conseiller et que ce n'est pas Yacine Bellatar qui lui a soufflé à l'oreille cette idée ?
02:01C'est un changement de tonalité, c'est surtout un geste très fort du président de la République.
02:07Je crois que ça fait longtemps qu'il n'était pas allé à un match de football.
02:11C'est un match qui va être très important, qui est scruté partout dans le monde, c'est ça aussi la vérité.
02:17C'est un geste envoyé à nos compatriotes israéliens, à nos compatriotes juifs, à l'État d'Israël,
02:24parce qu'on sait qu'il y a eu une grande détérioration des relations franco-israéliennes ces dernières semaines.
02:29Vous dites que c'est un message fort, ça paraît être aussi du bon sens peut-être dans le contexte actuel,
02:34après ce qui s'est passé jeudi à Amsterdam, de voir le chef de l'État assister à cette rencontre.
02:42Oui, si on était dans l'enquête d'esprit, je dirais alléluia, mais j'aurai une heure d'avance.
02:47C'est à 21h que les miracles opèrent.
02:51Il a compris, le miracle s'est opéré, il a compris.
02:54Il faut saluer la clarté et la simplicité de son message qui est assez rare chez lui.
03:00Je pense par exemple à un message du porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Guterres,
03:06qui lui, réagissant aux événements d'Amsterdam, a condamné tout acte d'antisémitisme et tout acte d'islamophobie en réaction à Amsterdam.
03:15C'est merveilleux. Et alors là, Emmanuel Macron nous a épargné ça.
03:20Je vous rappelle qu'il avait lui-même expliqué que, comme lui avait soufflé à l'oreille Yacine Bellatar,
03:27s'il avait participé à la marche contre l'antisémitisme et contre l'antisémitisme seulement,
03:33il aurait créé la zizanie, il aurait heurté les sentiments des Français musulmans qui, comme chacun sait, sont tous antisémites.
03:40Il faut croire que c'est ça dans l'esprit du président de la République.
03:44Et là, enfin, enfin, il est clair. Pour vous que ça dure.
03:48Ça c'est pour le verre à moitié plein, parce que le verre à moitié vide,
03:51on peut aussi dire qu'il a fallu attendre une chasse aux Juifs filmée dans les rues d'Amsterdam
03:56pour qu'Emmanuel Macron change de position et qu'il y ait enfin une position claire sur cette question.
04:01Je suis d'accord sur le fait que c'est évidemment extrêmement important qu'il y aille,
04:05mais on n'est pas non plus sur un geste militant, symbolique, extrêmement fort non plus.
04:09Il se rend à un match de foot.
04:11Sa présence n'est pas un tournant. Loin de là, vous avez entièrement raison.
04:15Quoique, puisque comme il n'était pas présent lors de la marche contre l'antisémitisme, on voit une évolution.
04:20Ce qui est intéressant, c'est le message qui est envoyé et les raisons qu'il donne à cette présence au Stade de France.
04:28Fraternité, soutien. Il fait quand même son rôle de président de la République.
04:34Moi, ça ne m'étonne pas qu'il aille quand même, même si cette présence est très forte,
04:38parce que les mots de Bruno Retailleau ont été extrêmement forts quand il a dit
04:42pas question de délocaliser le match comme l'avait fait la Belgique.
04:45D'ailleurs, pas question, il a dit, on ne se couchera pas.
04:48On ne se couchera pas devant l'antisémitisme.
04:50Donc, le président de la République ne pouvait pas quand même dire, je ne sais pas si j'y vais, si je n'y vais pas.
04:55Comme vous l'avez tous dit, c'est un signal très fort envoyé à l'international.
04:59N'oublions pas non plus la notion du Mossad qui rentre aussi dans la piste,
05:06c'est-à-dire qu'il y a quand même un contexte sécuritaire qui échappe un petit peu au président de la République,
05:10puisque le Mossad a dit, pour nos compatriotes, nous allons peut-être prendre un petit peu les choses en main.
05:15Ce n'est pas ce qu'ils disent, c'est-à-dire qu'ils vont surveiller les événements sportifs à terme.
05:20Alors là, pour le coup, ceux qui prennent les choses en main au niveau de la sécurité,
05:23c'est le ministère de l'Intérieur et la préfecture.
05:25On est d'accord, mais symboliquement, lui ne pouvait pas ne pas être là.
05:29Là, vous avez raison.
05:31C'est-à-dire qu'il y a un moteur dans cette sécurisation et le refus de la soumission,
05:38c'est le ministère de l'Intérieur et c'est la préfecture de police de Paris.
05:42Parce qu'il va y avoir un dispositif de sécurité pour ce match historique.
05:46C'est-à-dire que vous allez avoir 20 000 à 30 000 spectateurs au Stade de France, ça n'arrive quasiment jamais.
05:50Et vous avez 4 000 forces de l'ordre.
05:541 pour 5.
05:56Donc le ratio qui va être mis en place, c'est du jamais vu quasiment.
06:00C'est quasiment du jamais vu.
06:02Il faut se rappeler qu'à Amsterdam, ce n'est pas à l'intérieur du stade.
06:05Vous avez raison.
06:06Tanguy Hamon qui nous explique un peu ce dispositif de sécurité.
06:10Le dispositif de sécurité pour le match France-Israël sera extrêmement renforcé
06:15et très inhabituel, a décrit le préfet de police de Paris, Laurent Nunez.
06:194 000 policiers et gendarmes seront mobilisés.
06:22Ils seront dans le stade, autour du stade et dans les transports.
06:26A ce chiffre s'ajoutent les 1 600 stadiers qui seront prévus pour 20 000 spectateurs.
06:31Pour accéder au stade, les spectateurs devront passer deux points de contrôle
06:36pour approcher du stade et pour y entrer.
06:38A chaque fois, il y aura un contrôle d'identité, des fouilles et des palpations.
06:43Enfin, noter que les transports seront particulièrement surveillés
06:47avec des effectifs de la gendarmerie qui viendront en renfort des policiers.
06:52Le confrère d'RMC signalait que les drapeaux palestiniens seraient interdits
06:56pendant cette rencontre au stade de France.
06:59Je vois que ça avait d'ailleurs provoqué un tollé du côté de la France insoumise.
07:03R.Sylvia Sudet qui condamnait le fait que les drapeaux palestiniens soient interdits.
07:08La France insoumise, ils veulent des drapeaux palestiniens partout
07:11et ils veulent que ce match France-Israël n'ait pas lieu.
07:13On voit très bien où ils sont, quel électorat ils veulent flatter avec ces sorties-là.
07:20Moi, ce que je trouve intéressant dans cette séquence, c'est quand même qu'on va
07:23bomber le torse parce qu'on arrive à organiser un match.
07:25C'est-à-dire que le stade de France, on va le faire passer de 80 000 spectateurs à 20 000.
07:29Est-ce que vous savez quel est le record, le plus mauvais record d'affluence au stade de France ?
07:36C'est en 2003, face à la Nouvelle-Zélande, 36 000 téléspectateurs.
07:41Donc, on est encore en dessous.
07:44On a, vous l'avez dit, un policier pour cinq supporters.
07:48C'est-à-dire que c'est un dispositif tellement énorme qu'il nous rappelle celui des Jeux Olympiques.
07:53Mais le problème, c'est que...
07:56Vous pouviez être comme la Belgique à refuser la présence d'Israël et de faire ce match à Bruxelles.
08:05Ils ont préféré le faire en Hongrie, dans un terrain neutre.
08:10On aurait pu le faire à huis clos.
08:13L'ampleur du déploiement des forces de l'ordre montre l'état de la France.
08:17En tous les cas, c'est un signal très fort.
08:21Et sur la question de la sécurité, on ne se soumet pas.
08:24Et sur l'état du pays, vous avez entièrement raison.
08:27Je vous propose une image, parce qu'on a les supporters et les tifos qu'on mérite en France.
08:31Les députés LFI trouvent des justifications.
08:33C'est ce que dit Jonathan Arfi, le président du CRIF,
08:36trouve des justifications à l'antisémitisme en Allemagne.
08:39Le club du Werder de Brehme, qui est un club allemand,
08:42répond aux attaques d'Amsterdam de la plus belle manière.
08:44Solidarité avec les victimes, violences antisémites,
08:47opposez-vous au pogrom, plus jamais ça, pour toujours.
08:51Le monde du foot est complètement gangréné par l'antisémitisme.
08:54C'est ce que disait Daniel Riolo chez vous, d'ailleurs, dans le GDD.
08:56Absolument, c'est ce que disait Daniel Riolo dans le GDD.
08:58C'est ce qu'on a vu cette semaine au Parc des Princes.
09:01Parce qu'on a l'impression que ce qui s'est passé au Parc des Princes,
09:03finalement, a été complètement oublié par ce qu'il s'est passé à Amsterdam.
09:07Au Parc des Princes, il y a eu une banderole géante
09:09qui a été brandie par certains supporters du Paris Saint-Germain
09:13et sur laquelle la carte du Moyen-Orient, Israël, avait disparu.
09:17C'est extrêmement violent.
09:19C'est non seulement antisioniste, mais c'est complètement antisémite.
09:23La direction du PSG, pour l'instant, n'a toujours pas répondu, soit dit en passant.
09:28Ça nous montre un climat dans le pays qui tolère l'intolérable.
09:32Et l'UEFA a trouvé que ce n'était pas un message politique.
09:34Oui, mais l'UEFA comme l'ONU, peut-être a nuit soit la peur, soit l'idéologie.
09:40Je n'en sais rien, mais on a les tifos et les supporters qu'on mérite.
09:42Dans l'actualité toujours, et ça rejoint ce qu'il s'est passé à Amsterdam,
09:46Bruno Retailleau qui a donc saisi la procureure de la République de Paris
09:51après le tweet de Marie Messmer, députée LFI.
09:54Ces gens-là, je rappelle son tweet, n'ont pas été lynchés parce qu'ils étaient juifs,
09:58mais bien parce qu'ils étaient racistes et qu'ils soutenaient un génocide
10:03qui a tenté de s'expliquer dans un communiqué.
10:06Trois gros paragraphes, un communiqué très long.
10:09Pas une seule fois, elle présente ses excuses.
10:11Pas une seule fois, elle revient sur ses propos.
10:13Mais elle explique être victime d'une croisade, d'une campagne de désinformation.
10:19Une campagne immonde de harcèlement et d'insultes de la part des réseaux d'extrême droite,
10:23par des pseudo-journalistes, par le ministre de l'Intérieur.
10:26Ce qui est intéressant, c'est qu'aujourd'hui, elle va probablement répondre de ses propos
10:32devant la justice.
10:33Qui dit cela ?
10:34Un certain Nicolas Daragon, qui est le ministre de la Sécurité au quotidien,
10:38que les Français ne connaissent pas forcément.
10:40Ils l'ont peut-être découvert ce matin dans la grande interview Europe 1C News Les Echos.
10:46Alors là, je peux vous dire que c'est un discours qui change un peu.
10:48Il est très calme, très ferme.
10:51Nicolas Daragon.
10:52L'irresponsabilité de cette députée, qui devra s'expliquer devant la police
10:57et j'espère devant la justice, quand elle dit « ces gens-là »,
10:59j'aimerais comprendre ce qu'elle veut dire par « ces gens-là ».
11:02Et donc, ça signifie qu'on peut légitimer la violence contre des victimes
11:08et simplement parce qu'ils sont israéliens ou alors parce qu'ils sont juifs ?
11:12C'est ce qu'elle veut dire ?
11:13Il y a un moment où il va falloir qu'on réponde de ses propos devant la justice.
11:18Le discours de la France insoumise est intolérable dans notre pays.
11:22Il est en train de sortir de la République
11:24et il faut que des mesures fermes soient prises à l'encontre
11:26de ces gens qui ne représentent plus personne.
11:29Une justice ferme mais aussi une justice rapide parce que ça commence à faire.
11:33Les élus de la France insoumise qui sont mis en cause
11:37avec des plaintes qui sont déposées,
11:39parfois ils se retrouvent devant les forces de l'ordre
11:43mais on ne connaît pas la mise en examen
11:45ou quand on ne sait pas quand est-ce qu'il y aura un procès.
11:47Vous connaissez la technique du « dog whistle » ?
11:49C'est le sifflet à chiens à ultration que l'oreille humaine ne perçoit pas.
11:55En fait, Aymeric Caron et consorts,
11:59tous les gestionnaires de l'incubateur à antisémitisme
12:02qui est devenu la France insoumise,
12:05utilisent cette technique.
12:07C'est-à-dire qu'ils produisent des déclarations
12:12que les antisémites comprennent comme telles,
12:14de haine des juifs, qui sont reçues comme telles,
12:18mais qui normalement sont faites pour ne pas être perçues
12:22par le reste du monde et donc échapper à la justice.
12:26C'est le « dog whistle ».
12:28On a quand même un changement de mentalité à la tête du gouvernement.
12:31On sort quand même de deux ans et demi depuis 2022
12:34d'outrant sa répétition des insoumis,
12:36le nombre de députés insoumis qui sont passés entre les gouttes à l'Assemblée.
12:40On peut prendre tous les députés,
12:44Thomas Porte, les députés qui se retrouvent avec des têtes d'élus en ballon de foot,
12:48tous les propos lors du 7 octobre,
12:50les propos qui ont refusé de qualifier le Hamas de mouvement terroriste.
12:54Madame Obono, par exemple.
12:55Évidemment, Daniel Obono.
12:56Il y a eu pendant plus de deux ans et demi à la tête du gouvernement
13:00un laisser-faire de la part des insoumis,
13:02en disant finalement qu'on les laisse de leur côté.
13:04Ça nous arrange aussi, puisqu'ils se mettent à l'écart.
13:06Il y a une procédure ouverte contre Daniel Obono.
13:08Il y a plusieurs procédures ouvertes.
13:10C'est très long, pardonnez-moi.
13:13C'est très long à cause de ce que j'ai essayé de vous expliquer.
13:16À cause du « dog whistle ».
13:17Mais bien sûr, c'est une technique faite pour échapper à la justice.
13:20Attendez, pardonnez-moi.
13:21Monsieur Imzalen, qui a appelé à l'intifada dans une manifestation.
13:26Il y a un signalement auprès du procureur de la République.
13:28C'était la préfecture qui l'avait signalé d'ailleurs.
13:30Il y a eu mise en examen.
13:32Il est passé devant le tribunal correctionnel.
13:35Il y a eu une peine qui a été prononcée.
13:38Et ça s'est fait en l'espace de trois mois.
13:40Parce qu'il appelait clairement et explicitement à une action violente.
13:43Et c'est pas un élu.
13:45Un élu est mieux protégé qu'un citoyen.
13:48Ça veut dire quoi ?
13:49Ça veut dire que les élus ont des...
13:51Un élu a plus de liberté d'expression qu'un citoyen.
13:54Non, on ne va pas aller à l'extérieur de l'hémicycle.
13:57Vous avez déjà vu un élu de gauche condamné, vous ?
13:59Mais ça c'est autre chose.
14:00Vous ne parlez pas des faits.
14:02Vous parlez d'un climat, d'une idéologie.
14:05On parle d'un climat.
14:06Mais ce qu'il y a d'intéressant, je trouve, c'est que justement,
14:09se met en place quand même une stratégie de harcèlement judiciaire
14:12qui émane du ministère de l'Intérieur.
14:14Il me semble que c'était beaucoup moins le cas avant.
14:17Là, on voit Nicolas Daragon qui est quand même incisif et musclé.
14:21Bruno Rotailleau qui, effectivement,
14:23dès que quelqu'un de la France Insoumise a la mauvaise parole,
14:26ou le mauvais geste, ou le mauvais tweet, dégaine.
14:29Il me semble que c'est quand même une stratégie élaborée.
14:32On parle d'une patrique à dire,
14:34le ministre des Universités de l'Enseignement supérieur.
14:36En fait, il y a un pôle républicain à quatre ministres dans ce gouvernement
14:41qui arrivent à exister.
14:42Et ce qu'on peut dire, c'est que plus Bruno Rotailleau va rester à Beauvau,
14:46plus il y aura de députés de la France Insoumise
14:48qui passeront devant la justice.
14:49Parce que Mme Messmer n'est pas la première.
14:52Il y a eu Raphaël Arnault qui a dit que nos policiers
14:54commettaient des assassinats sur la population kanak.
14:58Il a fait un signalement à la justice pour Richy Thibault,
15:01le collaborateur parlementaire qui lui aussi a appelé à l'intifada.
15:05Il l'a fait également pour Mme Zineb El Razaoui,
15:07pour Apologie du terrorisme.
15:09Et il y a une information, CNUJDD, qu'on peut révéler ce soir,
15:12c'est qu'en réaction à ce communiqué de Mme Messmer
15:16sur la saisie de Bruno Rotailleau,
15:18le ministre de l'Intérieur va déclarer un article 47 semaines,
15:22ce sera fait dans le courant de la semaine,
15:23sur Adrien Clouet, qui est également un député de la France Insoumise
15:26et qui a dit en réponse au communiqué de Mme Messmer,
15:29le ministre de l'Intérieur et ses journalistes de préfecture
15:31sont des petites frappes fascistes.
15:32Donc il va être poursuivi par le ministre de l'Intérieur.
15:35Cet homme aussi est député ?
15:36Ah oui, il est député de la France Insoumise.
15:38M. Clouet.
15:39M. Adrien Clouet.
15:40Ce sera intéressant de trouver son tweet avant la fin de l'émission,
15:42je ne l'avais pas vu.
15:43On a des élus de la République qui parlent comme ça,
15:46c'est une catastrophe.
15:47Arthur, le producteur Arthur, qui a décidé de lui aussi porter plainte
15:51contre Aymeric Caron, qu'il avait ciblé dans un tweet.
15:55Le député de la France Insoumise a accusé l'animateur et producteur de TF1
15:59de soutenir les massacres du Gaza.
16:02Ce dernier lui a adressé une réponse cinglante.
16:05Je la lis brièvement.
16:07M. Caron, en m'accusant de soutenir les massacres de Gaza,
16:10vous ne faites pas que me diffamer, vous me désignez comme cible.
16:13C'est devenu votre spécialité harceler les personnalités majoritairement juives
16:18sur les réseaux, peu importe les conséquences.
16:20Contrairement à vous, mon empathie ne fait pas de distinction.
16:23Un enfant mort, qu'il soit palestinien ou israélien,
16:26c'est un soutenable point.
16:28Je vous mets au défi de répondre à la vidéo qui montre
16:31votre obsession délirante envers Israël depuis des mois.
16:34Le peuple palestinien, c'est louable.
16:36Cela n'excuse pas de fermer les yeux sur les crimes du Hamas.
16:39Il termine ce long message par cette phrase.
16:42M. Caron, votre discours pue l'antisémitisme.
16:45Je vous le disais, il y a eu un nouveau communiqué de ses avocats
16:48qui a expliqué qu'il saisissait la justice
16:53et qu'il attaquait donc Aymeric Caron.
16:56Dans son communiqué, il y a une partie qui est très juste, je trouve,
16:59et qu'on n'a pas assez mentionné, c'est toute la partie sur l'hypocrisie
17:02des valeurs humanistes d'Aymeric Caron et d'une partie de la France insoumise,
17:05voire l'intégralité de la France insoumise.
17:07Quand il dit, par exemple, qu'on entend beaucoup la France insoumise
17:10et Aymeric Caron sur le conflit israélo-palestinien,
17:13on les entend beaucoup moins sur la situation des femmes
17:16en Afghanistan et en Iran, sur les massacres au Soudan ou au Yémen.
17:21Il y a un petit peu une humanité à deux vitesses.
17:25On a presque envie de demander à Aymeric Caron,
17:27pourquoi vous ne faites pas aussi campagne là-dessus ?
17:29Pourquoi vous ne faites pas campagne si vous êtes le député humaniste par excellence,
17:32comme il se présente ?
17:33Pourquoi vous ne faites pas campagne sur les massacres au Yémen ?
17:35Il a un humanisme peut-être à géométrie variable.
17:38Et un petit peu guidé par un électoralisme...
17:41Vous savez qu'Aymeric Caron est antispéciste,
17:43c'est-à-dire qu'il refuse de faire une hiérarchie entre les espèces animales et humaines.
17:49Et tout en étant antispéciste, il arrive à faire une hiérarchie
17:52à l'intérieur de l'espèce humaine.
17:54C'est ça qui est fascinant,
17:55parce que ce n'est pas la première fois qu'il met en cause l'humanité
17:59des gens qui soutiennent la riposte de l'armée israélienne à Gaza.
18:04Il l'avait déjà fait en retweetant monsieur Jean-Pierre Mignard,
18:07avocat, qui disait que la question qui est posée à Gaza,
18:10c'est est-ce que nous appartenons à la même espèce humaine ?
18:15Réponse d'Aymeric Caron, non.
18:16Donc l'antispéciste Aymeric Caron fait une hiérarchie
18:20à l'intérieur de l'espèce humaine.
18:22C'est formidable.
18:23Autre sujet.
18:24Et vous avez entendu tout à l'heure Nicolas Daragon
18:26sur le tweet de la députée LFI.
18:28La déclaration du jour, elle vient de ce même ministre
18:30que les Français, je le disais, ne connaissent peut-être pas.
18:32Nicolas Daragon est ministre de la Sécurité du Quotidien.
18:34Il était l'invité du grand rendez-vous.
18:36Et vous allez avoir un ministre très calme, extrêmement ferme également,
18:41qui n'a pas peur de dire tout haut ce que les Français pensent tout bas.
18:45Il y a deux semaines, souvenez-vous, il était à l'Assemblée nationale
18:48dans l'hémicycle.
18:49Il avait dit un délinquant étranger dehors.
18:52Un étranger qui viole dehors.
18:54Un étranger qui commet un crime dehors.
18:56À tel point que cette parole de bon sens avait été applaudie
18:59dans les rangs des LR.
19:01Du Rassemblement national, certains mêmes s'étaient levés.
19:04Il avait failli avoir une standing ovation.
19:06Et vous aviez les députés du RN qui avaient vu que Marine Le Pen
19:08était réassise.
19:09Et donc ils avaient été levés, ils s'étaient réassis.
19:11Alors on l'applaudit, mais on ne va pas trop loin.
19:13Écoutez Nicolas Daragon ce matin.
19:15Il aurait très bien pu répondre aux sirènes hurlantes
19:18de toute la bien-pensance en disant
19:20je suis peut-être allé un peu trop loin.
19:22Monsieur Daragon.
19:24C'est un délit, c'est dehors évidemment.
19:26Dès lors qu'il est condamné par la justice,
19:28il doit quitter le pays.
19:29Je n'ai pas une seule hésitation.
19:31J'irai même beaucoup plus largement sur le sujet.
19:33On a 8% de la population française qui est étrangère.
19:36Il représente 17% des auteurs d'homicides.
19:3930% des auteurs de vols sans violence.
19:43On continue de se poser des questions ?
19:45En trois phrases, il met toute la bien-pensance
19:47en position latérale de sécurité.
19:49Surtout avec des chiffres.
19:50Ce n'est pas seulement son ressenti,
19:51c'est les chiffres.
19:52Aujourd'hui, les étrangers sont surreprésentés
19:55dans les crimes et délits.
19:56Ils sont surreprésentés en prison.
19:58Ce qui est très intéressant,
19:59et c'est ce que disait Sébastien tout à l'heure,
20:00c'est qu'au sein de ce gouvernement,
20:02il y a un axe Beauvau.
20:03C'est très intéressant.
20:04On a le ministre de l'Intérieur qui est très volontaire.
20:06Monsieur Daragon,
20:07qui est ministre de la Sécurité du Quotidien,
20:08qui s'occupe de ce que font les policiers
20:11sur le terrain aujourd'hui en France,
20:13notamment dans le cadre de la lutte
20:14contre le narcotrafic.
20:15Eh bien, il est aussi à Beauvau.
20:16Et il y a aussi l'autre ministre de la Citoyenneté,
20:18Othmane Nassrou,
20:19qui est très dur sur les questions,
20:21notamment de l'AICT.
20:22Donc, on voit très bien qu'à Beauvau,
20:24il y a une volonté d'être très dur
20:26sur tous les sujets qui, aujourd'hui,
20:28importent les Français.
20:29Et on ne peut que le saluer.
20:31Mais s'il pouvait aussi avoir le même axe
20:33du côté de Vendôme,
20:34et pas avoir un axe hors-sujet,
20:36là, c'est peut-être un peu rassurant.
20:39Madame Vanier-Renacher, par exemple.
20:40Oui, enfin, Madame Vanier-Renacher,
20:41elle s'occupe de la transition écologique.
20:43Il y a déjà beaucoup de choses à faire.
20:44Oui.
20:45Non, il y a une cohérence politique,
20:46effectivement, du côté de Beauvau
20:48et du ministère de l'Intérieur.
20:49Et Nicolas Daragon, par le cash,
20:52je pense qu'il a aussi à son actif,
20:54et il est riche de ça,
20:56d'être maire de Valence.
20:57Il a cette riche expérience, quand même,
20:59de maire et d'élu de terrain.
21:01Et donc, il sait aussi de quoi il parle.
21:03Mais il n'est pas…
21:04Elle aussi, Gangrené, par exemple.
21:05Oui, mais il n'est pas dans la caricature.
21:08Il n'est pas dans l'outrance.
21:09Il est extrêmement calme.
21:11Il est ferme, je le disais.
21:13Et puis, effectivement,
21:14ce sont des chiffres,
21:15ce ne sont pas des idées.
21:16Et il ne s'excuse pas.
21:18Il n'est pas dans l'ordre en même temps,
21:20parce qu'en fait, Gérald Darganin,
21:21quand il était ministre de l'Intérieur,
21:24a dit la même chose,
21:25mais il a ajouté
21:26qu'on ne compte pas sur moi
21:27pour faire un lien entre l'immigration
21:29et la délinquance.
21:30Vous me faites la transition parfaite,
21:32puisque j'allais sortir un chiffre,
21:3368 % des Français faisaient un lien
21:35en juin dernier entre la délinquance
21:36et l'immigration.
21:37Au moment où Mme Allié nous disait
21:38que ça n'existait pas.
21:39Mais c'est hyper intéressant,
21:41la campagne de communication politique,
21:43le combat politique.
21:44On voit bien que l'axe Beauvau,
21:46au-delà des actes,
21:47sur la communication,
21:48ils empêchent Didier Migaud de parler.
21:50On ne l'entend pas à Didier Migaud.
21:51Je crois qu'il était ce midi France Inter.
21:54Il a dit que les 15 000 places de prison
21:55les auraient mis en 2021.
21:56C'est France Inter,
21:57il a dit ça ce midi sur France Inter.
21:58Mais il y a une vraie bataille
21:59de communication.
22:00Il faut imposer son discours
22:01le plus rapidement possible.
22:02Et donc, il faut empêcher Migaud
22:04de parler presque, finalement.
22:06On écoutera encore Nicolas Dargan
22:08sur la suppression des aides
22:09pour les familles, vous savez,
22:10de délinquants.
22:11Il parle des familles monoparentales.
22:13Il n'est absolument pas dans le dogme,
22:14il n'est absolument pas dans la démagogie
22:16ni dans la culture de l'excuse.
22:18Il n'a pas à s'excuser
22:19de penser ce qu'il pense.
22:20La publicité, on revient dans un instant.
22:26Quasiment 20h30 sur CNews
22:27pour la suite de l'heure des pro 2.
22:28Nous étions en train de parler
22:30de Nicolas Daragon,
22:32le ministre de la Sécurité du quotidien
22:35qui persistait et signait sur sa déclaration
22:38un délinquant étranger dehors,
22:40un criminel étranger dehors.
22:42Il est revenu également sur
22:45les suppressions des aides
22:48pour les familles de délinquants.
22:49Et ça m'a fait penser, vous savez,
22:51après les émeutes,
22:52Emmanuel Macron essayait d'expliquer
22:55ce qui se passait.
22:56Alors, c'est difficile d'expliquer,
22:57visiblement, puisque c'était l'oisiveté,
22:59c'était les écrans,
23:01c'était aussi les familles monoparentales.
23:04Et j'ai mis en parallèle,
23:06je ne réponds pas à Emmanuel Macron,
23:08mais écoutez M. Daragon,
23:09que les Français découvrent,
23:10très calme, je le disais tout à l'heure,
23:12et très ferme.
23:14C'est une drôle de vision de la société
23:16qu'on est en train de décrire.
23:17Une femme seule ne peut pas élever son enfant
23:19parce qu'elle va travailler,
23:20parce qu'elle en a plusieurs.
23:22Qu'est-ce que c'est que cette vision de la société ?
23:24Pardon, il y a des femmes seules
23:26qui élèvent très très bien leurs enfants,
23:27et heureusement,
23:28et c'est quand même dans 95% des cas,
23:30donc pardon,
23:31mais ceux qui n'assument pas l'éducation
23:33de leurs enfants doivent être sanctionnés.
23:35Mais bien entendu.
23:36En tout cas,
23:37la société doit être plus exigeante avec eux
23:39pour qu'ils réintègrent un parcours éducatif
23:41pour leurs enfants.
23:42Et s'ils le refusent,
23:43s'ils refusent cet accompagnement,
23:45ces familles-là doivent être sanctionnées.
23:47Monétairement, financièrement ?
23:49Mais bien entendu.
23:50On supprime les aides ?
23:51Il n'y a que ça qui fonctionne.
23:53Véronique Jacquier,
23:55quel regard vous portez sur cette déclaration ?
23:58D'abord, je suis tout à fait d'accord
24:00avec le ministre.
24:01Ça me fait penser aux déclarations
24:03de Marie-Hélène Thauraval
24:04qui avait justement incriminé les parents
24:06après l'assassinat du jeune Thomas à Crépol
24:09en disant qu'il faut arrêter
24:11de toujours stigmatiser uniquement les jeunes.
24:14Il y a tout un écosystème familial.
24:16C'est le produit d'une éducation.
24:18C'est aussi, finalement,
24:19le produit d'une...
24:21pas d'une forme de complicité,
24:23mais quand même,
24:24qui ne dit rien qu'on sent,
24:25c'est-à-dire qui n'arrête pas,
24:26qui n'interdit pas
24:27qu'on sent à ce que l'enfant...
24:28Elle avait rien à dire
24:29pour des enfants délinquants,
24:30de parents délinquants très souvent.
24:31Voilà, tout à fait.
24:33Donc oui, bien entendu,
24:34je pense qu'au moins,
24:35c'est un signal envoyé.
24:36On va faire comme le ministre Nicolas Daragon,
24:38c'est-à-dire qu'on va aussi présenter les chiffres.
24:40Selon un sondage CSA pour Europe 1,
24:4228 avril 2024,
24:4572% des Français
24:47pensent qu'il faut supprimer
24:48les allocations familiales
24:49aux parents de mineurs récidivistes.
24:51On ne connaît pas très bien
24:52Nicolas Daragon pour l'instant,
24:54mais sachez qu'il est maire de Valence
24:55depuis 2014.
24:56Oui, vous l'avez dit tout à l'heure.
24:57Oui, mais ce que je veux dire,
24:58c'est que cette chose-là,
25:00il le fait depuis décembre 2020
25:01à Valence.
25:02Et vous savez qu'il est
25:03maire de Valence.
25:04Oui, mais...
25:05Non mais Jules, vous savez,
25:06je voulais vraiment...
25:07Oui, mais est-ce que vous saviez,
25:09par exemple, que Valence...
25:10Oui, mais est-ce que vous saviez
25:11que cette mesure, il l'a mis en place
25:12dans sa ville en décembre 2020 ?
25:13Non !
25:14Et bien ça, c'est une information.
25:15Merci beaucoup.
25:16Merci pour l'information.
25:17Et c'est pour ça que je suis sur ce plateau.
25:18Vous avancez sur l'info.
25:19Vous êtes toujours le premier sur l'info.
25:20Merci beaucoup.
25:21Et donc, c'est visant à responsabiliser les parents.
25:22Il l'a fait depuis décembre 2020.
25:23Évidemment, ça a fait hurler
25:25la défenseur des droits
25:26qui n'est pas du tout
25:27sur un aspect répressif.
25:28Mais le sujet, c'est que ça marche.
25:29Donc, il a fait supprimer
25:30l'échec culture, l'échec sport.
25:31Oui, parce qu'on parle
25:32des aides facultatives des mairies.
25:33Absolument.
25:34On ne parle pas du tout
25:35d'allocations vitales.
25:36Oui, ce n'est pas vraiment
25:37l'allocation familiale, etc.
25:38Non.
25:39Parlons de la drogue.
25:40Parlons de la drogue.
25:41Non, mais ce serait intéressant
25:42d'écouter plus souvent
25:43Nicolas Daragon
25:44qu'on découvre aujourd'hui.
25:45Donc, l'ancien maire de Valence.
25:46Sur la lutte contre la drogue,
25:47il est toujours intéressant
25:48aussi d'avoir des hommes
25:49d'expérience,
25:50des hommes de terrain.
25:51Laurent Nunez
25:52est un spécialiste
25:53en la matière.
25:54Ça fait plus de deux décennies
25:55qu'il travaille
25:56sur la lutte
25:57contre le trafic de stupéfiants.
25:58C'est toujours là aussi
25:59intéressant de l'entendre.
26:00Pourquoi ?
26:01Parce qu'il n'est jamais alarmiste
26:02mais il n'est pas dans le déni.
26:03Jamais il se cache.
26:04Question simple,
26:05réponse pragmatique
26:06du préfet de police de Valence.
26:07Pourquoi ?
26:08Parce qu'il n'est jamais
26:09alarmiste,
26:10mais il est toujours
26:11et il n'est pas dans le déni.
26:12Jamais il se cache.
26:13Question simple,
26:14réponse pragmatique
26:15du préfet de police de Valence.
26:16Question simple,
26:17réponse pragmatique
26:18du préfet de police de Paris,
26:19M. Nunez,
26:20chez nos confrères de BFM TV.
26:21La question ?
26:22La situation est-elle
26:23en train de nous échapper
26:24sur le volet
26:25du trafic de stupéfiants ?
26:26Clairement oui.
26:27Maintenant,
26:28attention,
26:29il ne faut pas oublier
26:30tout ce qui a été fait
26:31par le passé.
26:32Moi,
26:33ça fait,
26:34on va dire maintenant
26:35très longtemps
26:36que je travaille
26:37sur ces questions.
26:3818 ans
26:39pour être précis.
26:4018 ans.
26:41Donc l'activité
26:42que font,
26:43que mènent
26:44les services de police
26:45et de gendarmerie
26:46sur leur zone
26:47de compétence,
26:48elle est énorme
26:49et elle produit
26:50des résultats.
26:51Là,
26:52depuis le début de l'année,
26:53vous imaginez bien
26:54que ce sont des chiffres
26:55que je regarde
26:56avec attention.
26:57En termes d'affaires
26:58de trafic de stupéfiants,
26:59on en a réalisé
27:00plus de 11 000.
27:01C'est 6 % de plus
27:02que l'année dernière.
27:03Bon,
27:04on a saisi
27:0510 millions d'avoirs
27:06criminels
27:07liés au trafic de stupes.
27:08On était à 9,6
27:09à la même période
27:10l'année dernière.
27:11Donc là aussi,
27:12il y a une augmentation.
27:13Donc on a des résultats
27:14maintenant,
27:15force est de constater.
27:16C'est pour ça que je répondais
27:17très clairement à votre question
27:18est-ce que la situation
27:19nous échappe ?
27:20Oui,
27:21elle nous échappe.
27:22Bon,
27:23il n'est pas alarmiste.
27:24Vous trouvez que
27:25ce n'est pas alarmiste ?
27:26Non,
27:27parce qu'il vous explique
27:28qu'il y a un travail
27:29qui est fait,
27:30il y a des chiffres
27:31qui sont en baisse
27:32mais effectivement
27:33la situation
27:34est en train
27:35de nous échapper.
27:36Non,
27:37je suis désolée.
27:38D'abord,
27:39les chiffres sont en rose
27:40puisqu'il parle de chiffres
27:41d'arrestation et de saisie
27:42mais ce ne sont
27:43que des proportions
27:44et on peut,
27:45assez logiquement,
27:46supposer
27:47que si les chiffres
27:48sont en rose,
27:49la quantité globale
27:50de substances
27:51et le trafic global
27:52sont en augmentation.
27:53On ne sait pas
27:54quelle est la part
27:55de l'augmentation
27:56de l'efficacité des services
27:57et la part de l'augmentation
27:58du trafic.
27:59Vous voulez dire
28:00que je suis trop optimiste ?
28:01Voilà,
28:02et je trouve que
28:03quand un préfet de police
28:04vous dit
28:05oui,
28:06la situation
28:07est hors de contrôle,
28:08j'ai du mal
28:09à trouver que c'est
28:10un message d'espoir.
28:11Il n'a pas dit
28:12qu'il était en train
28:13de nous échapper.
28:14Mais c'est une transparence
28:15qu'on a aussi entendue
28:16dans la bouche
28:17de Bruno Rotaillot.
28:18Depuis son arrivée à Beauvau,
28:19dans toutes les interviews
28:20qu'il donne,
28:21notamment sur le narcotrafic,
28:22il dit des choses
28:23qui sont aussi alarmistes.
28:24Il dit qu'il y a un risque
28:25aujourd'hui que la France
28:26devienne un narco-État
28:27s'il n'y a pas
28:28de sursaut réellement
28:29sur un point de vue politique
28:30et un point de vue judiciaire
28:31parce qu'évidemment,
28:32on en revient toujours
28:33à la question,
28:34on peut avoir
28:35le meilleur préfet de police
28:36de Paris et de la planète,
28:37on peut avoir le meilleur
28:38ministre de l'intérieur
28:40et une politique judiciaire
28:41derrière ça,
28:42on n'y arrivera pas.
28:43Là où on peut quand même
28:44se féliciter,
28:45c'est qu'il y a quand même
28:46une transparence.
28:47On pourrait avoir
28:48un préfet de police
28:49qui arrive à la télé
28:50et qui nous donne
28:51des chiffres
28:52qui vont dans le bon sens.
28:53C'était la grande qualité
28:54de Gérald Darmanin
28:55qui nous disait
28:56s'abaisse, regardez,
28:57il y a moins de cambriolages
28:58pendant le Covid.
28:59Gérald Darmanin,
29:00dans la période
29:01où il y avait Elisabeth Borne
29:02à la tête de Matignon
29:03ou encore Gabriel Attal,
29:04il était seul
29:05pour parler d'ensauvagement
29:06de la société,
29:07pour parler de lutte
29:08contre l'économie.
29:09C'est un effort
29:10pour mettre en avant
29:11les chiffres qu'il a rongés aussi.
29:12Parlons de l'économie
29:13avec une grande inquiétude
29:14en France
29:15puisque c'est l'avenir
29:16de nos industries,
29:17de nos entreprises,
29:18pardonnez-moi,
29:19avec des milliers d'emplois
29:20qui pourraient être touchés
29:21et Emmanuel Macron
29:22pourrait perdre
29:23sa dernière cartouche
29:24quand on essaye
29:25de présenter
29:26le bilan d'Emmanuel Macron.
29:27Sur la question sécuritaire,
29:28c'est catastrophique.
29:29Sur la question migratoire,
29:30c'est catastrophique.
29:31Sur la question
29:32du déficit public,
29:33c'est catastrophique.
29:34Mais ils avaient
29:35tendance à répondre.
29:36L'emploi a toujours
29:37été préservé.
29:38D'ailleurs,
29:39on tend vers le plein emploi.
29:40L'attractivité, etc.
29:41Là, c'est en train,
29:42encore une fois,
29:43de...
29:44La courbe est en train
29:45de flancher.
29:46La situation
29:47est vraiment très inquiétante.
29:48Jordan Bardella
29:49sur Emmanuel Macron
29:50qui considère
29:51que le Président
29:52a menti aux Français.
29:53À la vérité,
29:54les macronistes,
29:55messieurs Lemaire,
29:56Attal et Macron
29:57en tête,
29:58ont menti
29:59sur la gestion
30:00des finances de l'État
30:01et tout le monde
30:02le voit bien aujourd'hui.
30:03Ils ont menti
30:04sur la réalité
30:05du déficit public
30:06et sur la réalité
30:07du déficit.
30:08Mentis
30:09sur la manière
30:10dont ils ont dépensé
30:11l'argent des contribuables français.
30:12Pendant sept ans,
30:13c'est le mensonge
30:14qui a gouverné la France
30:15et qui a plongé
30:16notre pays
30:17dans une situation difficile,
30:18parmi les plus difficiles
30:19de son histoire récente.
30:20Quant à Michel Barnier
30:22et son équipe,
30:23je ne les crois pas
30:24capables de rompre
30:25avec ces pratiques
30:26et avec les orientations
30:27du macronisme.
30:28Et quand,
30:29en juin dernier,
30:30Jordan Bardella
30:31disait,
30:32avant de prendre
30:33la tête du gouvernement,
30:34la première des priorités,
30:35c'est de faire un audit
30:36pour savoir
30:37qu'est-ce qui n'a pas marché,
30:38où est-ce qu'on a dérapé
30:39et qu'est-ce qu'on peut faire
30:40maintenant avec les finances
30:41que nous disposons.
30:42Dans nos disposants,
30:43tout le monde se moquait de lui
30:44en disant
30:45ça s'appelle la cour des comptes,
30:46vraiment,
30:47quel amateur !
30:48Et là,
30:49pour le coup,
30:50c'est à mettre au crédit
30:51de Michel Barnier,
30:52c'est qu'avec ce budget-là,
30:53on a une forme d'audit.
30:54On voit bien
30:55qu'il y a des choses
30:56qui nous coûtent trop cher.
30:57On voit bien
30:58où les économies,
30:59où est-ce qu'il faut les faire.
31:00On voit bien
31:02qui sont très coûteux.
31:03L'Elysée nous a dit
31:05qu'ils avaient annulé
31:06l'augmentation de leur budget,
31:07donc on voit bien
31:08qu'il y a ça.
31:09On a ouvert le débat
31:10sur les fonctionnaires.
31:11On est sur du,
31:12vraiment,
31:13du détail.
31:14Oui,
31:15c'est un million,
31:16c'est trois millions.
31:17Ça, c'est l'écume des choses.
31:18Ensuite,
31:19il y a les fonctionnaires,
31:20l'absentéisme.
31:21On a ouvert ce débat-là.
31:22On a ouvert beaucoup de débats
31:23sur la question des retraites.
31:24Et on augmente encore
31:25le nombre de fonctionnaires.
31:26Et on a ouvert ce débat
31:27sur les retraites
31:28qui sont responsables
31:29depuis 60 ans
31:30de 50 %
31:31de l'augmentation
31:32de notre dépense publique.
31:33Donc moi, je suis désolé,
31:34mais avec ce budget,
31:35on a fait une partie
31:36de cette audite.
31:37Pas du tout.
31:38Et tellement pas du tout
31:39qu'il y a une commission
31:40d'enquête parlementaire
31:41dont les travaux sont en cours
31:42à l'Assemblée nationale
31:43où Bruno Le Maire
31:44vient de s'expliquer
31:45de façon assez alambiquée
31:46où il dit en gros…
31:47C'est bon signe
31:48qu'il y ait une commission.
31:49Ça veut dire
31:50qu'elle est nécessaire.
31:51Mais elle décide
31:52de quoi,
31:53cette commission d'enquête
31:54d'audite ?
31:55Elle décide
31:56de la volonté
31:57des députés de tous bords
31:58de comprendre
31:59d'avoir la réponse
32:00aux questions
32:01que posait Jordane Bardella.
32:02Rache avec le budget
32:03qui a pointé
32:04qu'il y avait une différence
32:05de 45 milliards
32:06entre les recettes perçues
32:07et les recettes prévues.
32:08Donc c'est grâce au budget aussi.
32:09Non mais en fait,
32:10on pourrait en parler
32:11pendant des heures
32:12et faire de la dentelle.
32:13Il y a une chose d'acquise
32:14pour tous les gens
32:15de cette génération politique
32:16et donc Macron compris,
32:17c'est qu'on assume
32:18de vivre à crédit.
32:19On assume de toute façon
32:20de laisser filer le déficit
32:21et…
32:22J'entends,
32:23mais la seule manière
32:24de se protéger,
32:25entre guillemets,
32:26du moins,
32:27de le bilan
32:28et catastrophique
32:29du début jusqu'à la fin,
32:30c'était de dire
32:31l'emploi est protégé,
32:32notre industrie se relance.
32:33Force est de constater,
32:34pardonnez-moi,
32:35que c'est en train
32:36finalement d'être l'inverse.
32:37C'est Monsieur Ferracci,
32:38le ministre de l'Industrie,
32:39qui le disait hier.
32:40Je crois que c'était
32:41sur France Inter.
32:42Écoutez.
32:43Il y a des dossiers
32:44d'entreprises en difficulté,
32:45des annonces de fermeture
32:46de sites.
32:47Il y en aura probablement
32:48dans les semaines
32:49et les mois qui viennent.
32:50Je ne vais pas donner des chiffres
32:51mais évidemment
32:52que ça va se compter
32:53en milliers d'emplois.
32:54On ne peut pas
32:56les évaluer précisément.
32:57Pourquoi on ne peut pas
32:58les évaluer précisément ?
32:59Parce que sur chaque dossier,
33:00on se bat.
33:01Sur le dossier Vancorex
33:02que vous avez évoqué,
33:03je veux dire que
33:04la position de l'État,
33:05contrairement à ce qui a été dit
33:06dans votre reportage,
33:07c'est bien d'essayer,
33:08toujours,
33:09de trouver des repreneurs
33:10pour le site.
33:11Suite à l'annonce
33:12d'un seul repreneur
33:13qui reprendrait
33:1425 salariés sur 450,
33:15j'ai demandé,
33:16et c'est ce que j'ai annoncé
33:17d'ailleurs aux salariés
33:18de Vancorex
33:19ou aux représentants
33:20des salariés
33:21quand je les ai rencontrés,
33:23de toutes les entreprises
33:24ou de tous les repreneurs potentiels
33:25qui se sont intéressés
33:26au dossier
33:27pour essayer
33:28d'avoir une meilleure offre.
33:29Donc des milliers
33:30d'emplois
33:32qui seront touchés
33:33avec Michelin par exemple,
33:35la vanne...
33:36Il y a des milliers
33:37d'entreprises
33:38dans les mois qui viennent.
33:39Il y a deux choses,
33:40deux paramètres.
33:41Le premier,
33:42c'est que mine de rien,
33:43on est encore un petit peu
33:44dans une période post-Covid
33:45où certaines entreprises
33:46se sont maintenues
33:47ou on les a maintenues
33:48à bout de bras.
33:49Et maintenant,
33:50on a la réalité
33:51de ces entreprises
33:52qui ne tiennent plus la route.
33:53Et il y a ensuite,
33:54en France surtout,
33:55le secteur automobile.
33:56Notamment,
33:57justement,
33:58avec Michelin,
33:59c'est un corollaire.
34:00Le secteur automobile
34:01en Europe
34:02qui ne fait pas face
34:03à la concurrence
34:04américaine
34:05et chinoise
34:06par rapport à l'électrique.
34:07C'est-à-dire,
34:08on dit produire de l'électrique
34:09mais on n'est absolument
34:10pas au niveau.
34:11Il y a une concurrence déloyale
34:13au niveau fiscal,
34:15au niveau social,
34:16au niveau environnemental
34:18et on en paye
34:19de toute façon
34:20les pots cassés.
34:21Mais Macron n'est pas
34:22le seul responsable.
34:23Il n'est pas le seul.
34:24Ça fait juste 7 ans
34:25qu'il est là
34:26et il était ministre
34:27de l'économie avant.
34:28Mais il y a aussi
34:29des choses qui se jouent
34:30dans le secteur automobile.
34:31Là où c'est hallucinant,
34:32c'est que tout ça
34:33sur l'industrie,
34:34sur la fausse
34:35attractivité du pays
34:36qui est en fait
34:37les entreprises étrangères
34:38qui viennent en France
34:39pour récupérer
34:40des entreprises
34:41qui sont vides,
34:42sur l'emploi
34:43qui en fait
34:44n'est pas du tout
34:45en plein emploi,
34:46il y a des dizaines de voix
34:47qui ont alerté des experts
34:48depuis 10 ans
34:49sur l'emploi.
34:50Mais tout ça,
34:51c'était connu.
34:52Il y a quand même
34:53un point
34:54qui est en train
34:55petit à petit
34:56de s'éclaircir.
34:57C'est sur le traitement
34:58ultra favorable
34:59dont a bénéficié
35:00Emmanuel Macron
35:01et son gouvernement
35:02sur les questions économiques
35:03pendant 7 ans.
35:04On l'a présenté
35:05à chaque fois
35:06que ça allait mal.
35:07On disait
35:08attention,
35:09il y a quand même un bilan.
35:10Mais en fait,
35:11non.
35:12On se rend compte
35:13que ce traitement favorable
35:14...
35:15Si il perd ses deux totems
35:16sur l'attractivité
35:17et le chômage,
35:18c'est le bout.
35:19Ce que je vous propose,
35:20c'est qu'on revienne aussi
35:21sur la fronde syndicale.
35:25C'est intéressant
35:26parce qu'on va vivre
35:27une dizaine de jours
35:28assez tendu
35:29puisque vous avez
35:30du côté des agriculteurs,
35:33les contrôleurs aériens
35:35et puis la SNCF
35:37qui entre dans la danse.
35:38Voyons le sujet
35:39de cette semaine sociale
35:41sous haute tension.
35:42Le dialogue social se crispe
35:44et les menaces de grève
35:45commencent à pleuvoir.
35:47Sur les rails,
35:48tous les syndicats
35:49de la SNCF
35:50ont appelé à une journée
35:51de mobilisation
35:52jeudi 21 novembre
35:53pour dénoncer
35:54le démantèlement
35:55de fret SNCF
35:56et l'ouverture
35:57à la concurrence.
35:58L'intersyndical
35:59a en parallèle
36:00déposé un préavis
36:01de grève reconductible
36:02à partir du 11 décembre.
36:03Un mouvement social
36:04à dix jours
36:05des vacances de Noël
36:06qui passe mal
36:07chez les usagers.
36:08C'est un peu idiot
36:09de faire des grèves
36:10à ce moment-là.
36:11C'est ridicule,
36:12tout simplement.
36:13Voilà,
36:14c'est irrespectueux
36:15envers nous,
36:16nos voyageurs.
36:17Je trouve ça triste
36:18juste pour les familles
36:19qui ont besoin
36:20de se retrouver
36:21et qui ont besoin
36:22de prendre les transports.
36:23Dans les airs,
36:24le syndicat
36:25des pilotes de ligne
36:26appelle également
36:27à une journée
36:28de mobilisation
36:29ce jeudi 14 novembre
36:30pour dénoncer
36:31un amendement
36:32sur la fiscalité
36:33du transport aérien.
36:34Les syndicats agricoles
36:35ont de leur côté
36:36appelé à une reprise
36:37des actions
36:38à partir du 15 novembre
36:39sur tout le territoire
36:40pour mettre en garde
36:41contre le temps redouté
36:42accord de libre-échange
36:43négocié entre l'Union européenne
36:45Parlons à présent
36:46de Donald Trump.
36:47Les élections américaines
36:48avec la confirmation
36:49que ça a été
36:50un rat de marée.
36:51Donald Trump,
36:52on l'a appris
36:53cet après-midi,
36:54eh bien,
36:55il a remporté
36:56les sept états clés
36:57les swing states.
36:58Très bel accent.
36:59Qu'est-ce qui vous fait rire ?
37:00Non,
37:01les swing states
37:02sont très bons.
37:03Les swing states ?
37:04Non,
37:05parce que c'est pas
37:06les dog whistling.
37:07Vous vous prenez pour qui ?
37:08Les dog whistling.
37:09Effectivement,
37:10je ne connaissais pas
37:11cette expression.
37:12Je vous propose
37:14cet après-midi.
37:16Les médias,
37:17il va peut-être falloir
37:18qu'ils fassent leur mea culpa.
37:19Ils nous ont tous expliqué.
37:20Pourquoi vous nous regardez ?
37:21Parce que vous êtes journaliste.
37:22Du moins,
37:23vous avez une carte de presse.
37:24Est-ce que vous êtes
37:25véritablement journaliste ?
37:26Je ne sais pas.
37:27Allez-y,
37:28regardons Eric Zemmour
37:29qui tacle les journalistes.
37:31La propagande médiatique
37:33a été absolument énorme.
37:36Il faut assumer
37:37vos responsabilités.
37:38Vous,
37:39collectivement,
37:40les médias,
37:41vous avez
37:42pour le crâne,
37:43comme on disait
37:44pendant la guerre 14,
37:45des Français
37:46et le résultat est là.
37:47Qu'est-ce que c'est
37:48que la dédiabolisation ?
37:49C'est la soumission
37:50au diktat
37:51de la gauche
37:52et des médias
37:53qui lui disent
37:54ce qu'il faut penser,
37:55ce qui est bien,
37:56ce qui est mal
37:57et Mme Le Pen
37:58se soumet.
37:59Donald Trump,
38:00et c'est pour ça
38:01que les médias
38:02le diabolisent.
38:03Elle veut rassurer
38:04un certain nombre
38:05de ses électeurs aussi.
38:06Attendez.
38:07Moi, j'appelle ça
38:08se soumettre aux médias
38:09et à la gauche.
38:10Vous n'allez pas aussi
38:12C'est intéressant.
38:13Peut-être qu'il va falloir
38:14chez certains journalistes
38:15qui nous ont expliqué.
38:16Pourquoi ?
38:17Parce qu'en fait,
38:18la diabolisation de Trump
38:19par la plupart des médias
38:20de gauche américain
38:21et la totalité
38:22ou quasi la totalité
38:23des médias français
38:24l'a servi.
38:25Ça a contribué
38:26à son élection.
38:27Là où je suis moins d'accord,
38:28c'est quand il essaie
38:29de transposer
38:30la situation américaine
38:31en France
38:32en disant que finalement
38:33Marine Le Pen se trompe
38:34en se dédiabolisant.
38:35On est quand même
38:36sur deux sociologies
38:37diamétralement opposées.
38:38Je tiens à dire quand même
38:39qu'en 2018,
38:40en France,
38:41on a éliminé
38:42un candidat politique
38:43de manière politique
38:44et médiatique
38:45qui s'appelle François Fillon
38:46pour une histoire de costume
38:47et de pseudo-emploi fictif
38:48et il a été éliminé
38:49médiatiquement.
38:50Donc si vous voulez,
38:51le jour où on a un Trump
38:52en France...
38:53Je rêvais de vous faire écouter.
38:54J'aurais aimé vous montrer
38:55Thomas Negaroff
38:56qui est spécialiste
38:57des Etats-Unis
38:58invité sur France Inter
38:59qui nous expliquait
39:00que le plus grand danger
39:01pour Donald Trump
39:02s'appelait Kamala Harris
39:03parce que c'était la jeunesse
39:04face aux vieux
39:05parce que justement
39:06les jeunes vont voter
39:07pour le président.
39:09Donc il s'est juste trompé.
39:10Hier, Léa Salamé
39:11dans l'émission
39:12Quelle Époque
39:13l'invite
39:14pour avoir son analyse
39:15et elle commence en disant
39:16vous êtes trompé quand même.
39:17Ah non, pas du tout.
39:18Je ne suis pas trompé.
39:19Alors je ne peux pas
39:20vous montrer la séquence
39:21parce que la production
39:22de Quelle Époque
39:23refuse de me donner
39:24cette séquence.
39:25On ne va pas nous la montrer.
39:26Je salue une nouvelle fois
39:27les producteurs
39:28de Quelle Époque.
39:29On a un système médiatique
39:30français qui n'arrive pas
39:31à comprendre
39:32pourquoi un ouvrier
39:33vote aujourd'hui R.N.
39:34qui nous expliquait
39:35pendant toute la campagne
39:36pourquoi les Américains
39:37allaient élire Kamala Harris
39:38parce que son programme
39:39finalement c'était
39:40qu'elle était une femme
39:41c'était qu'elle était noire
39:42et qu'elle aurait été
39:43la première femme noire
39:44présidente des Etats-Unis.
39:45Donc ça ne reposait
39:46pas sur grand chose
39:47et on a bien vu
39:48que ce qu'on nous disait
39:49c'est que Kamala Harris
39:50allait gagner d'une courte tête
39:51s'est transformé
39:52en un rat de marée rouge
39:53un rat de marée Trump.
39:54Avant de venir
39:55sur le sujet prioritaire
39:56de ce dimanche
39:57et c'est là
39:58puisque vous êtes
39:59un journaliste averti
40:00du monde politique
40:01mais vous êtes aussi
40:02un marin
40:03cher Jules Torres.
40:04Au moins chez moi.
40:05Voilà, exactement.
40:06Vous allez nous parler
40:07dans un instant
40:08du fond des globes.
40:09La citation de ce dimanche
40:10elle nous vient
40:11d'Anne Hidalgo
40:12le succès des Jeux Olympiques
40:13a confirmé aux yeux
40:14de tous que Paris
40:15est la plus belle ville du monde.
40:16Fallait-il encore avoir
40:17les Juillet
40:18ou pour savoir
40:19que c'est la plus belle ville
40:20je ne sais pas.
40:21Cette réussite a fait
40:22s'écrouler
40:23toutes les polémiques stériles
40:24je l'attends encore
40:25sur la scène
40:26pour nous expliquer
40:27comment un milliard
40:28quatre cents millions
40:29nous ont permis
40:30de faire trempette dedans
40:31et les mensonges
40:32portés principalement
40:33par la droite Trumpiste
40:34de Rachida Dati.
40:35Vous savez comment
40:36elle a qualifié.
40:37C'est nouveau ça ?
40:38Oui, la guerre continue
40:39entre Rachida Dati
40:40et Anne Hidalgo.
40:41La droite Trumpiste
40:42aux Etats-Unis
40:43ça gagne.
40:44La gauche d'Anne Hidalgo
40:45ça fait 1,75 %
40:46à la présidentielle.
40:47On lui a demandé
40:48pourquoi elle se drape
40:49de l'Orient
40:50en disant
40:51que c'est
40:52la grande organisatrice
40:53des JO.
40:54Elle participait
40:55à l'organisation
40:56des JO.
40:57La majorité
40:58des décisions
40:59c'est soit la région
41:00avec Valérie Pécresse
41:01soit le comité olympique.
41:02Vous êtes dur.
41:03Vous êtes mauvaise foi.
41:05La plus belle
41:06des aventures marines.
41:07L'Everest des mers.
41:08L'Everest des mers
41:09a commencé ce dimanche.
41:10400 000 personnes
41:11étaient présentes
41:12au Sable d'Olonne.
41:13Vous êtes déjà allé
41:14voir un départ ?
41:15C'est la première fois
41:16depuis 15 ans
41:17pour participer à votre émission
41:18que je ne suis pas allé
41:19au Sable d'Olonne
41:20qui est ma ville d'enfance.
41:21J'ai fait 2012,
41:22j'ai fait 2016,
41:23j'ai fait 2020
41:24et je n'ai pas fait 2024
41:25parce que je suis ici
41:26et que je préférais
41:27être avec vous.
41:28C'est la dixième édition
41:29du Vendée Globe.
41:30C'est la course
41:31autour du monde
41:32sans assistance
41:33et c'est une merveille absolue.
41:34Les images sont formidables.
41:35Et puis on a,
41:36et on le salue,
41:37il y a eu une image
41:38également à travers
41:39ce Vendée Globe,
41:40c'était la présence
41:41de Philippe Devilliers,
41:42les retrouvailles
41:43entre Philippe Devilliers
41:44et Bruno Retailleau.
41:45Vous êtes un commentateur,
41:46c'est des retrouvailles,
41:47ils se retrouvent.
41:48Je ne sais pas
41:49si c'est une réconciliation.
41:50Est-ce qu'on peut
41:51voir l'image ?
41:52C'est ce qu'on appelle
41:53un câlin.
41:54Non mais on n'avait
41:55pas la vidéo visiblement.
41:56La Vendée réconciliée
41:57d'Éric Reveille.
41:58C'est ça,
41:59la fin de la deuxième guerre
42:00de Vendée.
42:01Mettez la vidéo.
42:02C'est la fin de la deuxième
42:03guerre de Vendée.
42:04Regardez,
42:05Bruno Retailleau
42:06et Philippe Devilliers
42:07qui échangent
42:08tous les deux.
42:09Il faut expliquer.
42:10Oui, alors expliquez
42:11très rapidement.
42:12Il faut expliquer
42:13aux téléspectateurs.
42:14Bruno Retailleau
42:15a été le bras droit
42:16de Philippe Devilliers
42:17pendant 40 ans.
42:18C'est lui qui l'a repéré
42:19quand il était cavalier
42:20au Puy-du-Fou
42:21et c'est devenu
42:22son bras droit politique
42:23et son bras droit
42:24également au Puy-du-Fou
42:25puisqu'il a dirigé
42:26la Cinéscénie,
42:27il a été metteur en scène
42:28de la Cinéscénie,
42:29le grand spectacle
42:30du Puy-du-Fou
42:31pendant des années.
42:32Sauf que, comme vous savez,
42:33en politique,
42:34parfois il y a des ruptures
42:35et il y avait une rupture
42:36dans les années 2010
42:37parce que Bruno Retailleau
42:38pour des sombres affaires
42:39que je ne vais pas révéler ici
42:40voulait rentrer au gouvernement,
42:41Philippe Devilliers
42:42ne voulait pas
42:43et donc il y avait
42:44des tensions entre les deux.
42:45C'est la première fois
42:46depuis 15 ans
42:47qu'ils sont vus ensemble
42:48et qu'ils se parlent.
42:49Absolument.
42:50Et ils ont pris un café
42:51tous les deux dans les loges
42:52du village du Vendée Globe
42:53et a priori
42:54ça a très bien passé.
42:55Ah bah écoutez,
42:56vous avez des informations
42:57que je n'avais pas.
42:58Philippe Devilliers
42:59qui a été le fondateur
43:00du Vendée Globe.
43:01Absolument.
43:02En 89.
43:03Penseur en 1990
43:04et en 89
43:05un certain Bruno Retailleau
43:06était également présent.
43:07Il a accordé
43:08une petite interview
43:09à CNews
43:10sur le Vendée Globe
43:11mais malheureusement
43:12nous n'avons plus le temps.
43:13L'émission est déjà terminée.
43:14Merci à tous les quatre.
43:15Merci à lui aussi.
43:16Merci à Patrick Urbain
43:17qui a préparé cette émission.
43:19Toutes les équipements en régie.
43:21Dans un instant.
43:22Enquête d'esprit.
43:24La place de Dieu
43:25dans la politique.
43:26Très intéressant.
43:27Vous allez parler
43:28un peu des Etats-Unis ?
43:29En prenant acte
43:30de la place de Dieu
43:31dans la campagne américaine,
43:32est-ce que c'est transposable
43:33en France ?
43:34Regardez Enquête d'esprit.
43:35Alors là je suis très curieux
43:36de voir ça.
43:37Au contraire.
43:38Très bien.
43:39Merci beaucoup Véronique.
43:40Et on se retrouve demain ?
43:41Demain soir.
43:42À demain.
43:53Au revoir.

Recommandations