Les débats de l'été avec Martine Vassal, Présidente de la Métropole d'Aix-Marseille-Provence. Présidente du Conseil départemental des Bouches du Rhône. Conseillère municipale de Marseille, Colonel Alain Juge, Directeur départemental du service incendie des Hautes-Alpes, Sophie de Menthon, Présidente de l’organisation patronale ETHIC, Carlos Martens-Bilongo, député NFP/LFI du Val d’Oise et Brice Nkonda, chef d'entreprise, coordinateur du collectif "Les voix des quartiers impopulaires »
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##LES_DEBATS_DE_L_ETE-2024-08-29##
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00:00:00Et bonjour à toutes et à tous, ravi de vous retrouver de nouveau, ce matin on est ensemble jusqu'à 13h pour les débats de l'été.
00:00:06On débat de l'actualité, de toute l'actualité, on viendra notamment sur cette cérémonie d'ouverture des Jeux Paralympiques.
00:00:13Incroyable fête hier soir, est-ce que vous avez regardé ? Qu'est-ce que vous en avez pensé ?
00:00:17Vous réagissez, vous nous appelez 0826 300 300 et puis sur le Facebook de Sud Radio, on lira bien sûr vos commentaires.
00:00:24On en débattra avec nos débatteurs du jour à partir de 10h30 mais pour l'heure, on commence avec notre premier invité.
00:00:30Sud Radio, les débats de l'été, 10h-13h, Benjamin Gleize.
00:00:36Invité politique pour démarrer cette émission puisque je reçois Martine Vassal, présidente de la Métropole d'Aix-Marseille-Provence
00:00:42et du Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône, conseillère municipale d'Hiver Droite de Marseille.
00:00:46Bonjour Martine Vassal.
00:00:47Bonjour à vous.
00:00:48Un grand merci d'être avec nous ce matin, les consultations pour Matignon continuent.
00:00:52Donc aujourd'hui, Emmanuel Macron reçoit plusieurs élus locaux, Carol Delga, Renaud Muselier pour l'association Région de France
00:00:58et puis David Lissnard de l'association des maires de France.
00:01:00Vous-même, est-ce que vous serez reçu par le président de la République, Martine Vassal ?
00:01:04Tout à fait, il y a également François Sauvadet qui sera reçu en début d'après-midi.
00:01:08Pour les départements ?
00:01:09Pour les départements de France.
00:01:10C'est important justement de pouvoir donner son avis sur la situation actuelle.
00:01:16Les élus locaux sont souvent mis à dure épreuve.
00:01:20Ce sont ceux qui sont le plus près de la population et qui connaissent parfaitement les problématiques des Français et des Françaises.
00:01:26Donc c'est une très bonne chose que le président de la République écoute les élus locaux.
00:01:30Je vous repose la question.
00:01:31Alors effectivement, François Sauvadet sera présent cet après-midi, vous m'avez dit.
00:01:34Vous, vous êtes la première vice-présidente de l'Assemblée des départements de France.
00:01:38Ce serait logique que vous soyez reçu avec lui, non ?
00:01:41Écoutez, l'important c'est qu'il reçoive les départements de France.
00:01:44François Sauvadet est notre président.
00:01:46Il est tout à fait apte à pouvoir porter la parole des 103 départements de France.
00:01:52Et donc on lui fait toute confiance.
00:01:54On échange régulièrement avec lui et je suis sûre qu'il va passer des bons messages.
00:01:58Est-ce que vous vous plaidez en faveur d'un gouvernement d'élus locaux venant des territoires ?
00:02:04Je plaide avec l'ensemble de mes collègues sur surtout un gouvernement qui tienne compte des élus locaux.
00:02:10Les élus locaux, vous savez, on vient les chercher très souvent quand ça ne va pas.
00:02:13Ça a été le cas pendant la crise du Covid, pendant la crise des gilets jaunes,
00:02:17pendant la crise des agriculteurs.
00:02:19On est là, on sert de tampon, que ce soit le maire, que ce soit les présidents d'institutions.
00:02:26Et donc c'est important qu'on puisse expliquer au président de la République
00:02:30et donner le pouls de la France, parce qu'aujourd'hui la France, elle va mal.
00:02:34Il y a une vraie fracture qui s'est ouverte lors des dernières élections,
00:02:38à la fois européennes et législatives.
00:02:40Et donc derrière, il faut colmater tout ça rapidement.
00:02:43Et pour ça, entendre les élus locaux, c'est une très bonne chose.
00:02:46Les considérer également, écouter leurs problématiques.
00:02:49Les considérer, ça veut dire quoi, Martine Vassal ?
00:02:51Les considérer, ça veut dire quand on donne des exemples, on donne des directions,
00:02:58on alerte également sur la situation actuelle.
00:03:00C'est ce qu'on fait depuis très longtemps.
00:03:03Eh bien, il faut en tenir compte, parce qu'on est au contact avec les Français
00:03:07et on est désolé de voir que malheureusement, le résultat des élections
00:03:11a bien prouvé que ce qu'on disait auparavant, il faut écouter les Français.
00:03:16Aujourd'hui, il y a une vraie fracture.
00:03:18Cette fracture, elle a été amplifiée depuis la crise du Covid,
00:03:22avec des incertitudes au niveau du pouvoir d'achat, de la sécurité,
00:03:26de la vie de tous les jours.
00:03:28Et ça, c'est ce que nous ressentons régulièrement.
00:03:30Et donc là, aujourd'hui, c'est une très bonne chose
00:03:32que le président de la République écoute ce que nous allons dire.
00:03:34Nous espérons que le prochain gouvernement sera aussi à l'écoute des élus au Caux.
00:03:38Vous êtes une ancienne LR, vous avez soutenu Emmanuel Macron en 2022.
00:03:42Vous seriez d'une certaine façon le meilleur trait d'union entre la droite et le centre.
00:03:47L'Elysée ne vous a pas contacté justement à ce titre-là ?
00:03:49Aujourd'hui, il est en train de faire ses auditions.
00:03:52Effectivement, en 2022, j'ai soutenu le président de la République
00:03:55parce que pour moi, c'était le meilleur rempart
00:03:59et celui qui pouvait défendre le mieux l'intérêt du pays,
00:04:05de la sécurité du pays.
00:04:07On était, je vous rappelle, en 2022, en santé du Covid,
00:04:09la guerre aux portes de l'Europe,
00:04:12beaucoup d'incertitudes au niveau mondial.
00:04:14Donc c'était pour moi la personne la plus adaptée pour pouvoir le faire.
00:04:17Aujourd'hui, il est dans une situation...
00:04:19Vous le soutenez toujours autant.
00:04:20C'est l'homme de la situation ou pas Emmanuel Macron aujourd'hui ?
00:04:22Aujourd'hui, il est dans une situation compliquée.
00:04:24C'est difficile pour lui, compte tenu de ce contexte global.
00:04:28En tout cas, je suis de droite, je resterai de droite toute ma vie.
00:04:32Mais comme cela ne nous a pas échappé, je ne suis pas affilié à un parti.
00:04:35Donc je suis libre de dire ce que je pense comme je le pense.
00:04:38Et là, j'espère vraiment qu'aujourd'hui, les élus locaux seront écoutés
00:04:42pour que le pot des Français soit pris
00:04:46et que surtout, on trouve des solutions aux problématiques des Français et des Françaises.
00:04:51Nous, on a des tas de propositions à faire
00:04:53et François Sauvadet les fera tout à l'heure.
00:04:55Élus locaux consultés.
00:04:58Dans l'action également, on entend parler parmi les candidats potentiels.
00:05:02Certains complètement assumés.
00:05:04Pour Matignon, des élus locaux.
00:05:06On pense à Xavier Bertrand.
00:05:08Le nom de Valérie Pécresse aussi a circulé.
00:05:10Président de régions tous les deux.
00:05:12Ce serait de bons premiers ministres potentiellement ?
00:05:15Je pense qu'on est dans une situation un peu particulière en France
00:05:19qui n'a jamais eu lieu jusqu'à maintenant.
00:05:22Parce qu'en général, quand un président de la République nomme un premier ministre,
00:05:26ça va assez vite.
00:05:27Donc là, ça laisse toutes les supputations possibles et inimaginables.
00:05:30Ce qui est important, ce sont les projets.
00:05:32Et ce qui est important, c'est ce qui va changer pour le quotidien des Français et des Françaises.
00:05:36Et la forte participation aux élections législatives
00:05:40prouve bien que les Français ont envie de changement.
00:05:44Il faut les écouter.
00:05:45Il faut leur donner plus de pouvoir d'achat.
00:05:47Il faut leur donner plus de sécurité.
00:05:49Il faut revenir sur des fondamentaux.
00:05:50Et nous, à droite, si nous assumons nos valeurs,
00:05:54je pense qu'on peut effectivement faire un trait d'union.
00:05:57Vous savez, moi, c'est ce que je fais au niveau local.
00:05:59Au niveau local, dans les deux institutions que j'ai l'honneur de présider,
00:06:02j'ai des élus qui se rassemblent sur des projets.
00:06:08Il faut regarder que dans les institutions,
00:06:1090% des délibérations sont votées par tout le monde.
00:06:14Donc ça veut dire qu'on peut se rassembler.
00:06:16Il faut arrêter de faire de la politique politicienne.
00:06:19Les consultations hier entre Emmanuel Macron et Laurent Wauquiez,
00:06:22à priori, ça ne s'est pas très bien passé.
00:06:24Justement, il faut qu'on parte sur un projet.
00:06:28On parte sur des axes.
00:06:30Les axes ont été donnés par les Français,
00:06:32puisqu'ils l'ont exprimé au niveau des votes.
00:06:35Donc derrière, il faut que ce soit exécuté par un gouvernement de la République.
00:06:39Et le seul qui doit nommer le Premier ministre,
00:06:43c'est le Président de la République.
00:06:45Les candidats qui se déclarent,
00:06:48ce n'est pas comme ça que ça se passe.
00:06:50Ce n'est pas comme ça que ça se passe dans notre démocratie.
00:06:52Le Président de la République fait de larges consultations,
00:06:55certainement pour trouver celui ou celle
00:06:58qui permettra de mener la France dans les défis demandés par la population.
00:07:03Je ne sais pas si vous avez vu,
00:07:05mais j'ai vu passer que quelques-uns parlaient de vous.
00:07:08Éventuellement, vous voyez un poste de ministre.
00:07:11Je ne sais pas si vous avez vu.
00:07:12Vous proposez un poste de Premier ministre.
00:07:14Peut-être que ça vous intéresse.
00:07:16Ce qui m'intéresse, c'est mon territoire et de faire mes projets pour l'instant.
00:07:19Donc si on vous consulte en tout cas, on vous propose un poste de ministre.
00:07:21Pour le moment, on n'est pas du tout sur ça.
00:07:23On n'est pas du tout sur les postes.
00:07:25Je pense qu'aujourd'hui, l'appel des Français, il faut l'entendre,
00:07:28les Français en ont assez qu'on se dispute ou qu'on se rassemble pour des postes.
00:07:33Nous, c'est des projets que l'on veut faire.
00:07:35C'est ce que nous faisons au niveau local.
00:07:37Beaucoup de projets sont engagés.
00:07:39La métropole, elle change.
00:07:41C'est la partie économique, la partie transport.
00:07:44Le département, c'est la partie solidarité.
00:07:46Je suis passée sur votre antenne sur les collèges
00:07:49puisque c'est la rentrée des classes la semaine prochaine.
00:07:51Donc nous, on est des actifs du changement.
00:07:55Et surtout, être près de nos populations.
00:07:58Et surtout, écouter ce que disent les Français et les Françaises.
00:08:00En tout cas, est-ce qu'il a eu raison Emmanuel Macron
00:08:02d'écarter le nouveau front populaire pour Matignon ?
00:08:05Le nouveau front populaire, c'est un assemblage de personnes
00:08:09qui, en deux heures, ont fait un programme.
00:08:11Ce n'est pas possible.
00:08:13On sait très bien qu'ils se sont rassemblés pour pouvoir avoir des postes.
00:08:16Ce n'est pas crédible non plus.
00:08:18Ce qu'ils donnent dans leurs différentes thématiques,
00:08:22ce n'est pas possible.
00:08:24À un moment, je pense qu'il faut que la gauche arrête
00:08:27de penser que la science infuse,
00:08:30qu'elle a toujours raison
00:08:32et que les autres ont toujours tort.
00:08:34Aujourd'hui, ce n'est pas à eux de choisir
00:08:37qui sera Premier ministre.
00:08:39Les Français ont lancé un appel en disant
00:08:42nous, la situation, elle ne nous convient pas.
00:08:45Il faut la changer.
00:08:46Donc, c'est ce qu'il faut faire.
00:08:47Et ce n'est pas en faisant des alliances
00:08:49momentanées de personnes qui n'ont rien à voir ensemble
00:08:53qu'on peut arriver à quelque chose.
00:08:55Mais changer en ne changeant rien ?
00:08:57Puisque là, on a l'impression qu'on s'oriente vers une forme de majorité
00:08:59on va dire centrale, centre-droite, centre-gauche
00:09:03autour, finalement, du camp présidentiel.
00:09:05C'est quoi dire qu'on ne change pas de programme ?
00:09:07Oui, je pense qu'il faut changer de programme.
00:09:09Véritablement, il faut plus de sécurité.
00:09:12Travailler sur le pouvoir d'achat, c'est fondamental.
00:09:14Aujourd'hui, vous avez 50% des Français
00:09:16qui le 15 du mois sont à découvert.
00:09:17Donc, ce n'est pas normal.
00:09:18L'augmentation des coûts de la vie.
00:09:20Donc, tout ça fait qu'effectivement,
00:09:23il faut changer de programme.
00:09:24Et je crois que là, le message a été très clair.
00:09:26Et le prochain gouvernement doit changer de programme.
00:09:29Doit aller vers ces thématiques
00:09:31qui ont été choisies par les Français.
00:09:33Et non pas par une alliance
00:09:35de ce nouveau front populaire
00:09:37où LFI est majoritaire.
00:09:39Où LFI impose sa politique.
00:09:41Où LFI a fait, depuis deux ans,
00:09:45a donné un spectacle lamentable
00:09:47au niveau de l'Assemblée Nationale
00:09:49et veut détruire notre système.
00:09:51Donc, moi, je me bats contre les extrêmes.
00:09:53Que ce soit LFI, que ce soit le RN.
00:09:56Donc, derrière, il faut quelque chose d'équilibré.
00:09:58Il faut surtout quelque chose qui permette aux Français
00:10:00de mieux vivre, de bien vivre,
00:10:02de se sentir bien dans un pays qui est remarquable.
00:10:04Et quand on voit les Jeux Olympiques,
00:10:06quand on voit cette ferveur qui s'est créée
00:10:08au niveau de l'unité nationale,
00:10:10on se dit que c'est possible, c'est faisable.
00:10:12Alors, la France, elle est plutôt de droite.
00:10:14Donc, menons nos unités politiques
00:10:16de nos valeurs de droite.
00:10:18En tout cas, cette situation de blocage politique,
00:10:21pour l'heure de changement à venir de gouvernement,
00:10:23j'imagine que ça a des conséquences très concrètes
00:10:25pour vous, pour votre métropole,
00:10:27pour le département.
00:10:28Est-ce que vous craignez pour vos financements
00:10:30du plan Grand Marseille, aujourd'hui ?
00:10:32Écoutez, il y a plusieurs types de financements.
00:10:34D'abord, il y a les financements habituels.
00:10:36Aujourd'hui, Département de France,
00:10:38et c'est ce que va dire François Sauvadet
00:10:40au président de la République,
00:10:42nos départements sont extrêmement contraints.
00:10:44Il faut sanctuariser ces financements
00:10:46en prenant compte de l'inconscient.
00:10:48L'année dernière, nous avions 15 départements
00:10:50qui étaient au bord de la faillite.
00:10:52Cette année, on va passer à 40 départements
00:10:54qui seront au bord de la faillite. Pourquoi ?
00:10:56Parce que nos dépenses sociales augmentent
00:10:58et nos recettes baissent.
00:11:00Il faut que ça se sanctuarise
00:11:02et il faut trouver de nouveaux moyens
00:11:04de financement de nos politiques publiques.
00:11:06C'est important, c'est fondamental.
00:11:08Après, derrière, nous avons effectivement
00:11:10le plan Marseille en grand.
00:11:12C'est aussi une des raisons pour lesquelles
00:11:14j'ai soutenu le président de la République,
00:11:16parce qu'il a considéré notre territoire,
00:11:18notre métropole, la ville de Marseille,
00:11:20deuxième ville de France.
00:11:22J'ai mis un coup d'accélérateur sur les transports.
00:11:24Si vous venez à Marseille,
00:11:26il y a des rails de partout
00:11:28et ça avance bien. Le métro va être changé,
00:11:30il va être complètement neuf.
00:11:32Ça va être comme la ligne 14 à Paris.
00:11:34On fait un bond dans le futur
00:11:36sur les transports.
00:11:38Mais il reste encore des projets.
00:11:40Bien sûr, il reste encore de l'argent à récupérer.
00:11:42Vous avez utilisé tous les financements
00:11:44que vous aviez jusqu'à présent ?
00:11:46J'ai utilisé une grosse partie des financements.
00:11:48Il me reste encore 250 millions à recevoir de la part de l'État.
00:11:50La première chose que je ferai,
00:11:52c'est que je présenterai rendez-vous
00:11:54avec le prochain Premier ministre
00:11:56pour pouvoir assurer ces financements.
00:11:58Ça s'appelle la continuité républicaine.
00:12:00On ne peut pas chaque fois qu'il y a un changement d'institution,
00:12:02un changement de gouvernement,
00:12:04tout arrêter et repartir à zéro.
00:12:06Nous avons besoin du gouvernement,
00:12:08non seulement pour les transports,
00:12:10mais aussi pour la politique de la ville,
00:12:12pour refaire du logement.
00:12:14C'est important de pouvoir avoir une certaine continuité.
00:12:16J'irai prendre mon bâton de palerin
00:12:18dès le lendemain de la nomination
00:12:20du prochain gouvernement.
00:12:22Christine Vassal, j'aimerais qu'on termine.
00:12:24Vous l'avez entendu, la détresse de la veuve d'Eric Comine,
00:12:26un gendarme qui a été tué lundi
00:12:28dans un refus d'obtempérer.
00:12:30Elle a crié sa colère.
00:12:32La France a tué mon mari par laxisme et son excès de tolérance.
00:12:34Est-ce que vous partagez
00:12:36le constat qu'elle a fait ?
00:12:38On l'imagine forcément dans un contexte pour elle dramatique.
00:12:40C'est inacceptable.
00:12:42Je comprends la douleur
00:12:44de cette épouse,
00:12:46de ces deux enfants jeunes
00:12:48comme ça.
00:12:50Je ne vais pas commenter
00:12:52ce qu'elle a dit parce que
00:12:54quand on est confronté à une telle douleur,
00:12:56on ne peut pas faire de commentaire
00:12:58et la situation est inacceptable.
00:13:00Aujourd'hui, c'est ce qu'on disait,
00:13:02les Français ont besoin de sécurité,
00:13:04il y a ce sentiment d'insécurité et puis il y a la montée
00:13:06de cette violence.
00:13:08Mais ça ne commence pas uniquement lorsqu'on attrape
00:13:10le délinquant, ça commence dès l'école.
00:13:12Et c'est là où il faut
00:13:14commencer à éduquer les enfants
00:13:16pour réduire cet esprit
00:13:18de violence qui est abominable
00:13:20qui se retrouve de partout
00:13:22dans tous les domaines, que ce soit
00:13:24sur le routier, que ce soit sur les
00:13:26trafics divers et variés,
00:13:28que ce soit même à l'école.
00:13:30Ça commence très tôt
00:13:32pour le harcèlement des enfants,
00:13:34que ce soit par les jeux vidéo.
00:13:36C'est pour ça que nous, nous développons également beaucoup
00:13:38l'histoire. Mais l'État n'est pas aujourd'hui à la hauteur
00:13:40de cet enjeu, finalement,
00:13:42de cette violence qui existe, comme vous le dites.
00:13:44C'est un peu le message
00:13:46qui a été lancé par les Français
00:13:48en 2000, là, aux dernières élections.
00:13:50On a besoin de sécurité.
00:13:52On a besoin de se sentir bien
00:13:54quand on est en extérieur de chez soi.
00:13:56Et donc c'est pour ça qu'il faut mettre les moyens.
00:13:58Il faut faire de l'éducation, de la prévention.
00:14:00Moi je prends beaucoup à la prévention,
00:14:02mais ça, ça commence très tôt. Et donc, oui,
00:14:04c'est une des thématiques que le prochain
00:14:06gouvernement devra prendre à bras le corps
00:14:08parce qu'on ne peut pas continuer comme ça,
00:14:10avoir cette violence qui existe
00:14:12sur notre beau pays, la France.
00:14:14Avec des peines alourdies,
00:14:16ou pas ? Vous parlez de prévention,
00:14:18principalement. Alors, les peines, c'est une chose,
00:14:20mais il ne faut pas en arriver là.
00:14:22Et donc, pour ne pas en arriver là,
00:14:24il faut monter toute une politique
00:14:26très forte. Je pourrais revenir
00:14:28pour vous parler de ce qu'on fait dans les collèges.
00:14:30Vous savez, le collège, c'est l'âge un peu compliqué
00:14:32de l'adolescent, où ça passe ou ça casse.
00:14:34Donc, de la sixième à la troisième.
00:14:36Et c'est aussi là où il faut orienter
00:14:38les politiques pour expliquer
00:14:40qu'on vit dans une société
00:14:42où tout le monde doit vivre ensemble
00:14:44et que la violence n'a pas
00:14:46sa place dans notre pays, la France.
00:14:48Martine Vassal, merci d'être
00:14:50passée ce matin par le studio de Sud Radio.
00:14:52Je rappelle que vous êtes présidente de la métropole
00:14:54d'ex-Marseille-Provence et du Conseil départemental
00:14:56de Bouches-du-Rhône, conseillère
00:14:58municipale de Marseille. Merci, très bonne journée
00:15:00à vous. Dans un instant,
00:15:02comment lutter contre la pénurie de pompiers
00:15:04volontaires ? Les Hautes-Alpes ont peut-être trouvé la solution.
00:15:06A tout de suite.
00:15:13Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h,
00:15:15Jean-Jacques Bourdin.
00:15:17On se retrouve le 2 septembre
00:15:19à 7h, Sud Radio.
00:15:21Vous chargez l'appli et vous écoutez
00:15:237h-9h, Info
00:15:25et l'interview politique, bien sûr, à 8h30.
00:15:27A lundi.
00:15:31Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h,
00:15:33Jean-Jacques Bourdin.
00:15:37Sud Radio, les débats de l'été,
00:15:3910h-13h, Benjamin Gleize.
00:15:42Les débats de l'été, 10h20, soyez-les bienvenus
00:15:44si vous nous rejoignez sur Sud Radio.
00:15:46C'est une vidéo qui fait beaucoup parler d'elle.
00:15:48Un camion de pompiers qui part en intervention
00:15:50avec un message très clair. Aujourd'hui,
00:15:52ce camion peut partir. Demain, ce n'est
00:15:54pas sûr. La vidéo a été postée sur les
00:15:56réseaux sociaux par une caserne du côté
00:15:58des Ardennes. Illustration du manque
00:16:00de pompiers volontaires. En France, il en manquerait
00:16:0250 000, mais des solutions,
00:16:04des débuts de solutions existent.
00:16:06Colonel Alain Juge, bonjour.
00:16:08Bonjour. Et merci d'être avec nous
00:16:10ce matin sur Sud Radio. Vous êtes directeur du SDIS,
00:16:12des Hautes-Alpes. Le SDIS, on le rappelle, on le précise,
00:16:14c'est le service départemental
00:16:16d'incendie et de secours. Ce sont les pompiers.
00:16:18Vous, dans les Hautes-Alpes, face à la
00:16:20pénurie de pompiers volontaires, vous êtes
00:16:22rapproché des entreprises afin qu'elles
00:16:24puissent libérer du temps
00:16:26pour leurs employés. Racontez-nous comment
00:16:28ça fonctionne exactement, colonel.
00:16:30Alors, les Hautes-Alpes,
00:16:32c'est 1300 sapeurs-pompiers,
00:16:34dont 1200 sapeurs-pompiers volontaires.
00:16:36Donc, 95% de notre
00:16:38effectif, ce sont des
00:16:40sapeurs-pompiers volontaires. Donc, il est important
00:16:42d'avoir de la disponibilité, notamment en
00:16:44journée, pour pouvoir assurer
00:16:46notre activité opérationnelle. Et en journée,
00:16:48les sapeurs-pompiers volontaires
00:16:50sont sur leur lieu d'emploi,
00:16:52donc à disposition d'employeurs.
00:16:54Donc, l'idée, c'était de partager avec les
00:16:56employeurs sur une soirée particulière
00:16:58de façon à leur expliquer
00:17:00ce qu'est un sapeur-pompier volontaire
00:17:02et ce qu'il peut représenter comme avantage,
00:17:04notamment pour une entreprise,
00:17:06puisqu'avoir dans son sein
00:17:08de l'entreprise un sapeur-pompier
00:17:10volontaire, c'est pas forcément une contrainte,
00:17:12mais ça peut être un bel avantage pour eux,
00:17:14notamment par rapport à ses conséquences,
00:17:16par rapport aux conséquences d'un événement qui peut
00:17:18se produire dans cette entreprise.
00:17:20C'est par rapport à l'état d'esprit citoyen
00:17:22engagé de nos sapeurs-pompiers volontaires.
00:17:24Donc, un avantage
00:17:26pour l'entreprise, pour les entreprises, mais ça oblige
00:17:28aussi à un certain aménagement
00:17:30des horaires.
00:17:32Qu'est-ce qui se passe à ce niveau-là ?
00:17:34Alors,
00:17:36le dispositif
00:17:38permet de déclencher nos sapeurs-pompiers
00:17:40volontaires avec un système informatique.
00:17:42L'idée, c'est pas de les déclencher
00:17:44tous en même temps, mais c'est de déclencher
00:17:46uniquement ceux dont on a besoin
00:17:48en fonction du
00:17:50moment où on en a besoin. Et donc,
00:17:52il faut vraiment rassurer les employeurs,
00:17:54c'est pas parce que vous avez un pompier volontaire
00:17:56qu'on va le bipper systématiquement,
00:17:58qu'il va quitter systématiquement son emploi.
00:18:00C'est un équilibre à trouver entre
00:18:02le besoin de l'entreprise et le besoin
00:18:04de la cité pour arriver à assurer
00:18:06nos missions de secours.
00:18:07Et colonel, est-ce que les entreprises, ça le comprennent
00:18:09de plus en plus ? Elles l'acceptent aussi ?
00:18:11Parce que j'imagine que c'est ça aussi l'enjeu ?
00:18:13Alors, l'idée, effectivement,
00:18:15c'est de... Je pense qu'on a un déficit de communication
00:18:17vis-à-vis des entreprises.
00:18:19C'est de leur expliquer comment on fonctionne,
00:18:21que tout ça est géré de façon agile et dynamique,
00:18:23de façon à les rassurer,
00:18:25et puis leur expliquer, bien entendu, à partir
00:18:27de nos expériences, puisqu'on l'a vécu
00:18:29cette année dans les Hautes-Alpes,
00:18:31qu'un salarié, un sapeur-pompier volontaire
00:18:33d'un restaurant d'altitude
00:18:35en station de ski a sauvé
00:18:37le restaurant parce qu'il était présent.
00:18:39Un sapeur-pompier volontaire salarié
00:18:41au sein d'une entreprise, avec un départ
00:18:43de feu au sein de l'entreprise, a sauvé
00:18:45l'entreprise parce qu'il a su s'engager.
00:18:47Donc un pompier volontaire, ça n'est pas
00:18:49que des contraintes, mais c'est aussi la meilleure
00:18:51assurance que l'entreprise peut avoir.
00:18:53Est-ce qu'avec ce système, avec cette
00:18:55collaboration que vous avez au plus proche
00:18:57avec les entreprises, est-ce que ça permet
00:18:59éventuellement à des candidats potentiels
00:19:01pour devenir
00:19:03pompier volontaire,
00:19:05de penser
00:19:07à pouvoir s'engager ? De faciliter
00:19:09cette démarche-là ?
00:19:11La forme d'employeur que nous avons lancée
00:19:13début juin va se décliner maintenant
00:19:15avec la totalité des entreprises,
00:19:17au plus près des entreprises,
00:19:19et nous sommes prêts à aller faire
00:19:21des réunions d'informations au niveau
00:19:23des entreprises, ou recevoir les salariés
00:19:25au niveau du service incendie
00:19:27pour expliquer qui nous sommes
00:19:29de façon à ce que de nouvelles
00:19:31vocations puissent être
00:19:33générées grâce à ce dispositif.
00:19:35Et j'annonce un appel, que ce soit
00:19:37dans les hauteux alpes ou dans tous les
00:19:39territoires nationaux, nous avons
00:19:41besoin de sapeurs-pompiers volontaires disponibles,
00:19:43de citoyens engagés, et je sais
00:19:45que tous les dix de France
00:19:47et de Navarre
00:19:49accueilleront
00:19:51l'ensemble des candidats au sein
00:19:53de leur centre de secours.
00:19:55En France, un colonel, il manquerait
00:19:5750 000 pompiers volontaires pour que ça fonctionne
00:19:59tout à fait bien dans votre département.
00:20:01Est-ce qu'il vous manque aujourd'hui
00:20:03des pompiers volontaires pour réellement
00:20:05fonctionner de manière optimale ?
00:20:07Où vous en êtes en termes d'effectifs ?
00:20:09Alors nous, on a 1200
00:20:11sapeurs-pompiers volontaires au sein du département.
00:20:13L'effectif est constant puisqu'il y a
00:20:15environ 100 départs par an, il y a environ
00:20:17100 entrées par an.
00:20:19On est équilibré, mais ce que
00:20:21l'on cherche, bien entendu, c'est d'augmenter notre
00:20:23effectif et surtout
00:20:25et aussi d'arriver
00:20:27à rendre disponible nos sapeurs-pompiers
00:20:29volontaires en journée. Parce qu'en avoir
00:20:31des biens, il faut
00:20:33l'effectif suffisant, mais il faut qu'il soit disponible
00:20:35et le vrai sujet, c'est la disponibilité en journée.
00:20:37La disponibilité, c'est le plus important,
00:20:39c'est pour ça que vous vous rapprochez de ces entreprises.
00:20:41J'aimerais
00:20:43qu'on ait un mot aussi, colonel, sur
00:20:45cette inquiétude qu'il y avait, qu'il y a
00:20:47peut-être toujours autour de cette directive européenne
00:20:49du temps de travail concernant les
00:20:51sapeurs-pompiers volontaires. Qu'en est-il aujourd'hui ?
00:20:53On en est où ?
00:20:55Je vais vous parler des
00:20:57Hautes-Alpes.
00:20:59Le sujet, c'est
00:21:01comment les sapeurs-pompiers volontaires
00:21:03participent à l'activité du service
00:21:05départemental d'incendie et de secours
00:21:07et jusqu'où leur engagement
00:21:09peut aller. Le sujet, il est là.
00:21:11Ce n'est pas le sujet de l'application
00:21:13de la directive européenne du temps de travail.
00:21:15Et l'idée, c'est de trouver le bon équilibre
00:21:17entre l'engagement citoyen
00:21:19et les contraintes qui pèsent sur
00:21:21le sapeur-pompier volontaire
00:21:23au sein de son engagement au niveau des différents
00:21:25services départementaux d'incendie et de secours.
00:21:27J'aimerais qu'on comprenne quand même
00:21:29parce qu'on n'est pas forcément au courant
00:21:31de ce qu'est cette directive européenne du temps de travail.
00:21:33Qu'est-ce qu'elle dit exactement, cette
00:21:35directive européenne ? Et vous avez l'air
00:21:37de dire qu'elle ne s'impose pas forcément à vous,
00:21:39colonel ?
00:21:41Alors, en l'état actuel, le sapeur-pompier volontaire
00:21:43n'est pas considéré
00:21:45comme travailleur.
00:21:47La directive européenne ne s'applique pas
00:21:49directement au sapeur-pompier volontaire.
00:21:51Par contre,
00:21:53le recours au sapeur-pompier volontaire
00:21:55au sein des SDIS
00:21:57ne doit pas se transformer en professionnalisation
00:21:59de nos sapeurs-pompiers volontaires.
00:22:01Et il faut rester vraiment dans l'engagement
00:22:03citoyen du volontariat.
00:22:05Racontez-nous un petit peu
00:22:07rapidement, justement, quelles sont les missions
00:22:09pour ces pompiers volontaires
00:22:11que vous avez du côté des Hautes-Alpes,
00:22:13comment ça se passe en mission,
00:22:15pour peut-être déclencher
00:22:17des vocations aussi ? C'est ça le but, colonel ?
00:22:19Voilà. Alors,
00:22:21au niveau des Hautes-Alpes, comme
00:22:23au niveau français, les soldats
00:22:25du feu sont devenus les soldats de la vie,
00:22:27puisque 80% de notre activité
00:22:29opérationnelle, c'est
00:22:31du secours à personne.
00:22:33Et avec le changement climatique, on se rend
00:22:35compte que ces soldats de la vie deviennent
00:22:37également des soldats de l'environnement,
00:22:39puisque les conséquences que l'on mesure
00:22:41sur les feux de forêt, la France n'a pas été
00:22:43trop impactée cette année,
00:22:45mais on voit que les départements,
00:22:47que les territoires comme la Grèce,
00:22:49Madère, le Portugal,
00:22:51ont été impactés par des feux importants.
00:22:53On a également des épisodes de type
00:22:55séminoles ou des pluies de type orageuse
00:22:57qui mobilisent les forces de sapeurs-pompiers.
00:22:59Donc, effectivement,
00:23:01les missions, c'est ça, c'est protéger
00:23:03l'environnement, protéger les personnes
00:23:05et, bien entendu, les soldats du feu, comme nous sommes
00:23:07à l'origine. Ensuite,
00:23:09s'engager comme sapeurs-pompiers volontaires,
00:23:11c'est donner un autre sens à sa vie,
00:23:13c'est participer à un collectif
00:23:15et participer au maintien
00:23:17de la cité,
00:23:19au secours à personne
00:23:21et qu'est-ce qui est plus
00:23:23gratifiant pour
00:23:25un homme que d'avoir sauvé
00:23:27un homme ou une femme
00:23:29lors d'une intervention.
00:23:31Oui, ça n'a pas de prix, effectivement, colonel.
00:23:33C'est ça qu'il faut voir.
00:23:35Une question pour terminer,
00:23:37beaucoup plus légère, mais quel profil
00:23:39est-ce qu'il faut forcément être un grand sportif
00:23:41pour devenir pompier volontaire ?
00:23:43Alors,
00:23:45je vais reprendre les propos
00:23:47de la Fédération Nationale des Sapeurs-Pompiers.
00:23:49Ce n'est pas la taille qui compte,
00:23:51ce n'est pas l'âge, ce n'est pas le niveau de force.
00:23:53N'importe qui peut être sapeur-pompier
00:23:55volontaire, il suffit
00:23:57d'être apte physiquement
00:23:59et puis vous participerez à nos missions,
00:24:01on vous formera et si
00:24:03dans certains lycées, vous avez la possibilité
00:24:05d'avoir des engagements différenciés,
00:24:07c'est-à-dire que vous n'êtes pas obligé
00:24:09de faire toute l'activité.
00:24:11Si, par exemple, partir au feu
00:24:13vous fait peur ou vous le craignez
00:24:15par rapport aux contraintes physiques,
00:24:17certains se disent, acceptent d'engager des sapeurs-pompiers
00:24:19volontaires qu'il ne faut que du secours à personne.
00:24:21D'accord, comme ça, c'est clair.
00:24:23Nous ne sommes pas des super-héros,
00:24:25nous sommes des citoyens
00:24:27ordinaires qui réalisent
00:24:29des choses extraordinaires et ce n'est pas la taille,
00:24:31ce n'est pas l'âge, ce n'est pas la force qui compte,
00:24:33c'est l'engagement et la volonté d'y aller
00:24:35qui compte.
00:24:37Le message est passé, colonel Alain Jugin, grand merci d'avoir été avec nous
00:24:39ce matin sur Sud Radio. Je rappelle, vous êtes
00:24:41directeur du SDIS des Hautes-Alpes.
00:24:43Très bonne journée à vous. Sud Radio,
00:24:45il est bientôt 10h30. Dans un instant, j'accueille
00:24:47nos débatteurs du jour. Coup de cœur,
00:24:49coup de gueule, ensemble on débatte de l'actualité,
00:24:51vous le savez, de toute l'actualité. A tout de suite sur Sud Radio.
00:24:53Sud Radio.
00:24:55Parlons vrai.
00:24:57Mais U peut-on tenter
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