Punchline - Emmanuel Macron pourrait nommer son Premier ministre ce week-end

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Aujourd'hui dans "Punchline", Mickaël Dorian et ses invités débattent des rumeurs qui courent à l'Élysée assurant que le président de la République nominerait son Premier ministre durant le week-end. Si tel est le cas, à quoi pouvons-nous nous attendre ?
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Transcript
00:0018h42 sur CNews et sur Europe 1, dernière partie de Punchline.
00:16Et si c'était pour ce week-end ?
00:18Il se murmure en effet que la fin du suspense est proche,
00:22que la nomination du nouveau Premier ministre pourrait intervenir dimanche.
00:25D'abord, sur cette information, Louis Dragnel,
00:27chef du service politique d'Europe 1, d'abord, ça sort d'où ?
00:30Alors, ça sort de l'Elysée.
00:31Mais il faut juste apporter quelques petites nuances.
00:34L'Elysée, au début de l'été, nous expliquait
00:37que la nomination d'un Premier ministre interviendrait
00:39au plus tard avant les Jeux paralympiques.
00:42Ils ont commencé.
00:43Voilà. Ensuite, on nous expliquait que c'était autour de mardi dernier.
00:46Bon, aujourd'hui, nous sommes vendredi, il n'y a toujours pas de Premier ministre.
00:50Donc, il faut apprendre à être un tout petit peu patient.
00:53Mais globalement, de ce qu'on comprend,
00:56Emmanuel Macron a envie de sortir un peu quand même de cette période de faux-plat.
01:01Donc, il est quand même très vraisemblable
01:03qu'on connaisse le nom du prochain Premier ministre dimanche prochain.
01:07Ce dimanche ?
01:07Voilà, ce dimanche, exactement, après-demain.
01:10Et la difficulté, c'est que là, on connaîtra juste le nom du Premier ministre.
01:13Ensuite, toute la difficulté va consister à constituer une équipe gouvernementale
01:17qui ne soit pas renversée.
01:18Est-ce que ce gouvernement, ce nouveau gouvernement que nous aurons,
01:22ressemblera, entre guillemets, à quelque chose ?
01:24Est-ce que ça aura du sens ?
01:25Est-ce que ce sera une paella avec un peu de tout ?
01:28Et globalement, à la fin, la difficulté, c'est que c'est un gouvernement, du coup,
01:32très faible qu'on pourrait avoir.
01:34Donc, il y a quand même beaucoup de questions encore en attente.
01:37Et puis, combien de temps mettra le Premier ministre à former son gouvernement ?
01:41Parce que si l'attente d'un nouveau Premier ministre a été longue,
01:43l'attente d'un nouveau gouvernement pourra être aussi...
01:45Il peut se retrouver dans une situation assez cocasse
01:48où vous avez donc un Premier ministre en fonction
01:50à la tête d'un gouvernement démissionnaire qu'il n'a pas choisi.
01:53Alors ça, c'est encore une petite nouveauté du moment.
01:57Donc voilà, c'est un contexte un peu compliqué.
01:59Les noms qu'on entend aujourd'hui, et même à l'Élysée,
02:02ce sont des noms qui sont confirmés.
02:05Bernard Cazeneuve, c'est un nom qui revient beaucoup.
02:08L'ancien Premier ministre socialiste de François Hollande.
02:11On voit qu'il y a Karim Bouamrane, là, pour le coup, l'Élysée en parle moins,
02:15mais qui, aux universités d'été du PS,
02:18essaie de montrer qu'il est toujours un peu dans la compétition
02:21et qu'il a envie d'aller à Matignon.
02:23Lucie Castex, on sait que c'est terminé.
02:25Emmanuel Macron l'a dit très clairement.
02:27Xavier Bertrand. Xavier Bertrand.
02:29Et voilà, qui est un peu le pendant de droite de Bernard Cazeneuve.
02:33Bernard Cazeneuve, le profil, c'est la gauche régalienne.
02:36Donc Emmanuel Macron se dit qu'il pourrait être compatible avec...
02:39En tout cas, il y a des gens de droite qui n'ont pas des boutons
02:42en entendant le nom de Bernard Cazeneuve.
02:44Valérie Pécresse, est-ce que ce nom circule toujours ?
02:46Valérie Pécresse, c'est un nom qui a circulé, mais à l'Élysée,
02:48ce n'est pas un nom qui accroche, qui retient.
02:51Voilà pour lequel l'Élysée dit oui, il y a une vraie possibilité.
02:55Ségolène Royal.
02:56Alors, Ségolène Royal, on l'aime beaucoup.
03:00Elle est prête.
03:01Oui, mais ça fait dix ans qu'elle est prête.
03:03Non, mais globalement, je pense qu'il y a assez peu de chances que ce soit elle.
03:05Il y a une possibilité aussi qui revient de temps en temps.
03:08C'est l'idée de faire un gouvernement d'élus locaux.
03:10Donc, est-ce que c'est un gouvernement avec des maires de grandes villes ?
03:14Voilà les propos de Ségolène Royal.
03:17Compte tenu des appels que je peux recevoir,
03:19des indications que je peux observer, oui, je suis disponible.
03:22Je ne suis pas candidate, mais disponible pour essayer
03:26de constituer un gouvernement d'union républicaine.
03:27Donc, elle n'est pas candidate, mais elle est candidate.
03:29Mais elle reçoit des appels.
03:30C'est ce que dit, mais des appels de qui ?
03:32Donc, oui, vous aussi, vous recevez des appels tous les jours.
03:35Mais ça ne veut pas dire qu'on vous appelle.
03:37Et après, il y a quand même autre chose,
03:38c'est qu'on rentre dans une période assez nouvelle
03:41où il y a plein de gens qui sont candidats pour être premier ministre.
03:44Non, mais en fait, par le passé,
03:46jamais personne disait Ah, mais moi, je peux.
03:48Tout ça, ça se faisait de manière très feutrée.
03:50Il y avait une petite campagne qui était mise en place et tout ça.
03:53Aujourd'hui, vous avez des gens qui sortent de nulle part
03:56et qui vous disent Non, mais moi aussi, je pourrais être premier ministre.
03:57Ça manque de pudeur.
03:58Ah non, mais c'est...
03:59Et en fait, je pense que c'est le reflet aussi de l'effondrement
04:03un peu de ces fonctions.
04:05Et aujourd'hui, tout le monde se dit
04:07Moi, je pourrais être président de la République.
04:09Moi, je peux être premier ministre.
04:10Il faut quand même revenir quand même et prendre conscience du fait
04:13que ce sont des très, très hautes fonctions
04:15qui demandent un certain nombre de compétences.
04:17Vous avez entre les mains les commandes du pays et c'est pas une petite chose.
04:22Je me dis en fait, tous les gens qui se lèvent le doigt
04:25en disant Je suis candidat à tout.
04:26Je pense ne mesure pas l'ampleur de la tâche et la responsabilité
04:30que c'est réellement.
04:32C'est pas un petit job comme ça.
04:33Mais on y fait clair.
04:34Et je termine simplement d'un mot là dessus.
04:37Ce qui va être compliqué pour même organiser le casting gouvernemental,
04:41c'est que je pense notamment à des élus locaux qui ont beaucoup
04:44beaucoup à perdre en rejoignant une équipe gouvernementale
04:47qui, par nature, est très instable.
04:49Le gouvernement qu'on aura, je ne peux pas préjuger de l'avenir,
04:53mais il est fort probable, compte tenu de la période et du contexte,
04:56qu'il ne dure pas très longtemps.
04:58Donc voilà, ça va être difficile de trouver des profils de très bon niveau
05:01avec une densité politique,
05:03parce que voilà, il y a une prise de risque qui est très importante.
05:06Véronique, on constate quand même une infantilisation de la vie politique
05:10avec cette multiplication, effectivement, des candidatures,
05:14même si certains sont charpentés à l'image de Bernard Cazeneuve
05:17ou de Ségolène Royal.
05:18Il ne faut pas l'oublier tout de même.
05:20Mais il y a quand même un parfum encore de Quatrième République,
05:24parce que moi, je pense que le gouvernement,
05:26c'est pas assez...
05:27La personnalité du premier ministre, en soi, c'est déjà une question, évidemment.
05:30Mais sincèrement, quand Emmanuel Macron nous prouve
05:33qu'il se passe allègrement de premiers ministres pendant si longtemps,
05:37c'est-à-dire qu'il se passe quelque part de gouverner,
05:41en lui-même, il se suffit, puisqu'en lui-même, de toute façon,
05:45on est dans l'autodestruction du politique.
05:47En cela, que le politique n'est plus devenu qu'un artifice de communication.
05:51Il ne gouverne plus, il ne dirige plus.
05:53D'ailleurs, on attend toujours un cas pour la France.
05:55On attend toujours une vision pour la France.
05:57Et je pense que quel que soit le premier ministre,
06:00il n'y aura pas tant de changements que ça dans la composition du gouvernement.
06:03Et quand je vous dis qu'on est dans une espèce de...
06:05Dans un parfum un peu 4e République, c'est parce que sous la 4e République,
06:09finalement, les gouvernements duraient sept mois en moyenne.
06:14Donc, il y avait une grande instabilité.
06:16Mais pour autant, les Marocains, il y avait une stabilité
06:19dans l'attribution des Marocains, c'est-à-dire que, par exemple,
06:22c'était la SFIO qui avait toujours le ministère du Travail,
06:25la démocratie chrétienne qui avait toujours le ministère de la Famille.
06:28Et c'était souvent de fortes personnalités qui restaient en place.
06:32Donc, finalement, on changeait de gouvernement,
06:33mais on composait toujours avec les mêmes.
06:35À quoi je veux en venir, c'est que le drame de la 4e République
06:39et le péché originel de la 4e République, ça a été la coupure avec le peuple,
06:43puisque trop de parlementarisme qui allait jusqu'à rendre la vie impossible
06:47au président de la République quand il tâchait d'avoir la moindre influence,
06:50même si à l'époque, il avait un rôle de composition.
06:52Là, on retombe dans ce parlementarisme à outrance
06:56et on oublie encore une fois le peuple.
06:59Alors, des candidats, on a compris, il y en a.
07:01Ils se disent tous prêts.
07:03Il y en a plein. On n'attend plus qu'Emmanuel Macron.
07:04Emmanuel Macron, qui, lui, était en Serbie pour un voyage d'affaires,
07:08mais il l'assure pourtant, il est dessus.
07:10Écoutez.
07:11Je fais tous mes efforts et les jours et les nuits
07:15et que je le fais depuis des semaines, même si vous ne l'avez pas forcément vu,
07:19pour aboutir à la meilleure solution pour le pays.
07:22En tout cas, la France, c'est un gouvernement qui gère les affaires courantes,
07:25qui a permis d'avoir des Jeux olympiques qui ont émerveillé le monde.
07:29Et j'en félicite vraiment nos athlètes, nos organisateurs et le gouvernement
07:33et les services de l'État et les collectivités
07:35de faire l'ouverture hier de nos Jeux paralympiques,
07:37qui vont aussi éliminer le monde et donc qui, en même temps,
07:40fait face aux défis, aux crises du moment.
07:42Donc, je ne voudrais pas qu'on laisse s'installer l'idée que les affaires
07:46ne sont pas suivies.
07:47Après, je ferai mes meilleurs efforts et je parlerai aux Français
07:48en temps voulu et dans le bon cadre.
07:51Je parlerai en temps voulu à Maurice Brelet.
07:53Emmanuel Macron reste clairement le maître des horloges.
07:56Oui, il fait tous ses efforts, tous ses efforts
07:59pour se maintenir au pouvoir, lui et son parti.
08:02On est à 45 jours des législatives.
08:05Il est toujours, évidemment, à l'Élysée.
08:07On a toujours Gabriel Attal à Matignon.
08:09On a toujours le même gouvernement.
08:11Il a perdu les élections législatives, mais on a l'impression
08:14qu'il cherche à tout prix à garder le contrôle.
08:17C'est son obsession.
08:18Il nous ressort là.
08:19Il nous refait le coup du en même temps saison 2,
08:22c'est à dire qu'il essaye de se maintenir au pouvoir,
08:23de maintenir ses proches au pouvoir autour de cette idée
08:26d'une majorité, d'une coalition autour du Bloc central.
08:29On a évoqué cette liste de candidats invraisemblables
08:32jusqu'à la malheureuse Ségolène Royal, qui entend des voix telles Jeanne d'Arc.
08:37Tout cela était parfaitement risible.
08:39Jeanne d'Arc, c'est vrai.
08:41Oui, c'était vrai.
08:42Sans compter que la composition du gouvernement prendra des semaines.
08:46Et puis, pour quels, surtout pour quels programmes,
08:49pour quelles idées, pour quelles réformes ?
08:51Aujourd'hui, les positions entre le nouveau Front populaire,
08:54le Bloc central et l'ERN sont parfaitement irréconciliables sur tous les sujets.
08:58Quand vous voyez que le nouveau Front populaire est pour régulariser
09:00massivement les clandestins et pour augmenter les impôts de 150 milliards d'euros.
09:05Qui peut accepter ça ?
09:06Donc, on est en réalité dans une situation de total statu quo.
09:10Reste la possibilité que l'on n'a pas évoquée, c'est celle d'un gouvernement
09:12technique avec à sa tête un haut fonctionnaire, un grand patron.
09:17Le problème à Maury, c'est que j'entends bien cette possibilité,
09:21c'est que la période nécessite, impose un gouvernement très politique.
09:26Parce qu'il faut des hommes politiques qui aient suffisamment de force
09:29et d'envergure pour pouvoir imposer à leurs administrations,
09:32pour pouvoir essayer vraiment de donner une impulsion,
09:35pour donner des nouvelles politiques publiques,
09:37notamment sur les sujets qu'on évoque souvent sur les questions régaliennes.
09:40Et donc, si vous mettez un gouvernement de techno,
09:42vous aurez un gouvernement extrêmement faible,
09:44un Parlement complètement explosé où tout le monde se donne des coups d'épée
09:47sur la tête et personne ne réussit réellement à émerger.
09:51Et donc, je pense que le pays va s'enfoncer encore plus avec ce Parlement
09:55qui a un pouvoir considérable, mais qui ne peut rien faire
09:58puisqu'il n'y a rien qui se dégage.
09:59Et de l'autre côté, un gouvernement très faible.
10:01Alors Louis, Nicolas Sarkozy s'est exprimé justement à ce sujet
10:05chez nos confrères du Figaro, entretien très intéressant.
10:07Absolument. Donc, Nicolas Sarkozy commence déjà par faire un constat
10:12et je trouve que c'est un constat intéressant.
10:13Il explique que la France est face à trois crises simultanées
10:17qui peuvent exploser, soit en même temps, soit successivement.
10:20Le premier, c'est la crise financière qui vient.
10:23Le deuxième, c'est la crise sociale.
10:24Il explique d'ailleurs qu'il y a une forme de tradition sociale,
10:28tradition française dans la crise sociale et la troisième crise, la crise politique.
10:32Et il a des mots très durs.
10:33Il dit la France est au bord du précipice.
10:35Ensuite, il est amené à donner son opinion
10:39un peu sur le comportement des uns et des autres.
10:41Il rappelle qu'Emmanuel Macron, en faisant la dissolution, a commis une erreur.
10:47Il explique aussi qu'il a été très surpris
10:49par l'ampleur du front républicain.
10:51Il pensait que le front républicain serait un peu moins important
10:54à l'occasion des dernières législatives.
10:56Il appelle sa propre formation politique, les Républicains,
10:59à se hisser au-dessus des intérêts partisans, avec un objectif
11:04très clair dans la bouche de l'ancien président de la République.
11:07Il dit les Républicains doivent œuvrer à faire nommer un premier ministre de droite.
11:11S'agissant de la France insoumise, il met en garde et il a des mots très durs.
11:16Il dit que la France insoumise
11:18est en train de faire une tentative de coup d'État.
11:20Donc, c'est quand même...
11:21Voilà, il y a peu de politique qui emploie ces mots avec cette force-là.
11:25Maintenant, la grande question est d'éviter que la France se sombre
11:28dans une situation où il y a tant de périls.
11:30C'est pourquoi il n'y a pas d'autre choix que d'aider le président de la République.
11:34C'est l'intérêt supérieur de la nation qui le commande,
11:37quoique l'on pense, de son bilan par ailleurs.
11:39Exactement. Il dit la solution idéale n'existe pas.
11:43Donc, voilà.
11:43C'est-à-dire qu'il faut mettre de côté tous les clivages.
11:46Nicolas Sarkozy revient à son idée initiale.
11:50Depuis toujours, avec Emmanuel Macron, il a plaidé pour
11:56une large coalition entre le parti d'Emmanuel Macron et les Républicains.
12:00Et son pari initial, qui ne s'est jamais réalisé,
12:03puisque les présidents des Républicains successifs
12:05depuis le début du quinquennat n'ont jamais fait ça.
12:08Lui, ce qu'il souhaitait, c'était que les Républicains
12:10prennent le pouvoir de l'intérieur au sein des gouvernements d'Emmanuel Macron.
12:14Ça ne s'est jamais fait.
12:15Et c'est vrai que du coup, ça fait Nicolas Sarkozy et un petit peu Chafouin.
12:20Naïm Amfadel, qu'on soit d'accord ou pas avec le bilan d'Emmanuel Macron,
12:25il faut trouver une porte de sortie.
12:27C'est ce que nous dit Nicolas Sarkozy, l'ancien président de la République.
12:29Dès le début, il a eu peur de l'explosion, notamment en DLR,
12:34puisqu'en 2022, il a justement œuvré pour qu'il y ait un rapprochement,
12:37une coalition.
12:38Et rappelez-le que beaucoup des ténors du DLR
12:43ont rejeté d'un revers de la main ses propositions.
12:46Et pourtant, ils avaient raison.
12:47Il avait même proposé qu'il y ait aussi pour la députation,
12:51même les dernières députations, d'ailleurs, même en 2022, il avait proposé.
12:56Donc, ce que je raconte, c'est en 2017, déjà, il avait demandé
13:01à penser à un rapprochement et en 2022 aussi.
13:04Mais malheureusement, ça ne s'est pas fait.
13:06Regardez le résultat, parce que moi, j'allais vous poser une question, lui.
13:08Mais quelle LR, en fait, puisque maintenant, ils sont scindés en deux ?
13:12Non, mais alors, quand Nicolas Sarkozy parle des Républicains,
13:14il parle des 47 députés pour l'invoquer.
13:17D'ailleurs, ensuite, il a un mot, il a des mots un petit peu durs sur Eric Ciotti
13:21et donc son groupe, son nouveau groupe.

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