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Thomas Schnell, accompagné de la rédaction d’Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l’actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.
Retrouvez "Europe 1 13h" sur : http://www.europe1.fr/emissions/europe-1-midi3

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Transcription
00:00Prenons la direction des Etats-Unis, il y a des mots qu'on n'entend pas dans la politique française même si parfois le débat est un petit peu virulent.
00:08Là il explique que Kamala Harris a atteint un QI très bas, qu'elle est bête comme une pierre, qu'elle est bête comme une chaise.
00:16Kamala Harris explique que Donald Trump est une menace pour la liberté des femmes.
00:20On atteint une virulence inédite dans cette campagne américaine à quelques jours d'un scrutin historique Lou Frittel.
00:26Donald Trump a toujours été quand même très extrémiste dans ses propos.
00:30Alors n'étant pas spécialiste des Etats-Unis et Donald Trump, je ne pourrais pas vous dire si c'est pire qu'auparavant.
00:37Mais Donald Trump naît d'un style qui est quand même le style Berlusconi au départ et qui vraiment connaît son apogée avec l'arrivée de Donald Trump en 2016 à la Maison Blanche.
00:46Et qui est un style assez populiste, véhément et très dans le discours.
00:50Le discours de Trump est quand même un anglais très banal, très peu élevé et que quelqu'un qui parle mal anglais peut plutôt comprendre.
01:00Mais ce style-là des années 2016-2018 qu'on a pu voir aussi avec Orban, avec Salvini, pour moi à droite est en train de s'essouffler.
01:09Il semble que le style aujourd'hui de la nouvelle droite finalement soit plus conservateur, plus mélonien.
01:15Et c'est pour ça que je pense que Donald Trump, même si bien sûr il a 50% de chance de gagner, peut perdre sur ce qu'il a fait sa victoire en 2016.
01:2650-50, c'est aussi votre avis Gé-LGN ?
01:29Oui, alors je dirais comme loup que Trump se caractérise par sa vulgarité.
01:35Il n'y a pas de doute mais il faut reconnaître que chez les démocrates maintenant, il est traité de fasciste, il est traité de nazi, il est traité de tous les noms également.
01:47D'une certaine manière les démocrates l'ont suivi dans les excès.
01:53Moi j'ai l'impression au contraire que ce qui risque de faire gagner Trump, malgré Trump, malgré lui, malgré sa vulgarité,
02:02c'est l'antitrumpisme primaire qui se caractérise par le wokisme, qui se caractérise par la préférence un peu racialiste pour les minorités,
02:14et qui cette fois-ci peut faire gagner le trumpisme malgré lui.
02:20Et à quel point l'Amérique sortira disloquée mardi, face à face, divisée ?
02:25Est-ce qu'ils pourront se reparler après ?
02:29Ça fait des années que les Etats-Unis sont disloqués.
02:32L'élection de Donald Trump en 2016, elle raconte quoi ?
02:35Elle raconte qu'effectivement il y a une élite déconnectée des réalités des Américains.
02:39Même si Hillary Clinton avait gagné en nombre de voix.
02:42Mais dans tous les cas, ça raconte cette fracture.
02:44Toutefois, juste une chose sur ce que disait Gilles William, je suis d'accord sur cet antitrumpisme,
02:49mais j'ai aussi de voir que les démocrates courent un peu après Trump,
02:54et prennent, je ne me souviens plus du nom du colistier de Kamala Harris,
02:58mais ce n'est pas quelqu'un du tout qui est dans cet antitrumpisme wokiste, etc.
03:03Au contraire, il y a une volonté un peu de recentrer ce discours,
03:06et de quitter les oripeaux dans lesquels était tombé le parti démocrate ces dernières années.

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