Avec Martine Vassal, Présidente de la Métropole d'Aix-Marseille-Provence. Présidente du Conseil départemental des Bouches du Rhône. Conseillère municipale de Marseille.
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00:00SUD RADIO, les débats de l'été, 10h-13h, Benjamin Gleize.
00:05Invité politique pour démarrer cette émission puisque je reçois Martine Vassal, présidente de la métropole d'ex-Marseille-Provence
00:11et du conseil départemental des Bouches-du-Rhône, conseillère municipale d'Hiver Droite de Marseille.
00:16Bonjour Martine Vassal.
00:17Bonjour à vous.
00:17Un grand merci d'être avec nous ce matin, les consultations pour Matignon continuent.
00:21Donc aujourd'hui Emmanuel Macron reçoit plusieurs élus locaux,
00:24Carole Delgar, Renaud Muselier pour l'association Région de France
00:27et puis David Lissnard de l'association des maires de France.
00:30Vous-même, est-ce que vous serez reçu par le président de la République, Martine Vassal ?
00:33Tout à fait, il y a également François Sauvadet qui sera reçu en début d'après-midi.
00:37Pour les départements ?
00:38Pour les départements de France.
00:39C'est important justement de pouvoir donner son avis sur la situation actuelle.
00:45Les élus locaux sont souvent mis à dure épreuve.
00:49Ce sont ceux qui sont le plus près de la population
00:51et qui connaissent parfaitement les problématiques des Français et des Françaises.
00:55Donc c'est une très bonne chose que le président de la République écoute les élus locaux.
00:59Je vous repose la question.
01:00Effectivement, François Sauvadet sera présent cet après-midi, vous m'avez dit.
01:04Vous, vous êtes la première vice-présidente de l'Assemblée des départements de France.
01:08Ce serait logique que vous soyez reçu avec lui, non ?
01:10L'important c'est qu'il reçoive les départements de France.
01:13François Sauvadet est notre président.
01:16Il est tout à fait apte à pouvoir porter la parole des 103 départements de France.
01:21On lui fait toute confiance et on échange régulièrement avec lui.
01:25Je suis sûre qu'il va passer des bons messages.
01:27Est-ce que vous plaidez en faveur d'un gouvernement d'élus locaux venant des territoires ?
01:33Je plaide avec l'ensemble de mes collègues
01:36sur un gouvernement qui tienne compte des élus locaux.
01:39Les élus locaux, vous savez, on vient les chercher très souvent quand ça ne va pas.
01:42Ça a été le cas pendant la crise du Covid,
01:45pendant la crise des gilets jaunes, pendant la crise des agriculteurs.
01:48On est là, on sert de tampon.
01:51Que ce soit le maire, que ce soit les présidents d'institutions.
01:55C'est important qu'on puisse expliquer au président de la République
01:59et donner le pouls de la France.
02:01Parce qu'aujourd'hui, la France, elle va mal.
02:03Il y a une vraie fracture qui s'est ouverte lors des dernières élections,
02:08à la fois européenne et législative.
02:09Derrière, il faut colmater tout ça rapidement.
02:12Pour ça, entendre les élus locaux, c'est une très bonne chose.
02:15Les considérer également, écouter leurs problématiques.
02:19Les considérer, ça veut dire quoi, Martine Vassal ?
02:22Quand on donne des exemples, on donne des directions,
02:27on alerte également sur la situation actuelle.
02:30C'est ce qu'on fait depuis très longtemps.
02:32Eh bien, il faut en tenir compte parce qu'on est au contact des Français.
02:37Et on est désolé de voir que malheureusement, le résultat des élections
02:41a bien prouvé que ce qu'on disait auparavant, il faut écouter les Français.
02:45Aujourd'hui, il y a une vraie fracture.
02:47Cette fracture, elle a été amplifiée depuis la crise du Covid
02:52avec des incertitudes au niveau du pouvoir d'achat, de la sécurité,
02:55de la vie de tous les jours.
02:57Ça, c'est ce que nous ressentons régulièrement.
02:59Et donc là, aujourd'hui, c'est une très bonne chose
03:01que le président de la République écoute ce que nous allons dire.
03:03Nous espérons que le prochain gouvernement sera aussi à l'écoute des élus locaux.
03:07Vous êtes une ancienne LR, vous avez soutenu Emmanuel Macron en 2022.
03:11Vous seriez d'une certaine façon le meilleur trait d'union
03:14entre la droite et le centre.
03:16L'Elysée ne vous a pas contacté, justement, à ce titre-là ?
03:18Aujourd'hui, il est en train de faire ses auditions.
03:21Effectivement, en 2022, j'ai soutenu le président de la République
03:24parce que pour moi, c'était le meilleur rempart
03:28et celui qui pouvait défendre le mieux l'intérêt du pays,
03:34de la sécurité du pays.
03:36On était, je vous rappelle, en 2022, en santé du Covid,
03:38la guerre aux portes de l'Europe,
03:40beaucoup d'incertitudes au niveau mondial.
03:44C'était pour moi la personne la plus adaptée pour pouvoir le faire.
03:47Vous le soutenez toujours autant.
03:49C'est l'homme de la situation ou pas Emmanuel Macron, aujourd'hui ?
03:51Aujourd'hui, il est dans une situation compliquée.
03:53C'est difficile pour lui, compte tenu de ce contexte global.
03:58En tout cas, je suis de droite, je resterai de droite toute ma vie.
04:02Mais comme cela ne nous a pas échappé, je ne suis pas affiliée à un parti.
04:05Donc, je suis libre de dire ce que je pense, comme je le pense.
04:08Et là, j'espère vraiment qu'aujourd'hui,
04:10les élus locaux seront écoutés
04:12pour que le pot des Français soit pris.
04:15Et que surtout, on trouve des solutions
04:18aux problématiques des Français et des Françaises.
04:20Nous, on a des tas de propositions à faire.
04:22Et François Sauvadet les fera tout à l'heure.
04:24Élus locaux consultés.
04:27Dans l'action également, on entend parler parmi les candidats potentiels,
04:32certains complètement assumés,
04:34pour Matignon, des élus locaux.
04:36On pense à Xavier Bertrand, le nom de Valérie Pécresse aussi a circulé.
04:41Ce serait de bons premiers ministres potentiellement ?
04:45Je pense qu'on est dans une situation un peu particulière en France
04:49qui n'a jamais eu lieu jusqu'à maintenant.
04:51Parce qu'en général, quand un président de la République
04:54nomme un premier ministre, ça va assez vite.
04:57Donc là, ça laisse toutes les supputations possibles et imaginables.
05:00Ce qui est important, ce sont les projets.
05:02Et ce qui est important, c'est ce qui va changer pour le quotidien des Français et des Françaises.
05:06Et la forte participation aux élections législatives
05:10prouve bien que les Français ont envie de changement.
05:13Il faut les écouter, il faut leur donner plus de pouvoir d'achat,
05:16il faut leur donner plus de sécurité,
05:18il faut revenir sur des fondamentaux.
05:20Et nous, à droite, si nous assumons nos valeurs,
05:23je pense qu'on peut effectivement faire un trait d'union.
05:26Vous savez, moi, c'est ce que je fais au niveau local.
05:28Au niveau local, dans les deux institutions que j'ai l'honneur de présider,
05:32j'ai des élus qui se rassemblent sur des projets.
05:37Il faut regarder que dans les institutions,
05:3990% des délibérations sont votées par tout le monde.
05:42Donc, ça veut dire qu'on peut se rassembler.
05:44Il faut arrêter de faire de la politique politicienne.
05:46Il faut que ce soit un exemple au niveau national.
05:48Les consultations hier entre Emmanuel Macron et Laurent Wauquiez,
05:50à priori, ça ne s'est pas très bien passé.
05:52Oui, mais justement, il faut qu'on parte sur un projet.
05:56On parte sur des axes.
05:59Les axes, ils ont été donnés par les Français,
06:01puisqu'ils l'ont exprimé au niveau des votes.
06:03Donc, derrière, après derrière,
06:06il faut que ce soit exécuté par un gouvernement de la République.
06:08Et le seul qui doit nommer le Premier ministre,
06:12c'est le Président de la République.
06:14Les candidats qui se déclarent,
06:17ce n'est pas comme ça que ça se passe.
06:19Ce n'est pas comme ça que ça se passe dans notre démocratie.
06:22Le Président de la République fait de larges consultations,
06:24certainement pour trouver celui ou celle
06:27qui permettra de mener la France
06:29dans les défis demandés par la population.
06:32Je ne sais pas si vous avez vu,
06:34que quelques-uns parlaient de vous.
06:37Éventuellement, vous voyez un poste de ministre.
06:39Je ne sais pas si vous avez vu.
06:41Vous me proposiez un poste de Premier ministre.
06:43Je vois, peut-être que ça vous intéresse.
06:45Ce qui m'intéresse, c'est mon territoire
06:47et de faire mes projets pour l'instant.
06:49Donc, si on vous consulte, on vous propose un poste de ministre.
06:51Pour le moment, on n'est pas du tout sur ça.
06:53On n'est pas du tout sur les postes.
06:55Je pense qu'aujourd'hui, l'appel des Français,
06:57il faut l'entendre, les Français en ont assez
06:59qu'on se dispute ou qu'on se rassemble
07:01pour des postes.
07:03C'est des projets que l'on veut faire.
07:05C'est ce que nous faisons au niveau local.
07:07Beaucoup de projets sont engagés.
07:09La métropole, elle change.
07:11C'est la partie économique, la partie transport.
07:13Le département, c'est la partie solidarité.
07:15Je suis passée sur votre antenne
07:17sur les collèges, puisque c'est la rentrée des classes
07:19la semaine prochaine.
07:21Donc, nous, on est des actifs
07:23du changement.
07:25Et surtout, être près de nos populations.
07:27Et surtout, écouter ce que disent les Français
07:29et les Françaises.
07:31Le nouveau front populaire, c'est un assemblage
07:33de personnes qui, en deux heures,
07:35ont fait un programme.
07:37C'est pas possible.
07:39On sait très bien qu'ils se sont rassemblés
07:41pour pouvoir avoir des postes.
07:43C'est pas crédible non plus.
07:45Et ce qu'ils donnent dans leurs
07:47différentes thématiques,
07:49c'est pas possible.
07:51À un moment, je pense qu'il faut que la gauche
07:53arrête de penser
07:55que la science infuse,
07:57qu'elle a toujours raison,
07:59et que les autres ont toujours tort.
08:01Et donc, aujourd'hui,
08:03c'est pas à eux de choisir
08:05qui sera Premier ministre.
08:07Les Français ont lancé un appel
08:09en disant, nous, la situation,
08:11elle ne nous convient pas,
08:13il faut la changer.
08:15Donc, c'est ce qu'il faut faire.
08:17Et c'est pas en faisant des alliances
08:19momentanées de personnes
08:21qui n'ont rien à voir ensemble,
08:23qu'on peut arriver à quelque chose.
08:25Mais changer en ne changeant rien ?
08:27C'est une forme de majorité centrale,
08:29centre-droite, centre-gauche,
08:31autour, finalement,
08:33du camp présidentiel.
08:35On ne change pas de programme ?
08:37Oui, je pense qu'il faut changer de programme.
08:39Véritablement, il faut plus de sécurité,
08:41travailler sur le pouvoir d'achat, c'est fondamental.
08:43Aujourd'hui, vous avez 50% des Français
08:45qui, le 15 du mois, sont à découvert.
08:47C'est pas normal. L'augmentation des coûts
08:49de la vie.
08:51Effectivement, il faut changer de programme.
08:53Et je crois que là, le message a été
08:55très clair, et le prochain gouvernement
08:57doit changer de programme, doit aller
08:59vers ces thématiques qui ont été choisies
09:01par les Français, et non pas par
09:03une alliance de ce nouveau
09:05Front Populaire, où LFI est majoritaire,
09:07où LFI impose
09:09sa politique, où LFI
09:11a fait, depuis deux ans,
09:13a donné un spectacle lamentable
09:15au niveau de l'Assemblée nationale
09:17et veut détruire notre système.
09:19Donc, moi, je me bats
09:21contre les extrêmes, que ce soit LFI,
09:23que ce soit le Rassemblement national.
09:25Donc derrière, il faut quelque chose d'équilibré,
09:27et il faut surtout quelque chose qui permette aux Français
09:29de mieux vivre, de bien vivre,
09:31de se sentir bien dans un pays qui est remarquable.
09:33Et quand on voit les Jeux Olympiques,
09:35quand on voit cette ferveur qui s'est créée
09:37au niveau de l'unité nationale, on se dit
09:39que c'est possible, c'est faisable.
09:41Alors, la France, elle est plutôt de droite,
09:43donc menons nos politiques
09:45de nos valeurs de droite.
09:47En tout cas, cette situation de blocage
09:49politique, pour l'heure de changement avenir
09:51de gouvernement, j'imagine que ça a des conséquences
09:53très concrètes pour vous, pour votre métropole,
09:55pour le département. Est-ce que vous craignez
09:57pour vos financements,
09:59vos financements du plan Grand Marseille aujourd'hui ?
10:01Écoutez, il y a plusieurs types de financements.
10:03D'abord, il y a les financements habituels.
10:05Aujourd'hui, Département de France,
10:07et c'est ce que va dire François Sauvadet
10:09au président de la République, nos départements
10:11sont extrêmement contraints.
10:13Ils sont très contraints au niveau financier.
10:15L'année dernière, nous avions
10:1715 départements qui étaient au bord de la faillite.
10:19Cette année, on va passer à 40 départements
10:21qui seront au bord de la faillite. Pourquoi ? Parce que nos dépenses
10:23sociales augmentent de manière très forte,
10:25notre reste à charge est très fort,
10:27et derrière, nos recettes baissent.
10:29Donc c'est là qu'il faut que ça
10:31se sanctuarise, et il faut trouver
10:33de nouveaux moyens de financement
10:35de nos politiques publiques. Cette importance est fondamentale.
10:37Après, derrière, nous avons effectivement
10:39le plan Marseille en grand. C'était aussi
10:41une des raisons pour lesquelles
10:43j'ai soutenu le président de la République,
10:45parce qu'il a considéré notre territoire,
10:47notre métropole, la ville de Marseille, deuxième ville de France.
10:49Donc nous, nous avançons.
10:51Moi, j'ai mis un coup d'accélérateur sur les transports.
10:53Si vous venez à Marseille, vous verrez
10:55qu'il y a des rails de partout,
10:57et ça avance bien. Le métro va être
10:59changé, il va être complètement neuf. Ça va être comme
11:01la ligne 14 à Paris. Donc vous voyez,
11:03on fait un bond dans le futur
11:05sur les transports.
11:07Mais il reste encore des projets.
11:09Il reste encore, bien sûr, de l'argent.
11:11Là, vous avez utilisé tous les financements que vous avez
11:13jusqu'à présent ? Alors, j'ai utilisé une grosse partie
11:15de ces financements. Il me reste encore 250 millions
11:17à recevoir de la part de l'État.
11:19Moi, la première chose que je ferai, c'est que je prendrai
11:21rendez-vous avec le ou la prochaine
11:23Premier ministre pour pouvoir
11:25assurer ces financements. Ça s'appelle la continuité
11:27républicaine. On ne peut pas, chaque fois
11:29qu'il y a un changement d'institution,
11:31un changement de gouvernement, tout arrêter
11:33et repartir à zéro. Nous, nous avons besoin
11:35effectivement du gouvernement, non seulement pour les
11:37transports, mais aussi pour la politique de la ville,
11:39pour refaire du logement.
11:41Donc, tout ça, c'est important de pouvoir
11:43avoir une certaine continuité.
11:45Et j'irai prendre mon bâton de pèlerin
11:47dès le lendemain de la nomination
11:49du prochain gouvernement.
11:51Martine Vassal, j'aimerais qu'on termine. Vous l'avez
11:53entendu, la détresse de la veuve d'Eric
11:55Comine, un gendarme qui a été tué
11:57lundi dans un refus d'obtempérer.
11:59Elle a crié sa colère. La France a tué mon mari
12:01par laxisme et son excès de
12:03tolérance. Est-ce qu'elle a dit, est-ce que vous partagez
12:05le constat qu'elle a fait ? On l'imagine
12:07forcément dans un contexte pour elle dramatique.
12:09C'est inacceptable.
12:11Je comprends la douleur
12:13de cette épouse,
12:15de laisser deux enfants jeunes
12:17comme ça.
12:19Je ne vais pas commenter
12:21ce qu'elle a dit parce que quand
12:23on est confronté à une telle douleur,
12:25on ne peut pas faire de commentaires
12:27et la situation est inacceptable.
12:29Aujourd'hui, c'est ce qu'on disait,
12:31les Français ont besoin de sécurité, il y a ce sentiment
12:33d'insécurité et puis il y a la montée de cette violence.
12:35Mais ça ne commence pas uniquement
12:37lorsqu'on attrape le délinquant.
12:39Ça commence dès l'école.
12:41Et c'est là où il faut
12:43commencer à éduquer les enfants
12:45pour réduire cet esprit
12:47de violence qui est abominable,
12:49qui se retrouve de partout,
12:51dans tous les domaines, que ce soit
12:53sur le routier, que ce soit sur les trafics
12:55divers et variés,
12:57que ce soit même à l'école.
12:59Ça commence très tôt
13:01pour le harcèlement des enfants,
13:03que ce soit par les jeux vidéo.
13:05C'est pour ça que nous, nous développons également beaucoup
13:07L'État n'est pas aujourd'hui à la hauteur
13:09de cet enjeu, finalement, de cette violence
13:11qui se trouve, comme vous le dites.
13:13C'est un peu le message
13:15qui a été lancé par les Français
13:17en 2000, là, aux dernières élections.
13:19On a besoin de sécurité.
13:21On a besoin de se sentir bien
13:23quand on est en extérieur de chez soi.
13:25Et donc c'est pour ça qu'il faut mettre les moyens.
13:27Il faut faire de l'éducation, de la prévention.
13:29Moi je prends beaucoup à la prévention,
13:31mais ça, ça commence très tôt.
13:33Et donc oui, c'est une des thématiques que le prochain
13:35gouvernement devra prendre à bras le corps
13:37parce qu'on ne peut pas continuer comme ça,
13:39avoir cette violence qui existe
13:41sur notre beau pays, la France.
13:43Avec des peines alourdies,
13:45ou pas ? Vous parlez de prévention,
13:47principalement.
13:49Les peines, c'est une chose, mais il ne faut pas en arriver là.
13:51Et donc pour ne pas en arriver là,
13:53il faut monter toute une politique
13:55très forte. Je pourrais revenir
13:57pour vous parler de ce qu'on fait dans les collèges.
13:59Vous savez, le collège, c'est l'âge un peu compliqué
14:01de l'adolescent, ça passe ou ça casse.
14:03Donc de la 6ème à la 3ème,
14:05et c'est aussi là où il faut orienter
14:07les politiques pour expliquer
14:09qu'on vit dans une société
14:11où tout le monde doit vivre ensemble
14:13et que la violence n'a pas
14:15sa place dans notre pays, la France.
14:17Martine Vassal, merci d'être passée
14:19ce matin par le studio de Sud Radio.
14:21Je rappelle, vous êtes donc présidente de la métropole
14:23d'ex-Marseille-Provence et du conseil
14:25départemental de Bouches-du-Rhône,
14:27conseillère municipale de Marseille. Merci,
14:29très bonne journée à vous.