Londres, JOstalgie, fête : les 3 mots dans l'actu du 12/08 !

  • le mois dernier
Les 3 mots dans l'actu présenté par Antoine Mazère.

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Transcript
00:00Seulement, c'est les trois mots de l'actu et on va être un petit peu plus général, l'arrivée d'Antoine Mazère.
00:08Antoine, les trois mots de l'actualité ce soir avec vous, on parle de Londres,
00:15Géostalgie, c'est un nouveau mot, et Fête.
00:19Ce matin, on a tous un peu de nostalgie.
00:24Il y a une forme d'atmosphère étrange qui s'est installée dans le pays
00:29parce qu'il n'y a plus d'épreuves à suivre, parce qu'il n'y a plus d'enthousiasme de chaque matin.
00:35Et nous qui avons vécu pendant plus de deux semaines dans un pays où on a eu le sentiment
00:42que l'air était plus léger, que quelque chose avait changé, pour citer Barbara,
00:46on n'a pas envie que la vie reprenne ses droits.
00:49Parce qu'au fond, la vie, c'est ce qu'on a vécu ces dernières semaines. C'est ça la vraie vie.
00:54Alors, dans les trois mots, commençons par Géostalgie, du coup.
00:58Ce matin, les regards étaient déjà nostalgiques dans tout Paris, mais aussi dans toute la France.
01:03Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes ont en effet exprimé leur vive nostalgie
01:07à l'issue de cette parenthèse enchantée des Jeux Olympiques de Paris.
01:09Même le chef de l'État, on vient de l'entendre, Emmanuel Macron, ce matin à l'Élysée,
01:13au moment de remercier les acteurs de CGO, était lui aussi nostalgique.
01:17C'est le psychiatre Roland Gori interrogé par Le Huffing Post qui explique le sentiment
01:22et dit qu'il est fréquent qu'après un moment d'élation, d'excitation maniaque, d'euphorie,
01:26le lendemain, c'est la gueule de bois.
01:28D'où le sentiment de tristesse, d'ennui et même un petit peu de mélancolie.
01:31Avant les Jeux Olympiques, nous étions dans un climat d'incertitude, voire d'insécurité, d'inquiétude.
01:36Tout cela a été épongé par la beauté du spectacle.
01:40Nostalgie, ces messieurs, Virgile Cayet en imagine.
01:42Ah mais moi, j'adore ce néologisme-là, Géostalgie.
01:46En revanche, on parle de parenthèse enchantée.
01:49Dans cette définition, ça veut dire qu'à un moment, ça s'arrête et qu'on retombe un peu de son nuage.
01:55Moi, j'aimerais justement que lorsqu'on parle d'héritage,
01:59cette parenthèse enchantée, comme vient de le dire le président de la République,
02:05ce soit ça, la vraie vie.
02:07Et qu'on revienne à quelque chose de beaucoup plus apaisé,
02:10beaucoup plus de concorde et de fraternité.
02:12C'est ce qu'on a vécu durant ces Jeux et c'est quand même ça, la France.
02:15Retrouvons vite nos valeurs.
02:17Bien souvent, la politique divise et le sport rassemble.
02:21Appuyons-nous là-dessus plutôt.
02:22Bon, on reviendra à la fête à la fin.
02:25Mais quand même, intéressons-nous à ce qui se passe chez nos amis britanniques
02:30et à Londres, notamment Antoine Mazère.
02:32Oui, une nouvelle attaque au couteau en Angleterre.
02:34Une femme de 34 ans et une fille de 11 ans ont été hospitalisées ce matin
02:38après avoir été poignardées à Leicester Square,
02:41ce quartier très fréquenté du centre de Londres.
02:43Un homme a été arrêté et se trouve actuellement en garde à vue,
02:46a indiqué la police londonienne.
02:47Le Royaume-Uni connaît depuis plusieurs années
02:49une augmentation des violences à l'arme blanche
02:52et qui implique souvent des jeunes.
02:53Selon le Bureau national des statistiques,
02:55ces violences à l'arme blanche ont presque été multipliées par deux
02:58en l'espace de dix ans.
02:59C'est inquiétant, Abel Boyi, parce que ça repose le problème
03:02de ces fameux bateaux qui partent au-delà de la Manche.
03:07Et avec toute cette immigration qui commence à faire réagir
03:12cette population britannique...
03:14Effectivement, c'est d'autant plus inquiétant
03:15puisque depuis plusieurs jours maintenant,
03:17il y a quand même des émeutes avec plus de 350 arrestations,
03:21il me semble.
03:22Et les divisions que l'on peut voir entre guillemets,
03:25ce qu'on appelle les nationalistes et les mondialistes,
03:27même si je n'aime pas ces appellations
03:28parce que c'est très caricatural,
03:30on voit qu'il y a une sorte de crise identitaire.
03:32Il y a une volonté des peuples européens
03:35de vouloir s'affirmer face à une immigration
03:37qui est jugée comme peut-être trop envahissante.
03:40Et c'est aux politiques, justement,
03:41d'avoir non seulement la responsabilité
03:44mais l'intelligence pour garder l'Union nationale,
03:46quel que soit le territoire.
03:47Bon, et troisième mot, Antoine Mazère.
03:50Allez, on revient, fête.
03:52Oui, Paris est redevenue une fête.
03:54C'est ce qu'a déclaré Tony Stanguay hier soir
03:56au-delà de la cérémonie de clôture des JO.
03:59Le temps s'est arrêté et toute une nation s'est mise à vibrer.
04:03Du jour au lendemain, Paris est redevenue une fête
04:07et la France s'est retrouvée.
04:09Du jour au lendemain, toute la France est devenue olympique.
04:14Et oui, après deux semaines de compétition et d'émotions,
04:17le patron de Paris 2024 a réussi son immense défi
04:20d'organiser les plus grands jeux de l'histoire.
04:22Sur X, il déclare, on l'a fait.
04:25Un élan est né, s'est félicité l'ancien kayakiste.
04:27Du jour au lendemain, toute la France est devenue olympique.
04:30Jusqu'à Tahiti, où une baleine a même participé au final de surf.
04:34N'a-t-il pas manqué de rappeler ?
04:36Philippe Bourgiaty, une grande réussite pour Tony Estanguet.
04:40Je crois que l'homme est entré dans une autre sphère.
04:43On parle du futur ministre des Sports, là ?
04:46Non mais en plus, ça fait l'unanimité.
04:50Je suis désolé de revenir à la politique, mais oui, de fait.
04:53Et pourtant, ça a été une bonne ministre à Méli.
04:59Avant elle, on a eu Roxana Marassignanou.
05:04On a aussi Laura Flessel, qui ont porté ce Paris 2024.
05:10Des champions à chaque fois.
05:11Lorsque tu mets des gens passionnés, qui sont du milieu,
05:14qui connaissent et qui maîtrisent les sujets,
05:15ils ne peuvent pas se faire bananer par l'administration.
05:17Parce que l'administration, t'as un peu du mal à la bouger.
05:19Et effectivement, c'est une fête extraordinaire.
05:22Mais pas que Paris, la région Île-de-France, le Nord, Lyon, Marseille,
05:27Tahiti, Bordeaux, Saint-Étienne.
05:30La France, dans sa métropole, dans ses outre-mer, jusqu'à la Réunion,
05:36en Nouvelle-Calédonie, pour qui j'ai une pensée,
05:38parce que ce n'est pas tous les jours facile,
05:40ça a été extraordinaire. Merci, merci.
05:43Abel Boyi, vous avez beaucoup voyagé pendant cette période olympique
05:47et vous vous êtes arrêté dans le Var.
05:49Vous avez une petite anecdote très pétanquesque.
05:52Oui, parce que pour moi, c'était intéressant de voir...
05:55Pour la soirée de la cérémonie d'ouverture, j'étais à Paris.
05:57Et puis dans la nuit, dès le lendemain, j'étais dans le Var
05:59et j'ai passé une semaine là-bas.
06:01Et cette atmosphère de bien-être, cette atmosphère de fierté,
06:05cette atmosphère de volonté de suivre et d'encourager nos athlètes,
06:08on la retrouvait partout.
06:10Et tous les soirs, on était là, autour des télés,
06:12on s'invitait entre voisins pour regarder, je me souviens,
06:15les finales de Léon Marchand.
06:16C'est la meilleure soirée que j'ai vécue, personnellement.
06:19Et puis à la fin, on a fini une partie de pétanque à 1h du matin,
06:22en train de célébrer nos athlètes.
06:24À Saint-Tropez, non ?
06:25Non, non, c'est pas Saint-Tropez.
06:27C'est pas vous, c'est pas vous.
06:28Je suis passé par Saint-Tropez, mais c'était juste à côté.
06:31Donc vraiment, j'ai passé des moments extraordinaires,
06:34même en étant loin de Paris, tout simplement,
06:35parce qu'on a vécu cette fraternité au quotidien.
06:39Et comme vous l'avez dit tout à l'heure,
06:40j'ai pas envie qu'on parle de parenthèses enchantées.
06:42En fait, on est revenu à nos bases,
06:44à ce que ça devrait être au quotidien, malgré les nombreux défis.
06:47Et moi, j'espère plus que c'est une impulsion
06:49vers un nouveau chapitre de l'histoire de France post-Covid.
06:52Et Virgile Caillé, alors vous, sur l'aspect festif,
06:55il y avait une cérémonie de clôture hier.
06:57Bon, c'est moins fort que la cérémonie d'ouverture,
06:59mais c'est une habitude.
07:01Réaction sur cette cérémonie de clôture ?
07:03Non, mais ce sont des figures imposées.
07:06On mesure pas à quel point c'est très compliqué
07:09de gérer quelque chose d'original, de festif, de populaire
07:12avec ce genre de cérémonie.
07:14Que ce soit la cérémonie d'ouverture,
07:15qui a été complètement unique, inédite,
07:17et puis la cérémonie de clôture.
07:20Moi, je reviens juste d'un mot sur ce que vous avez dit auparavant,
07:23sur la réussite de ces Jeux.
07:25Finalement, il y a 7 ans, lorsqu'on obtient les Jeux,
07:28si on avait dû décrire ce que pourraient être
07:31des Jeux réussis pour nous,
07:33on aurait dit des stades pleins,
07:34on aurait dit des gens heureux,
07:35on aurait dit des belles performances,
07:36on aurait dit un pays en fête.
07:39Et aujourd'hui, j'ai l'impression que c'est même au-delà de ça.
07:41Donc, je ne sais même pas quels sont les termes à employer.
07:45Et d'ailleurs, Tony Estanguel a dit avec ses mots
07:47durant son discours de conclusion,
07:49oui, on a réussi, on l'a fait, et c'est merveilleux.
07:52Et c'est grâce à tout le monde,
07:53ce n'est pas que le comité d'organisation, les politiques, etc.
07:55C'est vraiment la France entière
07:57qui a participé à la réussite de ces Jeux.
07:58Bon, merci Antoine Mazère pour ces trois mots de l'actu.

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