Avec Christophe CARRÉ
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##BRIGITTE_LAHAIE-2024-09-04##
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Style de vieTranscription
00:00:00Alors, pourquoi on a tous tendance à faire la même chose ? Vous me direz, ce n'est pas très grave quand il s'agit d'habitudes agréables.
00:00:12Mais en revanche, quand on refait sans cesse les mêmes erreurs, il faut peut-être se poser la question.
00:00:17Et tout particulièrement dans le domaine amoureux, pourquoi on choisit toujours quelqu'un qui ne nous convient pas ?
00:00:23Je pense par exemple à ces femmes qui vont tomber amoureuses toujours d'un homme qui est marié,
00:00:28ou bien ces hommes qui choisissent toujours une femme victime en espérant la sauver.
00:00:33Eh bien, je vous propose qu'on aide à décoder tout ça, pourquoi on reproduit les mêmes erreurs,
00:00:38et c'est en compagnie de Christophe Médici qui est avec nous et qui a beaucoup travaillé justement sur ce schéma répétitif.
00:00:48Et donc, il nous expliquera d'où ça vient tout ça, et on pourra évidemment aborder ce sujet dans le domaine amoureux.
00:00:56Mais si vous êtes dans un schéma professionnel par exemple, ou je ne sais pas moi,
00:01:02quel que soit votre domaine dans lequel vous avez tendance à répéter les mêmes erreurs,
00:01:06et que vous avez envie d'en sortir, vous pouvez nous appeler, on vous donnera des conseils tout à fait judicieux.
00:01:11Notre numéro, vous le connaissez, c'est le 0 826 300 300.
00:01:15Comme devise aujourd'hui, je vous propose qu'on décode cette devise, on ne peut pas faire la promesse de s'aimer toujours.
00:01:22En love conseil, on verra quelles sont les sources de conflits dans un couple.
00:01:26En sexo conseil, on examinera la carte orgasmique féminine.
00:01:32Et je vous propose comme duo pour ou contre, nos croyances sont-elles un atout pour faire les bons choix ?
00:01:40Mais tout de suite, j'ai le plaisir de vous présenter quelqu'un que vous connaissez bien,
00:01:44puisqu'il est souvent avec moi sur Sud Radio, Christophe Médici, bonjour.
00:01:48Bonjour Brigitte, ravie de vous retrouver.
00:01:50Mais merci d'être avec nous.
00:01:52C'est ma rentrée ?
00:01:53C'est votre rentrée, oui, c'est un peu notre rentrée aussi, c'est la première semaine.
00:01:56Ah oui, c'est la rentrée.
00:01:57Alors vous êtes psychosociologue, et surtout vous avez fondé cette haute qualité relationnelle,
00:02:03cette méthode HQR, et votre dernier livre, Découvrir sa mission de vie par la mélothérapie, aux éditions Lanore.
00:02:11On parlera d'ailleurs un peu musique avec vous demain.
00:02:13Avec joie.
00:02:14Mais on parlera de musique sous la couette.
00:02:16Là tout de suite, on va parler de ces schémas répétitifs,
00:02:22qui proviennent la plupart du temps de nos croyances, de biais cognitifs,
00:02:30de choses qui sont très inscrites en nous et dont on a du mal à se séparer.
00:02:35Tout à fait, il y a un biais cognitif qui est très connu, Brigitte, qui s'appelle le biais de conformité, n'est-ce pas,
00:02:40qui fait beaucoup de dégâts en la matière,
00:02:42où les gens, par conformité, entre conformité et conformisme, Brigitte,
00:02:46parfois il y a une feuille de papier à cigarette, n'est-ce pas,
00:02:49et bien vont refaire, on pense tout de suite à un de mes collègues,
00:02:53qui avait écrit un grand livre là-dessus, monsieur Cotreau,
00:02:56La répétition des scénarios de vie, n'est-ce pas ?
00:02:58Jean Cotreau, c'est-à-dire que l'idée, vous parlez de l'amour,
00:03:01effectivement, parfois, on choisit le même type de personne,
00:03:04mais moi, je ne peux pas m'éviter de référer à un concept que j'ai créé moi,
00:03:09qui est le concept du saboteur, vous le savez bien, dans sa tête,
00:03:12parce que si on répète des scénarios qui vont mal et qui nous amènent vers le bad,
00:03:17les jeunes générations, ils ont une nouvelle expression, vous avez compris,
00:03:19le nouveau mot qui est depuis quelques années,
00:03:21ils appellent ça, aujourd'hui j'ai badé toute la journée,
00:03:23ou j'ai une relation qui me fait bader,
00:03:25bader qui vient du bad en anglais.
00:03:27Alors, ils badent tous les jeunes, ils ont badé,
00:03:29ben oui, la répétition d'un mauvais scénario, c'est d'avoir badé dans une relation,
00:03:34d'être dans un milieu professionnel.
00:03:36Regardez, il y a une étude qui est sortie, vous parliez de la vie pro sur la répétition du travail,
00:03:39Brigitte, une étude est sortie au début de l'été,
00:03:412 salariés sur 3 vont au travail tous les matins sans le sourire.
00:03:44Why ? Pourquoi ?
00:03:46Parce que certainement qu'à chaque fois, ils choisissent des activités professionnelles
00:03:49qui ne sont pas en phase avec, peut-être, une joie de vivre, un bonheur.
00:03:53Je voudrais juste d'abord, pour qu'on comprenne bien,
00:03:56c'est assez logique quand on a 18 ans,
00:03:59d'être dans des croyances qui nous viennent de notre enfance,
00:04:02de notre éducation, de notre culture aussi,
00:04:04parce qu'il y a des répétitions qui se font à cause de notre culture,
00:04:09donc c'est assez logique.
00:04:11Ce qui est embêtant, c'est quand on reste dans cette croyance,
00:04:14ou dans ces répétitions qui ne nous rendent pas heureux.
00:04:17Donc je crois que la première clé que j'ai envie de donner déjà,
00:04:20c'est prenons conscience qu'on répète quelque chose qui ne nous convient pas.
00:04:25Et ça, ce n'est pas si simple.
00:04:27Vous avez tout à fait raison Brigitte, c'est toujours la première marche,
00:04:29la marche de la conscientisation.
00:04:31C'est la première marche des cinq marches.
00:04:33Mais, volins, nolins, je connais beaucoup de mes stagiaires
00:04:36ou des coachers que j'ai au long de ma formation,
00:04:39ou de mes stages, qui sont toujours dans la conscientisation.
00:04:42Et vous savez à quoi on les reconnaît ?
00:04:44Et beaucoup d'auditeurs de votre formidable émission vont se reconnaître,
00:04:46malheureusement, ils disent « je sais ».
00:04:48Mais le problème, c'est quand tu dis « je sais ».
00:04:50Tu dis « je sais », donc tu restes sur la marche conscientisation.
00:04:53Prenons quelqu'un qui est dans une relation avec une femme...
00:04:56Vous voulez dire, ils disent « je sais que ça ne me convient pas,
00:04:59mais je sais que ça ne me convient pas ».
00:05:01Par exemple, une femme qui est avec le même homme depuis 20 ans ou 30 ans,
00:05:03ou un homme qui est avec la même femme.
00:05:04Et la relation, forcément, ne le fait pas décoller, on est d'accord ?
00:05:07Elle n'est pas forcément toxique, toxique,
00:05:09mais à chaque fois qu'une amie lui dit que ce serait peut-être bien que ça bouge,
00:05:12pour elle, elle fait « oh, je sais, je sais ».
00:05:14Disant « je sais », elle est comme coincée sur la case 1,
00:05:18qui est la case conscientisation.
00:05:20Mais on répétera si on continue à dire « je sais ».
00:05:22Moi, je dis toujours à mes stagiaires, quand on dit « je sais »,
00:05:24on dit « arrête de m'enseigner ».
00:05:26« Je sais », donc ne m'enseigne pas,
00:05:28soit par mon formateur, soit...
00:05:29Oui, on ferme la porte.
00:05:30On ferme la porte, Brigitte.
00:05:31Et donc, à un moment donné, il faut passer à la case décision.
00:05:33Je décide, et ça vient du latin « decidere »,
00:05:35qui veut dire « il n'y a pas d'autre alternative que de faire autrement »,
00:05:38et après, on va passer à une autre action.
00:05:40Mais d'une certaine manière, la personne qui me dit « je sais »,
00:05:42fait gaffe, parce que t'es un peu coincée.
00:05:44Vous savez, l'autre jour, je regardais une étude...
00:05:47Oui, c'est très juste ce que vous dites.
00:05:48Mais oui, Brigitte, je regardais une étude...
00:05:50Mais en fait, quand on dit « je sais »,
00:05:52alors qu'on essaye d'ouvrir les yeux à l'autre,
00:05:54c'est qu'au fond, il n'a pas envie d'ouvrir les yeux.
00:05:56Exactement.
00:05:57Moi, quand on me dit « je sais », j'arrête de titiller.
00:05:59Non, mais vous avez une amie que vous essayez d'aider depuis 10 ans, Brigitte, d'accord ?
00:06:02Non, non, 10 ans, j'essaye pas d'aider 10 ans.
00:06:05On va dire 10 fois.
00:06:07À la dixième fois, elle continue à vous dire « je sais »,
00:06:10une cendrine, d'accord ?
00:06:12Au bout d'un moment, tu vas dire « tu sais »,
00:06:13« ah bon, bah d'accord »,
00:06:14alors je te dis plus rien sur ce sujet-là, d'accord ?
00:06:16Parce que vous en avez marre !
00:06:17Vous en avez marre, dites « je sais »,
00:06:18vous voyez bien qu'elle, de son côté,
00:06:19elle est dans la répétition des scénarios.
00:06:21Oui, alors, ce qui est intéressant...
00:06:22Alors, on a compris, et je pense que tout le monde a compris,
00:06:25parce que là, on est vraiment dans du concret grâce à vous,
00:06:27et vous êtes toujours très concret, Christophe Médisier,
00:06:29c'est ce que j'aime chez vous.
00:06:30Bon, alors, comment on fait pour l'éveiller ?
00:06:33Alors, moi, j'aurais trois clés à donner au cours de l'émission.
00:06:35C'est fou, on la prend par les pieds pour qu'elle lâche prise !
00:06:39On va leur donner trois clés au cours de l'émission.
00:06:41La première clé, elle est liée au fait qu'une personne
00:06:44qui a l'impression, vous savez, j'aime beaucoup l'expression
00:06:46« que demain est passée à la photocopieuse »,
00:06:48côté un peu névrose comme ça,
00:06:49« demain est passée à la photocopieuse,
00:06:50je reprends, je reprends, je reprends »,
00:06:52leur dire « tiens, c'est la rentrée,
00:06:54et si vous essayiez de vous initier à une nouvelle activité ? »
00:06:58Alors, ça peut être n'importe laquelle, tiens,
00:07:00allez à la journée des associations de votre ville,
00:07:02n'importe quelle ville,
00:07:04et puis dites-vous « tiens, je vais m'essayer à un nouvel art,
00:07:06pourquoi pas une nouvelle danse, pourquoi pas la salsa ? »
00:07:09Pourquoi ça, je leur dis ?
00:07:10Parce qu'ils vont forcément se trouver un nouveau groupe d'appartenance,
00:07:13et dans ce nouveau groupe d'appartenance,
00:07:14il va y avoir de nouvelles âmes, Brigitte,
00:07:16de nouveaux êtres humains.
00:07:18Or, une étude américaine est sortie il y a une poignée de mois,
00:07:20qui disait, et ça je le dis à tout le monde,
00:07:22à tous ceux qui nous écoutent,
00:07:23et qui sont de plus en plus nombreux,
00:07:25posez-vous la question sur vos cinq dernières années.
00:07:28Et si vous avez exactement les mêmes relations,
00:07:31c'était sorti il y a quelques mois,
00:07:33depuis cinq ans,
00:07:34certainement que votre vie te stagne.
00:07:36Et sur tous les domaines.
00:07:37Parce que ce n'est pas normal.
00:07:38Ce qui ne veut pas dire qu'il faut faire de vie tout le temps.
00:07:41Bien entendu que non, on ne dit pas ce qu'on n'a pas dit.
00:07:43On garde les vrais grands amis, les pivots affectifs relationnels.
00:07:45Mais attention à avoir toujours les mêmes relations, Brigitte.
00:07:49Oui, oui, oui.
00:07:50On ne va même pas parler d'amis.
00:07:52Là, on parle de gens qu'on croise.
00:07:55Des cercles de qualité relationnelle.
00:07:56Les mêmes relations.
00:07:57Bien sûr.
00:07:58Donc ça, déjà, on a un petit peu avancé.
00:08:01Je suis assez d'accord avec vous.
00:08:04De toute façon, on aime bien avoir des habitudes en tant qu'humain.
00:08:09On est pétri d'habitude, d'ailleurs.
00:08:11Et c'est bien.
00:08:12Parce que d'ailleurs, ça nous évite de réfléchir à chaque fois
00:08:15comment il faut faire, etc.
00:08:17Le cerveau aime bien tout ce qui est automatique.
00:08:21Mais ce qu'il faut juste quand même repérer,
00:08:24c'est quand quelque chose, une habitude, ne nous fait pas du bien.
00:08:27Des habitudes qui sont liées un peu à quelque chose de névrotique, Brigitte.
00:08:30On est d'accord.
00:08:31Vous avez des habitudes.
00:08:32On aime beaucoup le mot, vous et moi, qui sont des rituels.
00:08:35Et les rituels, ça ne fait que du bien.
00:08:37Jean de Seyne a écrit un très beau livre là-dessus, il y a une poignée de mois.
00:08:39Je crois que vous l'aviez invité pour qu'il en parle.
00:08:41Donc, évidemment, les rituels, je ne crois qu'aux rituels.
00:08:43Mais par contre, une habitude, il y a des habitudes du bon et il y a des habitudes du mauvais.
00:08:47Vous faites référence, effectivement, à ces trois fameuses zones qui sont dans le cerveau.
00:08:50La première zone, c'est la zone de confort.
00:08:52Moi, j'en ai un peu marre sur YouTube, tous les réseaux sociaux,
00:08:54de tous mes collègues qui disent tout le temps
00:08:56Oui, finie la zone de confort.
00:08:58Attendez, vous et moi, on le sait, une personne qui n'a pas une zone de confort dans sa tête, elle est folle.
00:09:01Elle n'a pas de cadre, elle n'a pas de structure.
00:09:03Vous avez tout à fait raison de dire à vos auditeurs, il faut une zone de confort.
00:09:07Celui qui veut toujours aller dîner dans un restaurant différent chaque soir, c'est épuisant.
00:09:11Et puis même, regardez, vous avez des amis.
00:09:13Vous et moi, on est amis depuis plus de 20 ans.
00:09:15C'est une zone positive.
00:09:17Les rituels positifs, on les garde.
00:09:19Aller dans un endroit.
00:09:21On se foutait du monde de camping, du bosque, on est d'accord.
00:09:24Longtemps, j'ai pensé ça.
00:09:26Longtemps, je me suis dit, comment peut être Jacky,
00:09:28à aller en placement 16 au camping des Flos Bleus.
00:09:31On est complètement dans le thème de l'émission.
00:09:33Parce que, Jacky, pourquoi il est mal ?
00:09:35Pourquoi il est mal, Claude Brasseur, dans Camping 1 ?
00:09:37Parce qu'il n'a pas sa place habituelle.
00:09:39Mais c'est là aussi qu'il a vécu son grand amour.
00:09:42C'est là qu'avec sa femme, ils ont gravé les lettres de leurs deux prénoms sur l'arbre.
00:09:47Et bien, on comprend qu'il soit mal, Jacky.
00:09:49Parce que ça, pour lui, c'est un enracinement positif.
00:09:52Alors, tout le monde se fout de sa gueule, évidemment.
00:09:54Parce qu'évidemment, c'est camping, mais il est très malin, du bosque, dans ce film.
00:09:57C'est un film sociologique, Camping 1.
00:09:59C'est un très bon film.
00:10:00Très bon film. J'ai pas moins aimé Camping 2 et 3, mais le 1 est très bon.
00:10:03Je suis d'accord.
00:10:04Et ce que je voudrais juste dire à tous ceux qui nous écoutent,
00:10:06si vous avez l'impression que vous êtes dans des habitudes qui ne vous vont pas,
00:10:09si vous avez l'impression de répéter les mêmes erreurs, appelez-nous.
00:10:11Parce que si on reste dans des choses qui ne nous conviennent pas,
00:10:15et bien, très souvent, il nous arrive un accident ou une maladie.
00:10:18Et c'est là, à ce moment-là, enfin, où on se réveille.
00:10:21Et je trouve que c'est mieux de se réveiller un petit peu plus tôt.
00:10:24Vous êtes assez d'accord avec ça ?
00:10:25Le corps ne triche jamais.
00:10:27Et le corps nous donne des leçons.
00:10:29Et quand on n'est vraiment pas bien, le corps finit par lâcher.
00:10:31Et nous donne des leçons.
00:10:32Absolument. 0826-300-300, c'est Fabienne qui va commencer avec nous dans un instant.
00:10:37Sud Radio.
00:10:38Sud Radio.
00:10:39Parlons vrai.
00:10:40Parlons vrai.
00:10:41Sud Radio.
00:10:42Parlons vrai.
00:10:4314h-16h, Brigitte Lahaye, Sud Radio.
00:10:45Et bien, il faut répéter les choses qui sont bien.
00:10:49Et donc, je réinvite Christophe Médici qui est avec nous aujourd'hui.
00:10:52Parce que vous êtes toujours très concret.
00:10:55Et je sais que les auditeurs comprennent bien ce que vous dites et ce que vous transmettez.
00:11:00Vous êtes évidemment le fondateur de la HQR, Haute Qualité Relationnelle.
00:11:05Bonjour Fabienne.
00:11:07Bonjour Christophe.
00:11:08Bonjour Brigitte.
00:11:09Bonjour Fabienne.
00:11:10Merci d'être avec nous.
00:11:12Alors, pendant des années, vous tombiez toujours amoureuse d'hommes mariés.
00:11:15C'est bien ça ?
00:11:17Ah oui.
00:11:18Alors, avant de vous raconter, je voudrais juste faire une petite parenthèse.
00:11:22Ou dire que je suis très très heureuse de vous retrouver.
00:11:26Et que je vous adore.
00:11:27Et que vous m'aidez énormément.
00:11:29Et comme c'est la rentrée, je vous le dis.
00:11:32Merci, je le prends.
00:11:33Je le prends de tout cœur.
00:11:34Merci beaucoup Fabienne.
00:11:36Merci beaucoup.
00:11:37Alors, moi aujourd'hui, je vais témoigner.
00:11:40Et je vais un petit peu sortir la phrase de Jean Gamand.
00:11:43Je sais ce que je ne sais pas.
00:11:45Et je compte sur vous pour m'aider et m'accompagner.
00:11:49Alors moi, j'essaie de travailler beaucoup sur moi.
00:11:52De conscientiser.
00:11:53Je ne pense pas trop.
00:11:55Mais moi, je me retrouve toujours dans des schémas où je me suis retrouvée.
00:11:59Dans des schémas amoureux.
00:12:00Où j'ai des relations amoureuses.
00:12:03Qui étaient vraiment pleines d'amour.
00:12:06Mais avec des hommes mariés.
00:12:09Et à chaque fois, je rencontrais un homme libre.
00:12:13Libataire.
00:12:15Et bizarrement, il ne me plaisait pas.
00:12:17Et il n'était pas pour moi.
00:12:19Mais dès qu'il y avait un homme marié.
00:12:21Alors, je ne sais pas calculer.
00:12:23C'est-à-dire que la machine à sentiments s'emballe.
00:12:26Et je vais aller vers...
00:12:28Moi, j'allais vers l'homme marié.
00:12:30Parce qu'effectivement, je suis dans une relation libre.
00:12:33Avec un homme libre.
00:12:34Mais pour autant, je crois que je préférais être dans une relation avec un homme marié.
00:12:38Où c'était, je trouve, bien plus simple.
00:12:41Et quand on parle d'erreur et des schémas répétitifs.
00:12:45Ce qui me pose problème.
00:12:47C'est que si on prend les croyances illicentes.
00:12:50La religion.
00:12:52L'éducation.
00:12:53Ce n'est pas bien d'être dans une telle relation.
00:12:56Et ce n'est pas mon genre.
00:12:57Mais...
00:12:58Et je ne souhaite plus être dedans.
00:13:00Mais il n'empêche qu'en toute conscience.
00:13:02Je suis allée m'engouffrer dans ces relations.
00:13:05Et donc, je suis responsable.
00:13:09Et en fait, une femme autofagelée.
00:13:11Coupable de ça.
00:13:13Et j'aimerais bien te comprendre pourquoi en fait.
00:13:16Bon, alors déjà, je vais nuancer.
00:13:19Vous n'êtes coupable de pas grand-chose.
00:13:21Sur le plan de la morale d'une certaine époque.
00:13:26Peut-être même pour certaines personnes encore aujourd'hui.
00:13:29Ok, vous pourriez être considéré comme coupable.
00:13:31Attention à ne pas vous flageler.
00:13:35Et vous sentir coupable.
00:13:36C'est pas...
00:13:38L'homme marié est aussi responsable que vous.
00:13:43Et c'est des choix d'adultes consentants.
00:13:46Donc moi, je n'y vois pas de culpabilité.
00:13:48Après, chacun a sa morale.
00:13:51Mais moi, je pense que cette morale de penser qu'on est naturellement fidèle.
00:13:57Est une morale qui ne tient absolument plus la route à notre époque.
00:14:02Fabienne, puis-je me permettre de vous poser quand même une question.
00:14:06Qui va nous permettre d'un peu plus vous éclairer.
00:14:08Bien sûr.
00:14:09Est-ce que quand vous êtes avec l'homme marié dans la relation.
00:14:12Vous êtes confortable dans cette relation.
00:14:15Ou vous êtes peu ou prou inconfortable ?
00:14:18Et bien les deux.
00:14:20Oui mais quand même, ça passe plus d'un côté ou de l'autre Fabienne ?
00:14:23En quoi vous êtes inconfortable alors ?
00:14:26Plus précisément, qu'on avance.
00:14:28Alors, je suis inconfortable dans le fait que je suis la femme de l'ombre.
00:14:35C'est-à-dire que la relation, bien évidemment, est cachée.
00:14:38Vous en souffrez ?
00:14:41J'en ai souffert.
00:14:43Alors, est-ce que je peux me permettre de dire quelque chose ?
00:14:45Parce qu'en fait, j'en ai souffert sur le moment.
00:14:48Et là où je suis dans une relation avec un homme libre.
00:14:52Ça me permet de faire une comparaison.
00:14:54Et en fait, je m'aperçois que finalement, ce qui ne m'allait pas quand j'étais avec l'homme marié.
00:14:59Ben finalement, c'était bien.
00:15:01Parce que quand je vous dis confortable.
00:15:03C'est que le côté, j'ai un côté hyper indépendant et autonome.
00:15:07Et voilà.
00:15:08Et voilà.
00:15:09Et le fait d'être avec l'homme marié.
00:15:11On y vient Fabienne.
00:15:12C'est pour ça que nous vous posons ces questions.
00:15:14Parce que moi, je pense qu'il y a beaucoup de choses qui vous plaisent.
00:15:16Dans le fait d'être avec un homme marié.
00:15:17Brigitte va vous faire des retours là-dessus.
00:15:18J'en suis persuadé.
00:15:20Mais, ce côté libre.
00:15:22Vous savez, il y a un nouveau mot maintenant.
00:15:24Qui est sorti depuis 4-5 mois.
00:15:26Il y a le mot célibataire.
00:15:28Tout le monde le connaît.
00:15:29Il y a le mot couple.
00:15:30Tout le monde le connaît.
00:15:31Et il y a des gens qui aiment être en sélicouple.
00:15:33C'est-à-dire qu'on est en couple.
00:15:34En même temps, on est chacun chez soi.
00:15:36Et il y a une part célibataire.
00:15:38Est-ce que vous avez l'impression que l'homme avec qui vous êtes, justement.
00:15:41Il est un petit peu entreprenant.
00:15:43Un peu trop engageant.
00:15:47Alors, non.
00:15:48Mais, il est hyper adorable.
00:15:49Mais, j'ai l'impression de jouer au couple.
00:15:51Ça ne me va pas.
00:15:52Ou alors, ça me va deux jours.
00:15:54Fabienne, sur un plan comme ça, assez général.
00:15:58Lorsqu'on aime être avec des hommes mariés.
00:16:01C'est en effet parce qu'on aime garder une certaine liberté.
00:16:05On n'a pas de comptes à rendre beaucoup à un homme marié.
00:16:08On est aussi avec ce sentiment d'être très désiré, très aimé.
00:16:13Parce qu'en général, on est la maîtresse.
00:16:15Donc, on n'a que les bons côtés d'une relation.
00:16:17Donc, tout ça, c'est le côté positif d'être avec un homme marié.
00:16:21Le petit côté négatif sur lequel peut-être on peut se pencher avec vous.
00:16:25C'est, est-ce que ce n'est pas la peur, justement, d'aimer réellement et de s'engager.
00:16:30Parce que, quand on est avec un homme marié, il n'y a pas ce...
00:16:35Comment dirais-je ?
00:16:36Même s'il nous quitte, ce n'est pas la même chose que quand on est en couple et qu'on est quitté.
00:16:44Je pense qu'il y a...
00:16:46Alors, la peur, en fait, je crois que...
00:16:50Vous dites un mot juste, Brigitte, la peur.
00:16:52Mais par contre, je crois que la peur, elle est inversée.
00:16:56C'est-à-dire que, est-ce que je mérite d'être aimée ?
00:17:00En fait, cette peur, elle est vis-à-vis de moi, pas vis-à-vis de l'homme.
00:17:03C'est-à-dire, pourquoi cet homme m'aimerait ?
00:17:06Pourtant, je veux dire...
00:17:08Est-ce que je mérite finalement qu'on m'épouse ?
00:17:10Oui, c'est ça.
00:17:11Donc, ce serait une petite faille dans votre estime de vous-même ?
00:17:17Oui, qui est seulement une croyance limitante suite à l'enfance
00:17:21et que j'essaie de travailler, mais à guérir ou à cicatriser.
00:17:27Elle est peut-être conscientisée, comme on aime dire aujourd'hui,
00:17:30mais pas encore cicatrisée, pas encore dépassée.
00:17:34Je pense que vous mettez le doigt dessus.
00:17:36Après, Fabienne, c'est vrai que quand on est dans une relation classique,
00:17:39on n'est que deux, on est d'accord.
00:17:41Je vais y aller sur des oeufs.
00:17:42Quand on est dans une relation avec une autre personne,
00:17:45une femme, un mari, parce que ça va de deux côtés, n'est-ce pas ?
00:17:49On est trois, Fabienne.
00:17:50Qui dit trois, dit Oedipe.
00:17:52C'est-à-dire que, qui dit trois, dit toujours qu'on partage l'autre,
00:17:55mais que quelque part, il y a un jeu avec papa et maman, un peu.
00:17:58Parce que voilà, on est là, mais il y a une autre personne,
00:18:02et on pense à elle, et parfois...
00:18:04La question, pour répondre à la proposition que vous fait Christophe Médici,
00:18:08elle est très simple.
00:18:09La question qu'il faut vous poser, Fabienne,
00:18:11est-ce que vous avez quand même de temps en temps fantasmé
00:18:14que cet homme marié quitte sa femme pour vous ?
00:18:18Oh, bien sûr que oui !
00:18:20Mais est-ce que vous insistez ?
00:18:21Est-ce que vous lui dites ?
00:18:22Est-ce que vous faites partie de ces femmes ?
00:18:23« Hey, quitte-la ! Je voudrais que tu la quittes ! »
00:18:26Ah, mais alors, justement, j'ai fait tout le contraire.
00:18:28C'est-à-dire que c'était dans ma partie intime
00:18:32que j'aurais aimé, que j'aurais souhaité,
00:18:34parce qu'il n'y a plus de relation avec d'hommes mariés.
00:18:36Mais quelque part, vous voyez,
00:18:39il y a des femmes qui vont vivre des relations avec des hommes mariés,
00:18:42qui vont critiquer l'épouse, qui vont dire
00:18:44« Mais quitte-la ! Si tu ne la quittes pas, je vais te quitter ! »
00:18:47Alors qu'en fait, moi, finalement,
00:18:48je lui ai trouvé toutes les bonnes raisons de ne pas quitter sa femme,
00:18:51alors que j'aurais souhaité qu'il le fasse.
00:18:53Du coup, je me dis « Mais la bienfaite, pas la quitter ! »
00:18:55Je sais que ça va être très compliqué pour vous, et j'en suis désolée.
00:18:58Non, non, non, c'est très simple pour nous,
00:19:00mais c'est encore un peu compliqué pour vous.
00:19:02Non, mais je crois, Fabienne, que d'abord,
00:19:06vous êtes aujourd'hui avec un homme qui n'est pas marié,
00:19:09donc on voit bien que vous êtes en train d'avancer,
00:19:12et je pense que cette situation que vous avez répétée,
00:19:16à un moment donné, vous aviez besoin de la répéter,
00:19:18parce que vous n'étiez pas prête, justement,
00:19:21réellement, à vous engager avec un homme libre,
00:19:24même si, au fond de vous, il y avait quand même ce désir,
00:19:27puisque vous vous sentiez coupable de ne pas être...
00:19:30enfin, de prendre des hommes qui n'étaient pas libres.
00:19:32Donc, continuez à travailler sur, justement,
00:19:38est-ce que vous êtes quelqu'un qui mérite d'être aimé fondamentalement, totalement,
00:19:45et c'est ça qui va vous aider à dépasser tout ça ?
00:19:50Oui, j'espère que je vais pouvoir travailler sur ça.
00:19:55Par contre, est-ce que je peux vous poser une question ?
00:19:58Tout à l'heure, vous avez parlé qu'il y avait 5 marches.
00:20:01Je sais, mais est-ce que je peux vous demander quelles sont les 5 marches ?
00:20:05On va vous les donner dans un instant.
00:20:07Restez avec nous, Fabienne, on se retrouve tout de suite.
00:20:20Avec Christophe Médici, nous évoquons les schémas répétitifs.
00:20:25Fabienne, vous nous avez raconté votre habitude de choisir.
00:20:32Non, ce n'est pas le fait d'avoir choisi,
00:20:34c'est le fait de tomber toujours amoureuse d'hommes mariés,
00:20:37qui indiquait bien le côté répétitif des choses.
00:20:41Et vous avez posé une question à Christophe.
00:20:45En fait, les 5 marches, je réfère à l'idée,
00:20:50quand on est dans la répétition des scénarios de vie,
00:20:52c'est de savoir comment tu peux changer, et changer en mieux,
00:20:55et t'améliorer, on est d'accord.
00:20:57Dans mon livre « Dites-Oui à la pleine confiance »,
00:20:59j'avais conceptualisé, Fabienne, les 5 marches du changement,
00:21:02du changement positif.
00:21:03Nous avons parlé avec Brigitte de la première marche,
00:21:05vous vous souvenez, de la conscientisation.
00:21:07On avait dit qu'il ne faut pas rester coincé.
00:21:09En disant « je sais »,
00:21:11il faut dire « je ne sais pas »,
00:21:13et rester ouvert au changement.
00:21:15« Je sais que je ne sais rien », vous le disiez Brigitte en off,
00:21:17c'était tout à fait juste cette phrase socratique.
00:21:19La deuxième marche, Fabienne, et pour tous les auditeurs,
00:21:22c'est la marche de la décision.
00:21:24Mais pour arriver déjà sur cette marche-là,
00:21:27il faut dépasser l'idée d'en avoir juste un peu marre.
00:21:30Il y a une femme que j'aime beaucoup,
00:21:32qui parfois a de gros problèmes de sommeil,
00:21:35tant qu'elle n'en a pas marre d'en avoir le marre,
00:21:37et Dieu sait si cette femme est chère à mon cœur,
00:21:39elle ne montera pas sur la deuxième marche,
00:21:41qui est la marche-décision.
00:21:43Il faut décider, ça c'est la deuxième marche, Fabienne.
00:21:45Décider vient du latin « decidere »,
00:21:47c'est décider, je ne prends plus d'hommes mariés,
00:21:51parce que je veux m'engager, comme disait Brigitte.
00:21:53Ça c'est la seconde marche.
00:21:54Mais attention, une vraie décision,
00:21:55une décision ce n'est pas un petit choix.
00:21:57Tout au temps des IGO, on entendait qu'ils disaient
00:21:59« j'ai pris des choix forts », c'est ça décider.
00:22:01J'ai fait des choix forts.
00:22:03Madodou le disait, tout le monde le disait.
00:22:05J'ai fait des choix forts, des choix forts.
00:22:07La troisième marche du changement,
00:22:09c'est la marche-action.
00:22:11Vous devez agir, et agir d'une manière autre
00:22:13que ce que vous aviez fait jusqu'aujourd'hui.
00:22:15Phrase de Machiavelli dans Le Prince,
00:22:17la loi de l'action ouvre des opportunités
00:22:19que l'inaction aurait laissé cachées.
00:22:21Vous devez agir autrement.
00:22:23Et la quatrième marche,
00:22:25si vous avez fixé un nouvel objectif,
00:22:27trouver un homme, seul et comme moi, célibataire comme moi,
00:22:31évaluer si vous avancez vers cet objectif,
00:22:35c'est la quatrième marche,
00:22:37et enfin la cinquième et dernière marche.
00:22:39Vous devez être capable de souplesse
00:22:41et de changer vos stratégies,
00:22:43vos actions, si ça ne vous mène pas
00:22:45à l'objectif que vous vous étiez fixé.
00:22:47Voilà les cinq marches pour vous, Fabienne.
00:22:49Eh bien, il vous reste à monter l'escalier.
00:22:53Je vais les monter doucement,
00:22:55mais sûrement.
00:22:57Et surtout, n'essayez pas de les enjamber ces marches.
00:22:59Vous les montez les unes après l'autre
00:23:01et vous prenez le temps qu'il faut
00:23:03pour arriver à les monter.
00:23:05Merci beaucoup, Fabienne, en tout cas.
00:23:07Et merci, Christophe, de ce conseil
00:23:09que vous donnez à tous ceux qui nous écoutent.
00:23:11Alors, en l'offre-conseil, je vous propose
00:23:13d'évoquer un peu les sources de conflits.
00:23:15C'est la rentrée, vivre à deux sans se disputer,
00:23:17c'est une mission impossible.
00:23:19C'est même bien de se disputer
00:23:21parce que la dispute se permet
00:23:23de remettre les choses à plat,
00:23:25à condition évidemment que ce ne soit pas
00:23:27une guerre sans fin.
00:23:29Néanmoins, il y a des points sur lesquels
00:23:31il y a beaucoup de mal parfois à se mettre d'accord
00:23:33et qui sont des points essentiels
00:23:35et qu'à ce moment-là, il faudra négocier
00:23:37parce que sinon,
00:23:39ce sont des conflits qui sont impossibles
00:23:41à résoudre.
00:23:43Donc, je vais vous passer en revue
00:23:45ces six points qui nécessitent
00:23:47une négociation si c'est source
00:23:49de conflits. Le premier,
00:23:51c'est les tâches ménagères.
00:23:53C'est le prix à payer de la vie quotidienne à deux.
00:23:55Autant le savoir, autant se mettre d'accord
00:23:57sur ce qui paraît anecdotique
00:23:59et qui peut pourrir la relation.
00:24:01Si sans arrêt, vous vous disputez
00:24:03pour des questions de qui prend la douche
00:24:05en premier le matin ou je ne sais quoi,
00:24:07ça paraît comme ça très, très, très futile,
00:24:09très, très anodin.
00:24:11C'est à force une vraie source
00:24:13de conflits. Donc, il ne faut pas laisser passer
00:24:15ce petit désaccord
00:24:17qui pourrit la relation
00:24:19parce qu'il revient sans arrêt.
00:24:21Deuxième point,
00:24:23c'est la vie professionnelle.
00:24:25Être trop absent ou travailler trop au domicile
00:24:27conjugal, par exemple, ou être jaloux
00:24:29du travail de l'autre, c'est fréquent.
00:24:31C'est important également
00:24:33de négocier s'il y a des conflits
00:24:35qui viennent trop souvent par rapport aux rivalités
00:24:37professionnelles. L'éducation
00:24:39des enfants, évidemment, lorsqu'il y a trop
00:24:41de divergences. La belle
00:24:43famille,
00:24:45le repas le dimanche
00:24:47ou les vacances,
00:24:49c'est source de beaucoup de conflits.
00:24:51Et l'argent,
00:24:53aussi, est un sujet important
00:24:55parce que parfois, il y a des dépenses budgétaires
00:24:57qui provoquent des rancœurs tenaces.
00:24:59Attention du
00:25:01beau truc un peu cher que vous
00:25:03offrez, pensant que ça fait plaisir aussi
00:25:05à l'autre, mais qui finalement n'est pas du tout
00:25:07dans ses priorités
00:25:09à lui.
00:25:11Sur les conflits, je suis entièrement d'accord.
00:25:13Une étude a été sortie dans un magazine, il y a
00:25:15deux ans, qui disait que 77%
00:25:17des causes de conflits de couple, c'était l'argent.
00:25:19Vous avez bien fait de le mettre en premier, Brigitte,
00:25:21parce que je pense que c'est agressif.
00:25:23Mais c'est très important.
00:25:25Je ne les ai pas mis dans l'ordre, d'ailleurs.
00:25:27Après, ce qui est intéressant dans les conflits,
00:25:29peut-être que vous allez en parler, mais il y a
00:25:31deux familles de conflits dans le couple. Il y a ce qu'on appelle
00:25:33les conflits récurrents et le
00:25:35conflit ponctuel. Or, une étude
00:25:37avait dit que 8 conflits sur 10
00:25:39en couple sont des conflits récurrents. Autrement dit,
00:25:41les couples s'engueulent toujours pour les mêmes raisons.
00:25:43C'est de cela dont je parle, bien sûr.
00:25:45Un conflit qui est
00:25:47juste, spontané.
00:25:49Le dernier
00:25:51point, c'est évidemment la sexualité,
00:25:53qui est également source de conflits.
00:25:55Voilà. Donc,
00:25:57faites un petit bilan, là. C'est la rentrée
00:25:59de votre couple, aussi. Faites un petit bilan.
00:26:01S'il y a des conflits répétitifs sur un sujet,
00:26:03il est plus que temps de communiquer
00:26:05réellement. Et on peut, évidemment,
00:26:07parler aussi ensemble à l'antenne.
00:26:09Bonjour, Alexandra. Bonjour, Brigitte.
00:26:11Bonjour, Christophe.
00:26:13Merci d'être avec nous, Alexandra.
00:26:15Vous avez de la chance, Christophe.
00:26:17Aujourd'hui, on n'a que des jolies femmes
00:26:19et des filles magnifiques qui nous appellent.
00:26:21C'est très gentil.
00:26:23Merci.
00:26:25On vous écoute. Allez-y.
00:26:27Sur les histoires
00:26:29d'amour
00:26:31qu'on répète et les mêmes erreurs,
00:26:33effectivement, au bout
00:26:35de quelques années, j'ai constaté
00:26:37que je prenais
00:26:39toujours le même type de profils d'hommes.
00:26:41C'est-à-dire des hommes forts,
00:26:43qui paraissaient un peu durs.
00:26:45Voilà.
00:26:47Sur qui on peut compter, soit disant,
00:26:49sécurisants. Et au fur et à mesure
00:26:51du temps, j'ai réalisé qu'en fait, ce profil
00:26:53d'hommes derrière les coulisses,
00:26:55derrière la façade de force,
00:26:57sont des hommes, en fait,
00:26:59qui étaient avec moi égoïstes,
00:27:01assez violents, manipulateurs,
00:27:03infidèles, et qui m'étaient toujours
00:27:05en fait en question mon instinct.
00:27:07C'est-à-dire que de temps en temps,
00:27:09je leur disais, c'est quand même bizarre, je le sens pas
00:27:11comme ça. Et en fait... Votre intuition,
00:27:13vous voulez dire. Oui, mon intuition,
00:27:15en fait, me disait, il y a
00:27:17quelque chose qui dysfonctionne. Il y a quelque chose
00:27:19qui dysfonctionne. Il est infidèle.
00:27:21Il me manipule, mais
00:27:23vous savez, quand vous tombez sur ces prototypes-là,
00:27:25moi j'étais admirative, parce que c'était
00:27:27vraiment, ce sont des hommes que j'ai rencontrés
00:27:29au fur et à mesure des années,
00:27:31des sacrés personnages.
00:27:33En apparence, des hommes virils.
00:27:35Voilà. Exactement.
00:27:37Et je me suis dit,
00:27:39mais pourquoi, Alexandra, tu répètes, tu répètes,
00:27:41tu répètes, et au fur et à mesure du temps,
00:27:43ça se compliquait. C'est-à-dire,
00:27:45au départ, vous tombez sur un prototype d'homme fort
00:27:47qui est violent au niveau de la parole,
00:27:49et au fur et à mesure du temps, vous répétez,
00:27:51et là, vous tombez sur un autre prototype
00:27:53de violence.
00:27:55Là, ça devient violence physique,
00:27:57et je me suis dit, mais jusqu'où tu vas aller,
00:27:59ma chérie ? Et vous avez
00:28:01repéré aujourd'hui pourquoi vous faisiez ces choix
00:28:03répétitifs ? Exactement. J'ai repéré.
00:28:05En fait, il a fallu faire un travail
00:28:07extrêmement long, extrêmement pénible.
00:28:09Mais c'était un vrai motif
00:28:11de consulter un thérapeute,
00:28:13quand on fait comme ça,
00:28:15on répète sans cesse des erreurs,
00:28:17surtout dans le domaine amoureux,
00:28:19on y laisse beaucoup de plumes,
00:28:21parce qu'au lieu d'améliorer
00:28:23sa confiance en soi et son estime de soi,
00:28:25on la diminue.
00:28:27Exactement. Exactement, Brigitte.
00:28:29Et c'est vrai que si nous ne sommes pas aidées,
00:28:31on a tendance, en fait, à répéter, répéter.
00:28:33Moi, je me suis dit, il faut que je coupe
00:28:35ce schéma-là, parce que c'est absolument déstructeur.
00:28:37Et en cherchant,
00:28:39il s'avère que ce
00:28:41besoin d'être
00:28:43sécurisé par un homme qui parait
00:28:45fort, c'est parce que la petite fille n'a pas
00:28:47été protégée. La jeune femme
00:28:49n'a pas été protégée. Alors,
00:28:51moi, ce qui me plaisait, c'était d'avoir
00:28:53ce profil
00:28:55d'homme où on se dit, avec
00:28:57lui, c'est bon, je suis en sécurité.
00:28:59Je ne suis pas tout à fait d'accord
00:29:01avec cette analyse que vous faites, parce que
00:29:03si vous aviez,
00:29:05si vous aviez,
00:29:07vous auriez pu choisir des hommes
00:29:09forts, vraiment forts et sécurisants.
00:29:11Voyez, tandis que
00:29:13en apparence, vous choisissez
00:29:15des hommes qui ont l'air forts,
00:29:17mais qui ne le sont pas, en final.
00:29:19Donc, je pense qu'il y a quand même,
00:29:21on peut imaginer
00:29:23en effet que ça vient de votre enfance,
00:29:25mais il y a certainement soit
00:29:27un père
00:29:29qui n'était pas
00:29:31un bon père,
00:29:33soit une mère qui vous a fait peut-être
00:29:35par exemple une généralisation
00:29:37tous les hommes sont
00:29:39toxiques,
00:29:41ou je ne sais quoi.
00:29:43On sait que ça vient de la maman.
00:29:45On sait que ça vient de la maman.
00:29:47Et il est vrai,
00:29:49c'est ce que je dis, le plus dur
00:29:51est de prendre conscience que nous
00:29:53ne voulons plus ce type de schéma
00:29:55et qu'on doit se respecter
00:29:57et c'est pour ça qu'en fait, j'ai choisi
00:29:59de travailler sur moi, de m'éloigner
00:30:01un peu de la recherche.
00:30:03Donc, vous voulez dire que votre mère
00:30:05ne vous a pas sécurisé, c'est ça ?
00:30:07Non, elle était plutôt même à me
00:30:09rabaisser, à m'humilier.
00:30:11Donc, vous avez choisi des hommes qui vous donnaient
00:30:13bien la preuve que vous n'aviez aucune valeur.
00:30:15Exactement. Et on répète
00:30:17le schéma, Brigitte, et on continue.
00:30:19Si ce n'est pas la maman, c'est les compagnons.
00:30:21Et quand j'ai réalisé qu'en fait,
00:30:23si j'ai de la valeur, si je
00:30:25mérite d'être aimée, je mérite d'être
00:30:27respectée, non, on n'a pas à me dire
00:30:29ce que je dois faire. C'est toi l'infidèle,
00:30:31ça n'est pas moi. Je ne dois pas m'excuser
00:30:33en fait de tes dysfonctionnements, parce que
00:30:35je ne fonctionne pas comme ça.
00:30:37Et donc, le positionnement, j'ai aussi travaillé
00:30:39pour que ma fille ne traîne pas les casseroles
00:30:41de sa mère, en transgénérationnelle,
00:30:43etc. Pour moi, c'était important.
00:30:45Donc, du coup, je me suis dit, je vais travailler
00:30:47fort, fort, fort, fort pour que
00:30:49ma doudou, en fait,
00:30:51puisse être une jeune femme qui se dit
00:30:53ma mère a réussi quand même à se
00:30:55relever de tout ça. Et
00:30:57pour l'instant, c'est vrai Brigitte, je vous avoue,
00:30:59je n'ai pas été en quête de rechercher
00:31:01en fait l'amour, parce que je me suis dit
00:31:03aïe, aïe, aïe, c'est un peu compliqué,
00:31:05il faut vraiment penser à toi. Je suis devenue un peu égoïste
00:31:07et je me dis
00:31:09quand ce sera le moment,
00:31:11juste et parfait, je pense que maintenant,
00:31:13je pourrais identifier
00:31:15quel homme peut éventuellement
00:31:17voilà, m'apporter ce dont j'ai besoin
00:31:19en équilibre, en harmonie, en respect.
00:31:21Ça, c'est important pour moi,
00:31:23le respect, l'harmonie, l'équilibre
00:31:25dans un couple.
00:31:27Pourquoi attendre ?
00:31:29Alexandra, si je peux me permettre,
00:31:31je peux vous dire quelque chose
00:31:33là-dessus ? On entend bien que vous dites
00:31:35quand ce sera le bon moment. Finalement, le bon moment,
00:31:37vous savez, comme disait le titre du film, in the mood for love,
00:31:39à quel moment on l'est ou on ne l'est pas ?
00:31:41Ce que je vous propose déjà,
00:31:43c'est de préparer le terrain. Et je vous donne
00:31:45deux, trois coachings. Vous êtes prête ? D'accord ?
00:31:47Premier coaching.
00:31:49Premier coaching. Pour le demander
00:31:51à l'univers, parce que vous savez, tout est interrelié,
00:31:53il ne nous arrive toujours que ce qu'on demande
00:31:55qui nous arrive. Donc voilà, toute femme n'a que
00:31:57l'homme qu'elle a demandé, et tout homme n'a
00:31:59que la femme. Et même si c'est très toxique. Mais après,
00:32:01pour qu'on a ça, on le travaille.
00:32:03Première chose, faites vos tableaux de conscientisation
00:32:05de vos attentes amoureuses.
00:32:07Qu'est-ce que vous voulez ? Qu'est-ce que vous voulez
00:32:09qu'il ait ? Et prie, j'ai témoin, quand on vous entend,
00:32:11on a beaucoup d'estime pour vous, vous savez
00:32:13pourquoi ? Parce qu'on sent que vous êtes quelqu'un
00:32:15avec qui vous êtes sorti de cette nasse parce que vous avez
00:32:17fait, comme vous nous l'avez dit, un long travail
00:32:19sur vous. On est d'accord, Alexandra ?
00:32:21Une première clé, s'il vous plaît, Alexandra,
00:32:23pour le prochain. C'est
00:32:25non négociable. Dès la
00:32:27première rencontre, que ce soit n'importe où,
00:32:29à une soirée chez une amie, à un dancing,
00:32:31on s'en fout, boîte de nuit, ou
00:32:33sur un site internet de rencontre, on s'en fiche.
00:32:35C'est au bout de quelques minutes
00:32:37ou deux heures. Tu sais, moi, je fais un long travail
00:32:39sur moi, je pense que c'est important de mieux
00:32:41se connaître. Et toi,
00:32:43toi, Olivier, toi, Alexandra,
00:32:45toi, Patrick, tu fais un
00:32:47travail sur toi. Et sincèrement,
00:32:49comme disait Péasson-Lamchard-Genman, le fondateur
00:32:51de l'école parisienne de sexo-gestalt, qui m'a
00:32:53tant apporté, si vous faites un
00:32:55travail sur vous, c'est quand même plus simple. Je ne dis pas que ce n'est pas possible
00:32:57avec quelqu'un qui n'en fait pas, Brigitte, mais c'est
00:32:59quand même beaucoup plus simple d'être avec quelqu'un
00:33:01qui écoute Brigitte Lahaye tous les jours, je vous assure,
00:33:03qui a fait une thérapie ou une analyse.
00:33:05Alors, Alexandra, c'est un pré-requis
00:33:07pour vous, d'accord ? Votre futur conjoint, il
00:33:09fait un travail sur lui. On est d'accord ?
00:33:11Ok, d'accord. Nickel. Vous le notez ?
00:33:13Dans un coin de votre tête ? C'est noté.
00:33:15Ou alors,
00:33:17il fait du tai-chi
00:33:19ou des choses comme ça, un peu...
00:33:21Voilà, parce qu'il n'y a
00:33:23pas que le travail sur soi qui
00:33:25permet d'évoluer. Mais non, on ne peut pas travailler
00:33:27que toute seule, il faut en face aussi qu'il y ait
00:33:29du répondant, que la personne aille aussi évoluer,
00:33:31progresser, travailler sur elle.
00:33:33Alors, méfiez-vous quand même de certains thérapeutes
00:33:35qui ont choisi d'être thérapeutes
00:33:37pour se soigner
00:33:39et qui n'ont pas réellement fait de travail sur eux.
00:33:41Ah oui, parce que
00:33:43comme dit Brigitte, il y a travail sur soi et
00:33:45travail sur soi, on est d'accord ? Oui.
00:33:47Vous connaissez, Brigitte, on en parle souvent,
00:33:49vous connaissez la théorie, qui n'est pas une théorie,
00:33:51c'est la vérité quotidienne des gens qu'on appelle les
00:33:53thérapistes killers ou les coachs killers,
00:33:55les tueurs de thérapeutes et les tueurs de coachs,
00:33:57vous les connaissez ? Non. C'est des gens qui vont
00:33:59chez un thérapeute et qui vont chez un coach
00:34:01juste pour le tuer. Et ils sortent
00:34:03et disent à leur petite fille d'ami ou à leur fiancé
00:34:05ou à leur femme, putain, ils sont nuls, tous nuls,
00:34:07tous des nuls. Et ça, ça s'appelle
00:34:09les thérapistes killers. Ils peuvent passer
00:34:1115 ans en thérapie et être chez le meilleur
00:34:13des psychanalystes. C'est très bien pour le psychanalyste,
00:34:15il prend des millions, ça lui sert à rien.
00:34:17Non, les très bons ne les gardent pas.
00:34:19Ils ne les garderont pas. Il dit, monsieur, ça ne sert à rien,
00:34:21je ne vous sers à rien. Oui, lui, le très bon,
00:34:23le authentique. Vous savez, Alexandra,
00:34:25il y a des coachs killers. Moi, il y a des gens
00:34:27qui sont là pour me tuer, je le vois bien.
00:34:29Même en salle de formation, il y a des formateurs
00:34:31killers. Il y a des gens qui deviennent mauvais
00:34:33objets, comme Shelley Maloney-Klein. Et
00:34:35au lieu d'aller travailler à l'intérieur de
00:34:37leurs mauvais objets, la personne
00:34:39qui est censée avoir un minimum plus
00:34:41de savoir qu'ils vont vouloir la tuer.
00:34:43Et oui, c'est plus simple d'aller tuer
00:34:45à l'extérieur que tuer à l'intérieur. Ça fait penser à certaines
00:34:47activités humaines, n'est-ce pas ?
00:34:49Et je n'en dirais pas plus. C'est une histoire de ma vie avec les hommes.
00:34:51Effectivement, en essayant de les aider et leur
00:34:53montrant la voie, ils ont voulu, en fait,
00:34:55me squeezer et m'éradiquer.
00:34:57Comme disait mon ex-mari, je vais
00:34:59t'éradiquer, t'effacer.
00:35:01Et il est vrai que maintenant, je n'accepte
00:35:03plus qu'on me dise, tais-toi.
00:35:05Ou que quand mon instinct me guide
00:35:07et que tout d'un coup, je sens que c'est bon pour moi
00:35:09et qu'on me dit, non, non, non, tu te trompes, etc.
00:35:11Non, non. Je me respecte, Christophe.
00:35:13Et ça, c'est vrai que c'est ce que j'ai appris
00:35:15au fur et à mesure du temps.
00:35:17Et j'espère continuer.
00:35:19Mais effectivement, vous avez raison. Maintenant,
00:35:21peut-être qu'il n'y a pas de bon moment.
00:35:23Non, surtout pas. Parce que
00:35:25vous savez, si
00:35:27on attend d'être totalement prête,
00:35:29on est bourré de rides.
00:35:31On est sur...
00:35:33On est en famille.
00:35:35Et Alexandra,
00:35:37les êtres humains se font une croyance.
00:35:39On n'est pas riches en temps, les êtres humains.
00:35:41On est pauvres en temps. Vous savez, une vie,
00:35:43c'est 30 000 jours, d'après le titre de l'autobiographie
00:35:45de Maurice Gennevois, 700 000 heures.
00:35:47Ça fait encore plus peur en heure. Et encore, pour une vie
00:35:49de 85-86 ans, c'est-à-dire la moyenne de vie.
00:35:51Donc, chaque jour compte pour votre bonheur.
00:35:53Tout à fait.
00:35:55Chaque jour compte, car pédiame.
00:35:57Il est vrai que peut-être qu'il va falloir que j'y pense.
00:35:59Je pense souvent aux autres.
00:36:01Vous écoutez l'émission de Brigitte,
00:36:03donc vous êtes forcément quelqu'un de bien.
00:36:05Et puis d'ailleurs, effectivement, mon meilleur ami
00:36:07qui s'appelait Christophe et qui est maintenant
00:36:09une petite étoile dans le ciel, me disait toujours
00:36:11j'adore l'émission de Brigitte Alexandra,
00:36:13il faut que tu écoutes.
00:36:15Et de là-haut, il l'écoute encore.
00:36:17On a beaucoup d'onimates là-haut.
00:36:19Il s'appelait Christophe.
00:36:21Moi, je trouve qu'aujourd'hui, c'est parfait.
00:36:23Vous m'avez vraiment
00:36:25apporté beaucoup de douceur et de joie.
00:36:27Et ça fait du bien. Merci d'exister.
00:36:29Merci d'être là.
00:36:31J'entends une femme
00:36:33qui a beaucoup de cœur
00:36:35et je ne vois pas comment elle pourrait rester seule longtemps.
00:36:37J'espère aussi
00:36:39avant que je sois trop vieille.
00:36:41Je suis gentille.
00:36:43Je vous embrasse Alexandra.
00:36:45Merci Brigitte.
00:36:47Au revoir Christophe.
00:36:49On fait une petite pause et on se retrouve
00:36:51dans un instant avec vous bien sûr
00:36:53au 0826 300 300 et vous aurez la deuxième
00:36:55clé de Christophe Médici.
00:36:5914h16,
00:37:01Brigitte Laës,
00:37:0314h16,
00:37:05Brigitte Laës, Sud Radio.
00:37:07L'échéma répétitif.
00:37:09Alors je vous rassure,
00:37:11on en a tous connu des schémas répétitifs
00:37:13dans quelques domaines que ce soit.
00:37:15Ce qui est embêtant, c'est si on continue
00:37:17à aller nourrir ces schémas répétitifs.
00:37:19Et c'est pour ça qu'on vous demande
00:37:21de nous appeler et de témoigner
00:37:23au 0826 300 300.
00:37:25Christophe Médici, vous allez nous donner votre deuxième clé.
00:37:27Alors la deuxième clé,
00:37:29la première clé,
00:37:31c'est aussi une nouvelle
00:37:33activité puisque c'est la rentrée.
00:37:35La deuxième clé,
00:37:37c'est l'idée que
00:37:39si on est dans des schémas répétitifs,
00:37:41on est dans quelque chose qui fait que,
00:37:43on en parlait au début de l'émission grâce à une auditrice,
00:37:45que la peur est là Brigitte.
00:37:47Et moi je dirais que les gens devraient
00:37:49travailler l'art d'oser. Alors j'ai un petit
00:37:51jeu de mots, je dis qu'il faut devenir une magicienne
00:37:53ou un magicien d'ose, c'est un petit jeu de mots.
00:37:55C'est joli.
00:37:57Et donc la deuxième clé, c'est cette idée là, c'est à dire
00:37:59pratiquer l'art d'oser.
00:38:01Alors l'art d'oser, c'est justement
00:38:03quitter un peu sa zone de confort, ça va plaire à tous les
00:38:05coachs qui sont partout
00:38:07sur les réseaux sociaux là, et d'aller
00:38:09vers ce qu'on appelle la zone de risque.
00:38:11Mais en fait la zone de risque, c'est aussi une autre zone de progrès.
00:38:13Alors vous avez raison, sauf que si
00:38:15on a vraiment peur, genre la phobie,
00:38:17etc., là il faut se faire aider parce que sinon
00:38:19tout seul on y arrive.
00:38:21Il faut évaluer la peur.
00:38:23Un truc qui fait un petit peu peur, et bien dites-vous
00:38:25chaque semaine, allez, je vais
00:38:27tenter quelque chose
00:38:29qui me fait un tout petit peu peur.
00:38:31Parce que Brigitte, on en a souvent parlé, entre un courageux
00:38:33et un lâche, il n'y en a pas un qui a peur
00:38:35et l'autre qui n'a pas peur. Les deux ont peur, mais le
00:38:37courageux, il va se dire, tiens je vais tenter cette chose
00:38:39qui me fait un peu peur. J'avais un jeune
00:38:41homme que je coachais l'autre jour, je lui
00:38:43dis, tiens tu vas faire quelque chose de très provocateur,
00:38:45tu vas jouer au magicien d'ose. Alors je le dis à tout le monde,
00:38:47vous pouvez tenter de faire ce jeu, mais faites-le avec
00:38:49une amie ou un ami, parce que c'est un peu comme
00:38:51une blague, Brigitte. Je lui dis, vous allez arriver devant la terrasse
00:38:53d'une brasserie, une terrasse où il y a
00:38:55beaucoup de chaises
00:38:57devant l'entrée de la brasserie,
00:38:59et vous arrivez devant un serveur et vous lui dites, je peux vous
00:39:01prendre une chaise, il va vous dire oui, vous prenez
00:39:03la chaise et vous partez avec. Évidemment
00:39:05vous faites 10 mètres et vous la ramenez.
00:39:07C'est complètement provocateur,
00:39:09on est d'accord, c'est à pisser de rire, mais c'est
00:39:11un petit jeu de, ça me fait un peu peur, pour un grand
00:39:13timide ça, Brigitte, demander à un grand
00:39:15timide de, oui une grande timide de faire ça,
00:39:17et bien elle l'a fait.
00:39:19Elle est revenue, sa meilleure amie l'avait filmé avec
00:39:21ce manteau. Ils ont ri, évidemment, il était
00:39:23médusé, il était médusé
00:39:25le serveur. Vous, vous avez vaincu votre peur des gros
00:39:27chiens ? Grâce à qui Brigitte,
00:39:29la première fois que j'ai vu un de vos dogs allemands, je croyais que j'allais
00:39:31plus tenir debout. On va pas, on va
00:39:33rester juste sur cette petite anecdote.
00:39:35Delphine, bonjour.
00:39:37Bonjour Delphine, bonjour Christophe. Bonjour Delphine.
00:39:39Merci d'être avec nous,
00:39:41donc vous avez envie de réagir
00:39:43par rapport au fait que justement
00:39:45vous avez vécu un grave traumatisme
00:39:47sexuel quand
00:39:49vous étiez enfant encore,
00:39:51en tout cas très jeune, 12 ans.
00:39:53Oui, c'est ça.
00:39:55C'est ça et
00:39:57en fait, il a
00:39:59été, alors il a été, j'ai envie de dire,
00:40:01pris en charge en mode décalé parce qu'il y avait
00:40:03l'idée de libérer la parole
00:40:05et puis ensuite, je dirais que
00:40:07comme tout à chacun, alors quand la parole est libérée,
00:40:09on a la chance de pouvoir, j'ai envie de dire,
00:40:11continuer son chemin de vie. Et on croit
00:40:13qu'on vit, mais en fait,
00:40:15on vit à moitié
00:40:17vivant parce que
00:40:19en fait, une fois que la parole est libérée,
00:40:21malgré tout le trauma,
00:40:23lui, il a généré toute
00:40:25une série de
00:40:27comportements ou de processus
00:40:29à l'intérieur de la personne, de
00:40:31mode de fonctionnement, qui fait que
00:40:33j'ai envie de dire,
00:40:35les comportements sont un peu déviants
00:40:37alors. Oui, il y a des
00:40:39protections qui se mettent en place, une armure,
00:40:41si on peut dire.
00:40:43C'est un peu ça. Oui, bien sûr.
00:40:45Et du coup, dans la relation,
00:40:47et notamment dans la relation à deux,
00:40:49quand l'abus est de nature sexuelle, forcément,
00:40:51la relation avec l'homme,
00:40:53l'homme genre masculin, devient compliquée
00:40:55parce que, et en fait,
00:40:57j'en collais cette expression tout à l'heure
00:40:59dans l'échange
00:41:01en préparation,
00:41:03c'est comme bien, en fait,
00:41:05ce qui est important, presque,
00:41:07mais c'est difficile quand la vie
00:41:09passe, ce serait, j'ai envie de dire,
00:41:11d'aller soigner le bobo le plus
00:41:13proprement possible au moment où il est passé
00:41:15pour
00:41:17pouvoir continuer
00:41:19à avancer dans les relations de façon
00:41:21complètement linéaire, sauf que
00:41:23on sait tous que la vie n'est pas linéaire,
00:41:25et qu'il y a parfois
00:41:27un temps pour tout, et que
00:41:29du coup, c'est des apprentissages,
00:41:31comme le petit enfant qui va à marcher,
00:41:33et parfois, tant qu'on n'a pas
00:41:35soigné la plaie qui est un peu sointante,
00:41:37on se casse la figure. Ça a été un peu
00:41:39mon expérience avec les hommes
00:41:41jusqu'à ce que je rencontre mon mari,
00:41:43et même là, aujourd'hui, dans la relation
00:41:45que j'ai avec un homme avec qui je suis mariée
00:41:47depuis 20 ans, et que j'aime de tout mon cœur,
00:41:49et bien, il y a encore des choses
00:41:51qui sont un petit peu
00:41:53des fois vacillantes
00:41:55dans la relation que j'ai avec lui, et on redécouvre,
00:41:57on est exposé aujourd'hui à,
00:41:59j'ai envie de dire, des expériences
00:42:01qui sont, ou des configurations
00:42:03qui font encore écho
00:42:05à des bobos, parce que c'est pas bien soigné.
00:42:07J'ai aimé votre témoignage, parce qu'il va permettre
00:42:09quand même de comprendre une différence
00:42:11fondamentale, c'est-à-dire que
00:42:13OK, vous avez vécu
00:42:15quelque chose qui vous a marqué à vie,
00:42:17de toute façon, et toute expérience
00:42:19d'ailleurs, positive ou négative, nous marque
00:42:21à vie. Je crois qu'il faut arrêter de croire
00:42:23qu'on peut définitivement
00:42:25effacer, évacuer
00:42:27totalement un traumatisme
00:42:29ou même quelque chose
00:42:31d'extraordinaire qui nous est arrivé.
00:42:33Mais, vous l'avez
00:42:35comment dirais-je,
00:42:37vous l'avez quand même bien, visiblement
00:42:39intégré.
00:42:41Et c'est pas,
00:42:43visiblement, vous avez choisi
00:42:45un homme qui est bien pour vous,
00:42:47qui n'est pas toxique,
00:42:49donc cette,
00:42:51comment dirais-je, vous n'êtes pas dans quelque chose de répétitif,
00:42:53qui vous bloque,
00:42:55vous voyez ce que je veux dire ?
00:42:57Plus, mais j'ai vécu, avant de rencontrer
00:42:59mon mari, j'ai vécu des expériences
00:43:01qui ont été délétères.
00:43:03On est bien d'accord,
00:43:05mais ça, c'est ce qu'on a
00:43:07entendu aussi chez Fabienne et
00:43:09chez Alexandra.
00:43:11Ça, ça a été un moment, et puis vous avez
00:43:13travaillé dessus et vous l'avez dépassé.
00:43:15Et aujourd'hui, il vous reste,
00:43:17il vous reste, oui, votre vécu,
00:43:19votre expérience négative,
00:43:21mais vous en avez fait quelque chose.
00:43:23Et je pense que vous avez certainement
00:43:25une humanité
00:43:27plus
00:43:29grande parce que
00:43:31vous avez souffert, et je le répète
00:43:33souvent, je préfère les gens
00:43:35qui ont souffert et qui en ont fait quelque chose
00:43:37que ceux qui sont
00:43:39d'une intolérance terrible parce qu'ils n'ont
00:43:41jamais connu ce que c'est que la vie difficile.
00:43:43Delphine, je peux me permettre de vous faire un retour
00:43:45là-dessus ? Avec plaisir.
00:43:47Alors, vous savez, j'adore votre témoignage
00:43:49comme Brigitte vous l'a dit, parce que
00:43:51ça fait penser à cette phrase de Martin Luther King
00:43:53que beaucoup, beaucoup de gens connaissent,
00:43:55évidemment, et ça vous parle, et c'est pour vous ça.
00:43:57Il se peut que vous ne soyez
00:43:59pas responsable de ce qui vous est arrivé,
00:44:01évidemment que vous n'êtes pas responsable, c'est horrible,
00:44:03on est d'accord, mais tout adulte
00:44:05le devient s'il ne fait rien pour en faire
00:44:07quelque chose et le changer, voyez ?
00:44:09Et c'est ce que vous avez fait, vous.
00:44:11Brigitte, dites ça, et ça c'est très
00:44:13important parce que c'est pas
00:44:15finalement, entre les gens
00:44:17qui, moi j'écris un livre en ce moment qui va sortir
00:44:19de deux mois là-dessus, entre les gens qui réussissent
00:44:21à atteindre des grands objectifs,
00:44:23et les gens qui ratent, quelle est la différence ?
00:44:25Vous voyez ce que je veux dire ? Quelle est la différence ?
00:44:27T'as des gens qui vont être
00:44:29dans ce que j'appelle, moi, la victime
00:44:31t'aigus, avec ce qui m'est arrivé,
00:44:33c'est normal que j'en sois là,
00:44:35j'appelle ça l'effet Calimero.
00:44:37Vous vous rappelez, Calimero, Brigitte, quand on était enfant,
00:44:39on regardait ce petit dessin animé, c'est trop injuste.
00:44:41Non, vous en avez fait quelque chose, Delphine,
00:44:43bravo, bravo.
00:44:45Merci, merci.
00:44:47Merci à vous surtout parce que c'est important
00:44:49ce que vous venez de nous transmettre.
00:44:51Alors, petite devinette avant les infos,
00:44:53c'est une blonde qui rentre
00:44:55et qui dit à son mari, mon gynéco m'a dit
00:44:57que j'avais un Christ aux ovaires.
00:44:59Que répond le mari ?
00:45:01Je vous donne la réponse après les infos.
00:45:11Nous continuons dans cette deuxième heure
00:45:13à essayer de décoder les schémas répétitifs,
00:45:15que ce soit dans le domaine amoureux
00:45:17ou, pourquoi pas, dans d'autres
00:45:19domaines, bien sûr, vous pouvez réagir
00:45:21sur Sud Radio.
00:45:25La petite devinette ici est avec nous.
00:45:27Déjà, je vais vous demander la réponse
00:45:29à ma devinette.
00:45:31C'est une blonde, j'ai bien dit que c'était une blonde.
00:45:33Comme je suis blonde, je peux me le permettre.
00:45:35Elle rentre et dit à son mari, mon gynéco
00:45:37m'a dit que j'avais un Christ aux ovaires.
00:45:39On a bien compris qu'elle n'avait pas compris
00:45:41le mot Christ.
00:45:43Qu'est-ce que répond le mari ?
00:45:45C'est drôle.
00:45:47On avait dit que tu avais
00:45:49déjà le diable au cul et maintenant,
00:45:51tu as un Christ aux ovaires.
00:45:55Et puis, on va décoder
00:45:57cette devise du jour.
00:45:59On ne peut pas se faire la promesse
00:46:01de s'aimer toujours.
00:46:03C'est important parce que, quand on s'aime au départ,
00:46:05on a vraiment envie que ça dure toujours.
00:46:07Et malheureusement, même si on se fait la promesse,
00:46:09tu es la femme de ma vie, tu es l'homme de ma vie,
00:46:11on l'a tous entendu cette phrase.
00:46:13Malheureusement, non.
00:46:15C'est que lorsqu'on a des difficultés
00:46:17qu'on a pu surmonter ensemble,
00:46:19que le lien
00:46:21se construit en profondeur
00:46:23à ce moment-là, on peut penser qu'on va s'aimer toujours.
00:46:25Ça fait penser à une chanson de Maxime Le Forestier.
00:46:27Vous vous rappelez ?
00:46:29On se connaît, on dit quand même
00:46:31je t'aime pour toujours, l'éternité n'est plus en siècle
00:46:33mais en jour. Ça sert à quoi tout ça ?
00:46:35Le premier album de Maxime Le Forestier.
00:46:37Et si on ne se dit pas ça au début,
00:46:39il n'y a pas d'histoire d'amour.
00:46:41Et même pendant des années.
00:46:43Je ne dis pas qu'il ne faut pas être positif
00:46:45et construire son histoire d'amour.
00:46:47Je dis juste que, attention
00:46:49à ne pas se faire des promesses
00:46:51définitives.
00:46:53D'ailleurs, je pense qu'on ne peut
00:46:55jamais se faire de promesses définitives.
00:46:57L'amour étant un sentiment.
00:46:59Et on sait qu'un sentiment, ce n'est pas forcément
00:47:01durable. Ça peut l'être, bien sûr.
00:47:03Mais ce n'est pas forcément durable.
00:47:05Alors, Florence est avec nous. Bonjour Florence.
00:47:07Oui, bonjour Brigitte.
00:47:09Et bonjour à votre invitée Christophe.
00:47:11Bonjour Florence.
00:47:13Bonjour, enchantée.
00:47:15Alors, quelles sont
00:47:17vos erreurs que vous avez tendance à répéter
00:47:19Florence ?
00:47:21J'en ai beaucoup d'erreurs.
00:47:23En fait, je prends conscience que
00:47:25bien longtemps après, je pense,
00:47:27la plus grande erreur
00:47:29c'est d'être
00:47:31très maternante
00:47:33et
00:47:35comment dire...
00:47:37Un peu sauveuse
00:47:39avec les hommes, c'est ça ?
00:47:41Oui, carrément sauveuse.
00:47:43Déjà, je vous reprends parce que vous avez dit
00:47:45quelque chose d'important. Vous dites
00:47:47je m'en rends compte bien après
00:47:49mais vous vous en rendez quand même compte.
00:47:51Et ça, c'est quand même un bon point parce que
00:47:53on l'a dit, pour ne plus
00:47:55répéter, c'est déjà de s'en
00:47:57rendre compte. Même si c'est
00:47:59longtemps après, c'est quand même
00:48:01déjà une prise de conscience.
00:48:03Oui.
00:48:05Oui, ça ne vous convient pas. Ça n'a pas l'air de vous convaincre.
00:48:07Cachez votre joie, Florence.
00:48:09C'est-à-dire qu'en fait,
00:48:11ce n'est pas la première fois que je m'en rends
00:48:13compte. Mais j'ai répété
00:48:15quand même.
00:48:17C'est un bon début.
00:48:19C'est la première marche.
00:48:21Oui, voilà.
00:48:23Donc très maternante,
00:48:25c'est-à-dire que vous choisissez des hommes
00:48:27qui ne vont pas bien.
00:48:29Surtout, je
00:48:31choisis des hommes qui ont besoin de
00:48:33moi.
00:48:35Qui ont besoin de moi.
00:48:37Qu'est-ce que vous entendez par la
00:48:39besoin de votre présence ?
00:48:41Qui sont-on dépendants
00:48:43amoureux, on pourrait dire ?
00:48:45Oui, qui sont dépendants.
00:48:47Qui sont possessifs.
00:48:49Qui sont...
00:48:51Et tout de même,
00:48:53qui veulent être libres quand même.
00:48:55Parce que je n'ai eu que...
00:48:57Sauf le dernier, que des hommes me violent
00:48:59volage.
00:49:01Mais qui me
00:49:03veulent quand même pour tout seul.
00:49:05Ça, c'est embêtant. Parce que
00:49:07encore, vouloir des hommes qui sont un peu
00:49:09dépendants affectifs, ça peut vouloir dire
00:49:11qu'on a peur d'être quittés, donc on choisit
00:49:13des hommes qui sont très...
00:49:15Qui sont très dépendants de nous,
00:49:17donc ils ne vont pas nous quitter. Mais si en plus,
00:49:19ils sont volages, c'est pas ça. C'est pas la bonne piste.
00:49:21C'est une autre piste.
00:49:23Donc là, ça veut dire que vous choisissez des hommes qui ne sont pas
00:49:25des hommes bien. Excusez-moi, Florence.
00:49:27Oui. On est d'accord.
00:49:29C'est vrai. Mais je le vois pas à la base.
00:49:31Oui, mais alors
00:49:33ça vient encore une fois
00:49:35soit d'une croyance, soit d'une
00:49:37généralisation,
00:49:39soit d'un biais cognitif.
00:49:41Quand vous étiez
00:49:43jeune fille,
00:49:45quel
00:49:47discours vous avez eu
00:49:49sur les hommes, par exemple ?
00:49:51Bah, c'est-à-dire
00:49:53que quand j'étais jeune fille,
00:49:55en fait, j'étais très...
00:49:57Comment dire ? Je
00:49:59laissais pas les sentiments prendre
00:50:01le pas sur la raison. C'est-à-dire, au contraire,
00:50:03j'observais,
00:50:05je réfléchissais, j'étais très en train...
00:50:07C'était pas ma question.
00:50:09Pour vous, comment étaient les hommes ?
00:50:11D'après ce qu'on vous avait dit
00:50:13ou ce que vous aviez vu ?
00:50:15Bah, les hommes étaient...
00:50:19L'exemple de mon père,
00:50:21c'était volage, mais...
00:50:23Bah voilà, on y est.
00:50:25Brigitte, vous me demandez aussi qu'est-ce que vous avez eu comme exemple
00:50:27de premier couple devant les yeux, Florence.
00:50:29Vos parents étaient comment ? Et vous dites papa était volage.
00:50:31Ouais, c'est ça.
00:50:33Et maman était comment ?
00:50:35Euh...
00:50:37Enfant.
00:50:39Et comment elle vivait le fait que son
00:50:41mari soit infidèle ?
00:50:43Bah, elle
00:50:45le disait pas, en fait.
00:50:47Comment vous l'avez su, vous, alors, Florence ?
00:50:49Très tard. Elle l'a quittée.
00:50:51Elle l'a quittée et j'ai su
00:50:53que la raison pour laquelle elle l'avait quittée, c'était
00:50:55l'insécurité à tous les niveaux.
00:50:57Donc...
00:50:59Ouais, c'est compliqué.
00:51:01Et donc, comme vous êtes
00:51:03très fusionnelle avec votre
00:51:05maman, vous n'avez pas le droit de faire mieux
00:51:07qu'elle.
00:51:09Alors, je suis pas du tout fusionnelle
00:51:11avec ma mère.
00:51:13Mais en tout cas, quand vous étiez
00:51:15petite fille, vous deviez l'être.
00:51:17Je voulais, je pense, je voulais la
00:51:19sauver, oui.
00:51:21J'étais très triste de sa tristesse.
00:51:23Vous voyez bien que...
00:51:25Quand je dis fusionnelle, le mot était
00:51:27peut-être pas bien choisi, mais vous voyez bien que
00:51:29vous vous êtes totalement
00:51:31identifiée
00:51:33à votre mère, puisque en tant que petite fille,
00:51:35vous vouliez la sauver.
00:51:37Donc, vous êtes tellement comme
00:51:39votre maman, que vous ne pouvez pas faire mieux
00:51:41qu'elle. Donc, vous êtes obligée de choisir des hommes
00:51:43volages qui ne vous vont pas. Parce que sinon,
00:51:45vous seriez heureuse, et donc, vous
00:51:47seriez dans un mauvais
00:51:49lien de loyauté à votre mère.
00:51:51D'accord.
00:51:53Mais comment faire pour...
00:51:55Est-ce que je peux vous donner une petite clé ?
00:51:57Je peux vous donner une petite clé, Florence ?
00:51:59J'ai juste besoin d'une petite question préalable.
00:52:01D'accord ? Vous êtes prête ?
00:52:03Vous jouez au coaching avec nous ? D'accord.
00:52:05Première question, quand même. Vous êtes plutôt
00:52:07de ces êtres humains qui pensent que...
00:52:09Et soyez honnête avec nous, d'accord ? On est là,
00:52:11personne ne nous écoute, on est entre nous.
00:52:13Ça ne change pas un homme ? Ça ne change pas une femme ?
00:52:15Ou ça change un homme ?
00:52:17Ça change une femme ? Vous êtes plutôt du côté
00:52:19ça ne change pas, je ne changerai pas, de toute façon,
00:52:21je serai comme ça. Vous êtes plutôt du côté ça change.
00:52:23Alors,
00:52:25fondamentalement, je
00:52:27pensais et je pense toujours
00:52:29qu'il y a beaucoup de choses qui changent
00:52:31aussi bien
00:52:33chez les hommes que chez les femmes.
00:52:35Et en même temps, moi,
00:52:37j'ai toujours tenté de changer les hommes.
00:52:41Moi, j'ai besoin que vous nous soyez clairs.
00:52:43Vous êtes plutôt dans un état d'esprit. Vous savez, les Américains
00:52:45parlent de mindset. Non mais là, vous parlez pour elles
00:52:47ou pour les autres ? Pour elles. Pour elles, qu'est-ce qu'elles croient ?
00:52:49Vous pensez que vous êtes partie des êtres humains qui croient
00:52:51que les êtres humains changent ? Vous savez, on en entend
00:52:53beaucoup des gens autour de nous, et même à longueur
00:52:55d'émission ou même en famille. C'est important parce que votre question,
00:52:57elle n'est pas claire. Alors, je vais être plus clair.
00:52:59Florence, est-ce que vous croyez que vous pouvez changer
00:53:01ou pas ? C'est ça ? Oui.
00:53:03C'est exactement ça, Brigitte. C'était pas clair.
00:53:05Moi, je crois que je peux changer.
00:53:07Je pense qu'il
00:53:09faut que je sois très concentrée
00:53:11pour y arriver parce qu'il y a beaucoup de choses
00:53:13que j'essaye de changer en moi
00:53:15qui ne sont pas si simples à changer quand même.
00:53:17Parce qu'il y a deux états d'esprit.
00:53:19Il y a des gens qui pensent que de toute façon,
00:53:21on ne change pas, on est
00:53:23comme on est, tu sais.
00:53:25Justement, on est au cœur de notre émission
00:53:27d'aujourd'hui. C'est ça, la répétition des scénarios
00:53:29de vie parce que comme on ne change pas,
00:53:31de toute façon. Mais moi, je suis content de vous entendre dire
00:53:33que je pense que je suis dans
00:53:35un état d'esprit qui fait que
00:53:37je change. On est d'accord ?
00:53:39Oui, je change.
00:53:41Qu'est-ce que vous faites pour changer ? Quelle action ? Vous vous rappelez
00:53:43quand j'ai parlé des cinq marches tout à l'heure ?
00:53:45Quelle action vous mettez en place pour changer ?
00:53:47Ce que je mets en place, c'est
00:53:49surtout
00:53:51d'observer les erreurs
00:53:53et d'essayer
00:53:55d'être focalisé.
00:53:57Déjà, essayer, on va rayer le mot.
00:53:59Et observer,
00:54:01on va le rayer aussi.
00:54:03Donc,
00:54:05quel acte vous faites
00:54:07pour changer ?
00:54:09On est sur la marche Action.
00:54:11Vous êtes là depuis le début de l'émission ?
00:54:13Non, j'ai raté à mon travail.
00:54:15La prochaine fois, écoutez depuis le début.
00:54:17Les émissions originales, je plaisante.
00:54:19Vous pourrez écouter un podcast après
00:54:21ou ce soir.
00:54:23À 22h.
00:54:25Sérieusement, Florence,
00:54:27Christophe vous propose
00:54:29un acte pour que vous puissiez
00:54:31changer.
00:54:33Moi, j'aime pas beaucoup le changer. J'aime mieux le mot évoluer.
00:54:35Amélioration.
00:54:37Qu'est-ce que vous faites ?
00:54:39Qu'est-ce que vous allez faire pour évoluer ?
00:54:43Qu'est-ce que je vais faire pour évoluer ?
00:54:45Ce que je suis en train de mettre en place,
00:54:47c'est,
00:54:49je pense,
00:54:51commencer par me taire
00:54:53avant d'agir.
00:54:59Et moi, je vais vous proposer un truc
00:55:01tout simple, Florence. La prochaine fois que vous rencontrez
00:55:03un homme, vous lui dites
00:55:05écoute, moi je suis assez
00:55:07tranquille, assez libre, mais
00:55:09je n'ai pas envie de m'engager
00:55:11avec quelqu'un qui n'est pas fidèle.
00:55:13Et vous voyez bien.
00:55:15Vous voyez bien. S'il laisse
00:55:17trois secondes avant de répondre, c'est qu'il est volage.
00:55:19Laissez-le tomber.
00:55:21Oui, mais moi, je n'attire
00:55:23que des hommes qui...
00:55:25Là, vous voyez, Brigitte,
00:55:27on est typiquement, excusez-moi de vous faire un miroir,
00:55:29parce qu'on est ce qu'on dit, on est d'accord.
00:55:31Je n'attire que, vous voyez,
00:55:33vous êtes dans la parole du saboteur,
00:55:35mon livre sur le saboteur, vous voyez,
00:55:37qui généralise et qui personnalise.
00:55:39Vous m'entendez bien Delphine ? Vous m'entendez ?
00:55:41Si vous dites, je n'attire que des
00:55:43hommes comme ça, vous le demandez à l'univers,
00:55:45vous allez les attirer.
00:55:47Changez aussi déjà votre
00:55:49manière de parler.
00:55:51Alors, dites-nous.
00:55:53Alors, redites. Alors, on annule, on efface.
00:55:55Voilà, au lieu
00:55:57de parler du passé. C'est-à-dire
00:55:59que je ne me suis jamais engagée avec personne.
00:56:01Je n'ai jamais voulu me marier.
00:56:03Et je n'ai jamais demandé ni la...
00:56:05Comment dire ?
00:56:09Ni l'exclusivité.
00:56:11C'est eux qui me demandent, ce n'est pas moi.
00:56:13Moi, je ne demande rien.
00:56:15Méfiez-vous de quelqu'un qui demande l'exclusivité,
00:56:17parce qu'en général, c'est parce qu'il
00:56:19sait qu'il n'est pas d'une nature très fidèle
00:56:21et qu'il a tellement peur que l'autre soit comme lui.
00:56:23Vous savez,
00:56:25on est souvent...
00:56:27Sauf s'il a fait un travail sur lui.
00:56:29Mais s'il n'a pas fait de travail sur lui,
00:56:31il y a de fortes chances que quelqu'un qui vous demande
00:56:33l'exclusivité, c'est parce qu'il n'est pas sûr de la sienne
00:56:35et donc il projette. C'est comme quelqu'un
00:56:37de malhonnête qui, de toute façon,
00:56:39doit avoir signé je ne sais combien de contrats
00:56:41pour être sûr de ne pas être escroqué.
00:56:43Vous voyez ?
00:56:45Oui, c'est ça. Dans le passé et jusqu'à
00:56:47aujourd'hui, je n'ai eu que des hommes
00:56:49qui voulaient m'épouser. J'ai toujours refusé
00:56:51et je n'ai jamais
00:56:53demandé d'exclusivité.
00:56:55Sauf quand j'ai
00:56:57attendu mon premier enfant, où j'ai dit
00:56:59maintenant, ce serait bien qu'on se marie
00:57:01parce que je suis enceinte.
00:57:03Et là, j'ai eu...
00:57:05En tout cas, Florence,
00:57:07pour l'instant, vous n'êtes pas encore trop lucide
00:57:09sur tout ce qui
00:57:11fait que vous répétez les choses.
00:57:13Je vous propose sérieusement d'écouter
00:57:15tranquillement tout ce qu'on vous a dit.
00:57:17On vous a donné toutes les pistes, on vous a donné
00:57:19tout l'éclairage dont vous avez besoin.
00:57:21Et puis, si ça ne fait pas
00:57:23tilt chez vous, allez
00:57:25consulter. C'est comme ça que vous allez
00:57:27pouvoir éclairer
00:57:29en vous ce qui
00:57:31fait que vous répétez sans cesse.
00:57:33Parce que pour l'instant, je pense qu'en effet, vous êtes encore dans la répétition.
00:57:35Merci, en tout cas.
00:57:37Merci beaucoup, Florence. On fait une petite
00:57:39pause, on se retrouve dans un instant, toujours avec
00:57:41Christophe Médici qui est avec nous.
00:57:43Sud Radio.
00:57:4714h-16h, Brigitte Laé,
00:57:49Sud Radio.
00:57:51En compagnie de Christophe Médici, il y a du
00:57:53boulot, parce que les schémas répétitifs,
00:57:55on est tous dedans. Et puis, je voudrais
00:57:57aussi vous signaler que vous pouvez m'envoyer
00:57:59vos questions sur Facebook,
00:58:01Brigitte Laé, Sud Radio, ou sur
00:58:03Instagram, Brigitte Laé Officiel.
00:58:05Et c'est promis, je serai
00:58:07à donner les réponses à tout le monde. Et puis, si votre question
00:58:09le mérite vraiment, on pourra pourquoi pas
00:58:11la développer à l'antenne, sans donner
00:58:13évidemment votre nom,
00:58:15avec l'invité du jour.
00:58:17Frédéric, bonjour.
00:58:19Bonjour, Brigitte. Bonjour, Christophe.
00:58:21Bonjour, Frédéric.
00:58:23Alors, vous aussi, comme tout le monde,
00:58:25on répète, on répète, on répète.
00:58:27Alors,
00:58:29écoutez,
00:58:31évidemment, sur le sentimental,
00:58:33je me suis souvent retrouvée dans les
00:58:35mêmes situations. Donc, j'ai compris
00:58:37qu'il y avait des choses que je ne devais plus
00:58:39accepter. Donc, j'ai fermé
00:58:41les portes. Récemment, j'ai fermé
00:58:43la porte à une personne qui m'avait
00:58:45laissée pour mon cancer, puisqu'elle
00:58:47m'avait trompée, en plus.
00:58:49Donc, je tournais
00:58:51en rond, j'espérais qu'il revienne,
00:58:53parce que bon, évidemment, pervers narcissique,
00:58:55donc on est dedans, on a du mal
00:58:57un petit peu à se détacher. Donc, j'ai suivi une thérapie
00:58:59pour ça, bien sûr, qui m'a beaucoup aidée.
00:59:01Et là, pour finir,
00:59:03j'ai rencontré quelqu'un d'adorable
00:59:05comme tout, quelqu'un vraiment avec qui
00:59:07je me sens bien, et ça a été un coup
00:59:09de cœur. Et puis, ça a l'air d'être en bonne
00:59:11voie. Donc, je sais que
00:59:13c'est quelqu'un qui n'a rien à voir.
00:59:15Mais vous savez, Frédéric, si vous avez
00:59:17traversé l'épreuve du cancer,
00:59:19forcément, vous avez évolué
00:59:21et ça a changé en vous des choses.
00:59:23C'est quand même, quoi qu'on en dise,
00:59:25ça fait partie quand même des grandes épreuves de la vie.
00:59:27Oui, de toute façon,
00:59:29c'est tout le côté affectif, le cancer,
00:59:31surtout le cancer du sein.
00:59:33Voilà, donc,
00:59:35je me dis que c'est un mal pour un bien.
00:59:37Moi, je le prends plutôt positivement.
00:59:39Et ça m'a permis d'aller de l'avant.
00:59:41Il a fallu que j'attende des années avant
00:59:43d'être heureuse, mais enfin, je vais l'être.
00:59:45Voilà.
00:59:46Vous allez enfin vous occuper de vous
00:59:48et vous respecter.
00:59:50Du coup, vous voulez...
00:59:52Je crois que notre petite voix
00:59:54qu'on appelle l'intuition,
00:59:56quand on est en paix
00:59:58avec soi et en relation avec soi-même,
01:00:00elle nous indique
01:00:02les signaux qui font que la personne
01:00:04qu'on a en face n'est pas
01:00:06une bonne personne pour nous.
01:00:07Tout à fait.
01:00:08Puis bon, il y avait la peur de l'abandon.
01:00:10Il y avait l'estime de soi.
01:00:12Il y avait tout ça.
01:00:13Et moi, je n'arrêtais pas de m'adresser à l'univers
01:00:15puisque, évidemment, j'ai un sixième sens.
01:00:17Donc, j'en profite un petit peu.
01:00:19Mais c'est vrai que la dernière personne que j'avais,
01:00:21il y avait toujours quelque chose qui n'allait pas.
01:00:23Et au fond de moi, j'essayais de garder,
01:00:25de rester sur du positif.
01:00:27Mais il y avait derrière toujours quelque chose
01:00:29qui faisait que tout se cassait la figure.
01:00:31J'avais l'épreuve sous les yeux.
01:00:33Donc voilà.
01:00:35Au bout d'un moment, il faut savoir dire stop
01:00:37et dire que maintenant,
01:00:39on a autre chose à vivre.
01:00:41Il faut avancer parce que sinon,
01:00:43on se mange.
01:00:45Et c'est vrai que toutes les années
01:00:47que l'on a eu...
01:00:49Le cancer, symboliquement, il nous détruit de l'intérieur.
01:00:51Oui, bien sûr.
01:00:53Mais c'est vrai que ça nous permet
01:00:55d'avancer sur plein de choses.
01:00:57Moi, je me rends compte que
01:00:59j'en sors grandit, de toute façon.
01:01:01Parce que j'ai
01:01:03d'autres façons de penser.
01:01:05J'ai d'autres façons d'agir.
01:01:07Même dans des situations...
01:01:09Je vois que je ne suis plus la même.
01:01:11Donc, je me dis
01:01:13quelque part, écoutez,
01:01:15tant mieux, il m'a rendu servie le dernier.
01:01:17Et...
01:01:19Je préfère le penser comme ça
01:01:21plutôt que d'être négative
01:01:23à vouloir...
01:01:25Mais c'est ce qui s'appelle l'acceptation
01:01:27de l'épreuve qu'on traverse.
01:01:29On en sort un peu grandit.
01:01:31On a appris des choses
01:01:33et on va mieux, bien sûr.
01:01:35Il y a un dicton populaire que j'aime beaucoup.
01:01:37Populaire, mais comme quoi le bon sens
01:01:39populaire est important, n'est-ce pas ?
01:01:41C'est à quelque chose,
01:01:43malheur est bon.
01:01:45Quand on est dans l'épreuve, évidemment, on ne se le dit pas.
01:01:47D'accord ? On ne se le dit pas.
01:01:49Mais, vous l'avez dit très justement,
01:01:51il y a un cadeau là-dedans.
01:01:53Il y a un cadeau pour grandir et c'est ce que vous avez réussi à faire.
01:01:55Mais vous savez, ça fait très longtemps que
01:01:57j'ai certaines personnes que je coach
01:01:59en love coaching qui me disent toujours
01:02:01mon mari ou ma femme
01:02:03se met à côté de moi
01:02:05toujours sur la case conseil.
01:02:07Vous savez, fais ceci, fais cela.
01:02:09Il y a une série qui s'appelle Fais pas ci, fais pas ça.
01:02:11Et ça fait très longtemps que je me disais moi-même
01:02:13là aussi, c'est pro d'homose
01:02:15que je veux dire, j'ai horreur, moi, des femmes
01:02:17plutôt contrôlantes qui disent
01:02:19mets-toi ceci, mets telle couleur, fais
01:02:21ceci, fais cela. Au bout d'un moment, moi qui suis
01:02:23quelqu'un plutôt qui aime l'autonomie, voyez, en couple
01:02:25aussi, j'aime. Eh bien, il y a
01:02:27une semaine, un des plus grands thérapeutes
01:02:29américains a dit, Brigitte, je le
01:02:31dis pour tout le monde ici, quel est
01:02:33le mot le plus toxique en couple
01:02:35et vous savez ce que c'est ?
01:02:37C'est le mot devrait.
01:02:39Tu devrais. Parce que
01:02:41répétition, une personne qui se met sur
01:02:43la case conseil, d'abord...
01:02:47Deuxièmement, c'est, il y a
01:02:49une relation de pouvoir, c'est je sais mieux que toi
01:02:51pour toi ce qui va mieux pour toi.
01:02:53Mais t'es qui pour savoir mieux que moi
01:02:55ce qui est bon pour moi ?
01:02:57Et des gens, toute leur journée,
01:02:59entendent le mari ou la femme, tu devrais
01:03:01ceci, tu devrais cela. Eh bien, c'est
01:03:03maintenant l'étude de monsieur Bernstein
01:03:05Jeffrey Bernstein, sorti dans
01:03:07le Psychological Clinical Magazine
01:03:09Arrêtez de dire je devrais,
01:03:11tu devrais dans un couple. Arrêtez.
01:03:13Christophe, moi c'est ce que j'ai vécu avec
01:03:15le dernier. Tu devrais faire ci, tu devrais faire ça.
01:03:17Il était dans le contrôle systématiquement
01:03:19et je me rends compte que
01:03:21quand il m'a laissé, ça a été
01:03:23finalement libératoire parce que je me rends compte
01:03:25que j'existe et
01:03:27j'ai pas besoin de lui pour savoir ce que j'ai à faire.
01:03:29Voilà, j'ai
01:03:31repris mon pouvoir.
01:03:33Je suis autonome, je sais ce que
01:03:35je veux, ce que je ne veux pas.
01:03:37Je ne suis pas là non plus pour faire
01:03:39ce que lui m'a fait. Je ne transmettrai pas
01:03:41ce que j'ai vécu
01:03:43en utilisant la personne en
01:03:45tant que pansement parce que c'est vraiment pas
01:03:47le cas et c'est ce que je ne ferai pas de toute façon.
01:03:49Donc voilà,
01:03:51je suis dans l'acceptation
01:03:53de ce qui s'est passé, c'est sûr.
01:03:55Mais bon, je passe à autre chose et la page est tournée.
01:03:57C'est sûr de ça. Eh bien, merci
01:03:59de ce témoignage, Frédéric.
01:04:01Et bien,
01:04:03pour continuer, vous êtes sur la
01:04:05bonne voie, comme on dit. Alors, une petite
01:04:07pause et puis on l'offre quand c'est, je vous
01:04:09propose une carte géographique
01:04:11orgasmique féminine.
01:04:21Alors, Christophe Médici,
01:04:23ça vous intéresse, j'imagine, la carte orgasmique
01:04:25féminine. Alors là, attendez, je prends des notes.
01:04:27Il ne faut pas imaginer
01:04:29que toutes les femmes fonctionnent de la même
01:04:31manière. Les hommes sont plus,
01:04:33si je puis dire, monoprogrammés
01:04:35que les femmes. Chaque femme
01:04:37a une sensibilité différente.
01:04:39Alors, il y a des femmes qui sont évidemment
01:04:41très sensibles au niveau du clitoris,
01:04:43la plupart, mais c'est
01:04:45pas systématique. Il y a des femmes qui ne
01:04:47supportent pas qu'on leur touche le clitoris.
01:04:49Donc, il faut découvrir
01:04:51et pour découvrir, il faut y aller
01:04:53à tâtons et non pas à tétons.
01:04:55Si je puis dire. Alors,
01:04:57il y a bien sûr ce fameux point G
01:04:59et puis pour d'autres, ce serait plutôt
01:05:01au niveau du col de l'utérus. Et en général,
01:05:03les femmes qui sont sensibles au niveau du col de l'utérus,
01:05:05elles aiment des
01:05:07rapports assez
01:05:09puissants. Donc,
01:05:11évidemment, ce qu'il faut, c'est découvrir
01:05:13les points forts et les points faibles de
01:05:15chaque femme. Alors,
01:05:17en principe, une femme doit savoir
01:05:19ce qui lui fait du bien,
01:05:21mais c'est pas toujours évident non plus
01:05:23et c'est pas toujours évident de communiquer,
01:05:25surtout au début, est-ce que tu aimes ?
01:05:27Qu'est-ce que tu aimes ?
01:05:29Moi, je pense que
01:05:31il faut pas croire que toutes les femmes
01:05:33vont se pâmer parce que
01:05:35on va leur toucher le clitoris, leur embrasser
01:05:37les tétons, mais
01:05:39je vous peux vous conseiller un petit jeu.
01:05:41Vous lui demandez
01:05:43de s'allonger et vous caressez
01:05:45son corps et vous lui demandez
01:05:47juste de dire si c'est froid,
01:05:49si c'est chaud ou bien de donner des notes
01:05:51en fonction du plaisir ressenti.
01:05:53Et en ce qui
01:05:55concerne le
01:05:57vagin, c'est important aussi de savoir
01:05:59parce qu'il y a des femmes qui aiment être prises
01:06:01très profondément, d'autres pas.
01:06:03Et ce qui
01:06:05est important, c'est de demander à la
01:06:07femme de se relâcher
01:06:09ou de se
01:06:11contracter de manière à ce qu'elle puisse
01:06:13vous faire comprendre
01:06:15par son corps si
01:06:17ce que vous êtes en train de faire lui plaît ou ne lui plaît pas.
01:06:19Et en général, quand même,
01:06:21les femmes peuvent
01:06:23un petit peu avoir cette capacité
01:06:25de resserrer ou
01:06:27de relâcher le vagin lorsqu'elles ont
01:06:29un pénis en elles.
01:06:31Donc ça c'est vraiment important parce que plus
01:06:33on découvre
01:06:35comment la
01:06:37femme aime ce qu'on lui fait,
01:06:39plus évidemment l'harmonie
01:06:41est possible dans un rapport sexuel.
01:06:43Et je crois
01:06:45que c'est mardi avec Christian Jamin
01:06:47qu'on évoquera justement ces capacités du vagin
01:06:49à se resserrer, à se relâcher
01:06:51et c'est tout à fait intéressant.
01:06:53Alors la troisième clé,
01:06:55Christophe Médici ?
01:06:57La troisième clé, je l'ai appelée
01:06:59l'effet Mike Horn. Vous savez l'admiration que j'ai
01:07:01pour Mike Horn, ce grand aventurier. Je pense
01:07:03qu'il y a beaucoup de vos éditeurs et de nos auditeurs qui l'aiment
01:07:05aussi. Et l'effet Mike Horn,
01:07:07c'est l'idée que Mike Horn dit toujours
01:07:09n'attendez pas d'avoir 100%
01:07:11des réponses pour partir à l'aventure
01:07:13car même si vous n'avez que
01:07:152% des réponses, les 98
01:07:17autres % vous les trouverez pendant
01:07:19l'aventure. Et ce que j'ai appelé l'effet Mike Horn
01:07:21parce qu'on est là pour sortir
01:07:23de la répétition des scénarios, on est d'accord.
01:07:25Et bien c'est ne limite pas tes défis,
01:07:27défie tes limites.
01:07:29Fixez-vous des micro-défis,
01:07:31des moyens défis par
01:07:33mois, 1 ou 2
01:07:35et puis évidemment, encore une fois, on revient
01:07:37depuis le début de l'émission, le problème
01:07:39central de la répétition aussi des scénarios de vie
01:07:41c'est la peur et tous ses dérivés de la timidité
01:07:43jusqu'à l'angoisse. Et bien allez,
01:07:45faites l'effet Mike Horn,
01:07:47soyez des aventuriers de votre vie. Pourquoi les amoureux
01:07:49sont-ils des gens extraordinaires ? Oui, on se plante
01:07:51parfois. Oui, évidemment, on fait des erreurs de casting,
01:07:53mais vous êtes des aventuriers. Nous, qui tentons
01:07:55d'aimer, on plonge dans une histoire d'amour,
01:07:57on s'engage. C'est un pari, gagnant
01:07:59ou perdant, mais c'est une aventure.
01:08:01Vaut mieux ça qu'être la femme de la chanson de Goldman
01:08:03qui vient du pain sur son balcon
01:08:05et qui regarde l'amour, elle, dans les feux de l'amour tous les jours.
01:08:07On est d'accord ? Non. On n'est pas la femme
01:08:09de la chanson de Goldman. Et bien c'est ça les défis.
01:08:11Alors, on y est.
01:08:13Est-ce que vous êtes pour ? Est-ce que vous êtes contre ?
01:08:15Est-ce que nos croyances
01:08:17ont un atout pour faire les bons choix ?
01:08:19Nous avons Frédéric qui est avec nous.
01:08:21Pardon, qu'est-ce que je raconte ? N'importe quoi.
01:08:23C'est Bruno qui est avec nous.
01:08:25Bonjour Bruno.
01:08:27Bonjour Brigitte.
01:08:29Vous, vous êtes pour. Vous pensez que nos croyances
01:08:31sont un bon guide.
01:08:33Et nous avons Jérôme qui, lui, est plutôt
01:08:35contre.
01:08:37Bonjour Jérôme.
01:08:39Et bien,
01:08:41allez-y. D'abord, on va commencer par Bruno.
01:08:43Soyons positifs. Qu'est-ce qui vous fait penser
01:08:45que nos croyances sont positives
01:08:47pour faire les bons choix, Bruno ?
01:08:49Alors, les croyances sont positives
01:08:51parce que déjà, ça nous donne un point d'appui.
01:08:53C'est ça qui est important.
01:08:55Qu'elles soient justes ou fausses,
01:08:57au moins, on les a quelque part.
01:08:59Et donc, ces croyances
01:09:01que vous nous êtes données par nos parents,
01:09:03par l'éducation, par l'environnement,
01:09:05elles nous donnent le cadre
01:09:07et un point de départ
01:09:09pour après se positionner.
01:09:11Donc, le premier point, c'est ça.
01:09:13C'est un point de départ sur lequel on va pouvoir
01:09:15se construire et se bâtir.
01:09:17Pour ou contre, d'ailleurs.
01:09:19Ce que vous dites est intéressant
01:09:21parce qu'au moins,
01:09:23on ose, comme vient de le dire Christophe.
01:09:25Quand on a des croyances et qu'on s'appuie dessus,
01:09:27au moins, on avance et on fait quelque chose.
01:09:29Et ça donne ce repère initial.
01:09:31D'accord. Et Jérôme,
01:09:33vous êtes plutôt contre.
01:09:35Qu'est-ce que vous argumentez, Bruno ?
01:09:37Moi, on a
01:09:39beaucoup de croyances inconscientes.
01:09:41Quand on sait que nos croyances déterminent
01:09:43notre réalité.
01:09:45La croyance détermine l'occasion
01:09:47des pensées, l'occasion des émotions,
01:09:49l'occasion des actions, des expériences.
01:09:51C'est la réalité qu'on vit.
01:09:53Quand on voit, on a beaucoup de
01:09:55croyances négatives à l'intérieur de notre cerveau
01:09:57qui sont
01:09:59beaucoup dues
01:10:01à nos injonctions parentaux.
01:10:03Attention, ils ont cru bien faire.
01:10:05Je ne leur jette pas la pierre.
01:10:07Mais quelquefois, il y a des injonctions
01:10:09qui sont relativement limitantes.
01:10:11Donc, ça peut
01:10:13peut-être être un frein à notre
01:10:15développement et à oser
01:10:17s'engager. Parce qu'on sait très bien
01:10:19que ne le fais pas, tu ne sais pas
01:10:21ce qui va se passer derrière. Ça peut générer
01:10:23des peurs, comme disait tout à l'heure Christophe de Médicis.
01:10:25D'ailleurs, bonjour.
01:10:27Et ça peut occasionner des fins.
01:10:29Donc, je pense que les croyances, justement,
01:10:31quand on fait une thérapie, qu'est-ce qu'on fait ? On modifie nos croyances
01:10:33justement, parce que nos croyances sont beaucoup limitantes.
01:10:35Moi, je donne
01:10:37des arguments à tous les deux.
01:10:39Je prendrai parti après, mais je vous laisse débattre.
01:10:41Là où vous avez un peu raison
01:10:43quand même, Jérôme, c'est que très souvent, nos croyances
01:10:45s'installent dans l'enfance et l'adolescence.
01:10:47Et plus on est
01:10:49insécurisé, moins
01:10:51on a eu d'amour de ses parents,
01:10:53plus on installe des croyances
01:10:55qui sont des mauvaises croyances.
01:10:57Donc, vous n'avez pas tort. Bruno,
01:10:59qu'est-ce que vous répondez à Jérôme ?
01:11:01Par exemple, j'ai une croyance. Je pense que ce qui m'a été transmis,
01:11:03c'est que je suis assez optimiste.
01:11:05Oui, c'est une...
01:11:07C'est peut-être une vérité,
01:11:09c'est peut-être pas une croyance. Demain,
01:11:11ça va toujours un peu mieux.
01:11:13Je rejoins Jérôme
01:11:15sur ce qu'il dit,
01:11:17et je pense qu'on n'est pas si éloignés que ça
01:11:19sur le fond du sujet.
01:11:21En effet,
01:11:23par contre, il faut les connaître, ces croyances.
01:11:25Il ne faut pas les subir.
01:11:27Oui, mais
01:11:29là, vous êtes de
01:11:31nature optimiste, c'est un trait
01:11:33de votre personnalité.
01:11:35Ce n'est plus une croyance.
01:11:37Oui, c'est tout à fait.
01:11:39Mais au départ, c'était une croyance, oui.
01:11:41Voilà, exactement.
01:11:43J'étais persuadé que demain,
01:11:45ce serait mieux. J'ai vu que demain,
01:11:47ce n'était pas aussi bien que ça.
01:11:49Ça, je suis d'accord.
01:11:51On va peut-être faire une synthèse sur les deux.
01:11:53Bravo, messieurs. En tout cas, vous êtes passionnants.
01:11:55Finalement, nous, dans le milieu du coaching et de la psychosociologie,
01:11:57je pense que vous savez aussi, et tous les auditeurs savent ce que je vais dire,
01:11:59mais effectivement, Brigitte,
01:12:01il existe deux familles de croyances.
01:12:03Dans un de mes livres, je les appelle les croyances CAP.
01:12:05Celles-là, c'est compatibles, attractives
01:12:07et positives. Et ça, c'est des bonnes
01:12:09croyances par rapport aux objectifs qu'un être humain a.
01:12:11Et les autres, je les appelle les croyances
01:12:13lignes. Elles sont plutôt négatives, limitantes.
01:12:15Il y en a un des deux qui a dit la phrase.
01:12:17Invalidantes, négatives,
01:12:19il l'a dit tout à l'heure, et incompatibles avec vos rêves.
01:12:21Et évidemment que les croyances
01:12:23ont été constituées parce que nos parents nous ont dit
01:12:25« Prenons l'argent, vous en parliez tout à l'heure, Brigitte. »
01:12:27Entre des parents qui disent, il y a un livre très
01:12:29connu qui s'appelle « Père riche, père prof » de Miyazaki.
01:12:31Miyazaki, il y a eu deux pères.
01:12:33Un père qui ratait,
01:12:35qui n'aimait pas l'argent et qui disait
01:12:37« Tu sais, l'argent, ça fait que du bad,
01:12:39et ça rend con, et on n'est pas heureux. »
01:12:41Et puis, il y avait un père riche qui aimait l'argent.
01:12:43Il y a eu deux familles de croyances.
01:12:45Les lignes et les CAP. Et on est tous
01:12:47comme ça. Vaut mieux des croyances CAP.
01:12:49Vaut mieux des croyances CAP. Vraiment.
01:12:53C'est l'intérêt de retourner
01:12:55ce que les
01:12:57asiatiques disent beaucoup. Retourner
01:12:59à l'intérieur de soi. Parce que je crois profondément
01:13:01qu'en fait, nous sommes tous avec des
01:13:03croyances plus ou moins limitantes.
01:13:05Et le but du jeu, le but de la vie, c'est justement d'aller les rencontrer.
01:13:07De ne pas aller les juger.
01:13:09Et justement, dans la mesure du possible.
01:13:11Parce que c'est difficile d'aller dans l'inconscient
01:13:13tous les jours, et tous les jours, et tous les jours.
01:13:15Mais de regarder où c'est que ça va. Il y a des espaces de friction
01:13:17pour pouvoir justement s'ajuster au mieux.
01:13:19Et ajuster ses croyances.
01:13:21Je pense que c'est le parcours d'une vie, en fait.
01:13:23Humblement, je pense que...
01:13:25J'aime bien une phrase, c'est une phrase
01:13:27que m'a dit un chaman, je la trouve assez juste.
01:13:29Ne crois pas, ressens.
01:13:31Ça vous parle ça, Jérôme ?
01:13:33Bruno ?
01:13:35Je crois
01:13:37en ce moment, c'est faire confiance à son
01:13:39intuition. Alors,
01:13:41le modèle de Kahneman dit qu'attention, l'intuition,
01:13:43le stade 1 d'intuition, il faut
01:13:45s'en méfier parce qu'il y a plein de biais cognitifs.
01:13:47Et le stade 2,
01:13:49c'est le modèle, c'est le réflexion,
01:13:51mais il est aussi biaisé. Donc c'est ça,
01:13:53je crois que c'est ça. Effectivement,
01:13:55il faut ressentir, il faut prendre
01:13:57du recul par rapport à ce que l'on vit.
01:13:59Moi, ce que je peux dire sur l'intuition, parce que c'est un sujet
01:14:01qui me passionne depuis très longtemps,
01:14:03d'abord parce que c'est grâce à mon intuition
01:14:05que très souvent, j'entends
01:14:07bien ce que vous êtes en train
01:14:09de témoigner,
01:14:11on peut être très très
01:14:13intuitif dans un domaine qu'on connaît bien,
01:14:15mais il faut se méfier de son intuition dans
01:14:17des domaines qu'on ne connaît pas bien.
01:14:19Est-ce que vous êtes d'accord avec ça, Jérôme ?
01:14:21Bruno ?
01:14:23On n'est pas loin de la croyance,
01:14:25d'ailleurs, sinon, quand on parle
01:14:27d'intuition.
01:14:29Pardon Bruno, excusez-moi.
01:14:35Vous êtes élégant, tous les deux, bravo.
01:14:37Ils sont éduqués, Brigitte, ils sont éduqués.
01:14:41Je sais que je n'ai pas raison, de toute façon.
01:14:43Cette intuition,
01:14:45c'est en effet, certainement, pour moi,
01:14:47en partie,
01:14:49une fulgurance qui nous parle
01:14:51directement, et en effet,
01:14:53plus on est dans un sujet
01:14:55connu, plus elle peut être juste,
01:14:57ça c'est certain.
01:14:59C'est une sorte de fulgurance instantanée,
01:15:01des raccourcis,
01:15:03et on n'a même pas vu le choix, mais on est déjà arrivé
01:15:05à la solution. Il faut juste faire très attention,
01:15:07il faut la changer quand même régulièrement.
01:15:09Oui, mais regardez, Newton, quand
01:15:11la pomme lui tombe sur la tête,
01:15:13il a l'intuition tout de suite
01:15:15de cette formule
01:15:17extraordinaire qu'il a
01:15:19découverte, mais parce qu'il était dans cette
01:15:21recherche-là. Quelqu'un qui a eu
01:15:23la pomme qui lui tombe sur la tête, ça ne lui a rien apporté.
01:15:25Oui, et puis Brigitte, vous savez,
01:15:27moi, souvent, il y a une anecdote très connue, qui s'est
01:15:29passée dans une université, qui va un peu
01:15:31nous remettre tous d'accord sur cette question des croyances.
01:15:33C'est l'histoire de Charles Danzig, au XXème siècle,
01:15:35qui était étudiant en mathématiques
01:15:37à Harvard, en IIIème cycle.
01:15:39Il arrive en retard au dernier cours, le vendredi.
01:15:41Évidemment, il y a une formule
01:15:43mathématique, comme ça, sur le tableau,
01:15:45mais le prof est parti, et tous ses potes sont partis.
01:15:47Donc, il prend la formule, et il travaille tout le week-end
01:15:49sur la formule. Il revient le lundi matin,
01:15:51il donne son travail à son enseignant.
01:15:53Son enseignant est médusé.
01:15:55Bon, il lui dit, mais comment vous avez fait ça,
01:15:57Charles ? Il dit, ben écoutez, je crois que c'était le devoir qu'il avait
01:15:59à faire pour le week-end, n'est-ce pas ?
01:16:01Mais pas du tout, Charles. C'est une équation sur laquelle se
01:16:03cassent les dents, depuis les siècles, tous les plus
01:16:05grands mathiciens au monde.
01:16:07Le prof avait montré ça à tout le reste
01:16:09de sa groupe de recherche, et ils ont tous cru
01:16:11qu'évidemment, c'était impossible
01:16:13à trouver. Charles ne savait pas,
01:16:15ne croyait pas, et c'est ça le terme,
01:16:17que c'était impossible, et donc il l'a fait.
01:16:19Et ça donne cette phrase très connue,
01:16:21ils ne croyaient pas que c'était impossible,
01:16:23donc ils l'ont fait. Et c'est magnifique,
01:16:25je finirai là-dessus, la phrase du cardinal de Reitz
01:16:27dans ses mémoires, la force des héros,
01:16:29c'est de savoir distinguer l'extraordinaire
01:16:31de l'impossible. C'est ça qui est beau.
01:16:33Pour les gens qui croient que c'est impossible,
01:16:35toute leur vie c'est impossible, et le héros va dire,
01:16:37non, c'est extraordinaire, et je vais vous le prouver.
01:16:39C'est pour ça que je crois en l'équation personnelle.
01:16:41Je crois vraiment en l'équation personnelle.
01:16:43Bon, et bien, écoutez,
01:16:45merci de cette anecdote qui est quand même
01:16:47assez incroyable. Alors,
01:16:49je vous laisse, on va conclure d'abord
01:16:51avec Jérôme. Qu'est-ce que
01:16:53vous ajoutez, Jérôme, pour convaincre
01:16:55ceux qui nous écoutent ? Il ne faut pas leur lancer
01:16:57des croyances. Je suis assez
01:16:59d'accord avec ce que vous dites, Brigitte, dans le sens où
01:17:01effectivement, c'est se donner le droit à l'erreur,
01:17:03et c'est oser faire, et c'est quand on a
01:17:05accumulé beaucoup de connaissances,
01:17:07beaucoup d'expériences,
01:17:09qu'à un moment donné, l'inconscient,
01:17:11pour moi, et je ne sais pas si vous allez me donner
01:17:13raison, ça serait assez intéressant
01:17:15de le savoir, je pense que le corps et l'inconscient
01:17:17sont étroitement liés. Et en fait, à un moment donné,
01:17:19quand on dit que l'intuition se situe dans le corps, je pense que c'est
01:17:21quand l'inconscient, il a accumulé tellement, tellement
01:17:23d'informations qu'il en a fait une saine, et que ça devient,
01:17:25comme disait tout à l'heure Bruno, cette fulgurance.
01:17:27Je vais vous donner la phrase
01:17:29qui va vous prouver que j'ai bien entendu
01:17:31ce que vous avez dit, et que je suis d'accord,
01:17:33le corps ne ment jamais.
01:17:35Ben oui, c'est ce que vous dites avec
01:17:37Michel Audoul.
01:17:39Si vous ressentez que ça vous fait du bien
01:17:41de rencontrer telle personne, c'est une bonne personne
01:17:43pour vous. Si vous ressentez que
01:17:45ça vous fait du mal, c'est une mauvaise
01:17:47personne pour vous. Et ça, c'est vraiment
01:17:49le corps qui nous le dit, c'est pas la tête
01:17:51ni le cœur.
01:17:53Merci à vous Jérôme.
01:17:55Bruno, qu'est-ce que vous avez envie de dire pour conclure ?
01:17:57Rien d'autre.
01:17:59On va s'arrêter là-dessus. C'était une très belle
01:18:01phrase, Brigitte.
01:18:03Je partage totalement
01:18:05la conclusion que vous avez faite sur le corps
01:18:07ne ment jamais.
01:18:09Il est 15h42, exceptionnellement, on va arrêter
01:18:11et puis on va tous respirer ensemble
01:18:13et vous êtes tous invités à une conférence
01:18:15de Christophe Médici.
01:18:17Merci Bruno, merci Jérôme.
01:18:19Merci à tous les deux aussi
01:18:21pour cette capacité à
01:18:23vous écouter l'un et l'autre, c'est tellement important.
01:18:25On fait une petite pause
01:18:27et on va conclure
01:18:29dans un instant avec Fabienne, qui je crois
01:18:31aime bien Christophe.
01:18:33C'est votre petit cadeau de la semaine, Christophe.
01:18:47Christophe Médici
01:18:49est avec nous. Vous serez là demain
01:18:51aussi, on parlera musique avec vous
01:18:53puisque vous êtes l'auteur de ce livre qui marche
01:18:55très bien,
01:18:57Découvrir sa mission de vie par la mélothérapie.
01:18:59C'est aux éditions Lanore, on en parlera forcément plus
01:19:01demain, mais aujourd'hui
01:19:03on parle des schémas répétitifs
01:19:05avec, je crois, Fabienne, qui connaît bien
01:19:07Christophe Médici. Bonjour Fabienne.
01:19:09Oui, bonjour Christophe, bonjour Brigitte.
01:19:11Fabienne, vous me dites quelque chose.
01:19:13Fabienne de Nantes.
01:19:15Oui, vous m'aviez conviée à venir
01:19:17donner une conférence à Nantes.
01:19:19Vous aviez organisé toute une conférence
01:19:21et vous avez fait des stages
01:19:23à la méthode qualité relationnelle à Nantes.
01:19:25Je vous connais très bien Fabienne.
01:19:27J'ai fait deux stages HQR, à l'époque
01:19:29avec Christophe.
01:19:31Je suis restée six ans.
01:19:33On a eu plein de choses qui se sont améliorées grâce
01:19:35à votre méthode.
01:19:37Mais on n'est plus ensemble.
01:19:39Donc j'ai l'impression, moi, à chaque fois
01:19:41que je rencontre quelqu'un,
01:19:43je l'aide à avancer.
01:19:45Mais moi, je ne sais pas si j'avance ou si je recule,
01:19:47mais en tous les cas, je suis toujours seule.
01:19:49Donc je ne sais plus quoi faire.
01:19:51Enfin, être toujours seule, non.
01:19:53Vous rencontrez des hommes avec qui vous passez
01:19:55quelques temps.
01:19:57Oui, je vous avais pris en juin d'ailleurs.
01:19:59Six ans, ce n'est pas rien quand même.
01:20:01Oui, j'avais rencontré quelqu'un en juin
01:20:03qui me plaisait beaucoup.
01:20:05Et bon, il était très
01:20:07distant.
01:20:09Il n'envoyait pas beaucoup de messages.
01:20:11Et puis, à un moment,
01:20:13il m'a dit bon, je ne suis pas prête.
01:20:15Je suis très indépendante.
01:20:17Mais il m'envoie tout le temps des messages.
01:20:19Donc c'est bizarre.
01:20:21Je ne sais plus trop quoi faire.
01:20:23J'attends.
01:20:25Une baguette magique.
01:20:27Vous attendez quoi ? Vous attendez de retrouver
01:20:29cet homme ?
01:20:31J'aimerais bien, mais là,
01:20:33ça paraît compliqué. Je l'ai revu
01:20:35il y a 15 jours. On a déjeuné
01:20:37ensemble.
01:20:39Dès que j'essaie de lui parler un peu
01:20:41de choses un peu...
01:20:43Intimes ?
01:20:45Voilà, il fuit.
01:20:47J'aime bien passer des moments avec toi.
01:20:49Et quand il m'agite, il m'embrasse.
01:20:51Fabienne, il n'y a rien
01:20:53à comprendre.
01:20:55Il y a juste à comprendre qu'il faut
01:20:57quitter cet homme et il vous libérait
01:20:59de cet homme pour pouvoir en rencontrer un autre.
01:21:01Oui, bah oui.
01:21:03C'est ce qu'il a fait.
01:21:05C'est lui qui m'a quitté, mais il revient.
01:21:07Là, vous parlez de lui. Moi, je parle de vous.
01:21:09D'accord, pas en nous. De moi.
01:21:11Vous continuez à avoir un homme
01:21:13avec lequel vous espérez quelque chose
01:21:15qu'il ne vous donnera pas.
01:21:17Donc vous vous mettez dans une situation
01:21:19où vous n'êtes pas libre.
01:21:21Et si vous voulez rencontrer quelqu'un,
01:21:23il faut déjà faire de la place.
01:21:25Si la place n'est pas vide, comment voulez-vous
01:21:27qu'il y ait quelqu'un qui puisse rentrer ?
01:21:29Oui, c'est vrai. Je suis d'accord avec vous,
01:21:31mais personne ne me plaît.
01:21:33Parce que vous êtes encore avec lui.
01:21:35Fabienne, si vous vous rappelez bien,
01:21:37lorsqu'on fait le stage niveau 2 de la HQ1,
01:21:39on travaille sur le saboteur. Vous vous rappelez ?
01:21:41Oui.
01:21:43Le saboteur, il a une sablangue, la langue du saboteur.
01:21:45La sablangue, c'est la personnalisation,
01:21:47la généralisation.
01:21:49Jamais, toujours.
01:21:51Tout et rien. 4 mots qu'adorent
01:21:53le saboteur. Tout, rien, jamais, toujours.
01:21:55Ce n'est pas vrai.
01:21:57Le prochain, Fabienne, il faut le préparer.
01:21:59On le disait à une autre des auditrices de l'émission,
01:22:01en cours d'émission, préparer sa venue.
01:22:03Moi, je suis persuadé
01:22:05qu'il nous arrive toujours ce que nous demandons
01:22:07à l'univers. Voyez ?
01:22:09Donc, prenez une feuille ce soir,
01:22:11faites votre tableau des attentes
01:22:13relationnelles.
01:22:15Je vais dire les choses autrement, et c'était la devise d'hier,
01:22:17d'ailleurs. Il ne nous arrive pas
01:22:19toujours ce qu'on demande à l'univers,
01:22:21mais il nous arrive
01:22:23toujours ce qu'on n'a pas demandé
01:22:25à l'univers. C'est-à-dire que
01:22:27tant que vous êtes dans cette relation
01:22:29que vous espérez avec cet
01:22:31homme qui n'a pas marché, et qui
01:22:33de toute façon, depuis le mois de juin,
01:22:35si ça avait dû marcher, ça aurait marché.
01:22:37Excusez-moi, on est en septembre.
01:22:39Forcément, il ne peut rien arriver d'autre.
01:22:43J'ai fait la liste.
01:22:45J'ai noté tout ça, exactement,
01:22:47précisément tout ce que je souhaitais.
01:22:49Je m'imagine dans cette situation et tout.
01:22:53Mais ça reste au niveau de la tête, là.
01:22:55Oui, vous êtes dans le oui-mais.
01:22:57On entend le mais tout de suite. Oui-mais.
01:22:59Voyez ? Oui-mais.
01:23:01Ah, je n'ai pas dit oui-mais, j'ai dit pour l'instant.
01:23:03Pour l'instant.
01:23:05Il y a une phrase très belle
01:23:07de Goethe, parce qu'on est sur cette émission,
01:23:09on est bientôt en fin d'émission,
01:23:11qui dit que tant qu'on n'a pas compris son passé,
01:23:13on est condamnés à le répéter.
01:23:15Et j'adore cette phrase de Goethe.
01:23:17Parce que le mot compréhension, ce n'est pas rien.
01:23:19Comprendre. Comprendre.
01:23:21Les émissions comme celle de Brigitte, ça nous aide à comprendre.
01:23:23Ça fait des années. Qu'est-ce que je n'ai pas compris ?
01:23:25Mais on n'est pas vous.
01:23:27Qu'est-ce que je n'ai pas compris ?
01:23:29On n'est pas vous, mais vous êtes très doués,
01:23:31parce que vous savez quoi ? Quand on cherche,
01:23:33et vous êtes une chercheuse, on est d'accord Fabienne ?
01:23:35Un jour, on trouve.
01:23:37Quand on cherche, un jour, on trouve.
01:23:39Donc, n'abandonnez jamais.
01:23:41Vous nous avez dit que vous essayez de changer les hommes,
01:23:43ou en tout cas, vous essayez de les aider.
01:23:45Ce n'est pas ça l'amour.
01:23:47L'amour, on rencontre quelqu'un,
01:23:49on le prend tel qu'il est.
01:23:51On n'essaye ni de le changer.
01:23:53On n'essaye surtout pas de le changer.
01:23:55Parce que d'abord, on ne change pas l'autre.
01:23:57On peut éventuellement soi-même.
01:23:59Tout à fait. Et ça, c'était avant.
01:24:01Mais maintenant, je n'essaie plus de les changer.
01:24:03Justement, je m'adapte.
01:24:05J'essaie de m'adapter jusqu'à un certain point.
01:24:07Et puis après, je me dis,
01:24:09est-ce que je m'adapte ?
01:24:11Ou est-ce que je suis en train de faire subito une poire ?
01:24:13Je me laisse faire...
01:24:15On peut se laisser faire en amour.
01:24:17Quel est le problème ? De quoi vous avez peur ?
01:24:19Vous savez, je crois que
01:24:21vous êtes...
01:24:23Comment dirais-je ?
01:24:25Vous n'êtes pas confiante
01:24:27dans le lâcher prise
01:24:29qu'on doit avoir dans la relation d'amour
01:24:31avec quelqu'un d'autre.
01:24:33Et vous êtes persuadée que de toute façon,
01:24:35ça risque de se passer mal.
01:24:37Ah non, pas du tout.
01:24:39Vraiment, je suis dans le lâcher prise total.
01:24:41Je me dis, là, je suis sûre que ça va bien se passer.
01:24:43Et je rencontre quelqu'un,
01:24:45ça se passe bien, les premiers jours et tout.
01:24:47La personne me dit, là, je dois partir ici,
01:24:49je dois partir là. OK, on ne se connaissait pas
01:24:51il y a deux mois. C'est normal qu'il y ait un emploi du temps
01:24:53et des choses à faire, moi aussi.
01:24:55Et après,
01:24:57la personne
01:24:59s'éloigne physiquement.
01:25:01Elle n'empêche d'envoyer des messages.
01:25:03Si vous faisiez tout bien,
01:25:05vous seriez bien
01:25:07avec un homme et vous ne seriez pas seule.
01:25:09Donc, il y a quand même quelque chose qui cloche.
01:25:11On est d'accord ?
01:25:13Pas bien.
01:25:15Vous êtes toujours là.
01:25:17Vous voyez, il y a quand même
01:25:19quelque chose qui cloche.
01:25:21Et moi, j'ai pour habitude,
01:25:23quand on me répond très vite
01:25:25non, c'est pas du tout ça,
01:25:27c'est que quelque part, c'est tout à fait ça.
01:25:29Mais qu'il y a une sorte de déni
01:25:31de quelque chose.
01:25:33Encore une fois, peut-être que je me trompe
01:25:35et je n'ai pas la science infuse.
01:25:37Je ne suis là que pour essayer de vous aider.
01:25:39Mais je vous conseille quand même
01:25:41peut-être de réécouter
01:25:43la manière dont vous m'avez
01:25:45répondu de manière
01:25:47immédiate que c'était absolument pas ça.
01:25:49C'est pas tout à fait...
01:25:51Anodin.
01:25:53Voilà, c'est juste ce que je veux dire.
01:25:55Et d'ailleurs, quand on entend,
01:25:57quand on parle avec quelqu'un et qu'il a tendance à tout de suite dire
01:25:59mais pas du tout !
01:26:01J'entends très bien que
01:26:03le pas du tout, c'est une défense.
01:26:05Et encore une fois, je la respecte tout à fait.
01:26:07Parce que
01:26:09j'entends bien que vous avez
01:26:11envie d'être heureuse en amour
01:26:13et je crois que c'est tout à fait
01:26:15justifiable et normal.
01:26:17Mais il y a plein de gens qui voudraient être avec moi
01:26:19mais ils ne me plaisent pas.
01:26:21Mais ça, on ne parle pas d'eux, Fabienne, vous êtes d'accord ?
01:26:23Pourquoi ils viennent me voir ?
01:26:25Mais attendez Fabienne, beaucoup de gens,
01:26:27vous devez conduire des gens.
01:26:29C'est formidable et tout, tu es top !
01:26:31Je suis top avec les gens...
01:26:33Fabienne, écoutez, et vous réécouterez
01:26:35l'émission ce soir, c'est vrai que
01:26:37Brigitte a raison, n'essayez pas de
01:26:39daigner ou de ne pas vouloir
01:26:41ce qui vraiment peut vous aider.
01:26:43Recevez-le et
01:26:45faites-en quelque chose !
01:26:47Parce que dans les 4 zones,
01:26:49vous savez bien qu'on a tous, et tous les
01:26:51êtres humains sont comme ça, une zone aveugle et une zone
01:26:53inconnue. Si elle vous parle à votre zone
01:26:55aveugle, vous savez l'angle mort dans la voiture,
01:26:57on ne veut pas le voir celui-là !
01:26:59Voyez Fabienne, c'est là que la solution se trouve !
01:27:01Mais par contre, pour finir sur une dose d'optimisme,
01:27:03il y a une phrase très belle de
01:27:05Rumi, le grand sage Soufi du
01:27:07XIIIe siècle, et c'est un cadeau pour vous Fabienne.
01:27:09Ce que tu cherches,
01:27:11te cherche aussi.
01:27:13Oui.
01:27:15Donc il est quelque part.
01:27:17Et puis, juste un petit pied de nez
01:27:19comme ça Fabienne, pourquoi pas
01:27:21essayer avec un homme qui vous trouve
01:27:23bien, qui a envie de sortir avec vous,
01:27:25essayez, vous verrez bien, peut-être que vous changerez d'avis.
01:27:27Après tout, si
01:27:29vous avez autant d'hommes qui n'ont
01:27:31qu'une envie de sortir avec vous,
01:27:33essayez-en un.
01:27:35Vous savez, parfois, on commence une relation
01:27:37vraiment juste parce qu'on était
01:27:39à un soir de déprime et que bon, franchement,
01:27:41plutôt que de dormir seul,
01:27:43on le prend, et puis finalement,
01:27:45on tombe très amoureuse de cette
01:27:47personne qui est venue nous chercher, parce que
01:27:49cette personne-là a vu
01:27:51ce qu'il y a en nous d'aussi merveilleux,
01:27:53et c'est à ce moment-là qu'on découvre
01:27:55qu'on est vraiment quelqu'un de merveilleux.
01:27:57Voilà, peut-être une belle conclusion,
01:27:59non Christophe Médici ?
01:28:01Très très belle conclusion pour une très très belle émission
01:28:03de rentrée.
01:28:05Merci à vous Christophe Médici et merci Fabienne.
01:28:07Merci à tous, demain on retrouve
01:28:09Christophe Médici, on parlera de musique
01:28:11parce que ça adoucit les mœurs,
01:28:13il paraît. Tout de suite, vous
01:28:15retrouverez Christophe...
01:28:17Qu'est-ce que je sais ? Je ne sais même plus.
01:28:19Alexandre Delavanne, pardon.
01:28:21Sud Radio.
01:28:23Parlons vrai.