• il y a 2 mois
Dans C'est Excellent, Judith Beller reçoit Marc Cerrone, Compositeur et musicien & Yoni Dayan, PDG de Simplici Car

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##C_EST_EXCELLENT-2024-10-13##

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Transcription
00:00Bonsoir, c'est excellent, le rendez-vous de l'excellence française dans toute sa diversité
00:09sur Sud Radio, vous entendez la reprise au fond, en fond de Super Nature, on écoute
00:17deux secondes quand même.
00:18Le titre culte de Céronne, repris avec Red Car pour la cérémonie de clôture des Jeux
00:29Olympiques de Paris 2024, qui a résonné à travers le monde.
00:34C'est bien la légende de la musique électro, Marc Céronne, qui est en studio avec nous
00:37ce soir.
00:38Marc, vous avez marqué notre histoire musicale depuis les années 70, vous connaissez un
00:42renouveau fulgurant qui domine littéralement les recherches Shazam et voit votre audience
00:46exploser sur les plateformes de streaming.
00:49J'ai envie de dire bravo, c'est excellent, bienvenue sur Sud Radio, Marc Céronne.
00:53Bonsoir, merci de me recevoir.
00:54Bonsoir, avec plaisir.
00:55C'est un véritable visionnaire qui a su transformer la vente automobile avec son concept
00:59innovant d'agence dédiée, Yoni Daïan, vous êtes fondateur PDG de Simplici Car, vous
01:04avez su développer votre entreprise avec succès avec un réseau de franchises automobiles
01:07qui s'étend aujourd'hui à plus de 90 agences en France, à La Réunion.
01:11Yoni, vous ne vous arrêtez pas là puisque vous développez aussi votre propre voiture,
01:15la Simplici, on va en parler, et puis Yoni Daïan, vous allez nous raconter ça.
01:19Évidemment, c'est excellent, bienvenue sur Sud Radio.
01:21Merci Judith et bonjour Marc.
01:22Bonjour à tous les deux, bienvenue à toutes et tous, c'est excellent, c'est parti.
01:29Allez, on se remet un peu de Supernature avec Red Car en fond, un peu plus fort cette fois-ci,
01:32s'il vous plaît Anthony.
01:35Voilà, quand même.
01:40C'est mieux Marc.
01:41Elle a raison, elle a raison.
01:42Ça s'écoute fort quand même.
01:44Ça s'écoute pour bien le ressentir.
01:49Parce que là, il y a de l'orgue.
01:51N'aie pas peur Anthony, il ne veut pas mettre fort.
01:58Allez, c'est le titre Supernature de Marc Sérone avec Red Car pour la fin de la cérémonie
02:08des Jeux Olympiques de Paris 2024.
02:10C'était le 26 juillet dernier Marc.
02:13Alors ce soir-là, la Tour Eiffel s'est mise à scintiller de mille feux.
02:18Pour remettre un petit peu les choses en ordre sans vous offenser, le 26 juillet, c'était
02:22l'ouverture.
02:23L'ouverture, pardonnez-moi.
02:24Vous avez fait l'ouverture et la fermeture.
02:26La fermeture, c'était en septembre et c'était pour la fermeture des Paralympiques.
02:32Et c'est Red Car qui a bien voulu me prêter sa voix et m'accompagner avec l'orchestre
02:37symphonique dirigé par Victor Lemaine.
02:39Et la garde républicaine aussi, si je ne m'abuse.
02:42Ça c'était au début.
02:43Juste avant.
02:44Alors justement, le 26 juillet, on va revenir à l'ouverture.
02:47La Tour Eiffel, elle s'est mise à scintiller de mille feux.
02:49Il y avait des lasers sur tout Paris.
02:51Un gros moment de joie qu'on a tous partagé.
02:53Une espèce de cohésion populaire que vous avez accompagnée musicalement.
02:57Comme vous faites ça depuis toujours en fait.
02:59Ça a été un bon cadeau quand on me l'a annoncé au début de l'année.
03:03J'étais déjà surpris mais une fois que je l'ai vue sur place et que je me suis
03:09rendu compte que vraiment la Tour Eiffel dansait.
03:12Ouais, c'était vraiment ça.
03:14Je ne peux pas vous expliquer ce que ça fait.
03:15Comme sensation ?
03:16J'ai eu beaucoup de prix, j'ai eu beaucoup de récompenses dans ma vie.
03:20Mais je crois que celle-ci restera la plus belle.
03:21Parce que tout d'un coup, il y a une espèce de…
03:23C'est symbolique pour moi.
03:24C'est de la France, c'est-à-dire qu'ils étaient nombreux à choisir de l'Elysée
03:32à Victor Lemaine, à Thomas Joly et à toutes les équipes.
03:36C'était une grosse équipe et Victor Lemaine m'a dit à l'unanimité, on va
03:41faire la fermeture avec ça.
03:43Donc c'était…
03:44Waouh !
03:45Parce qu'en plus, ce sont des musiques qu'on connaît par cœur, qui nous font danser
03:48depuis toujours et qui nous font toujours le même effet.
03:50Ça provoque un enthousiasme, une envie de se lever, une envie de faire la fête, une
03:53envie d'être heureux ensemble.
03:54C'est un peu ça que vous avez envie de faire passer comme message aussi ?
03:57C'est toujours…
03:58Ce que je me suis toujours bien mis en face et pas suivi des modes, c'est de faire de
04:04la musique pour accompagner les gens quand ils ont envie de danser.
04:07C'est presque de la musique de film.
04:09Quand je compose ou je produis, j'ai vraiment des gens devant moi qui dansent.
04:14C'est ça que j'aime faire.
04:17Et faire danser la tour Eiffel, alors là, vous avez le jeu.
04:21Le pompon !
04:22Alors vous êtes comme toujours à la commande, à votre batterie, c'est votre instrument
04:26de prédilection.
04:27J'ai envie de dire que c'est la colonne vertébrale, quoi.
04:29Ça commence par le réflux.
04:30C'est mon meilleur copain depuis très longtemps.
04:33J'ai passé tellement de temps à jouer, à me défouler, à trouver des idées, des
04:39concepts.
04:40Et vous trouvez les mélodies en partant par la batterie, du coup ?
04:43Non, j'installe un climat avec la batterie, puis après je me mets au clavier et je commence
04:49à mettre des harmonies.
04:50Et évidemment, ma façon de jouer à la batterie, ça me donne très vite le gimmick de basse
04:57que je veux mettre dessus.
04:58Puis après, je construis mes arrangements.
05:01Et alors, pour cette ouverture, pour la petite histoire, c'était une surprise pour vous,
05:06pour Cégio.
05:07Vous étiez en train de préparer d'ailleurs une tournée avec un orchestre symphonique.
05:10Vous ne pensiez pas que ça serait choisi, du coup, vous l'avez dit, Supernature.
05:13Mais c'était un peu la suite logique qu'on fait.
05:16Alors, c'est-à-dire qu'en début 2023, la ville de Nice a contacté mon manager pour
05:21me demander si j'étais prêt à me prêter au jeu.
05:24Décidément, je vais tousser.
05:25Allez-y, allez-y, c'est pas grave.
05:27C'est les rhumes de l'automne.
05:30Et donc, ils ont un concept qui s'appelle « C'est pas classique ». Et ils nous ont expliqué
05:36qu'ils avaient fait Bowie, Prince, Gainsbourg.
05:40Ils lui ont même dit « au moins, Céron, il est encore vivant, donc on va te le faire ».
05:44Ok, d'accord.
05:45Et je me suis prêté au jeu.
05:46Donc, j'ai dit oui, évidemment.
05:47C'était un merci, c'est un éloge.
05:49Donc, j'ai pris un chef d'orchestre américain.
05:52J'ai voulu respecter tous mes enregistrements, car depuis le début, j'ai toujours beaucoup
05:56de cuis, beaucoup de cordes.
05:57Vous avez vu ma petite toux ?
05:59Oui, j'ai vu votre petite toux.
06:00Vous l'entendez, mon petit cuicui ?
06:04Et donc, ce concert est arrivé à Nicaïa, à Nice.
06:08J'avais très peur, parce que c'est mélangé de l'électro avec du symphonie.
06:13Comment ça allait être reçu ? Comment ça allait sonner ? Visiblement, très très bien,
06:17parce que c'était un beau succès.
06:18C'est grâce à ça.
06:19C'est ça qui a donné envie.
06:20Quand Victor Lemaine a écouté, il m'a dit « je ne crois pas, j'ai une idée, je ne peux
06:24rien te dire, mais je crois que tu vas être très heureux dans un peu de temps ».
06:27Wow !
06:28Et ça a mis 10 mois.
06:31Déjà, il m'a annoncé qu'il prenait « Give Me Love », car j'ai eu deux titres.
06:34Oui.
06:35En fait, j'ai eu deux titres et j'ai fait l'ouverture et la fermeture.
06:40Donc, il me parlait de « Give Me Love » et « Give Me Love ».
06:42Et quand il m'a énoncé que ça allait faire Supernatural sur plus de neuf minutes,
06:47toute la longueur, il fallait le voir pour y croire.
06:51Ça ne veut pas dire que je ne le croyais pas, mais c'est un peu un rêve d'enfant
06:55qui va descendre de l'étage.
06:58Vous savez, le 25 décembre, et qui va voir au sapin de Noël les cadeaux qu'il a.
07:02C'est un peu comme j'ai vécu.
07:04Alors, Anthony m'a précédée.
07:06Je voulais vous faire écouter « Give Me Love » en version 1976 et puis « Supernatural »
07:11en version 1978, juste après.
07:13C'est parti, on écoute.
07:29On remet « Give Me Love ».
07:36Alors, ça, c'est vraiment vos deux morceaux iconiques.
07:39On a écouté les deux versions, les premières versions,
07:42celle de 1978 pour « Supernatural » et « Give Me Love », c'est 1976.
07:47Alors, je vous cite pour « Supernatural », c'est 10 minutes de plaisir réalisées en une après-midi
07:51qui perdurent 50 ans après.
07:53C'est ça ?
07:54Oui, j'ai la chance d'en avoir un peu plus de détention dans une matinée.
07:57C'est ce que je fais en symphonie.
07:59Je suis musique, « You Are The One », « Love Inside My Heart ».
08:02Et qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
08:04Je pense que les...
08:06Je suis arrivé, d'ailleurs, au départ, dans le show business.
08:08J'étais quelqu'un qui n'était presque pas fréquentable.
08:10La nuit, le sexe, la drogue, tout ce que pouvait représenter la disco.
08:16La communauté gay qui s'était engouffrée aussi.
08:21Et ce qui est drôle, c'est que 50 ans après,
08:23comme la rythmique, par exemple.
08:25La rythmique, la manière de jouer, avec le pied très en avant.
08:28Je me souviens, les mes indices, je me disais,
08:30comment c'est possible ? Il faut déjà aller mixer.
08:32Pourquoi la batterie est-ce qu'il est en avant ?
08:34J'avais beau leur expliquer, sur ce batteur,
08:36pour moi, c'est un petit peu dans la logique.
08:38Quand on voit, 50 ans après, tous les styles musicaux confondus,
08:42toutes les rythmiques sont très en avant.
08:44Toujours très en avant.
08:46Et ça, c'est quelque chose auquel je suis assez fier.
08:49C'est un peu vous qui l'avez lancé, effectivement.
08:52Je n'ai pas été seul.
08:53Vous êtes un des précurseurs, clairement.
08:55Et puis, c'est un peu vous, la première fois,
08:57qui avez mixé le disco, l'électro, le funk.
09:00C'était une vraie fusion.
09:02L'électro, surtout, c'était nouveau,
09:04comme vous le dites, la batterie en avant.
09:06Est-ce que c'est ça qui donne l'intemporalité,
09:08en fait, aussi, à votre musique ?
09:09Ça traverse les générations, comme ça.
09:11Effectivement, Love in C minor et tous vos autres morceaux
09:13sont très iconiques.
09:15Je ne sais pas.
09:16C'est la seule analyse que je pourrais faire.
09:18Dans 50 ans, j'ai tellement été remixé, samplé,
09:22des covers, c'est-à-dire des copies.
09:24Je pense que c'est tout le monde des DJs qui...
09:28Avant même qu'on appelle ça des DJs,
09:30on appelait ça des disques de jockey.
09:32Mais ils m'ont tellement accompagné,
09:34tellement joué constamment,
09:36alors que les radios me jouaient très peu,
09:38parce que c'était vraiment un produit de nuit.
09:40Et puis parce que vous aviez des titres très longs aussi.
09:42C'était 9 minutes, 15 minutes.
09:44Parce que je ne composais pas et je ne produisais pas pour les radios.
09:46Je produisais pour les gens qui dansaient.
09:48Et même les maisons de disques, au départ,
09:49c'était un peu frileux.
09:51Parce que c'était trop.
09:53Frileux ?
09:55Cela dit, ils ont bien attrapé la mode après,
09:57en faisant chanter tous leurs artistes locaux
09:59et dans le monde entier, leurs stars locales,
10:01pour interpréter leurs chansons
10:03qu'ils allaient de toute façon faire,
10:05sauf qu'ils ont mis un gros beat derrière.
10:07C'était très drôle.
10:09Au moins, c'était très drôle.
10:11Ils vous ont rendu hommage sans le vouloir.
10:13Exactement.
10:15Et ils m'ont aidé à être encore là.
10:17En fait, ça traverse les générations.
10:19On va y revenir.
10:21Mais ce qui est intéressant, c'est que vous touchez la jeunesse
10:23de chaque génération que vous avez traversée.
10:25Si vous allez sur le web, vous allez regarder
10:27le nombre de concerts que je fais.
10:29Il y a souvent des gens qui postent.
10:31Ils ont toujours entre 18 et 35 ans.
10:33Mais ça n'a jamais changé en 50 ans.
10:35C'est moi qui ai vieilli.
10:37Et alors, juste comme je le dis,
10:39puisque c'est vous qui me l'avez dit en antenne,
10:41vous êtes à 38 millions d'écoutes
10:43en plus depuis les Jeux Olympiques.
10:45De stream.
10:47Oui, en streaming.
10:49Qui se rajoute à tout ce qui s'était avant.
10:51Et en plus, vous êtes numéro 1 sur Shazam.
10:53Et puis maintenant,
10:55les 10-12 journées
10:57après le 26 juillet,
10:59pendant 10 jours,
11:01entre le numéro 1 et le numéro 2
11:03sur Shazam, ça c'est un très bon signe.
11:05Ça veut dire que les gens vont vraiment...
11:07Et puis quel rayonnement pour la France, j'ai envie de dire.
11:09Oui, Cocorico.
11:11Voilà.
11:13Vous avez écouté, Sérone, vous comme nous tous.
11:15J'ai écouté, oui.
11:17À la radio, en boîte, un peu partout.
11:19On écoute et puis là,
11:21quand c'est repassé il y a quelques minutes,
11:23c'est toujours le même instant.
11:25On a envie de se lever, danser. On pense au soleil.
11:27Donc je pense que c'est
11:29intergénérationnel.
11:31Et ça continuera
11:33encore des années et des années.
11:35Il y a plein de trucs comme ça qui cartonnent.
11:37Et qui nous restent dans la tête
11:39et dans le cœur.
11:41Quand j'étais composé, il y a plus de 50 ans, c'est ça ?
11:43J'étais pas né.
11:45J'étais pas né.
11:47Donc ça prouve
11:49qu'avec le temps,
11:51ça fonctionne. Et puis surtout,
11:53de ce que je vois, ce qui est intéressant,
11:55c'est que les générations, les nouvelles, sur Shazam,
11:57en streaming, vont chercher
11:59ces tubes-là aussi. Donc ça prouve qu'en plus,
12:01ça s'adapte aux nouvelles technologies
12:03actuelles d'écoute. C'est pas on achète des
12:05CD ou des cassettes comme à l'époque. Je les ai connus quand même.
12:07Moi aussi, j'ai connu les CD et les cassettes
12:09quand même.
12:11En fait, l'idée, c'est de faire des chansons signatures.
12:13C'est ça qui fonctionne aussi.
12:15Moi, c'est de transporter les gens.
12:17C'est un peu une attitude que j'ai dans les concerts.
12:19J'ai été formé
12:21en concert, sur la scène.
12:23Et en fin de compte, c'est d'amener les gens
12:25dans un voyage. Donc quand c'est de la scène,
12:27c'est 1h30, on part en voyage.
12:29Car je ne joue que mes titres.
12:31Et quand je compose et
12:33produis un titre pareil,
12:35j'ai vraiment une vision de les tenir
12:37le plus possible, que ce soit le texte,
12:39les arrangements, qu'il n'y ait jamais
12:41la même chose, que ça se développe
12:43minute par minute. Pour qui reste à l'écoute,
12:45c'est un peu ma manière de fonctionner.
12:47Et ça crée l'envie.
12:49Allez, c'est excellent ce soir avec la star
12:51de l'électro-disco française,
12:53Marc Serron. Et le fondateur et dirigeant audacieux
12:55de Simplicity. Car Yoni, d'ailleurs, vous reste avec nous
12:57sur Sud Radio.
12:59Sud Radio, c'est excellent.
13:01Judith Beller. Vous êtes bien sur
13:03Sud Radio et nous aussi avec vous, chers auditeurs.
13:05C'est excellent avec le compositeur,
13:07producteur, précurseur de l'électro,
13:09Marc Serron, et puis l'entrepreneur chevronné
13:11Yoni Daillon,
13:13à la tête du réseau automobile Simplicity Car.
13:15Alors, Yoni Daillon, vous avez créé
13:17Simplicity Car en 2011.
13:19C'est devenu aussi Simplicity Bike.
13:21Tout ça, c'est devenu
13:23des références en France pour la vente,
13:25l'achat de véhicules d'occasion. Votre concept,
13:27il est unique. Vous proposez une estimation
13:29gratuite précise de la valeur des véhicules,
13:31une vente rapide avec un réseau d'acheteurs ciblés,
13:33des solutions de financement. Grosso modo,
13:35vous prenez en charge la totalité
13:37de ce qui nous embête quand on veut vendre un véhicule.
13:39Est-ce que c'est ça ? Est-ce que j'ai bien résumé ?
13:41On s'occupe de tout, vous ne vous occupez de rien. C'est exactement ça.
13:43C'est le principe un petit peu de l'accompagnement
13:45type agence immobilière.
13:47C'est un principe qui existe depuis les années 2000.
13:49Et que nous, on a commencé à développer
13:51en 2011 avec un premier point de vente
13:53sur Paris. Aujourd'hui, on a plus de
13:5590. On est en Guadeloupe.
13:57La Réunion aussi, qu'on a oublié tout à l'heure. Je leur passe un petit coucou.
13:59Et depuis un an, la Belgique.
14:01Avec deux points de vente ouverts et un troisième qui est en cours.
14:03Donc on a un cheminement
14:05qui se fait sur l'Europe aussi.
14:07Et le principe, il est simple, comme vous l'avez dit.
14:09C'est tout simplement que ça reste
14:11très compliqué de vendre un véhicule.
14:13Il y a beaucoup de choses qui passent par la tête, les arnaques.
14:15Quand on a des belles voitures, parce qu'on est
14:17très ciblés premium, c'est aussi l'anonymat.
14:19On ne veut pas ramener n'importe
14:21qui, si je peux me permettre,
14:23chez soi, lui montrer sa maison,
14:25son appartement. Donc voilà, tout ça
14:27se passe dans un point de vente. C'est un point de vente qui fait
14:29en moyenne 300 mètres carrés, sur lequel
14:31il y a des véhicules qui sont exposés. Le client
14:33vient nous voir. On fait
14:35avec lui une estimation de son véhicule.
14:37On se met d'accord sur un prix, comme dans l'immobilier.
14:39On signe un mandat de vente.
14:41Et après, on le met en vente avec toutes les conditions
14:43d'une concession, c'est-à-dire extension de garantie,
14:45financement, possibilité de reprise.
14:47On va filtrer les appels.
14:49Au final, on va les sélectionner, le Graal,
14:51les clients qui sont acheteurs.
14:53Qu'est-ce qui vous a donné envie de créer ça ?
14:55Est-ce que ça vient d'une expérience personnelle ?
14:57Est-ce que vous avez galéré pour vendre
14:59une voiture ? Ou est-ce que c'est juste, tout d'un coup,
15:01vous vous êtes dit, je veux être entrepreneur
15:03et c'est ça que je vais développer, parce que c'est ça l'idée révolutionnaire ?
15:05Si je pars un peu en arrière,
15:07on va aller un petit peu en arrière. J'ai une famille d'entrepreneurs.
15:09Donc, mon père était entrepreneur.
15:11Et je pense que j'ai beaucoup, beaucoup,
15:13et même je pense, je suis sûr, énormément
15:15appris de son expérience.
15:17Quand il est venu du Maroc, à l'époque,
15:19il a travaillé dans le prêt-à-porter.
15:21Puis, il a gravi les échelons
15:23au fur et à mesure. Il a eu des boutiques.
15:25J'ai commencé à travailler chez lui parce que j'étais pas
15:27très, très bon à l'école.
15:29C'est pas que je voulais pas, mais je m'ennuyais un petit peu.
15:31Et au final, j'avais une problématique chez mon père
15:33parce qu'il était déstockeur. C'était le stock.
15:35C'est qu'en fait, le stock, il en avait beaucoup, beaucoup.
15:37Il fallait tout le temps en acheter dans les lots
15:39pour pouvoir vendre les bons produits.
15:41Les moins bons, ça mettait un peu plus de temps.
15:43Et j'ai cherché un métier où j'évitais d'avoir du stock.
15:45D'accord. C'est assez logique.
15:47Et puis, on est arrivé dans l'ère, un petit peu,
15:49des ventes privées et showroomprivé.com
15:51À l'époque, leur principe, c'était quoi ?
15:53C'était de vendre des produits qu'ils n'avaient pas,
15:55qui appartenaient à des marques, qui avaient du mal à les vendre,
15:57les embellir. Donc, qu'est-ce qu'on fait ? Nous, on fait des photos
15:59avec de l'intelligence artificielle. On embellit le produit.
16:01On le met en vente avec
16:03des conditions professionnelles.
16:05Et c'est ce qui m'a donné l'envie. J'avais la passion de l'automobile,
16:07le commerce de mon papa.
16:09Et c'est ce qui a fait la réussite, je pense, de Simplisticar.
16:11Bon. Et alors, en plus,
16:13il y a un truc sympa
16:15pour les clients. C'est quand même qu'ils ont
16:17un tarif net vendeur 22%
16:19plus élevé qu'une concession classique.
16:21C'est une vraie valeur ajoutée, ça. Il va s'en dire, quoi.
16:23Oui. En fait, le principe
16:25dans l'automobile qui existe depuis
16:27des années, c'est que quand vous les vendez à un véhicule,
16:29vous avez plusieurs choix. Le premier choix, c'est d'aller dans
16:31une concession, X ou Y,
16:33qui, cette concession, va acheter le véhicule tout de suite.
16:35Donc, il est obligé de se couvrir et va l'acheter
16:3722, 30% moins cher que son
16:39prix du marché.
16:41Nous, il y a une deuxième possibilité,
16:43c'est de mettre une annonce en tant que particulier avec tous les risques
16:45que ça comporte. Nous, on va être entre les deux.
16:47C'est-à-dire qu'on va apporter toute notre expérience
16:49et notre connaissance professionnelle
16:51et on va payer le véhicule qu'au moment
16:53où il est vendu. Donc, ça nous permet de ne pas
16:55mobiliser de la trésorerie, pouvoir donner
16:57plus de capital aux clients et on sait qu'avec
16:59le pouvoir d'achat, en plus, en ce moment, c'est plus difficile.
17:01Et derrière, c'est un service qui est
17:03100% gratuit. Et alors, vous avez
17:05aussi inventé une voiture qui s'appelle la
17:07Simplicity. C'est une voiture électrique
17:09sans permis qui ressemble, comme de goût de doigt,
17:11à une voiture normale, j'ai envie de dire. C'est-à-dire qu'il y a
17:13toute la fonctionnalité d'une voiture,
17:15le confort, etc. Sauf que c'est une voiture
17:17électrique sans permis. Donc, en fait, on a
17:19moins l'impression de monter, excusez-moi le terme,
17:21dans une boîte de conserve parce qu'on les voit passer,
17:23ces voitures-là, parfois. On se dit,
17:25oh là là, les pauvres. Donc, j'imagine que
17:27l'idée, c'était aussi de proposer
17:29quelque chose d'innovant à ce
17:31niveau-là parce qu'il y avait vraiment un secteur
17:33en souffrance. Oui, il y a eu une réussite
17:35d'un produit français, je ne sais pas si on peut le citer,
17:37mais la Citroën Ami
17:39qui a fait un carton avec plus de
17:4170 000 ventes en 3 ans.
17:43C'était quoi le concept d'une Citroën Ami ? Une marque
17:45connue, qui existe depuis des années,
17:47une marque française, sur laquelle on a
17:49démocratisé les voitures sans permis.
17:51La problématique des voitures sans permis thermiques à l'époque,
17:53c'est que ça faisait beaucoup de bruit, ça tremblait, on les entendait arriver
17:55à 200 mètres et ça coûtait cher.
17:57Citroën a démocratisé ça
17:59en mettant des produits qui commençaient à 7 900 euros
18:01avec des véhicules électriques,
18:03avec une petite autonomie de 60 km.
18:05Nous, on est partis à contre-courant de tout ça
18:07et puis on s'est dit, on va garder à peu près le même budget
18:09puisque notre simple ici, aujourd'hui, est vendu
18:11à 490 euros, avec 900 euros de bonus
18:13de l'Etat. Par contre, on a tout
18:15le confort que les jeunes cherchent
18:17et on veut écouter Marc Serron dans notre voiture, c'est
18:19possible puisqu'elle a un autoradio,
18:21elle a des médias player, donc on peut télécharger.
18:23On peut télécharger
18:25Spotify et tous les
18:27faiseurs, un GPS,
18:29une caméra de recul, des vitres électriques.
18:31Les jeunes et les gens qui n'ont plus envie de repasser leur permis
18:33aussi, Yonida, on peut le dire ou pas ?
18:35Exactement, on a plus de 80 000 personnes qui perdent leur permis
18:37tous les ans, donc ça fait beaucoup de monde.
18:39Et en plus de ça, on a
18:41110 kilomètres d'autonomie, donc c'est
18:43quand même une autonomie intéressante.
18:45Vous conduisez, vous, Marc Serron ? J'adore.
18:47Je fais beaucoup de route.
18:49D'accord. Donc peut-être
18:51que si vous avez envie de
18:53renouveler votre voiture avec une
18:55belle berline, il faudrait aller voir.
18:57Je suis plutôt une grosse voiture.
18:59Oui, mais il y en a des grosses voitures.
19:01On a des grosses voitures, des petites et la simple ici,
19:03je ne vous la souhaite pas de la voir un jour, ça voudrait dire que vous avez perdu le permis.
19:05Oui, on fait
19:07du premium, on fait de tout véhicule.
19:09Alors, ce qui change chez vous, Yonida,
19:11chez Simplicity Cars, c'est que c'est une approche centrée sur le client.
19:13C'est ça qui transforme l'expérience d'achat
19:15aussi, finalement. Tout à fait.
19:17On accompagne le client. Souvent, j'entends
19:19et je fais beaucoup de formations et je reprends mes commerciaux
19:21quand ils disent à un client, je vais vous aider.
19:23Non, on ne les aide pas, on les accompagne.
19:25C'est très important pour moi. C'est bien.
19:27Parce que ça veut dire que voilà, on va être là pour eux
19:29mais on va travailler main dans la main.
19:31La vente d'un véhicule, même si nous, on est professionnels,
19:33ce que je dis toujours, c'est que le client
19:35connaît par cœur son véhicule. Nous, on est censés,
19:37en tant que professionnels, connaître toutes les marques, tous les modèles,
19:39toutes les motorisations, toutes les options
19:41mais le client, il connaît très très bien son véhicule.
19:43Donc, on va travailler main dans la main. On va l'accompagner
19:45et oui, ça fait partie vraiment de notre force,
19:47l'accueil et surtout
19:49l'accompagnement de nos clients.
19:51C'est, Ron, quand on écoute parler, Yonida,
19:53de cette fameuse expérience client qui est au cœur du savoir-faire,
19:55finalement, on se dit que cette expérience client, c'est aussi
19:57l'expérience de la personne qui écoute, c'est l'expérience
19:59de la personne qui goûte. C'est une expérience,
20:01c'est le toucher, c'est le sens
20:03qui est
20:05toujours en premier
20:07sur la ligne d'arrivée, j'ai envie de dire.
20:09Vous savez, ce qui m'étonne le plus, c'est
20:11quand il a dit tout à l'heure qu'il n'était pas
20:13très doué à l'école, comme moi
20:15d'ailleurs, mais c'est incroyable
20:17le nombre de personnes qui ont des grosses réussites
20:19sans dire des noms,
20:21à part
20:23les politiques.
20:25Il y en a même des politiques qui n'ont pas été
20:27forcément... Oui, on en a vu un
20:29d'ailleurs.
20:31On tirera son nom, il vaut mieux.
20:33Mais en fin de compte, comme quoi
20:35la passion, et monsieur parle avec beaucoup de passion,
20:37beaucoup de
20:39compréhension, c'est facile à comprendre,
20:41et quand on dit, on ne va pas vous aider, on va vous
20:43accompagner, la nuance
20:45est très importante, bien sûr.
20:47Et c'est ça que vous faites aussi, vous vous
20:49accompagnez les gens, vous faites dans leur vie de tous les jours,
20:51Marc Serresne, avec votre musique. Dans n'importe
20:53quelle situation aussi, parce qu'on va danser, mais
20:55on peut aussi vous écouter à fond dans la maison ou dans la voiture
20:57ou je ne sais quoi. Moi je le vis à l'envers et je la remercie
20:59depuis tellement longtemps, c'est eux qui m'accompagnent
21:01en fait. C'est ça.
21:03Quand on a une passion,
21:05c'est difficile d'imaginer autre chose
21:07que si le public ne vous accompagne pas
21:09et...
21:11C'est pas possible, quoi.
21:13C'est ça. Il y a quelque chose qui rejoint
21:15un petit peu notre
21:17métier, notre univers, c'est que
21:19moi, par exemple, depuis 2011, j'ai encore des clients,
21:21donc je fais plus de ventes, parce que
21:23aujourd'hui je développe la franchise, mais j'ai des clients
21:25qui reviennent, que j'ai donné à mes directeurs commerciaux.
21:27Il y a toujours cet
21:29accueil
21:31des clients qui viennent nous voir. Mais tu te rappelles, à l'époque,
21:33on faisait ça, t'as vendu ma première voiture
21:35et ma deuxième, et je t'ai vu grandir.
21:37Et je pense que c'est aussi l'effet
21:39générationnel que Marc, vous avez
21:41aujourd'hui, c'est-à-dire, c'est de voir
21:43les générations augmenter qui ne sont
21:45pas les mêmes, comme moi qui n'étais pas né quand on écoutait
21:47ces musiques-là, mais être poussé par ces personnes
21:49qui vous encouragent, que ce soit moi sur LinkedIn
21:51ou sur les réseaux où je reçois. Je vous ai pas
21:53vu depuis 15 ans, mais je me souviens avoir acheté
21:55ma première voiture chez vous. Ça donne
21:57chaud au cœur, et comme je disais, ça me tape la ferme.
21:59Vous faites partie de la vie des gens, c'est ça.
22:01Tout à fait. Vous avez ce point commun
22:03tous les deux. Alors, Yonida,
22:05vous faites aussi autre chose, vous avez développé
22:07pour le vélo,
22:09avec Simplicity Bike.
22:11C'est la moto, c'est le nom de l'année, mais c'est plutôt la moto.
22:13Le vélo, pas encore. Le vélo, ça fait partie
22:15des envies ?
22:17On préfère tout ce qui roule avec un moteur, mais
22:19on laisse ça. En fait, on ne peut pas tout faire.
22:21On laisse faire ceux qui sont spécialisés.
22:23Et du coup, pour la moto, vous allez
22:25aller sur le moteur thermique,
22:27mais aussi sur les électriques, j'imagine.
22:29Sur Simplicity Bike, aujourd'hui,
22:31c'est un service
22:33à part. En fait, c'est le même principe que
22:35pour Simplicity Car, mais pour les motos.
22:37C'est l'accompagnement. En fait, on s'est dit
22:39qu'on avait déjà le principe pour la voiture,
22:41on l'a poussé pour la moto.
22:43Et aussi, l'intérêt, c'est que le motard,
22:45en règle générale, quand il pleut, quand il fait pas beau,
22:47il a aussi une voiture, donc on va pouvoir l'accompagner aussi sur la
22:49vente de sa voiture.
22:51En général, les clients,
22:53ils font appel à vous pour les deux ?
22:55En fait, ça a été le principe aussi
22:57pour lequel j'ai lancé la Simplicity.
22:59Parce qu'en fait, j'ai aussi des parents.
23:01Aujourd'hui, on va pas se cacher,
23:03un père ou une mère qui vient acheter un véhicule
23:05pour son enfant, c'est un certain pouvoir d'achat.
23:07Et nous, l'idée, c'est qu'on a besoin d'avoir un parcours
23:09client, où le client vient choisir la voiture
23:11pour son enfant, mais va peut-être aussi nous acheter
23:13une Mercedes, une Porsche, une Audi pour lui-même.
23:15Et surtout, accompagner ce jeune
23:17de 14 ans minimum
23:19dans 2-3 ans, parce qu'aujourd'hui,
23:21c'est 17 ans
23:23pour passer le permis, à 17 ans,
23:25revenir chez Simplicity Car et se dire, je ramène ma voiture
23:27sans permis, revendez-la-moi, et vendez-moi
23:29un véhicule avec lequel je peux rouler, puisque j'ai le permis.
23:31C'est presque un cercle vertueux, en fait.
23:33Vous êtes parfait, au top.
23:35C'est excellent, et on le prouve, on vous revient avec
23:37l'icône de la musique électro,
23:39Marc Serron, et le patron qui cartonne
23:41avec Simplicity Car, Yonida.
23:43A tout de suite.
23:45Sud Radio, c'est excellent.
23:47Judith Beller. Merci d'écouter
23:49Sud Radio, c'est excellent, l'émission qui crée le lien
23:51avec aujourd'hui. Pour vous, le musicien
23:53compositeur aux plus de 30 millions
23:55d'albums vendus, Marc Serron,
23:57et Yonida Ayan, qui est fondateur
23:59PDG de Simplicity Car,
24:01le réseau automobile qui monte.
24:03Allez Serron, on vous écoute encore un tout petit peu, quand même.
24:15...
24:29On s'en lasse pas, Marc Serron,
24:31sur Sud Radio. Alors là, c'était
24:33Apart View, ça c'est un remix,
24:35c'est un de vos morceaux aussi d'il n'y a pas très longtemps,
24:37c'est il y a... L'année dernière, oui.
24:39Voilà, c'est ça, fin 2022.
24:41Alors, on l'a dit au départ,
24:43comme on le redit, c'est 50 ans de scène pour vous,
24:45Serron, des titres adaptés, d'ailleurs vous le dites
24:47vous-même au fur et à mesure.
24:49Ce qui est intéressant, ce qu'on disait, c'est que le public
24:51s'est réinventé, s'est renouvelé.
24:53C'est plusieurs jeunesses
24:55de plusieurs générations qui vous ont suivies.
24:57Vous êtes...
24:59Là, vous avez eu des albums aussi
25:01qui se sont réinventés, comme Celebrate,
25:03comme DNA. C'est quoi le prochain ? C'est quoi
25:05vos actualités ? Qu'est-ce que vous avez en cours de création ?
25:07Le prochain doit sortir dans
25:092-3 mois, je crois. C'est un album du début de l'année
25:11qui est en fin de compte un triple album
25:13de la fameuse Symphonique.
25:15J'ai pris 22 titres de mon catalogue
25:17et on l'a fait en Symphonique.
25:19C'est un live qu'on a enregistré, si vous le disiez
25:21tout à l'heure,
25:23en novembre 2023.
25:25Et là,
25:27je vais faire
25:29le premier concert d'une tournée qu'on va faire
25:31à Monde, qui est le 21 février
25:33au Philharmonic de Paris.
25:35C'est énorme, ça, pour vous, non ?
25:37C'est un chemin en plus,
25:39une étape de plus.
25:41Déjà, un orchestre
25:43philharmonique, c'est beaucoup de musiciens
25:45et c'est un son
25:47qui est très différent de ce que vous avez l'habitude
25:49de travailler, ou pas du tout ?
25:51Pas du tout.
25:53Si vous avez bien écouté mon catalogue,
25:55à part Supernature, qui est un titre
25:57très électro, c'est un accident.
25:59C'est un ovni dans mon catalogue.
26:01Sinon, tout le reste, c'est très orchestré.
26:03C'est toujours très orchestré, mais c'est quand même pas la même chose.
26:05Un groupe et un orchestre symphonique, Marc Séone.
26:07Quand tous mes enregistrements que j'ai faits,
26:09quand je faisais les violons, il y avait 20 violons.
26:11Sauf qu'on les faisait par étapes.
26:13Les cuivres, c'est 7 personnes.
26:15Là, c'est ensemble.
26:17Là, c'est tout ensemble, ça s'appelle live.
26:19On le fait en direct, on ne fait pas une reprise
26:21si on en fait moins, jusqu'à tant que ça soit bien.
26:23C'est bien ça ce que je vous dis, c'est que là,
26:25vous jouez tous ensemble avec beaucoup de musiciens.
26:27D'accord, 53 musiciens.
26:29On imagine aussi que l'énergie
26:31qui se dégage d'un ensemble comme ça,
26:33ça doit être quelque chose qui en porte complètement.
26:35Par rapport à aujourd'hui,
26:37on est tellement numérisé,
26:39et là, c'est très acoustique,
26:41un orchestre symphonique.
26:43Ça a une chaleur qui est assez unique.
26:45Le Philharmonic de Paris,
26:47paraît-il, c'est l'une des meilleures
26:49salles d'acoustique d'Europe.
26:51C'est le 21 février 2025.
26:53Le 21 février 2025, c'est bien noté.
26:59Qu'en pensez-vous de cette French Touch,
27:01de l'évolution de la musique électro
27:03qui fonctionne très très bien
27:05et qui est en train de prendre le devant
27:07sur l'évolution musicale actuelle ?
27:09Tout à fait.
27:11Au début, dans les années 70,
27:13on a appelé ça la French Sound.
27:15Et après,
27:17Daft Punk en 95,
27:19en 1995,
27:21ils ont amené,
27:23c'est vraiment une couleur un peu particulière,
27:25et derrière est arrivé
27:27une ribommelle DJ de talent.
27:29Ça devient des producteurs.
27:31On garde le mot DJ
27:33parce que leur manière de se présenter sur scène,
27:35c'est comme un DJ,
27:37mais ce sont des producteurs.
27:39Et aujourd'hui, le respect que la France
27:41a musicalement
27:43grâce à cette
27:45petite planète de DJ
27:47dont on regardait de loin.
27:49Arrêtons, arrêtons.
27:51Mais quand vous allez voir des concerts,
27:53par exemple, de David Guetta,
27:55où il y a 70 000 personnes,
27:57ils le voient comme une madonna.
27:59C'est un voyage.
28:01C'est la chance
28:03d'aller voir un voyage.
28:05D'aller voir un DJ
28:07qui passe les chansons comme une radio,
28:09ça n'a pas grand intérêt.
28:11Ça doit marcher en boîte de nuit.
28:13Exactement. Mais un producteur qui passe sa musique,
28:15qui la fait évoluer
28:17avec tout un jeu
28:19de lumière, c'est ça.
28:21C'est un vrai spectacle.
28:23On dit que vous durez dans le temps,
28:25Marc Serron, Yonida, vous aussi vous durez dans le temps ?
28:27En 2011,
28:29c'était à Montreuil.
28:31Elle est toujours en activité, cette agence ?
28:33Aujourd'hui, votre expansion, c'est plus de 90 franchises.
28:35En fait,
28:37c'est ce système de franchises,
28:39le fait de passer aussi la main
28:41qui a fait que ça fonctionne, non ?
28:43Oui, ça a été de pouvoir
28:45donner mon savoir-faire
28:47à des entrepreneurs
28:49qui voulaient entreprendre dans le monde automobile
28:51mais qui n'avaient soit
28:53pas toute la connaissance,
28:55parce qu'un entrepreneur aujourd'hui, quand on reçoit
28:57un candidat et qu'il devient franchisé,
28:59on lui fait gagner minimum
29:015 ans dans son développement. C'est beaucoup de mon savoir-faire,
29:03beaucoup d'accompagnement.
29:05On a une coach, Julia,
29:07qui accompagne énormément nos franchisés.
29:09On a un directeur du développement qui va les accompagner
29:11au départ. On a un directeur de marketing.
29:13C'est vrai qu'on a tout un accompagnement
29:15de personnes qui sont dédiées à cette ouverture-là.
29:17Puis, tout le long du contrat,
29:19on leur fait gagner beaucoup de temps et on leur donne
29:21notre savoir-faire, une enseigne,
29:23une réputation, notre notoriété,
29:25tout ce qu'on peut avoir. Et aujourd'hui, je les remercie.
29:27Eux, ils vous payent la franchise ?
29:29C'est ça.
29:31En fait, c'est tout.
29:33Ils ont un droit d'entrée des royalties. C'est le classique
29:35de toutes les franchises au monde.
29:37Et derrière, on les accompagne toute l'année.
29:39Un global, quoi.
29:41Ce qui est assez rare en soi.
29:43C'est le teamwork, là.
29:45Oui. On fait beaucoup d'accompagnement.
29:47On fait beaucoup de colles vidéo,
29:49séminaires, une fois par an.
29:51On fait des formations, on en fait quatre par an.
29:53Donc, oui, on essaie de les accompagner un maximum.
29:55Et puis, surtout, leur apporter des services, comme avec la Simplici,
29:57comme avec Simplici By,
29:59que Simplici lise aussi le leasing pour les professionnels.
30:01On a des offres super intéressantes.
30:03Donc, on les accompagne sur tous ces domaines-là.
30:05Et alors, ce qui est intéressant, c'est que c'est plus de liberté
30:07pour eux, mais c'est plus de liberté pour vous aussi, Yannick.
30:09Ah non, c'est beaucoup de travail.
30:11Je vous le dis, je vous le promets, c'est beaucoup de travail.
30:13Alors, c'est sûr qu'à un moment donné,
30:15ce sont des entrepreneurs à part entière.
30:17C'est une société indépendante, même s'ils ont un panneau SimpliciCart.
30:19Mais ça reste quand même beaucoup de travail,
30:21puisqu'on développe les nouveaux comme on a développé les anciens.
30:23Il faut les accompagner. Il faut leur donner notre savoir-faire.
30:25Il faut être là dans les bons comme dans les mauvais moments.
30:27Donc, c'est beaucoup, beaucoup de boulot.
30:29Donc, ça ne change pas grand-chose au fait qu'ils soient franchisés ou pas.
30:31Finalement, c'est comme s'ils étaient vos employés,
30:33mais ils sont un peu plus libres.
30:35Eux, vous, ça ne change rien.
30:37Ils sont indépendants, mais ils ont mon panneau.
30:39C'est-à-dire qu'ils ont lancé une SimpliciCart au-dessus de leur tête.
30:41Ça rappelle qu'il y a quelqu'un derrière.
30:43Mais oui, après, ils sont indépendants.
30:45Ils font leur travail, mais on essaie de leur apporter
30:47un maximum de choses pour qu'ils puissent réussir.
30:49Alors, il y a un autre truc que vous pourriez avoir en commun
30:51tous les deux finalement, c'est Marc Serron.
30:53Vos performances, elles sont souvent accompagnées de visuels puissants.
30:55On a parlé évidemment des JO
30:57avec cette tour Eiffel endiablée.
30:59Et puis même vos clips,
31:01les couleurs,
31:03ce que vous envoyez comme visuel.
31:05Vous, Younida, d'ailleurs, décidément, je vais y arriver aujourd'hui.
31:07Dans le monde de l'automobile,
31:09la musique, elle est cruciale aussi.
31:11C'est très, très important.
31:13Tout ça s'ajoute dans l'engagement du public.
31:15On parle de musique ou de véhicules
31:17ou de tout autre type, en fait, de marques.
31:19Parce que vous êtes une marque, Marc Serron, aujourd'hui.
31:21C'est ce qu'on dit, bien sûr.
31:23Mais c'est...
31:25On fait presque le même métier.
31:27En fait.
31:29C'est vrai.
31:31Et vous, le fait d'accompagner avec ces visuels puissants,
31:33c'est aussi une manière pour vous
31:35de donner à voir aussi
31:37quelque chose qui se passe dans votre création, non ?
31:39Complètement. Ce sont des contenus.
31:41C'est, comme on l'appelle,
31:43une vidéo. Je vais essayer de retraduire
31:45ce que j'ai voulu musicalement
31:47faire passer en message,
31:49si l'on peut dire, bien sûr.
31:51Il faut qu'il y ait une cohérence.
31:53Puis c'est très sympathique à faire quand on met en visuel
31:55ce qu'on a accouché en musique.
31:57J'adore ça, oui.
31:59Moi, j'ai les souvenirs
32:01enfants. Et puis on a aussi, surtout,
32:03MTV à l'époque, M6
32:05musique. Et c'est vrai que quand on écoutait
32:07les musiques à la radio, c'était une chose.
32:09Parce qu'à l'époque, il n'y avait pas de streaming. Mais quand on les regardait,
32:11les clips à la télé, ça nous donnait
32:13plus envie de les écouter. On se rappelle
32:15de Thriller de Michael Jackson, qui n'était même pas un clip.
32:17C'était carrément un film.
32:19C'était un court-métrage.
32:21Mais c'est vrai que tous ces clips-là,
32:23et souvent, on met dans notre tête la musique qui va avec le clip.
32:25Alors nous, c'est vrai qu'en accompagnement,
32:27on a des couleurs qui sont assez flashées, comme le rose.
32:29Et puis derrière,
32:31dans toute notre communication,
32:33on fait très attention, justement, à tous ces visuels.
32:35Apporter un maximum de visibilité.
32:37Comprendre très rapidement. Notre logo,
32:39que vous avez pu voir, c'est une main
32:41avec un plateau et une voiture.
32:43C'est l'accompagnement. C'est le service.
32:45Et quand on regarde notre logo, souvent, on nous dit
32:47« Mais quelle idée ! » Parce que, franchement, ça rapporte tout de suite
32:49à notre métier.
32:51Comment ils vont bien, la chose, en tout cas !
32:55Ce qui est intéressant, c'est aussi cet esthétisme,
32:57pas que du logo,
32:59mais l'esthétisme global, de la manière,
33:01j'ai envie de dire, presque littérale,
33:03de mots, dont vous présentez,
33:05justement, pour rebondir sur ce que dit Marc,
33:07votre entreprise.
33:09C'est-à-dire que tout est réfléchi
33:11et en même temps, ça devient naturel.
33:13C'est tellement bien construit, j'ai envie de dire, que derrière,
33:15ça vous laisse la liberté.
33:17Je compare souvent Simplicica à mon bébé,
33:19puisque je l'ai construit de A à Z.
33:21Et je pense que si, Judith,
33:23on vous demande de parler de votre enfance,
33:25c'est pareil, ça sera toujours avec beaucoup d'amour
33:27et on essaiera de valoriser un maximum.
33:29C'est ce que j'essaie de faire avec mon entreprise aussi.
33:31Donc oui, j'essaie,
33:33comme disait tout à l'heure Marc,
33:35on est autodidacte, c'est-à-dire qu'on a appris
33:37tout sur le tas et on essaie de le faire au mieux
33:39parce qu'on est perfectionniste,
33:41un peu comme vous, j'ai pu voir.
33:43On essaie de faire tout au top.
33:45Moi, je suis perturbée quand ce n'est pas exactement dans le papier millimétré.
33:47Nous aussi, dans notre métier, je pense que pareil,
33:49si demain, il y a un instrument qui ne fonctionne pas bien,
33:51si moi, il y a quelque chose qui ne va pas dans mon point de vente,
33:53on sera comme vous.
33:55L'idée, normalement, quand il y a un instrument qui ne fonctionne pas bien,
33:57c'est peut-être de faire comme si ça n'existait pas.
33:59Comment vous faites dans ces cas-là ?
34:01Je coupe.
34:03Vous êtes sur scène, comment vous faites ?
34:05Vous coupez aussi ?
34:07Ça ne m'arrive pas, ça ne m'est jamais arrivé.
34:09J'ai la chance d'être toujours très bien entouré
34:11des couacs, en tout cas pas au point de me perturber.
34:13D'accord.
34:15Là, il est dans 56 personnes.
34:17Des fois, quand je réécoute ce qu'on a joué,
34:19je me dis qu'est-ce qu'il a fait l'autre ?
34:21Il a mis 40 secondes à trouver la bonne tonalité.
34:23Mais ça m'arrive rarement.
34:25C'est vrai qu'on se souvient
34:27des histoires sur James Brown, par exemple,
34:29ou sur Prince, qui étaient absolument abominables
34:31avec leurs musiciens.
34:33Mais extrêmement exigeants, surtout.
34:35Mais en fait, finalement, parce qu'il faut que ça soit
34:37absolument parfait, tout simplement,
34:39quand on arrive.
34:41C'est ce qu'on ne me reproche pas, mais ce qu'on me dit constamment.
34:43Je ne suis presque jamais content.
34:45Par contre, on peut le dire avec gentillesse
34:47et délicatesse, j'ai des musiciens
34:49avec qui je joue encore, ça fait 50 ans.
34:51Ah, donc ils vous aiment, a priori.
34:53Mais ça ne m'empêche pas de gueuler.
34:55Mais je n'ai pas trop à le faire.
34:57Quand on est entouré de gens
34:59qui ont le minimum de compétences
35:01d'avoir envie de le faire,
35:03c'est déjà une compétence.
35:05D'avoir envie, c'est une compétence ?
35:07Bien sûr, tout le monde l'a pas.
35:11D'avoir envie, c'est une compétence ?
35:13Je pense.
35:15C'est comme ça que vous recrutez vos commerciaux ?
35:17Oui, peut-être.
35:19Mais on nous donne l'envie d'avoir envie aussi.
35:21C'est pour ça qu'on va chercher
35:23toujours d'aller plus loin.
35:25Quand on a envie de quelque chose, il faut aller au bout.
35:27C'est ce qui fait les réussites en général.
35:29Magnifique.
35:31Vous êtes bien sur Sud Radio, c'est excellent.
35:33Avec la star des producteurs d'Electro-Marxeron
35:35et le dirigeant créatif de Simplicica,
35:37Yoni Daïan, vous restez avec nous.
35:39On revient tout de suite pour la fin de l'émission.
35:43Sud Radio, c'est excellent.
35:45Judith Beller.
35:47C'est excellent et c'est bientôt la fin de votre émission
35:49sur l'excellence française et de ses personnalités multiples.
35:51Je suis encore pour un petit quart d'heure
35:53en compagnie du compositeur et super producteur
35:55Marxeron et du fondateur de Simplicica,
35:57Yoni Daïan.
35:59Alors Marxeron, comme on l'a dit,
36:01vous m'avez dit que c'était plus de 30 millions d'albums vendus,
36:03mais ça c'est en 2000, c'est ça ?
36:05On parlait de physique,
36:07c'est-à-dire de CD ou de vinyle.
36:09Alors maintenant on est passé à...
36:11En stream, j'ai aucune idée.
36:13Vous avez du triplé,
36:15quadruplé...
36:17Vous écoutez dans la terre entière ?
36:19Oui...
36:23Je ne dirais pas qu'on y mettrait un zéro derrière en plus,
36:25mais pas loin, je pense.
36:27Et depuis les JO, il n'y a plus de 30% ?
36:29C'est pas la même chose quand même.
36:31D'être streamé ou d'être quelqu'un qui a un vinyle...
36:33Ça vous manque, ça, d'ailleurs ?
36:35Ecoutez, moi,
36:37ce qui me fait le plus peur dans la culture,
36:39c'est la rapidité avec la jeune culture
36:41qui arrive. Ils écoutent en 30 secondes,
36:43ils jugent en 30 secondes,
36:45que ce soit dans le visuel...
36:47On parlait de mes vidéos tout à l'heure,
36:49mais en fin de compte,
36:51beaucoup, beaucoup d'artistes
36:53font des petits modules,
36:55on appelle ça des contenus,
36:57de 20 secondes, 30 secondes, sinon TikTok, après c'est trop long.
36:59Mais ça coupe
37:01la possibilité de faire des belles vidéos,
37:03ça ne veut pas dire qu'il n'y en a pas encore,
37:05mais elles sont vouées
37:07qu'à des grands artistes.
37:09Elles sont plus vouées à des artistes
37:11un peu généralistes, parce qu'il n'y a pas de moyens,
37:13parce que les maisons ne se récupèrent pas,
37:15parce qu'il n'y a plus de support pour les passer,
37:17donc c'est encore un partage
37:19qui n'est pas équitable, je trouve.
37:21Et vous qui avez vu justement cette évolution
37:23de la musique depuis les années 70
37:25jusqu'à aujourd'hui,
37:27s'il y avait une période que vous aviez préférée,
37:29ça serait laquelle ?
37:31Oh, mais sans combien de mesures ! Quel bonheur d'avoir vécu
37:33les années 70, on vous le dira,
37:35que ce soit dans la mode vestimentaire,
37:37immobilier,
37:39dans tous les domaines !
37:41Une explosion de couleurs, de libertés...
37:43Absolument, il fallait tout inventer,
37:45en plus on avait une culture
37:47qu'il fallait tout faire pour ne pas ressembler à l'autre,
37:49ça a bien changé.
37:51Là on fait l'inverse, c'est ça ?
37:53Ben oui, j'ai besoin de vous le dire,
37:55c'est monstrueux,
37:57c'est absolument monstrueux !
37:59Moi j'ai pas été élevé comme ça,
38:01j'ai pas grandi comme ça,
38:03j'ai grandi...
38:05Si quelqu'un était déjà venu avec ce genre de son,
38:07fallait aller
38:09complètement ailleurs.
38:11C'est ça qui fait de l'audace, c'est ça qui fait d'aller pousser les choses,
38:13des fois un peu brut de décoffrage
38:15comme je l'ai fait, donc tout n'est pas obligatoirement...
38:17Il faut prendre des risques aussi.
38:19Mais c'est l'essentiel du métier, je crois,
38:21dans tous les métiers du monde.
38:23Mais ça veut dire quoi prendre des risques ?
38:25C'est pas des risques quand on est habité d'une passion,
38:27quand on a soif de réussite,
38:29c'est pas des risques, on les calcule pas comme des risques.
38:31Si quelqu'un commence à démarrer quelque chose,
38:33une entreprise, ou dans la musique,
38:35en pensant qu'il va peut-être pas y arriver,
38:37c'est un risque, mais il n'a aucune chance, il faut qu'il fasse autre chose,
38:39il ne faut pas essayer.
38:41Vrai ou pas ?
38:43Il y en a ceux qui font rien, qui échouent pas,
38:45donc tout simplement c'est évident.
38:47On n'a pas la visibilité, et je pense que c'est pareil pour Marc,
38:49quand il a sorti
38:51ses premiers tubes, il ne s'attendait pas,
38:53on parle de millions de streamings.
38:55Je reviens un peu en arrière sur ce que vous avez dit sur les CD,
38:57mais à l'époque, et je rejoins ce que dit Marc,
38:59aujourd'hui vous écoutez une musique, vous êtes dans votre voiture
39:01n'importe où en France, vous cliquez, vous téléchargez,
39:03elle est dans votre streaming.
39:05Je me souviens qu'il fallait aller
39:07chez Carrefour, à la Fnac,
39:09on nous vendait même des deux titres
39:11pour lancer
39:13les albums,
39:15on achetait ça,
39:17c'était en carton, après on achetait le vrai CD,
39:19donc il y avait quand même toute une démarche
39:21qu'on faisait d'aller acheter un produit,
39:23d'avoir l'envie de le faire,
39:25alors qu'aujourd'hui, malheureusement, avec les réseaux sociaux,
39:27tout est à portée de main,
39:29et il y a plein de choses, on pourrait parler des heures de sujet de portée de main,
39:31et qui sont nocifs, que ce soit pour les jeunes
39:33ou pour les moins jeunes,
39:35donc oui, on a perdu un petit peu ça,
39:37et si je rebondis un peu sur les années,
39:39alors j'ai que 39 ans depuis quelques jours,
39:41Ah, on va jouer aux anniversaires Yannick !
39:43Ah bah vous ne les faites pas !
39:45Et puis du coup, je me dis que
39:47tous les temps que j'ai connu
39:49les années 90, 90,
39:51les années 2000, je pense que
39:53c'est vrai qu'il y a des périodes
39:55qui étaient mieux que les autres, mais chacune a son charme,
39:57parce que quand tu regardes en arrière,
39:59tu te dis, ah j'étais dans une période pourrie,
40:01mais au final c'était mieux que la nouvelle période,
40:03donc toutes ces périodes ont un charme,
40:05mais c'est vrai que si je parle de mes parents
40:07ou des personnes d'ancienne génération,
40:09les années 70, 80, c'était des années
40:11dans le business qui étaient magnifiques,
40:13dans la vie, dans tout ce qu'on pouvait faire,
40:15exactement les 30 glorieuses.
40:17A quel moment vous avez su que vous étiez vraiment fait
40:19pour l'entrepreneuriat ? C'était tout de suite à l'école,
40:21ou c'était en regardant votre papa ?
40:23Il y a eu un déclic à un moment donné qui vous a dit, je lâche l'affaire,
40:25c'est ça que je veux faire ?
40:27A l'école déjà, une de mes premières problématiques,
40:29c'est que je n'aimais pas
40:31tout ce qui était au-dessus de moi,
40:33le prof qui était au-dessus de nous,
40:35l'autorité,
40:37avoir quelqu'un au-dessus de moi,
40:39c'était compliqué.
40:41Donc après, la seule personne que j'ai pu avoir
40:43au-dessus de moi, ça a été mon père,
40:45et pareil, parce qu'il y avait des fois
40:47où c'était pas facile, on avait des générations
40:49vraiment d'écart, mais j'ai beaucoup appris,
40:51j'ai pris sur moi, et puis de ce fait-là,
40:53je me suis dit, il faut que j'entreprene,
40:55et il faut que je sois mon propre patron,
40:57j'ai le caractère à être mené
40:59par quelqu'un, et on l'a ou on l'a pas,
41:01ce caractère-là. Il y en a qui réussissent très bien,
41:03et qui ont des carrières...
41:05Il y a les dirigeants et les dirigées, c'est ça que vous voulez dire ?
41:07Oui, mais il y a des dirigeants qui sont très bien dans leur poste,
41:09et des dirigées qui sont très bien aussi.
41:11Et qui ne seraient pas bon dans les postes
41:13des uns et des autres, c'est ça ?
41:15Oui, c'est tout à fait ça. Mais chacun s'épanouit,
41:17on peut être dirigeant et être épanoui ou pas,
41:19et on peut être dirigé et être épanoui ou pas.
41:21Moi, je sais que je suis épanoui aujourd'hui
41:23d'être dirigeant, parce qu'encore une fois,
41:25j'ai toujours une grande famille avec Saint-Pisicard,
41:27je suis très proche de mes franchisés,
41:29je les apprécie tous à juste titre.
41:31Mais voilà, c'est surtout, toujours chez Saint-Pisicard,
41:33un côté familial,
41:35et on essaye de monter les personnes,
41:37on est vraiment multi-ethnies
41:39chez nous, cosmopolites,
41:41il y a plein de choses sur lesquelles j'ai des vraies valeurs.
41:43Il y a des femmes aussi, c'est très important pour vous,
41:45dans votre automobile.
41:47Je pense aussi, si vous permettez,
41:49ce qui fait la différence entre un dirigeant et un dirigeant,
41:51c'est qu'ils peuvent avoir le même niveau
41:53de qualité, de savoir,
41:55sauf que le dirigeant, il va prendre des risques.
41:57Il va y croire un peu plus.
41:59C'est le fameux risque dont on parlait.
42:01Absolument.
42:03C'est prendre des risques,
42:05c'est pas la même chose.
42:07Le vendredi, c'est terminé, on revient le lendemain.
42:09Celui qui prend des risques,
42:11le dirigeant, lui, il va pas dormir,
42:13et c'est pas parce qu'il a des soucis,
42:15c'est parce qu'il va penser à réussir.
42:17C'est pas la même démarche.
42:19Justement, pour rebondir sur ce que disait Yoni aussi,
42:21sur la grande famille, cette équipe
42:23qu'il a construite autour de lui
42:25et qui fait qu'aujourd'hui, ça continue
42:27à avancer, ça continue à grandir.
42:29Vous, c'est un peu la même chose.
42:31Ce que vous disiez, c'est que finalement,
42:33sans ce travail d'équipe, sans vos musiciens
42:35qui vous accompagnent,
42:37c'est comme un président qui est tout seul.
42:39Ou qui dirige tout seul.
42:41Et à un moment donné, il va se faire le mur.
42:43C'est pas le bon exemple en ce moment.
42:45Ça change beaucoup.
42:47Ça sent la fin de règne.
42:51En plus, c'est pas Macron
42:53que j'irais critiquer.
42:55Lui aussi, il a ouvert les portes
42:57pour que je fasse les JO.
42:59Merci.
43:01Est-ce que vous avez eu un mentor
43:03ou quelqu'un qui vous a donné envie
43:05dans votre vie, Marc Serron,
43:07qui a fait que vous vous êtes lancé
43:09dans la musique ? Ou est-ce que c'est vous tout seul ?
43:11Comment ça s'est passé ?
43:13J'ai fait partie d'un groupe rock,
43:15des cheveux longs,
43:17et à un moment donné,
43:19j'ai arrêté la musique.
43:21Je commençais à monter
43:23des magasins de disques pour rester dans la musique.
43:25Et quand je me suis dit
43:27je vais faire un album pour mes petits-enfants.
43:29Là, j'ai fait aucune concession.
43:31Donc, j'ai mis ma batterie en avant.
43:33J'ai fait un titre de 16 minutes 30,
43:35la Vinci Minor. J'ai mis un tas de choses
43:37que je pensais, sans avoir de règles,
43:39non, ça se fait pas, ou quoi que ce soit,
43:41c'est pas pour les radios. Vraiment, je savais même pas
43:43si ça allait sortir.
43:45C'est-à-dire
43:47de l'audace pure,
43:49et j'ai perdu le fil à votre question.
43:51Si vous aviez un mentor ou quelqu'un
43:53qui vous a donné envie.
43:55Et en fin de compte, c'est un
43:57grand chef d'orchestre, grand musicien,
43:59que j'adore, qui s'appelle Quincy Jones.
44:01Ça a été le premier à se mettre...
44:03C'est pas n'importe qui, j'ai envie de dire.
44:05Ça a été le premier à se mettre sa tête
44:07sur les pochettes, son nom en avant,
44:09et d'avoir des interprètes différents
44:11pour ses albums.
44:13Je me suis dit, si il l'a fait, ça marche.
44:15Je tente, j'essaye.
44:17Ça a été un peu un mentor.
44:19Le début de l'influence, les influenceurs.
44:21Exactement, ça existait déjà,
44:23avant que ça existe.
44:25Vous verrez, vous êtes jeune, mais on peut pas faire 50 ans,
44:27tenir 50 ans sans avoir eu une multitude
44:29de menteurs.
44:31De menteurs, de menteurs.
44:33De gens qui vous, des opportunités,
44:35des gens qui vous, à un moment donné, vous accompagnent,
44:37ils vous font grandir, c'est impossible.
44:39Est-ce qu'il y a un conseil,
44:41parce qu'on va bientôt se quitter,
44:43pour quelqu'un qui voudrait se lancer
44:45dans une carrière musicale
44:47comme vous, de producteur ?
44:49Oser de risque.
44:51Oser d'avoir un minimum de talent.
44:53De toute façon, s'il n'a pas de talent,
44:55il n'a rien à foutre là.
44:57Comment on fait pour savoir si on a du talent ?
44:59Par rapport à l'accueil,
45:01trouver l'endroit où jouer.
45:03Faut avoir quelqu'un qui dit la vérité en face.
45:05Pas quelqu'un, plusieurs.
45:07Faut oser.
45:09Moi, j'ai fait la manche à Saint-Tropez,
45:11en train de jouer des solos de batterie.
45:13Je n'avais pas idée de conquérir
45:15quelqu'un ou quoi que ce soit.
45:17Et Eddy Barclay, qui était un grand monsieur du disque,
45:19il est venu un soir, deux soirs,
45:21et troisième soir, il est venu me voir.
45:23Et en fin de compte, c'est comme ça que j'ai démarré.
45:25Faut pas que les artistes
45:27se lancent dans la musique
45:29pour gagner beaucoup d'argent,
45:31pour être connus.
45:33Ça ne se passe pas comme ça.
45:35C'était même pas calculable.
45:37Même si j'avais dû faire un vrai métier,
45:39on peut dire,
45:41les week-ends, le soir, j'aurais été constamment
45:43avec mon instrument. C'est de la passion.
45:45Puis après, la petite dose d'oser.
45:47C'est ça que vous diriez aussi,
45:49comme conseil ?
45:51Oser, être passionné.
45:53Après, le reste, ça s'apprend.
45:55Tout ce qui va être commercial.
45:57On a la fibre ou pas,
45:59mais c'est des choses qu'on peut apprendre.
46:01Le marketing, on peut apprendre.
46:03C'est obligatoire
46:05d'être mené par cette flamme
46:07qui est la passion
46:09et qui nous fait avancer.
46:11C'est le conseil que je donnerais aux entrepreneurs
46:13qui veulent nous rejoindre sur notre partie.
46:15Être passionné, venez.
46:17Et comme disait un célèbre slogan,
46:19venez comme vous êtes et on vous accompagnera
46:21pour le reste. On vous apportera un savoir-faire,
46:23on vous apportera un nouveau mode de vie
46:25et on réussira ensemble.
46:27Oser être dirigeant et pas diriger.
46:29C'est magnifique.
46:31Yoni, d'ailleurs, on va vous retrouver avec Simplicicar
46:33au Salon de l'Automobile.
46:35A partir de demain, vous êtes sur quel stand ?
46:37Exactement. J'ai pas le nom du stand de tête.
46:39On peut nous trouver
46:41sur le site
46:43du salon.
46:45Demain, c'est la journée presse.
46:47C'est pour toute la presse.
46:49Par contre, à partir de mardi, on reçoit tout le monde
46:51sur le salon. On est contents
46:53puisque les Français reviennent sur le salon.
46:55N'hésitez surtout pas
46:57à aller faire un petit tour par le stand de Simplicicar
46:59au Salon de l'Automobile
47:01à partir de mardi.
47:03Et vous, Marc Serron, on l'a bien noté,
47:05la date est le 21 février 2025
47:07à la Philharmonie. Il y a d'autres trucs avant ?
47:09Oui, il y a d'autres trucs.
47:11Mais pas en France.
47:13Au niveau de la France, c'est celui-là.
47:15Un mois avant la sortie de l'album.
47:17On se requitte en musique.
47:19On vous embrasse.
47:21C'était excellent, Marc Serron,
47:23Yoni Daïan. Merci à tous les deux.
47:25Merci d'être là au rendez-vous
47:27tous les dimanches à 19h.
47:29Vous pouvez nous retrouver
47:31et podcaster sur Sudradio.fr.
47:33Je vous embrasse.

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