Aujourd'hui dans "Punchline", Julien Pasquet et ses invités débattent du choix du futur Premier ministre par Emmanuel Macron.
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00:00Retour ici en France sur des considérations très politiques.
00:03L'heure du grand choix approche à très grand pas.
00:07Donc pour Emmanuel Macron, dimanche ce sera déjà la cérémonie de clôture de ces G.I.O.
00:13que nous avons tant aimé, que nous aimons toujours jusqu'à dimanche.
00:17Donc il a réouverture des débats, à n'en pas douter.
00:20On va repartir sur des semaines et des semaines de discussion et d'argumentation
00:27autour de la situation politique.
00:29Invité ce matin sur notre antenne, Adrien Clouet, député LFP, LFI, Nouveau Front Populaire,
00:35ne souhaite pas laisser le choix au président, il y croit toujours en dur comme fer.
00:38Ce sera Lucie Castex et rien d'autre.
00:40C'est Emmanuel Macron qui se soumettra aux institutions.
00:44Et un président dans ce pays, ça fait maintenant 100 ans qu'on a l'expérience depuis M.Millerand,
00:48un président il se soumet ou il se démet.
00:50Et donc M.Macron doit, c'est la nature des institutions, c'est la nature de la démocratie,
00:55il doit nommer à Matignon la force.
00:57Le plan B, c'est également pour Mme Castex, c'est aussi le plan C, le plan D, le plan E.
01:00Donc M.Macron, il doit céder, il a perdu des élections coup sur coup.
01:05Donc ça suffit, ce type d'opération autoritaire.
01:09Elle continue à être la bonne, Amélie Brelet, cette stratégie du NFP,
01:13continue à mettre la pression sur le président avec ce nom de Lucie Castex.
01:17Ils vivent en pleine féerie au Nouveau Front Populaire.
01:20C'est l'impression que ça donne, c'est vrai.
01:21Quant à Lucie Castex, c'est un peu la Jean-Claude Dusse de la politique.
01:24Un peu de respect pour Mme Castex.
01:26Je crois que sur un malentendu, ça peut marcher.
01:28Le problème, c'est qu'Emmanuel Macron a dit non et non et re-non.
01:30Donc évidemment, ça ne marchera pas.
01:32Plus encore, c'est une femme politique, nouvellement politique,
01:36en fait une technocrate qui n'a jamais été élue,
01:38qui n'a absolument aucune légitimité populaire.
01:42Il y avait un sondage qui est sorti il y a quelques jours
01:43qui montrait que 58% des Français y comptent.
01:45Ce ne sera pas la première ministre ou le premier ministre
01:48qui n'a pas de légitimité populaire, qui n'a jamais été élue.
01:51On en a vu d'autres.
01:52Quand vous êtes en plus la candidate d'une coalition
01:55qui en réalité n'en est pas une,
01:56mais qui est un cartel des gauches où tout le monde ne s'entend pas.
02:00On l'a vu, c'est dans le canard enchaîné.
02:02Il y a Olivier Faure qui a expliqué qu'il menait une lutte à mort
02:05avec le Parti socialiste.
02:08Donc ces gens ne s'entendent pas.
02:09Donc évidemment que leur candidate ne pourra jamais arriver à Matignon.
02:13Macron l'a dit.
02:14À droite, c'est la solution, le vœu pieux,
02:18l'espoir d'Emmanuel Macron de trouver un candidat.
02:20Et si le 15 août, je reste sur l'idée de Lucie Castex
02:22avant de passer à autre chose,
02:24notamment d'entendre ou de lire Xavier Bertrand,
02:26qui, lui, s'y voit déjà aussi.
02:28Si d'ici le 15 août, Emmanuel Macron n'arrive pas à former cette coalition,
02:31donc il pourrait aller, pourquoi pas, de Xavier Bertrand à François Hollande.
02:37Quel autre choix que de nommer Lucie Castex ?
02:39Un gouvernement technique ?
02:41C'est soit Lucie Castex...
02:43Mais là, vous vous donnez du grain à moudre
02:45pour une rentrée sociale particulièrement explosive.
02:47C'est la seule solution.
02:48C'est soit Lucie Castex, donc il se renie.
02:50Soit c'est un candidat autour du Bloc central
02:52qui pourrait, en effet, représenter une sorte de coalition
02:55avec, très probablement, les Républicains,
02:57quelques élus socialistes,
02:58et qui serait, a priori, la seule majorité, entre guillemets,
03:01capable de résister à une motion de censure.
03:03Ou alors, c'est le gouvernement technique.
03:05En gros, rendez-vous dans un an pour une nouvelle dissolution
03:08et de nouvelles élections législatives.
03:10Alors, Anna Joy d'abord et Régis ensuite.
03:14Il aurait dû recevoir, peut-être montrer qu'il avait entendu aussi,
03:17peut-être d'une certaine manière, les Français, Emmanuel Macron,
03:20recevoir Mme Castex,
03:21quand bien même il ne souhaite pas la nommer à Matignon,
03:24envoyer un message, recevoir des leaders politiques,
03:26discuter avec eux,
03:27montrer qu'il tient un petit peu compte
03:29de la voix des millions de Français
03:31qu'il a convoqués lui-même dans les urnes.
03:34Le résultat, il n'est pas si clair que ça.
03:36Enfin, je tiens quand même à le rappeler,
03:38personne n'a gagné.
03:39Les conséquences, elles ne sont pas si claires que ça non plus pour Emmanuel Macron.
03:41Ça, je le reconnais.
03:43Oui, tout à fait.
03:44Non, mais c'est pour ça, personne n'a gagné.
03:46Alors, je veux bien que le nouveau Front populaire fanfaronne en disant
03:50« On a gagné sur tous les plateaux de télé. »
03:51Non, ils n'ont pas gagné.
03:52C'est une majorité relative.
03:54Une majorité relative, c'est instable.
03:56Ils arrivent au gouvernement,
03:58motion structure.
03:58Comme l'a prouvé le gouvernement encore en place pour quelques jours.
04:00Mais tout à fait.
04:01À ce moment-là, qu'ils proposent une majorité assez large,
04:05est-ce qu'ils l'ont proposé ?
04:07Est-ce que le nouveau Front populaire a proposé
04:09une majorité parlementaire
04:12qui puisse passer les fourches codines d'une motion de censure ?
04:15Lucie Castex a rappelé qu'elle était capable de négocier
04:18selon les différentes propositions de loi.
04:21Mais ça s'arrête au Rassemblement national pour Mme Castex.
04:25Sauf qu'à partir du moment où son nom a circulé,
04:28excusez-moi, je n'ai pas senti une euphorie du côté des LR
04:32ni du côté de Renaissance qui est devenue Ensemble.
04:40Son nom ne mobilise pas les foules, j'ai envie de vous dire.
04:46Donc ils peuvent dire et se convaincre qu'ils ont gagné.
04:48Non, ils n'ont pas gagné.
04:50Et par contre, là où c'est, on va dire, inquiétant,
04:53c'est surtout si le gouvernement ne répond pas aux attentes des Français.
04:58Et on en parlait.
04:59C'est le pouvoir d'achat, c'est la lutte contre l'immigration illégale,
05:04c'est l'insécurité.
05:05L'insécurité, j'allais dire, dans toutes ses formes.
05:08Insécurité sociale, insécurité économique.
05:12C'est tout cela dont on doit parler.
05:14Et je suis désolée, la proposition de nom en tant que Premier ministre de Lucie Castex,
05:23ce n'est pas sérieux, ça ne fait pas une majorité parlementaire.
05:27Alors j'ai une proposition beaucoup plus sérieuse à vous faire.
05:29Il y a quelqu'un qui se dit, je vais représenter ce changement de cap,
05:34ce renouveau dans le champ politique que souhaitent les Français.
05:39C'est Xavier Bertrand.
05:40Un tout nouveau, on n'a jamais entendu ce nom en politique.
05:43Il s'exprime à nos confrères du Figaro.
05:46Je suis prêt à relever le défi.
05:48Il parle bien sûr de Matignon, je suis préparé.
05:51Il faudra du savoir-faire compliqué, du savoir-faire politique.
05:55Pardon, ce sera compliqué.
05:58Je garde la tête froide.
06:00Xavier Bertrand, la bonne idée à Matignon, Bernard Cohenadade.
06:05Et Régis, pardon que j'ai oublié ensuite.
06:07Régis d'abord.
06:07Allez-y Régis, pardonnez-moi Régis.
06:09Je me dis que bon, effectivement, on reçoit...
06:13Comment faire du neuf avec du vieux.
06:14Oui, c'est un petit peu ça.
06:15Et puis en plus, vous parliez de la cérémonie de clôture
06:17où ils murmurent qu'on va avoir Tom Cruise
06:20et le lendemain, on risque d'avoir Xavier Bertrand.
06:22Deux salles, deux ambiances, terrible.
06:24Non, mais on va réunir jusqu'à la fin.
06:25Décidément, il y a des snipers sur le plateau.
06:28Le problème de Lucie Casté, vous avez raison,
06:31c'est que bon, moi, je pense qu'Emmanuel Macron,
06:33déjà, aurait quand même dû la recevoir
06:35parce que ça aurait montré qu'il s'intéresse un petit peu.
06:38Il est très impliqué dans les Jeux Olympiques.
06:40On le voit, il embrasse les athlètes,
06:44il va les remercier, etc.
06:45Même, il en fait un petit peu trop.
06:47Mais du coup, tout ça...
06:48Avec la lumière des Jeux, il faut en profiter.
06:50Lui, il profite de la trêve politique
06:53qu'il a décrétée lui-même.
06:54Mais il aurait fallu quand même qu'il montre un petit peu
06:57que les Français aussi attendent quelque chose
06:59et surtout que les Français attendent la sortie de...
07:03C'est lui qui a décidé ça.
07:05C'est lui qui a fait cette dissolution
07:07en promettant qu'il fallait que les choses soient claires.
07:10On l'a entendu juste avant l'ouverture des JO
07:14nous expliquer que c'était assez clair,
07:16qu'il est toujours certain d'avoir eu raison.
07:20Là, il est face à une équation où, en effet,
07:23vous avez raison, personne n'a gagné.
07:25Que Lucie Castet soit annoncée par le Nouveau Front populaire,
07:30quelque part, c'était normal puisque c'est le principal groupe.
07:33Après, l'épreuve parlementaire, elle va être
07:36est-ce que Lucie Castet va se transformer
07:39en une nouvelle Madame 49.3
07:41parce que par impossibilité de faire une majorité
07:45et surtout...
07:45Et Xavier Bertrand alors ?
07:46C'est la même équation.
07:49Si la France Insoumise, en tout cas,
07:51si comment décide de faire une motion de censure
07:54contre le gouvernement de M. Bertrand
07:56et que l'ORN s'y ajoute,
07:57parce que c'est une lutte à mort dans le Nord
08:00à chaque fois entre Xavier Bertrand et l'ORN,
08:04donc je ne vois pas pourquoi l'ORN lui ferait des cadeaux,
08:06donc finalement, est-ce que ce gouvernement va pouvoir tenir
08:08plus de trois jours ?
08:09Et on est toujours dans la même équation.
08:12Ce n'est pas fou.
08:12En tout cas, il avait été adoubé il y a quelques jours
08:14par le ministre des Missionnaires de l'Intérieur,
08:17Gérald Darmanin, qui avait eu des mots plutôt bienveillants
08:21pour Xavier Bertrand.
08:22C'est un homme politique, avait eu une très grande compétence,
08:25il pourrait servir à grandement la France.
08:26Bon, ils viennent de la même famille politique.
08:29Quel message serait envoyé avec une nomination
08:31comme celle de Xavier Bertrand à Matignon ?
08:34C'est déjà peut-être mieux que Mme Castex.
08:36Xavier Bertrand a une expérience de gouvernement,
08:40il préside une région, l'Eau-de-France,
08:42ce n'est pas rien.
08:42C'est un homme politique, il a été ministre,
08:45il y est de la droite républicaine,
08:47il a été candidat à la candidature pour être représenté
08:52les LR, et c'est Valérie Pécresse qui avait été
08:56à la tête élue, avec les concrétisants qu'on a connus.
09:00Moi, ce qui m'inquiète, c'est plutôt la dérive
09:02de nos institutions.
09:04Ça fait quand même depuis le 7 juillet
09:08qu'au lieu de nommer un Premier ministre...
09:10Ça fait un petit moment qu'on a un gouvernement
09:11démissionnaire qui gère les affaires.
09:12Voilà, c'est là que je l'ai...
09:13Ça peut être dangereux ?
09:14Je crois, bien entendu.
09:15Pourquoi ?
09:16Parce qu'aujourd'hui, on surfe sur la gestion courante.
09:19Or, les Français, ça a été dit par tous,
09:22ont besoin de décisions, et pas uniquement
09:24qu'on applaudisse des médailles.
09:25C'est très sympa, c'est merveilleux.
09:27Ça ne va pas durer, ne vous en faites pas.
09:28Je sais bien que ça ne va pas durer.
09:30Simplement, l'immigration, la sécurité,
09:32le pouvoir d'achat et tout ce qui peut être
09:35la relance de l'économie, y compris la disponibilité
09:38et la qualité des services publics.
09:40Aujourd'hui, on n'en parle pas trop
09:41parce que c'est une parenthèse.
09:43Moi, ce que je crois, et je le redis,
09:45c'est qu'il y a une dérive de nos institutions.
09:47Le président de la République aurait dû tout de suite
09:49nommer un Premier ministre qui a, lui,
09:52de voir quelle majorité il aurait dû construire.
09:55Là, on a un président qui est également Premier ministre
09:58et qui va faire demain un gouvernement.
10:00Donc, on a effectivement une tête double
10:05avec un président qui préside,
10:07un président qui va coacher un Premier ministre
10:10et un gouvernement.
10:11Mais c'est ça, la réalité.
10:12Ce n'était pas comme ça au début de la cinquième.
10:14Ce n'était pas comme ça avant le quinquennat.
10:16Donc, aujourd'hui, on est en train de se dire
10:17quel gouvernement, que ce soit celui de M. Bertrand,
10:20de M. Kavnav, Mme Taubira, qui vous voulez,
10:22de Mme Castex ou d'une autre personnalité.
10:25Gérard Larcher.
10:26Michel Barnier.
10:27Gérard Larcher.
10:28On peut jouer au jeu des deux mêmes.
10:30Gérard Larcher, au moins, c'est un parlementaire.
10:33Il a dit qu'il passait à Hollande.
10:35J'y crois moins, mais lui, il s'y voit peut-être.
10:37Il faut quand même veiller à ne pas blesser
10:39cette personnalité.
10:39Mais qui va gouverner avec quelle majorité
10:42au-delà des trois premiers jours ?
10:45C'est ça qui est important.
10:46C'est vrai qu'on sourit et on s'amuse presque.
10:47C'est un drame, c'est une tragédie.
10:49À chercher le candidat pour Matigny.
10:50En effet, Bernard Cohen à date,
10:52nos institutions sont dans une impasse.
10:53Il y a un blocage qui dure et qui continue
10:58de durer.
10:58En tout cas, on n'en voit pas le bout.
11:01Encore un mot, peut-être, sur Xavier Bertrand.
11:02Amaury, je ne vous ai pas entendu là-dessus.
11:04Est-ce que ce serait une solution ?
11:06Est-ce qu'on enverra un bon message ?
11:08Quel cap pourrait-il ?
11:09Quelle marge de manœuvre, surtout,
11:11aurait-il dans un gouvernement de coalition ?
11:13En tout cas, ce serait logique.
11:13Il est prêt, lui, en tout cas.
11:15Je ne sais pas à quoi, mais il est prêt.
11:16Il sait qu'il n'a absolument aucun avenir à droite.
11:18A-t-il déjà été de droite ?
11:20C'est la vraie question.
11:21Une autre question.
11:21Si un représentant était du centre MOU,
11:23il n'a jamais été véritablement de droite.
11:26Ses déclarations passées l'ont prouvé.
11:27Je rappelle celles qu'il avait faites lors des départementales.
11:30C'est peut-être ça qui plaît à Emmanuel Macron.
11:31Absolument.
11:32Lors des départementales en 2021,
11:34il avait appelé à voter pour les communistes
11:36face au candidat du RN dans le Nord.
11:38Il avait déclaré qu'il vaut mieux être avec les communistes
11:40qu'avec les identitaires.
11:41Donc, il est évident que sa place est dans la Macronie.
11:44Mais Régis a eu raison de le dire tout à l'heure.
11:46Vu l'inimitié entre le Rassemblement national
11:50et lui dans le Nord...
11:51Il avait lancé un parti en 2022 aussi.
11:53Nous, France.
11:53Oui, ça n'a pas...
11:55Je n'en ai pas entendu parler depuis...
11:56Voilà, donc tout est dit.
11:57Non, mais l'inimitié dans le Nord avec le RN,
12:00en effet, il y a un risque que le RN participe
12:02à une éventuelle motion de censure
12:03et fasse donc tomber l'éventuel gouvernement
12:06dirigé par M. Bertrand.
12:07Ça reste le favori tout de même aujourd'hui ?
12:10Je ne sais pas.
12:10On ne sait pas, parce qu'Emmanuel Macron
12:12va peut-être nous sortir quelqu'un du chapeau
12:14comme ça, à lequel on ne s'attend pas.
12:15Société civile, peut-être ?
12:16Je ne sais pas.
12:17Oui, il faut trouver quelqu'un qui soit,
12:18à mon avis, moins polarisant,
12:20mais quelqu'un qui puisse éviter
12:23d'avoir son gouvernement censuré.
12:25Au bout de trois jours.
12:25À dix jours de cette date annoncée,
12:27on n'a pas eu de la moindre piste.
12:28En tout cas, les journalistes n'ont pas de piste.
12:32J'ose espérer que les téléphones chauffent,
12:35notamment du côté d'Emmanuel Macron,
12:37mais personne ne sait où on va.
12:38Et on se dit surtout que la rentrée sociale
12:42risque d'être particulièrement électrique
12:45et de rassembler un maximum de frustration
12:48après cette parenthèse des jeux.
12:50On a quand même une piste,
12:51parce que ce que veut Emmanuel Macron,
12:52c'est qu'il veut quelqu'un qui travaille avec lui,
12:54et qu'il va pouvoir coacher.
12:56C'est ça, la réalité.
12:57Il ne mettra pas...
12:58Donc, ça ne peut être que Xavier Bertrand ?
12:59Ça peut être que quelqu'un
13:01qui pourra travailler avec le président,
13:02quitte à prendre des coups,
13:04qui sera comme on l'a dit avant.
13:05Mais qui est dans ce profil ?
13:06Qui répond à cette définition, selon vous ?
13:07Peut-être d'autres gros fonctionnaires
13:09qui ont été dans les caminées ministérielles,
13:12qui pourront tout simplement travailler.
13:14Au moment où Jean Castex est arrivé,
13:15personne ne le connaissait.
13:16On avait fait la circulation
13:17dans les couloirs du métro.
13:19D'ailleurs, parenthèse,
13:20image très sympa de Jean Castex,
13:22président de la RATP aujourd'hui.
13:24Il s'est mis sur le quai,
13:25il a fait le trafic des touristes.
13:27Il était quand même maire de Prague,
13:28et pas un fonctionnaire à la ville de Paris.
13:30C'est vrai qu'il connaissait un petit peu le terrain.
13:33On pourrait également parler de Bernard Cazeneuve.
13:35Puisque là aussi...
13:36Ça fait partie des noms évoqués.
13:37Bernard Cazeneuve est évoqué,
13:39et il est prêt, lui aussi.
13:41Oui, ils sont tous prêts, en fait.
13:42Il n'y a que nous qui ne sommes pas prêts.
13:44Amaury, dernier mot.
13:45Il n'y a que nous qui ne savons rien,
13:46et qui ne sommes pas prêts, en effet.
13:47Dernier mot.
13:47En cas de gouvernement technique,
13:48que j'évoquais tout à l'heure,
13:49il y a des profils qui circulent,
13:50en tout cas dans la Macronie,
13:52à commencer par l'actuel gouverneur
13:53de la Banque de France,
13:54François Villeroy de Gallo,
13:56la patronne du FMI, Christine Lagarde,
13:59ou encore l'actuel président
14:00de la haute autorité
14:00pour la transparence de la vie publique,
14:02Didier Migaud.
14:03Ah ben là, pour les interviews langue de bois,
14:06on risque d'être servi.
14:07Autant dire que l'opinion
14:08et le peuple français,
14:09qui a déjà souffert les élections précédentes,
14:11ne risquent pas d'être satisfaits.