Y a-t-il une fraude massive aux arrêts-maladies ?

  • il y a 4 jours
Les Vraies Voix avec Marcel Garrigou-Grandchamp, médecin généraliste et responsable juridique national à la Fédération des médecins de France.

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00:00Les Vraies Voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
00:04Un arrêt de travail en quelques clics et sans même voir un médecin.
00:08Avec les réseaux sociaux c'est très facile et complètement illégal.
00:12On sait de mieux en mieux les détecter, on affine nos contrôles,
00:17on se donne de plus en plus de moyens en termes d'outils pour pouvoir les détecter au mieux.
00:24On a des assurés qui fraudent et on a évidemment les professionnels de santé
00:28qui ne sont pas plus fraudeurs mais qui sont parfois à procéder à des facturations indues,
00:33des surfacturations, des cumuls de facturations.
00:36Et donc on a là aussi des comportements qui sont parfois frauduleux.
00:41L'assurance maladie vise donc à traquer la fraude face à une hausse des dépenses
00:45qui pourrait dépasser les 17 milliards d'euros cette année.
00:47L'ACNAM prévoit d'auditionner 7000 médecins généralistes
00:51et de contacter les assurés en arrêt de travail depuis plus de 18 mois
00:54pour mieux encadrer cette situation.
00:56Alors parlons vrai, est-on à votre avis face à des fraudes ou des abus ?
01:00Faut-il moins indemniser les arrêts maladie à cette question ?
01:03Y a-t-il une fraude massive sur les arrêts maladie ?
01:05Vous dites oui à 66% !
01:07Voulez réagir au datant de vos appels ?
01:09Parce qu'elle est toujours là au 0826 300 300 !
01:12Avec notre invité Marcel Garrigou,
01:14grand champ médecin généraliste et responsable juridique national
01:17de la Fédération des médecins de France.
01:19Bonsoir monsieur, merci d'avoir accepté notre invitation.
01:23Philippe Bidjerg, je sais que c'est un sujet qui n'est pas vraiment le vôtre.
01:27Comment ? Je croyais que j'étais un homme universel !
01:32Un expert !
01:33Non mais sur toutes ces fraudes, vous en tant que citoyen,
01:38est-ce qu'à un moment donné vous vous dites qu'il faut réguler tout ça ?
01:41Je vais me retrouver dans le même registre que tout à l'heure sur les évaluations.
01:48Je trouve tout à fait normal que la CNAM compte tenu des abus
01:54tant du côté de ceux qui viennent des salariés invoquer des arrêts de travail abusifs
02:01que du côté des médecins qui tolèrent ou facilitent ce genre de fraude
02:06réagissent comme elle le fait.
02:08Alors dans un monde idéal, évidemment, tout ça n'aurait aucun sens.
02:14Mais c'est la méthode qu'a la CNAM, me semble-t-il, et j'espère ne pas être naïf,
02:21c'est la seule manière de rétablir un peu de morale dans ces domaines.
02:27Tom Conan ?
02:28Je ne sais pas s'il y a un problème systémique, ça peut arriver de manière ponctuelle,
02:33mais après s'il y a des réseaux vraiment qui sont organisés
02:36et qui effectivement font que c'est trop facilité,
02:38mais après je pense aussi que le contexte c'est quand même des gens qui sont à bout,
02:41qui font des burn-out, qui sont mal, ça existe aussi et ce sont des gens qui font exprès.
02:46Joseph Touvenel ?
02:47Est-ce que la fraude est massive ? Moi je n'en sais rien.
02:50Est-ce qu'il faut lutter contre les abus ?
02:53Oui absolument, du coup ça demande des contrôles et ça me paraît légitime de contrôler,
02:58y compris les médecins.
03:00Alors il ne faut pas les contrôler comme si c'était la police qui déboulait,
03:03il faut regarder parce qu'il peut y avoir des médecins qui donnent beaucoup d'arrêts par rapport à d'autres
03:08simplement parce qu'ils sont dans des zones où les gens sont en plus mauvaise santé,
03:13pour des tas d'explications, ça peut être la pauvreté, ça peut être le travail, ça peut être beaucoup de choses.
03:17L'alimentation, plein de choses.
03:19Voilà, il faut y regarder de près, c'est pas parce qu'un médecin donne beaucoup d'arrêts
03:22que forcément il est à la coule, mais ça peut être aussi le cas.
03:26Donc les contrôles sont nécessaires, sont logiques,
03:28il faut faire comprendre à tout le monde que cet argent c'est notre argent à nous
03:33et puisque c'est notre argent, ça doit être bien géré,
03:35donc il est légitime de contrôler.
03:37Avec intelligence, c'est mieux.
03:39Marcel Garigou, Grandchamps, je rappelle que vous êtes médecin généraliste,
03:42responsable juridique nationale de la Fédération des médecins de France.
03:45Comment ça se passe quand on est médecin ?
03:47Est-ce que vous avez des gens qui viennent vous voir et qui vous disent
03:49voilà j'ai besoin d'huit jours d'arrêt maladie ?
03:51Moi on m'a dit, certains médecins m'ont dit que ça existait
03:54et qui disaient, souvent pour certains, non.
03:56Ça peut se passer comme ça ?
03:58Bonsoir, oui ça peut se passer comme ça,
04:01mais je ne connais pas de système qui s'autorégule tout seul.
04:04Tout système a besoin d'une régulation.
04:06Vous prenez une machine à vapeur, sans le régulateur à boules,
04:09elle explose.
04:10Pour les arrêts maladie, c'est pareil.
04:12Il faut quand même savoir, j'ai lu dans la presse,
04:16votre confrère Les Echos, pour ne pas le citer,
04:19la déclaration du directeur de l'assurance maladie
04:21qui parle de 30% d'arrêts abusifs.
04:24Autrefois, l'assurance maladie disait 10%.
04:28Moi j'ai voulu voir de plus près
04:30et j'ai fait du contrôle médical employeur
04:33pendant plusieurs années.
04:34J'ai fait 25 000 contrôles.
04:36C'est quand même significatif.
04:37J'ai trouvé 3% d'arrêts irréguliers,
04:40qu'on peut dire injustifiés.
04:42Donc vous voyez, on a un facteur de digne
04:43avec ce qu'annonce l'assurance maladie.
04:45Quelque part, il y a un hiatus.
04:47Alors c'est vrai qu'il peut y avoir des patients
04:50qui viennent et qui réclament des arrêts.
04:52Après, tout est entre les mains du médecin.
04:54Il faut qu'ils apprennent à dire non,
04:56ceux qui n'en sont pas capables.
04:58Mais ce que je veux dire, c'est que le médecin généraliste,
05:00ce n'est pas le seul acteur de la chaîne des arrêts de travail.
05:02J'ai entendu tout à l'heure M. Bilger,
05:04que j'aime beaucoup, parler des patients et des médecins.
05:07Mais il n'y a pas qu'eux.
05:08Il y a aussi les entreprises.
05:09Vous avez des entreprises qui ont des taux
05:11de sinistralité très importants.
05:13Vous avez également la médecine du travail.
05:15Et il y a l'assurance maladie qui ne fait pas son travail.
05:18Moi qui suis un vieux médecin,
05:20je peux vous dire qu'il y a 20 ans,
05:23un patient qui était en arrêt
05:25était systématiquement vu au bout de 6 mois
05:27avec un échange entre le médecin conseil
05:29et le médecin traitant.
05:31Quelque chose qui n'existe plus aujourd'hui.
05:33Ça ne se voit plus.
05:34On demande aux médecins d'être traitants,
05:36d'être à la fois le médecin traitant et le médecin contrôleur.
05:38Ce qui n'est pas possible.
05:40C'est quand même très important.
05:42Il faut savoir, et là, j'entends tout à fait
05:44ce que dit l'assurance maladie,
05:45c'est qu'au bout de 6 mois d'arrêt,
05:47vous avez 50% des patients
05:49qui ne reprendront jamais une activité.
05:51Vous vous rendez compte,
05:52cette désinsertion professionnelle, c'est effroyable.
05:54Il faut se battre contre ça.
05:56Et moi, je milite pour des réunions
05:58à 3 médecins traitants,
06:00médecins du travail, médecins de l'assurance maladie.
06:02Dès qu'un arrêt dépasse 3 mois.
06:04Il faut qu'on se réunisse.
06:06Est-ce qu'ils ont le temps, ces médecins ?
06:08Parce qu'on parle de pénurie de médecins aussi,
06:10de surpopulation.
06:12Les médecins traitants n'ont pas le temps.
06:14On a un problème de démographie.
06:15Les médecins de la sécurité sociale, aussi.
06:17Parce qu'ils ont un problème de démographie.
06:19Ils ne sont plus assez nombreux.
06:21Mais le médecin traitant, tout seul,
06:23n'a pas de baguette magique
06:25pour résoudre à lui seul
06:26le problème que les autres n'arrivent pas à résoudre.
06:28Il faut bien comprendre ça.
06:30Il est confronté à des tas de problèmes.
06:32Il est obligé de faire du social.
06:34Il est souvent obligé de prolonger
06:36des arrêts parce qu'il y a un rendez-vous
06:38d'imagerie pour un IRM ou un scanner
06:40qui est à un mois.
06:42Pendant ce temps-là, il faut bien prolonger le patient.
06:44Parce que l'accès au deuxième recours,
06:46le cardiologue, le psychiatre et j'en passe,
06:48ne peut pas donner de rendez-vous rapide.
06:50Donc, vous voyez, il doit faire face à ça.
06:52La médecine du travail se défause systématiquement
06:54sur le médecin traitant en sachant que
06:56chaque fois qu'il voit le patient
06:58et qu'il est encore sous arrêt,
07:00il ne se prononce pas, notamment pour
07:02placer les patients en inaptitude
07:04au poste, quand on sait très bien
07:06que ce patient ne va pas pouvoir reprendre son poste.
07:08Vous voyez, dans des cas de harcèlement,
07:10on ne peut pas laisser ce patient
07:12retourner à ce poste.
07:14Il y a également le problème des urgences,
07:16de la chirurgie, de la psychiatrie,
07:18qui n'assument pas leurs arrêts.
07:20Ils retournent vers le médecin traitant
07:22les arrêts de travail. Donc, ça charge encore
07:24le taux d'arrêt de ces pauvres généralistes
07:26qui n'en peuvent plus et qui ensuite
07:28sont harcelés par l'assurance maladie
07:30parce que cette année, c'est bien,
07:32ce sont des entretiens.
07:34L'année passée, c'était des procédures.
07:36Il faut savoir que
07:38les médecins ont été confrontés
07:40à des procédures de ce qu'on appelle mises sous accord préalables.
07:42Elles se sont terminées
07:44avant l'été. Un certain nombre de médecins
07:46ont contesté ces procédures devant
07:48les tribunaux administratifs et ce n'est pas encore
07:50audiencé. C'est-à-dire que quand ça va
07:52passer en audience, on va dire à certains médecins
07:54« Ah ben non, vous n'aviez pas besoin de faire une MSAP.
07:56Pourtant, ils l'auront déjà fait. »
07:58Donc, voyez comme le système est perverti.
08:00Il y a un manque
08:02de temps, comme disait
08:04Monsieur. Une consultation chez
08:06le généraliste, notamment pour ceux qui ne vont pas forcément
08:08en secteur 2, c'est un peu plus cher,
08:10mais en secteur 1, très souvent,
08:12la consultation dure 5 minutes.
08:14Parfois même moins.
08:16C'est expéditif. Et d'ailleurs, je ne renvoie absolument pas
08:18le bébé contre
08:20les médecins, puisqu'évidemment, ils font ce qu'ils peuvent.
08:22Parfois, une consultation à 20 ou 25 euros,
08:24c'est compliqué pour eux de leur retenir leurs frais
08:26alors qu'ils ont des locaux à payer.
08:28Et donc, ça va très
08:30vite. Il faut que tout se décide en
08:3225 secondes après avoir ausculté la personne.
08:34Je vous arrête. Je ne connais pas de
08:36consultation en 5 minutes. Rien que le temps
08:38que le patient...
08:40C'est sans examen.
08:42C'est sans examen du patient. Parce que rien que
08:44le temps qu'il se déshabille et qu'il se rhabille...
08:46Le nombre de fois où je suis allé voir des généralistes,
08:48je suis arrivé, ils m'ont pris ma tension, ils m'ont écouté 2 minutes,
08:50j'ai fait la carte bleue et ils
08:52m'ont fait la carte vitale
08:54et la carte bleue payée.
08:565 minutes montrent en main.
08:58Je peux vous en citer des tonnes.
09:00Alors, il faut changer de médecin
09:02très tôt.
09:04Manifestement,
09:06il y a un problème. Vous n'étiez pas
09:08à la boulangerie ?
09:10On comprend mieux l'état de Tom Conan.
09:12J'ai entendu
09:14tout à l'heure 2 clics
09:16et on a un arrêt. Ce n'est
09:18pas possible. L'assurance maladie
09:20refuse
09:22les arrêts de plus de 3 jours
09:24établis en téléconsultation.
09:26Ils sont
09:28systématiquement refusés.
09:30Ça s'est peut-être produit il y a une période,
09:32ça ne se produit plus actuellement.
09:34Vos propositions sont quoi pour
09:36aller dans le sens de l'histoire ?
09:38Qu'est-ce qu'ils voudraient faire ?
09:40Il faut que l'assurance maladie reprenne en charge
09:42les contrôles systématiques.
09:44Il faut sortir ce que je vous disais tout à l'heure.
09:46Contrôle médecin
09:48ou contrôle patient ?
09:50Convocation du patient.
09:52Ça n'empêche pas les contrôles des médecins.
09:54Mais encore faut-il qu'ils les fassent
09:56de façon plus sensée
09:58que c'est fait actuellement. Comparer
10:00l'activité de médecin, c'est très difficile.
10:02Actuellement,
10:04l'assurance maladie la compare,
10:06mais avec un taux de comparabilité
10:08qui n'est pas bon. Je vous donne
10:10un exemple. Le médecin qui fait
10:12beaucoup plus d'urgence que son voisin,
10:14forcément, il va faire beaucoup plus d'arrêts.
10:16Le médecin qui a peu de patients bénéficiaires
10:18de la C2S, il va avoir
10:20plus d'arrêts.
10:22C'est quoi la C2S ?
10:24C'est la prolongation
10:26de la CMU. Ça ne s'appelle plus CMU,
10:28c'est la CMU.
10:30C'est la couverture
10:32santé solidaire.
10:34Voilà pourquoi on dit C2S.
10:36C'est sûr que c'est une patientèle
10:38qui a moins besoin d'arrêt, donc il va être défavorisé.
10:40Il y a aussi la tranche,
10:42on a reporté l'âge de la retraite,
10:44mais la tranche des patients entre 60 et 69 ans.
10:46Vous avez des gens qui travaillent
10:48encore, qui sont particulièrement usés,
10:50qui justifient beaucoup plus d'arrêts
10:52que les autres. Donc le médecin qui va avoir
10:54plus de patients dans cette tranche, forcément,
10:56va faire plus d'arrêts. Et si vous comparez
10:58à un médecin qui en a moins,
11:00ce n'est pas comparable.
11:02Vous voyez la problématique ?
11:04Parmi ce que je propose également...
11:06C'est ça que vous voulez dire, en fonction de
11:08tellement de choses, du territoire, du métier...
11:10Oui, c'est ça.
11:12La loi impose la comparabilité,
11:14mais c'est très difficile de comparer les médecins.
11:16Joséphine Ferrand, de ma part,
11:18il me semble que les médecins du travail
11:20ne peuvent pas donner d'arrêt maladie.
11:22Est-ce que vous pensez que c'est une bonne chose ou pas ?
11:24Est-ce que ça déchargerait un peu le généraliste ?
11:26Ou est-ce que vous pensez que c'est dangereux ?
11:28Alors, ça déchargerait,
11:30mais ce n'est pas dans le rôle du médecin du travail.
11:32Vous voyez, le rôle du médecin du travail,
11:34c'est de définir l'aptitude
11:36au poste du patient,
11:38tandis que l'arrêt en général,
11:40qui est du domaine du médecin, c'est l'aptitude à travailler en général.
11:42Vous voyez, on peut être inapte au poste
11:44et quand même apte à travailler.
11:46Ça, je comprends bien.
11:48Mais dans le principe,
11:50si un médecin du travail
11:52pouvait donner des arrêts maladie,
11:54ça vous choquerait ou pas ?
11:56Non, ça ne me choquerait pas,
11:58mais je pense que ça choquerait beaucoup les employeurs.
12:00Mais ça, ce n'est pas le problème.
12:02Le problème, c'est le problème du malade.
12:06Si une personne est malade,
12:08pourquoi aller voir un médecin du travail
12:10pour voir un deuxième médecin derrière ?
12:12Vous ne pouvez pas voir ce problème avec un bout de la lorgnette.
12:14Le problème des arrêts de travail,
12:16ça concerne plusieurs acteurs.
12:18Le patient, le médecin,
12:20l'entreprise, le médecin du travail,
12:22le médecin de l'assurance maladie.
12:24Un arrêt de travail, c'est parce qu'il y a
12:26quelqu'un qui a un état de santé
12:28qui ne lui permet pas de travailler.
12:30On ne peut pas demander à la terre entière
12:32de savoir si c'est un arrêt de travail.
12:38Pour prendre un peu de recul sur le sujet,
12:40vous ne pensez pas que c'est aussi le contexte
12:42de dégradation des finances publiques,
12:44de volonté de faire des économies,
12:46qui pousse aussi peut-être à un peu exagérer
12:48ce débat sur les arrêts supposément abusifs ?
12:50Oui, c'est possible,
12:52mais quand même, on a un taux de croissance.
12:54Les arrêts ont flambé un petit peu
12:56avec la période Covid,
12:58mais après la période Covid,
13:00ils ne sont pas revenus au taux d'avant.
13:04Je ne vais pas parler gros sous,
13:06mais globalement, quand on regarde
13:08la progression du taux des arrêts de travail,
13:10on est sur une pente de 8 %,
13:12ce qui n'est pas justifié,
13:14sauf à dire que les Français
13:16sont en situation difficile.
13:18Ce qui peut être accroyable.
13:20Oui, oui.
13:22Merci, merci beaucoup.
13:24Merci mille fois,
13:26Marcel Garigou-Grandchamps.
13:28Je suis désolée que vous n'appréciez que
13:30Philippe Bilger dans cette émission.
13:32On sait que nous aussi.
13:34Si c'est le cas, il faut consulter
13:36un lycée.
13:38Il y a des réalités choisies à bonne émission.
13:40Merci beaucoup,
13:42médecin généraliste et responsable
13:44juridique nationale de la Fédération
13:46des médecins de France. On vous réinvitera
13:48quand même, ne vous inquiétez pas, on vous embrasse.
13:50Merci d'avoir été avec nous. Merci Philippe Bilger,
13:52merci Tom, merci beaucoup
13:54Joseph Touvenel, Philippe David,
13:56on se retrouve à 20h.
13:58Mais tout de suite, pour vous, c'est les vraies voies de l'emploi,
14:00avec Nicolas Leroy ?
14:02Absolument, on va vous parler de l'emploi en général.
14:04Qu'est-ce qu'il faut attendre pour 2024
14:06et en tout cas début 2025 ?
14:08On en parle dans un instant, à tout de suite.

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