les Informés du matin du dimanche 28 juillet 2024

  • il y a 3 mois
Tous les jours, les informés débattent de l'actualité autour d'Agathe Mahuet et Cédric Guillou.

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00:00Et bienvenue à tous dans les informer des jeux, ce matin nous accueillons l'ancienne
00:10ministre des sports Roxana Maracine à nous. Bonjour et merci d'être là. Vous la vice-championne
00:15olympique de natation, ça tombe bien puisqu'on va parler tout à l'heure de la première
00:18journée de Léon Marchand. Nous sommes aussi avec Flore Maréchal, journaliste France Info,
00:24délée Antonin Kermen, Fabrice Abgral et Cédric Guillou, l'équipe au complet. Pour
00:29revenir, Cédric, dans un premier temps sur ce titre olympique, le premier pour les bleus
00:34en rugby A7. Antonin Kermen, bonjour. Bonjour. Alors Antonin, vous avez suivi le tournoi
00:40de rugby A7 olympique d'une équipe de France qui n'avait pas très bien démarré. Antonin,
00:45qui s'est remise à l'endroit, notamment en quart de finale. Qu'est-ce qui a permis
00:49à cette équipe de France, selon vous, d'aller au bout ? Je pense que simplement les tricolores
00:54se sont mis à mieux appréhender le stade de France pour eux, même s'ils ont l'habitude
00:59de jouer dans des ambiances assez chaudes sur les tournois qui disputent tout au long
01:04de la saison. Il y en a notamment un très renommé du côté de Hong Kong, mais là
01:07c'était complètement démesuré. 70 000 personnes, une ambiance assez folle. Mis à
01:13part peut-être Antoine Dippon, les autres n'avaient pas l'habitude de cette ambiance.
01:17Il y avait aussi le fait, la pression d'être les premiers à entrer en lice pour l'équipe
01:21de France. Tout ça faisait beaucoup de pression. Au début, ils ont peut-être été un peu
01:27écrasés. Ensuite, ils ont réussi à se laisser porter par cette ambiance qui était
01:31vraiment électrique, vraiment assez formidable. Au final, ça les a portés. Leur entraîneur
01:39aime beaucoup parler de l'océan. Là, clairement, ils ont surfé sur cette vague qui les a portés
01:46jusqu'au sommet et jusqu'à une très folle après-midi.
01:51Florent Maréchal, c'est vrai, quel succès ! Et quel coup de projecteur aussi sur le rugby à 7.
01:56Très télégénique, pas de temps mort, ça marche vraiment très bien. Beau succès !
02:00Oui, c'est vrai. C'est une discipline qui prend vraiment de l'ampleur dans le monde de l'Ovalie
02:03depuis maintenant plusieurs années. Évidemment, la figure médiatique d'Antoine Dippon là-dessus
02:07a augmenté encore cet engouement, cette médaille. Elle va encore décupler sans doute le taux de
02:12licenciés qui augmente déjà. On le voit ces derniers mois, ça va vite. Il ne faut pas souper,
02:16deux fois sept minutes. Alors, on n'a pas attendu Antoine Dippon pour le découvrir. Il y avait aussi
02:20Gabin Villière, ancien joueur du 15 de France qui a commencé, lui, par le rugby à 7, il y a quelques
02:25années, qui nous avait fait découvrir cette discipline. Mais c'est vrai qu'on a revu ces
02:28images où ils dansent, par exemple. Ils avaient préparé une chorégraphie. Donc, comme quoi,
02:31ils s'attendaient quand même un peu à gagner. En tout cas, il avait préparé cette équipe de
02:35rugby à 7. Et le Stade de France, on a l'habitude que ça chante. Eh bien, ça a chanté hier en mode
02:40karaoké pour les accompagner. Antonin, vous l'avez senti aussi, cet engouement populaire pour la
02:45discipline, pour le rugby à 7 ? Ah oui, il s'est clairement passé un truc entre le public français,
02:52le public du rugby français et puis cette équipe-là de pas mal de joueurs, finalement,
02:59assez peu connus, mais qui dégagent une bien belle énergie. Le coup de la danse, effectivement,
03:06parce qu'ils ont notamment fait des exercices de danse pour travailler la coordination, etc. Les
03:11changements de rythme. Donc, c'est aussi des méthodes de travail un petit peu particulières.
03:16Et oui, ils dégagent quelque chose. Et puis, avec le début des Jeux que le public français attend
03:25depuis très longtemps, eh bien, il y a eu une alchimie qui s'est créée. Et ça a continué,
03:31pas que au Stade de France, parce que pour être passé au Club France ensuite, où les joueurs ont
03:35été reçus et où ils ont recommencé leur danse devant le public du Club France, eh bien,
03:41là-bas aussi, il y avait une sacrée ambiance et on les attendait de pieds fermes.
03:44Le rugby a cet âge d'avenir. Merci à vous, Antonin.
03:47Lors, on l'attend aussi aujourd'hui, Roxana Maracine à nous avec la grande première dans
03:54le bassin olympique de Nanterre de Léon Marchand. Combien de médailles ? Alors,
03:59on rappelle quand même que sa première épreuve, c'est le 404 nage. Combien de médailles peut-il
04:05rapporter à l'équipe de France, sachant qu'il va s'aligner sur quatre épreuves individuelles ? Et
04:09puis, il y aura également le relais. Oui, la spécialité de Léon Marchand,
04:13c'est de combiner les quatre nages dans ce 404 nage d'aujourd'hui où il peut décrocher son
04:19premier titre olympique après avoir été champion du monde de la discipline. On attend de lui beaucoup
04:24parce qu'il a battu le record du monde l'année dernière de Michael Phelps. C'est pas rien.
04:28Maintenant, le suspense sera énorme jusqu'au bout, jusqu'à la mi-course, j'allais dire,
04:34puisque c'est sur le parcours de Bras que Léon Marchand arrive à faire la différence. Tout
04:39l'enjeu, ce sera de ne pas se faire retenir par ses adversaires sur le circuit de papillon,
04:46celui de dos, et puis après qu'il puisse s'envoler sur la Bras. Donc, le suspense sera complet jusqu'au
04:52200 mètres et on verra ensuite s'il arrive à creuser l'écart, cet écart extraordinaire qui
04:57lui a permis de prendre cinq, six mètres d'avance sur ses adversaires. Alors ça, c'est pour la
05:02première épreuve qui est prévue ce soir. Les séries sont prévues ce matin, la finale ce soir,
05:07mais au total, il va s'aligner sur 200 mètres Bras, sur la nage libre, également sur le papillon.
05:12Il peut en ramener combien à la France ? C'est la question que tout le monde se pose. Est-ce qu'il
05:16peut ramener quatre médailles d'or, par exemple, en individuel ? Ou ça semble compliqué ?
05:20Tout dépend de l'élan que va lui donner ce 400 mètres 4 nage. Effectivement, après, il peut couper ce
05:25400 mètres nage par nage. Il est très fort sur le 200 mètres papillon, également sur la Bras. Le
05:31problème, c'est que les deux courses s'enchaînent dans la même après-midi, aussi bien sur les
05:35demi-finales que sur les finales, avec peu d'écart. Il va falloir voir comment il arrive à
05:41récupérer entre ces deux courses. Léon Marchand est entraîné par l'entraîneur de Michael Phelps,
05:46entraîneur qui, justement, a entraîné cet immense champion à enchaîner les courses et à arriver sur
05:52un championnat à remporter huit médailles d'or. Vous vous rendez compte ? Sur un championnat du monde,
05:56une semaine entière. Là, Léon Marchand part pour gravir l'Everest avec ce 200 papillons, ce 200
06:02brasses qui s'enchaînent. Et puis, en fin de compétition, un 200 mètres quatre nage où,
06:07de nouveau, il va mixer les quatre nages, mais sur la moitié du temps. Et donc, s'il arrive à bien
06:14s'en sortir aujourd'hui, il peut partir pour quatre médailles d'or, ce qui serait vraiment
06:19extraordinaire pour la natation, mais surtout pour l'équipe de France olympique. Rajouter quatre or
06:24dans l'escarcelle nous permettrait de remonter dans le classement des nations. Alors, Flore et
06:29Roxana, on ne va pas rentrer dans des analyses technico-tactiques sur pourquoi ça marche pour
06:34Léon Marchand, mais il faut expliquer aux téléspectateurs et aux auditeurs que c'est
06:39sous l'eau qu'il fait la différence, Léon Marchand. C'est avec sa fameuse coulée.
06:43Sur une telle distance, les coulées sont importantes parce qu'il y a beaucoup de
06:49virages. On est autorisé en natation à aller jusqu'aux 15 mètres, sauf qu'on est sous l'eau.
06:54Donc, le risque qu'on prend, c'est de se faire disqualifier si on va un petit peu trop loin.
06:58Compter les coups d'ondulation, c'est ça ?
07:00La seule manière d'y arriver, c'est de compter ses ondulations, compter sa coulée en brasse et
07:05s'entraîner beaucoup. Il nage aux Etats-Unis, il a effectué énormément de compétitions
07:10universitaires. Ça lui a permis de se confronter aux Américains, de concurrents américains qui
07:16seront là et qui savent, qui nagent avec lui au quotidien dans la même université. Donc,
07:20ils connaissent ses points forts. Maintenant, il va falloir voir comment, dans cette compétition
07:25organisée en France chez lui, avec le public qui va l'emmener très fort, très loin, il va être
07:31capable de tenir au-dessus de l'eau, mais aussi sous l'eau, à chaque fois ses coulées jusqu'aux
07:3515 mètres. Grand favori, 22 ans, très attendu au tournant. Elle est forte, la pression, Flore ?
07:39Oui, c'est sûr. Et encore une fois, pour compléter ce qui vient d'être dit, il a le même entraîneur
07:43que Michael Phelps. C'est Bob Bowman, l'Américain. On se souvient de cet aérodynamisme dans l'eau qui
07:48était montré avec très peu de bulles. Et finalement, c'était aussi la force de Michael
07:52Phelps. C'est la force de Léon Marchand. Est-ce qu'il va soutenir la pression ? Il est
07:56quand même champion du monde à Fukuoka. Il a ramené déjà plusieurs titres. Il a battu le
08:00record d'ailleurs de Michael Phelps sur le 4x400 dans lequel il va s'engager ce soir. Donc, je
08:05pense qu'il a les épaules pour, effectivement, le fait de s'entraîner aux États-Unis. C'est une
08:08vraie valeur ajoutée pour tous les athlètes, notamment les nageurs, bien évidemment, qui
08:12rapportent toujours énormément de médailles. Je rappelle que les Jeux de Tokyo, c'était Caleb
08:15Dressel, l'Américain. S'il a, on a Léon Marchand, le Français. Ce sera franchement une première dans
08:19la natation, quasiment. Un petit mot quand même, peut-être, pour Simone Biles, qui entre en action
08:22également aujourd'hui. Oui, Simone Biles, elle avait finalement fait un... Pardon, je perds mon
08:29expression. Elle ne s'était pas engagée à Tokyo. Elle avait fait un refus d'obstacle,
08:34voilà pourquoi on cherchait cette expression. L'Américaine à Tokyo, finalement, par la pression,
08:37elle avait parlé justement de l'importance du mental pour les athlètes de haut niveau. Et c'est
08:41vrai que là, elle retourne de sa chance avec une maturité un peu plus forte. Elle entraîne toute
08:46l'équipe américaine derrière elle, donc on compte aussi sur elle en individuel aussi, lundi,
08:50demain. Et nous, on poursuit nos échanges avec vous, les informer des Jeux, d'abord à 9h20. Un
08:55point sur l'info, l'essentiel, Yasmina Adila. La mort d'une femme de 69 ans hier dans le Cantal,
09:02après l'effondrement d'une terrasse d'une salle polyvalente pendant un mariage à Saint-Pierre.
09:07Quatre autres personnes sont également blessées en urgence absolue. La France, championne olympique
09:13de rugby à 7. Première médaille d'or pour les bleus. Quatre titres au total au compteur tricolore.
09:19De l'argent en escrime en judo et du bronze également en judo. Aujourd'hui, l'équipe de
09:24France de volée masculine, championne olympique en titre, affronte la Serbie à partir de 17h.
09:29Léa Ndebaleuse, elle aussi sacrée à Tokyo, joue leur deuxième match de poule contre les Pays-Bas
09:35dès 21h. En Iran, l'ayatollah Khamenei approuve officiellement aujourd'hui Massoud Pézechkian,
09:43le nouveau président iranien élu au début du mois. Il s'est notamment déclaré prêt à entamer
09:48un dialogue constructif avec les pays européens. L'incendie qui sévit depuis mercredi dans le
09:54nord de la Californie devient incontrôlable. C'est l'un des plus importants jamais enregistrés
10:00dans cet état de l'ouest des Etats-Unis. Des milliers de personnes ont dû être évacuées.
10:05142 000 hectares sont déjà partis en fumée.
10:13Les informés, Cédric Guilloux, Agathe Marais.
10:16Et parmi nos informés des Jeux ce matin, Fabrice Sagral, journaliste à la rédaction des sports.
10:21Fabrice, vous suivez en particulier l'escrime. Hier soir, ça a déjà démarré très fort avec une
10:27première médaille. Oui, une première médaille avec Auriane Malombreton à l'épée. Une médaille
10:31de plus dans l'escarcelle de l'escrime française. On sait, c'est le sport qui offre le plus de
10:38médailles à la France depuis la création, depuis la rénovation des Jeux olympiques en 1896,
10:42124 médailles désormais, donc 44 en or. Et espérons des médailles supplémentaires et des
10:48médailles en or. Elle est belle cette médaille en argent, mais c'est vrai qu'on a entendu un tout
10:51petit peu de déception parce qu'on espérait l'or en fait. Oui, c'est vrai que ce n'est pas passé
10:56loin. Touche en or, pour le coup, c'est une mauvaise expression pour elle puisque c'est sur
11:02une touche en or, à une touche près, à l'été championne olympique, Auriane Malombreton. Elle a
11:08mené tout le combat, tout le combat et la Hongkongaise est revenue progressivement. Elle
11:13a égalisé et ça s'est joué sur une touche en or et c'est la Hongkongaise qui a marqué.
11:16Alors, combien l'escrime peut rapporter de médailles, Fabrice ? On sait que les deux
11:20têtes d'affiches, Isadora Tibus et Romain Canonne vont entrer en lice. Aujourd'hui,
11:24combien de médailles la France peut ramener de cette année ?
11:27Écoutez, au départ, le directeur technique national, Jean-Yves Romain, avait dit entre 6
11:33et 8 médailles, donc 4 en or. Bon, pour l'instant, les temps de passage, c'est ambitieux,
11:37les temps de passage sont respectés, mais on en a déjà une. Il va y avoir des médailles,
11:42on pense aujourd'hui notamment à l'épée, l'épée avec Yannick Borel, Romain Canonne,
11:47qui va défendre son titre, conquis il y a 3 ans à Tokyo, et Luigi Middleton, c'est le champion
11:54d'Europe en titre. Donc, il y a 3 chances de médailles aujourd'hui, indiscutablement. Ils
11:59sont quand même 3 parmi les 7 meilleurs mondiaux à l'épée. Donc, Yannick Borel numéro 4,
12:06Romain Canonne numéro 5, et Luigi Middleton numéro 7. Yannick Borel, lui, il a tout gagné,
12:11il a 35 ans, il a tout gagné, mais tout ! Tout ce qui peut être gagné, sauf le titre olympique.
12:16Alors, c'est peut-être l'année ou jamais pour Yannick Borel, mais il est super motivé,
12:21et sincèrement, les 3 ont vraiment une chance de podium.
12:24Isao Ratibus, on en parle, Fabrice, elle a eu une préparation compliquée,
12:27blessure, affaire de dopage, elle ne se présente pas quand même dans les meilleures conditions.
12:31Non, c'est vrai que ça a été une année un peu cauchemardesque, il faut bien le reconnaître,
12:34pour Isao Ratibus, puisque dès le mois de janvier, elle a été contrôlée positive,
12:39donc soupçonnée de dopage, elle a toujours clamé son innocence,
12:42elle a réussi à convaincre le tribunal, elle a été blanchie,
12:45ce qui lui a permis, derrière, de participer au championnat d'Europe à balles,
12:49mais malheureusement, en qualification, elle se blesse aux genoux,
12:52donc elle n'a quasiment pas tiré en compétition cette année,
12:56donc elle va se présenter aux Jeux Olympiques aujourd'hui, sans repère, sans rythme, sans rien.
13:01Bon, elle a l'expérience, championne du monde en 2022,
13:04malheureusement, au premier tour, dès son entrée en lice, elle va rencontrer la numéro 5 mondiale.
13:09Bon, croyez-moi que ça va être un petit peu compliqué pour Isao Ratibus,
13:11mais la numéro 5 mondiale, elle n'est pas très rassurée non plus, je peux vous rassurer,
13:14parce que quand on rencontre Isao Ratibus, qui est quand même une légende,
13:1723 podiums internationaux pour Isao Ratibus, championnat du monde et championnat d'Europe confondus,
13:24donc, non, c'est Isao Ratibus, si elle arrive à monter sur le podium,
13:29ce sera un exploit considérable, elle est extrêmement motivée,
13:31mais extrêmement motivée, elle a une revanche à prendre.
13:34Le seul problème pour Isao Ratibus, c'est que l'AMA, l'Agence Mondiale Anti-Dopage,
13:39juste avant les Jeux, a décidé de faire appel de la décision.
13:42C'est-à-dire que si Isao Ratibus gagne une médaille, que ce soit en individuel ou par équipe,
13:46si l'appel est validé, malheureusement pour elle, elle risque de perdre sa médaille,
13:51et peut-être même la médaille par équipe, donc ses coéquipières peuvent la perdre aussi.
13:55Mais ce sont ses coéquipières qui lui ont demandé de ne pas quitter l'équipe,
14:00de rester, parce que la question lui a été posée à Isao Ratibus.
14:03Est-ce que tu veux rester ? Est-ce que tu veux partir ?
14:05Ses coéquipières lui ont dit « tu restes, on a confiance en toi,
14:08on est sûr que tu n'as rien fait, que tu ne t'es pas dopé, donc Isao Ratibus aujourd'hui joue gros. »
14:13Le Grand Palais, c'est comment Fabrice ?
14:15C'est génial !
14:16Et puis le Centre Aquatique, Roxana vous l'avez découvert également,
14:20tout à l'heure Flore parlait de l'ambiance assez exceptionnelle au Stade de France,
14:23on a l'impression que tous les sites olympiques, en ce début de JO,
14:28font déjà le plein et sont extraordinaires au niveau de l'ambiance.
14:33Extraordinaires au niveau de l'ambiance, de l'accueil,
14:36la seule pointe d'humour, parce que ça m'est arrivé hier,
14:40c'est que nos bénévoles qui sont partout aujourd'hui dans ces installations sportives n'ont pas l'habitude,
14:45ils n'ont jamais organisé de telles compétitions internationales, et notamment en natation,
14:50si bien que hier avec mon accréditation presse,
14:52j'ai réussi quand même à me retrouver dans la chambre d'appel,
14:55avec les nageurs, pour pouvoir partir, parce qu'on m'a laissé passer.
14:59Avec la piscine sur le podium pour en plonger.
15:00On m'a laissé passer, sans me reconnaître,
15:01je ne pense pas que c'est parce que j'ai été championne du monde ou ministre des sports,
15:05mais je suis passée par des petites portes.
15:07Ah ouais, j'ai pensé à sortir mon bonnet et aller dans l'eau,
15:10mais je pense qu'après 2-3 journées d'ajustement,
15:13quelques petits réglages encore,
15:14ils vont devenir un peu plus stricts,
15:15mais c'est ça aussi qui met cette ambiance un peu familiale,
15:18les sportifs qui croisent les parents, qui peuvent les embrasser,
15:21par exemple là, on est tout proche des nageurs,
15:24vraiment, alors que d'habitude dans ces compétitions-là,
15:26il y a des grands murs et le public démarre plus haut dans l'arène.
15:31Là, parce qu'on a mis deux piscines hantées dans la Défense Arena,
15:36on a mis aussi les tribunes très bas, tout proche des nageurs,
15:40ce qui fait qu'il y a un peu une ambiance familiale,
15:42c'est assez unique, je pense, pour des Jeux Olympiques,
15:45je ne sais pas comment c'est dans les autres installations.
15:46Non, au Grand Palais, mais c'est exceptionnel,
15:47c'est-à-dire que là, il y a quand même 8000 spectateurs,
15:49ils n'ont jamais tiré en compétition les escrimeurs dans ce genre de salles,
15:54grandioses qui plus est, majestueuses,
15:56le Grand Palais, c'est quand même incroyable, c'est iconique,
15:59et là, il y a 8000 spectateurs,
16:00et hier, il y a Bola Deapiti, le sabreur, qui disait
16:03que quand je suis rentré, j'avais l'impression d'être Mbappé.
16:05Il y avait une telle ambiance, ils sont portés,
16:08et puis en plus, ça résonne.
16:08Donc cet engouement-là, il t'étonne, il poffre tous les athlètes.
16:11C'est incroyable, il y a une ambiance incroyable,
16:14ça résonne dans tout le Grand Palais, et en plus, ce qui est drôle,
16:17et je pense que c'est peut-être arrivé dans d'autres enceintes,
16:21ils suivent tous, parce que les spectateurs sont là en train de suivre l'escrime,
16:24mais ils suivent tous les résultats des Français,
16:28et quand ils ont appris qu'on était champions olympiques en rugby à 7,
16:32il y a eu une Marseillaise, alors qu'il n'y avait pas de Français sur la piste,
16:35il y a eu une Marseillaise dans le Grand Palais qui était géniale,
16:39et non, non, c'est vraiment, à ce niveau-là, c'est vraiment une réussite.
16:42En tout cas, au Grand Palais, c'est extraordinaire, vraiment,
16:45et le site est incroyable.
16:46– Flore, vous êtes surprise par tout ce qui se passe ?
16:49– Non, je pense qu'on pouvait s'y attendre,
16:50les JO c'est toujours comme ça, pendant des mois avant, on ne sait pas trop,
16:53et puis quand ça commence, les premières minutes…
16:54– Parce qu'il y avait pas mal de grand-hymne, quand même, avant les JO.
16:55– Oui, c'est vrai, mais dès que ça commence,
16:57à chaque fois, on oublie toutes les polémiques,
16:58finalement, c'est cette fameuse trêve olympique
17:01qu'appelle de ses voeux Emmanuel Macron,
17:02je ne sais pas si elle y est en termes politiques,
17:04en tout cas en termes d'émulation et d'effervescence populaire, c'est sûr.
17:08On a vu aussi les filles se former devant Roland-Garros,
17:10et les gens crier, même dans la rue,
17:12c'est un peu une ambiance de coupe du monde de football,
17:15ou du coupe du monde de rugby, hier en l'occurrence.
17:17– Et tout est combiné pour les JO.
17:18– Exactement, et c'est vrai que par rapport à Tokyo, où il n'y avait pas de public,
17:21je pense que pour toute une génération d'athlètes
17:23qui a connu des compétitions à vide, c'est vraiment magique de pouvoir faire ça.
17:28– Un bel engouement, pourvu que ça dure, mais on n'est pas trop inquiets.
17:30– Ça va durer, il n'y a pas de raison.
17:32– Roxana Maracineanu, Flore Maréchal, Fabrice Abgral et Cédric Guillou,
17:37merci à vous tous pour ces informés des JO.
17:40On se retrouve demain, merci.

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