• il y a 3 semaines

Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de la hausse de la violence en France et la "mexicanisation" de la société, ainsi que de la situation de Michelin et de ses employés.
Retrouvez "Punchline" sur : http://www.europe1.fr/emissions/punchline

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Transcription
00:00Générique
00:0518h42 de retour dans punchline sur CNews et Europe 1 avec Catherine Eloui de Ragnel, Nicolas Baverez qui est notre invité pour son livre sur Sceau et François Puponi.
00:13Vous dites qu'il y a un lien entre la violence en politique et la violence dans la société et vous dites que nous sommes à un tournant avec l'implantation en France de réseaux criminels très puissants.
00:22Nicolas Baverez, semblable à ceux qui règnent sur une partie du Mexique ou de la Colombie mettant à leur service des pampes de la police et des forces armées.
00:30On va juste écouter Bruno Retailleau parce qu'il tente de prendre ce problème à bras-le-corps, de lutter contre la mexicanisation de notre pays.
00:36Il y a 71% des Français que nous avons interrogés dans un sondage CSA, CNews pour Europe 1 et GDID qui pensent qu'on est sur la voie de la mexicanisation.
00:44Écoutez juste Bruno Retailleau la semaine dernière sur le narcotrafic.
00:48Je veux m'adresser aux consommateurs pour leur dire, vous qui fumez des joints, vous qui prenez des rails de coque, ce joint, ce rail de coque, il a le goût des larmes, il a le goût surtout du sang.
00:59Parce que derrière, en bout de chaîne, vous avez les narcotrafiquants qui sont souvent des proxénètes, qui utilisent des gamins et qui utilisent des adolescents comme chair à canon.
01:10À Marseille, il y a quelques semaines, un gamin de 14 ans et demi, 15 ans, 50 coups de couteau et ils l'ont fini en le brûlant vif.
01:19Vous pensez qu'on est dans une même stratégie de conquête du territoire français par les cartels ?
01:24Je pense de manière tout à fait claire. La violence c'est vraiment une arme de destruction massive de la démocratie.
01:33On a deux types aujourd'hui. Il y a les gens qui se réclament de la violence, qui en font un étendard.
01:38À l'extérieur, il y a les djihadistes et puis les empires autoritaires, la Russie de Poutine en Ukraine.
01:44Et puis effectivement, on a à l'intérieur du pays, et d'ailleurs il y a des connexions entre les deux, puisqu'il y a des liens entre groupes criminels et djihadistes.
01:54Quand on trafique de la drogue, on peut trafiquer des armes, on peut trafiquer des êtres humains.
01:58Ça n'est jamais que des réseaux qui permettent de transporter un certain nombre de gens, un certain nombre de biens.
02:04Et c'est vrai que pour l'instant, la France, évidemment il y a toujours une criminalité en France,
02:10mais il y a deux types de criminalités qui étaient relativement marginales ou très concentrées sur ça.
02:16Il y avait les phénomènes mafieux d'un côté, et puis de l'autre côté, les phénomènes vraiment de cartel, notamment la pénétration de l'État.
02:25– C'est-à-dire la corruption en gros ?
02:27– La corruption. Et là où on a une vraie rupture, c'est qu'on voit aujourd'hui, maintenant, des cas de corruption,
02:32et sur lesquels il faut là aussi regarder la réalité pratique, parce que c'est très facile d'un point de vue moral de condamner la corruption.
02:41Évidemment, il faut la condamner.
02:42Simplement, quand quelqu'un a le choix entre toucher 100 000 euros ou des menaces extrêmement concrètes sur sa femme, son conjoint ou ses enfants,
02:51avec les photos, les réseaux, etc., et que cette personne n'est par ailleurs absolument pas protégée par l'État et par qui que ce soit,
03:00c'est vrai qu'on peut prendre ce qui reste évidemment la mauvaise décision qui est d'accepter la corruption,
03:07mais simplement, il faut voir aujourd'hui que la désintégration de l'État régalien place, y compris ses agents,
03:15dans des situations qui sont des situations de très grand risque, y compris sur le plan moral.
03:22– De l'intégrité.
03:23– Et donc, il y a vraiment là aussi, on a été alerté d'ailleurs par les autorités mexicaines, et on est vraiment à point de bascule,
03:32et je pense qu'il faut absolument réagir, mais je pense que vous avez été confronté…
03:36– François Pipponi, je vous vois acquiescer.
03:38– Justement, la question qui m'intéresse, c'est comment on en est…
03:41parce que pour permettre le sursaut que l'on espère et que vous proposez, c'est comment on en est arrivé là ?
03:47Comment vous analysez une telle dégradation, une telle dérive de notre pays ?
03:51– Je crois qu'il y a vraiment eu une cécité volontaire, c'est comme sur le déclin économique, sur la violence.
03:58Regardez la violence dans les établissements scolaires, on la découvre aujourd'hui,
04:01elle est sortie de tout contrôle, mais on ne peut pas dire qu'elle date d'aujourd'hui.
04:05Les problèmes de laïcité, ça date du collège de Creil.
04:09M. Jospin, c'est M. Jospin qui avait lancé le premier abandon,
04:14mais depuis il n'y a pas eu vraiment de réaction.
04:17Et donc on a choisi, et si vous voulez, à chaque fois qu'il y a des drames,
04:21on explique que c'est un fait divers, que c'est un cas extrême,
04:24et aujourd'hui on n'est plus dans le fait divers, on est vraiment…
04:27– Dans le fait de société.
04:29– Oui, dans le fait de société, et avec derrière, par ailleurs, une contre-société,
04:35un marché gigantesque, c'est entre 3 et 5 milliards d'euros.
04:39– Milliards.
04:40– Et donc…
04:42– Et ça c'est les très dernières années, là, depuis 3-4 ans, c'est une explosion.
04:47– Ça vient depuis 20 ans, le terreau vient de longtemps,
04:50on l'a vu arriver depuis 20 ou 30 ans avec la cécité.
04:53– Ça explose, j'allais dire, c'est le point de notre pays qui est intéressant,
04:57c'est là où Emmanuel Macron a une responsabilité,
05:00parce qu'il a fait exploser, par à la fois sa légèreté et puis son arrogance,
05:05des phénomènes qui durent depuis très longtemps.
05:08La dette, c'est vrai que ça fait 40 ans que ça dure,
05:10sauf que là, maintenant, il nous a mis dans le mur de la dette.
05:13Les institutions de la Ve République, il y avait des problèmes, ça dysfonctionnait,
05:17maintenant il les a mis complètement cul-par-dessus-tête.
05:20La violence qui cheminait et qui, de manière souterraine,
05:25mais il l'a laissé là encore vraiment…
05:28– Donc pour vous, Emmanuel Macron a une responsabilité
05:31dans l'aggravation de ces problèmes ?
05:33– Évidemment, enfin c'est…
05:36– Pour ne pas les avoir nommés assez tôt et les avoir traités ?
05:39– Il y avait un problème systémique mais là…
05:41– Non seulement il ne les a pas nommés, mais il a choisi de les occulter
05:44et d'expliquer qu'ils étaient marginaux,
05:46voire que c'était des fantasmes d'un certain nombre de gens réactionnaires
05:51qui s'opposaient au progressisme qu'il est censé incarner.
05:56Sur la violence, ça a été particulièrement le cas.
05:59De même qu'il ne s'est jamais intéressé aux finances publiques
06:02et aux problèmes de la dette, et qu'il a laissé quand même
06:051 000 milliards de dettes en 7 ans, c'est vertigineux,
06:07et il ne s'est jamais intéressé à l'État régalé.
06:10Et il l'a singulièrement maltraité, il l'a désarmé financièrement,
06:14il l'a désarmé aussi, surtout moralement.
06:17– Alors Nicolas Baverez, vous dites, le rétablissement de la PCU,
06:20l'aide de l'ordre, ce dont on parle, c'est la condition préalable
06:23au redressement économique de la France.
06:25C'est-à-dire que les deux sont liés, c'est-à-dire qu'on ne peut pas avoir
06:28la prospérité sans la sécurité.
06:30On va juste écouter des ouvriers de Michelin,
06:32parce que vous savez qu'il y a deux usines qui ferment en France,
06:35ils disent ce sentiment de déclassement, ce sentiment de déclin de la France
06:38que vous décrivez dans ce livre, écoutez-les.
06:42– Michelin, c'est un groupe qui fait des milliards de profits,
06:44et là il voudrait nous faire pleurer en parlant de difficultés,
06:46alors que les profits baissent de 1% cette année,
06:491% en moins, nous on se retrouve à la porte.
06:51Nous on voit les choses de notre point de vue,
06:53on voit les choses du point de vue de ceux qui ont besoin d'un boulot,
06:55ceux qui ont besoin de remplir le frigo.
06:56On ne voit pas les choses du point de vue de capitalistes
06:58qui n'en foutent pas une toute la journée et qui nous font la morale
07:01en nous disant, en versant une larme sur notre sort.
07:04– Nicolas Baverez, là c'est ce cri du cœur de ces emplois industriels
07:08qui disparaissent, c'est inexorable dans notre pays,
07:11on n'arrive pas à les maintenir.
07:13– C'est inexorable parce qu'on s'est mis en position de les détruire.
07:17C'est vrai qu'aujourd'hui, c'est ce qu'on a dit sur le plan stratégique,
07:19mais c'est vrai aussi sur le plan économique,
07:21on a un pays, les États-Unis, qui est en plein renouveau,
07:24et là avec Trump, entre la baisse des impôts,
07:27entre la dérégulation, le protectionnisme,
07:30ça va être une machine à relocaliser.
07:32Et aujourd'hui franchement, si vous faites de l'acier, de la chimie
07:35ou de l'automobile en Europe, il n'y a qu'une consigne,
07:38c'est de déménager tout ça aux États-Unis si on ne bouge pas.
07:41Et de l'autre côté, on a la Chine qui a construit
07:44des surcapacités industrielles gigantesques,
07:46qui exportait beaucoup aux États-Unis.
07:48Maintenant, elle ne va pas pouvoir le faire.
07:50Donc, où est-ce qu'elle va aller déverser ses excédents
07:53financés par du dumping ? C'est en Europe.
07:56Donc, le résultat de cette situation, contrairement à ce qui est dit,
08:00ce n'est pas le capitalisme.
08:03Si Michelin veut défendre sa survie à moyen terme,
08:07Michelin est obligé de réagir à cette structure.
08:11Et là encore, ce qui est dommage, c'est qu'on a vraiment des atouts
08:14et en France et en Europe, mais il faut se bouger.
08:18Et notamment, ce qu'on a inventé aujourd'hui en Europe
08:21avec toutes ces directives sur le devoir de vigilance,
08:25ça rend impossible de faire de l'industrie en Europe.
08:29Donc, si on les maintient, de même qu'on a rendu impossible l'agriculture,
08:32de même qu'on a saccagé le logement et l'immobilier,
08:36il faut réagir.
08:38Regardez l'automobile aujourd'hui, c'est la prochaine victime très claire.
08:42Donc, on a une industrie automobile qui est déjà...
08:45La chute des ventes serait de 30%,
08:49l'ajustement pour l'instant des capacités de production, c'est de 3%.
08:52Et on a construit un système où on est obligé de tout basculer
08:56sur le véhicule électrique, et le véhicule électrique, ce sont les...
08:59Les Français n'en veulent pas.
09:01Ils ne peuvent pas se le permettre.
09:04Parce que le consommateur n'en veut pas,
09:07les constructeurs européens qui sont déjà dans une situation de grande difficulté
09:10sont censés payer 15 milliards d'euros de pénalités l'an prochain.
09:15Et c'est autant de capacités d'investissement moins.
09:18Donc, on doit vraiment repartir sur une idée.
09:22Oui, évidemment, il faut faire la transition écologique,
09:25et c'est un impératif, mais il faut le faire avec la production et l'innovation,
09:31et pas en tuant les entreprises et les emplois sur le territoire européen.
09:36Mais là, les pneus Michelin, c'est la concurrence chinoise.
09:39C'est les pneus chinois qui sont maintenant sur le marché et qui coûtent moins cher.
09:42Et américains.
09:44Je partage tout à fait votre analyse, mais vraiment, ce qui m'obsède,
09:48c'est comment est-ce possible qu'on fasse de telles erreurs ?
09:52L'histoire de l'automobile, de dire qu'il faut passer à l'électrique,
09:55dont les Français ne veulent pas,
09:57et en sachant très bien que c'est les Chinois qui vendent des voitures,
09:59en tuant l'industrie automobile européenne,
10:02un enfant maternel est capable de comprendre ça.
10:05Regardez le vote des parlementaires européens.
10:07C'est que de l'idéologie.
10:09Comment notre structure politique, administrative et idéologique
10:14est capable d'une telle dérive sans le voir ?
10:17Cette cité, j'ai du mal à la comprendre.
10:21Nicolas Baverez.
10:23Ce qu'on disait, c'est le voile de l'idéologie.
10:25Dans les années 1950, on a connu la même chose avec le goulag soviétique.
10:29On avait des gens qui sortaient, qui témoignaient,
10:32on avait une majorité d'intellectuels et d'organes de presse
10:36qui refusaient l'idée même que l'Union soviétique puisse être un pays totalitaire
10:42avec un système de terreur organisé.
10:44Et pourtant, ça existait.
10:45Et puis, à un moment donné, le voile est tombé.
10:47Mais chez nous, il a fallu attendre la fin Sojeniczyn et 1974.
10:51Et là, je pense que c'est la même chose.
10:53Il y a un autre exemple.
10:55C'est l'énergie.
10:57La machine européenne continue à broyer du nucléaire.
11:00On a dans cette commission les deux responsables de l'énergie et de la transition écologique.
11:05Ce sont deux militants anti-nucléaire.
11:08C'est aberrant au moment où, y compris aux Etats-Unis, comme je le rappelais,
11:12les GAFAM investissent dans le nucléaire parce que c'est une énergie décarbonée.
11:16Et surtout, elle est vitale parce que c'est la seule qu'on peut piloter
11:20et qui soit permanente alors que le renouvelable est intermittent.
11:26Et quand vous faites, par exemple, des data centers et tout le numérique,
11:30par définition, il marche la nuit comme le jour.
11:32Donc, il vous faut une électricité qui soit produite de manière permanente.
11:36Donc, le nucléaire est la solution.
11:38Il y a encore un thème qui m'intéresse beaucoup dans ce que vous évoquez.
11:40C'est l'effondrement de la démographie dans nos pays.
11:42Ce qui, d'ailleurs, vous dites, a poussé Georgia Melloni à régulariser 450 000 travailleurs étrangers
11:48parce qu'il y a besoin de main-d'oeuvre pour les entreprises.
11:50En France, on a un vrai problème de natalité désormais.
11:52Les Françaises font 1,67 enfant par femme.
11:56C'est un chiffre un peu bizarre.
11:58Vous dites qu'il y a urgence à reconstruire une politique familiale.
12:00Alors qu'aujourd'hui, on met tout, dites-vous, sur les retraites.
12:04Il faut, au contraire, favoriser les naissances.
12:06C'était un point fort.
12:08Et là, c'est vraiment une décision politique.
12:10Là encore, c'est François Hollande, en 2014, quand il a décidé
12:14de placer toute la politique familiale sous condition de ressources
12:18et la restreindre beaucoup.
12:20Et c'est là qu'on voit qu'on était autour de 2 enfants par femme,
12:24sachant que les Françaises disent que, dans l'idéal,
12:28elles souhaiteraient avoir 2,3 ou 2,4 enfants.
12:30Et là, tout irait bien.
12:32Il y a une deuxième chose qui est très choquante
12:34et qui est un autre exemple d'aberration
12:38et qui illustre la dégradation du système de santé,
12:42qui est un vrai scandale, c'est la mortalité infantile.
12:44On est à 3,8 pour 1 000.
12:46C'est deux fois plus que les autres pays développés.
12:50La Suède est à 1,8.
12:52Comment vous l'expliquez ?
12:54La désorganisation complète du système de santé.
13:00Un hôpital qui est à la fois surchargé, exsangue,
13:04et sur lequel on concentre des injonctions contradictoires.
13:08Et ce n'est pas faute d'avoir des médecins, des infirmières
13:12et des gens vraiment dévoués.
13:14Mais le système a été complètement...
13:18On est passé à un système soviétique
13:20qui est régulé par la baisse de la qualité des soins
13:22et par la pénurie des médicaments
13:24et la pénurie des soins.
13:26Et on en paye le prix, y compris sur la mortalité infantile.
13:28Donc je pense que là aussi,
13:30de même qu'on se préoccupe de la psychiatrie,
13:32on a raison, mais c'est incroyable
13:34qu'il n'y ait pas un ministre de la Santé
13:36qui prenne à bras le corps ce problème
13:38de la mortalité infantile.
13:40Quel constat, Catherine Ney ?
13:42Il y a un ministre de la Santé en sept ans,
13:44alors on n'a pas le temps de faire une politique.
13:46Oui, vous avez bien fait d'appeler votre livre le sursaut.
13:48On l'espère, le sursaut.
13:50Je ne sais pas qui pourrait l'incarner.
13:52Il y a une incarnation pour ce sursaut,
13:54selon vous, Catherine Ney ?
13:56On cherche quelqu'un
13:58qui ait envie de faire des choses depuis longtemps,
14:02qui soit vraiment répertorié depuis longtemps,
14:04qui dise des choses auxquelles on adhère,
14:08qui soit pondéré, rassurant.
14:10Oui, mais pour l'instant,
14:12il n'est pas là.
14:14C'est un portrait chinois de je ne sais pas qui.
14:16Oui, compliqué.
14:18Quelqu'un qui sursaute, mais on cherche encore.
14:20Mais il faut aussi compter sur les Français.
14:22C'est de là que viendra le sursaut, en réalité.
14:24Quand on regarde,
14:26en 1945, le pays était ruiné,
14:28c'était la moitié du PIB de 1939.
14:30Évidemment, il y a eu le général de Gaulle,
14:32les réformes, Jean Monnet,
14:34mais il faut se rappeler qu'on a gardé
14:36la loi des 40 heures, mais les Français
14:38travaillent 56 heures par semaine.
14:40Il y a eu une obsession
14:42pour reconstruire le pays
14:44et sortir des années 30.
14:46Il y avait cette envie.
14:48Je reste persuadé
14:50qu'au fond d'eux-mêmes,
14:52les Français ne se résignent pas
14:54ni à leur déclassement
14:56ni au déclassement de la France.
14:58On peut se dire,
15:00même que les Français qui vivent mal
15:02et qui, pour des raisons horaires,
15:04vivent mieux que tous ces Américains
15:06du centre de l'Amérique
15:08qui sautent en l'air dès qu'il y a un orage,
15:10et que c'est plus agréable,
15:12donc ça donnerait plus envie.
15:14– Merci Nicolas Baverez.
15:16Votre livre est passionnant,
15:18on le conseille à nos téléspectateurs,
15:20à nos auditeurs, sursaut aux éditions de l'Observatoire.
15:22Merci beaucoup d'être venu nous en parler.
15:24Sur nos deux antennes, sur CNews et Europe 1.
15:26Pierre De Villeneuve sur Europe 1
15:28et Christine Tecchini sur CNews.
15:30Bonne soirée à vous sur nos deux antennes.

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