Pierre Bellemare comme vous ne l’avez jamais entendu ! C’est la promesse de ce nouveau podcast imaginé à partir des archives exceptionnelles du Service Patrimoine Sonore d’Europe 1.
Affaires criminelles, true crime, crimes, enquêtes, crimes historiques ou plus récents, crimes crapuleux, crimes familiaux, crimes inexpliqués surtout : Pierre Bellemare est le pionnier des grands conteurs de récits radiophoniques. Dans les années 70, cette voix culte d’Europe 1 a tenu en haleine les auditeurs avec ses histoires extraordinaires. Des histoires vraies de crimes en tout genre qui mettent en scène des personnages effrayants, bizarres ou fous. Des phrases à couper le souffle, des silences lourds de suspense, un univers de polar saisissant et puissant.
Avec un son remasterisé et un habillage modernisé, plongez ou replongez dans les grands récits extraordinaires de Pierre Bellemare.
Retrouvez "Les Récits extraordinaires de Pierre Bellemare" sur : http://www.europe1.fr/emissions/les-recits-extraordinaires-de-pierre-bellemare
Affaires criminelles, true crime, crimes, enquêtes, crimes historiques ou plus récents, crimes crapuleux, crimes familiaux, crimes inexpliqués surtout : Pierre Bellemare est le pionnier des grands conteurs de récits radiophoniques. Dans les années 70, cette voix culte d’Europe 1 a tenu en haleine les auditeurs avec ses histoires extraordinaires. Des histoires vraies de crimes en tout genre qui mettent en scène des personnages effrayants, bizarres ou fous. Des phrases à couper le souffle, des silences lourds de suspense, un univers de polar saisissant et puissant.
Avec un son remasterisé et un habillage modernisé, plongez ou replongez dans les grands récits extraordinaires de Pierre Bellemare.
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NewsTranscription
00:00Bienvenue dans les récits extraordinaires de Pierre Bellemare.
00:07Un podcast issu des archives d'Europe 1.
00:11Dresde, en 1924.
00:15Une ville baroque, située à 170 km au sud de Berlin, sur les bords de l'Elbe, près de la frontière tchèque.
00:26Une jeune fille du meilleur monde, Valie von Hammerstein,
00:31est fiancée à un écrivain anglais venu s'installer depuis peu dans la capitale de la Saxe allemande,
00:37Harry Whitecliffe.
00:40Ils forment tous deux un couple parfait.
00:43Il a 27 ans, il est déjà célèbre.
00:4690 théâtres ont affiché avec succès sa comédie Similia, qu'il a traduite lui-même.
00:53Valie, elle, a 19 ans, elle est jolie, joue du piano et peint des aquarelles.
00:58Dans les salons de Dresde, on les regarde avec envie, qu'ils sont beaux, bien assortis.
01:03Oui, vraiment, ils ont tout, tout, pour être heureux.
01:09Un grand dîner de fiançailles doit avoir lieu le 4 octobre.
01:14Valie est très inquiète, elle n'a pas vu son fiancé depuis huit jours.
01:21Lui qui ne laisse jamais passer plus de 48 heures sans lui rendre visite, cela est vraiment très étonnant.
01:29« Vous êtes passé au bureau de M. Harry, demande-t-elle à un domestique ?
01:32« Oui, mademoiselle.
01:33« Et chez lui ?
01:35« Oui.
01:36« Et qu'est-ce qu'on vous a dit ?
01:37« Rien, on ne sait pas.
01:39« Il doit être en voyage. »
01:42Le 30 octobre, la veille du dîner, par conséquent, toujours pas de nouvelles d'Harry.
01:49Il faut faire quelque chose, et pour commencer, décommander les invités.
01:53L'absence d'Harry est incompréhensible.
01:56Lui, si bien élevé et si amoureux, ne pas donner le moindre signe de vie.
02:02Il lui est sûrement arrivé un accident.
02:06Les parents de Valie préviennent la police.
02:19La police allemande recherche Harry Wycliffe.
02:30Le jeune auteur anglais a créé à Dresde, d'une maison d'édition d'avant-garde, la Dorian Verlag,
02:35nom inspiré par un roman « Le portrait de Dorian Gray » d'Oscar Wilde, le grand écrivain auquel d'ailleurs ressemble beaucoup Harry.
02:43Les inspecteurs interrogent les employés du bureau.
02:48« Vous dites que le patron vous a dicté une lettre, c'était le 24 septembre à 17h45, c'est bien ça ? »
02:55« Oui. »
02:56« Je lui ai proposé de signer le courrier, il m'a dit qu'il était pressé, qu'il le signerait le lendemain matin. »
03:02« Et vous ne l'avez plus revu ? »
03:04« Il n'a pas téléphoné, envoyé de message. »
03:06« Non. »
03:07« Il ne vous a pas dit où il allait, s'il avait rendez-vous avec quelqu'un ? »
03:11« Non, vous savez, il ne disait jamais rien, sortit du bureau, on ne savait pas ce qu'il faisait. »
03:17« Qu'a-t-il pu se passer ? »
03:20« Après avoir quitté sa maison d'édition, Harry n'est pas allé chez lui. »
03:25« Et il n'a jamais non plus reparu à son domicile. »
03:29« Le valide chambre est formelle. »
03:31« Non, non, pas depuis le 24 septembre. »
03:34« Votre maître s'absentait quelques fois comme ça, sans vous prévenir ? »
03:38« Oui, mais jamais si longtemps. »
03:40« Où allait-il ? »
03:41« Monsieur ne le disait pas. »
03:44« Mais enfin, vous avez bien une idée. »
03:46« Oui, enfin, une supposition. »
03:49« Laquelle ? »
03:52« Monsieur est peut-être parti quelque part. »
03:55« Avec une dame. »
03:59« Crime passionnel, alors ? »
04:01« Harry, beau, séduisant, riche, avait de nombreuses maîtresses. »
04:04« Il a voulu rompre avant ses fiançailles officielles avec la dernière en date, et celle-ci s'est vengée ? »
04:10« Cherchez-moi le nom de cette fille, ordonne l'inspecteur à un de ses collaborateurs. »
04:14« Je l'ai trouvé, annonce celui-ci, quelques jours plus tard. »
04:17« Elle habite Berlin. »
04:19« L'inspecteur part pour Berlin. »
04:21« La jeune femme a vu en effet Harry le 24 dans la soirée. »
04:25« Mais il n'y a pas eu de drame. »
04:27« Vous pensez, dit-elle, il faut accepter Harry comme il est. »
04:31« Je n'ai jamais été la seule, vous savez. »
04:33« Et puis, ses manifs font partie de son charme. »
04:35« Tenez, par exemple, il adore les fleurs, mais il ne peut supporter qu'elles aient de grandes tiges. »
04:40« Il faut les couper à 20 centimètres, sinon il les jette. »
04:43« Harry, après avoir vu sa jolie maîtresse berlinoise une dernière fois, l'a rejetée. »
04:49« Alors qu'a-t-il fait à Berlin ensuite, ce 25 septembre, dans la nuit ? »
04:53« Il n'est pas resté chez vous, madame. »
04:56« Oh non, inspecteur, jamais Harry ne restait une nuit entière. »
05:00« C'était contraire à ses principes. »
05:03« Alors, où a-t-il passé la nuit ? »
05:05« Au cabaret, dans quelques mauvais lieux ? »
05:07« Les inspecteurs, en effet, sont maintenant persuadés que les mœurs du jeune écrivain étaient aussi discutables que celles de son maître et modèle, Oscar Wilde. »
05:15« Bien pire même, puisqu'Harry, lui, ne semblait pas faire de différence entre les femmes et les hommes. »
05:22« La police pense à un crime trapuleux. »
05:24« C'est dangereux de fréquenter les bordels quand on a beaucoup d'argent sur soi. »
05:29« Oui, uniquement des billets de 100 marques. »
05:31« Encore un principe d'Harry, explique sa belle amie. »
05:34« Il avait horreur des petites coupures. »
05:37« Alors, on a pu le tuer pour le voler, se disent les enquêteurs. »
05:40« Il faut regarder, dans la nuit du 24 au 25, et même les jours suivants, si des meurtres ont été commis et les victimes non identifiées. »
05:47« Ce pourrait encore être un coup de léventreur. »
05:51En effet, depuis quelques temps à Berlin, dans les hôtels de passe, on découvre des prostituées ou des jeunes garçons nus, éventrés à larmes blanches au couteau.
06:00C'est chaque fois le même schéma. Les filles ou les garçons sont amenés là, dans la chambre, par un sadique qui leur offre de l'argent.
06:08On a à chaque fois retrouvé les billets de banque sur la table, dans le sac ou les poches des victimes.
06:12À peine dévêtues, leurs clients se jettent sur elles, leur ouvrent le ventre avec un couteau dont la lame courbe, du genre poignard oriental, fait des blessures épouvantables.
06:23On ignore l'identité de léventreur.
06:26Jusqu'à présent, après avoir commis, tenez-vous bien, trente assassinats, et peut-être davantage, il a toujours réussi à ne pas se faire prendre.
06:37« C'est pas lui, chef », rencontre le policier chargé d'enquêter à la morgue.
06:41« Il ne reste qu'une fille qu'on n'a pas identifiée, pas de garçon. »
06:45« Vous êtes sûr ? »
06:46« Sûr et certain. Le dernier même qui s'est laissé embarquer a été reconnu hier par son père. »
06:52« Les autres, on les connaissait dans les bars du coin. »
06:57Léventreur semble donc être hors de cause.
07:00Remarquez, il eût été curieux qu'un jeune homme de la valeur et de la notoriété d'Harry se soit laissé circonvenir ainsi, même pour satisfaire un vice inavouable.
07:09Mais il est du rôle de la police de tout envisager.
07:12Surtout en cet automne 1924 à Berlin, où venaient de disparaître dans les conditions affreuses que je vous ai dites tant de jeunes gens dévoyés, souffrant du même mal que celui d'Oscar Wilde.
07:23N'oublions pas, Harry, je le répète, ressemblait notamment à ce point de vue au célèbre auteur de la Joule de Reading, emprisonné en 1898 pour affaire de meurtre.
07:34« Eh bien, il n'y a plus qu'à aller à Londres », décide l'inspecteur principal qui conduit les recherches.
07:39Harry n'habite en Allemagne que depuis un an.
07:42Pourquoi a-t-il quitté Londres ?
07:45Il était peut-être nécessaire qu'il y retourne avant de se marier ?
07:49Ne fût-ce que pour y régler des affaires de famille ?
07:52Alors allons-y !
08:05Un an après son départ de Londres pour l'Allemagne, le souvenir d'Harry Wycliffe y est resté très vivant.
08:12On n'a pas oublié, dans les milieux littéraires et mondains de la capitale anglaise, le bel Harry, sa manière excentrique de vivre, de s'habiller, ses somptueuses voitures de sport, ses liaisons tapageuses.
08:23On lit encore le livre qu'il a lancé tout de suite après la guerre, « Des pastiches d'Oscar Wilde », un livre qui ressemble un peu dans sa manière, si vous vous en souvenez, à l'ouvrage de Paul Reboux, qui eut tant de succès en France à la même époque, à la manière d'eux.
08:35Les policiers recueillent beaucoup d'anecdotes sur la vie passée d'Harry.
08:39Un soir, il sortait de son club, il rencontre une mendiante qui lui demande l'aumône.
08:42Harry sort son carnet de chèques et lui signe un chèque de 500 livres.
08:46500 livres, vous vous rendez compte ? De quoi s'offrir un week-end au touquet !
08:50Un lendemain, la banque lui a téléphoné pour lui demander si elle devait payer.
08:54La mendiante s'était présentée au guichet en haillons.
08:56C'est un drôle, mais c'est tout à fait dans le style d'Harry.
09:01Des anecdotes de ce genre, il n'en manque pas, révélatrices du passé d'un homme qui était la coqueluche des salons londoniens.
09:09Par contre, dans le présent, aucune trace d'Harry.
09:13Personne ne l'a revu à Londres.
09:15Pas davantage qu'à l'Est.
09:17Il n'a d'ailleurs pas plus de famille sur les bords de la Tamise que sur les rives de l'Elbe.
09:22À sa majorité, il serait dit-on venu d'un pays du Commonwealth.
09:26On ne sait pas très bien lequel.
09:28Ses parents seraient restés outre-mer.
09:30Oh, situation somme toute assez banale en Angleterre.
09:33Les policiers ne l'approfondissent pas et rentrent à Berlin, bredouilles.
09:38Une nouvelle les y atteint.
09:41Les ventreurs viennent enfin d'être arrêtés.
09:44Oui, cet odieux personnage, ce sadique qui ouvrait à coup de couteau le ventre des prostituées et de jeunes garçons,
09:50a été pris par hasard en flagrant délit.
09:52Il s'appelle Lovag Blom.
09:55Un hôtel de passe de Berlin venait d'être repéré comme étant le siège d'un trafic de drogue et de cocaïne.
10:01Une nuit, la police y installe une souricière.
10:04Lovag Blom, qui n'est pas au courant, se dirige vers cet hôtel en compagnie d'une prostituée.
10:09Un des agents qui fait le guet croit reconnaître, en le voyant, un des trafiquants de drogue.
10:15« Bouge pas, laisse-le entrer. Il est cuit. »
10:18« Mais t'es malade, c'est pas lui ! » dit un autre agent.
10:20« Mais si, mais non ! »
10:22Lovag Blom n'a en effet rien à voir avec les trafiquants.
10:26Il entre dans cet hôtel comme il entrerait dans un autre uniquement parce que la prostituée qu'il a abordée le conduit là.
10:32Il prend donc une chambre et commence son petit manège habituel.
10:37Les policiers, eux, en bas dans la rue, discutent toujours.
10:40Est-ce lui ou non le trafiquant qu'ils recherchent ?
10:43Leur discussion va perdre Lovag Blom, qui a le temps de payer sa victime,
10:47de l'avoir se déshabiller, de préparer son crime selon le rite, qui a toujours été le sien et même, hélas, de l'exécuter.
10:56« Police, ouvrez ! »
10:58L'agent qui faisait le guet a convaincu ses collègues d'intervenir.
11:01Quand, ensemble, ils enfoncent la porte, ils trouvent la pauvre fille éventrée sur le lit et Lovag Blom les mains pleines de sang.
11:08Lovag Blom, qui ne fait d'ailleurs aucune difficulté pour se rendre.
11:12Arrêté, emprisonné, on l'interroge.
11:14Il est Australien, né d'un père allemand et d'une mère danoise.
11:18On ne lui connaît pas de domicile ni de moyens d'existence.
11:21Il répugne d'ailleurs à répondre aux questions qui concernent son passé.
11:26« Je mérite d'être condamné, » dit-il.
11:31« Je le serai. »
11:34« C'est comme si déjà j'étais mort. »
11:38« Que vous importe le passé d'un mort ? »
11:42Son attitude intrigue le juge d'instruction qui décide de le laisser quelques jours dans sa cellule, seul,
11:48afin d'essayer d'obtenir des renseignements sur lui avant de l'interroger à nouveau et de tenter de le comprendre.
11:54Cet homme qui a commis autant de meurtres odieux n'a pas l'allure d'un bandit.
11:58Il est correctement vêtu, paraît intelligent, réservé. Je dis bien « paraît »
12:02car il parle très peu et reste prostré, couché, les yeux fermés sur le lit de fer de sa cellule.
12:09La nouvelle de l'arrestation de l'éventreur s'étale en première page des journaux.
12:13Des articles racontent ces monstrueux méfaits.
12:16Mais enfin pourquoi les a-t-il commis ?
12:19« Je ne pouvais pas faire autrement, » dit-il seulement.
12:22« Combien ? »
12:24« Oh, ça, je ne le sais pas. »
12:27« Il ne sait pas combien de gens il a tués. »
12:30« Mais alors, il en a peut-être tué plus de trente. »
12:33« Les trente victimes identifiées par la police. »
12:37« Peut-être, » avoue-t-il lui-même.
12:41Valie, la fiancée de Harry, que nous avons un peu oubliée en parlant de l'éventreur,
12:45supplie ses parents de faire une nouvelle démarche auprès de la police.
12:48« Et si Harry, ce pauvre Harry, était une des victimes inconnues de cet horrible bonhomme ? »
12:54« Mais c'est impossible, ma petite fille, » lui répond son père.
12:56« Mais si, voyons, puisque nous savons maintenant que le malheureux Harry fréquentait ces mauvais lieux
13:02dont on parle dans les journaux. Il a pu y rencontrer ce bandit. »
13:05« Oh, je vous en supplie, père. »
13:08La souffrance de Valie fait pitié avoir.
13:10Les recherches entreprises pour retrouver son fiancé disparu
13:13lui ont appris bien des choses désagréables sur la vie privée de celui qu'elle s'apprêtait à épouser
13:18et qu'elle aime toujours malgré tout.
13:21Le père de Valie intervient une fois de plus auprès de la police par pitié,
13:26persuadé que cela ne servira à rien.
13:29Or, il apprend que, justement, le juge désirait le voir.
13:34« J'ai une lettre à vous remettre, monsieur. Pardon ?
13:38« Oui, une lettre de Lovac Bloom.
13:43« Cet homme m'écrit ? À moi ?
13:45« Euh, pas exactement.
13:48« Cette lettre est adressée à votre fille Valie.
13:52« Mais comme celle-ci est mineure, j'ai préféré vous la remettre.
13:56« Nous l'avons trouvée, cette lettre, dans la cellule de Lovac Bloom ce matin au réveil.
14:01« Je vous signale qu'il s'est suicidé dans la nuit,
14:04« en s'ouvrant les veines du poignet avec une boucle de son pantalon.
14:09« Il est mort ?
14:11« Oui, je viens de vous l'expliquer.
14:14« Et avant de mourir, il a écrit à ma fille.
14:19« Lisez, monsieur, je vous en prie, vous comprendrez, je vous laisse.
14:23« Je reviens dans un instant. »
14:27Le père de Valie regarde l'enveloppe sur laquelle est écrit
14:30« À remettre à Valie von Hammerstein.
14:34« Je supplie, monsieur le procureur du Reich,
14:37« de faire parvenir cette lettre à sa destinataire sans l'ouvrir. »
14:42L'enveloppe a été ouverte.
14:45La justice n'a pas respecté les dernières volontés de Lovac Bloom.
14:52Lovac Bloom.
14:54Qui n'est autre que Harry Whitecliffe.
15:01Dans sa lettre, Harry, avant de se suicider, demande pardon à Valie.
15:06« C'est un peu pour vous que je meurs », écrit-il.
15:11Il ne pouvait évidemment continuer de vivre comme il vivait et épouser Valie.
15:16Il avait dû quitter l'Angleterre et s'installer en Allemagne
15:19parce qu'à Londres, les crimes qu'il y avait déjà commis risquaient de le perdre.
15:25Adresse d'un grand espoir était née.
15:28Cet espoir s'appelait Valie.
15:31Grâce à elle, Harry réussirait-il à se guérir de sa maladie,
15:35de son épouvantable vice ?
15:38Non.
15:40Quelques mois plus tard,
15:43au monastère d'Elmersheim, au printemps 1925,
15:49une cérémonie réunit à la chapelle les religieuses du couvent.
15:54De magnifiques chants en grégorien résonnent sous les voûtes.
15:58Une jeune fille prend le voile.
16:01Elle offre sa jeunesse à Dieu pour racheter les crimes de celui qu'elle a aimé.
16:07En devenant religieuse, elle perd son nom, Valie von Elmersheim.
16:12Elle s'appelle désormais pour la communauté...
16:16Marie des douleurs.
16:37Vous venez d'écouter les récits extraordinaires de Pierre Belmar,
16:41un podcast issu des archives d'Europe 1 et produit par Europe 1 Studio.
16:46Réalisation et composition musicale, Julien Tharaud.
16:50Production, Raphaël Mariat.
16:53Patrimoine sonore, Sylvaine Denis, Laetitia Casanova, Antoine Reclus.
16:58Remerciements à Roselyne Belmar.
17:01Les récits extraordinaires sont disponibles sur le site et l'appli Europe 1.
17:06Écoutez aussi le prochain épisode en vous abonnant gratuitement sur votre plateforme d'écoute préférée.