• il y a 2 mois
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Chaque matin de l'été, à 8h15, Lionel Gougelot reçoit une personnalité au centre de l'actualité. Ce jeudi, Guillaume Bigot, député Rassemblement national de Belfort.

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00:008h12 sur Europe 1, l'invité politique de la matinale, c'est Guillaume Bigot, député Rassemblement National du territoire de Belfort.
00:06Bonjour Guillaume Bigot.
00:07Bonjour Liané Gouchelot.
00:08Bienvenue sur Europe 1.
00:09Dans cette période post-législative, on a senti le Rassemblement National un peu spectateur, spectateur discret des événements,
00:17et assez peu réactif finalement face à la temporisation, comme on dit, d'Emmanuel Macron.
00:23Cette discrétion, elle s'explique comment ? Par la volonté de digérer un peu la déception des législatives de juillet dernier ?
00:29Alors écoutez, d'abord c'est pas nous qui avons mis le Parlement en vacances, si j'ose dire, parce que là l'hémicycle est fermé.
00:37Donc voilà, on aurait beaucoup de choses à faire en effet, et on était plutôt sur les starting blocks, non pas pour être des spectateurs,
00:46mais pour être des acteurs et des acteurs de première ligne, puisque nous étions prêts à gouverner.
00:50Sans majorité absolue, nous l'avions annoncé à l'avance par la voix de Jordan Bardella.
00:56Il ne s'agissait pas de toute façon de faire autre chose que de l'opposition, on y reviendra sans doute, de l'opposition constructive, des propositions,
01:02ce qui est le travail d'un parlementaire, c'est-à-dire le contrôle du gouvernement.
01:05Mais enfin, si le Parlement ne se réunit pas, si on n'a pas de gouvernement, et c'est pas exactement de notre fait ni de notre droit,
01:11on va nous reprocher de prendre un peu de vacances.
01:13Donc il ne s'agissait pas de faire du commentaire politique à longueur de semaine, au contraire prendre un peu de recul ?
01:18Je vais vous dire, ce qui est souvent difficile en politique, c'est se taire.
01:22Et une des plus grandes qualités pour un politique, c'est quand il n'a rien à dire, de se taire.
01:27Et je pense que les dirigeants du RN ont montré cet été qu'ils étaient capables, effectivement,
01:34de garder leur langue et d'attendre d'une certaine façon que la poussière électorale retombe,
01:39et surtout que le Président de la République en tire les conséquences.
01:43Par ailleurs, je vous rassure, pour moi d'ailleurs, personnellement, comme pour l'ensemble des députés du RN et d'autres groupes,
01:48les vacances ont été très studieuses.
01:50Puisque là, on va de toute façon examiner un budget, enfin j'espère, quoi qu'il arrive.
01:54J'ai été en particulier chargé d'examiner le budget de l'Agence française de développement et de toute la politique de développement.
02:01C'est une bagatelle de 15 milliards au total.
02:03Donc je suis plongé, et j'ai été plongé dès le départ dans des dossiers qui sont passionnants mais très techniques,
02:09pour se préparer à cet exercice, et c'est bien normal.
02:11Et par ailleurs, nous au RN, nous considérons que l'on va vers une nouvelle dissolution.
02:16Donc nous sommes déjà en campagne, ce soir je serai dans le territoire de Belfort auprès de mes administrés.
02:20Est-ce que vous faites partie, Guillaume Bigot, de ceux qui attendent un vrai déblocage de la situation
02:25après que le Président de la République aura reçu tous les responsables et les chefs de groupes politiques à l'Assemblée nationale ?
02:31Alors, est-ce que je l'attends ?
02:33Oui, sinon je n'aurais pas fait un pas pour aller en politique active d'une certaine façon.
02:39Je l'attends, je le prépare, j'y travaille, on y travaille, c'est une entreprise collective.
02:43Est-ce que j'y crois tout de suite et maintenant ?
02:45La réponse est dans la question.
02:47Il va y avoir un Premier ministre et un gouvernement qui vont être désignés.
02:50Oui, mais au risque de vous surprendre, quel que soit le Premier ministre qui sortira du chapeau, ça ne changera rien.
02:56R-I-E-N. Pourquoi ça ne changera rien ?
02:58Pour deux raisons.
02:59La première, c'est que de toute façon, depuis 2017, on a bien compris
03:03que les Premiers ministres sous, si j'ose dire, l'air d'Emmanuel Macron, ne sont que des directeurs de cabinet.
03:10De toute façon, Emmanuel Macron se mêle de tous les sujets, c'est lui-même un spécialiste de tout
03:16et à partir de là, le Premier ministre a vraiment la portion congrue, quel que soit son bord politique à mon avis.
03:21Oui, mais maintenant la donne a changé, Guillaume Bigot, parce qu'il faudra forcément un Premier ministre
03:26qui ne sera pas forcément de son camp, de son bord, de sa sensibilité.
03:30C'est toute la magie d'une certaine façon assez diabolique qui s'est opérée, c'est-à-dire que je pense que d'ailleurs,
03:37on ne prête qu'aux riches et là on ne prête, on prête toujours à Emmanuel Macron des intentions
03:43et une capacité à concevoir des manœuvres extrêmement sues, extrêmement complexes.
03:50Là, je pense que ce n'est pas le cas. On sait bien que la grenade des goupillets qu'il a lancée, d'ailleurs,
03:54je tiens votre attention sur le fait que là, on commence peut-être à voir se débloquer la situation
03:58parce qu'il y a ces rencontres de l'Elysée. Ça veut dire que peut-être la mécanique qui aboutira
04:03à la nomination d'un gouvernement se déverrouille. Je vous rappelle quand même qu'au lendemain
04:08des élections européennes, c'était une urgence absolue. Ça n'a pas pris 15 minutes pour dissoudre.
04:14Mais là, ça va peut-être prendre 38 jours, soit un record, comme vous savez, qui serait battu
04:18de gouvernement intérimaire. Or là, qu'est-ce qu'il va-t-il se passer ?
04:21On dit qu'Emmanuel Macron, finalement, il va retomber sur ses pieds.
04:24Je pense que la situation politique fait que les Français ne voulaient plus,
04:28et ça a été vu lors des résultats des européennes et du premier tour des législatives,
04:32ne voulaient plus du macronisme, ne voulaient plus de ça en même temps.
04:34Et ils vont en manger davantage parce qu'on va y revenir, quel que soit le Premier ministre
04:39qui sera désigné, on va avoir non seulement un Emmanuel Macron à la manœuvre,
04:42mais on va avoir encore et toujours un petit peu de droite, un petit peu de gauche.
04:46Imaginons qu'Emmanuel Macron consente à nommer un Premier ministre issu du nouveau Front populaire.
04:52Quelle sera la réaction ? Quelle sera l'attitude du Rassemblement national ?
04:56L'attitude du Rassemblement national à l'égard de tout gouvernement,
05:00dans lequel nous ne participerons pas, et quand même de grâce,
05:04après le résultat des législatives qui aurait pu donner facilement une majorité claire,
05:08puisqu'il y avait une volonté d'alternance démontrée à la fois par le premier tour
05:12et à la fois par les européennes, il n'y a pas eu d'alternance parce qu'il y a eu ces désistements indignes,
05:16parce qu'il y a eu cette espèce de ceinture de chasteté qu'on a appelée le Bloc républicain,
05:20qui est en fait un Bloc antipopulaire. Donc comme il n'y a pas de majorité,
05:24écoutez, nous on sera gouvernement par gouvernement, texte par texte,
05:28dans une opposition, on l'a toujours dit, on l'a toujours fait, qui sera constructive au cas par cas.
05:32Si des choses sont proposées dans l'intérêt de la France, nous les voterons dans l'intérêt général
05:36et sinon nous ne participerons pas à un gouvernement qui n'a pu se former et qui ne se formera
05:40que parce que tous les notables ont voulu empêcher une alternance de nature,
05:44à peu près de même nature que celle de 1981 d'ailleurs.
05:48Est-ce que ce gouvernement donc, nouveau front populaire pour dire les choses comme ça,
05:52si ce gouvernement propose la suppression de la réforme des retraites, plus de moyens pour les services publics
05:56et une augmentation du SMIC à 1600 euros, vous voterez contre ?
06:00Alors ce qu'on avait dit, on ne va pas changer d'avis maintenant,
06:04c'est qu'il faut commencer par un audit extrêmement précis,
06:08circonstancié, fin des finances publiques.
06:12Sans cet audit des finances publiques, sans savoir quelle est la trajectoire budgétaire et financière de la France,
06:16comme vous savez, on a été placé par l'Union Européenne et ce n'est pas nous qui avons voulu ce mécanisme
06:20ni le financement d'ailleurs de la France par appel nécessaire
06:24et juridiquement organisé des marchés financiers,
06:28mais on est maintenant sous la tutelle de l'Union Européenne
06:32et des marchés financiers pour construire un budget dans ces conditions,
06:36alors que l'endettement ne fait que croître et alors que les taux d'intérêt vont remonter,
06:40alors qu'on va payer bientôt des dizaines et des dizaines de milliards, ce sera le premier poste de l'État cet emprunt,
06:44et je souligne, parce qu'on le souligne rarement, un risque de sable mouvant,
06:48c'est-à-dire exactement comme un mécanisme de surendettement où on va s'endetter
06:52pour se financer. Et bien dans ces conditions, je vous réponds,
06:56on pourra soutenir ou pas, en fonction de nos capacités budgétaires,
07:00dans l'intérêt du pays. Nous avons toujours dit que nous voulions revenir
07:04sur cette réforme des retraites, oui, mais à n'importe quel prix,
07:08d'une part, mais pas avec n'importe quelle révision de cette réforme.
07:12...
07:16...
07:20...
07:24...
07:28...
07:32Écoutez, à partir du moment où le nouveau Front Populaire a été capable
07:36de se faire élire, et de faire élire d'ailleurs
07:40M. Hollande a proposé
07:44à faire élire des gens qui avaient désarticulé les retraites,
07:48qui avaient désarticulé l'hôpital, qui avaient pris des mesures complètement
07:52antisociales, ces gens sont capables de tout. Donc, est-ce qu'ils seront capables
07:56de nous suivre ? Je pense que précisément non, parce qu'ils sont capables
08:00de tous se liguer contre nous, et c'est vraiment leur ligne
08:04de partage des eaux, c'est d'empêcher l'alternance.
08:07En même temps, vous vous dites qu'il y aura censure s'il y a un gouvernement avec des ministres LFI.
08:11Il y a un niveau, j'allais dire, de détestation finalement,
08:15dans cette Assemblée, dans la classe politique actuellement, qui fait dire que
08:19on n'aura aucune solution, il va y avoir un blocage.
08:23Alors, si on parle de LFI, il faut, à mon avis,
08:27essayer quand même de comprendre qui... On n'est pas dans une cour de récréation, c'est la vie politique
08:31française, et c'est une majorité pour la France. Donc, on est en train de parler de quelque chose
08:35d'extrêmement sérieux. On n'est pas dans une cour de récréation précisément, mais nous déplorons le fait qu'ils
08:39se comportent comme une cour de récréation. Ils ont une stratégie dangereuse
08:43qui est une stratégie de bordélisation, on l'a vu, qui est une stratégie de fracturation,
08:47qui est une stratégie de montée des tensions. Moi, toute ma campagne électorale, j'ai entendu,
08:51j'ai vu beaucoup d'électeurs, d'électrices issues d'immigration
08:55qui se sont dit prêts à voter pour moi, et ils m'ont dit, mais quand même, on nous a dit que...
08:59Mais qui vous a dit ? Les gens de LFI, ils vous ont dit quoi ? Pique-pendre des choses
09:03complètement hallucinantes pour jeter de l'huile sur le feu. Nous, nous ne sommes pas dans une opposition
09:07systématique. Nous ne mangeons pas de ce pain-là. Si demain, ils proposent
09:11des choses qui sont intéressantes pour la France, nous ne rentrerons pas dans une logique
09:15gouvernementale, on l'a dit, nous ne rentrerons pas dans une logique de soutien
09:19systématique, on l'a dit, mais il suffit qu'ils proposent
09:23ponctuellement des choses qui vont dans l'intérêt du pays,
09:27on pourrait les voter, bien sûr. Et inversement, j'espère, mais il ne faut pas s'attendre de leur part
09:31à des miracles.
09:33Comment faire pour faire avancer les choses, Guillaume Bigot, dans cette situation de blocage, sachant qu'il ne
09:37ne pourra pas y avoir de dissolution avant l'été 2025 ? J'entends dire
09:41parmi certains élus du Front National que...
09:45du Rassemblement National, pardonnez-moi, que certains
09:49dossiers pourraient avancer à coup de référendum. Est-ce que c'est bien sérieux ? On ne va pas
09:53appeler les Français aux urnes tous les quatre matins ? Vous me demandez si la construction de la
09:57Vème République est bien sérieuse. Parce que le fondement, le pilier,
10:01tout ce théâtre de défense de la République,
10:05c'est véritablement un théâtre, pour reprendre les mots de Lionel Jospin, un théâtre d'antifascisme,
10:09au fondement de la République, vous avez la souveraineté du peuple.
10:13La souveraineté nationale appartient au peuple, qu'il exerce par ses
10:17représentants et par la voix du référendum. Donc, par ses représentants, c'est bloqué,
10:21personne n'a la majorité. Vous me parliez d'une majorité de gauche, mais
10:25on sait bien, quand on fait les comptes, qu'il n'y a pas de majorité de gauche.
10:29Une majorité macroniste de centre, il n'y en a pas non plus. Le centre plus la droite LR,
10:33ça ne fonctionnera pas. Le centre plus la gauche, ça ne fonctionnera pas non plus.
10:37Donc, qu'est-ce qu'il va y avoir ? Il va y avoir le parti de tous les notables, qui se sont déjà
10:41alliés pendant les élections législatives, au deuxième tour, pour empêcher une véritable
10:45alternance. Voilà ce qui va se passer. Donc, vous me demandez si c'est bien sérieux d'essayer
10:49de débloquer la situation en demandant directement son avis au peuple. Non seulement
10:53c'est sérieux, c'est constitutionnel et c'est républicain. Et je pense que nous sommes
10:57non seulement un barrage populaire, mais nous sommes, à l'heure qu'il est, le seul barrage républicain.
11:01Nous sommes, d'une certaine façon, la dernière formation politique qui croit au primat
11:05d'état-nation, à la souveraineté nationale et populaire, et qui veut préserver l'esprit
11:09et la lettre des institutions de la Ve République. C'est ça le paradoxe. C'est-à-dire qu'on nous accuse
11:13de porter atteinte aux valeurs de la République. Non seulement les valeurs, mais la lettre
11:17de la République sont menacées. Vous savez, depuis 2017, ça a commencé
11:21bien avant. C'est une politique qui a été mise en oeuvre par Maastricht, confirmée en 2005.
11:25Ça fait d'une certaine façon très longtemps que, comme Philippe Séguin l'avait dit,
11:29on a différents détaillants, mais les grossistes sont les mêmes, puisque c'est
11:33Bruxelles qui nous donne cette politique. C'est une politique, on peut dire, euro-mondialiste.
11:37Et cette politique-là, elle est mise en oeuvre depuis plus de 50 ans,
11:41et en vérité, il n'y a pas, pour l'instant, d'alternative.
11:45Nous sommes la seule alternative crédible. Alors, je sais bien que le Front Populaire
11:49et les alliés Europe Écologie des Verts prétendent une espèce d'alter-mondialisme
11:53un peu radical. Je pense que ça non plus, ça ne fonctionne pas. Et en tout cas,
11:57quand on leur propose de choisir, ils s'allient immédiatement avec cette politique unique pour tout bloquer.
12:01Vous parliez de la préparation du budget il y a quelques instants, Guillaume Bigot. Est-ce que, comme vos
12:05collègues parlementaires du nouveau Front Populaire, on en revient à eux, vous êtes scandalisés
12:09par le fait que Gabriel Attal ait déjà préparé une sorte d'avant-budget pour 2025,
12:13sans tenir compte de ce qui va se passer, justement, dans les semaines qui viennent ?
12:17Je suis scandalisé par le fait qu'il y a, semble-t-il, une sorte
12:21de manœuvre. Je reviens sur ce tempo quand même assez étrange. On ne pouvait pas
12:25attendre 15 minutes après les résultats des Européennes, dont on nous avait expliqué que c'était des élections décorrélées
12:29d'une logique nationale, pour dissoudre.
12:33Mais par contre, une fois qu'il y a eu une nouvelle Assemblée Nationale, pour nommer un Premier ministre,
12:37on est à plus d'un mois et on attendra les fameux 38 jours vendredi, c'est-à-dire
12:41le record. Et donc, on en revient à ce mécanisme d'abîmer les institutions
12:45de la Ve République, et de faire en sorte qu'on retourne au régime
12:49des partis, ce que le général De Gaulle avait voulu contourner. Pourquoi Emmanuel Macron
12:53fait ça ? Pourquoi il prend son temps ? Peut-être gagne-t-il du temps ? Il voulait savourer
12:57les Jeux Olympiques, très bien. Peut-être aussi, finalement, il veut mettre
13:01tout le monde au pied du mur, et notamment avec cette affaire de budget, parce que, comme vous le savez,
13:05nous sommes en procédure, une procédure très grave, très sérieuse
13:09pour endettement excessif. Et donc, à un moment, il aura beau jeu, Président de la République,
13:13il va se dire, écoutez, mettez-vous d'accord, nous sommes au pied du mur, au pied de la dette.
13:17Et il veut pousser, d'une certaine façon, les acteurs à se mettre d'accord
13:21entre eux le plus rapidement possible. Voilà, c'est ça qui est en train de se produire.
13:25Et est-ce que je suis scandalisé par le fait que le Premier ministre sortant
13:29construise un budget et envoie des lettres de cadrage ?
13:33Bien sûr que c'est choquant, mais la faute en incombe au Président de la République,
13:37c'est lui qui refuse de nommer
13:41un Premier ministre, et c'est lui qui semble se désintéresser de la situation politique de la France.
13:45Là, on a vécu, si vous voulez, sur une espèce de bulle qui est la bulle des Jeux Olympiques,
13:49avec un effet « Paris est une fête », etc. Formidable !
13:53On a été les premiers à trouver ça. Fantastique que nos athlètes brillent.
13:57Mais il y a quand même un espèce d'effet de gueule de bois, maintenant. On revient dans le réel,
14:01on revient dans le dur, regarder ces faits divers sordides, regarder la situation,
14:05encore une fois, de la dette. Et là, on va se rendre compte que
14:09la France n'a pas de gouvernement, et qu'il y avait d'ailleurs, je crois, 150 lois
14:13qui étaient, pardon d'utiliser un anglicisme, en stand-by dans la précédente
14:17mandature. Donc, c'est assez sérieux, ce dont on parle. On parle du gouvernement
14:21de la France. Eh bien, c'est bloqué. Et la France était très difficilement gouvernable
14:25dans la précédente mandature. Elle est désormais absolument ingouvernable.
14:29Eh bien, on verra ce qu'il en est, justement, après ces rencontres de l'Élysée
14:33qui débutent dès demain, vendredi. Le Rassemblement national sera reçu
14:37lundi, si mes informations sont exactes, début de semaine prochaine.
14:41Merci Guillaume Bigot, merci d'avoir accepté l'invitation d'Europe 1 ce matin.
14:45Guillaume Bigot, député du Rassemblement national du territoire de Belfort, bonne journée à vous.

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